mémoire de granit
les vivants et les morts
à tes pieds
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memory of granite
the living and the dead
at your feet
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
mémoire de granit
les vivants et les morts
à tes pieds
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memory of granite
the living and the dead
at your feet
De la pierre aux livres, l’écriture de d’histoire s’écrit en lettres d’or qu’elle puise dans les rayons du soleil, les hommes à l’image des dieux gravent dans la pierre et gardent ainsi trace de leur passage sur la terre comme le vent sait le faire sur les volcans et la roche, et moi je regarde tout ça….
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Quand le temps s’inscrit
Sur les volcans et les stèles
Les pierres racontent
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Parfaite harmonie entre Image et haïku en trois dimensions. Tu es forte Ossiane, superbe !.
Bises
la montagne meurt
sous les nues tombent les pierres
odeur de limace
à nous trois .
nous deux en face à face
stèles de granit
et ce qui nous éprouve
pyramide du monde imaginal .
cette bouleversante expérience initiatique
comme vecteur principal
de nos mutations à venir
nous pénétra jusqu’au ventre de la terre .
alors
du haut de la montagne
la vapeur d’eau qui s’éleva
fût le passage du grossier au subtil ;
près des tombes
solitaires les vivants
ne font que passer
Tout doux tout dort
au pied de la montagne d’or
un effort fourni
en mémoire de nos vies
un paysage à la page
ressemble et nous rassemble
se retrouver ensemble
chaque saison nous rappelle
la raison de notre quête
tout doux tout d’or
murmure le silence
voir sous le pas
l’empreinte d’une marque
paysage se fond
dans la forme s’efface
la face
juste
être de passage
L’Homme a cueilli ton roc
Pour en faire sa mémoire
Et dans ses traces laissées
La vie y vit sa vie
A l’être de passage
Quelle belle diffusion
Qu’un être rempli de son cœur
C’est tellement plein de vie
Qu’un roc son souffle doux
cette image pourrait paraître triste, par ses blocs leurs taillés par le passage du temps, mon regard son léger son gai voit bien plus des passages de ceux qui sont passés, de bien belles jolies marques de leurs mains à sculpter…levivrelevivrelevivre…et dans le destin vécu quand le cœur, instrument, gardien d’un bel palais, c’est bon c’est beau c’est tendre…
DOUX JOUR Ossiane, et chacun.
Parce qu’il est lumière
Parce qu’il est merveille
Parce qu’il est majestueux
Le volcan d’or rayonne
Je voudrais être faucon
Pour survoler cette beauté
Qu’un soleil rend éblouissant
Par ce que l’aspiration de l’être
En quête d »illumination
Ne saurait voler plus haut
Pour embrasser d’un regard
Toute la beauté du monde
Le temps de l’illusion
Le temps d’une sublimation
Le temps que nous accorde la vie
Nous « les êtres de passage »
Avant qu’il ne nous reste
Que le néant à la fin du voyage
Car la beauté est dans l’instant
Vérité, richesse : un cadeau de la vie.
Mais il semble l’avoir déjà vu quelque part, cette montagne, mais je ne sais pas pourquoi, je n’arrive pas à la retrouver sur ton FB
Clin d’oeil et sourire (comme l’aurait dit Bourrache).
Tien, je me demande bien ce qu’elle devient !)
Biseeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee
Bonjour Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee contente de te retrouver avec tout tes eeeeeeeeeeee, L’image à laquelle tu fais allusion semble être celle de la note « Cône » du mois de mai. Quand le soleil éclaire ces masses de granit, tous les volcans se ressemblent est-ce le même, est-ce son frère jumeau ?…. L’espace est immense….
Qui à jamais, habite les lieux
Qui pour l’éternité vit un face à face
Qui au pied de la montagne trouve refuge
OR du temps
OR de l’espace…
Pierres indestructibles
que la nature érode pourtant
Douceurs des formes et des souvenirs
Indestructibles
Dôme authentique
granit award
Pascal après son traité sur les coniques
était bien monté au puy de Dôme
il n’avait pas eu tort icelui
qui avec florin Périer
faisait déjà pétiller
quelques bons moments
pour les comiques
par contre ce n’était pas son genre
friture sur la ligne
Quand leurs êtres
Leurs humbles
S’inclinent tendrement
La montagne sourit
tendre jour pour chacun.
Pierre de Scone
dévolution
démocratie
Scone … pense toujours aux gâteaux !! merci Thierry de voir plus loin avec Pierre de Scone
« Pierre de destinée » me suis plongée sur le web pour mieux en connaître les détails
Merci AA
Oui AA mais ce n’est pas une meringue gaie ni même un congolais
c’est un fondement et une légende , c’est identitaire et puis c’est une terre
à la fois sauvage, industrieuse, inventeuse, avant-gardiste et pionnière
qui a donné de beaux esprits (j’ai lu un article ridicule sur le nombre de médailles aux Jo apportés par les écossais au royaume uni, on s’en fout !) de grands savants
car la lande permet d’aller de l’avant et donne de l’allant et puis si les chardons piquent les mollets il font courir le vent des idées neuves et rapprochent toujours les hommes dans de grands élans de solidarité.
Quand j’écoute « flower of Scotland » j’en ai la tête toute retournée…et la chair de poule!
Montagne nue,
Detronnee un jour,
ressucitee le lendemain
l’or peu a peu s’est incruste
pour rendre eternels
ses flancss, ses sentiers, ses plaines et ses bois.
La montagne tatouée
De leurs regards
Est belle
Comme c’est émouvant
Les deux paumes recueillies
Devant l’instant présent
La couleur dorée ne fait pas l’or
Mis sa brillance laisse des étoiles dans les yeux,
Des éclats de lumière pour embellir l’espace.
Rien de la petite bougie de la mémoire
Mais un dôme couleur de feu et de soleil
Dont la puissance témoigne des mystères de la vie
Sans qu’une main de l’homme n’intervienne
Si ce n’est, dans cette humilité touchante
D’une trace de l’être, petit trait d’union de pierre
Entre la force d’un volcan et la force de l’âme
Qu’on voudrait immortelle incarnée dans le roc ;
Mots gravés sur une stèle témoins fragiles de la vie
Que l’érosion avec le temps effacera inévitablement
Pour ne laisser qu’un petit pion sur l’échiquier de l’existence
Dans un face à face où seul l’imaginaire conservera leur complicité éternelle.
C’est émouvant une stèle, si temps de plein de vie, la pierre bat son petit cœur, comme c’est son fort joli si bon si humblement, *levivre son petit tant.
tendre journée, héhÔ les matelots…je vous embrasse, et notre chère capitaine.
Elle est là
Tout devant
Son regard attendri
Devant celui
Comme un énorme champignon sorti de terre
Ocré par le temps, le soleil et la matière
Mais qui n’aurait rien de son caractère éphémère
A moins que le mot éphémère prenne une toute autre résonnance
Sous l’auréole des nuages coiffant son cratère endormi
Sous un ciel changeant sans cesse en mouvement
Une impressionnante masse au cœur de la lande
Vénérée en sa transformation lente et continuelle
Dont le tumulte intérieur reste son intime secret
Tout un pan de l’histoire terrestre qui côtoie
Une mémoire humaine au travers des siècles
Notions de temps en plusieurs dimensions
Il fascine aujourd’hui dans ce qu’il façonne le paysage
Laissant dans le silence l’empreinte d’un passé
Dans une avancée imperceptible scandée par l’érosion
Et la vie des hommes en marche dans cet inconnu
Un travail de fourmis en perpétuelle activité
Sculptant, peignant, transformant à travers les âges
Notre planète terre, précieuse et si fragile…