soir d’orage
l’île aux mille soleils
après la pluie
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stormy night
island of thousand suns
after rain
◊ En route vers la lumière … joli Printemps à vous !!!
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
soir d’orage
l’île aux mille soleils
après la pluie
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stormy night
island of thousand suns
after rain
◊ En route vers la lumière … joli Printemps à vous !!!
Une pluie d’étoiles
Comme autant d’étincelles d’espoir
Vive le printemps
Au soleil couchant
Un léger balancement.
Entrouvrir les paupières
Les cils filtrent la lumières.
Les battements de ton coeur
Crépitements de bonheur.
De mille bulles hologrammiques
Les demoiselles d’amour
Eclosent en Rêverie
elle est jolie cette photo, émue…
Tout de contre
En bonheurs
Mille pépites
Flashs et hallucinations
Dans un jeu de lumière
Font naître l’imaginaire
Voyages au paradis d’Alice,
Voyage au jardin d’Éden,
Aux royaumes fantasmagoriques
Où s’inscrivent les rêves
Tout ce qui brille n’est pas …
Oui mais… prenons le temps d’y croire,
Le temps d’inscrire dans le regard
Une étincelle de joie et d’admiration,
Le temps de réjouir un instant l’âme du poète,
Un temps de répit dans ce monde d’orages
C’est joli, Monique,
merci pour tes mots dans *levivre, il faut un temps plus ou moins long, pour que over-blog fasse paraître les mots des autres, les miens,
c’est ainsi, et c’est déjà grande merveille de lire tes mots et poser mes mots…
Elle se rayonne pépites
Le ciel son généreux
La presse contre son cœur
Et à deux ils sourient
Emus sur leurs chemins
Electrochocs présences
Qui ventilent l’ âme douce
Lui donne du baume tendre
Le bel goût de l’Humain
Qui existe bien réel
C’est rare et si précieux
Tout de contre sa vie
Les yeux se mouillent pépites
La vie imprévisible
il n’y a pas d’otage de la pluie
et avec le meilleur flair
qui se multiplie
la vague repousse le temps
dont les meilleurs assauts
sont dans le ressac
oh rinçons encore l’objectif
sans trouver d’adjectifs
Slave shif-poplar trees
L’acier grinçait sous la pluie
J’étais l’esclave, j’étais le fruit
Entre la fève et le riz
Et le gruau enfouis
Dans des cales inouies ma demeure
Sur un navire armé de bouches
Nous flottions loin de nos terres
Enfermement sur des couches
Ma femme en bière de haute mer
Mes enfants pleurant en poupe
Qu’y puis-je?
Enchaîné aux chevilles à mon frère?
J’entre dans l’obscurité des cales
Je suis l’esclave, je suis le fruit
Le soleil pleure de lumière
Et l’acier grince sous la pluie
Plus de village et ma lignée
Éparpillée en colonies
L’acier grince à mes chevilles
Sur des ponts baignés de lumière
Je danse forcé sous le fléau
Nous dansons la salive salée
L’acier grinçant sous la pluie
Je m’en vais de Gorée vers Cayennes
Mon commerce triangulaire
Je débarquerai survivant
Escorté violemment dans les fers
Pour être vendu aux enchères
Dans la balance, mon corps noir
Contre coton,sucre ou cacao
On a planté les fers dans mon cœur
La terre de mon arbre un chaos
On réécrit mon histoire
Entre négriers et Nouvelle Angleterre
Sur les ponts baignés de lumière
Je suis l’Africain qu’on vole,qu’on enterre
L’acier grinçait sous la pluie
J’étais l’esclave, mais encore le fruit
Des peuplier en pleurs.
Leïla
http://youtu.be/ughAVo2ZAag
A l’horizon, aux antipodes
Percevoir et savoir
Comprendre l’impossible
Entre les cris de la mémoire
Aux limites de l’impensable
Derrière les murs du silence
Lire dans les marges des livres
Les mots qui saignent sur les pages
Garder cette image dans la tête
Qu’un œil d’enfant n’aurait jamais dû voir
Car pour gommer le traumatisme
On n’efface pas l’histoire
On ne déchire pas les images
On imprime la souffrance dans la mémoire.
ils sont bien vrais et tristes tes mots, Monique…mais le temps rend la souffrance moins vive, il faut faire confiance au temps…ses espoirs doux serrés…
Alors sa quête ses rayons
Donner sa vie ses sens
En serrant les beautés
En faire son chaque jour
Une envie de *levivre
Son cœur son pépitant
A la luciole de l’âme
Qui sait infiniment
Ce qui est bon pour soi
alvéoles bleues
de quelle fragile ruche?
de quelles abeilles?
Mille bulles d’eau
Bouillonnement de colère
Monde en ébullition
Les perles de la vie
Eclairent le lac salé
Il y a des tragédies
Qui se cumulent ans
Et la moindre lueur
Est un espoir si beau
Il y a des souffrances
Qui inondent bien trop
La page sa douce blanche
Alors se frissonner sa plume
La garder sans son encre
Et s’en pailletter doux
Sur sa joue fraîche et tendre
carillon de soleils froids
mélodie en gris
sur la grève
mélodie en grève
sur la rive
mélodie en rêve
sur les gris
Ciels des mers du nord
En nuages faits de rêves
Une pluie d’étoiles
Qui scintille dans le cœur
Berce l’âme de sa beauté
Le ciel nimbé de pluie
Déverse sur les eaux
Une multitude de perles
Avalanche de pétales d’argent
Instant de lumière et d’éclat
L’intemporel d’un mirage
Vision surnaturelle
Dans l’euphorie d’un soir d’orage
Bouleversante perception
Où l’œil éblouit laisse couler ses larmes
Dans l’émotion et la stupeur confondues
C’est un voyage dans l’irréel et l’insaisissable
Avant que ne revienne délivré d’hallucinations
Un ciel dépourvu de nuages dans un silence absolu
Nuée d’une migraine qui s’estompe dans le calme retrouvé
Intempéries de la douleur vers un futur horizon de quiétude.