Horizon 4 / Skyline 4

Horizon 4 / Skyline 4

îles des songes

le soir à la dérive

je songe à vous

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islands of dreams

evening adrift

dreaming of you

42 réflexions sur « Horizon 4 / Skyline 4 »

  1. Elles se dessinent, perles à peine posées
    A gué sur le miroir de nos rêves
    Ecrin ouvert aux dernières lueurs du jour

  2. Sur une barque insolite
    Dans la ramée de ses voiles
    Où l’âme passagère clandestine
    Sur le lagon de ses rêves
    Poursuit son voyage en solitaire
    Souffle le vent de la déconvenue
    Dans le chant des oiseaux
    Dans le clapotis des vagues
    Durant la longue traversée
    Du périple d’une vie
    Vers cette rive hors d’atteinte.


  3. @regard : tu buvais déjà du café à 4h31′ du matin ???

    Pour me rendre visite, c’était encore un peu tôt…
    j’faisais encore gros dodo !

    Le compte fut bon
    (les rêves-pélerins aussi)
    au bercail étaient rentrés
    tous mes moutons.

    Et le café … pas encore préparé.

    Clin d’oeil, sourire et biz à tous.

  4. Mon île en amour
    Loin de ce monde absurde
    Tout de près de son bel
    La beauté c’est précieux
    En paix parchemin d’âme
    L’amour ce jardin d’aises
    De bels désirs de *levivre

    bien le bonjour son calme sans tempête,
    hello Bourrache,
    je ne bois pas de café à 4H non plus,
    mais m’est arrivé de boire le bouillon à ces heures de nuit…
    sourire…
    bien le bonjour, regard…bon week à venir.

  5. Islay bien tourbé, dont l’eau pure pas perturbée, donne une distillation pas frac actionnée
    et dans la boîte du maitre sous clé où coule la vie dans l’eau claire, l’orge et la tourbe, du pays hormis la levure, enfle le degré avant de fixer dans le chêne des tonneaux des arômes mielleux et cendrés

  6. Dans cette aura splendide où règne une atmosphère paisible
    Sur cette île sans nom comme égarée au fil de l’eau
    J’épouse d’un simple regard la beauté de cet univers
    Soudain sorti du silence tout un monde vient de naître
    Quel pouvoir ont les rêves de donner corps à l’imaginaire
    L’île déserte tient dans le creux de mes mains
    Au travers de mes doigts s’échappent quelques larmes
    Quand sur mes lèvres s’inscrit l’esquisse d’un sourire
    Tout se fait sans bruit avec lenteur et maîtrise
    Je regarde mes mains, j’y vois cette minuscule chose
    De brindilles, de terre, de feuilles et de fleurs
    Comme un nid où reposeraient quelques œufs non éclos
    Je pourrais rester ainsi des heures, immobile
    ………………………………………………………….
    Mes mains frôlent délicatement la surface de l’eau
    Et la mer reprend son petit lopin de terre dans le souffle du vent
    Mon rêve imperceptiblement s’évanouit, s’éteint dans la douceur.

  7. Vogue bel grand chagrin
    Ton voyage au long cours
    Commence dans aujourd’hui
    A te sécher bien plus
    Tes larmes de la vie
    Huitre toi ton secret
    Regarde comme il palpite
    Dans ce petit coffret
    Un tit coin de la tête
    Le berce et l’aime tant
    Ce doux rêve de toi

  8. Rempli de silence
    Embarqué à votre insu
    Dans le rêve bleu

    S’y complaire, il est beauté
    Entendre son chant, l’aimer

  9. c’est joli, Monique,

    Son souffle devant l’île
    Comment le traverser
    Ce voyage au long cours
    Peut être est ce trop tard
    Car la vie n’attend pas
    Quand on sauve *levivre

  10. La petite île ses pins
    Au creux du bout du monde
    Pépite l’œil ouvert
    Qui se cille son iris
    Se ferme s’ouvre tour à tour
    Tendre respiration

  11. Bonsoir Annick et merci de tes mots gentils et d’être là sur les berges désertes de ce beau paysage « au creux du monde »
    ___

    Penser une île déserte au milieu de l’océan
    Face à toutes les intempéries cyclones et tornades
    Comme elle semble fragile et en danger
    Penser une petite île déserte au centre d’un lac
    C’est déjà plus tranquille plus paisible aussi
    Elle devient ce petit embryon d’être protégé
    Qui n’a pas à affronter les turpitudes de la vie
    Dorlotée, admirée, caressée, entourée de soins
    Quand sa soeur frappée de vagues et de vents
    Survit défigurée aux assauts incessants et cruels
    Ainsi va le sort injuste de certaines petites îles
    Comme il en va des humains nés là plutôt qu’ailleurs
    ____

    Ossiane toi qui songes à nous avec tant de gentillesse, c’est un plaisir de venir poser ici quelques mot, comme une petite bûche dans le feu du foyer pour ranimer la flamme à l’approche du froid annoncé.

  12. A l’heure où le jour bascule
    Avec lenteur au bord de la nuit
    Des silhouettes sur le ciel
    Laissent l’empreinte de leur beauté
    Associations de bleus intenses
    Couleurs de silence et d’élégance
    Regarder n’est plus le seul fait
    Quelque chose d’intense se produit
    L’âme et la nature communiquent
    Ce qui était beau devient sublime
    La joie s’insinue imperceptiblement
    Au plus profond de notre cœur
    Le mystère opère en cet instant
    Car cet instant semble être immortel.

  13. Hasard de lecture aujourd’hui dans La soif d’images de Matthieu Raffard qui cite ces vers de Baudelaire :

    « Un éclair puis la nuit ! -Fugitive beauté
    Dont le regard m’a fait soudainement renaître
    Ne te verrai-je plus que dans l’éternité. »

    ce qui rejoint quelque peu le thème de mon poème ci-dessus dans la »beauté fugitive » du soir pour reprendre les mots de Baudelaire

  14. Doux week pour chacun
    Dans la douceur de s’être
    Au plus de vos chers
    La beauté ce parfum
    Qui donne sens à la vie
    Pour la bonté d’aimer
    Dans ses replis de l’âme

  15. Joli Annick
    Beauté, Bonté, âme des mots qui résonnent chez François Cheng

    Un écho entre F. Cheng et Bergson dans cinq méditations sur la mort et donc sur la vie :

    « Le degré suprême de la beauté est la grâce, mais par la grâce, on entend aussi bonté. Car la bonté suprême, c’est cette générosité d’un principe de vie qui se donne indéfiniment »
    Bergson

     » La bonté est garante de la qualité de la beauté ; la beauté, elle irradie la bonté et la rend désirable »
    François Cheng

  16. Merci Monique, et merci pour tes beaux partages…

    Comme un joli silence
    L’île glisse beautés
    Douce respiration
    Des états d’aises à eux
    Leurs tendres se sont posés
    Dans cet écrin feutré
    Où le velours son rouge
    Palpite son âme à vif
    Et les garde vivants

  17. Fragilités
    Passager des ténèbres
    Au bout de vous-m^me
    L’île des maux

    L’île des mots
    Sortie des entrailles de l’âme
    Passager des ténèbres
    Enfant des cieux assombris
    L’aurore a écrit l’espoir
    Sur l’île des mots
    Sur l’île des songes

    Le vieux monsieur sur la berge
    Attend que les flots qui submergent
    L’aval quittent le soir en flots tranquilles

    Écoute un peu, écoute
    Là-haut sur la montagne
    Si la brume du matin cessait
    D’auréoler les cimes
    De l’île des mots
    Le vieux monsieur verrais
    La poésie d’arbre en arbre pressée
    De pierre en pierre ne cesser
    De l’horizon brumeux
    Au bas de la montagne bleue
    D’écrire hier,les cris, les bleus
    L’Amour, l’adieu
    Sur l’île des mots
    Leïla

  18. Quand la nature devient méchante , meurtrière et laisse dans le désarroi le plus total, l’heure est à la compassion

    Au milieux des eaux
    Quand l’île ressemble à l’enfer
    Le rêve au cauchemar

  19. Aimez-vous dans le jour finissant
    Cette lumière bleutée
    Où tout semble se figer ?

    Entendez-vous le silence
    Qui s’installe en ces lieux
    Aux portes de la nuit ?

    Ressentez-vous cette aura
    Vous envelopper d’un voile de mystère
    Aux dernières lueurs du jour ?

    Il en est de ces moments éphémères
    Où même les mots perdent leur sens
    Tout vibre au plus profond de l’être.

    Le silence entre en soi

  20. Délicieux petits poèmes que vous avez déposés en ma longue absence. Il y en a pour toutes les sensibilités, pour toutes les humeurs, pour toutes les émotions 🙂 Bravo les amis pour vos fines plumes !!! Et que le dernier Cheng puisque Monique y fait allusion fasse partie de vos lectures de chevet! Un grand sourire aux revenantes, je pense à Leila et à d’autres que j’ai vu passer au moment des dernières fêtes. Touchée que ce pont de la poésie et de l’amitié soit toujours l’objet de passages, de brassages et de tissages. J’espère que tout le monde va bien et que Thierry se remet de son opération! Sachez que je ne vous oublie pas mais que je suis de plus en plus nomade, oeuvrant à droite et à gauche d’ou ces coupures, ces ralentis qu doivent vous être parfois pénibles. Je vous souhaite une bonne fin de journée en compagnie de mes horizons entre autres ) Que le vent de 2014 souffle léger dans vos voiles et vous emporte loin et beau, je vous embrasse fort !!

  21. Un petit mot de toi Ossiane qui nous va droit au coeur, tes interventions et ta présence c’est vrai, soyons sincères nous manquent mais le temps n’est pas extensible et la vie a ses exigences et ton regard sur nos commentaires est perçu malgré ton absence parce que nous te connaissons depuis assez longtemps pour savoir que ton blog et nous ses visiteurs te tiennent à coeur. Tu as raison il s’en dégage un climat d’amitié et de partage extraordinaire grâce à toi qui nous entraîne d’horizon en horizon et qui sait où encore à travers images, silences et mots toujours plus loin, toujours plus beau… Je t’embrasse Ossiane et te souhaite tout ce qui est possible pour ton bonheur.

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