îles des songes
le soir à la dérive
je songe à vous
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islands of dreams
evening adrift
dreaming of you
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
îles des songes
le soir à la dérive
je songe à vous
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islands of dreams
evening adrift
dreaming of you
rapprochement des songes
de l’île boisée de fines offrandes
d’avec le dos rond de l’attente au long cours
Elles se dessinent, perles à peine posées
A gué sur le miroir de nos rêves
Ecrin ouvert aux dernières lueurs du jour
Et naissent des îlots…
Pensées éphémères,
Sitôt évaporées,
Dans les brumes du soir…
minces traces en pointillé
qui donnent le frisson
une fort belle image et un haïku délicat, merci Ossiane…
Sur une barque insolite
Dans la ramée de ses voiles
Où l’âme passagère clandestine
Sur le lagon de ses rêves
Poursuit son voyage en solitaire
Souffle le vent de la déconvenue
Dans le chant des oiseaux
Dans le clapotis des vagues
Durant la longue traversée
Du périple d’une vie
Vers cette rive hors d’atteinte.
jusqu’aux îles
elle ferme ses paupières
songes d’une nuit
comme d’île en île
le vent te dit à l’oreille
la répétition
toutes choses au loin
furent tel le vent de la mer
« finis terrae »
nous coopérons
nous, les enfants de la nuit
à saute-mouton
sagement assis
en bout de l’île des pins
le doux pèlerin
en légèreté
un matin de café chaud
se rendre visite
–
@regard : tu buvais déjà du café à 4h31′ du matin ???
Pour me rendre visite, c’était encore un peu tôt…
j’faisais encore gros dodo !
Le compte fut bon
(les rêves-pélerins aussi)
au bercail étaient rentrés
tous mes moutons.
Et le café … pas encore préparé.
–
Clin d’oeil, sourire et biz à tous.
–
nuit bleue des îles
le rêve se fait songe
ligne chimérique
illusion, ile fusion, infusion à l’amer
Mon île en amour
Loin de ce monde absurde
Tout de près de son bel
La beauté c’est précieux
En paix parchemin d’âme
L’amour ce jardin d’aises
De bels désirs de *levivre
bien le bonjour son calme sans tempête,
hello Bourrache,
je ne bois pas de café à 4H non plus,
mais m’est arrivé de boire le bouillon à ces heures de nuit…
sourire…
bien le bonjour, regard…bon week à venir.
A quoi rêve une île en Ecosse?
Au lac Majeur? A l’Italie?
… A son héros, William Wallace !
ile évasion, il est vaseux, ile évasée en pendeloque
Islay bien tourbé, dont l’eau pure pas perturbée, donne une distillation pas frac actionnée
et dans la boîte du maitre sous clé où coule la vie dans l’eau claire, l’orge et la tourbe, du pays hormis la levure, enfle le degré avant de fixer dans le chêne des tonneaux des arômes mielleux et cendrés
Dans cette aura splendide où règne une atmosphère paisible
Sur cette île sans nom comme égarée au fil de l’eau
J’épouse d’un simple regard la beauté de cet univers
Soudain sorti du silence tout un monde vient de naître
Quel pouvoir ont les rêves de donner corps à l’imaginaire
L’île déserte tient dans le creux de mes mains
Au travers de mes doigts s’échappent quelques larmes
Quand sur mes lèvres s’inscrit l’esquisse d’un sourire
Tout se fait sans bruit avec lenteur et maîtrise
Je regarde mes mains, j’y vois cette minuscule chose
De brindilles, de terre, de feuilles et de fleurs
Comme un nid où reposeraient quelques œufs non éclos
Je pourrais rester ainsi des heures, immobile
………………………………………………………….
Mes mains frôlent délicatement la surface de l’eau
Et la mer reprend son petit lopin de terre dans le souffle du vent
Mon rêve imperceptiblement s’évanouit, s’éteint dans la douceur.
Vogue bel grand chagrin
Ton voyage au long cours
Commence dans aujourd’hui
A te sécher bien plus
Tes larmes de la vie
Huitre toi ton secret
Regarde comme il palpite
Dans ce petit coffret
Un tit coin de la tête
Le berce et l’aime tant
Ce doux rêve de toi
Loin de l’écho de ta voix
Dans l’espace d’un soupir
Refuge hors du temps…
Rempli de silence
Embarqué à votre insu
Dans le rêve bleu
S’y complaire, il est beauté
Entendre son chant, l’aimer
c’est joli, Monique,
Son souffle devant l’île
Comment le traverser
Ce voyage au long cours
Peut être est ce trop tard
Car la vie n’attend pas
Quand on sauve *levivre
La petite île ses pins
Au creux du bout du monde
Pépite l’œil ouvert
Qui se cille son iris
Se ferme s’ouvre tour à tour
Tendre respiration
Bonsoir Annick et merci de tes mots gentils et d’être là sur les berges désertes de ce beau paysage « au creux du monde »
___
Penser une île déserte au milieu de l’océan
Face à toutes les intempéries cyclones et tornades
Comme elle semble fragile et en danger
Penser une petite île déserte au centre d’un lac
C’est déjà plus tranquille plus paisible aussi
Elle devient ce petit embryon d’être protégé
Qui n’a pas à affronter les turpitudes de la vie
Dorlotée, admirée, caressée, entourée de soins
Quand sa soeur frappée de vagues et de vents
Survit défigurée aux assauts incessants et cruels
Ainsi va le sort injuste de certaines petites îles
Comme il en va des humains nés là plutôt qu’ailleurs
____
Ossiane toi qui songes à nous avec tant de gentillesse, c’est un plaisir de venir poser ici quelques mot, comme une petite bûche dans le feu du foyer pour ranimer la flamme à l’approche du froid annoncé.
A l’heure où le jour bascule
Avec lenteur au bord de la nuit
Des silhouettes sur le ciel
Laissent l’empreinte de leur beauté
Associations de bleus intenses
Couleurs de silence et d’élégance
Regarder n’est plus le seul fait
Quelque chose d’intense se produit
L’âme et la nature communiquent
Ce qui était beau devient sublime
La joie s’insinue imperceptiblement
Au plus profond de notre cœur
Le mystère opère en cet instant
Car cet instant semble être immortel.
aux deux îles bleues
vie ouverte en son accueil
un regard l’autre
immobile et tendre
à la fois humble et hardi
un pin sur son île
tendre vers l’immobile
et se fendre d’un pari
sans pont l’ile éclate
Hasard de lecture aujourd’hui dans La soif d’images de Matthieu Raffard qui cite ces vers de Baudelaire :
« Un éclair puis la nuit ! -Fugitive beauté
Dont le regard m’a fait soudainement renaître
Ne te verrai-je plus que dans l’éternité. »
ce qui rejoint quelque peu le thème de mon poème ci-dessus dans la »beauté fugitive » du soir pour reprendre les mots de Baudelaire
Doux week pour chacun
Dans la douceur de s’être
Au plus de vos chers
La beauté ce parfum
Qui donne sens à la vie
Pour la bonté d’aimer
Dans ses replis de l’âme
Joli Annick
Beauté, Bonté, âme des mots qui résonnent chez François Cheng
Un écho entre F. Cheng et Bergson dans cinq méditations sur la mort et donc sur la vie :
« Le degré suprême de la beauté est la grâce, mais par la grâce, on entend aussi bonté. Car la bonté suprême, c’est cette générosité d’un principe de vie qui se donne indéfiniment »
Bergson
» La bonté est garante de la qualité de la beauté ; la beauté, elle irradie la bonté et la rend désirable »
François Cheng
Merci Monique, et merci pour tes beaux partages…
Comme un joli silence
L’île glisse beautés
Douce respiration
Des états d’aises à eux
Leurs tendres se sont posés
Dans cet écrin feutré
Où le velours son rouge
Palpite son âme à vif
Et les garde vivants
Fragilités
Passager des ténèbres
Au bout de vous-m^me
L’île des maux
L’île des mots
Sortie des entrailles de l’âme
Passager des ténèbres
Enfant des cieux assombris
L’aurore a écrit l’espoir
Sur l’île des mots
Sur l’île des songes
Le vieux monsieur sur la berge
Attend que les flots qui submergent
L’aval quittent le soir en flots tranquilles
Écoute un peu, écoute
Là-haut sur la montagne
Si la brume du matin cessait
D’auréoler les cimes
De l’île des mots
Le vieux monsieur verrais
La poésie d’arbre en arbre pressée
De pierre en pierre ne cesser
De l’horizon brumeux
Au bas de la montagne bleue
D’écrire hier,les cris, les bleus
L’Amour, l’adieu
Sur l’île des mots
Leïla
Quand le doute me ronge je change de rive
Quand la nature devient méchante , meurtrière et laisse dans le désarroi le plus total, l’heure est à la compassion
Au milieux des eaux
Quand l’île ressemble à l’enfer
Le rêve au cauchemar
Aimez-vous dans le jour finissant
Cette lumière bleutée
Où tout semble se figer ?
Entendez-vous le silence
Qui s’installe en ces lieux
Aux portes de la nuit ?
Ressentez-vous cette aura
Vous envelopper d’un voile de mystère
Aux dernières lueurs du jour ?
Il en est de ces moments éphémères
Où même les mots perdent leur sens
Tout vibre au plus profond de l’être.
Le silence entre en soi
Délicieux petits poèmes que vous avez déposés en ma longue absence. Il y en a pour toutes les sensibilités, pour toutes les humeurs, pour toutes les émotions 🙂 Bravo les amis pour vos fines plumes !!! Et que le dernier Cheng puisque Monique y fait allusion fasse partie de vos lectures de chevet! Un grand sourire aux revenantes, je pense à Leila et à d’autres que j’ai vu passer au moment des dernières fêtes. Touchée que ce pont de la poésie et de l’amitié soit toujours l’objet de passages, de brassages et de tissages. J’espère que tout le monde va bien et que Thierry se remet de son opération! Sachez que je ne vous oublie pas mais que je suis de plus en plus nomade, oeuvrant à droite et à gauche d’ou ces coupures, ces ralentis qu doivent vous être parfois pénibles. Je vous souhaite une bonne fin de journée en compagnie de mes horizons entre autres ) Que le vent de 2014 souffle léger dans vos voiles et vous emporte loin et beau, je vous embrasse fort !!
Un petit mot de toi Ossiane qui nous va droit au coeur, tes interventions et ta présence c’est vrai, soyons sincères nous manquent mais le temps n’est pas extensible et la vie a ses exigences et ton regard sur nos commentaires est perçu malgré ton absence parce que nous te connaissons depuis assez longtemps pour savoir que ton blog et nous ses visiteurs te tiennent à coeur. Tu as raison il s’en dégage un climat d’amitié et de partage extraordinaire grâce à toi qui nous entraîne d’horizon en horizon et qui sait où encore à travers images, silences et mots toujours plus loin, toujours plus beau… Je t’embrasse Ossiane et te souhaite tout ce qui est possible pour ton bonheur.
Comme un bout du monde ramené à son regard, j’aime beaucoup…