Barque / Bark

Barque / Bark

coquille de noix

posée sur l’argent d’un matin

les heures pourpres

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nutshell

on morning silver

purple hours

40 réflexions sur « Barque / Bark »

  1. Bonsoir Ossiane et merci pour cette très belle image qui appelle à la rêverie, une beauté qui parfois fait de la mélancolie un sentiment plus supportable car ce qui est beau ne peut être triste c’est au contraire un appel à l’émerveillement et à l’épanouissement…
    ____

    Barque à la dérive
    Dans le reflet des eaux pâles
    Pêcheurs d’Islande
    _____

    Bonne soirée et bonne semaine à tous, à ceux qui sont en vacances, à ceux qui ne le sont pas, en espérant que ce mois d’août soit agréable pour tous.

  2. Leur barque a fendu
    La bruyère
    Ce si bel courant son tendre
    Comme çà
    Ne peut s’arrêter
    La douceur jolie continue
    Dans le bien être
    Ensemble
    Quand *le vivre est beautés

    bonjour Ossiane, bonjour à chacun,
    j’espère vos vacances pleines de bontés,
    avec des souffles heureux de vie,
    parfois avec moins que rien,
    et c’est déjà tellement, que *levivre, en vie…
    quand elle s’offre ses petites respirations,
    sa mélodie de vie, au plus près…de la vie.
    La santé c’est précieux, c’est bon de se reposer…

  3. Tant est tendre son paisible
    Deux petits êtres se laissent

    Porter

    Par le courant son bon vouloir
    La vie décide tellement

    Et *levivre

    Reste vraiment son tout simplement
    Ce à quoi il est bon s’accrocher ses caps doux
    La vie cette richesse
    Dans l’état d’être

    Ensemble

  4. Matin épais de brume —
    je vois seulement
    où je pose mes pas. Je porte
    ma propre
    clarté
    -Lorine Niedecker, Collected Works,

  5. « Les planches courbes »

    « Passaient dans leur sommeil des souvenirs
    Comme des barques dans la brume, qui accroissent
    Leurs feux, avant de prendre le haut du fleuve. »

    « Mais le soleil du soir, la barque des morts,
    Touchait la vitre, et demandait rivage. »

    « Je me lève, je vois
    Que notre barque a tourné cette nuit.
    Le feu est presque éteint.
    Le froid pousse le ciel d’un coup de rame »

    « Elle chantait, mais comme se parlant :
    Qui a tiré sa barque sur la rive,
    Qui a posé sa rame sur le sable,
    Qui est passé, que nous ne savons pas ? »

    « Les planches de l’avant de la barque, courbées
    Pour donner forme à l’esprit sous le poids
    De l’inconnu, de l’impensable, se desserrent. »

    « Or dans le même rêve
    je suis couché au plus creux d’une barque,
    Le front, les yeux contre ses planches courbes
    Où j’écoute cogner le bas du fleuve.
    Et tout à coup cette proue se soulève,
    J’imagine que là, déjà, c’est l’estuaire,
    Mais je garde mes yeux contre le bois
    Qui a odeur de goudron et de colle. »

    YVES BONNEFOY

  6. Plans et reliefs
    pas de passage de bief
    ni pontons
    une douceur suave
    une vision qui sauve
    un air d’éternité

  7. J’erre entre deux eaux
    Que dis-je entre deux terres
    Là-bas au pays des fougères
    Des grands étangs et des bruyères
    Je pleure parfois en secret
    Cette terre qui m’est chère
    Elle porte en elle mon enfance
    Mes souvenirs, mes amours,
    Livre ouvert sur une histoire
    Sur un savoir, sur ma mémoire
    Il y a des paysages d’exception
    Où les couleurs jouent leur rôle
    Mais l’eau est un élément essentiel
    Bord des étangs, des lacs et des rivières
    Reflets changeants, nuances au fil du temps
    L’eau est langage, l’eau est la vie
    La terre est à ses pieds, embrasse ses rives
    Lui offre le miroitement de myriades de fleurs
    Lieux de lumière comme divinisés
    Éden inoubliable de mes premières amours
    Où glisse encore une barque de pêcheur
    Sur le miroir d’entre deux mondes

  8. Combien de coups de rabots , de clous aussi
    pour se retrouver là bien assis en position
    et suivre le fil du courant

  9. barquette sans les trois chatons
    attendre la mi aout
    de risées en roseaux
    de rincées en pinceaux
    comment appâte t on
    pas à pas de velours

  10. Ma barque me guide ici
    Car aimer comme c’est bon
    Cela garde vivant
    Et ce lieu pour l’amour
    Offre des beautés douces
    La caresse de la plume
    Aime la douce palpite
    De la peau qui respire
    Sur sa toile vivante

  11. Ce magique et impressionnant tableau
    Aux effets et construction étranges
    Appelle le silence devant l’immensité et la beauté
    Le regard cherchant un point d’écueil
    Jette l’ancre sur une petite barque
    Dans le courant des eaux tranquilles
    Un petit cœur qui bat au milieu de cet écrin
    Où le temps prend le temps d’égrainer les secondes

  12. Apprends à regarder le monde
    La terre, le ciel et l’eau murmurent notre histoire
    Ecoute ce qu’ils ont à te dire
    Et si tu n’entends pas, attends que vienne la lumière
    Décrypte leur langage à travers leur silence
    Le mouvement des nuages, le bruit de l’eau,
    Le souffle du vent, le chant des oiseaux,
    Les reflets du soleil, la couleur des fleurs…
    Lève les yeux bien au-delà de l’horizon
    Entends le chant de l’émotion dans le bleu de la brume
    Invente les mots qui jamais ne se prononcent
    Bouquet de belles lettres dessinées par le vent
    Qu’un rayon de soleil dessinerait sur l’eau
    Invente le code d’une écriture non encore déchiffrée
    Qui détient peut-être les secrets des préceptes du bonheur
    Trouvant leurs racines dans notre regard sur la beauté
    Laisse-toi glisser au fil de tes pensées sur la barque des rêves
    Hume le parfum des fleurs, Il donnera du corps à tes mots,
    Retiens et garde en ton cœur la mélodie de ce grand livre ouvert

  13. (…)
    « Le silence et la terre
    Aiment se regarder »

    Joe Bousquet – deux vers glanés dans  » Le sème chemin »

  14. joli, Monique,

    Mon cœur me mène ici
    Dans la barque de nos âmes
    Qui aiment ce courant doux
    Loin des agitations
    Et on ferme les yeux
    Et notre rêve ensemble
    Si belle réalité
    Dans notre Ailleurs à nous


  15. fais gaffe
    quand
    quelqu’un
    t’emmène
    en bateau
    pour te faire croire
    à l’univers…

    après,
    tu rames
    pour
    retoucher
    terre

    s’cusez …
    ça doit être
    la chaleur
    qui
    me plombe !

    ^_^

  16. tes mots sont justes, Bourrache,
    et si forts,
    que ton humour aident à les avaler…
    quand on dit et agit de vrai,
    des mots dits à travers, peuvent faire si mal…

  17. J’ai bien peur Bourrache que ce ne soit pas la chaleur qui te plombe mais bel et bien une réalité, plusieurs fois constatée, toujours être prudent au moment de l’embarcation :-)…
    Avec Annick au moins nous savons dès le départ à quoi nous en tenir, un petit bonheur ponctuel dans la barque de nos rêves, le temps d’un petit voyage vers cet « Ailleurs à nous » c’est joli ça !
    Bonne soirée et jolis rêves…..

  18. Mon ciel je te kidnappe
    Tu me délaisses bien trop
    Emmène moi Ailleurs
    Au pays de mon cœur
    Sans désir je suis morte
    Et *levivre si bon
    Sans nous mener en barque
    Bien plus nous envoler
    Tout contre nous serrés

  19. Le rêve reste un rêve
    Et quand c’est le réel
    Qui fait *levivre le rêve
    Le parfum donne vie
    Bien plus encore en corps

  20. Le pigeon dans le bois, la barque du haut des cimes, une bise légère, un parfum pas trop lourd, c’est déjà tellement, quand une période douloureuse de soucis de santé à accompagner, la lumière fend le bois, une rame ventile le visage, l’autre sert de gouvernail, car si déjà un peu, on peut mener son destin, il ne faut pas s’en priver…

    douce journée de vacances pour ceux et celles, tendre week pour tous les autres, que la paix en chacun et que la santé, chère Ossiane.

  21. Apprendre à bien mener sa barque
    manier l’aviron, observer les environs
    sauter sur le plat bord après le bordage
    enlever la chaloupe avec entrain
    river son regard vers l’horizon lointain
    colmater les voies d’eau et écoper
    ce n’est pas la peine qui manque
    mais les bras se font et se défont les ondes
    pas besoin de jeter un coup de sonde
    le tirant d’eau n’a rien d’un tyran
    les hautes herbes ont quelque chose d’attirant

  22. La montagne bleue s’est endormie
    Sous la chaleur épaisse du jour
    Paupières lourdes, les yeux inondés de lumière
    Elle laisse en son sein couler un fleuve d’or
    Richesse divine au creux des vallons fleuris
    Trésor au cœur d’une source intarissable
    Elle puise sa force le long des berges vertes
    Ne la réveillez pas, la douce, la belle
    Passez votre chemin, glissez sur les eaux
    Embarquez vos rêves et vos espoirs
    Les Elfes et les Trolls veillent sur elle.

  23. ce n’était pas un bac à passer
    sans filet ni filin l’eau filait
    et parfois il y avait des fifrelins

  24. Je vous cite , Monique, dans Océan :

    « pour enfin, contre vents et marées,
    glisser sur l’onde douce des jours. »

    … comme nous y invite cette image sereine de l’instant sans passé ni futur.

  25. Ce printemps peu ordinaire ne nous privera pas de la beauté de ces lieux sublimes, votre commentaire Jacline sur cette photo nous y invite. Merci et quelle chance de pouvoir voyager au travers de toutes ces notes d’Ossiane empruntes de poésie et de talent.

    le temps suspendu
    geste simple d’une photo
    retenir l’instant

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