coquille de noix
posée sur l’argent d’un matin
les heures pourpres
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nutshell
on morning silver
purple hours
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
coquille de noix
posée sur l’argent d’un matin
les heures pourpres
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nutshell
on morning silver
purple hours
Bonsoir Ossiane et merci pour cette très belle image qui appelle à la rêverie, une beauté qui parfois fait de la mélancolie un sentiment plus supportable car ce qui est beau ne peut être triste c’est au contraire un appel à l’émerveillement et à l’épanouissement…
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Barque à la dérive
Dans le reflet des eaux pâles
Pêcheurs d’Islande
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Bonne soirée et bonne semaine à tous, à ceux qui sont en vacances, à ceux qui ne le sont pas, en espérant que ce mois d’août soit agréable pour tous.
Trés belle photo!!!
Invitation
Pour une balade sans fin
Fleuve de la vie
Simplement superbe !
parallèlisme et interruption
bande étroite et continuum
rien ne s’interrompt comme ceci
Leur barque a fendu
La bruyère
Ce si bel courant son tendre
Comme çà
Ne peut s’arrêter
La douceur jolie continue
Dans le bien être
Ensemble
Quand *le vivre est beautés
bonjour Ossiane, bonjour à chacun,
j’espère vos vacances pleines de bontés,
avec des souffles heureux de vie,
parfois avec moins que rien,
et c’est déjà tellement, que *levivre, en vie…
quand elle s’offre ses petites respirations,
sa mélodie de vie, au plus près…de la vie.
La santé c’est précieux, c’est bon de se reposer…
Tant est tendre son paisible
Deux petits êtres se laissent
Porter
Par le courant son bon vouloir
La vie décide tellement
Et *levivre
Reste vraiment son tout simplement
Ce à quoi il est bon s’accrocher ses caps doux
La vie cette richesse
Dans l’état d’être
Ensemble
« Splendides » (photo & mots) sera mon seul commentaire !
Matin épais de brume —
je vois seulement
où je pose mes pas. Je porte
ma propre
clarté
-Lorine Niedecker, Collected Works,
« Les planches courbes »
« Passaient dans leur sommeil des souvenirs
Comme des barques dans la brume, qui accroissent
Leurs feux, avant de prendre le haut du fleuve. »
« Mais le soleil du soir, la barque des morts,
Touchait la vitre, et demandait rivage. »
« Je me lève, je vois
Que notre barque a tourné cette nuit.
Le feu est presque éteint.
Le froid pousse le ciel d’un coup de rame »
« Elle chantait, mais comme se parlant :
Qui a tiré sa barque sur la rive,
Qui a posé sa rame sur le sable,
Qui est passé, que nous ne savons pas ? »
« Les planches de l’avant de la barque, courbées
Pour donner forme à l’esprit sous le poids
De l’inconnu, de l’impensable, se desserrent. »
« Or dans le même rêve
je suis couché au plus creux d’une barque,
Le front, les yeux contre ses planches courbes
Où j’écoute cogner le bas du fleuve.
Et tout à coup cette proue se soulève,
J’imagine que là, déjà, c’est l’estuaire,
Mais je garde mes yeux contre le bois
Qui a odeur de goudron et de colle. »
YVES BONNEFOY
Plans et reliefs
pas de passage de bief
ni pontons
une douceur suave
une vision qui sauve
un air d’éternité
J’erre entre deux eaux
Que dis-je entre deux terres
Là-bas au pays des fougères
Des grands étangs et des bruyères
Je pleure parfois en secret
Cette terre qui m’est chère
Elle porte en elle mon enfance
Mes souvenirs, mes amours,
Livre ouvert sur une histoire
Sur un savoir, sur ma mémoire
Il y a des paysages d’exception
Où les couleurs jouent leur rôle
Mais l’eau est un élément essentiel
Bord des étangs, des lacs et des rivières
Reflets changeants, nuances au fil du temps
L’eau est langage, l’eau est la vie
La terre est à ses pieds, embrasse ses rives
Lui offre le miroitement de myriades de fleurs
Lieux de lumière comme divinisés
Éden inoubliable de mes premières amours
Où glisse encore une barque de pêcheur
Sur le miroir d’entre deux mondes
ligne de flotte oraison
bordage sans âge
voir la paraison
Combien de coups de rabots , de clous aussi
pour se retrouver là bien assis en position
et suivre le fil du courant
Petite barque
L’immense lac argenté
Dedans deux pêcheurs
superbe dans les 2 langues
Rien ne se braque
qui ne laisse sa marque
et pourtant on étarque
barquette sans les trois chatons
attendre la mi aout
de risées en roseaux
de rincées en pinceaux
comment appâte t on
pas à pas de velours
On n’a pas cassé la baraque
pour prendre les planches
Ma barque me guide ici
Car aimer comme c’est bon
Cela garde vivant
Et ce lieu pour l’amour
Offre des beautés douces
La caresse de la plume
Aime la douce palpite
De la peau qui respire
Sur sa toile vivante
Ce magique et impressionnant tableau
Aux effets et construction étranges
Appelle le silence devant l’immensité et la beauté
Le regard cherchant un point d’écueil
Jette l’ancre sur une petite barque
Dans le courant des eaux tranquilles
Un petit cœur qui bat au milieu de cet écrin
Où le temps prend le temps d’égrainer les secondes
ciment cité
l’eau lie la terre
Apprends à regarder le monde
La terre, le ciel et l’eau murmurent notre histoire
Ecoute ce qu’ils ont à te dire
Et si tu n’entends pas, attends que vienne la lumière
Décrypte leur langage à travers leur silence
Le mouvement des nuages, le bruit de l’eau,
Le souffle du vent, le chant des oiseaux,
Les reflets du soleil, la couleur des fleurs…
Lève les yeux bien au-delà de l’horizon
Entends le chant de l’émotion dans le bleu de la brume
Invente les mots qui jamais ne se prononcent
Bouquet de belles lettres dessinées par le vent
Qu’un rayon de soleil dessinerait sur l’eau
Invente le code d’une écriture non encore déchiffrée
Qui détient peut-être les secrets des préceptes du bonheur
Trouvant leurs racines dans notre regard sur la beauté
Laisse-toi glisser au fil de tes pensées sur la barque des rêves
Hume le parfum des fleurs, Il donnera du corps à tes mots,
Retiens et garde en ton cœur la mélodie de ce grand livre ouvert
(…)
« Le silence et la terre
Aiment se regarder »
Joe Bousquet – deux vers glanés dans » Le sème chemin »
joli, Monique,
Mon cœur me mène ici
Dans la barque de nos âmes
Qui aiment ce courant doux
Loin des agitations
Et on ferme les yeux
Et notre rêve ensemble
Si belle réalité
Dans notre Ailleurs à nous
–
fais gaffe
quand
quelqu’un
t’emmène
en bateau
pour te faire croire
à l’univers…
après,
tu rames
pour
retoucher
terre
–
s’cusez …
ça doit être
la chaleur
qui
me plombe !
–
^_^
tes mots sont justes, Bourrache,
et si forts,
que ton humour aident à les avaler…
quand on dit et agit de vrai,
des mots dits à travers, peuvent faire si mal…
J’ai bien peur Bourrache que ce ne soit pas la chaleur qui te plombe mais bel et bien une réalité, plusieurs fois constatée, toujours être prudent au moment de l’embarcation :-)…
Avec Annick au moins nous savons dès le départ à quoi nous en tenir, un petit bonheur ponctuel dans la barque de nos rêves, le temps d’un petit voyage vers cet « Ailleurs à nous » c’est joli ça !
Bonne soirée et jolis rêves…..
Mon ciel je te kidnappe
Tu me délaisses bien trop
Emmène moi Ailleurs
Au pays de mon cœur
Sans désir je suis morte
Et *levivre si bon
Sans nous mener en barque
Bien plus nous envoler
Tout contre nous serrés
Le rêve reste un rêve
Et quand c’est le réel
Qui fait *levivre le rêve
Le parfum donne vie
Bien plus encore en corps
Le pigeon dans le bois, la barque du haut des cimes, une bise légère, un parfum pas trop lourd, c’est déjà tellement, quand une période douloureuse de soucis de santé à accompagner, la lumière fend le bois, une rame ventile le visage, l’autre sert de gouvernail, car si déjà un peu, on peut mener son destin, il ne faut pas s’en priver…
douce journée de vacances pour ceux et celles, tendre week pour tous les autres, que la paix en chacun et que la santé, chère Ossiane.
Apprendre à bien mener sa barque
manier l’aviron, observer les environs
sauter sur le plat bord après le bordage
enlever la chaloupe avec entrain
river son regard vers l’horizon lointain
colmater les voies d’eau et écoper
ce n’est pas la peine qui manque
mais les bras se font et se défont les ondes
pas besoin de jeter un coup de sonde
le tirant d’eau n’a rien d’un tyran
les hautes herbes ont quelque chose d’attirant
ne pas manquer d’aplomb
garder son assiette
et suivre le fil du courant
je me suis fais chavirer
avant même que de bord virer
tout était si beau et parfait
La montagne bleue s’est endormie
Sous la chaleur épaisse du jour
Paupières lourdes, les yeux inondés de lumière
Elle laisse en son sein couler un fleuve d’or
Richesse divine au creux des vallons fleuris
Trésor au cœur d’une source intarissable
Elle puise sa force le long des berges vertes
Ne la réveillez pas, la douce, la belle
Passez votre chemin, glissez sur les eaux
Embarquez vos rêves et vos espoirs
Les Elfes et les Trolls veillent sur elle.
eaux sans horizon
Sur sa barque à la dérive
Pleure le poète
ce n’était pas un bac à passer
sans filet ni filin l’eau filait
et parfois il y avait des fifrelins
Les oiseaux se taisent
Dans la chaleur de ce jour
Silence bleu d’azur
Je vous cite , Monique, dans Océan :
« pour enfin, contre vents et marées,
glisser sur l’onde douce des jours. »
… comme nous y invite cette image sereine de l’instant sans passé ni futur.
Ce printemps peu ordinaire ne nous privera pas de la beauté de ces lieux sublimes, votre commentaire Jacline sur cette photo nous y invite. Merci et quelle chance de pouvoir voyager au travers de toutes ces notes d’Ossiane empruntes de poésie et de talent.
le temps suspendu
geste simple d’une photo
retenir l’instant