insaisissable
vague et vaporeuse
improbable
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elusive
vague and misty
unlikely
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
insaisissable
vague et vaporeuse
improbable
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elusive
vague and misty
unlikely
Bonjour Ossiane, Une image toute en finesse et délicatesse de teinte, un bleu pâle remplit l’espace, c’est beau, c’est doux.
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l’imperceptible
Cette beauté qui se devine
Toute en nuances
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Quand c’est si doux, si beau j’ai toujours envie de m’en remettre aux mots de Fr. Cheng et j’ai relevé ceci dans L’éternité n’est pas de trop, un livre que j’affectionne.
« Contempler, ici, c’est communier, c’est faire advenir la beauté. (…) La vraie beauté est un élan même vers la beauté, fontaine à la fois visible et invisible, qui jaillit à chaque instant depuis la profondeur des êtres en présence. Puisque la beauté est rencontre, toujours inattendue, toujours inespérée, seul le regard attentif peut lui conférer étonnement, émerveillement, émotion, jamais identiques. »
tout en élan
vers ce qui s’advient
un passage entre les nuées ?
peut-être mais qu’importe
une forme dans le lointain ?
pourquoi pas mais au delà
une sensation là bien sienne ?
oui mais encore.
Rien que le profond des choses sans fond
un instantané éternel
une calme lenteur
un déplié à mesure de notre respiration
en accord avec le grand souffle
une effluve éperdue de possibilités
une rencontre improbable
un écoulement du temps hors sa finitude
un sourire sans fioritures
un spasme esquissé
un éveil si doux
que le matin même est déjà là
en relation avec notre perception
notre vie
ma vie
ta vie
en palpitation bleutée
avec ce qui est là.
Je vous souhaite une bonne journée
avec plein de levées d’écrou
le vent amenant le son des cymbales de la liberté
à mesure de votre attention portée aux moindres pulsions
de ce qui résonne à portée de vos sens.
merci regard. Un texte perçu avec beaucoup d’émotion et de sensibilité, il est toujours difficile d’exprimer ce qui semble imperceptible et qui est en fait l’essentiel de ce qu’il est bon d’entrevoir…pour ne rien laisser au hasard de ce qui fait partie intégrante de notre vie.
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Dans l’à peine sentir
Percevoir juste ce qu’il faut
Et saisir l’instant
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Je vous souhaite à vous aussi et à tous une bonne journée, ici ou là malgré la pluie ou pour les plus chanceux peut-être avec quelques rayons de soleil.
… »On veut toujours que l’imagination soit la faculté de former des images. Or elle est plutôt la faculté de déformer les images fournies par la perception, elle est surtout la faculté de nous libérer des images premières, de changer les images…. » Gaston Bachelard
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Regarder et s’émerveiller
Trouver en ces lieux
Un paysage grandiose
L’atmosphère est brumeuse
Cela ne me dérange pas
Bien au contraire
Ce voile d’ombre bleue
Offre à mon imaginaire
Un tableau monochrome
D’une grande beauté
Que m’importe au loin
Où se trouve la ligne d’horizon
Les courbes et la forme des monts
C’est ce flou que j’aime
Ces lignes indistinctes
Qui me permettent le rêve
Un monde vaste et sans limites
Pour un voyage sans fin
Une façon toute autre
De percevoir ce beau pays
En une vision très intime
Son nom n’a plus d’importance
Seul compte en cet instant
Ce regard porteur d’évasion
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Bonsoir et bonne nuit au Capitaine et matelots de passage.
Haleine de brume
La terre respire
Sans bruit
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verschez.com
Il y a la perception centrale
et puis la périphérique
il y a le coup d’oeil
qui fend la scène
le balayage
qui ramasse la poussière
il y a ces sens en alerte
qui envoient des signaux
ces informations composites
qui sont interprétés
et cette partition personnelle
qui est jouée
mais on est parfois le jouet
de ces sens
on peut être abusé
si on a abusé
de certaines substances
l’altération de la perception
ce n’est pas l’aération
du regard
l’altérité est perçue ainsi
mais perclus de stéréotype
on a du mal à s’apercevoir
de nos conditionnements
le transvasement
la transplantation
sous d’autres cieux
nous permet d’apprécier
la différence
le contraste
et de nous rendre compte
de ce qui est
non pas factice
mais tout relatif
dans notre perception ordinaire
et puis somme nous prêts
à tout accueillir
à tout recevoir
sensorialité et sensualité
pas de sangsue alitée
notre regard est un prisme
mais ne déforme t il pas
selon les émotions ce qui est donné
à explorer et comment ne pas sentir
la plénitude quand les sens sans se confondre
se fondent, ne parle t on pas de fusion de données
pour des capteurs dans des applications militaires
il y aurait un sixième gout , celui du gras !
il y a un sixième sens pour certains
il prend des noms divers, moi j’aime bien l’intuition
intuitu personnae
alors ce regard et tour à tour cette contemplation
actifs et jamais figés recomposent la scène
Qui veut donner un aperçu risque de ne caresser que la surface des choses
ce sera suffisant pour le tactile et le cutané mais c’est dans la chair que s’ancrent les plus vigoureux ressentis qui ont un sens sinon caché du moins à découvrir sans se dévoiler facilement, et aller au coeur de l’homme pour voir de quelle matière étrange il est fait demande persévérance et attention soutenue.
Si profond le com de Thierry qui s’ancre dans mon coeur pour méditer et savourer les mots. Perséverance et attention soutenue, je vais lire e relire tes mots, mon cher Thierry.
Caresser la surface des choses c’est peu pour retenir sa valeur.
Notre coeur et notre âme méritent pénetrer l’essence des choses.
Tombé du lit ; réveillé par le chant des oiseaux avant le jour
je suis touché par tes mots et je pense bien à toi à Sao Paulo
il appert de la situation comme le dit ce vieux françois du 18ème siècle
et puis tous les préfixes ne sont pas privatifs
Dans son acception originelle
action de recueillir ou saisir par les sens
il n’y a vasque ni coupelle qui recèle assez d’espace
et d’appréhension qui ne nécessite de préhension
on se meut , on s’émeut
on se projette parfois
mais de ce qui est perceptible
on ne fait pas une cible
et puis il y a l’indicible
on ne pioche pas
dans ce grand réservoir
ou s’abreuve le regard
non on saisit bien au vol
la fugacité
qui n’est cécité
mais fait apparaître
au détour d’un détail
la force du trait
on est en retrait
mais on apprécie
le seul souci
c’est qu’ici
et maintenant
on aura jamais
tous les instruments
pour circonscrire
la totalité
des éléments du champs
Qui peut savoir l’imperceptible
Ce que chacun garde au fond de soi
Ancré dans les racines de son être
Fondations souvent trop fragiles
Envahies de bonnes et mauvaises herbes
Dans ce roncier envahissant
Où chacun aimerait voir pousser
Plus de fleurs que d’épines
Esquisse d’un sourire sur un visage
Mais impression parfois trompeuse
Comme un paysage baigné de brumes
Quant au fond des yeux coulent les larmes…
C’est alors que les mots démêlent les lianes du chagrin
Pour tenter de trouver un remède en son sous-sol
Dans cette âme parfois insondable et meurtrie
Qui cherche dans la spontanéité la sagesse et la beauté.
Passer confiant dans la blancheur des nuits
les lendemains meilleurs se profilent lentement
tu prends la main du temps
et change vaguement
l’ eau se ride sous les pas et parle aux nuages
j’ ai perçu quelques mots
dans leur dialogue d’eaux nues
et leur jeu de miroir
Et mince! un s à « change » svp
mon orthographe et moi c’ est un dialogue de sourds. Sorry Ossiane et bises à tous du pont 😉
Enveloppée dans la vague BLEUE
Protégée
Que la pause dure longtemps…
CHUT
Resourcée…