Bien-être / Well-being

Bien-Être / Well-Being

voile vaporeux

enveloppe mon corps

déploie tes ailes

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vaporous veil

wrap my body

spread your wings

17 réflexions sur « Bien-être / Well-being »

  1. Un paysage tout en aperçu, la gomme de brume unit le ciel et l’eau, une même couleur pour un fondu tout en douceur qui nous immerge dans un bien-être revigorant, merci Ossiane pour cette sensation fort agréable.

  2. Pâleur d’un jour sans soleil
    Il plane une atmosphère étrange
    L’air humide envahit l’espace
    Mystérieuse clarté du jour
    Où flotte un voile de silence
    Les mots eux-mêmes se gênent
    De peur de venir contrarier
    Cet environnement étrange
    Il y a comme de la tristesse
    Et pourtant on se sent bien
    Aucun trouble, aucune ombre
    L’impression d’un état second
    Indéfinissable mais agréable
    Un temps de pause, une parenthèse
    On cède à l’immense bien-être
    On se blottit sur le duvet des nuages
    Pour rattraper les rêves
    Qui s’envolent comme au petit matin
    Dans la chaleur d’un lit douillet

  3. Esquisse légère d’un possible en murmure
    Grande paix d’harmonie de lignes
    Etre là infiniment

  4. Juste le bruit des vagues,
    le souffle marin.
    Juste la fraîcheur des embruns,
    le silence bleu…

  5. à mes pieds
    nettement le rivage
    puis levant les yeux
    lentement
    de l’eau
    une langue de terre
    puis la brume
    et encore plus haut
    se confondant
    le ciel les montagnes la lumière
    pour se rejoindre
    et former
    l’indicible
    sans forme
    le possible
    le rien
    le laiteux gris bleu blanc
    à mesure du temps qui passe
    impavide regard
    au loin
    apparition d’une muse sans corps
    le son d’une cornemuse
    en repli d’un visage qui se défait
    les yeux à nouveau à nos pieds
    d’un estran si net
    que le stylet du peintre
    s’agenouillant
    signe
    d’un graphe rapide.

  6. Se perdre et de confondre
    Se laisser imprégner de nonchalance
    Dans ce halo de vapeurs bleutées
    Se sentir bercé, emporté
    S’abandonner en toute liberté
    Suspendu dans l’intemporel
    S’octroyer une relaxation nécessaire
    Pour un esprit encombré, ombragé
    De mille soucis lourds à porter
    Se fondre dans la terre, le ciel et l’eau
    Ouvrir son âme à la beauté, à la nature
    Pour libérer le cœur de ses contraintes
    Flotter, voler, errer, s’inventer
    Une autre conception de vie
    Léger, heureux, soulagé, sain de corps et d’esprit
    Un point-virgule pour reprendre souffle
    Une longue récréation au centre du vécu
    Pour voir s’envoler les papillons
    Chanter les oiseaux, briller le soleil
    Couler l’eau claire, danser les nuages
    Entendre des éclats de rire
    Voir le monde s’ouvrir à la joie
    Lui donner une amplitude
    Pour offrir à chacun un vaste territoire,
    Un nouvel espace chargé d’ondes positives
    Pour s’épanouir et se sentir renaître
    Et reprendre puisqu’il le faut,
    La vie comme elle est, à bras le corps
    Derrière un bouclier de rêve et de poésie.

  7. « L’imagination n’est pas, comme le suggère l’étymologie, la faculté de former des images de la réalité ; elle est la faculté de former des images qui dépassent la réalité, qui chantent la réalité. Elle est une faculté de surhumanité. Un homme est un homme dans la proportion où il est un surhomme. On doit définir un homme par l’ensemble des tendances qui le poussent à dépasser l’humaine condition….. »
    Bachelard dans son introduction à l’eau et les rêves

    c’est ainsi que dans la beauté de la poésie (haïku) d’Ossiane :

    « voile vaporeux
    enveloppe mon corps
    déploie tes ailes »

    si belle si « extra » comme on peut le lire dans un commentaire ci-dessus nous nous laissons transcender par cet imaginaire qui ne peut que nous aider à dépasser notre condition humaine, c’est tellement joli Ossiane.

  8. J’ai un peu l’impression de m’incruster dans ce « bien-être », dans ce silence, dans cette note où le champ est ouvert aux vagabondages sans limite de l’esprit 🙂
    ____

    Comme en un pays lointain
    Sauvage, vaste et inconnu
    Je ne voyais presque plus rien
    La brume dissimulait le paysage
    Les nuages voilaient l’horizon
    Je sentais une certaine fraîcheur
    Mais je n’avais pas froid
    Je composais sans chercher les mots
    Ils venaient à ma rencontre
    Comme une ribambelle de gamins
    A l’heure du goûter
    Je buvais du petit lait
    Fait de solitude silencieuse
    J’étais loin de chez moi
    C’était beau, c’était désert
    Je pensais à toi et j’étais bien…
    Tu aurais aimé, je crois.
    ____

    Bonsoir et belle nuit

  9. Bien être pour bien vivre….

    « (…) C’était à la fois sobre et beau. Beaucoup de sérénité, de paix, d’harmonie se dégageaient de cet endroit que je commençais à vraiment aimer. Je sentais qu’un tel lieu permettait de lâcher prise sur quantité de choses. Ici, on laissait bien nombre de ses préoccupations à l’entrée. Le temps était suspendu.(…) »
    Laurent Gounelle dans l’homme qui voulait être heureux

  10. Cavalier seul sur les terres d’Ecosse…
    ____

    Être bien pour vivre bien
    Aimer et se sentir aimé
    Accueillir pour rencontrer
    Regarder pour voir
    Ecouter pour entendre
    Être réceptif pour ressentir
    Être curieux pour comprendre
    Accepter l’imperfection
    Être tolérant par charité
    Suspendre certaines questions
    Chercher plutôt des réponses
    Respirer, admirer, contempler
    Chercher la lumière
    Avancer pour ne pas stagner
    Croire en ce que l’on fait
    Être un opportuniste du bonheur
    Pour bien être et bien vivre
    Rayonner et si ce n’est trouver le rire
    Retrouver au moins le sourire.
    Cela paraît si simple et pourtant !

    ___

    😉

    _____
    .

  11. Bien être, une belle notion mais si complexe et multi-factorielle
    quand le royaume du Bhoutan déclare mesurer le BNB bonheur national brut
    d’autres essaient à l’OCDE et ailleurs de mesurer les conditions de vie moyennes des populations
    mais qui peut dire que tout se joue dans l’immédiateté et n’est pas la résultante de l’atteinte successive et progressive entre perception et besoin de niveaux comme dans la pyramide de Maslow , une évolution graduée et une évaluation graduelle et factuelle
    pourtant il y a des choses qui échappent à toute métrique formelle et ne sont pas faciles à appréhender car si le beau et le bon contribuent au bien sont ils suffisants ?
    Non il faut souvent plus mais en même temps bien peu, c’est la qualité du regard mais aussi le contentement et la pleine conscience de ce qui est.
    Dans nos sociétés marchandes mondialisées on cherche sans arrêt à tenter et appâter le consommateur dans une forme de concupiscence frénétique qui freine l’éthique mais joue sur des addictions , provoquant souvent l’affliction et le manque, le besoin irrépressible de s’approprier de nouveaux biens de consommations, est ce un bien ou un mal, je ne sais
    mais ça ressemble par trop à une forme d’asservissement pour s’en contenter et ne pas réfléchir plus avant.
    Confondre le bien être avec le bien avoir est déjà une confusion plus que regrettable et qui pourrait être fatale.
    Dans bien être il y a être, et cultiver son soi ça n’est pas donné à tout le monde et demande travail et patience, silence et méditation, car dans les tensions quotidiennes qui se font jour l’être est maltraité et cela provoque mal être et somatisations , le stress prolongé, un manque de ressources , une mauvaise appréciation des situations, une insatisfaction permanente , ce sont là des éléments qui ne peuvent conduire à cette acmé
    des sentiments, conjuguant bonheur de vivre d’être et de faire, de se trouver là où l’on est sans chercher midi à quatorze heure.
    La lucidité et l’auto critique ne sont pas absentes du parcours…de combattant
    car qui a dit que tout ceci était naturel et ne devait pas être acquis de haute lutte.
    La gestion du temps, la capacité à traiter en les priorisant les sujets voilà quelques recettes de base qui viennent à la rescousse pour nous sortir d’affaire et de quelques mauvais pas !
    Apprécier la vie, simplement et tout ce quelle nous apporte, mais ne suis je pas là en train de parler non seulement de luxe pour des gens confortablement installée et aillant fait un bon bout de chemin sur la quête de soi notamment, sans aucun dote, mais je pense encore à celui emprunté et doutant que je fus cherchant à se faire non une place au soleil
    mais à profiter de tous les instants, à humer les senteurs du printemps, et nourrir la chaleur de l’amitié, et si être acteur et s’engager pleinement dans la cité ne suffit pas toujours, cela peut grandement contribuer à une satisfaction passagère et préparer l’avenir dans les meilleures conditions qui soient.
    Mais je pense à tout ceux que la vie frappe au contraire et pour qui malheur aidant le mal vivre et le mal être sont quasi quotidiens avec de maigres éclaircies et espoir.
    Nourrir l’espoir que demain ça ira mieux au pas en attendant que ça se passe, non en saisissant toutes ces rares chances qui vous passent à porté de la main et qu’on essaie de ne pas laisser passer.
    Je pense aux estropiés, aux malades et aux faibles, dans toute vie et dans tout parcours il y a des haut et des bas, il y a des phénix et des rédemptions, des leçons à apprendre et d’abord à comprendre, des penchants naturels à combattre et le rôle de l’ascèse dans son acception première. Et au bout une petite lumière qui brille encore faiblement mais pourrait grossir .

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