sauvage
langue de terre je m’étire
d’est en ouest
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wild
spit of land stretching myself
east to west
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
sauvage
langue de terre je m’étire
d’est en ouest
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wild
spit of land stretching myself
east to west
lamellé collé
de deux mains se rejoignant
entre eau et ciel
vitrification
elles collaborent ellébore
sans se toucher
Ciel de ouate
la côte est une ombre
la mer un silence
passent les nuages
pierres noires de droite à gauche
eau de gauche à droite
des baies et des criques
au suintement lent des effluves lasses
le cris des oiseaux
Volupté chaloupée des fumées qui s’échappent
les amérindiens en faisaient des nuages de sens
mais si ainsi ne brulent pas toutes les essences
il en est qui résistent et sont bien fuligineuses
on voudrait éviter les échardes du temps passé
on ne retrouve que la césure des bois humides
rien ne vient plus alors qui pourrait endiguer
ce que lève dans nos tête le vent des abimes
à plein poumon et les yeux rivés là ou s’échoua
le basalte en cascade dans les ressauts du ressac
je ne veut pas vider mon sac qui courbe mon dos
et si l’adage volubile ne fait vomir l’habile
il est des traits perçants qui fendent la bise
je retiens mon souffle dans l’aura naissante
et m’avance digne sur ces digues promontoires
je ne peux détacher mes yeux de l’horizon
j’enroule les flux évanescents dans des corbeilles
où veillent bienveillants les témoins et vigies
on ne conservera de l’effigie que la silhouette
qui monte en couette plumeteuse et légère
la volte face se tasse
le retour se retourne
les après se diffusent
le volume se dilate
et l’oeil se flatte
Velouté voulu et dévolu,
dévoilé mais pas révolu
sous la voute pas encore étoilée
Un bord de côte sauvage
La mer et ses coulis
La Nature ses dentelles
Pour te retrouver
Je ferais le tour du monde
Circonvolutions
De méandres en méandres
Dans le secret des calanques
Vous
Oubliez
La où
Utiles
Tombent les
Esprits
Sauvages
Les roches noires écrivent un poème
sur le fond des océans
de brumes et nacres
je ne sais …
Belle cette côte qui se faufile comme un serpent de sable sur la plage, la peau est sombre et lisse elle s’allonge avec élégance à perte de vue vers un rêve sans fin.
____
Et parce qu’il faut bien se résoudre
A suivre les contours de la vie
En empruntant coûte que coûte
Les plages sans cesse malmenées par les eaux
Nous épouserons de bonne grâce les méandres
Le regard toujours tourné vers l’horizon
Le grand large comme école de courage
Nous poursuivrons toujours plus avant
Le chemin qui semble être le nôtre
En prenant du recul ou de la hauteur
Nous découvrirons peut-être avec fierté
L’image d’un feston de sable au grain par grain
Qui donnera à ce long et dur parcours
La fresque réussie d’une œuvre de vie
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A tous une bonne semaine et rendez-vous sur le site d’Ossiane au travers de ces paysages idylliques
–
Vous voulûtes
ma Fille
y voir
pages blanches
narrant
belle histoire
Vinrent
nuages et
crayons gris
sans gomme
… posés
De vent
d’écume
ma Fille
vous cisèlerez
l’espoir
–
La terre si dure
Une mer liquide
Contrastent
Comme la vie
Entraînée par le poème que j’ai aimé de Bourrache et les contrastes ressentis d’Annick, influencée par un livre de Fabienne Verdier que je viens de lire, je me suis rêvée un instant subjuguée par ce paysage traçant d’un long trait cette côte sous les poils d’un pinceau trempé dans les eaux d’une encre noire.
_____
J’avance à pas lents
Laissant entre les mots
Errer le silence
Contre vents, nuages et marées
L’idée émerge, se dévoile
S’exprime avec prudence
Car de l’harmonie
Des couleurs et des formes
Dépend l’authenticité du paysage
Sous les traits du pinceau
Nait un immense calligramme
Où la côte peu à peu se dessine
Comme une parabole
Qui danse et s’étire à l’infini
Dans un langage inconnu de la beauté
En une écriture sacrée venue du Ciel
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Bonsoir et bonne nuit à vous tous qui promenez sur le site d’Ossiane que j’embrasse.
mon défaut est de ne pas assez dire quand j’aime,
cette fois j avais failli écrire,
*j’ai aimé vous lire Monique et Bourrache,
et tellement l ‘idée d’envahir…c’est bête,
jolis aussi tes derniers mots, Monique, et puis *comme une parabole… en une écriture sacrée venue du ciel * c’est fort puissant de grave de beau. Merci.
une si jolie Ecriture que celle du ciel, qu’invisible souvent, elle se lit en secrets…en quête spiriuelle.
Sauvagement passer ma langue
Goûter cette terre salée
Au Nord, d’abord
Elle se faufile la côte
En grandes enjambées
Vers ce lointain inaccessible
Lèvres noires dans l’ombre du soir
Bouches closes dans le silence
Histoires sans paroles
Sous la voute fluctuante des nuages
Tu longes la mer, ce soir
En suivant le tracé harmonieux des courbes
Sillon frontière entre la mer et la terre
Et sur le fil de tes rêves
Et sur les plages de sable
Les vagues tracent inlassablement
Les lignes interminables du temps
Tu te souviens des grandes cartes
Sur les murs de ton école
A toutes ces plages, à toutes ces baies
Qui dessinent les contours des continents
A toutes ces lignes en perpétuelles évolutions
Baignées de soleil ou de lune
Tu rêves alors d’un grand voyage autour du monde
–
Il paraît que les volutes blanches planent sur Rome.
Pourvu que …
–
–
… ce soit vers une remise en question et
une « ouverture » d’esprit.
–
Cela n’engage que moi … bien sûr !
–
–
Un pape est appelé à régner.
« Araignée » quel drôle de nom pour un Pape !
(ça date de mon enfance …)
–
Pour son vrai nom, suivez l’actualité…
–
oui, espérons que ce soit vers une remise en questions et une <<ouverture<< d'esprit,
IL Y A TROP DE GENS MALHEUREUX QUI VIVENT SI LOIN
DU RESPECT DE L HUMAIN, DU MINIMUM POUR VIVRE, SANS TOIT, SANS EAU, SANS CHAUFFAGE, SANS UN SEUL INSTANT A SE VIVRE, ABANDONNES SUR TERRE…
je t'embrasse, Bourrache…
Tapies sur l’eau
Allongées dans la brume
Elles guettent les falaises
Certains, sans doute, sont sans lumière et dans le froid l’hiver se veut insistant, ici c’est le vent violent qui parfois fait peur, le printemps parviendra-t-il à s’imposer ? Il donne des signes d’impatience….
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Bordée d’une frange d’ombre
Elle respire l’air pur du bord de mer
Elle s’étire, elle s’étend, elle s’étale
Son corps entier s’abandonne
Dans un silence qui s’entend
Derrière le doux remous des eaux
Et le murmure discret du vent
Elle, c’est cette côte qui se dessine
Avec ampleur, aisance et beauté
Dans cet espace si vaste qu’il semble illimité
Où le regard trouve une couche pur s’y reposer
Où les mots se veulent sans ostentation
Pour ne pas troubler ce lieu presque divin.
___
A demain peut-être
Une couche « pour » s’y reposer. merci de corriger
Image d’une vague
Dont la volute majestueuse
Impressionne par l’ampleur ;
Image de cette côte
Dont les courbes en continu
Brodent les plages
D’un feston de satin noir ;
Tout est élégance
Tout inspire l’admiration,
La nature est généreuse
Dans sa beauté et sa grâce.
Ses Lignes sont régulières,
Ses formes sont placides au regard,
Elle enchante nos âmes sensibles
A l’harmonie naturelle de cet univers de fractales.
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========……. ========…!!…..\\.!!……et bonne soirée
bonne soirée Monique,
bonne soirée à chacun.
Le ciel plombé
La côte un noir
La main y pose
Des tites bougies
L’eau est émue
Les coeurs palpitent
Qui va apprivoiser des lieux la magie qui opère
qui pourra s’étendre lascivement sans celer la moindre parole
qui ceinture l’horizon et sature de noir et de blanc
Des nuages d’ombres
Sur des graffitis de terre
Sensations voilées
Apaisantes sont ces plages
Qui s’étirent à perte de vue,
Une immense tranquillité
Envahit l’être tout entier
Tout semble désert et vide
Un vide qui comble d’aise
Un esprit soudain libéré ;
À peine transparaissent
Quelques ridules sur l’eau,
Des pensées accortes sont
Propulsées dans le silence
Epousant avec nonchalance
Les volutes de la plage ;
Idées à peine formulables
Bercées d’une douce sérénité,
Un bonheur imperceptible
S’infiltre tout en douceur.
Le temps s’est arrêté,
L’esprit serein virevolte
Telle une voile dans le vent,
Errance dans un paysage
Aux lignes pures et douces à la fois ;
L’émotion tient à cette immensité
Où toute contrainte, toute obligation,
Tout enfermement sont bannis.
Tout l’être ressent cette libération
Au point de ne plus savoir
Qui est responsable de ce bien-être
Est-ce le silence, la beauté,
L’éloignement, l’isolement,
Ou le côté sauvage de la nature ?
Tout ici semble simple et vrai
Sous la chape légère des nuages
Le temps s’écoule en toute quiétude.
Ce n’est qu’un rêve hélas
Où je me suis laissée emporter
Mais si court fut l’instant
J’en garde un bienfait délicieux.
Côtes envahies
Par les fantômes du soir
Des lambeaux de nuit