la course du soleil
du levant au zénith
le pêcheur de lumière
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path of sun
from levant to zenith
fisherman of light
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
la course du soleil
du levant au zénith
le pêcheur de lumière
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path of sun
from levant to zenith
fisherman of light
Toujours très nomade ces temps-ci, mais je continue de suivre vos jolis fils de poésie avec plaisir et intérêt … un grand merci et toute mon amitié avec un grand point sur le i 🙂
« Comme un point sur un i…. »
Ballade à la lune
Clin d’oeil à Monsieur Musset
Au déclin du jour
Sur la pointe d’une île..les pensées en voyage..accroché à un fil…un pêcheur de nuages..
Phare Ouest ou far west
Phare in night ou fahrenheit
Effarée je suis
Il n’y a pas de plaines et ce n’est pas en montant
tout est étale et le disque solaire couronne déjà
depuis l Ȏdicule la noire paroi raide aboutissant
L’image est magnifique
La pêche sera-t-elle aussi mirifique ?
La mer cache bien ses trésors.
Croire en cet éblouissement
le poisson d’or se cache aux yeux du promeneur distrait
Le pêcheur l’attend
il a vu un éclair dans la vague
Merci Ossiane de nous suivre en lumière d’amitié
Arlette
Juste au dessus le lui
La lunière du soleil
Eclairer humble pêcheur
La vie son casse tête
De bel éblouissement
Pendule Immobile
L’heure de l’Union sacrée
Rencontre au Sommet
Très belle image, la composition est nickel !!
Saisissement ponctué
ce ne sera que de l’instant
mais à l’embrun est tanné
je me suis haussé jusqu’à la lumière
en courbant mon échine pour décrocher l’astre du jour
grimpant de rocher en rocher vers la verrière
Je regarde la mer et je regarde le phare
Et je vois tout là-haut dans le ciel le soleil
Et je vois sur la mer des éclats de lumière
Et je me dis que tout cela est très beau
Que cela mériterait quelques vers peaufinés
Mais que les mots fussent-ils les plus fastueux
Jamais n’arriveront à déployer tant de grandeur
Des oh ! Qui viennent du fond de l’âme
Résonnent pourtant au bord des lèvres
Un chant qui se fredonne, avec des paroles
Qui murmurent le monde est radieux
A qui sait regarder, à qui sait contempler
Des mots tout simples pour glorifier la beauté
(merci de supprimer la version ci-dessus si possible et sans vouloir de commander Ossiane-;))
Je regarde la mer et je regarde l’horizon
Et je vois tout là-haut dans le ciel le soleil
Et je vois sur la mer des éclats de lumière
Et je me dis que tout cela est très beau
Que cela mériterait quelques vers peaufinés
Mais les mots fussent-ils les plus fastueux
Jamais n’arriveront à déployer tant de grandeur
Des oh ! Qui viennent du fond de l’âme
Résonnent pourtant au bord des lèvres
Un chant murmure le monde est radieux
A qui sait regarder, à qui sait contempler
Des mots tout simples pour glorifier la beauté
Le ciel en ce jour n’a pas ouvert ses rideaux de brume, il est resté gris et sans éclat, au bord de l’eau le pêcheur était absent…
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Au centre de l’image la lumière éclate
Phare Ouest, projecteur du crépuscule naissant
Cette manne solaire se déverse sur les eaux
Dont le jaune or ruissèle, éblouissant
Le pêcheur aux yeux d’enfant le sait
Qui comme lui l’intègre dans sa panoplie
Jaune, couleur de joie et d’espérance
Il est tout ce qui brille et rend heureux
Il transforme le monde, lui donne son panache
Couleur du soleil, le faiseur de lumière
Si beau, si lumineux aux portes de la nuit
_____
« Apprenez à penser en couleurs, et vous verrez le monde autrement ! Voilà la jolie leçon du bon professeur Pastoureau »
Dominique Simonnet dans la Préface Le petit livre des couleurs de Michel Pastoureau, une belle histoire des couleurs à lire pour en connaître tous les secrets.
ils sont beaux tes mots, Monique,
elle est fort belle cette image reposante.
Gardienne la lumière
Navigue le pêcheur
Son sol de terre
La ligne d’horizon
Guide le pêcheur en sol
Le mène vers la lumière
Bonne journée pour chacun.
Merci chère Annick, oui cette image d’Ossiane est si belle qu’elle fait naître des mots qu’on voudrait à la hauteur de cette beauté.
_____
Allez savoir pourquoi mon cœur est triste
Quand sur les eaux mes rêves couleur d’or
Pourraient emporter mes langoureuses pensées
La beauté parfois a de curieux effets
Là où je devrais sourire et sentir la joie
Je me retrouve sans voix, mélancolique
L’émotion est un sentiment étrange
Qui cherche au plus profond de soi
L’écho d’un plaisir qui s’apparente à la douleur
Belle est la mer en ce soir et pourtant…..
Le subconscient n’efface aucun détour
Les souvenirs se mêlent au temps présent
Dans des alliances incertaines et dangereuses
La nuit viendra-t-elle engloutir mes pensées
Laisser à la mémoire les belles images du couchant ?
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Pas de plate river, pas de frontier, pas de mémoire d’un bostonien !
mais qui a montré au pionnier où aller, toujours plus à l’ouest
et sans tirer de bords mais sillonnner des contrées pas toujours
acceuillantes selon les saisons, les fleuves en crue comme le Mississipi
les forts, les garnisons, les dépôt des négociants, les territoires indiens
à chasser le bison avec ou sans la bise, comme des baisers de mort
pour nombre de tribues nomades et dépendantes
J’ai porté bien haut les couleurs du ciel
mais le soleil a tout incendié et noyé
dans un flot aveuglant de lumière
qui faisait brûler toutes les verrières
le promontoire et sa hampe allongée
il est venu se poser sur le pyramidion
comme la fleur sur sa tige en fusion
lac en indécence du filament à retordre
la chandelle à lancé sa flamme arrondie
pas de sceptre cette fois brandi
sacré opuscule des cieux
qui contraint à écarquiller les yeux
et son reflet mouvant
Faiseurs d’image, faiseurs de mots.
J’ai pris l’image. J’ai pris les mots.
Un Oeil, Des Yeux.
Voir, vu, verrez. Regardé, contemplé.
OBJET
Composition, panoplie, rideau, verrière, disque, couronne.
Ce phare, l’astre solaire, soleil; jour lumineux, cette lumière. Eclats, éclair, éclairer. Eblouissement, éblouissant. Radieux.
Ce pêcheur, fil(s) de pêche et…poisson.
La mer, les eaux, la vague.
Île, rocher. Le sol, la terre. les plaines et le fond.
Ciel, nuage, brume, crépuscule, lune, nuit.
COULEURS, jaune, or, nickel, tanné, gris, noire.
SUJET
Je, me, mon.
Se, son, ses.
Et lui. Qui? Nous, vous, vos.
La vie, l’enfant, l’âme, pensées, l’échine, le monde, la manne.
Musset et Fahrenheit
Nomade, promeneur: la course, la ballade, le voyage; venir, suivre, naviguer, déployer, déverser, ruisseler…
Vers? Où?
Levant, zénith, ouest, Far.
Projecteur.
Edicule, paroi raide, sommet. Grand, grandeur; au dessus, là-haut. Haussé, grimpant, montant, accroché, décroché.
Jusqu’à.
Naissant. Aboutissant. Point, pointe, ponctué. Bord, lèvres, portes. Rencontre, gardienne, attend, immobile, reposante. Restée. Union sacrée. Cache, secret, trésor.
Tout.
Bel, belle, beau, beauté. Joli, magnifique. Mirifique.
Saisissement, effarée. Fastueux, peaufiné. Joie, espérance.
Distrait!
Absent…
Panache, plaisir, intérêt. Simple, heureux, ouvert. Faiseur, donne, transforme.
…Courbant, casse-tête.
Murmure, parole, mot, vers, poésie, chant, fredonne, résonne.
Lire, apprenez, histoire, leçon, professeur. Intègre, sait; connaissance…
Croire.
Glorifier.
Amitié.
Merci!
L’or a pris la mer par surprise
et l’a inondée de bonheur
ce n’était pas de si bonne heure que ça
à la pointe non du jour et pas au raz
il fallait ponctuer , il l’a fait
et sur une jambe bien droite
digne d’un échassier
nos yeux plus chassieux
ont contemplé l’alignement
presque posé, il fallait oser
sans provoquer de clignement
et ce digne épieux
enfoncé croyait communier
relier la mer et le ciel
a enflammé bien des esprits
Turner s’en est épris
ah semis tu déroule la robe
ce n’est pas un prétexte
et souligne de mille éclats
que ton gout est bien sûr
TURNER – En effet Thierry un rappel incontournable des toiles de TURNER, lorsqu’il est question de soleil couchant.
____
T oute la lumière sublimée
U n soir au coucher du soleil
R ien ne peut être plus beau
N e peut être plus féerique
E nnobli par la peinture
R omantique et réaliste de TURNER
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Le soleil rêvait de se poser
De sa lumière allumer le phare,
Il rêvait d’être en ce soir
Un allumeur de réverbère.
–
… « Peut-être bien que cet homme est absurde…
Quand il allume son réverbère, c’est comme s’il faisait naître une étoile de plus, ou une fleur. Quand il éteint son réverbère ça endort la fleur ou l’étoile. C’est une occupation très jolie. C’est véritablement utile puisque c’est joli…
http://www.youtube.com/watch?v=gl46bqaqRIM
… Le petit prince le regarda et il aima cet allumeur qui était si fidèle à sa consigne. Il se souvint des couchers de soleil que lui-même allait autrefois chercher, en tirant sa chaise…
… Celui-là, se dit le petit prince, tandis qu’il poursuivait plus loin son voyage, celui-là serait méprisé par tous les autres, par le roi, par le vaniteux, par le buveur, par le businessman. Cependant c’est le seul qui ne me paraisse pas ridicule. C’est, peut-être, parce qu’il s’occupe d’autre chose que de soi-même.
Il eut un soupir de regret et se dit encore:
Celui-là est le seul dont j’eusse pu faire mon ami. Mais sa planète est vraiment trop petite. Il n’y a pas de place pour deux ici…
Ce que le petit prince n’osait pas s’avouer, c’est qu’il regrettait cette planète bénie à cause, surtout, des mille quatre cent quarante couchers de soleil par vingt-quatre heures! » …
–
…
–
J aime beaucoup ton second poème, Monique.
BELLE SOIREE.
manque le bateau
à vapeur d’eau et de brume
mêlées en l’écume
Merci et bonne soirée aussi à toi Annik
_____
C’est au bout de sa ligne qu’il trouve sa raison d’être
Au milieu des rochers, un soir, au bord de l’océan…
Nous lançons nos fils dans l’eau au milieu de rien ;
Nous sommes tous des pêcheurs d’espoir
Qui attendons quelque chose
De ce rendez-vous avec nous-mêmes.
Pêcheur de poissons, pêcheur d’images ou de mots
La quête est souvent la même, l’attente aussi,
La beauté pour alliée, le silence pour complice
Cherchant l’aura propice pour le meilleur butin.
L’espace est nécessaire pour contenir nos envies
Afin de ne jamais les voir se restreindre à plus rien.
Grands peuvent être les rêves mais jamais disproportionnés
Que ferait le pêcheur à la ligne avec au bout du fil
Un monstre qui danse sur les vagues au crépuscule ?
Ce soir-là au coucher du soleil sa prise est dans le ciel
Qui déverse jusqu’à lui ses couleurs sur les eaux
Son bonheur est immense, sa joie est profonde…
____
Bonne nuit à vous tous et bonne fin de semaine.
Il n’y a pas que des allumés sur cette planète
il y a des rêveurs même s’ils ne sont pas tous nets
il y a des amoureux de la lumière et de la musique
qui admirent toutes les formes même les plus plastiques
alors mettre des points sur les i, oh oui, mais pour qui
et pour quoi
après les illuminati
aux désirs chimériques
partis vers les Amériques
au pays des utopies
la lumière et ce qu’on croit de ses révélations
est si aveuglante
qu’il faut tenir dans l’ombre
en lisière
une bonne part de ses songes
avec une visière
A la frontière des éléments
qui agit comme un aimant
tous les regards convergent
sur les rochers rebattus
la ligne est bien tendue
elle est fil conducteur
pas de rôle d’acteur
je fixe la silhouette
dans le proche lointain
le matin est si loin
la journée avancée
je fouille dans un coin
de ma mémoire abimée
je ne suis plus sous la couette
je m’accroupis devant la cuvette
je cherche obscurément
des signes en refrain
mais la mer m’appelle
je ne boude pas mon plaisir
il m’entraine au bout du désir
c’est un étrange promontoire
une façon autre d’y croire
Le ciel n’est plus d’or en ce jour
Couleur d’ardoise et d’encre noire
Une vaste mer de nuages
Sans phare et sans lumière
Océan déserté des oiseaux
Où ma plume d’acier trempe
Comme un hameçon inutile
Quels mots peuvent émerger
D’un espace gris sans horizon
Comment les faire renaître
Du gouffre noir des ténèbres
Sans aller puiser aux sources
Même de l’âme toujours en quête
De quelques lueurs d’espoir
Crépitement du feu intérieur
Qui brûle et réchauffe le cœur
Et trouve les mots de réconfort
Au sein d’un sourire et d’un regard
Le ciel peut être triste et gris
Je garde en moi un rayon de soleil.
Plein océan, plein ouest, pleine lumière sur le sens du voyage
de la découverte, de l’aventure et du flambeau, de l’esprit qui vogue
au delà des éléments pour rapprocher et raccrocher les éléments de la connaissance
bien haut brille la flamme de l’espoir
sauterie en mer
au bilboquet de ma quête
j’enténèbre et luis