Appel de Phare / Flash of Light

Appel de Phare / Flash of Light

souffle du large

course folle des oiseaux

voile de la nuit

 

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breath from sea

mad flight of birds

veil of night

 

45 réflexions sur « Appel de Phare / Flash of Light »

  1. Le phare est son éteint
    Il se met en veilleuse
    C’est si dur de guider
    Des jours des jours leurs vies
    Quand elles breloquent leurs fils
    Se noient se réaniment
    Et pourtant garder cap
    Reste son essentiel
    Luciole rallume toi
    Sois la veilleuse amie
    Qui nous prend dans ses bras
    Quand des temps difficiles
    Serre serre plus fort
    Donne ta lumière encore
    Veille réveille nous
    Dans le noir son silence
    Mets y de belles couleurs
    Les senteurs de la vie
    Aux goûts de la palpite
    D’un coeur chaud son amour
    Aimer garde vivant

    Aimons tout simplement
    Sans perdre ce goût doux
    D’aimer du bord des lèvres
    D’une main réconfort
    La plume éclats de perles
    Qui muette dans ses flashs
    Des parfums à donner
    Pour éclairer le monde
    Ce monde devenu fou
    Il a besoin d’amours
    Il a besoin de lumières
    Il a besoin d’espoirs

    C’est dedans l’oeil ouvert
    Q’un feu brille pour tous

    Pour ne pas se mourir
    Sa luciole perdue
    En pleine mer de vie

  2. Le soleil qui se couche
    Tend rayon allumette
    Pour rallumer la flamme
    Qui guide les destins
    Chaque soir électrochoc
    Pour ce phare mouillé
    Il réagit de suite
    Et éclaire la mer
    Qui de suite remercie
    Par ses doux clapotis
    Le peintre sur la rive
    Saisit l’instant magique
    Des yeus du phare qui vit
    Sous la flamme de l’amour

  3. Là , c’est un vrai coup de maître !
    Le sujet par lui même est parfaitement réussi .
    Mais ce qui m’éblouit le plus , ce sont ces nuances discrètes des couleurs .
    Magique !

  4. Il n’y a pas de croisement
    pas non plus de connaissement
    pas de cargaison à décharger
    mais juste des rais obliques
    à distinguer dans le frôlement des ailes
    pas question de se faire la belle
    sans cligner et aligner les niveaux
    dégauchir et défléchir les reflets

  5. C’est un appel à l’évasion, à la rêverie, à la réflexion l’image est lumineuse, félicitation Ossiane c’est beau.
    ____

    « l’infini n’est autre
    Que ce va-et-vient
    Entre ce qui s’offre
    Et ce qui se cherche…. » F.Cheng

    Ainsi volent les oiseaux
    Dans cet espace hors du temps
    Aux couleurs de métal précieux
    Seul demeure le phare
    Comme un noyau central
    Autour duquel la beauté
    gravite sans frontières
    Dans un monde de silence,
    de poésie et de féerie
    Entre ciel et mer.
    ____

  6. A l’appel les phares répondent
    les lentilles freinent, elles
    mais tout ce mouvement
    de balayage s’accèlère

  7. J’étais si bien
    La lumière était si belle
    J’aurais aimé
    Qu’elle fut celle d’un matin
    Et non celle du soir
    Celle qui va vers la clarté
    Et non celle qui se meurt dans la nuit
    J’aurai voulu ralentir le rythme des heures
    Pour quelques instants de bonheur en plus
    Inventer un soleil, éteindre le phare
    Voir couler le jaune sur les eaux de la mer
    Etre maître du jour et de la nuit
    Dans un monde où le temps ne nous appartient pas.

  8. Viens
    Guide moi
    Je suis perdue
    La mer si grande
    Une vie si forte
    Telle puissance
    Enlace moi
    De tes baisers
    Lucioles précieuses
    Que j’aime serrer

  9. Aimons tout simplement (Annick 15.11.12- 17h29)
    Le soleil qui se couche (Annick 15.11.12- 17h35)
    C’est un vrai coup de maître (Jeancouleurs 15.11.12- 17h58)
    Les oiseaux en émoi (Jeandler 15.11.12- 18h31)
    Dans le frôlement des ailes (Thierry 15.11.12- 19h50)
    Ainsi volent les oiseaux (Monique 15.11.12- 23h12)

    Mais tout ce mouvement (Thierry 16.11.12- 19h15)
    Turgescence mordorée (Regard 16.11.12- 22h49)
    Ne nous appartient pas.(Monique 16.11.12- 23h54)

  10. Ah leïla, Alléluia , allez Lou y a
    la vergeture naissante de l’onde qui marque l’enfantement de la vague
    ou le gonflement momentanée qui déforme la surface
    rien de tout cela ne nous laisse de marbre
    on a vu ce pylône qui se dresse
    non sur un polygone mais un socle rocheux
    des haut fonds remontés pour qu’il s’aima fort
    certains lieux sont fortifiés et fortifiants
    une rasade de ratafia pour des ruffians

    quel bel assemblage patchwork
    tu excelles
    et Ossiane nous transporte
    dans une lumière surprenante
    qui nous déroute
    et nous emporte

  11. Amarre, amer, mais pas à mort
    on ne perd pas le nord
    ainsi scandent les navires
    avant que de mordre ou se tordre
    qui de loin se repèrent
    sans jamais se perdre
    depuis ce tertre
    il n’est pas question de faire relâche
    on tirerait plutôt sur les aussières
    cela n’a rien d’austère
    mais on n’aborde pas …ces sujets là

  12. HéhÔ, capitaine, les matelots ont la pêche, hein?

    CELA FAIT PLAISIR DE VOUS LIRE!

    c’est une belle idée, la fusion de nos mots, merci Leila,
    ah si le monde, mot dans la quenotte du mot suivant,
    avec l’action de faire en amour sa petite vie,
    ce serait une belle boule de mots, de mains, de têtes,

    D’HUMAINS.

  13. Le phare en a vu des passages
    Des bateaux, des gens, des oiseaux
    Il reste fier son droit
    Se Tient debout sa force
    Tranquillement apaisé
    Il en verra bien d’autres
    En attendant il voit
    Ce que le jour lui donne
    Et c’est tout simplement
    Déjà beaucoup d’entendre

    bel week, à vous de chacun, chacun de vous, vous, toi, lui, elle,
    la vie c’est un énorme bateau, où on partage ses petits instants,
    pensant aider, se soulager, faire rire très fort, ou bien pleurer,
    LA VIE CETTE EMOTION VIVANTE LIBRE QUI TANGUE CHANCELLE ET REANIME!

  14. C’est la houle qui déboule et défoule sans refouler
    c’est la valse des mots de guingois sur le petit cacatois
    c’est à la une que l’on monte dans la hune pour regarder le monde
    est on seul sur le pont pour une manoeuvre concertée
    alors capitole du capitaine tant aimé qui file à Delphes
    sans rugir il a aidé l’os quand les vagues ont mugi
    qui demandera merci de se rendre à terre
    sans jamais être largué on perdre de vue la côte

    merci annick de nous entraîner dans ton sillage
    loin du rivage

  15. Un petit tour sur le pont pour souhaiter à tous un bon week-end, contente de mêler nos mots dans un même sillage, sous l’oeil ouvert et attentif d’Ossiane que j’embrasse.
    ____

    L’océan couvert d’une mélancolique lumière
    Laisse les oiseaux voler autour du sémaphore
    S’ébattre et crier dans une dernière valse
    L’extinction progressive des reflets solaires est magique
    Spectacle éphémère, unique et grandiose
    Avant que s’éclaire la petite lanterne du phare
    Les oiseaux évoluent avec grâce et légèreté
    Mouvements rituels lents et majestueux
    Dans l’expression symbolique d’un adieu
    Cérémonial du crépuscule comme une offrande à la vie
    C’est alors que dans le cœur des hommes quand vient le soir
    Une petite lampe s’allume qui veille sur nous
    Laisse danser les mots, fleurir les rêves en attendant l’aurore.

    _____

    Ce soir les eaux resteront grises sans doute, aucun reflet d’or sur les vagues au crépuscule d’un jour pluvieux, cherchons la lumière ailleurs dans les coeurs peut-être …

  16. C’est un gardien sans gardien
    qui est là pour faire le bien
    fini le temps des naufrageurs
    qui pillaient sur des coins de côte
    il est son propre prisonnier
    mais il assume sans sourciller
    ses tâches utiles à longueur d’année
    on n’entend piailler que les oiseaux
    alors bien sûr il y a du guano
    pas de quoi se mettre en apnée
    mais l’abandon, la déshérence
    de ces lieux de sauvetage
    ne nous rend telle pas otages
    de souvenirs au point de faire venir
    avec la marée l’acné en plus de l’acmé


  17. la-haut
    voit dans son oeil
    cette κ ο ́ ρ η
    fond noir
    d’où grand Ouvert
    l’éclat s’échappe
    enfant d’ Ἶρις
    tel arc-en-ciel:
    messagère des dieux?

    « Il y a dans nos têtes un infini fragile,
    Poupée de porcelaine… »

  18. La lumière était changeante
    il y avait tant de reflets
    l’ombre du phare ne risquait
    pas de se découper
    mais telle une obélisque
    elle veillait aux risques
    tous feux éteints
    la vague avançait à couvert
    une mer veilleuse sommeillait encore

  19. L’oeil ouvert se pépite
    Devant les beautés de vie
    Le bon qui donne vie
    *levivre son coeur aimant
    Sa chandelle s’allume
    Le regard ébloui
    Et la cire se coule
    Tout tendrement son temps
    L’aile douce balaie les cendres
    Et garde le squelette
    De l’âme sa roucoule
    Qui aime faire du bien
    En se faisant du bien


  20. Rêve infini d’orpailleur
    Quelques trop rares paillettes

    Et ce fragile équilibre sur ligne d’horizon

    Iris et pupille emportent l’air du ciel

    Silence de la mer ?

    Clin d’oeil à un prof’ de grec et à tous vous autres.
    Bon dimanche (très, très pluvieux chez moi).

  21. Appel de dard, de cette piqure de rappel qui sauve
    de ce bloc emblématique qui sur une mer reluisante
    oppose la verticalité à l’horizontalité
    passer de la version alitée mais pas oblitérée
    à la silhouette sombre mais rassurante qui en impose
    pas dans la grandeur mais dans la sécurité de la vigie
    ici ne gisent point trop de reliquats
    par bonheur la fonction est préservée sans l’emploi
    mais les récifs signalés on s’en éloigne
    pas besoin alors de marins qui se soignent
    de tombes qui se creusent
    et de vareuses qui se mouillent
    seuls les ferrures rouillent aux embruns

  22. Une explication ? Je pense qu’il y a un lien qui ne veut pas passer et je ne sais pas pourquoi alors que je souhaitais juste partager un morceau …
    Tant pis

    Je tourbillonne
    Souffles déjantés
    Garder son centre

  23. Avis aux passagers,
    Avis aux matelots
    Avis au Capitaine :

    Suivre le phare
    Sa lumière nous appelle
    Pour se retrouver

    Cette lumière me fait penser à cette note que je suis allée revisiter,
    Vous savez,…
    Celle où l’on avait bien déliré !
    Un souvenir que je ne suis pas prête d’oublier !

    Vous avez deviné ?

    TOPAZE !

    J’encourage les nouveaux à aller y faire un tour, histoire de bien commencer la journée.
    Pour le retrouver, il faut aller se balader dans l’album « An 4 » – note 603

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee

  24. Topaze
    Un bon film aussi avec de grands acteurs
    et pas seulement le minéral N° 8 sur l’échelle de dureté de Mohs
    mais oui ça avait déliré mais pas très mince, mens sana qu’il disait mais sans thorium

  25. heu? please!
    pas d’énergies en neurones,
    peux tu me dire ce qu est AN4 note 603,
    merci Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee?

    car toujours encombre par cette sinusite terrestre, deuxièpe antbio et scanner dans un mois, *alors please de désemcombrer mes neurones!

    je vous embrasse!

  26. Bonjour Annick :
    Pour répondre à ta question, il faut cliquer sur l’ALBUM en colonne de gauche. Là, tu retrouves toutes les photos d’Ossiane, classées par année (An 4) et numérotées !
    Et ne me dit pas que tu ne te souviens pas de cette « épopée » !
    Bon rétablissement… qui j’espère viendra rapidement.

    Biseeeeeeeeeees à toi

  27. Quand la mer dore sous dehors bougeant, mouvant, changeant
    c’est le reflet du joyaux sur lequel notre terre océan repose largement
    et si le Casanova de Fellini n’est pas loin alors c’est le gemme que j’aime à dire
    au pays des souvenirs, e la nave va ! qui narrera mieux sans faire relâche
    que celui qui ose affronter les flots dans l’amer grondant

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