bleu zéphyr
émail de lumière
nuages d’infini
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blue zephyr
enamel of light
clouds of infinite
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
bleu zéphyr
émail de lumière
nuages d’infini
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blue zephyr
enamel of light
clouds of infinite
Et maillés sont les points pas martelés au maillet
point de cloaque pour un étiage bien bas
point de rupture pour une baisse de niveau qui dure
De l’air en camaïeu
la mer au loin s’est retirée
respiration profonde
S’enflent les nuages
la mer les laisse libre
de se gorger d’air bleu
Nous respirons le même air que celui de nos aïeux
le calme azuréen en a rassuré plus d’un
mais l’horizon reste fini
Au souffle du vent
L’ âme vole la fraîcheur
Effluves du large
Le souffle se palpite
Il était encore temps
De pas mourir vivant
Passent les nuages
Le ciel reprend ses couleurs
Une bouffée d’air
30 JANVIER 2011…
13 NOVEMBRE 2012…
Plus de 20 mois de N&B
Un retour en douceur
Avec de subtiles couleurs
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Entre ciel et mer
Un retour à la couleur
Tout de bleu vêtu(*)
Et ça fait du bien !
Biseeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeee
(*) Sans oublier la légère pointe rosée !
Horizons finis
…mais dans nos âmes rêveuses
la nue éternelle
Il suffit peut-être de regarder le ciel et la mer
Pour trouver le rythme, le tempo…
Glissent les nuages, dansent les vagues
Temps d’accalmie du vent et de la pluie…
Je cherche en moi la cadence,
J’écoute et guide ma respiration,
Je m’imprègne et me laisse bercer ;
Hier c’était en regardant la mer,
Ce matin l’eau frémissante du lac,
Demain le vent dans les branches…
C’est ainsi qu’en prenant le temps
Tout simplement de respirer
D’écouter, de regarder, de voir
Qu’il me sera donné de vivre
Dans la grâce poétique de l’instant
Légère et libre, calme et sereine.
Qui lissera le ciel comme un coulis de miel
avisera au lointain d’une indistincte limite
quand se fondent les éléments cela imite
pourtant chacun a sa consistance propre
que ne vient troubler le voisinage apparent
Rêveuse pourrait rimer avec vaseuse
il a fallu trimer pour ces bords arrimer
et on ne compte plus bliauds et vareuses
Je me suis empli au delà du raisonnable
pas comme une grenouille face au boeuf
mais il ne s’agissait pas de casser un oeuf
et nous n’avons pas commis l’irréparable
Comme c’est bon de se poser, dans le laisser aller de se respirer ses belles aises, tendre goût de *levivre, ce privilège, d’entendre son souffle son léger, tranquille, dans l’instant de *levivre…
en bleu de traîne
carillon d’une mer lasse
la vase clapote
Pastel d’un tableau improbable
Douceur bienfaisante
loin de l’ agression des mots que le vent emporte
Dragée irisée
Merci Ossiane pour cette sérénité trouvée…ici
Arlette
c’est joli…le bleu de terre clapote avec celui du ciel…main dans la main…complices…ils s’aiment de belle humanité…un désir vrai…de se partager…un peu…ou plus…le jour dira…la vie elle guide…son tellement…s’en satisfaire…la voir sa belle…donne des joies…des petits bonheurs…que d’être en être…
il est joli cet haiku,
à lui seul il respire,
et puis placé son tendre,
dessous ces bleus,
son souffle plus apaisé,
encore, en corps,
dans les délices du temps,
qui nous prend dans ses bras,
nous emporte jolis,
nous donne du boen bel temps,
de la vie simplement,
à se saisir son âme,
qui aime que la vie vraie,
AU PLUS PRES!
tellement dérangée,
par cette société,
qui en a oublié,
le joli goût d’aimer,
la vie dans ses beautés,
qui se donnent partout,
l’oiel ouvert il permet,
merci pour mes deux yeux,
*levivre, mes deux pieds,
mes deux mains,
mes deux, mes trois, mes seuls,
la vie,
sa matière sa pleine,
quand l’oeil gorgé d’amour.
Entre ciel et terre je me confonds , mais pas excuses
l’éther bleuté ne vient pas nuitamment enchaîner ma volonté
à ceux qui se mirent admirables il y a des amiraux pas miro
l’obole lente se verse en rivière argentée qui scintille
de tous ces miroitements je ne conçoit nul péril d’aveuglement
Ciel nuableu
Mer huibleuse
C’est bleau !
Une belle respiration toute en subtilité, j’aime beaucoup cette photo.