la vague se lève
le souffle des blonds oyats
le vent doux
• • • •
wave rising
blow of blond marram
gentle wind
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
la vague se lève
le souffle des blonds oyats
le vent doux
• • • •
wave rising
blow of blond marram
gentle wind
Bonsoir Ossiane et merci pour ce ballet de graminées sauvages comme une crinière au vent.
____
Des ondulations
Mélodies et variations
Des modulations
_____
Bonne nuit et laissez vous bercer par la musique du vent.
Chevelure en mouvement
un doux vent soulève mon coeur
Sourcils en broussaille
Un grand Bonjour à tous
Arlette
Denses mais pourtant agités
les voici à la gite mais couverts
retiennent ils les dunes
dans le lit du vent ils s’entortillent
pourtant l’espoir on y grappille
jamais vraiment abattus
toujours prêts à se redresser
ce sont de précieux paravents
Elle est très belle cette photo.Bravo Ossiane.
Merci:) Contente que ça vous plaise après vous avoir envoyés au fond d’un trou; je vous malmène beaucoup:) Une nouvelle série au vent léger:) Bon week-end à tous!
La lande échevelée
un cri d’oiseau en passant
soulevant une vague de sable
–
J’ose … ?
–
Tonsure, front dégarni.
Posée
la moumoute drue, rude,
en brosse
poil de coco.
Le peigne
en perd
la tête
dans cette bataille
de cheveux
postiche
… ses dents s’entrechoquent.
–
heu … immense clin d’oeil et bon W.E.
–
Inénarrable Bourrache dans ton style si enlevé…et échevelé 🙂
Merci Ossiane de ces superbes clichés, pas clichés du tout
c’est un ravissement pour l’oeil et l’âme et merci aussi pour le vocabulaire en anglais
salut respectueux à tout l’équipage, qui tourne les pages sans effort
Il y avait ce qu’il faut de lumière
Un vent respectueux pour la saison
Une plage aux allures presque estivale
Et sur la dune les vestiges d’une canicule
Une tignasse ébouriffée brulée de soleil
Mimétisme de vagues à marée haute
Dans le courant des embruns de l’été
Tête blonde sous un ciel d’azur
Caressée par Neptune ou Poséidon
Chevelure offerte aux souffles marins
Dernières circonvolutions sur le sable chaud
D’un corps qui se prélasse dans l’arrière saison
Enveloppé des dernières douceurs océanes
Une sirène échouée sur la plage s’est endormie
Ondine ou mélusine pour qui l’astre solaire
Fera de ses rayons les dents d’un peigne d’or
Avant de la voir disparaître emportée par les flots
Vêtue d’un drap d’écume dans l’onde profonde
estivales (merci)
Ne pas oublier l’été:
le long chemin vers l’océan,
le vent doux dans les dunes,
le sable brûlant sous les pieds,
le bruit des vagues, toujours recommencé,
Ne pas oublier l’été:
nos empreintes de pas sur la plage mouillée…
Ô MERCI ossiane, cette image plus douce,
La petite onde d’air sa gaie
Se vadrouille ses humeurs
Dans les cheveux de la dune
Elle se laisse porter
Par la bise sa berceuse
Ou plus forte sa course
Sa vit lui va si bien
Ses deux joues toutes rouges
ça vit lui va si bien
ou
sa vie lui va si bien,
c’est à vot sauce!
merci de nous avoir fait sortir de puits, Ossiane, brrrrr…
J’aime beucoup …
Alors une invitation au rire :
Quand nous rions, nous nous vidons et le vent passe en nous, remuant portes et fenêtres, introduisant en nous la nuit du vent. [Paul Eluard] Extrait de Littérature – 13 Mai 1920
N’écoute les conseils de personne, sinon du vent qui passe et nous raconte les histoires du monde.[ Claude Debussy ]
(Paroles : Claude Delecluse / Michelle Senlis)
Jean Ferrat
« Le vent dans tes cheveux blonds
Le soleil à l’horizon
Quelques mots d’une chanson
Que c’est beau, c’est beau la vie
Un oiseau qui fait la roue
Sur un arbre déjà roux
Et son cri par-dessus tout
Que c’est beau, c’est beau la vie
Tout ce qui tremble et palpite
Tout ce qui lutte et se bat
Tout ce que j’ai cru trop vite
A jamais perdu pour moi
Pouvoir encore regarder
Pouvoir encore écouter
Et surtout pouvoir chanter
Que c’est beau, c’est beau la vie
Le jazz ouvert dans la nuit
Sa trompette qui nous suit
Dans une rue de Paris
Que c’est beau, c’est beau la vie
La rouge fleur éclatée
D’un néon qui fait trembler
Nos deux ombres étonnées
Que c’est beau, c’est beau la vie
Tout ce que j’ai failli perdre
Tout ce qui m’est redonné
Aujourd’hui me monte aux lèvres
En cette fin de journée
Pouvoir encore partager
Ma jeunesse, mes idées
Avec l’amour retrouvé
Que c’est beau, c’est beau la vie
Pouvoir encore te parler
Pouvoir encore t’embrasser
Te le dire et le chanter
Oui c’est beau, c’est beau la vie »
(Paroles : Claude Delecluse / Michelle Senlis)
Jean Ferrat
____
Des oyats qui tourbillonnent
Dans un soir de fin d’été
Une image qui fait rêver
« Oui c’est beau, c’est beau la vie »
Ils peuplent la crête de dunes
comme moussent sur les vagues
des torrents de blanche écume
ils se dressent vertueux
et s’inclinent là où les penche
le souffle marin qui se déhanche
il fixe et limitent au loin les rixes
des grains de sable qui battent pourtant
la chevelure en brosse
n’a pas d’allure compassée
elle se hérisse rebelle
et tout, autour, se ramasse à la pelle
L’éclat de sa chevelure
Vagues blondes livrées au vent
Le front inondé de lumière
Beauté inhérente à son visage
Et des paupières qui se ferment
Ne pouvant retenir les larmes
Un souffle violent venu d’on ne sait où
Qui ravage tout sur son passage
Remèdes aux maux méchants
Fils d’oyats sur la dune de sable
Duvets et frissons à fleur de peau
Touffes rebelles contre un ciel en colère
Tohu-bohu sur la côte sauvage
Tourbillon infernal sous les vents cruels
…………………………………………………………..
Aujourd’hui ma main dans tes cheveux
Un sourire au fond de tes yeux.
Cet été encore
La dune blanche résiste
contre vents et marées
Combien de saisons encore
tiendront ses voiles d’oyats?
OUI
*c’est beau, c’est beau la vie…
et je recite J.Ferrat, Monique.
Reflet du soleil sur nos chevelures,
Cheveux ébouriffés au souffle du vent,
Peaux tannées sous les ultra-violets de l’été,
Insouciance et naïveté de la jeunesse,
Aujourd’hui je regarde cette plage désertée !
Te souviens-tu des vacances passées,
De nos sourires, de nos mots échangés,
L’euphorie d’un bonheur qu’on croyait éternel
Dans le tourbillon de nos jeunes années ?
Qu’en reste-t-il ? Un souvenir étrange
L’érosion des dunes sous l’emprise du vent,
Quelques herbes couchées sous les embruns du temps,
Deux noms effacés sous les vagues du destin
Et notre douce folie, intacte et sans ride,
Au flot des ans, sur une barque à la dérive.
Comment les retenir et les garder groupés
Les grains de sables qui roulent sur la dune
Malgré barrières et coupe-vent ?
Les oyats viennent à leur secours
Dans leurs filets ils s’agglutinent
Se resserrant les uns contre les autres.
La dune vivra tant que ces herbes vivront
Profondément ancrées dans le sol
Aux côtés des chardons bleus
Et parfois de la petite bourrache du littoral
Coiffant la dune d’un chapeau au panache
Du plus bel effet sur nos côtes menacées.
Peut-être qu’au fond il y a partout au monde des petits orchestres qui se produisent inaudibles à notre oreille et qui expliquerait pourquoi tiges, branches et feuilles se dandinent et se balancent en des mouvements ondulatoires et gracieux, spectacles de danse végétale de toute beauté comme peuvent l’être danseurs et danseuses.
_____
La dune dort sous la brume
Coiffée de ses cheveux mouillés
Toison sauvage sous les embruns
Qu’elle laisse divaguer au vent
Danser au rythme d’un chant
Sur la musique incessante
Des vagues sur la plage
Des cris des goélands
Du grondement du vent
Et dans le secret de ses entrailles
Les crissements, les froissements
Les craquements, les frémissements
Une symphonie souterraine
De ce monde microcosmique
Qui chuchotent en sous sol
Petits grains de sables en mouvements
Grouillements imperceptibles
D’une dune qui ne dort qu’à moitié
Qui s’accroche aux lianes
Comme à une bouée de sauvetage
Et laisse danser sa crinière
Au son d’une musique sur les cordes de la vie.
_____
Bon et joli week-end à tous
Un tourbillon son calme
Le week end à venir
D’amour à donner bon
L’attention son intense
Et à force de temps
Passés à ses côtés
C’est tellement immense
De retours positifs
Une vie en autisme
Un splitch de mille ondes
Dans les jeunes années
Et quand l’instant habite
De douceurs délicates
Ces Aujourd’hui qui se suivent
Se vivent de bel intense
D’amour encore d’amour
Douce matière de vie
Qui se reste aujourd’hui
Me laisse émerveillée
De recevoir autant
D’amour à *levivre ensemble
bon week d’amour en partage en dehors en dedans, pour chacun.
bel ouvrage, Ossiane.