les souvenirs
jardin des paupières closes
quand tout se brouille
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memories
garden of closed lids
when everything blurs
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
les souvenirs
jardin des paupières closes
quand tout se brouille
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memories
garden of closed lids
when everything blurs
Trés belle photo…..
Des photos sépias
Dentelles et fleurs séchées
D’un temps évanoui.
Quel romantisme, ! Oh quel joli coin de rêve pour une douce soirée d’été, je m’arrête, j’écoute, je regarde, je m’émerveille, j’entends sous la voûte les anges qui veillent.
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Sous la pergola
Promenade dans la brume
Jardin d’autrefois
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« jardin des paupières closes » l’âme du poète est le plus beau clavier où raisonnent les mots qui enchantent le coeur. Merci Ossiane
divine clarté
s’ouvre le chemin
respirer le doux parfum
celui qui ravive
dans la transparence
l’aura des souvenirs
vivre « l’ autrefois »
Les souvenirs brumeux à peine voilés sont plus forts
T’en souviens-tu?
dis !ce banc sous la charmille et
l’oiseau curieux
T’en souviens -tu dis?
Dans le silence paupières closes
IL s’est endormi…
Sur cette photographie au charme suranné , quelques orbes semblaient flotter dans l’allée de fleurs . je ne les avais pas vus tout de suite mais maintenant ils m’ apparaissaient nettement et tandis que je contemplais cette image magnifique, de nouvelles pensées me vinrent ainsi qu’ une sensation étrange de fascination mêlée de curiosité.
Autres temps, autres moeurs
o tempora, o mores
entretemps on a renouvelé par d’autres fois
l’expérience
sans oublier les précédentes
et ce chapelet du temps
dans le passé
n’amoindrit pas ses effets
Un haïku de Ryôkan lui qui écrivait : « je voudrais dire aux hommes Que pour être heureux peu de choses sont nécessaires »
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« Dans ce monde d’illusion
nous sommeillons et parlons de rêve.
Rêve, continue à rêver, autant qu’il te plaira. » Ryôkan
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Une image, des mots pour rêver et si ce n’était que le silence, car que voyons-nous dans cette image si ce n’est cette impression de calme et de paix que l’on ressent dans cette aura de brume qui entoure cette végétation et ce lieu solitaire où l’on aurait envie de venir s’asseoir sans mots dire pour entendre ce silence.
La nature transpire
L’intensité de lumière
Les effets de brume
C’est l’entrée du Paradis!
Il faut s’asseoir
et attendre que
son numero soit appellé!
Les mots,
les chansons,
les musiques,
les images,
les parfums,
sont des douceurs que nos mémoires
caressent
pour mieux se souvenir
des instants de bonheur
aussi fugaces soient-ils
ou teintés de rêves imaginés….
eMmA
Si la mémoire est la sentinelle qui obscurément veille et rappelle opportunément des expériences à la conscience pour éviter des dégâts dommageables et évider le creuset
de la vie, alors on n’ira plus les yeux fermés vers l’aventure que représente demain et s’il y a matière à déciller par analogie et comparaison avec ce qui fut ce peut être une aubaine
et une aube qui tourne sur le chemin du temps en brassant une impression kaléidoscopique
dans un fouillis où rien ne se bazarde mais où des lézardes s’insinuent.
ça se résume en gros Thierry par être a l’école de la vie en tenant compte des expériences du passé pour avancer sans trébucher, bien théorique dans la mesure où rien n’est jamais comme avant, similitudes tout au plus et c’est bien là ce qui trompe et fait faire les pires erreurs en toute bonne confiance.
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Sur le quai des songes
Embarcation pour le rêve
La relaxation
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Beau et Bon week-end a tous
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dernière offrande
tout là-bas l’aimé s’en va
des fleurs puis l’oubli
–
une bien jolie photo qui se parle Tellement…
Autrefois… eh oui les histoires de fées faisaient rêver les enfants qu’en est-il aujourd’hui ?
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Je pourrais l’imaginer vêtue d’un grand voile de soie
Caressant les fleurs sur son passage d’un geste de la main
Un halo de lumière l’accompagnant dans sa marche lente
Avec au loin le canon de Pachelbel sur violes et violons
Son visage dans un halo de brume pour la rendre mystérieuse
Une fée inconnue, sans nom, venant de nulle part
Personnage imaginaire fait de beauté et de tendresse
Pour donner à ce tableau l’illusion d’un jardin enchanté
Dans l’abondance de ces fleurs qu’un silence habite
Et transcende en un paradis le temps d’un rêve joli.
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L’âme quelque peu mélancolique, la chaleur sans doute, l’envie d’être ailleurs , rêveries et nostalgies….
âge d’or et si c’était le paradis
à distance les souvenirs sont magnifiés
agrandis donc et sublimés
Bonour Thierry
Peut-être que le paradis est à distance sans pour autant être magnifié il me plait de le croire.
Laisser au rêve son pouvoir d’embellir la vie, la sublimation n’est-elle pas selon Freud un moyen d’accéder à la création artistique ?
Il faut lire « Bonjour !
Le banc les a vécus
Et il les vit encore
Ensemble
La distance n’est rien
Quand cette envie d’aimer
Du calme du parc à ce jardin de silence
De cette fois à autrefois
D’un banc à un autre
Une allée à traverser
Une branche et s’ y balancer
Est elle passée ?
Où est -elle passée?
Il est question d’un parc et je me souviens
Ce petit bosquet appelé pompeusement « le parc »
Endroit circulaire autour d’un grand tilleul
Deux grands prunus de part et d’autre
Comme un grand portail marquant l’entrée
Des noisetiers, des lilas, des sureaux
Un grand banc au fond de cet espace
Une balançoire sur une haute branche
Un lieu mythique rempli de souvenirs
Les cabanes communiquant entre les arbres
Un jour château, un jour salle de classe
Salle de spectacle ou simple terrain de jeu….
Allez jouer dans le parc disaient les parents
C’était autrefois notre domaine
Rempli de chants d’oiseaux et de papillons
De fleurs, de couleurs et d’odeurs
Miniature bien sur des grands parcs
Entourant les châteaux du val de Loire
Parc à notre dimension, loin de tous les regards
Le plus beau, le plus grand pour nos yeux d’enfants
C’était autrefois, il y a quelques années de cela
Mais il me semble entendre encore
Le chant du merle et du rouge gorge dans le tilleul.
et je lis, le temps me revient enfin…
Des parfums en douceurs,
une paix son poème,
de l’amour fleure bon,
à fleur de peau,
son âme,
le poète vient souvent,
s’asseoir se reposer son être,
ce monde est devenu si triste,
en quête de tout et de tellement,
qu’il en oublie d’aimer,
son tout prochain juste à côté…
C’est joli ce que tu écris Annick mais le monde en fait n’est pas vraiment devenu triste, il a changé par rapport à autrefois, plus exigeant et plus égoïste sans doute, mais il suffit de bien regarder, d’écouter et nous nous apercevons qu’il est rempli de petites choses fort sympathiques si nous savons prêter la bonne oreille et aller au devant de « ce » ou « ceux » qui nous sourit (ent) Asseyons-nous sur un banc, comme celui de cette image d’Ossiane et regardons passer les gens, sourions et vous verrez le nombre de personnes qui répondront à votre sourire et qui peut-être même vous accorderons quelques mots, quelques mots qui suffisent parfois pour voir le monde autrement.
TU DIS JUSTE, Monique,
il me fallait écrire,
*le monde est devenu si triste A REGARDER,
( oui, ce monde si égoïste! )
mais tes ensuite disent bien,
ce qu’il est chouette de se laisser faire,
pour des jolis de vie,
oui ah que oui,
un sourire à une caisse,
le bonjour quand on se croise,
une porte tenue,
des petits sourires, un peu d’empressement,
cela coûte si peu, c’est si gratuit, me semble…
PLUTÖT QUE D ALLER ACHETER DES TRUCS INUTILES,
c’est si bon de voir l’autre gai,
et plus vrai encore, quand au départ, il est fermé, triste,
comme c’est bon de lui donner un peu de not’vie, hein Monique?!
douce soirée,
la douceur revient, le poufdeouf derrière,
enfin presque 4 jours encore pour le repos, et pr voir clair,
en esprit libre qui a fait les corvées de vie…PARFOIS INDISPENSABLES AUSSI…
Autrefois, mais ma main tremble
Nos airs , sous nos chapeaux soyeux
Rieurs ,doux en fantaisie
Autrefois, ma vue est basse
Nos rêves, immenses et merveilleux
Ouverts , caressant les cieux
Autrefois, la vie me lasse
Ardentes et belles,nos pensées
vibrantes hardies vers l’ avenir
Autrefois, tout reste écrit
Nos souvenirs ,en longs rouleaux
Fleurissent d’ asphodèles gris
Et les arbres se penchent
Pour écouter en silence
Les murmures du partage
Du tant si tendre échange
Chuchotis délivrés
Une main douce serrée
Complices ils avancent
Désolée, j ai mal placé mon texte, je l ai écrit en regardant l’image de Première fois 3.
Bonne journée pour chacun.