Cette fois 2 / This time 2

Cette fois 2 / This Time 2

de l’autre côté

au coeur des arabesques

je me balance

 

• • • •

 

on the other side

in the heart of arabesques

swinging

 

22 réflexions sur « Cette fois 2 / This time 2 »

  1. Cette fois je me balance
    Cette ne serais pas la première fois
    ni sera pas la dernière fois
    ne sera que plus une fois …

  2. D’où sera cet arbre,
    vieille bien sûr,
    mais magnifique
    pour son allure
    et humble
    pour son geste
    vu que ses rameaux
    touchent le sol?
    Sera-t-elle
    du monde de nos rêves
    ou la paix et l’amour habitent?
    Sera-t-elle un mirage
    devant nos yeux?
    Elle est de notre monde
    mais tants des yeux
    ne la regardent pas,
    passent sous ses rameaux
    mais ne la voyent pas.
    Il faut avoir un doux coeur
    pour la envisager
    pour l’apercevoir
    pour la aimer…

  3. Le banc est vide
    La vieille dame s’asseyait
    En toutes saisons
    Il y a quelques années
    Je n’y étais plus venue

  4. Douces apparences
    Dans ce monde déserté
    Un lieu de silence

    Seules les branches nous racontent
    Humblement le temps qui passe.

    j’ai repris le mot humble que tu emploies Neyde, j’aime bien cette idée d’une nature assez humble qui subit le temps mais garde l’élégance d’une certaine fierté et bonheur d’être au point de continuer à vivre même brisé par la violence des intempéries et de la vieillesse avec une force et une volonté extraordinaires.

  5. Que serait un monde sans couleur
    Quand les nuances se jouent entre le noir et le blanc
    Quand les reliefs sont une question de lumière
    Quand les ombres inventent un paysage
    Que tout est relatif et rien n’est contrôlable
    Les fantasmes, les illusions d’optique, les distances
    C’est un monde irréel qui prend naissance soudain
    Au sein même de la réalité dont on a perdu l’essence
    Le rêve côtoie l’hallucination, La pensée s’égare
    Ce n’est pas une branche, c’est une balançoire
    Ce n’est pas le parc d’un château c’est mon jardin
    Je ne suis pas une vieille dame en promenade
    Je suis une petite fille aux cheveux longs
    Qui ne sait plus de quelle couleur est sa robe
    C’est normal puisque c’est un monde sans couleur
    Pourtant je sais le ciel tout bleu, les feuilles vertes
    Le soleil d’or mais ça n’a pas d’importance,
    Je suis assise et le vent me pousse d’avant en arrière
    Mes cheveux volent et deviennent les plumes d’un oiseau
    Je suis heureuse et ne me pose aucune question
    Il fait bon, tout est clair et je me balance, me balance
    me balance, me balance, me balance sur la branche
    Je suis la branche une simple branche qui se balance
    Il n’y a personne sur le banc, personne dans mon jardin
    Le silence et …un grincement, le grincement de la balançoire
    Sur la branche étrange d’un grand arbre dans le parc
    Mais quel parc ? Quel jardin ? Je ne sais pas, je sais plus…..

  6. Il en a vu des tant
    Mais encore se balance
    Mais encore tobogane
    Il s’aime être vivant
    Ses malgré tout l’assomment
    Mais il reprend son souffle
    Et ses branche sl’envolent

  7. Cette fois ne serait pas comme les précédentes, il y avait eu trop de changements depuis la dernière fois et de ces inflexions étaient nés des désirs qui confinaient au plaisir
    alors il faudrait bien que le cours des choses en prenne date et en tienne compte même si d’imperceptibles variations pourraient rythmer le flot du temps, il y avait place pour des invariants et le reste serait bien sur affaire de détails mais pour cette fois s’en était assez et il fallait se laisser aller.

  8. Que serait un monde sans joie
    Quand la tristesse deviendrait normalité
    Laissant l’homme sans aucune expression
    Mort du rire, disparition du bonheur
    Manifestation anéantie par l’absence de plaisir

    Que serait un monde sans douleur
    Quand bien-être confondu au mal-être
    Laisserait l’homme insensible à tout
    Mort du rêve, disparition de désirs
    Ambition foudroyée par l’absence d’espoirs

    Douleur et joie vont de pair
    L’une et l’autre se confondent
    Pour que l’homme avance en toute sérénité
    Dans un équilibre indispensable à la vie
    Sur la balance du temps qui nous est compté.

  9. Merci Leïla c’est si bon de s’évader et laisser aller les mots dans le monde étrange de la poésie,
    sans frontières en toute liberté l’âme exulte. En fait c’est comme en musique, on se laisse emporter jusqu’à perdre pied n’être plus que… comment ça s’appelle, ce n’est pas l’extase, ce n’est pas être en transe car bien conscient d’un moment privilégié intense, dis-moi comment ça s’appelle cette sorte d’exaltation où les mots complices d’une situation bien particulière vous comblent de bonheur ? Tu connais ça toi aussi.

  10. Je ne sais pas…Une drogue?un breuvage?un philtre?une pomme de belle-mère de Blanche-Neige qui au contraire de ce conte nous plonge dans un monde féerique où l’on se plaît et se complait
    Longtemps j’ai écrit les mots, j’ai décrit les mots, j’avais écrit un long texte sur la poésie et les mots, je crois qu’il est sur ma page de site à cet adresse:Prose numéro 17

    http://leila.pagesperso-orange.fr/MYPROSE.html

    J’aime bien ce site, j’y reviens souvent.Merci Dame Ossiane.

  11. Je me balançais si souvent,
    Jamais lassée par l’ennui, enfant.
    Enivrée par la caresse du vent sur mes joues
    le mouvement de l’air dans mes cheveux roux.
    Mais c’est maintenant un banc pour l’évocation,
    qui m’accueille pour le repos, la contemplation.
    Quiétude de l’arbre qui s’épanouit dans l’espace
    et du temps, résiste aux menaces.

  12. Le coeur balance entre les deux
    Le regard chavire entre les courbes et contre-courbes
    Double image comme double soi
    l’un dans l’ombre , l’autre en lumière
    Faire le point
    Point final de ce dilemme

  13. Et c’est joli, comment tu vis la poésie, Leila, dans tes pages perso…

    et c’est joli de chacun!

    MERCI DE VOS PRESENCES POETIQUES TELLEMENT!

  14. Impose, fascine
    Qui devant derrière enlace
    Embrasse l’espace

    ………………………………………………l’arbre ……………………………………….

  15. Je crois savoir pourquoi
    J’aime tant les arbres
    Je suis née près de la forêt
    J’ai grandi dans ses allées
    Fait valser les feuilles mortes
    Il n’est pas un lieu de souvenir
    Où l’arbre n’a pas sa place
    Ils sont les piliers de mon enfance,
    Les colonnes d’un palais de rêves,
    Dont le mât est le grand sapin
    A la croisée des grands chemins
    L’arbre à travers ses branches
    A son langage, ses idéogrammes
    Il laisse une empreinte au cœur
    Le tilleul du parc au fond du jardin
    Au centre de notre terrain de jeu
    Portique de notre balançoire
    Reste le témoin immortel
    De nos poésies déclamées
    De nos cris et de nos chants
    Le grand noyer de la Bretonnerie
    Comme un portail ouvert vers la ferme
    Des grands parents, lieu mythique
    Pour moi petite citadine !
    La longue haie de platanes
    Sur le mail longeant les bords de Loire
    Qui m’impressionnait comme une nef de cathédrale
    Les marronniers de la cour d’école
    Qui ont laissé leur odeur en ma mémoire
    La beauté de leurs fleurs en grappes
    Reste gravée comme une image douce et agréable
    Derrière les vitres de la salle de classe
    Le pommier derrière le mur de pierre
    Petites pommes roses qu’on mangeait au jardin……
    ……………………………………………………………………………….
    ……………………………………………………………………………….
    Petite allées de pointillés comme autant d’arbres
    Qui ont marqué et marqueront mon existence……
    Et puis Il n’y a pas que les bons souvenirs
    Il y a cette rangée de peupliers
    Premiers regards de petite fille
    Témoins de ses premiers chagrins
    De ces matins d’été
    Une autre haie de peupliers
    Pour d’autres douleurs, d’autres épreuves
    Ce grand eucalyptus qu’il a fallu abattre
    Ce palmier tué par un hiver trop froid
    Ce mimosa en deuil de sa propre mort
    L’arbre au centre de notre vie
    Prend part à notre histoire
    Enraciné, imposant fragile pourtant
    Il semble vouloir communiquer avec nous
    Garder sous son écorce les secrets et les confidences
    Réclame nos caresses, nos regards, nos pensées
    Comme le grand chêne, ce grand chêne
    Qui je sais, m’attend là-bas imperturbable
    Plus grand plus beau à l’orée d’un petit bois.

    CETTE FOIS je m’arrête car je vois surgir au fur et à mesure que les mots s’écrivent une forêt de souvenirs aux couleurs aussi variées que peuvent l’être les fleurs des prairies.

  16. « empreinte » merci de corriger à la 14ème ligne
    Lire : il laisse une empreinte au coeur,
    (Le coeur ne s’emprunte pas il se prend ou il se donne ou il se meurt !)

  17. Voir ce même parc
    A la lumière de la lune
    En ombres chinoises.

    Bonne nuit et jolis rêves dans les rayons de lune

  18. Le fauteuil s’est posé
    Devant l’allée
    Il le regarde
    Sa révérence humble
    L’arbre habillé
    De son vécu son être

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