Ivresses / Euphoria

Ivresses / Euphoria

chemin de traverse

par-dessus la clôture

la voie du coeur

 

• • • •

 

side path

over the fence

way of heart

 

22 réflexions sur « Ivresses / Euphoria »

  1. une jolie image, une très jolie image que j’aime beaucoup…

    ils sont jolis vos mots, Hazlo…

    Transportés au dessus
    D’une barrière de vie
    Leur pont céleste si bon
    Se marche complicité
    C’est si bon de s’aimer
    En Là haut son fil tendre
    Leurs pieds bien sur le sol
    Regards vers l’horizon

  2. Bof…l’ivresse est éphémère
    Par delà les clôtures barbelées
    La blessure éternelle.

    La voie du cœur, saut d’obstacles, peaux de bananes, pavés savonneux, nids de poules et tout au bout, tout au bout, un nid douillet…on a 70 ans et tout commence pour quelques temps.

    Je décris la vie.

  3. Euphoria…le titre d’ une jolie chanson et celui de cette page,très belle image…

    Si nous longeons la clôture un moment ,ensemble nous avancerons dans ce chemin ,puis au-delà vers des espaces non délimités avec nos rêves d’infini en horizon .

  4. C’est pas facile la voie de l’amour
    Il faut frapper la clôture
    Il faut traverser la boue
    Il faut donner son coeur
    pour regarder l’infini …

  5. Même si poteaux,si barbelés
    Même si le chemin cabossé
    Même si l’horizon fatigué
    La vie, elle passe
    Elle passe , elle passe

  6. oui de oui, May,
    c’est un joli écrit.

    Quand un destin son dur
    Un chemin d etraverse
    Permet des impossibles
    Et c’est tellement mieux
    Qu’être privé d’aimer
    Quand on aime vraiment

  7. Ivresse pas livresque qui progresse et transgresse
    mais parfois aussi agresse, agreste ou arbustive
    jamais rébarbative, plus de laisse on se livre à des fantaisies
    on dépasse les bornes, on oublie les limites, on saute les barrières
    on s’en va sur le chemin de la liberté retrouvée
    sans s’ébruiter, l’ébriété, été comme hiver, met au vers
    envers et contre tout, mais toux assurée
    tout assumée aussi, et la gaité si près du Parnasse
    on déverrouille et on dérouille, on patrouille aussi
    et désinhibé mais bien imbibé on glousse
    des éclairs dans les yeux, une voix pâteuse
    une démarche mal assurée
    peut on marcher droit et loin
    où trouve t on la force d’avancer

  8. Bien être et légèreté oui mais pour combien de temps encore ?
    peut on tout supporter, ce ni ni insouciance ni stoïcisme
    c’est la vague du temps qui ne vous roule pas sur le côté
    et puis ce peut être si doux mais il ne faut pas verser dans l’excès
    sinon on risque aussi de verser dans le fossé, car à trop fausser
    on joue le faussaire qui se donne des faux airs et on en manque
    cruellement, même,

  9. Choisir sa voie
    La voie de la réalisation
    Sortir du rêve, vivre la réalité
    Chemin chemine

  10. Pourvu que tu sois là
    Sur le sentier du devenir
    Jonché de palissades et d’entraves
    De bosses et de creux
    De terre ou de sable
    D’herbes et de fleurs
    De feuilles mortes et de fougères
    A découvert sous le soleil
    Sous la pluie ou dans le froid
    Pourvu que nous soyons
    L’un et l’autre dans nos pas
    L’un et l’autre dans l’écoute
    Bras tendus, bras ouverts
    Se soutenant, s’aimant.
    Pourvu que nous restions
    Longtemps longtemps encore
    Toi et moi nous deux ensemble.

  11. Pourquoi avons-nous besoin d’écrire?Qui a la réponse?Cette ivresse nous est-elle nécessaire?Vitale?J’ai un semblant d’explication qui me console…c’est vitale de prendre les chemins de traverse, sur la ligne du temps pour atteindre, au delà des sables mouvants de l’existence, oui pour atteindre et surtout tenter peut être utopiquement et en conscience de retrouver l’euphoria de l’enfance et le rivage paisible de la mère!!!!

  12. ivresse qui parfois décime, des cimes ou pas, sans qu’importe le flacon
    ivresse qui fais voir les choses autrement et parfois sans façon
    ivresse qui se termine aussi dans des cellules de dégrisement

    et sans séparer le bon grain dans l’ivresse,
    livrée bien grise en toute connaissance
    et celle qui fait parler et donne soudain charisme et aisance

    mais aussi ivresse de la vitesse
    et du déroulement kaléidoscopique
    qu’on ne voudrait pas que ça cesse

    alors oui à deux en partage
    et cela quelque soit son age
    pour un soir changer de ramage
    et atteindre d’autres rivages
    et voir ainsi d’autre visages

    refaire affleurer bon la joie
    et sans être couronné se sentir roi
    pour une nuit avec toi

  13. désemparée et déroutante mais dont la route tente
    en revenant sur ses pas ou bien en s’enfonçant dans la gadoue
    on titube peut être mais nous voici portés par un espoir secret
    celui de percer à jour d’autres ressorts inconscients
    et aussi bien de se retrouver ensemble pour trinquer
    sans vider force fioles et ampoules, flasques et hanaps
    sans compter non plus dans ce lâcher prise
    qui veut laisser souffler cette nouvelle brise
    sans amertume ni haut le coeur
    sans malaise non plus
    lentement se laisser glisser
    dans la griserie coutumière
    pas une pochade
    ou une pochtronnade de plus
    non une aventure au long cours
    pour déglutition facilitée
    une lampée alambiquée
    un taste-vin pour la cornée
    ce n’est pas une corvée
    ce n’est pas une astreinte
    quoi on dise et éreinte
    et même son étreinte
    tarde à se faire sentir
    pour le froid succède au chaud
    et nous enveloppe alors une drôle d’impression

  14. avancer le long de la double barrière
    celle des humeurs
    celle des traces

    occasion à ne pas manquer
    le temps que s’installe
    l’ourdissage des habitudes

    mise en condition
    pacage à traverser
    voir à tout instant

  15. ivresse rejoint parfois fatigue
    on est hésitant et moins bien coordonné
    et on se sent divaguer sur la digue
    on flotte un peu et il y a des choses floues
    ce n’est pas le rafiot qu’on renfloue
    mais l’écoute intérieure est très forte
    avec des échos et des ressentis amortis

  16. Sur les chemins de traverses
    Au bord de la falaise
    Chemin des douaniers
    Ou chemin de forêt
    Chemins de garrigues
    Ou sentiers des collines
    Là où l’esprit se promène
    Au rythme des semelles
    Dans le monde secret
    D’un paradis intérieur
    Je te retrouve
    Et te parle tout bas
    Et les mots même absents
    Ont une force incomparable
    Qu’un silence intensifie.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *