chemin de traverse
par-dessus la clôture
la voie du coeur
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side path
over the fence
way of heart
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
chemin de traverse
par-dessus la clôture
la voie du coeur
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side path
over the fence
way of heart
Inutiles Frontières
La Voie du Ciel est Union
Sentiers Parallèles
Rien ne nous empêchera d’aller jusqu’au bout du monde
une jolie image, une très jolie image que j’aime beaucoup…
ils sont jolis vos mots, Hazlo…
Transportés au dessus
D’une barrière de vie
Leur pont céleste si bon
Se marche complicité
C’est si bon de s’aimer
En Là haut son fil tendre
Leurs pieds bien sur le sol
Regards vers l’horizon
Bof…l’ivresse est éphémère
Par delà les clôtures barbelées
La blessure éternelle.
La voie du cœur, saut d’obstacles, peaux de bananes, pavés savonneux, nids de poules et tout au bout, tout au bout, un nid douillet…on a 70 ans et tout commence pour quelques temps.
Je décris la vie.
Euphoria…le titre d’ une jolie chanson et celui de cette page,très belle image…
Si nous longeons la clôture un moment ,ensemble nous avancerons dans ce chemin ,puis au-delà vers des espaces non délimités avec nos rêves d’infini en horizon .
C’est pas facile la voie de l’amour
Il faut frapper la clôture
Il faut traverser la boue
Il faut donner son coeur
pour regarder l’infini …
Le ciel l’a déplacée
La barrière
Il est ce bien bel bon
Ivresses
Du bas en tout de haut
Même si poteaux,si barbelés
Même si le chemin cabossé
Même si l’horizon fatigué
La vie, elle passe
Elle passe , elle passe
oui de oui, May,
c’est un joli écrit.
Quand un destin son dur
Un chemin d etraverse
Permet des impossibles
Et c’est tellement mieux
Qu’être privé d’aimer
Quand on aime vraiment
Marcher côte à côte
Dans l’ivresse de l’amour
La complicité
Ivresse pas livresque qui progresse et transgresse
mais parfois aussi agresse, agreste ou arbustive
jamais rébarbative, plus de laisse on se livre à des fantaisies
on dépasse les bornes, on oublie les limites, on saute les barrières
on s’en va sur le chemin de la liberté retrouvée
sans s’ébruiter, l’ébriété, été comme hiver, met au vers
envers et contre tout, mais toux assurée
tout assumée aussi, et la gaité si près du Parnasse
on déverrouille et on dérouille, on patrouille aussi
et désinhibé mais bien imbibé on glousse
des éclairs dans les yeux, une voix pâteuse
une démarche mal assurée
peut on marcher droit et loin
où trouve t on la force d’avancer
Bien être et légèreté oui mais pour combien de temps encore ?
peut on tout supporter, ce ni ni insouciance ni stoïcisme
c’est la vague du temps qui ne vous roule pas sur le côté
et puis ce peut être si doux mais il ne faut pas verser dans l’excès
sinon on risque aussi de verser dans le fossé, car à trop fausser
on joue le faussaire qui se donne des faux airs et on en manque
cruellement, même,
Choisir sa voie
La voie de la réalisation
Sortir du rêve, vivre la réalité
Chemin chemine
…
C’est joli, v, …
coucou Thierry.
Pourvu que tu sois là
Sur le sentier du devenir
Jonché de palissades et d’entraves
De bosses et de creux
De terre ou de sable
D’herbes et de fleurs
De feuilles mortes et de fougères
A découvert sous le soleil
Sous la pluie ou dans le froid
Pourvu que nous soyons
L’un et l’autre dans nos pas
L’un et l’autre dans l’écoute
Bras tendus, bras ouverts
Se soutenant, s’aimant.
Pourvu que nous restions
Longtemps longtemps encore
Toi et moi nous deux ensemble.
Pourquoi avons-nous besoin d’écrire?Qui a la réponse?Cette ivresse nous est-elle nécessaire?Vitale?J’ai un semblant d’explication qui me console…c’est vitale de prendre les chemins de traverse, sur la ligne du temps pour atteindre, au delà des sables mouvants de l’existence, oui pour atteindre et surtout tenter peut être utopiquement et en conscience de retrouver l’euphoria de l’enfance et le rivage paisible de la mère!!!!
ivresse qui parfois décime, des cimes ou pas, sans qu’importe le flacon
ivresse qui fais voir les choses autrement et parfois sans façon
ivresse qui se termine aussi dans des cellules de dégrisement
et sans séparer le bon grain dans l’ivresse,
livrée bien grise en toute connaissance
et celle qui fait parler et donne soudain charisme et aisance
mais aussi ivresse de la vitesse
et du déroulement kaléidoscopique
qu’on ne voudrait pas que ça cesse
alors oui à deux en partage
et cela quelque soit son age
pour un soir changer de ramage
et atteindre d’autres rivages
et voir ainsi d’autre visages
refaire affleurer bon la joie
et sans être couronné se sentir roi
pour une nuit avec toi
désemparée et déroutante mais dont la route tente
en revenant sur ses pas ou bien en s’enfonçant dans la gadoue
on titube peut être mais nous voici portés par un espoir secret
celui de percer à jour d’autres ressorts inconscients
et aussi bien de se retrouver ensemble pour trinquer
sans vider force fioles et ampoules, flasques et hanaps
sans compter non plus dans ce lâcher prise
qui veut laisser souffler cette nouvelle brise
sans amertume ni haut le coeur
sans malaise non plus
lentement se laisser glisser
dans la griserie coutumière
pas une pochade
ou une pochtronnade de plus
non une aventure au long cours
pour déglutition facilitée
une lampée alambiquée
un taste-vin pour la cornée
ce n’est pas une corvée
ce n’est pas une astreinte
quoi on dise et éreinte
et même son étreinte
tarde à se faire sentir
pour le froid succède au chaud
et nous enveloppe alors une drôle d’impression
avancer le long de la double barrière
celle des humeurs
celle des traces
occasion à ne pas manquer
le temps que s’installe
l’ourdissage des habitudes
mise en condition
pacage à traverser
voir à tout instant
ivresse rejoint parfois fatigue
on est hésitant et moins bien coordonné
et on se sent divaguer sur la digue
on flotte un peu et il y a des choses floues
ce n’est pas le rafiot qu’on renfloue
mais l’écoute intérieure est très forte
avec des échos et des ressentis amortis
Sur les chemins de traverses
Au bord de la falaise
Chemin des douaniers
Ou chemin de forêt
Chemins de garrigues
Ou sentiers des collines
Là où l’esprit se promène
Au rythme des semelles
Dans le monde secret
D’un paradis intérieur
Je te retrouve
Et te parle tout bas
Et les mots même absents
Ont une force incomparable
Qu’un silence intensifie.
Chemin du coeur
Traverse la clôture.
Ca marche dans tous les sens. Superbe !