Echos / Echoes

Echos/ Echoes

soleil pâle

l’heure des premiers frimas

mise à nu

 

• • • •

 

pale sun

time for wintry winter

stripped bare

 

25 réflexions sur « Echos / Echoes »

  1. Juste un petit aperçu

    Il n’y avait rien d’autre que le soleil surfant sur les nuages et puis la terre couleur de cendres où se promenaient quelques arbres comme des moines à l’heure de l’angélus cherchant encore dans le ciel l’écho de leurs voix parmi quelques lointains chants d’oiseaux.

  2. Pourquoi j’entends toujours des poésies en moi, en échoooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
    ooooooooooooooooooooooooooooooooo
    ooooooooooooooooooooo
    oooooooooooo
    ooooo
    oo
    o
    o
    o
    o
    ?

  3. Narcisse perdu
    « est-ce qu’il y a quelqu’un »
    « il y a quelqu’un »

    « réunissons-nous »
    « unissons-nous »

    Entre les arbres dénudés
    seul le silence s’est faufilé

  4. Sans se faire l’écho d’une nouvelle quelconque
    Sans chercher à ouvrir plus grande la conque
    Sans propager au loin des bruits informes
    Sans transmettre plus avant et plus largement
    Sans rencontrer de parois rediffusant
    Sans chercher de haut parleur naturel
    Sans penser à Epidaure ni à l’acoustique

    C’est de réflexions multiples que je veux parler

    Qui me renvoient à des temps anciens
    Qui me rappellent des temps heureux
    Qui expriment ma sensibilité au monde
    Qui restituent une partie de mes souvenirs
    Qui alimentent une présence aux personnes et aux choses
    Qui renforcent et ravivent, qui loin d’amortir concentrent

    alors faire le mur sans recevoir l’écho
    et donner sans retour quelques bécots

  5. Je suis un grand enfant qui s’amuse,
    Tantôt tragique tantôt léger
    Si le temps est un radeau
    Je suis comme tous un naufragé

    Le mont me renvoie en écho
    Le cri des mot subtilisés
    Dialogue des sources et des forêts
    Amour, amour que j’implorais

    S’écrit la plume des poésies
    Dans le théâtre des fantaisies
    Derrière des voiles grecques et latines
    On peut croiser dans mes cahiers
    Les tragédies qui se piétinent
    Avec des armes et des bottines
    Les grandes idées qui se mutinent
    En révolutions oubliées
    humain, humain, où est l’Amour
    Ce grand soleil clémentine?

  6. Dans la paix du silence
    Au fond de moi l’échooooooo
    DES CHANTS MÊLÉS de vers
    La Musique un pays
    Et l’art de mon âme

    Poème, toi mon litham
    LA TERRE DES FOLLES et des fous
    TRAME des sens et des goûts

    Des mots qui s’écrivent
    Des mots qui dérivent
    Ces maux qui HANTENT MES RÊVES
    Telles des comètes en fuite
    Des FRAGMENTS INSOLITES
    Dans un CIEL BROUILLÉ

    La poésie les conte
    La musique les commente

    Musique,ma poésie
    CHANT COUSU d’harmonie
    De cris, de symphonies
    Le cri de mes douleurs
    Le prix de mes couleurs
    Poème mathématique,
    Musique, ma frénésie
    Mon âme, ma fantaisie

    Ô CASSANDRE adorée
    Amour inassouvi
    CIEL DE MES YEUX EN PLEURS
    Je suis le poète épleuré

    ENTRACTE est la vie
    Mon Amour enterré
    L’ANTIGONE emmurée

    A L’OMBRE DE CASSANDRE
    J’ai cru la prophétie
    Qu’on pensait inepsie
    Le meurtre de mes amours
    Cet Hier loin d’ici

    Ô Vers mon épée,
    Je naquis Maure en vie
    Le temps depuis la Source
    Un ACHEMINEMENT
    Les souvenirs cruels
    Un Emprisonnement

    Douleurs de LA CHAÎNE
    Au confluent des peines
    L’enfance ineffaçable
    La mère, un horizon
    LA PARTITION DE SABLE
    Au ressac enchanté.

    Mais le passé, prison
    Au pays des CONTES
    Clair-obscur berceau
    DANS L’OMBRE DE LA NUIT

    Forêt, j’ai traversé, vaillant soldat l’Histoire
    Comme Persée, le poème et la Musique miroirs

    Musique ma Liberté
    S’est mu la GORGONE,
    Bête humaine sur son trône
    Aux parures ophidiennes
    De moults identités
    Sa MESSE NOIRE salissures
    Pour charger les blessures

    A CHOEUR PERDU mes sons
    A l’ouche des mesures
    J’ai composé l’essence de mon humanité
    La Musique mon chemin au pied des vérités

    A ma plume je confie
    Mes brisures,mes défis,
    PENTHÉSILÉE de vers
    Du Scamandre d’argile

    Je ne vis que de combats
    Nanti anéanti
    A coeur perdu mes mots
    A corps perdu mes cris
    La Musique,le poème
    Hospices de mon esprit.

    J’ai écrit tout l’amour dans les yeux d’un enfant
    Les rêves à l’imparfait et l’HYMNE A LA PAIX

    Quelles sont en résonance
    LES SEPT PREMIÈRES PAROLES
    DE LA FEMME, ce roseau
    Falot des quatre saisons?

    Je dirais que peut être
    Lorsque remue le Monde
    Dans ses fracas immondes
    Elle berce contre son sein
    Couvant le petit être
    De la force de ses combats
    « Dors ce n’est rien, je suis là.
    SISYPHE de tes isthmes
    De Charybde à Scylla. »

    TENÈBRES DE PROFONDIS
    Ma prière est un pardon
    Pour nos pluies, nos orages
    L’Amour ou l’abandon

    Comme naquit l’harmonie
    Duo de nos symphonies
    Comme mourut échappée
    La jeunesse drapée
    De rêve et d’idéal

    Dans l’instant éphémère
    Du jardin en patio
    Apposés sur le mur
    Les papiers noirs et blancs
    J’ai lu tes écritures
    Que rien ne traduisait
    Et pourtant en écho
    Carmin aux feuilles d’or
    Le clavecin a marqué
    D’une rose rose mon aurore

    J’ai aimé de la vie
    Les grandes métamorphoses
    Lorsque la quête se mêlait
    Aux épines des roses
    Que les oripeaux flottaient
    Sous des VENDANGES AMÈRES
    Tandis que des VESTIGES
    Se fracassaient à terre
    Bourreaux de dissidents
    Prisonniers de vers.

    SANS CRAINDRE LE VERTIGE
    ET LE VENT des solitudes
    J’ai franchi les TENEBRES
    Sur l’air d’un REQUIEM
    POUR LA PAIX qu’on assassine
    Ancestrale Palestine
    Mon nom au MEMORIAL
    Des Maures en vie.

    Requiescat in PACE
    Ö Mère qui me portait
    Comme Parnasse à ses muses
    Tu étais la beauté
    De la pierre qui roucoule
    Dans le chaudron de l’eau

    Mère
    Des douleurs, toi qui prie
    Poème pour mon esprit
    STABAT MATER, ma terre
    Est l’Amour, cet incompris
    Ce délice condamnée
    A naître et à mourir
    EntreTUMULTE et PARENTHÈSE
    INTERJECTION des cris
    INTERJECTION des braises

    Amour,
    Les VAGUES chahutent
    Rivage désordonné

    Amour,
    A tes murmures suis aliéné(e)
    La passion déchaînée
    Et la raison bien ordonnée
    Pour contrer les RUMEURS

    CONCERTO océan
    J’ai épousé le vers
    La Musique, ce géant
    Tout est CLAIRE.

  7. Echo comme un bouquet de mots inaudibles
    Echo comme un tonnerre qui gronde au loin
    Echo qui passe entre les branches des arbres étonnés
    Echo d’une voix sans visage et sans nom
    Qu’une oreille attentive essaie d’entendre
    Le silence au final l’enveloppe dans un amas de nuages
    La nuit l’engloutit dans le noir obscur d’un ciel sans étoiles
    Mots confondus, mots incompris, brouhaha de l’âme en souffrance
    Qui cherche un refuge mais reste accrochée aux parois de l’incompréhension
    Sous le regard étonné et impuissant du soleil qui doucement disparaît
    Echo d’une plainte dont on ne saura jamais ce qu’il voulait laisser entendre.

  8. Le petit être tremble
    De froid sa vie
    Il grelotte ses ondes
    En mal de vie
    Les échos l’enveloppent
    Lui donnent force
    D’un bel je t’aime
    Son tendre de vrai de vie
    Et le petit être se calme
    Apaisé son doux
    C’est si bon d’être aimé

  9. Une douleur un bonheur
    Et l’art s’en mêle dans ses ondes
    Dans des échos il tambourine
    Joue du pineau ou de la plume
    L’art sauve de tous états d’être
    Car les traverser c’est se vivre
    Et se créer d’être sa peau
    Sauve clame fait voir
    Une existence de vérités

  10. Echos liés qui apprennent beaucoup
    et répètent inlassablement les leçons
    dans la communication il y a des trous
    mais pourtant à qui cela donne t il raison
    renvoyés en force et surtout groupés
    les mots ravivent ainsi l’émotion

  11. Oùoù le soleil brille
    Houhou appelle l’écho
    Un bord de mer *levivre
    Doux clapotis dans l’être
    Des barbotis de l’âme
    Le bel paisible fou
    C’est succulent de vues
    Pour le lointain hiver

  12. Echos logiques qui prennent leur source dans le verbe même
    et inondent la pleine des longs souffles variés et saccadés
    et révèlent dans les intonations les intentions cachées
    et quand la réverbération n’est ni berbère ni barbare
    il y a du renforcement dans l’air et cela tout droit mène
    à rechercher l’inspiration, maîtriser le paysage
    et renvoyer les stances bien marquées du sceau minéral
    en amplifiant dans ces réflexions multiples
    le sens est plus vivement trouvé
    qui va être éprouvé selon les directions
    et parfois c’est l’effroi qui domine
    pas du haut du beffroi
    on n’est ni à Marathon ni à Salamine

  13. l’oeil
    par dessus les doigts
    un sourire
    derrière la buée

    friable équidistance entre terre et ciel
    manquement au rythme ternaire ?
    affirmation du pacte civique
    l’avenir est aux morts de soif
    soyons verticaux !

    petite soeur des pauvres
    ne pleure pas
    aimer est poème majeur
    concerto de Pargolesi
    et pivoines en fleurs

    regarde et VOIS
    autour de toi
    les visages qui se tendent
    vers toi
    petite soeur
    des oblations

  14. Première élégie :

    Qui donc dans les ordres des anges
    m’entendrait si je criais ?
    Et même si l’un d’eux soudain
    me prenait sur son cœur :
    de son existence plus forte je périrais.
    Car le beau n’est que le commencement du terrible,
    ce que tout juste nous pouvons supporter
    et nous l’admirons tant parce qu’il dédaigne
    de nous détruire.
    Tout ange est terrible.
    Mieux vaut que je taise la montée obscure de l’appel.
    Qui oserons-nous donc appeler ?
    Ni les anges, ni les hommes,
    et les malins animaux remarquent déjà
    que nous ne sommes pas à l’aise dans ce monde défini.
    Peut-être nous reste-t-il un arbre
    sur une pente,
    – le revoir chaque jour ; –
    Il nous reste la rue d’hier et la fidélité d’une habitude
    qui s’étant plu chez nous, n’en est plus repartie.
    Et la nuit ! ô, la nuit,
    lorsque le vent chargé d’espaces nous mord le visage –,
    à qui ne serait-elle, la tant désirée,
    la doucement décevante,
    cette part difficile des cœurs solitaires ?
    Est-elle plus légère aux amants ?
    Hélas, l’un à l’autre ils se cachent leur destin.
    Ne le sais-tu pas encore ?
    Largue le vide de tes bras aux espaces que nous respirons ;
    peut-être les oiseaux
    ressentiront-ils le plus grand large des airs
    dans leur vol ramassé.

    R. M. Rilke, Les élégie de Duino, traduit par Lorand Gaspar , Œuvres, t. 2, Seuil, 1972, repris dans collection Points / Poésie, 2006.

  15. Est-ce à moi que tu t’adresses?
    J’entends l’écho, j’entends l’écho

    Oh à moi que tu t’adresses, j’entends l’écho,j’entends l’échoooooooooooooo
    Je marche dans la montagne pieds nus
    J’arrive presque au sommet
    L’enfant est là.
    Il me tends la main
    Il me tends un sourire
    Pieds nus
    Le soleil bleu, blanc,
    Il me tends la main.

  16. Le vent laboure le ciel!
    Au travers des sillons de nuages et de lumière
    émerge le soleil.

    bonjour à chacun


  17. Marc : oh !

    Leïla : Est-ce ou ne pas ssssssssssss, telle est la question.
    Seul l’enfant c qui tend (sans cesse) la main et un sourire…

    Clin d’oeil et bonne fin de ssssssoirée et gros et bon dodo à tousssss.

  18. hihi, Bourrache, tu te montres et je souris,
    c’est incroyable de vie!

    un écho,
    des échosssssssssssssssssssssssssssssssssss,
    je suis, tu sais,
    par toi,
    à travers tout,
    en amour,
    c’est fort si bon d’aimer, *son ciel d’amour,

    même si parfois une fleur de peau,
    souvent, pour être plus juste,
    cela fleure bon de vie.

  19. Est -ce que je rêve? Un écho d’Annick me parvient du cosmos : »tendre le pont en douceur…en douceur …douceur …ceur…eur….
    « message bien reçu Annick, bonne soirée à toi! »

  20. tendre son doux, mon fils, alors elle est de cette jolie, la soirée…
    merci May,
    MERCI la vie *levivre…

    j ai posé deux écrits sur Cosmos, par étourderfie, ils étaient pour Echos,
    finalement, je les trouve bien placés dans Cosmos…

  21. j’ai hoqueté l’écho,
    hoché l’acquiescement
    guetté le déhanchement
    ébahi j’ai pensé à Tycho Brahé

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