soleil pâle
l’heure des premiers frimas
mise à nu
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pale sun
time for wintry winter
stripped bare
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
soleil pâle
l’heure des premiers frimas
mise à nu
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pale sun
time for wintry winter
stripped bare
Juste un petit aperçu
Il n’y avait rien d’autre que le soleil surfant sur les nuages et puis la terre couleur de cendres où se promenaient quelques arbres comme des moines à l’heure de l’angélus cherchant encore dans le ciel l’écho de leurs voix parmi quelques lointains chants d’oiseaux.
Pourquoi j’entends toujours des poésies en moi, en échoooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
ooooooooooooooooooooooooooooooooo
ooooooooooooooooooooo
oooooooooooo
ooooo
oo
o
o
o
o
?
Narcisse perdu
« est-ce qu’il y a quelqu’un »
« il y a quelqu’un »
« réunissons-nous »
« unissons-nous »
Entre les arbres dénudés
seul le silence s’est faufilé
Sans se faire l’écho d’une nouvelle quelconque
Sans chercher à ouvrir plus grande la conque
Sans propager au loin des bruits informes
Sans transmettre plus avant et plus largement
Sans rencontrer de parois rediffusant
Sans chercher de haut parleur naturel
Sans penser à Epidaure ni à l’acoustique
C’est de réflexions multiples que je veux parler
Qui me renvoient à des temps anciens
Qui me rappellent des temps heureux
Qui expriment ma sensibilité au monde
Qui restituent une partie de mes souvenirs
Qui alimentent une présence aux personnes et aux choses
Qui renforcent et ravivent, qui loin d’amortir concentrent
alors faire le mur sans recevoir l’écho
et donner sans retour quelques bécots
Echo tiers qui triangule
en guise de préambule
ce n’est pas un conciliabule
Je suis un grand enfant qui s’amuse,
Tantôt tragique tantôt léger
Si le temps est un radeau
Je suis comme tous un naufragé
Le mont me renvoie en écho
Le cri des mot subtilisés
Dialogue des sources et des forêts
Amour, amour que j’implorais
S’écrit la plume des poésies
Dans le théâtre des fantaisies
Derrière des voiles grecques et latines
On peut croiser dans mes cahiers
Les tragédies qui se piétinent
Avec des armes et des bottines
Les grandes idées qui se mutinent
En révolutions oubliées
humain, humain, où est l’Amour
Ce grand soleil clémentine?
Dans la paix du silence
Au fond de moi l’échooooooo
DES CHANTS MÊLÉS de vers
La Musique un pays
Et l’art de mon âme
Poème, toi mon litham
LA TERRE DES FOLLES et des fous
TRAME des sens et des goûts
Des mots qui s’écrivent
Des mots qui dérivent
Ces maux qui HANTENT MES RÊVES
Telles des comètes en fuite
Des FRAGMENTS INSOLITES
Dans un CIEL BROUILLÉ
La poésie les conte
La musique les commente
Musique,ma poésie
CHANT COUSU d’harmonie
De cris, de symphonies
Le cri de mes douleurs
Le prix de mes couleurs
Poème mathématique,
Musique, ma frénésie
Mon âme, ma fantaisie
Ô CASSANDRE adorée
Amour inassouvi
CIEL DE MES YEUX EN PLEURS
Je suis le poète épleuré
ENTRACTE est la vie
Mon Amour enterré
L’ANTIGONE emmurée
A L’OMBRE DE CASSANDRE
J’ai cru la prophétie
Qu’on pensait inepsie
Le meurtre de mes amours
Cet Hier loin d’ici
Ô Vers mon épée,
Je naquis Maure en vie
Le temps depuis la Source
Un ACHEMINEMENT
Les souvenirs cruels
Un Emprisonnement
Douleurs de LA CHAÎNE
Au confluent des peines
L’enfance ineffaçable
La mère, un horizon
LA PARTITION DE SABLE
Au ressac enchanté.
Mais le passé, prison
Au pays des CONTES
Clair-obscur berceau
DANS L’OMBRE DE LA NUIT
Forêt, j’ai traversé, vaillant soldat l’Histoire
Comme Persée, le poème et la Musique miroirs
Musique ma Liberté
S’est mu la GORGONE,
Bête humaine sur son trône
Aux parures ophidiennes
De moults identités
Sa MESSE NOIRE salissures
Pour charger les blessures
A CHOEUR PERDU mes sons
A l’ouche des mesures
J’ai composé l’essence de mon humanité
La Musique mon chemin au pied des vérités
A ma plume je confie
Mes brisures,mes défis,
PENTHÉSILÉE de vers
Du Scamandre d’argile
Je ne vis que de combats
Nanti anéanti
A coeur perdu mes mots
A corps perdu mes cris
La Musique,le poème
Hospices de mon esprit.
J’ai écrit tout l’amour dans les yeux d’un enfant
Les rêves à l’imparfait et l’HYMNE A LA PAIX
Quelles sont en résonance
LES SEPT PREMIÈRES PAROLES
DE LA FEMME, ce roseau
Falot des quatre saisons?
Je dirais que peut être
Lorsque remue le Monde
Dans ses fracas immondes
Elle berce contre son sein
Couvant le petit être
De la force de ses combats
« Dors ce n’est rien, je suis là.
SISYPHE de tes isthmes
De Charybde à Scylla. »
TENÈBRES DE PROFONDIS
Ma prière est un pardon
Pour nos pluies, nos orages
L’Amour ou l’abandon
Comme naquit l’harmonie
Duo de nos symphonies
Comme mourut échappée
La jeunesse drapée
De rêve et d’idéal
Dans l’instant éphémère
Du jardin en patio
Apposés sur le mur
Les papiers noirs et blancs
J’ai lu tes écritures
Que rien ne traduisait
Et pourtant en écho
Carmin aux feuilles d’or
Le clavecin a marqué
D’une rose rose mon aurore
J’ai aimé de la vie
Les grandes métamorphoses
Lorsque la quête se mêlait
Aux épines des roses
Que les oripeaux flottaient
Sous des VENDANGES AMÈRES
Tandis que des VESTIGES
Se fracassaient à terre
Bourreaux de dissidents
Prisonniers de vers.
SANS CRAINDRE LE VERTIGE
ET LE VENT des solitudes
J’ai franchi les TENEBRES
Sur l’air d’un REQUIEM
POUR LA PAIX qu’on assassine
Ancestrale Palestine
Mon nom au MEMORIAL
Des Maures en vie.
Requiescat in PACE
Ö Mère qui me portait
Comme Parnasse à ses muses
Tu étais la beauté
De la pierre qui roucoule
Dans le chaudron de l’eau
Mère
Des douleurs, toi qui prie
Poème pour mon esprit
STABAT MATER, ma terre
Est l’Amour, cet incompris
Ce délice condamnée
A naître et à mourir
EntreTUMULTE et PARENTHÈSE
INTERJECTION des cris
INTERJECTION des braises
Amour,
Les VAGUES chahutent
Rivage désordonné
Amour,
A tes murmures suis aliéné(e)
La passion déchaînée
Et la raison bien ordonnée
Pour contrer les RUMEURS
CONCERTO océan
J’ai épousé le vers
La Musique, ce géant
Tout est CLAIRE.
Echo comme un bouquet de mots inaudibles
Echo comme un tonnerre qui gronde au loin
Echo qui passe entre les branches des arbres étonnés
Echo d’une voix sans visage et sans nom
Qu’une oreille attentive essaie d’entendre
Le silence au final l’enveloppe dans un amas de nuages
La nuit l’engloutit dans le noir obscur d’un ciel sans étoiles
Mots confondus, mots incompris, brouhaha de l’âme en souffrance
Qui cherche un refuge mais reste accrochée aux parois de l’incompréhension
Sous le regard étonné et impuissant du soleil qui doucement disparaît
Echo d’une plainte dont on ne saura jamais ce qu’il voulait laisser entendre.
Le petit être tremble
De froid sa vie
Il grelotte ses ondes
En mal de vie
Les échos l’enveloppent
Lui donnent force
D’un bel je t’aime
Son tendre de vrai de vie
Et le petit être se calme
Apaisé son doux
C’est si bon d’être aimé
Une douleur un bonheur
Et l’art s’en mêle dans ses ondes
Dans des échos il tambourine
Joue du pineau ou de la plume
L’art sauve de tous états d’être
Car les traverser c’est se vivre
Et se créer d’être sa peau
Sauve clame fait voir
Une existence de vérités
Echos liés qui apprennent beaucoup
et répètent inlassablement les leçons
dans la communication il y a des trous
mais pourtant à qui cela donne t il raison
renvoyés en force et surtout groupés
les mots ravivent ainsi l’émotion
Oùoù le soleil brille
Houhou appelle l’écho
Un bord de mer *levivre
Doux clapotis dans l’être
Des barbotis de l’âme
Le bel paisible fou
C’est succulent de vues
Pour le lointain hiver
Echos logiques qui prennent leur source dans le verbe même
et inondent la pleine des longs souffles variés et saccadés
et révèlent dans les intonations les intentions cachées
et quand la réverbération n’est ni berbère ni barbare
il y a du renforcement dans l’air et cela tout droit mène
à rechercher l’inspiration, maîtriser le paysage
et renvoyer les stances bien marquées du sceau minéral
en amplifiant dans ces réflexions multiples
le sens est plus vivement trouvé
qui va être éprouvé selon les directions
et parfois c’est l’effroi qui domine
pas du haut du beffroi
on n’est ni à Marathon ni à Salamine
l’oeil
par dessus les doigts
un sourire
derrière la buée
friable équidistance entre terre et ciel
manquement au rythme ternaire ?
affirmation du pacte civique
l’avenir est aux morts de soif
soyons verticaux !
petite soeur des pauvres
ne pleure pas
aimer est poème majeur
concerto de Pargolesi
et pivoines en fleurs
regarde et VOIS
autour de toi
les visages qui se tendent
vers toi
petite soeur
des oblations
D’automne à hiver
une probable route
bordée d’ arbres nus
Première élégie :
Qui donc dans les ordres des anges
m’entendrait si je criais ?
Et même si l’un d’eux soudain
me prenait sur son cœur :
de son existence plus forte je périrais.
Car le beau n’est que le commencement du terrible,
ce que tout juste nous pouvons supporter
et nous l’admirons tant parce qu’il dédaigne
de nous détruire.
Tout ange est terrible.
Mieux vaut que je taise la montée obscure de l’appel.
Qui oserons-nous donc appeler ?
Ni les anges, ni les hommes,
et les malins animaux remarquent déjà
que nous ne sommes pas à l’aise dans ce monde défini.
Peut-être nous reste-t-il un arbre
sur une pente,
– le revoir chaque jour ; –
Il nous reste la rue d’hier et la fidélité d’une habitude
qui s’étant plu chez nous, n’en est plus repartie.
Et la nuit ! ô, la nuit,
lorsque le vent chargé d’espaces nous mord le visage –,
à qui ne serait-elle, la tant désirée,
la doucement décevante,
cette part difficile des cœurs solitaires ?
Est-elle plus légère aux amants ?
Hélas, l’un à l’autre ils se cachent leur destin.
Ne le sais-tu pas encore ?
Largue le vide de tes bras aux espaces que nous respirons ;
peut-être les oiseaux
ressentiront-ils le plus grand large des airs
dans leur vol ramassé.
–
R. M. Rilke, Les élégie de Duino, traduit par Lorand Gaspar , Œuvres, t. 2, Seuil, 1972, repris dans collection Points / Poésie, 2006.
–
espace étréci
Sans soleil meurent les mots
des amis d’antan
–
Est-ce à moi que tu t’adresses?
J’entends l’écho, j’entends l’écho
Oh à moi que tu t’adresses, j’entends l’écho,j’entends l’échoooooooooooooo
Je marche dans la montagne pieds nus
J’arrive presque au sommet
L’enfant est là.
Il me tends la main
Il me tends un sourire
Pieds nus
Le soleil bleu, blanc,
Il me tends la main.
Pourtant ce n’est pas un écho d’ssssssssssss!!
Le vent laboure le ciel!
Au travers des sillons de nuages et de lumière
émerge le soleil.
bonjour à chacun
–
Marc : oh !
Leïla : Est-ce ou ne pas ssssssssssss, telle est la question.
Seul l’enfant c qui tend (sans cesse) la main et un sourire…
–
Clin d’oeil et bonne fin de ssssssoirée et gros et bon dodo à tousssss.
–
hihi, Bourrache, tu te montres et je souris,
c’est incroyable de vie!
un écho,
des échosssssssssssssssssssssssssssssssssss,
je suis, tu sais,
par toi,
à travers tout,
en amour,
c’est fort si bon d’aimer, *son ciel d’amour,
même si parfois une fleur de peau,
souvent, pour être plus juste,
cela fleure bon de vie.
Est -ce que je rêve? Un écho d’Annick me parvient du cosmos : »tendre le pont en douceur…en douceur …douceur …ceur…eur….
« message bien reçu Annick, bonne soirée à toi! »
tendre son doux, mon fils, alors elle est de cette jolie, la soirée…
merci May,
MERCI la vie *levivre…
j ai posé deux écrits sur Cosmos, par étourderfie, ils étaient pour Echos,
finalement, je les trouve bien placés dans Cosmos…
j’ai hoqueté l’écho,
hoché l’acquiescement
guetté le déhanchement
ébahi j’ai pensé à Tycho Brahé