muraille blanche
falaise de l’ombre
nuit de glace
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white wall
cliff of darkness
ice night
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
muraille blanche
falaise de l’ombre
nuit de glace
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white wall
cliff of darkness
ice night
soleil écarquillant la brume
reflet noir des varechs épousés
culmination du blanc de la falaise
Nuit blanche, idées noires
Draps de soie moirée
Un cri déchire la nuit
BLANC de craie, brouillard,
Rêve mouvant…
NOIR sur plage, désespoir,
d’un monde vivant.
Dans un brouillard sans nom
Il parcourait la plage, pieds nus
Les algues marines s’écrasaient sous ses pieds
Dans un chuintement visqueux.
Ses mains s’accrochaient aux falaises
La poudre de craie, recouvrait ses doigts,
dans le bruit continu des vagues.
Pourquoi en est il réduit à errer,
Sur cette grève, du bout du monde
dans un désespoir infini…
Géant de Pierre
Tes Brouillards sont les Mémoires
De tant de Naufrages…
Brrrrrrrrrrr…ouillard … hitchcockien !!!
La craie de la falaise
Se dilue sur le tableau noir
Du ciel de ta mémoire grise
craie passementerre
offrande de l’ange
en l’encalminage des huîtres perlières
se shuntent se dévident
les apparitions lentes
du frisson
de tes pas sur le sable
ton visage tes yeux
tes deux enfants
par la main
de chaque côté
au pied de la falaise
montent
la Connaissance
descend
la Sagesse
en l’accord mélodieux
du Tiphéreth
de notre chemin
Chemin…
C’est l’œuvre des cieux, des Univers
C’est la résonance de la Terre
C’est la racine de l’Humain
C’est nulle part et ses lendemains
C’est l’Énergie de nos amours
De Philosophe et troubadour
C’est le diadème de la pluie
Le sable y inscrit la mesure
C’est ce qui coûte en pas dans l’ombre
Vers la caresse sur la falaise
C’est la mémoire des Galaxies
Petite particule que je suis
C’est ce qui coule et que je fuis
Agitation des apparences
Qu’est cette demeure de bleu marine
Avec des étoiles infinies
Cri, blé s’y mêlent indéfinis
Rêve et réalité unis?
La Beauté est à la laideur
Ce que la mer est au rivage
Tantôt c’est l’Amour qui affleure
Tantôt la marée désunit
Le pied de la falaise et l’eau
La promenade en solo
Ainsi le souffle de la vie
Prend les sentiers de l’existence
Entre le souvenir et l’absence
Entre l’ici et le maintenant
Petite particule que je suis
Dans la voie actée par la vie
Étoile en fuite, née d’une rencontre
Avec les trous noirs détonants
Le cercle est fermé dans le cœur
L’ivresse se livre au mur du son
Les choix se contemplent
Complicité d’âme et de cœur
Le brouillard s’accroche à la pierre
Son lit de lumière frissonnant
Complicité d’âme et de cœur
Les voiles se balancent comme l’aurore
Les pas sur le sable cadencés
Les voiles se balancent comme l’aurore
Derrière lequel es-tu caché?
On disait d’elle la plus belle gazelle de Normandie.
Aimée, vénérée : c’est ainsi qu’elle y a grandi.
Jusqu’au jour où l’amour l’amena vers un homme.
Il n’était pas tellement charmant, mais un homme reste un homme.
Celui-là avait du bon boulot et une belle bagnole.
A Paris, il enseignait l’espagnol dans une prestigieuse école.
La femme l’avait connu sur Facebook.
Elle croyait que sa photo était son vrai look.
Hélas ! Il savait draguer les filles, et elle était tombée.
Une fois amoureuse, elle ne pouvait que lui succomber.
Au début, il lui chantait l’amour.
Il lui apportait des fleurs tous les jours.
Mais vite elle s’est rendue compte que ce n’était qu’un hypocrite.
Mais c’était trop tard : elle ne pouvait plus penser à la fuite !
L’homme, lui, se sentait si bien. Il ne se souciait de rien.
Peu à peu, il se mit à gronder comme un chien.
Les voisins l’entendaient. « C’est une femme méchante ! » disait-il.
Mais on vous dira que c’était la femme la plus docile de toute la ville !
Avec ce mari-là, elle a failli devenir folle.
Imaginez qu’elle mangeait du pain et faisait bouillir des œufs dans une casserole.
Alors que lui, il mangeait avec les copains au Quartier Latin.
Il y broutait tout : du couscous, des pizzas, des gratins.
En plus, il la battait, la pauvre. Il la traitait de nulle.
Il lui disait : « Tu n’es bonne que pour le sexe, espèce de mule ! »
Sur son jeune visage elle voyait déjà des rides.
Et elle commençait à penser au suicide.
Et comme dans un conte de fée, elle rencontra une jeune italienne.
Celle-ci était infirmière dans la région parisienne.
Stupéfaite, elle lui dit: « Pourquoi es-tu aussi rouge qu’une écrevisse? »
Ah, si elle était au courant de son supplice!
Elle voulait parler, mais elle s’éffondrit en larmes.
Et comme dans un conte de fée, l’italienne resta calme.
Elle écouta la pauvre, la caressa, lui dit des mots doux.
Elle lui dit: « Cet homme-là est certainement fou!
Tu n’aurais pas dû donner de la confiture aux cochons!
Mais c’est vrai, nous ne trouvons pas toujours ce que nous cherchons.
En fait, aucun mariage n’est fait au moule.
Ce n’est pas évident de tomber sur un mari cool.
Mais ça va aller, chérie. Ça va aller!
Calme-toi, et prends la vie comme elle est! »
« Non! » s’écria la pauvre. « Je le jure, je ne fréquenterai jamais un homme! »
« Non, ne dis pas ça! Une pomme n’est pas faite pour une pomme.
Une femme est faite pour un homme. Un homme est fait pour une femme.
Tu trouveras un autre homme, et tu l’aimeras de toute ton âme! »
Bôôô, Leila !!!
J’aime :
« La Beauté est à la laideur
Ce que la mer est au rivage
Tantôt c’est l’Amour qui affleure
Tantôt la marée désunit
Le pied de la falaise et l’eau
La promenade en solo »
Bon dimanche à tous.
Il y a un mur fait de roche et de brouillard
Puis la lumière qui s’y cogne
Se fond, s’écrase se dilue dans la brume
Et sur la grève souillée de l’océan
Un tapis de cailloux, de vase et d’algues
Et puis il y a le regard étonné
Qui avale ce paysage diabolique
Dans le silence inquiétant du matin
Désordre, hécatombe au pied de la falaise
Chaos sous les dessous cachés des eaux qui se retirent
Atmosphère d’une scène apocalyptique éphémère
Miroir introspectif d’une explosion intérieure
Dans ce flot imaginaire qui coule en soi.
ce qui brouille ma vue ne me montre pas les vraies perspectives
pourtant sur cette rive je sens bien mes sens qui s’avivent
avant je croyais inconsidérément à la vertu des dérives
gradins dégradés et vue pas dégagée
il y a ces attaques qui festonnent et détonnent
ces arches de compassion et la voute qui s’étend
rongés sont les fondements et s’échelonnent
alors les coulées qui résonnent et pourtant!
on sent la cavité qui monte quand la mer se démonte
ce n’est pas la razzia sur les calcaires entablés
mais les carriers en feraient tout leur profit
Dites donc, les Moussaillons …
si vous continuez comme ça, il ne nous restera plus que cette berceuse pour nous … endormir :
http://www.youtube.com/watch?v=L8aF3MmSDDQ
Avec un immmmmmmense clin d’oeil.
il avançait sans cesse et pourtant le mur reculait
il estimait indistinctement les distances
il aurait tant voulu pouvoir être fixé
mais c’était dit son futur se dérobait
autant que sa vue qui était fuyante
et dans ce manque de contraste
il ne pouvait que regretter
les circonstances présentes
avancer dans se conditions
tenait presque du miracle
enfin ce n’était peut être
qu’un moment de répit
et bientôt le rideau se lèverait
il pourrait distinguer la côte
d’ici là il était condamné
à errer ou à attendre
le désordre succède à l’ordre
il faut moins de temps
pour mettre à bas ce mastodonte
qu’il n’en a fallu patiemment
pour qu’il s’élabore
Inspirée par le « clin d’oeil »!
Un naufrage,
tragédie légendaire,
peut être par vent ou froid,
avarie humaine,
ou vague scélérate!
L’origine du crash boursier.
Gérald releva le col de sa gabardine dégoûté de devoir affronter le fog et la pluie londonienne. Enfin c’était de saison en ce mois d’août et il fallait bien sortir pour faire pisser le chien.
Il tira sur la laisse du basset, le pauvre animal dérapa sur les pavés luisants. Un cadeau de la belle-mère pour sa femme Petra. Qu’elle idée avait-il eu de s’éprendre de cette blonde scandinave, elle était froide comme un fjord, loin des pulpeuses créatures qui peuplaient les films danois de son adolescence. Pétra était reparti en Suède pour les vacances lui laissant l’animal comme chaperon.
– Apollo au pied ! maugréa t-il
Il s’enfonça dans une ruelle obscure. Les casseurs avaient fait du zèle, tout l’éclairage public était hors service. Il s’avança vers le pub dont le halo rouge miroitait sur le macadam. A l’angle se tenait un réverbère bien arrosé, le préféré d’Apollo.
Une pluie cinglante battait les pavés ainsi qu’une brune incendiaire abritée sous un parapluie orné de kitty roses.
Gérald lâcha la laisse du chien pour le laisser satisfaire ses besoins.
Il détailla le décolleté et les cuissardes de la gagneuse.
– Tu montes chéri ?
Une froggy, pas si étonnant par ce temps pensa-t’il.
– Have a cigar ? relança t’elle
Gérald en gentleman lui tendit son paquet de Craven A.
– Have a light ?
Dans la lueur du Zippo il croisa son regard et se demanda qui allumait qui.
A ce moment il entendit un jappement.
Apollo venait de chuter dans un trou d’égout dont la plaque était enlevée, il surnageait dans une eau grasse un mètre plus bas.
– Shit !
– Tenez lui dit la fille en lui tendant son parapluie
Gérald réussit à crocher la pauvre bête par son collier et à la remonter ruisselante sur l’asphalte.
Un égoutier muni de waders arriva sur le coup.
– Sorry ! Avec les dégâts des derniers riots on est obligé de curer les évacuations d’eaux pluviales, c’est plein de débris. Votre chien est sauf c’est le plus important, n’est-il pas ?
Gérald haussa les épaules. Malgré ses cuissardes cet égoutier dégouttant n’est pas très sexy se dit-il.
– Le basset c’est le passé n’en parlons plus. Un morceau de chance que vous soyez venu à mon aide Mademoiselle, que puis faire pour vous remercier ?
– Venez je vous offre un coup de rouge dans mon studio, c’est à deux pas. Et ce gentil toutou a besoin d’être nettoyé.
Apollo frétilla de la queue et s’ébroua.
– Apo couché !
C’est ainsi que Gérald, journaliste économique au Daily Mail, passa une soirée désastreuse avec une maudite frenchy. Habituée à une clientèle de latin lovers, celle-ci, irritée par sa pâle prestation, le lourda sans ménagement avant minuit en lui disant d’aller voir chez les Grecs.
Les bourses plombées, sans réserve de liquidité, la barre sous les 3000 points, et les poches de sa gabardine allégées d’une grosse liasse de livres sterling, Gégé furax, écrivit trois articles vengeurs qui allaient mettre à mal le système économique français. Le premier sur le plan de sauvetage, le second portait sur la dégradation de la note souveraine française et le dernier sur le plan d’aide à la Grèce.
coucou Bourrache,
clin d’oeil,
je suis pas trop ispirée par l image,
peut être car des mois lourds derrière,
et que la peur est encore là, même
si je la chasse, ou bien tente,
Le blanc de la falaise
Jure avec le noir tout de sol
Et le gris du brouillard bredouille
D’un tu me manques tu le sais bien
Quand séparés d’un être cher
La vie est sa moins souriante
La vie se cherche en couleurs
Pourtant souvent l’ennui
Du noir et blanc le gris
Elle demande tellement d’efforts
La vie
Quand juste s’aimer
Est si léger
Ô ma jeunesse triste
A la brume revient
L’ image de mes pas ,si légers et perdus
Mes pas qui vous cherchaient
Toi , mon soleil de feu disparu à jamais
Et toi mon grand héros dans la folie noyé
A la brume revient
Cette mélancolie de vous avoir perdu
Toute ma solitude , mes peurs et ma pâleur
Mes machoires serrées
Mon visage buté
Larmes qui tombent
sous mes lunettes de soleil
comme ces pierres
Rayon de soleil
la tristesse , quel piège!
sécher les larmes
Oeufs brouillés ou blancs battus en neige
cela donne des arpents bien beiges
et dans ces dégradés piquetés
on a du mal à détacher un bloc à la fois
mais le sceau du temps est passé
et il ne peut décacheté tous les plis
en parois les remparts sont roi
mais la reine est la mer qui culbute
et avance sans entrave
dans toutes les directions
Faut il que de la haut s’élance un balbuzard
pour que d’un coup s’ouvre le brouillard
dans une plaie béante il y a le sombre qui avale
mais les restes ont une allure bizarre
alors point de façade que l’on ravale
il faut rendre gorge pour nourrir les petits
c’est que dans ces parages couvent des appétits
et rien ni personne ne peut empêcher
le déroulement immuable du ballet
Imposante elle dérange dans son gigantisme
Elle effraie, elle accable, elle intimide
Et les mots semblent bien petits près d’elle
Cherchant aux creux des phrases à s’y blottir
Emergeante elle s’impose dans sa beauté
Elle resplendit, elle éblouit, elle émerveille
Et les qualificatifs s’essaient à la définir
Sans parvenir à lui trouver ceux qui lui conviennent
Resplendissante au dessus de l’océan
Elle s’impose offrant ses flancs nus
Provoque l’écriture chez les poètes ébahis
Répand sur la toile ses étonnantes couleurs
La tempête, le vent rien ne l’épargne pourtant
Et lorsque l’eau se retire à ses pieds l’on peut voir
Les traces d’un corps à corps sans tendresse
La violence d’un rapport de force entre elle et la mer
Aussi colossale soit-elle elle n’en n’est pas moins fragile
Car si d’un pas de géant elle s’avance, elle recule tout autant
Les mots sur la falaise ne sont que palimpsestes sans cesse répétés
Sur une roche qui s’effrite sous l’emprise du temps qui la dévore
Entre ces mots trop timides qui ne parvenaient à la glorifier
Et cette impression de force et de macrosomie de la falaise
Seuls seront Indestructibles les poèmes, les toiles et les images
Qui garderont à travers les siècles sa grandeur et sa beauté
Mis à nu, mise à cru,
mais pas château de sable
à chaque étape on voit une table
peut être normand il est bien gaillard
pas de timon pour emporter loin le char
c’est planté de roc comme d’acier qu’il est
il a fallu la métamorphose des siècles pour passer
de l’infime au grandiose et rien ne sert de ressasser
on n’est pas près d’égaler avec ou sans galet en guise de poudingue
que ce soit du côté de Braye en belle boutonnière
et les affleurements de silex allument comme des feux
dans les regards qui sans retard se reporte sur eux
heureux ceux qui connurent des environs une ligne plus parfaite
depuis les caps jusqu’aux anses ils déploient avec aisance
la beauté des contrastes et les escarpements différenciées
mais de vous à moi il faut s’y être essayé à main nu
pour comme on dit au pays de galles l’avoir trouvé dur arddu
la pluie, le vent et puis les marées
ont entaillé sans répit ce bassin
au point que sans cesse changeant
sa morphologie tel a été son destin
cela n’a rien de dérangeant,
c’est naturel qu’un milieu instable
évolue sous l’action conjuguée
des éléments qui se sont ligués
les carbonates sont solubles sans hâte
et gare à qui s’approche trop près
il est sérieux qu’il en tâte
c’est très joli de vous lire, merci pour vos écrits…
Le brouillard la touche à peine
Il lui laisse tout son éclat
Sa vie pour en éclairer d’autres
Sur leurs canots de survie
Tel un phare sa lumière
Parfois imperceptible
Que l’oeil cligne et se ferme
Pour la voir
Parfois son ébloui
L’oeil ouvert
Accueille les mains jointes
Ses jours de terre en ciel
Dans l’intense brouillard
Un voile obscurcit mes yeux
Qu’il soit de larmes ou d’eau
Il plonge ce roc d’apparence
Dans une atmosphère étrange
Au cœur d’un paysage trouble
Où se cachent les rêves
Où les mots se sont unis
Dans un vocable quelque peu triste
Des joues de craie humides
Qu’un revers de la main essuie
Un souffle venu des abîmes
Pour refaire surface et donner vie
Cherchant dans le cri des oiseaux
Les notes d’un chant
Laissant reparaître l’éclat
D’une nitescence nouvelle
Sur la falaise baignée de soleil
Pour un sourire à recouvrer.
Bourrache, je t’entend d’ici te désoler sur le moral des moussaillons, après la marche funèbre de Chopin j’ai bien tenté le printemps de Vivaldi pour rester en harmonie avec le soleil d’avril mais hélas les saisons ne guident pas toujours le moral dans le sens du beau temps, pluie, brouillard, froid, vent, viennent parfois troubler la floraison des pivoines et des glycines eh oui !!! hélas !!
Bonsoir à tous et que les mots comme les fleurs en ce printemps embellissent vos jours.
Brouillard intérieur ni hanté ni rieur
qui voile et bâche sans rabâcher
il nous occulte à nous même
des pans entiers de vie, de vide
et on ne peut dévider le script
dans ces moments troublés
il faut savoir prendre du champs
lever le voile, tirer la toile
et sortir des flous anomiques
pour retrouver des formes anatomiques
sans découper au laser des rivages
adopter une posture bien sage
non c’est le souffle du temps
qui irrémédiablement passe
Dissipez vous comme un principe
relevez vous comme une supplique
appliquez vous comme une relique
et faites venir la grande lumière
pour enfin apercevoir ces détails
qui depuis le front de taille importent
autant qu’ils emportent nos espoirs
ne détachez pas le regard oblique
et sonnez du large la charge fatidique
aboutissez au dramatique
n’emboutissez pas entre boutisses
déblayez les restes pas honteux
d’un repas jamais frugal
où la vague alarmée se cale
Chaud bouillant ! la vapeur sort et sourd
elle exprime, de prime abord, non de la peur
on peut très bien s’embrouiller…tout seul
quand on n’arrive pas à faire tomber le rideau
de certitudes… ou de soupçons
qui nous gâche la vie… la vue
ce qui exalte n’exulte pas, pas plus que n’exclut
http://www.youtube.com/watch?v=cfcvH_sUMes
Velum de tulle
qui sonne en bulles
paroi sans âge
en repérage
Les éboulis tombés
Libèrent un escalier
Qui monte dans le coeur
Tout là haut vers le ciel
ça c’est superbe et ça vient de loin
bravo annick!
heu?
merci pourla chanson, Bourrache,
merci Thierry,
c’est bon pour le moral!
A force d’avoir tenu
A la force du temps
A sueur des années
Là vois là elle s’écroule
La est son droit précieux
La voilà sa fragile
Les années se succèdent
Ne se ressemblent pas
Et voilà qu’un beau jour
Son moral la malmène
Elle si optimiste
Si battante des ondes
Elle se laisse aller
Comme à son dernier souffle
Et puis la force encore
Lui arrive de par d’autres
Son sourire réinvente
Des lendemains incertains
Dans le brouillard du jour
Je regarde la falaise haute, je me tiens à ses pieds
Il me vient une peur soudaine quant à l’heure de la marée.
Les galets, les morceaux de roches, les algues encore humides
Il y a là bien gardés, tous les secrets des fonds marins,
Des planches, des bois flottés, des coquillages
Venus de terres inconnues par la voie des eaux
Qui s’échouent là avant que la mer ne les reprenne.
Que faisons- nous là dans ce monde étonnant
Rejetés, parfois terrorisés face à l’inconnu
Abandonnés sur une plage où la vie nous propulse sans pitié
Dans les convulsions du temps, d’une aventure imprévue
J’entends au loin le roulis et le murmure des eaux
L’abîme qui se creuse à chaque passage des ans
La mémoire en proie aux dernières tourmentes
Inséparable d’un passé qu’on ne peut oublier
Un va et vient continu entre l’hier et l’aujourd’hui
Quand la grande marée est peut-être pour demain
Je tremble au pied de la falaise de peur d’être piégée
Ma référence à la vie n’est qu’une affaire de lune
Un nombre fini dont on ne connaîtra jamais l’ultime.
Brouillard comme un flash
Qui projette la lumière
Fait jaillir le blanc
Qu’est-ce qu’il y a derrière le brouillard?
Il faut le traverser pour le savoir.
Si tu as du peur tu restes ici sans pouvoir
Résoudre ce misthère …
Courage!
Quel étrange brouet
je me suis embrouillé les idées
et j’ai la vue brouillée
l’embrouillamini n’en finit pas
de midi à minuit
ces colonnes s’ornent de tadornes
mais si la vue est mouillée
ce n’est pas que de larmes
la forteresse ne livre pas ses armes
elle est combative
même dans l’ombre
et ne s’apprête pas à sombrer
tous ces géants seront du nombre