… A vos plumes avec le titre des notes du mois de février ou toute autre idée qui évoque l’esprit de février …
… Neyde ouvre le bal des mots dans la page des commentaires … bravo !
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
… A vos plumes avec le titre des notes du mois de février ou toute autre idée qui évoque l’esprit de février …
… Neyde ouvre le bal des mots dans la page des commentaires … bravo !
SENSATIONS de Neyde
La VAPEUR, en nuage,
au crepuscule
m’emporte à l’IRRÉALITÉ.
Les oiseaux
chantent en CHOEUR
et s’envolent en ballet
sur le delta, brume en suspens
Sous l’IMPULSION du vent
les vagues se déferlent
au POINT perdu.
Il ne restent que les couleurs
OCRE, bleu, rouge
comme s’elles étaient
la PROJECTION
d’un tapis d’herbes fleuries.
La tristesse,
est une HYDRE
pleine de tentacules,
mais mon coeur,
PÊCHEUR d’illusions
m’emporte aux étoiles.
Je ferme les yeux,
c’est le TEMPS DE PAUSE,
c’est la voix du silence
venue du LAC endormi,
venue du LAC des roseaux.
Il fait FROID ici
au champ de promesses,
le MISTRAL
chatie mon corps
chatie les arbres
sans arrête, sans pitié;
mais dans mon coeur,
une douce BRISE danse
comme un fremissement
de plumes
d’ambre
et de flou …
………………………………………………
Soudain,
en CHEVAUCHÉE,
sur les herbes d’écume
de la greve déserte
Un cheval d’ébène
me reveille pour la réalité …
……………………………….
la fève n’y est plus ni dans le gâteau ni dans le cassoulet
pourtant de tradition, il y a un décompte dissonant
quand tout les quatre ans certains sont blasonnant
alors foin des beaux discours de village enpoulés
il faut savoir donner du grain à moudre aux poulets
et surtout par le jeun atteindre et attendre des rivages
qui évacuent les scories sédimentées dans l’invern
la fin de l’hivernage et de l’hibernation
c’est là où l’on age presque dans le bonheur
et ou du liber la nation sort décomplexée
disparait vapeur insensée qui feutrait les paysages
qu’en choeur retrouvent le passage
les oiseaux et les graines germées
Le vingt neuf février c’est mon jour de bonté
Bien sur vous me direz c’est plutôt culotté
Une fois tous les quatre ans ça fait pas trop souvent
Pour l’année bissextile est-ce l’amour deux fois l’an ?
Pourtant je ne suis pas comme Hannibal Lecter
Aussi rassure-toi cher animal lecteur
Le trente et un j’attends pour devenir méchant
Cette année bissextile dois-je prendre un amant ?
Compter le temps qui passe on n’en a rien à foutre
Avoir un jour de plus devons-nous passer outre
L’année deux mille douze c’est l’année de la bouse
Vivement deux mille treize pour l’année de la b…
silure des eaux grises
l’entre terre et ciel
promis à des gestes futurs
fût tours de passe passe
où l’imaginaire primesautier
flirta
avec la montée des émotions
exfiltrées de l’hiver
Attisons au vent glacial ces quelques braises
Tremblantes et brûlantes comme l’espérance
Y trouverons nous quelque chaleur ,quelque douceur
Sous cette pluie d’hiver et ce tonnerre d’enfer
Ossiane
J’aimerai voir le texte de Monique – qu’elle a aussi posté
aux commentaires du dernier texte de Février – sur cette page.
Son texte sur Point – texte aussi de Février –
m’a donné l’envie de faire le travail ici posté,
à la voix de Thierry, un retour
Je vous entends et je vous lis, *désolée mais tant d’urgences de vécu encore,
je laisse ma plume reprendre du souffle pour vous rejoindre, je vous embrasse,
coucou OSSIANE, Neyde, Bourrache, Thierry, pierre.b, thierry, Monique et chacun, je ne vous oublie pas,
ce pont est si vivant, d’un je vous aime de vie!
BRAVO NEYDE
pour cette CHEVAUCHEE magnifique à travers les notes d’OSSIANE, qui au-delà de l’Océan nous parvient malgré la BRISE, le FROID, le vent du nord, qu’on nomme chez moi le MISTRAL et qui souffle sur les mers, les océans, les grands LACS et petits LACS et qui sans TEMPS DE PAUSE balaye inlassablement le ciel de ses nuages, laissant le « PECHEUR d’illusion » (dont la formule me séduit) voir surgir dans ses filets l’HYDRE dont les PROJECTIONS teintées d’OCRE laissent sur l’eau ce petit POINT qui sous l’IMPULSION des marées danse au son du CHŒUR des oiseaux , jusqu’à ce que DISPARU dans les flots il aille mourir dans l’IRREALITE de nos songes noyé dans les VAPEURS de la nuit dans les SENSATIONS douces du sommeil là où les mots s’amusent dans le silence, courent sur l’oreiller pour disparaître au petit matin.
Voilà c’est fait Neyde, j’espère que je ne me suis pas trompée ?
Ô joli de vous,
j’aime vous lire!
Ô mes petis mots leurs tendres, mon DISPARU si bel, dans l’IRREALITE de notre CHEVAUCHEE Tellement son réel, brave MISTRAL BRISE et l’HYDRE cruel du temps, vous les VAPEURS du temps méchantes SENSATIONS, faites nous l’humble PECHEUR pendant ce TEMPS DE PAUSE, si belle PROJECTION dans ce LAC si paisible où l’IMPULSION prend vie, en plein CHOEUR d’OCRE de nous, tu sais, ce qui nous ressemble, si douce complicité d’un je t’aime joli, d’un partage*ensemble.
Février toi
Tu me vis moi
De mes vapeurs
Je suis juste celle
Qui vis son moi
Son irréel
Dan son réel
Imaginaire
Tendre illusion
Ondes du temps
De bel amour
Moi toi de nous
Roucoulis nôtres
Brindilles jolies
Natte du temps
Ouvrage sacré
En mélodies
De toi et moi
Nos retrouvailles
« Passent les jours, passent les semaines, …. »
Ainsi se tournent les pages du calendrier…
_____
Petits mots sur l’onde
Vont d’un continent à l’autre
En aller-retour
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C’est gentil Neyde et délicat de ta part, merci Ossiane
Un temps de pause…
Chevauchée légère dans les plaines vertes,
au bord des lacs indigo, sous les falaises ocres.
Disparue la sensation d’un faux départ,
le chagrin d’une arrivée tronquée.
Disparu le point noir qui comme une hydre
s’agrandit pour envahir les coeurs.
Impulsion de vie qui brise
la toile des vapeurs tristes.