Vapeur / Vapour

Vapeur / Vapour

embrun

le chant des brumes

nuage

 

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spindrif

mist song

wisp of cloud

47 réflexions sur « Vapeur / Vapour »

  1. Une poésie de Pierre Reverdy

    le monde comme une pendule s’est arrêté
    les gens sont suspendus pour l’éternité.
    **
    Alors
    je prie le ciel
    Que nul ne me regarde
    Si ce n’est au travers d’un verre d’illusion
    Retenant seulement
    sur l’écran glacé d’un horizon qui boude
    ce fin profil de fil de fer amer
    si délicatement délavé
    par l’ eau qui coule
    les larmes de rosée
    les gouttes de soleil
    les embruns de la mer

    Pierre Reverdy

  2. « le monde comme une pendule s’est arrêté
    les gens sont suspendus pour l’éternité. » de Reverdy
    _____

    Des pensées qui se noient
    Qui stagnent au milieu des nuages
    Survolant la mer
    Qui planent comme l’oiseau
    Vers l’horizon absent
    Des idées faites d’impressions
    De doutes et de craintes
    Qui ne peuvent se poser
    Ailleurs que sur les nuages
    Inaccessibles parce que folles
    Posées en suspension
    Au dessus d’un vide qui fait peur
    Refuge transitoire
    Avant que le soleil ne vienne
    Dilapider tous les nuages
    Et remettre les pendules à l’heure
    Rien n’est éternel.
    _____

    Cela fait du bien parfois de rester un moment sur son petit nuage dans un bain de vapeur même imaginaire plus encore si vous y ajoutez « le chant des brumes » comme c’est joli ça Ossiane.

  3. J’ai omis d’introduire mon commentaire en remerciant May pour ce beau poème de Reverdy et dont les deux vers repris m’ont inspirée.

  4. Toujours
    aussi nickels
    les photos !!

    Continuez ce travail assidûment, c’est un régal pour nos yeux !

    En échange, je ne sais pas si vous connaissez déjà le site EnglishRussia,

    mais c’est l’un des sites les plus riches en photos fabuleuses que je connaisse,

    feriez bien d’y jeter un oeil !!

  5. suée, bana, prendre des branches de bouleau et frapper en cadence
    puis plouf dans un puits de glace, aviver les sangs
    atteindre au sublime de la sublimation
    boucler les trois états à tâtons
    nu et en nage, quai des brumes
    du noir et blanc
    passer en brun

  6. va pour, à cette proposition je donne accord immédiat
    encore dans le flou c’est un peu présomptueux
    mais la vapeur , force motrice , ne nous met pas que dans la ouate
    amortir les échos , ressentir les jets vagues qui lèchent les bords d’un visage
    un seul titre comme une fulgurance « remorque »!!! un grand classique

  7. la mousse volante imprime sa marque en larges auréoles
    elle n »a pas le temps de sécher que voilà de nouveau
    une couche dans le ressac , un tremblement , un flottement
    un admirable jet écru à la décrue, écrit comme un décret
    qui vous signifie la côte et entoure le bruit montant des vagues
    en halo!

  8. Envole moi et enveloppe moi d’un tissu irréel
    fais mois voir de grandes et belles histoires
    auxquelles croire sans peur et sans forcer
    envoute moi oh Circé je suis sur mon mat rivé
    j’ai longtemps dans le flou dérivé
    démate moi et cloue moi à un autre pilori
    je sens que j’abuse et dans ce nuage qui floute
    je suis bien incapable ni de me raser
    ou encore de retrouver ma route
    loin de tout ce que j’ai précédemment appris
    je me sens transporté par des soudes mélopées
    alors surgit non comme un crime une prime
    et ce ne sont pas les postillons du temps
    qui postés me renvoient les effluves
    d’un voyage sirupeux emmêlé et larvé
    je suis dans le flux des événements
    et contemple la robe de vestale
    fait d’une impeccable percale
    je sens bien que vers les rouges elle décale
    et c’est de mon esprit les dédales
    qui font que l’habit éreinte en somme
    tout ce qui fait de moi un homme
    de fait d’écouter on me somme
    et moi si troublé que je m’assomme
    parce que je n’assume pas encore
    le fait de passer à pléthore
    la plaire tore qui couronne une carrière
    une petite main ouvrière
    le grand coeur sésame
    sème sa graine opportune
    et délivre à point nommé
    la si attendue bonne fortune

  9. il a cru voir se dissiper comme par un mage
    ce qui obscurcissait l’horizon
    et enfin se révéler à lui nettement l’image

    le temps est superbe ici
    grande lumière et bel éclairage
    merci à ossiane de cette belle série
    qui me donne si fortement envie de chanter tristan
    bonjour à l’équipage en compagnie de qui
    il fait toujours aussi bon naviguer

  10. La brume se chante des ondes
    L’eau se frémit lumière
    Et le rivage murmure
    Ce petit monde s’habite
    De doux coulis si tendre
    Qui roucoulent l’âme en peine
    Elle trouve Là la grâce
    D’aimer plus fort la vie

  11. Le ciel se fond dans l’océan
    Cherchant la lumière qui s’y pose
    Quelques brindilles pour témoin
    Mais le brouillard avale tout
    L’eau, la lumière , le ciel et les brindilles
    Réduit à néant le paysage
    Engloutit tout imperceptiblement

  12. Dans le brouillard c’est l’aplatissement des formes, informes, le manque de profondeur…de champ et puis la difficulté à discerner les détails , c’est tout ça qui annihile la perception complexe du tout pour en faire une forme fantomatique

  13. Quand le ciel boude
    La terre entière boude avec lui
    Tout s’assombrit
    Même les yeux
    Semblent être emplis
    De gouttes de brume
    Petites larmes au fond du regard
    Sous les cils attentifs et figés
    D’une herbe qui attend
    Un rayon de soleil
    Un sourire sur le visage
    Pour dissiper le brouillard
    Qui ternit nos jours
    Et voile la surface de l’eau.

  14. va peur ! va ! je te laisse partir sans remord et regret tu fut une compagne si fréquente à me tarauder le ventre, et qui annonçait des lendemains difficiles et des nuits agitées, tous les démons que tu appelait je voudrait bien les avoir définitivement chassés!
    Le travail sur nos racines et la petite enfance permet parfois de soulever un coin du voile sur des circonstances et des prédispositions, des conditionnements aussi qui ont ancré si fortement croyances et méta langage que c’est si difficile de s’arracher à certaines torpeurs
    et extraire des peurs les torts partagés et ravagés.
    Délivré d’un flou pesant qui confinait au fou je vois en passant que s’éclaire soudain la destinée et que se dissipent doutes et angoisses, l’estomac délivré d’un tel poids, l’existence reprend de plus belle.

  15. Oh Thierry tes mots sont rassurants , une éclaircie à l’horizon de tes jours à l’image du temps d’aujourd’hui, ce matin brouillard intense à peine quelques silhouettes d’arbres et à midi grand soleil ainsi va le temps…

  16. Merci Ossiane et Annick.
    J’aime beaucoup la version anglaise de cet haïku. En voyant cette photo, je me dis que celles et ceux qui habitent non de la mer et de l’océan ont bien de la chance. C’est si serein parfois.

  17. yaouh, génial, Thierry, heureuse pour toi,
    la peur au ventre cela fait si mal,
    la vie sans peur se respire tendre de douceurs!
    bonne soirée!

  18. Bon week-end à tous et que se dissipe le brouillard qui envahit le ciel ce matin.
    ____

    Fondue dans la brume
    Enveloppée de brouillard
    Se meurt la lumière
    _____

    (…)

    « …mais des vapeurs funèbres
    Montent des bords de l’horizon
    Elles voilent le doux rayon
    Et tout rentre dans les ténèbres. »

    Ainsi se termine le poème romantique de Lamartine , Le soir .

  19. Oh écarte toi lentement de ces mains diaphanes
    et ne laisse plus le sombre qui profane
    ainsi viendra à nous la lumière arachnéenne
    emprise résolue et chant confiné
    seule la douceur des temps imprégnée

  20. Ossiane,
    ma réponse à ta question sur le poéme du mois :
    tu sais que j’aime faire ça!
    En suite, un hommage pour toi notre Chère Capitaine.

    SENSATIONS

    La VAPEUR, en nuage,
    au crepuscule
    m’emporte à l’IRRÉALITÉ.
    Les oiseaux
    chantent en CHOEUR
    et s’envolent en ballet
    sur le delta, brume en suspens
    Sous l’IMPULSION du vent
    les vagues se déferlent
    au POINT perdu.
    Il ne restent que les couleurs
    OCRE, bleu, rouge
    comme s’elles étaient
    la PROJECTION
    d’un tapis d’herbes fleuries.
    La tristesse,
    est une HYDRE
    pleine de tentacules,
    mais mon coeur,
    PÊCHEUR d’illusions
    m’emporte aux étoiles.
    Je ferme les yeux,
    c’est le TEMPS DE PAUSE,
    c’est la voix du silence
    venue du LAC endormi,
    venue du LAC des roseaux.
    Il fait FROID ici
    au champ de promesses,
    le MISTRAL
    chatie mon corps
    chatie les arbres
    sans arrête, sans pitié;
    mais dans mon coeur,
    une douce BRISE danse
    comme un fremissement
    de plumes
    d’ambre
    et de flou …
    ………………………………………………
    Soudain,
    en CHEVAUCHÉE,
    sur les herbes d’écume
    de la greve déserte
    Un cheval d’ébène
    me reveille pour la réalité …

    ……………………………….

    D’ici du Brésil – São Paulo, un gros bisous pour toi, Ossiane, et tout l’équipage!

  21. Clap, clap, clap … bravo à notre Hirondelle du Brésil.

    9,5/10 sur son bulletin pour sa composition en français !!!

    Gros bisous en retour.

  22. Bourrache,
    bisous reçus avec beaucoup de joie!
    Il me faut étudier et faire attention pour recevoir le 10/10!
    Ça va?

  23. BRAVO NEYDE pour cette CHEVAUCHEE magnifique à travers les notes d’OSSIANE, qui au-delà de l’Océan nous parvient malgré la BRISE, le FROID, le vent du nord, qu’on nomme chez moi le MISTRAL et qui souffle sur les mers, les océans, les grands LACS et petits LACS et qui sans TEMPS DE PAUSE balaye inlassablement le ciel de ses nuages, laissant le « PECHEUR d’illusion » (dont la formule me séduit) voir surgir dans ses filets l’HYDRE dont les PROJECTIONS teintées d’OCRE laissent sur l’eau ce petit POINT qui sous l’IMPULSION des marées danse au son du CHŒUR des oiseaux , jusqu’à ce que DISPARU dans les flots il aille mourir dans l’IRREALITE de nos songes noyé dans les VAPEURS de la nuit dans les SENSATIONS douces du sommeil là où les mots s’amusent dans le silence, courent sur l’oreiller pour disparaître au petit matin.
    Tu vois Neyde, comme toi je n’ai pas résisté à ce petit jeu dans une phrase qui n’en finit pas et vient clore cette longue journée et ce, sans oublier de vous souhaiter à tous une bonne nuit.

  24. Monique,
    je te souhaite une bonne nuit – chez toi le matin est plus proche que chez moi.
    Le jeu de mots c’est très bon pour le cerveau!
    Bravo à toi : tu fais les mots danser, chanter!

  25. Dans le long temps couvert
    toujours trop peu ouvert
    j’ai rêvé d’une percée héroïque
    de somptueuses lettres hébraïques
    que ce soit Talmud ou Torah
    cela m’inspire de la sagesse
    et puis les sephiroths
    qui expriment comme hôte
    les vertus du destin
    les valeurs du chemin

  26. les notes du mois provoquent émoi
    lissé, plissé mais pas étroit
    c’est de libre expression le droit

    bravo à Neyde
    qui nous montre le chemin
    un juste retour des choses
    plus que de la nostalgie
    rapprocher ce qui est épars

  27. C’est vrai Thierry, « rapprocher ce qui est épars »
    la vieille équipage est presq
    Il a été Monique qui nous a montré le chemin de retour

  28. J’ai tapé sans vouloir et je corrige le commentaire:
    C’est vrai Thierry, « rapprocher ce qui est épars »
    le vieux équipage est presque tout là.
    Il a été Monique qui nous a montré le chemin de retour.

  29. Oui les retours ne sont pas toujours des détours
    et souvent des recours, sans couper court
    et ces arrières bien assurés confortent la démarche
    une marche en avant avec les mots sur l’étendard
    et un paysage plein de par les champarts
    en pleine champagne

  30. Le soir doucement s’enveloppe de bruine
    Lorsque la petite mèche du jour vacille
    Dans les derniers rayons du soleil.
    Assis au bord de l’eau
    Quelques brins d’herbes regardent
    Tout en tremblant dans la brise du soir
    Disparaître la lumière dans le silence.
    Ombres chinoises sur le fond gris de l’océan
    Derniers signes qui s’inscrivent sur l’horizon,
    Dernière page d’écriture à peine déchiffrée
    Sur l’histoire d’un jour habillé de brume.
    Un chapitre en hiéroglyphes crétois
    Pictogrammes runiques ou indiens,
    Etrusque, chinois ou phénicien…
    Qui se referme le temps d’une nuit
    « A l’heure ou le crépuscule
    Commence à balayer la mer
    et le ciel lentement à se décolorer »
    Avant que ne reprenne demain
    La saga des jours sans fin.

    ______

    « A l’heure ou le crépuscule commence à balayer la mer et le ciel lentement à se décolorer » Marguerite Duras

  31. l’horloge tourne
    à l’entour des cinquante ans
    vapeurs à craindre


    Heu … là, je sens que je vais me faire virer.
    C’est pas powète, ça !

  32. Vapeur murmure moi

    Tu sais
    Là juste au bout de soi
    Dans le repli du creux
    Celui qui entend mieux

    Tu sais tout cela
    Alors chuchote
    Et dis moi tout cela
    Ce que tu sais dire
    Si bien du bout de toi
    Et vibre moi
    Si doux instants
    Bels états d’aises
    De toi et moi

  33. La vapeur ambiante
    Masque toutes les couleurs
    Le gris est maître de la toile
    La mer et le ciel s’uniformisent
    Défiant la ligne d’horizon.
    Elle recouvre de graphite gras
    L’espace sans distinction
    Effaçant progressivement
    Les trainées blanches de lumière.
    Simulacre de crépuscule sans soleil
    Du ciel bas d’un jour de pluie.
    Au fond des yeux tristes
    Coule une rivière de larmes
    Portant le nom de mélancolie.
    Les vapeurs du vague à l’âme
    Se répandent insensiblement.
    Des cils d’herbes folles et de fleurs
    S’abreuvent dans le silence
    D’un breuvage au goût de tristesse.

  34. vaporeux mais pas décolleté
    à force de s’être colleté
    avec les éléments ont sait bien
    que ce n’est pas lâcheté

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