En Choeur / In Chorus

En Choeur / In Chorus

brume en suspens

les oiseaux du delta

le temps d’un ballet

 

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mist suspended

birds of the delta

time of a ballet

30 réflexions sur « En Choeur / In Chorus »

  1. l’un en lumière
    le second au défrisé des eaux sombres
    et le troisième à l’horizon des métamorphoses

  2. les oiseaux impavides
    narguent le vide
    leur vol est si souple
    rien de rigide
    ils vont par couple
    et s’enlacent en ruban
    chassant sur les bancs
    ils arguent en arguin
    ne sont liés à rien
    mais ensemble dominent
    et si leurs fientes
    souillent les lieux
    c’est l’apport d’une rente
    tombée des cieux
    alors regardez dans les yeux
    et terminez ce bal
    légèrement amoureux

    à la bonne saison s’entend!!!

  3. Songeur entre ciel et mer
    L’ enfant matelot en vigie
    Décroche un moment de candeur
    Emporté sur ailes d’oiseaux
    S’envole au dessus des flots

  4. C herche bien, marche encore sous les brumes du destin
    H omme,, humain, sur la hune, tous les ports du voyage
    O nt des quais de fortune, des cris dessous les plumes
    R avivées, nos lumières innocentes et avides
    U nique jetée, TOI du monde, horizon trouble, clair
    S hadows of your clouds,Spread them the sun in my eyes.

    Thierry, tu me fais sourire…pas bien d’être un électron libre dans la société, en effet on te prend pour fou.Allez, on est plein de fous alors.Courage on est tous là sur le pont!

  5. pas assez remercié ceux qui m’ont adressé des signes et des sourires, quel ton juste leila chacun doit être dans une case et n’en plus bouger et si on fait du hoping (changement de case des électrons dans un processus de conduction paire électron trou) alors l’hope et la rope ne sont pas loin, l’espoir pas de changer ni de se ranger des voitures, et la corde pour envoyer ce faire pendre ces impécunieux qui en jettent , ravi de te voir leila mais aussi de voir apparaître des nouveaux et qu’ils soient les bienvenus , je leur céde ma place, en délicatesse avec le genou, on me cherche des poux et on me jette des cailoux, c’est y pas chou ?

  6. « Chorus line » un film d’adrian lyle qui dit mieux !
    étourdissant après les fame et autres le monde de la danse
    revisité …à petits pas, comme disait marius

  7. Dans les embruns de l’océan
    Entre brumes et vagues
    Le ballet des goélands
    Des figures aériennes
    Acrobaties gracieuses
    Volutes et circonvolutions
    Spectacle angélique
    Au cœur des vents marins
    Spirales et tourbillons
    Au-dessus de l’eau
    Vol harmonieux
    Danse scandée
    Aux cris stridents
    Du chœur des oiseaux
    Dont le mouvement incessant
    Berce mon cœur
    Tient mon âme
    Entre ciel et mer
    Légère comme une plume
    Une plume de goéland.

  8. Un bord de mer
    Le cri des mouettes
    Ce soir ses roulis
    Qui remettent la tête
    Quand l’envol est possible
    D’un doux coulis ses rêves

  9. -;)

    « Il m’arrive quelque fois
    De rêver au passé
    Nous avons juré
    Eternelle fidelité
    Tu continuais à m’aimer
    Je commençais à jeûner
    Maintenant je suis trop maigre
    Ton amour m’a dépassé

    Mais je vois dans tes yeux
    Et je vois ton sourire
    Et je sais que demain
    Que demain, que demain
    Que demain sera bien

    (…) Graeme Allwright

  10. et cui latére
    un triangle dans une perspective
    un delta lumineux

    et la lumière rasante qui monte aussi
    l’accord du coeur et du corps
    pas un écho russe ni balte
    juste l’appel du large

  11. Ouvrir ses ailes
    Pour s’évader
    En choeur des ondes
    Dans une belle vue
    Cela aide conforte
    Donne force vive
    Pour se *levivre
    Son morceau douloureux

    doux jour de soleil pour chacun, la paix la beauté avec vous, je vous souhaite…

  12. Sur le petit pont du canal
    J’ai surpris la danse des canards
    Leur vol n’a rien de comparable
    A leur marche légendaire
    Ils deviennent longitudinaux, élégants
    Mon approche n’a pas interrompu
    Leur quadrille mirifique
    Se croisant, tournant, virevoltant.

    Au loin, émergeant de la brume
    Un héron curieux s’avança
    Spectacle en noir et blanc
    Mélange des genres sur le plan d’eau
    Où la grâce et la précision s’imposent
    Afin que reprenne en chœur et sans méfiance
    Leur ballet de survie jusqu’au plongeon rapide
    Immersion, pirouette et grande envolée triomphante.

  13. Merci Annick, belle journée à toi également, ici soleil mais vent violent qui contrarie un peu la promenade du jour, cheveux au vent, attentive aux objets volants non identifiés, nuages de poussières sur un sol desséché mais avec …..le bonheur d’être.


  14. En écho à Monique, l’original :

    http://www.youtube.com/watch?v=e5MUdNyaYoo

    et son adaptation :

    http://www.youtube.com/watch?v=_olii6QzJT4

    Et si vous voulez écouter l’intégrale du nouvel album de L. Cohen « Old ideas » qui vient de sortir (avant de l’acheter, bien sûr), c’est ici :

    http://www.moustique.be/culture/musique/72177/leonard-cohen-ecoute-de-lalbum-et-trois-anecdotes-pour-faire-le-malin

    (Ossiane, ce lien n’est couvert par aucun copyright … mais si t’as des doutes, tu supprimes, hein !).

  15. Fous de bassan….dans le temps en suspens…passager élégant….dans la vie dépassant…Et la brume qui s’emmmêle…sur les vagues réveils…les aiguilles de laine…et le ciel qui sommeille…Fous les passants…sur les pages et les ailes..d’une plume éternelle…à contre courant…Et les vagues qui s’emmêlent…sur le ciel vermeil….les rêves au réel…et les rives de sel…Fous et cassants…sur un fil de laine…pas sage et les gants…sur les doigts dépassants…Et le temps qui s’en mêle…et les mots des passants…sur une plage de laine…et ce ciel élégant….

  16. et l’oeil du delta sourit et resplendit
    dans les arpents des vagues atomisées
    un trio se la joue aux angles imparfaits
    ils piquent des deux pour rejoindre le troisième
    et ils se mouillent la queue comme en carène
    mais puisque s’éloigne la zone du caréme
    la terre est proche qui se mêle à la mer
    l’embrun secoue et donne la mesure
    d’une zone intermédiaire
    il faut reprendre pied dans l’estran jeté
    et ne plus diable se soucier de qui va à pied
    le gois ne dégoise pas mais il pavoise le pavé démouillé
    où se grisent les huppes et les courlis dans de charmants virages
    foin des grèbes et des mouettes qui se rasent en tous sens
    ce n’est pas ici que se rince la rance
    il y a de l’inconstance
    mais ce vol stance
    une étape sans repos
    un voyage osé au rare posé
    il faut des lieux bien sûrs pour s’aventurer

  17. (…)
    « Par une porte dérobée dans le paysage
    La pie arrive
    noire et blanche. Oiseau de Hel.
    Et le merle qui s’agite de-ci, de-là
    jusqu’à charbonner tout le dessin,
    à part ces habits blancs sur une corde à linge
    un chœur de Palestrina
    (…)

    extrait des oiseaux du matin dans Baltiques de Tomas Tranströmer *
    *Prix Nobel de littérature 2011

  18. Je regarde et mets des notes sur la toile
    Entendez-vous cette beauté qui fredonne
    Dans l’espace presque vide ?
    Un chœur dont les voix résonnent
    Dans l’immense boule de cristal
    Où volent les oiseaux nés des nuages.
    J’encombre le ciel de mes mots
    Là où je devrais seulement écouter
    Le bruit du vent et des battements d’ailes
    Là où je devrais faire l’élégie du silence
    De la lenteur, de la grâce, de l’extase.
    Poser le crayon, laisser s’envoler les mots
    Dans la brise et les plaintes du vent.
    Abandonner le ciel au ballet es oiseaux.

  19. dans le récitatif le choeur tire sa force de l’ensemble en décalage, de la nuance des degrés, de l’harmonie des répons, de la finesse et de la légèreté des vibrato, le choeur parle au coeur de chacun et ils résonnent sur leur propre fréquence d’accord.

    Merci à pierre b , de m’avoir donné le la d’une clé , je voulais en me basant sur les fous faire d’une falaise abrupte un monde habitable pour tous où les festins s’assemblent et les cris s’accumulent, où chacun vit dans le côte à côte son destin en nourrissant les siens, tandis qu’impavides les homme observent tout ce cinéma pas toujours sensibles à l’harmonie de vie qui se dégage du tableau.
    Merci à Pierre de m’avoir fait grandir oh pas au pantographe quand levant un pan de sa vie il m’a enfin permis de croiser son regard.

  20. quelle invitation à s’échapper, et je reprends vos mots, Misu Me,

    quelle douce invitation
    à s’échapper son libre
    vers son meilleur pour soi
    pour se faire du bien
    l’amour ouvre des ailes

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