brume en suspens
les oiseaux du delta
le temps d’un ballet
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mist suspended
birds of the delta
time of a ballet
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
brume en suspens
les oiseaux du delta
le temps d’un ballet
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mist suspended
birds of the delta
time of a ballet
Caresse d’un monde sourd
Bruit du silence
Plane la rive
Décolle la dune
Une porte sur le temps
l’un en lumière
le second au défrisé des eaux sombres
et le troisième à l’horizon des métamorphoses
envie de plonger
dans le triangle des Bermudes
et tout oublier
bonne semaine
les oiseaux impavides
narguent le vide
leur vol est si souple
rien de rigide
ils vont par couple
et s’enlacent en ruban
chassant sur les bancs
ils arguent en arguin
ne sont liés à rien
mais ensemble dominent
et si leurs fientes
souillent les lieux
c’est l’apport d’une rente
tombée des cieux
alors regardez dans les yeux
et terminez ce bal
légèrement amoureux
à la bonne saison s’entend!!!
Gardez vos distances
En mesure s’ il-vous-plaît
Volez planez valsez
écrivez sur le ciel vos désirs
Songeur entre ciel et mer
L’ enfant matelot en vigie
Décroche un moment de candeur
Emporté sur ailes d’oiseaux
S’envole au dessus des flots
C herche bien, marche encore sous les brumes du destin
H omme,, humain, sur la hune, tous les ports du voyage
O nt des quais de fortune, des cris dessous les plumes
R avivées, nos lumières innocentes et avides
U nique jetée, TOI du monde, horizon trouble, clair
S hadows of your clouds,Spread them the sun in my eyes.
Thierry, tu me fais sourire…pas bien d’être un électron libre dans la société, en effet on te prend pour fou.Allez, on est plein de fous alors.Courage on est tous là sur le pont!
Bravo , quel talent , je reviens régulièrement et avec toujours beaucoup de bonheur , merci ! , Dan
pas assez remercié ceux qui m’ont adressé des signes et des sourires, quel ton juste leila chacun doit être dans une case et n’en plus bouger et si on fait du hoping (changement de case des électrons dans un processus de conduction paire électron trou) alors l’hope et la rope ne sont pas loin, l’espoir pas de changer ni de se ranger des voitures, et la corde pour envoyer ce faire pendre ces impécunieux qui en jettent , ravi de te voir leila mais aussi de voir apparaître des nouveaux et qu’ils soient les bienvenus , je leur céde ma place, en délicatesse avec le genou, on me cherche des poux et on me jette des cailoux, c’est y pas chou ?
« Chorus line » un film d’adrian lyle qui dit mieux !
étourdissant après les fame et autres le monde de la danse
revisité …à petits pas, comme disait marius
Au plus haut des cieux
S’envoler à tire d’aile
Rechercher l’amour.
voltigeurs l’amble
virgules en apesanteur
entre écume et brume
Superbe !
Ils flirtent le ciel de mer
Coquinent l’air du temps
D’un bel libre leur envol
Dans les embruns de l’océan
Entre brumes et vagues
Le ballet des goélands
Des figures aériennes
Acrobaties gracieuses
Volutes et circonvolutions
Spectacle angélique
Au cœur des vents marins
Spirales et tourbillons
Au-dessus de l’eau
Vol harmonieux
Danse scandée
Aux cris stridents
Du chœur des oiseaux
Dont le mouvement incessant
Berce mon cœur
Tient mon âme
Entre ciel et mer
Légère comme une plume
Une plume de goéland.
Un bord de mer
Le cri des mouettes
Ce soir ses roulis
Qui remettent la tête
Quand l’envol est possible
D’un doux coulis ses rêves
–
7 ans … l’âge de raison …
Bon anniversaire à ton blog, Ossiane.
Le ptit coup de nostalgie habituel :
https://blog.ossiane.photo/category/les-jeux-du-damier/
Plein de pensées aux passants passés, présents et … « avenir ».
Et encore merci d’être là.
–
-;)
« Il m’arrive quelque fois
De rêver au passé
Nous avons juré
Eternelle fidelité
Tu continuais à m’aimer
Je commençais à jeûner
Maintenant je suis trop maigre
Ton amour m’a dépassé
Mais je vois dans tes yeux
Et je vois ton sourire
Et je sais que demain
Que demain, que demain
Que demain sera bien
(…) Graeme Allwright
et cui latére
un triangle dans une perspective
un delta lumineux
et la lumière rasante qui monte aussi
l’accord du coeur et du corps
pas un écho russe ni balte
juste l’appel du large
Ouvrir ses ailes
Pour s’évader
En choeur des ondes
Dans une belle vue
Cela aide conforte
Donne force vive
Pour se *levivre
Son morceau douloureux
doux jour de soleil pour chacun, la paix la beauté avec vous, je vous souhaite…
Sur le petit pont du canal
J’ai surpris la danse des canards
Leur vol n’a rien de comparable
A leur marche légendaire
Ils deviennent longitudinaux, élégants
Mon approche n’a pas interrompu
Leur quadrille mirifique
Se croisant, tournant, virevoltant.
Au loin, émergeant de la brume
Un héron curieux s’avança
Spectacle en noir et blanc
Mélange des genres sur le plan d’eau
Où la grâce et la précision s’imposent
Afin que reprenne en chœur et sans méfiance
Leur ballet de survie jusqu’au plongeon rapide
Immersion, pirouette et grande envolée triomphante.
Merci Annick, belle journée à toi également, ici soleil mais vent violent qui contrarie un peu la promenade du jour, cheveux au vent, attentive aux objets volants non identifiés, nuages de poussières sur un sol desséché mais avec …..le bonheur d’être.
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En écho à Monique, l’original :
http://www.youtube.com/watch?v=e5MUdNyaYoo
et son adaptation :
http://www.youtube.com/watch?v=_olii6QzJT4
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Et si vous voulez écouter l’intégrale du nouvel album de L. Cohen « Old ideas » qui vient de sortir (avant de l’acheter, bien sûr), c’est ici :
http://www.moustique.be/culture/musique/72177/leonard-cohen-ecoute-de-lalbum-et-trois-anecdotes-pour-faire-le-malin
(Ossiane, ce lien n’est couvert par aucun copyright … mais si t’as des doutes, tu supprimes, hein !).
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Fous de bassan….dans le temps en suspens…passager élégant….dans la vie dépassant…Et la brume qui s’emmmêle…sur les vagues réveils…les aiguilles de laine…et le ciel qui sommeille…Fous les passants…sur les pages et les ailes..d’une plume éternelle…à contre courant…Et les vagues qui s’emmêlent…sur le ciel vermeil….les rêves au réel…et les rives de sel…Fous et cassants…sur un fil de laine…pas sage et les gants…sur les doigts dépassants…Et le temps qui s’en mêle…et les mots des passants…sur une plage de laine…et ce ciel élégant….
et l’oeil du delta sourit et resplendit
dans les arpents des vagues atomisées
un trio se la joue aux angles imparfaits
ils piquent des deux pour rejoindre le troisième
et ils se mouillent la queue comme en carène
mais puisque s’éloigne la zone du caréme
la terre est proche qui se mêle à la mer
l’embrun secoue et donne la mesure
d’une zone intermédiaire
il faut reprendre pied dans l’estran jeté
et ne plus diable se soucier de qui va à pied
le gois ne dégoise pas mais il pavoise le pavé démouillé
où se grisent les huppes et les courlis dans de charmants virages
foin des grèbes et des mouettes qui se rasent en tous sens
ce n’est pas ici que se rince la rance
il y a de l’inconstance
mais ce vol stance
une étape sans repos
un voyage osé au rare posé
il faut des lieux bien sûrs pour s’aventurer
(…)
« Par une porte dérobée dans le paysage
La pie arrive
noire et blanche. Oiseau de Hel.
Et le merle qui s’agite de-ci, de-là
jusqu’à charbonner tout le dessin,
à part ces habits blancs sur une corde à linge
un chœur de Palestrina
(…)
extrait des oiseaux du matin dans Baltiques de Tomas Tranströmer *
*Prix Nobel de littérature 2011
Je regarde et mets des notes sur la toile
Entendez-vous cette beauté qui fredonne
Dans l’espace presque vide ?
Un chœur dont les voix résonnent
Dans l’immense boule de cristal
Où volent les oiseaux nés des nuages.
J’encombre le ciel de mes mots
Là où je devrais seulement écouter
Le bruit du vent et des battements d’ailes
Là où je devrais faire l’élégie du silence
De la lenteur, de la grâce, de l’extase.
Poser le crayon, laisser s’envoler les mots
Dans la brise et les plaintes du vent.
Abandonner le ciel au ballet es oiseaux.
dans le récitatif le choeur tire sa force de l’ensemble en décalage, de la nuance des degrés, de l’harmonie des répons, de la finesse et de la légèreté des vibrato, le choeur parle au coeur de chacun et ils résonnent sur leur propre fréquence d’accord.
Merci à pierre b , de m’avoir donné le la d’une clé , je voulais en me basant sur les fous faire d’une falaise abrupte un monde habitable pour tous où les festins s’assemblent et les cris s’accumulent, où chacun vit dans le côte à côte son destin en nourrissant les siens, tandis qu’impavides les homme observent tout ce cinéma pas toujours sensibles à l’harmonie de vie qui se dégage du tableau.
Merci à Pierre de m’avoir fait grandir oh pas au pantographe quand levant un pan de sa vie il m’a enfin permis de croiser son regard.
liberté – ces ailes qui glissent au dessus de l’eau… quelle invitation à s’échapper!
quelle invitation à s’échapper, et je reprends vos mots, Misu Me,
quelle douce invitation
à s’échapper son libre
vers son meilleur pour soi
pour se faire du bien
l’amour ouvre des ailes