Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Pergola
l’ombre de la treille
le chemin des entrelacs
O d’avril
54 réflexions sur « Pergola »
Welcome back Nath!!
Bon rétablissemnt, Thierry; ce n’est qu’un mauvais momen à passer!
Merci pour ce beau déroulé de mots en légèreté, Pierreb!
Merci de votre intérêt et bienvenue Misu-Me;)
Un grand merci à tous!!
Un coin d’ombre
au printemps qui vient
Thierry reposera sa jambe
le jardin secret
aux sculptures grimpantes
enroule le temps
l’Intime parcours
Qui pourrait être un chez soi
Que l’on offre à tous
Il devient alors charmant
Un délice, une faveur.
–
Du pendu la corde
aux viscères folâtres
ombre vieux chagrin
–
–
A Thierry : vus les nombreux voeux de prompt rétablissement reçus, tu dois déjà être aux 3/4 debout.
Alors … que te souhaiter pour le 1/4 qu’il reste ? … Peut-être, pour la rééducation, une gentille kiné … mains de fer dans gants de velours … (parce que pour ré-éduquer un homme, faut beaucoup de volonté et c’est pas pari gagné !).
Heu … ça n’engage que moi, bien sûr.
Allez … immense clin d’oeil, hein !
–
A tous, belle soirée et douce nuit.
–
Bourrache, Avec la corde du pendu, le lieu devient déjà un peu moins charmant, mais c’est pour rire, les glycines ça n’arrête pas de se tordre de rire on le sait bien ! même que des fois elles s’emmêlent tellement qu’elles n’arrivent d’ailleurs pas à se démêler-;)
Bonne soirée et bonne nuit à toi aussi et à tous.
Vous me faites rire avec vos commentaires;)
Bonsoir Ossiane -;)
Soir bon, Ossiane et Monique
^_^
Bonsoir à toute la compagnie. J’ai bien aimé tout vos poèmes que je reprends plasir à vous lire après une longue absence. Vous me manquez beaucoup. Je vous souhaite que du bonheur et beaucoup de joies.
Quel joli ô qui s’apparente à un lasso avec lequel nous attraperons le bonheur à moins que cela soit un cerceau dans lequel nous pénétrerons dans un monde meilleur.
Que les anges protègent vos belles plumes magiques. Bonne nuit et faites de doux rêves cher capitaine de ce magnifique paquebot de mots de luxes. Bisous à tous.
Gola j’adore pas comme un goléador
qui rigola aux rayons chauds
un long couloir dont on ne sortira
que par le combat contre soi même
chasser encore et toujours
ces mêmes démons archaîques
alors avoir un but, s’en sortir
la tête haute et la jambe moins raide
désolé mais hier pas en état
Bonjour la Compagnie !
Pardonnez-moi : j’avais loupé un épisode :
Je rattrape le coup en souhaitant un bon rétablissement à Thierry, qui va avoir bien du temps pour écrire encore plus !
La glycine inspirée
Avait écrit,
Tout au fond de l’allée
Un O tout rond,
Et bien formé !
Je regarde encore une fois
Cherchant dans tous les endroits
Où elle aurait encore caché
Quelques eeeeeeeeee disséminés !
Suis sûre qu’il y en a
Mais ils sont bien cachés !
La glycine n’a pas encore terminé…
De nous étonner !
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeee
Et un coucou spécial pour Bourrache !
Le destin est son tel
Et quand la corde au cou
Peut étouffer bien trop
C’est bon de s’aérer
De marcher de flâner
Amoureux son en corps
C’est si bon d’exister
Même si le chemin
N’offre pas des faciles
Que de la vie à sauver
Empêche de se pouvoir être
Le temps avance son cours
C’est bon de garder espoir
Patience courage et vie
Malgré ses malgré tous
Quand on aime
On ne compte pas
Les efforts à fournir
On marche on se repose
Et se serrer d’aimer
C’est un bel cap visé
tu me fais sourire Bourrache,
contente de retrouver des absents!
ce grand partage d’ici…
La glycine sa grâce
A tendu son filet
Elle espère bien qu’un jour
Un amoureux se marche
Dessous cette pergola
Où le temps arrêté
Permet de se respirer
De la voir sa petite vie
De larguer corde au cou
Obligations bien trop
Car un jour Ô bel jour
La liberté permet
De se retrouver jolis
La beauté c’est d’aimer
L’oeil ouvert
Se glisse dans l’Ô
Des tiges pour voir
Un peu plus loin
Qu’avant d’entendre
Le regard
Celui qui partage
Et fait du bien
Une image énigmatique,
c’est resserré, c’est enserré,
le besoin d’O2 manque,
celui qui donne le vivre,
expirer inspirer aspirer
à de la paix des bonheurs d’être
Ensemble…
Prendre la vie par son collier
Evite l’étouffement
Coûte que coûte lutter
Oser se dégager se respirer
Viser trouver sa liberté
Encore encore
Son goût de *le vivre
L’instant
C’est vivant
Qu’on se donne de vivre
Pour aimer bel tout simplement
La lumière
La lumière à marcher
Celle qui fait du bien
Où passent ses ondes
Amoureuses
C’est si bon d’être en vie
deux logiques confrontées
celle qui glisse en interne et externe
turbulence végétale
en une glossolalie éternellement enchanteresse
pour être nature pleine
celle de la ligne droite et de l’orthogonalité
du besogneusement humain
en sa soif de légitimité et de parure
pour ne pas se perdre
le tout
offert
en ligne de fuite
vers le mystère
grappe perlée
du jardin d’Apollon
être le bout de la lorgnette
de l’oeil unique
Père Gola, quand viendras tu m’aider à monter sur tes larges épaules afin de pouvoir me diriger , ton support m’est si précieux , quelque soit le bois dont tu es fait.
ah tes colonnes comme celles d’un hercule font que j’avance sans obstacles réels.
an après an on tique un peu mais tu tiens la forme, et de ces ombrages qui sans ambages mais pas sans jambages sont délicieux, je peux couvrir sans retard tes pieux.
merci à jeandler, bourrache et christine, camarades de récit, la plume est vacillante malgré tout mais l’aplomb revient; même si la verticale alitée est familière, j’ai hâte de me tenir droit et de vous faire honneur.
merci ossiane de ces mots doux qui font de l’effet comme un baume
Il appert de cette vision idyllique
que des racines au tronc
sans qu’il y ait de presse,
s’enroule en longues tresse
ces plante qui ne veulent dire leurs noms
et ce violet si tendre
qui sait si bien se faire attendre
comment pourra t il nous faire comprendre
ce que nous attendons de lui
avant même la prochaine pluie
shame on me , en relisant, que de fautes, comment me faire pardonner
trop pressé !
bonne soirée à tous
Espère Thierry pour toi que l’aide du Père Gola te sera d’un grand soulagement ne sachant pas vraiment ce qui t’arrive, te souhaite un prompt rétablissement.
____
Le long du mur de pierre il est un endroit dont je me souviens : les petites serres du jardin, lieu précieux sur lequel veillait mon père. Tout un cérémonial entourait cet endroit ; nous n’y avions accès, enfants, qu’autorisés et accompagnés pour suivre l’évolution de petits miracles de la nature qui se produisaient à l’intérieur sous les doigts avisés et passionnés de mon père, jardinier remarquable.
Dans la maison de mon enfance, il y avait trois endroits où nous pénétrions religieusement comme dans trois chapelles interdites: le grenier, la cave et la serre.
Les vitres de la serre étaient soulevées selon tout un rite pour aérer et maintenir la chaleur à la bonne température. Tout le jardin semblait dépendre de ce lieu, là était toute la genèse des merveilles qui devaient prendre place au bord des allées ou dans les platebandes, semis toutes catégories, plantes fragiles ou rares, expériences de toutes sortes qui devaient donner naissance à des splendeurs futures, ou par des boutures maintenir des espèces particulières.
C’est beau une serre construite avec amour dans des proportions respectant l’intimité d’un jardin, point de chaleur et de lumière, lieu de naissance et de vie. Elle était belle la serre du jardin de mon père.
_____
Bonne soirée à tous et tout particulièrement à toi Thierry.
Sous la tonnelle
l’ombre en poussière
parsemée de lumière
pensées
Merci Monique , en bref rupture du tendon rotulien gauche, et luxation de l’épaule gauche, c’est loin déjà, 6 semaines, mais parfois douloureux, (j’aime pas m’étaler sur mon cas , là ce fut le cas)
immobilisation totale au lit pendant 3 semaines, depuis débuts en chaise roulante, puis déambulateur, pied qui commence à se poser, marche impossible, rééducation pour fléchir l’articulation…stop
progrès réels mais bien lents !
tu m’espantes chaque fois un peu plus par ta capacité narrative formidable
j’essaie de participer mais l’inspiration fait un peu défaut
bises à toi et aux voyageurs
Ô lala que cela me fait peur ce genre de *truc, Thierry,
j’ai tant besoin de mes pieds pour marcher, monter l’escalier, suivre un vécu d’autisme, poufdeouf en ce début d’après midi, car son idée Fixe en tête, même en ciné, alors youpsdehoplaboum ma sandale parfois un peu écrabouillée qui a réussi à se gicler en belles brasses de vie, et TENIR, dans l’intenable, parfois!
bel rétablissement!
oui, ta plume Monique est si jolie à lire!
comme vos plumes ici!
je manque de précieux temps en, ce moment et cela pourrait m agacer,
mais autant me dire que c’est juste un passage obligé plus à être dedans,
c’est ainsi fait de vie telle!
Prends moi dans ton lasso
Ma jolie pergola
Apaise moi bien fort
Que mes vertiges suivent
Tu sais les bles les bons
Ceux qui donnent des ailes
je vous embrasse, tendre équipage, de bels souvenirs passés, Aujourd’hui son présent, c’est d’un rare de vie! merci!
mais non c’est un truc peu courant qui arrive dans le cas de chocs forts au rugby mais ce ne fut point le cas, surprenant ça vous met à terre et ça vous atterre ensuite c’est force et longueur de temps plutôt que force ni que rage et ça apprend la persévérance et le progrès lent.
Tout va bien malgré les nerfs à rude épreuve ce week end !
oui c’est bête comme les pieds mais un fauteuil c’est déjà bien, on faire plein de choses.
aller sous une Pergola et écouter du Pergolése.
allez à demain et vive l’oeil ouvert, espace prodigieux de liberté et de partage, de création aussi.
bon, cela va, je ne jour pas au rugby…
quoique…ma tête dans des sacrés mêlées cet aprem de vie, parfois, avec le Tenir à le garder fermement, comme un ballon précieux qu’on ne lâche pas ou juste pour l’envoyer bien loin dans le filet qui gagne, son bel défi de vie…
Ca chuchote sous la pergola
Et l’on se rassure sur le pont
Des essences de glycine
Et mille autres fleurs
Viendront-elles à bout
De toutes ces douleurs
Oui car il y a le rêve
Et les images qui défilent
L’armature des mots
Point d’appui de nos misères
Canne et déambulateurs
De ces âmes affaiblies
De tourments et d’ennuis
Ca chuchote sous la pergola
Et le soleil cette fois s’en mêle
L’hiver lisse les écorces
Des troncs qui s’emmêlent
Quand la sève monte
Nourrit l’imbroglio de branches
En gestation de clochettes fleuries
Viendra le moment
Où tout sera comme il faut
La vie aura sa revanche
D’efforts et de courage
Qui jamais ne sont vains
Ca chuchote sous la pergola
Mais jamais les mots
Ne laisseront faiblir
Nos envies de crier, de rire
De chanter et d’aimer
C’est comme ça
Sous la pergola !
C’est comme ça sous la pergola! signé Monique
douce soirée pour chacun!
–
« Faut se dire qu’on n’rajeunit pas , ma p’tite Dame ! »
m’a dit un Doc’ à sa consultation d’hier au soir.
(çui-là, j’le vois qu’une fois par an :
c’est vrai qu’il avait pris un p’tit coup de vieux.
Mais moi pas ! j’ai toujours 30 ans … 40 max …
– y’a pas de miroir chez les Docteurs -)
–
Je ne vais pas déroger à mon ancienne habitude,
celle qui me fait du bien :
Bon Anniversaire à tous les « Verseau »
et sourire à tous les autres.
–
Merci Bourrache, tu n’as pas manqué à tes bonnes habitudes, et ça fait rudement plaisir, car à quelques jours près, il me souvient qu’ils sont nombreux ici mais qui parle d’âge ? Il n’est question que de lever son verre et de se souhaiter bon anniversaire dans les jours qui viennent, aux premiers, deuxièmes ou troisièmes décans, un verseau est un verseau voilà tout ! Et ce n’est pas rien un verseau ! Il n’y a pas mieux ! enfin….. je n’en suis pas très sûre…. mais cela vaut bien une seule et grosse et belle bougie pour que tout le monde soit content !
–
Père Gola
Mère rit
Enfin un couple qui rigola
–
heu… j’me taille vite fait …
–
–
Monique : merci pour la bougie.
Aussi ténue soit-elle, on a toujours besoin d’une petite flamme…
–
Là tu as raison Bourrache pour la petite flamme c’est même parfois vital-;)
des branches griffues
coupe-gorge dans la serre
Où est Blanche Neige ?
Plafond d’entrelacs d’un vase clos
Image confuse du cerveau
Où la lumière s’infiltre
Dans l’insistance de l’ombre
Les yeux perdus au milieu des branches
Cherchant appui et orientation
Un sens à donner à tout cela
Une colonne vertébrale à l’imaginaire
Un fil directeur pour démêler
L’embrouillamini de la vie
je cherche….
Prompt rétablissement Thierry!
Belle histoire Monique sur les serres de ton enfance!
Toujours plaisir à lire tes poèmes si optimistes Annick!
A l’écart de tout,
Oh, les mots entrelassés!
Petits coins secrets.
ouvre toi, ouvre toi à l’étranger qui ne connais ni le jasmin médicinal, ni les bougainvillées, ni les lilas
que l’entrée soit parfaite pour amener ce nez sans assener de fragrances complexes et garder le fruité, le mielleux,
ouvre toi, ouvre toi d’une manière unique et laisse voler foulards et graminées sans égaler les passions sérieuses
que la montée de sève soit juste et assurée, que le ruban d’effluve soit un fleuve parfumé
Merci Jos on a failli se téléscoper, hélas des complications vont retarder la guérison, des avatars
pour un zigoto aux abatis numérotés et pas ôtés
Monique nous invite à un travail de re-souvenance des temps de l’enfance, qu’attendons nous ?
annick est gaie comme un pinson et formidablement positive
quand à bourrache elle nous manquait fort
héhé!
C’est bon
Si bon de bon
Quand le pont
Il se danse
Car c’est si bon
De bon
De se laisser aller
La douce pergola
Ouvrir son nez aux fleurs
Fermer ses yeux rêver
Ô comme c’est bon *levivre
Sur ses joues de bel rouge
En émotions de vie
Bonsoir les amis que votre nuit soit douce sous le ciel étoilé. Chaque étoile brille pour ton coeur mon cher capitaine. Je vous embrasse et vous souhaite une agréable soirée.
Que vienne le printemps
Les branches se couvriront de fleurs
Sous la pergola
ergot là mais pas de seigle et analogie frumentaire
lingot dort en guise d’argumentaire
imper qui protège et passe les couleurs des saisons
habit et habitus, pour une coulée verte
le feuillage en saison procurera
l’ombrage nécessaire
mais dans le dénudé las et passif
on n’occulte nul massif
erg ola en guise de marques
des cailloux tombés du ciel
pour animer le réel
et une vague ondoyante
dans les claies du miracle
qui détient la clé du chemin
Le ciel est blanc comme une feuille de papier
Les arbres s’inscrivent en arabesques
Les oiseaux sautent de signes en signes
Les lignes de la page d’écriture sont remplies
Reste dans la marge un espace pour dire bonjour.
Il règne un grand silence dans le jardin
Le soleil tarde à se lever, dort-il encore ?
Les enfants sont à l’école, les rues sont vides.
Sur une page de leur cahier ils recopient
Une poésie qu’ils devront apprendre
Elle est jolie la voici :
« J’écris des mots bizarres
J’écris de longues histoires
J’écris juste pour rire
Des choses qui ne veulent rien dire
Ecrire c’est jouer
J’écris le soleil
J’écris les étoiles
J’invente des merveilles
Et des bateaux à voiles
Ecrire c’est rêver
J’écris pour toi
J’écris pour moi
J’écris pour ceux qui liront
J’écris pour ceux qui ne liront pas
Ecrire c’est aimer
J’écris pour ceux d’ici
J’écris pour ceux qui sont loin
Pour les gens d’aujourd’hui
Et pour ceux de demain
Ecrire c’est vivre. »
C’est une poésie de Geneviève Rousseau
Je l’ai trouvée sur le cahier de poésie de mon petit fils toute décorée d’écritures faites de soleil, de ballon, d’étoiles, de bateaux et de rêves.
J’ai tourné la page, le soleil est arrivé
Les rues se sont animées
Les oiseaux se sont mis à chanter
Cela ressemblait presque au printemps
Sur la page du cahier j’ai même vu
Des petites fleurs sur un buisson
Elle étaient tout de rose colorées
Au milieu de mon jardin d’hiver
Cela semble discordant mais ne l’est pas
Sous la pergola règne le silence
Et dans la salle de classe les enfants lisent.
J’ai refermé le cahier à la nuit tombée
Le ciel est noir les rues se sont vidées
J’avais oublié mon buvard
Il y a donc une grosse tache d’encre
Des mots qui se sont entassés
Ils n’ont pas su dire le fond de leur pensée
Les enfants sont rentrés chez eux
Ils ont fait leurs devoirs, le jardin est noir
Sous la pergola les branches se sont endormies
Et la corde du pendu est restée vide
Au dos du cahier j’ai eu le temps de dire bonsoir.
Ne m’en voulez pas j’écris pour m’amuser
Les enfants l’ont récité cet après-midi.
au bout du chaos
la liane fugitive
dans sa bulle d’air
******************************************************************************************
Bien jolis et touchants, Monique, la serre de ton enfance, le cahier d’écolier et tes pas feutrés sous la pergola.
Bonne et douce nuit.
Merci Jacline bonne et douce nuit à toi aussi, (bien entamée il est vrai)
Tout ce qui touche à mon enfance, voir à ma jeunesse, prend à travers mes mots tout le ressenti que j’en garde, qu’il soit bon ou mauvais, il reste intact. Il me semble ainsi pouvoir en parler assez aisément.
Merci Monique pour le » si vrai poème » de G Rousseau!
Afghane en burqa –
ses yeux à travers la treille
voient un ciel d’azur.
Afgan woman in burqa –
her eyes through the net
see the azure sky.
Welcome back Nath!!
Bon rétablissemnt, Thierry; ce n’est qu’un mauvais momen à passer!
Merci pour ce beau déroulé de mots en légèreté, Pierreb!
Merci de votre intérêt et bienvenue Misu-Me;)
Un grand merci à tous!!
Un coin d’ombre
au printemps qui vient
Thierry reposera sa jambe
le jardin secret
aux sculptures grimpantes
enroule le temps
l’Intime parcours
Qui pourrait être un chez soi
Que l’on offre à tous
Il devient alors charmant
Un délice, une faveur.
–
Du pendu la corde
aux viscères folâtres
ombre vieux chagrin
–
–
A Thierry : vus les nombreux voeux de prompt rétablissement reçus, tu dois déjà être aux 3/4 debout.
Alors … que te souhaiter pour le 1/4 qu’il reste ? … Peut-être, pour la rééducation, une gentille kiné … mains de fer dans gants de velours … (parce que pour ré-éduquer un homme, faut beaucoup de volonté et c’est pas pari gagné !).
Heu … ça n’engage que moi, bien sûr.
Allez … immense clin d’oeil, hein !
–
A tous, belle soirée et douce nuit.
–
Bourrache, Avec la corde du pendu, le lieu devient déjà un peu moins charmant, mais c’est pour rire, les glycines ça n’arrête pas de se tordre de rire on le sait bien ! même que des fois elles s’emmêlent tellement qu’elles n’arrivent d’ailleurs pas à se démêler-;)
Bonne soirée et bonne nuit à toi aussi et à tous.
Vous me faites rire avec vos commentaires;)
Bonsoir Ossiane -;)
Soir bon, Ossiane et Monique
^_^
Bonsoir à toute la compagnie. J’ai bien aimé tout vos poèmes que je reprends plasir à vous lire après une longue absence. Vous me manquez beaucoup. Je vous souhaite que du bonheur et beaucoup de joies.
Quel joli ô qui s’apparente à un lasso avec lequel nous attraperons le bonheur à moins que cela soit un cerceau dans lequel nous pénétrerons dans un monde meilleur.
Que les anges protègent vos belles plumes magiques. Bonne nuit et faites de doux rêves cher capitaine de ce magnifique paquebot de mots de luxes. Bisous à tous.
Gola j’adore pas comme un goléador
qui rigola aux rayons chauds
un long couloir dont on ne sortira
que par le combat contre soi même
chasser encore et toujours
ces mêmes démons archaîques
alors avoir un but, s’en sortir
la tête haute et la jambe moins raide
désolé mais hier pas en état
Bonjour la Compagnie !
Pardonnez-moi : j’avais loupé un épisode :
Je rattrape le coup en souhaitant un bon rétablissement à Thierry, qui va avoir bien du temps pour écrire encore plus !
La glycine inspirée
Avait écrit,
Tout au fond de l’allée
Un O tout rond,
Et bien formé !
Je regarde encore une fois
Cherchant dans tous les endroits
Où elle aurait encore caché
Quelques eeeeeeeeee disséminés !
Suis sûre qu’il y en a
Mais ils sont bien cachés !
La glycine n’a pas encore terminé…
De nous étonner !
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeee
Et un coucou spécial pour Bourrache !
Le destin est son tel
Et quand la corde au cou
Peut étouffer bien trop
C’est bon de s’aérer
De marcher de flâner
Amoureux son en corps
C’est si bon d’exister
Même si le chemin
N’offre pas des faciles
Que de la vie à sauver
Empêche de se pouvoir être
Le temps avance son cours
C’est bon de garder espoir
Patience courage et vie
Malgré ses malgré tous
Quand on aime
On ne compte pas
Les efforts à fournir
On marche on se repose
Et se serrer d’aimer
C’est un bel cap visé
tu me fais sourire Bourrache,
contente de retrouver des absents!
ce grand partage d’ici…
La glycine sa grâce
A tendu son filet
Elle espère bien qu’un jour
Un amoureux se marche
Dessous cette pergola
Où le temps arrêté
Permet de se respirer
De la voir sa petite vie
De larguer corde au cou
Obligations bien trop
Car un jour Ô bel jour
La liberté permet
De se retrouver jolis
La beauté c’est d’aimer
L’oeil ouvert
Se glisse dans l’Ô
Des tiges pour voir
Un peu plus loin
Qu’avant d’entendre
Le regard
Celui qui partage
Et fait du bien
Une image énigmatique,
c’est resserré, c’est enserré,
le besoin d’O2 manque,
celui qui donne le vivre,
expirer inspirer aspirer
à de la paix des bonheurs d’être
Ensemble…
Prendre la vie par son collier
Evite l’étouffement
Coûte que coûte lutter
Oser se dégager se respirer
Viser trouver sa liberté
Encore encore
Son goût de *le vivre
L’instant
C’est vivant
Qu’on se donne de vivre
Pour aimer bel tout simplement
La lumière
La lumière à marcher
Celle qui fait du bien
Où passent ses ondes
Amoureuses
C’est si bon d’être en vie
deux logiques confrontées
celle qui glisse en interne et externe
turbulence végétale
en une glossolalie éternellement enchanteresse
pour être nature pleine
celle de la ligne droite et de l’orthogonalité
du besogneusement humain
en sa soif de légitimité et de parure
pour ne pas se perdre
le tout
offert
en ligne de fuite
vers le mystère
grappe perlée
du jardin d’Apollon
être le bout de la lorgnette
de l’oeil unique
Père Gola, quand viendras tu m’aider à monter sur tes larges épaules afin de pouvoir me diriger , ton support m’est si précieux , quelque soit le bois dont tu es fait.
ah tes colonnes comme celles d’un hercule font que j’avance sans obstacles réels.
an après an on tique un peu mais tu tiens la forme, et de ces ombrages qui sans ambages mais pas sans jambages sont délicieux, je peux couvrir sans retard tes pieux.
merci à jeandler, bourrache et christine, camarades de récit, la plume est vacillante malgré tout mais l’aplomb revient; même si la verticale alitée est familière, j’ai hâte de me tenir droit et de vous faire honneur.
merci ossiane de ces mots doux qui font de l’effet comme un baume
Il appert de cette vision idyllique
que des racines au tronc
sans qu’il y ait de presse,
s’enroule en longues tresse
ces plante qui ne veulent dire leurs noms
et ce violet si tendre
qui sait si bien se faire attendre
comment pourra t il nous faire comprendre
ce que nous attendons de lui
avant même la prochaine pluie
shame on me , en relisant, que de fautes, comment me faire pardonner
trop pressé !
bonne soirée à tous
Espère Thierry pour toi que l’aide du Père Gola te sera d’un grand soulagement ne sachant pas vraiment ce qui t’arrive, te souhaite un prompt rétablissement.
____
Le long du mur de pierre il est un endroit dont je me souviens : les petites serres du jardin, lieu précieux sur lequel veillait mon père. Tout un cérémonial entourait cet endroit ; nous n’y avions accès, enfants, qu’autorisés et accompagnés pour suivre l’évolution de petits miracles de la nature qui se produisaient à l’intérieur sous les doigts avisés et passionnés de mon père, jardinier remarquable.
Dans la maison de mon enfance, il y avait trois endroits où nous pénétrions religieusement comme dans trois chapelles interdites: le grenier, la cave et la serre.
Les vitres de la serre étaient soulevées selon tout un rite pour aérer et maintenir la chaleur à la bonne température. Tout le jardin semblait dépendre de ce lieu, là était toute la genèse des merveilles qui devaient prendre place au bord des allées ou dans les platebandes, semis toutes catégories, plantes fragiles ou rares, expériences de toutes sortes qui devaient donner naissance à des splendeurs futures, ou par des boutures maintenir des espèces particulières.
C’est beau une serre construite avec amour dans des proportions respectant l’intimité d’un jardin, point de chaleur et de lumière, lieu de naissance et de vie. Elle était belle la serre du jardin de mon père.
_____
Bonne soirée à tous et tout particulièrement à toi Thierry.
Sous la tonnelle
l’ombre en poussière
parsemée de lumière
pensées
Merci Monique , en bref rupture du tendon rotulien gauche, et luxation de l’épaule gauche, c’est loin déjà, 6 semaines, mais parfois douloureux, (j’aime pas m’étaler sur mon cas , là ce fut le cas)
immobilisation totale au lit pendant 3 semaines, depuis débuts en chaise roulante, puis déambulateur, pied qui commence à se poser, marche impossible, rééducation pour fléchir l’articulation…stop
progrès réels mais bien lents !
tu m’espantes chaque fois un peu plus par ta capacité narrative formidable
j’essaie de participer mais l’inspiration fait un peu défaut
bises à toi et aux voyageurs
Ô lala que cela me fait peur ce genre de *truc, Thierry,
j’ai tant besoin de mes pieds pour marcher, monter l’escalier, suivre un vécu d’autisme, poufdeouf en ce début d’après midi, car son idée Fixe en tête, même en ciné, alors youpsdehoplaboum ma sandale parfois un peu écrabouillée qui a réussi à se gicler en belles brasses de vie, et TENIR, dans l’intenable, parfois!
bel rétablissement!
oui, ta plume Monique est si jolie à lire!
comme vos plumes ici!
je manque de précieux temps en, ce moment et cela pourrait m agacer,
mais autant me dire que c’est juste un passage obligé plus à être dedans,
c’est ainsi fait de vie telle!
Prends moi dans ton lasso
Ma jolie pergola
Apaise moi bien fort
Que mes vertiges suivent
Tu sais les bles les bons
Ceux qui donnent des ailes
je vous embrasse, tendre équipage, de bels souvenirs passés, Aujourd’hui son présent, c’est d’un rare de vie! merci!
mais non c’est un truc peu courant qui arrive dans le cas de chocs forts au rugby mais ce ne fut point le cas, surprenant ça vous met à terre et ça vous atterre ensuite c’est force et longueur de temps plutôt que force ni que rage et ça apprend la persévérance et le progrès lent.
Tout va bien malgré les nerfs à rude épreuve ce week end !
oui c’est bête comme les pieds mais un fauteuil c’est déjà bien, on faire plein de choses.
aller sous une Pergola et écouter du Pergolése.
allez à demain et vive l’oeil ouvert, espace prodigieux de liberté et de partage, de création aussi.
bon, cela va, je ne jour pas au rugby…
quoique…ma tête dans des sacrés mêlées cet aprem de vie, parfois, avec le Tenir à le garder fermement, comme un ballon précieux qu’on ne lâche pas ou juste pour l’envoyer bien loin dans le filet qui gagne, son bel défi de vie…
Ca chuchote sous la pergola
Et l’on se rassure sur le pont
Des essences de glycine
Et mille autres fleurs
Viendront-elles à bout
De toutes ces douleurs
Oui car il y a le rêve
Et les images qui défilent
L’armature des mots
Point d’appui de nos misères
Canne et déambulateurs
De ces âmes affaiblies
De tourments et d’ennuis
Ca chuchote sous la pergola
Et le soleil cette fois s’en mêle
L’hiver lisse les écorces
Des troncs qui s’emmêlent
Quand la sève monte
Nourrit l’imbroglio de branches
En gestation de clochettes fleuries
Viendra le moment
Où tout sera comme il faut
La vie aura sa revanche
D’efforts et de courage
Qui jamais ne sont vains
Ca chuchote sous la pergola
Mais jamais les mots
Ne laisseront faiblir
Nos envies de crier, de rire
De chanter et d’aimer
C’est comme ça
Sous la pergola !
C’est comme ça sous la pergola! signé Monique
douce soirée pour chacun!
–
« Faut se dire qu’on n’rajeunit pas , ma p’tite Dame ! »
m’a dit un Doc’ à sa consultation d’hier au soir.
(çui-là, j’le vois qu’une fois par an :
c’est vrai qu’il avait pris un p’tit coup de vieux.
Mais moi pas ! j’ai toujours 30 ans … 40 max …
– y’a pas de miroir chez les Docteurs -)
–
Je ne vais pas déroger à mon ancienne habitude,
celle qui me fait du bien :
Bon Anniversaire à tous les « Verseau »
et sourire à tous les autres.
–
Merci Bourrache, tu n’as pas manqué à tes bonnes habitudes, et ça fait rudement plaisir, car à quelques jours près, il me souvient qu’ils sont nombreux ici mais qui parle d’âge ? Il n’est question que de lever son verre et de se souhaiter bon anniversaire dans les jours qui viennent, aux premiers, deuxièmes ou troisièmes décans, un verseau est un verseau voilà tout ! Et ce n’est pas rien un verseau ! Il n’y a pas mieux ! enfin….. je n’en suis pas très sûre…. mais cela vaut bien une seule et grosse et belle bougie pour que tout le monde soit content !
–
Père Gola
Mère rit
Enfin un couple qui rigola
–
heu… j’me taille vite fait …
–
–
Monique : merci pour la bougie.
Aussi ténue soit-elle, on a toujours besoin d’une petite flamme…
–
Là tu as raison Bourrache pour la petite flamme c’est même parfois vital-;)
des branches griffues
coupe-gorge dans la serre
Où est Blanche Neige ?
Plafond d’entrelacs d’un vase clos
Image confuse du cerveau
Où la lumière s’infiltre
Dans l’insistance de l’ombre
Les yeux perdus au milieu des branches
Cherchant appui et orientation
Un sens à donner à tout cela
Une colonne vertébrale à l’imaginaire
Un fil directeur pour démêler
L’embrouillamini de la vie
je cherche….
Prompt rétablissement Thierry!
Belle histoire Monique sur les serres de ton enfance!
Toujours plaisir à lire tes poèmes si optimistes Annick!
A l’écart de tout,
Oh, les mots entrelassés!
Petits coins secrets.
ouvre toi, ouvre toi à l’étranger qui ne connais ni le jasmin médicinal, ni les bougainvillées, ni les lilas
que l’entrée soit parfaite pour amener ce nez sans assener de fragrances complexes et garder le fruité, le mielleux,
ouvre toi, ouvre toi d’une manière unique et laisse voler foulards et graminées sans égaler les passions sérieuses
que la montée de sève soit juste et assurée, que le ruban d’effluve soit un fleuve parfumé
Merci Jos on a failli se téléscoper, hélas des complications vont retarder la guérison, des avatars
pour un zigoto aux abatis numérotés et pas ôtés
Monique nous invite à un travail de re-souvenance des temps de l’enfance, qu’attendons nous ?
annick est gaie comme un pinson et formidablement positive
quand à bourrache elle nous manquait fort
héhé!
C’est bon
Si bon de bon
Quand le pont
Il se danse
Car c’est si bon
De bon
De se laisser aller
La douce pergola
Ouvrir son nez aux fleurs
Fermer ses yeux rêver
Ô comme c’est bon *levivre
Sur ses joues de bel rouge
En émotions de vie
Bonsoir les amis que votre nuit soit douce sous le ciel étoilé. Chaque étoile brille pour ton coeur mon cher capitaine. Je vous embrasse et vous souhaite une agréable soirée.
Que vienne le printemps
Les branches se couvriront de fleurs
Sous la pergola
ergot là mais pas de seigle et analogie frumentaire
lingot dort en guise d’argumentaire
imper qui protège et passe les couleurs des saisons
habit et habitus, pour une coulée verte
le feuillage en saison procurera
l’ombrage nécessaire
mais dans le dénudé las et passif
on n’occulte nul massif
erg ola en guise de marques
des cailloux tombés du ciel
pour animer le réel
et une vague ondoyante
dans les claies du miracle
qui détient la clé du chemin
Le ciel est blanc comme une feuille de papier
Les arbres s’inscrivent en arabesques
Les oiseaux sautent de signes en signes
Les lignes de la page d’écriture sont remplies
Reste dans la marge un espace pour dire bonjour.
Il règne un grand silence dans le jardin
Le soleil tarde à se lever, dort-il encore ?
Les enfants sont à l’école, les rues sont vides.
Sur une page de leur cahier ils recopient
Une poésie qu’ils devront apprendre
Elle est jolie la voici :
« J’écris des mots bizarres
J’écris de longues histoires
J’écris juste pour rire
Des choses qui ne veulent rien dire
Ecrire c’est jouer
J’écris le soleil
J’écris les étoiles
J’invente des merveilles
Et des bateaux à voiles
Ecrire c’est rêver
J’écris pour toi
J’écris pour moi
J’écris pour ceux qui liront
J’écris pour ceux qui ne liront pas
Ecrire c’est aimer
J’écris pour ceux d’ici
J’écris pour ceux qui sont loin
Pour les gens d’aujourd’hui
Et pour ceux de demain
Ecrire c’est vivre. »
C’est une poésie de Geneviève Rousseau
Je l’ai trouvée sur le cahier de poésie de mon petit fils toute décorée d’écritures faites de soleil, de ballon, d’étoiles, de bateaux et de rêves.
J’ai tourné la page, le soleil est arrivé
Les rues se sont animées
Les oiseaux se sont mis à chanter
Cela ressemblait presque au printemps
Sur la page du cahier j’ai même vu
Des petites fleurs sur un buisson
Elle étaient tout de rose colorées
Au milieu de mon jardin d’hiver
Cela semble discordant mais ne l’est pas
Sous la pergola règne le silence
Et dans la salle de classe les enfants lisent.
J’ai refermé le cahier à la nuit tombée
Le ciel est noir les rues se sont vidées
J’avais oublié mon buvard
Il y a donc une grosse tache d’encre
Des mots qui se sont entassés
Ils n’ont pas su dire le fond de leur pensée
Les enfants sont rentrés chez eux
Ils ont fait leurs devoirs, le jardin est noir
Sous la pergola les branches se sont endormies
Et la corde du pendu est restée vide
Au dos du cahier j’ai eu le temps de dire bonsoir.
Ne m’en voulez pas j’écris pour m’amuser
Les enfants l’ont récité cet après-midi.
au bout du chaos
la liane fugitive
dans sa bulle d’air
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Bien jolis et touchants, Monique, la serre de ton enfance, le cahier d’écolier et tes pas feutrés sous la pergola.
Bonne et douce nuit.
Merci Jacline bonne et douce nuit à toi aussi, (bien entamée il est vrai)
Tout ce qui touche à mon enfance, voir à ma jeunesse, prend à travers mes mots tout le ressenti que j’en garde, qu’il soit bon ou mauvais, il reste intact. Il me semble ainsi pouvoir en parler assez aisément.
Merci Monique pour le » si vrai poème » de G Rousseau!
Afghane en burqa –
ses yeux à travers la treille
voient un ciel d’azur.
Afgan woman in burqa –
her eyes through the net
see the azure sky.
« Vicissitudes » (séquence) http://0z.fr/Xzg4r
Francis Tugayé
dit “Sixfrancs Six Sous Sans Soucis” 😎