Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Léger
l’oiseau s’envole
souffle dans le feuillage
la cage vide
39 réflexions sur « Léger »
Au vent léger…
Vous vous êtes surpassés dans la note précédete!! Bravo à vous!
Un grand salut et une bonne année à Bourrache revenue, j’espère qu’elle passera par ici pour se rendre compte que je ne l’oublie pas… et qu’elle reviendra souvent partager son humour.
A vos plumes, matelots et à la poésie qui embellit la vie!
Bien à tous!
Ossiane
Bonjour à toi , Ossiane ^_~
Ouvrir une porte
Dans la cage désertée
La laisser béer
Bonne journée à tous!
cage ou case, à l’occase
mais la cervelle de moineau
et la case vide
c’est une affaire de style ….ou de volume ?
Chapiteau des rêves
Où danse l’intemporel
La cabane d’herbe
Quelle splendeur cette image Ossiane, elle rend parfaitement cette impression que j’ai eue face à cette œuvre d’art en bambou, le noir et blanc ajoute à la lumière une beauté sublime.
Léger, un titre excellent pour cette image en accord parfait avec ton haïku.
____
Tout est beauté, lumière et légèreté
Une structure végétale envoutante
L’exotisme aux confins de l’émotion
Un parfum d’évasion et de liberté
Les ondes passent entre les tiges
Courants d’air entre les bambous
La cage est ouverte, transparence
Papillons, libellules et coccinelles
En ce refuge ouvert virevoltent
Jeu de cache cache entre les tiges
Où le soleil se faufile dessus dessous
Dedans, dehors confondus
Dans un espace libre et généreux
Belle et savante construction
Au cœur du jardin exotique
Finesse, élégance et harmonie
J’ai voulu m’y abriter un instant
Etrange sensation d’apesanteur
D’un regard qui s’échappe
Au delà des murs à claire voie
Au sommet de la voûte vers le ciel
Douce impression, douce envolée
Le temps d’un rêve qui nous est donné
Palpable et éthéré tout à la fois.
___
Une autre façon de voir cette cage qui avait suscité en 2OO7 de très nombreux et merveilleux commentaires sur ton blog, à relire avec plaisir.
Le pinceau se trempe le godet
Et le voilà dessine des ailes
L’être se surprend à les remuer
Un peu de léger beaucoup Tellement
Cela permet de s’envoler
La terre sa croûte scotche bien trop
Et le voilà l’oiseau joyeux
Il sautille dedans le ciel en vie
Il pépite il remue ses ailes
Peut importe si elles sont de peintures
La vie son scénario son temps
C’est bon de *levivre son bel instant
En un brin d’aile
L’oiseau chante sa liberté
en ritournelle
Il faut
Pour tes images
Des poèmes qui montent
Et qui s’enfoncent,
Vont quelque part,
Qui sait où ?
–
E Guillevic
de toutes ces verges dressées comme des cierges
de tout ces vierges espaces qui nous hébergent
pas de concierge pas de messes basses, on s’entasse
dans les ombres croisées sans zombies froissées
de cette voute qui nous coûte peu on écoute…les étoiles
souplesse aidant ce n’est pas avec les dents qu’on a tressé
pas stressés ni pressés, pour reformer une cage et tourner la page
pas pour les colibris, brise légère et cols remontés
faisceaux et génératrices se rejoignent au sommet du dôme
empanaché et emmanchées , on ne si glissera pas subreptice
il n’y a pas de climat lisse, ni optimal la lisse est ronde
quelle belle façon de lier et garder dans une claire voix pas essouflée
La cage dorée
Abandonnée, désertée
Vent de liberté…
La hutte posée
Promenade circulaire
Colonnes de bambou
pas de lutte pour la hutte
huta nova et ses aciéries
hutte neuve et ses montants acérés
pas posée sur une butte
on en cherche l’entrée
et on avance à pas feutrés
fichés dans le sol itère le voyage des races
funambule qui se hisse au fait
venons y donc et grimpons inlassablement
sans oncle tom et sans GPS
Chemins intérieurs
Encerclés dans le silence
Le Yin et le yang
–
HISTORIETTES
Les aiguilles à tricoter entament leur ronde et se piquent au jeu.
C’est ainsi que s’ébauche la pointe jolie d’un chausson de nourrisson.
–
Inachevé, un panier d’osier s’en va au marché.
N’y trouve aucun lien à tresser.
Ventre vide s’en revient donc, dépité.
–
Ossature de tipi.
Plus aucun bison à l’horizon.
Font gaffe à leur peau.
–
Clin d’oeil, sourire, Ossiane et vous tous. Belle journée.
–
une hybridation entre tipi et yourte
mais il ne s’agit pas d’une histoire courte
depuis des temps immémoriaux les huttes en bois
ont existé et pour recouvrir les montants
toute sorte de matériaux furent utilisés
mais on donnait toujours dans le démontable
rapide et efficace pas besoin de câble
pour assurer à l’édifice un état stable
pour tendre, un principe d’arc et de voutant
des branches, des palmes, des feuilles
pour couper le vent et d’autres matériaux
pour tenir en respect le froid
et des entrées masquées, des sols isolés
des tapis et de la fourrure, des peaux
pour la fumée un évent sommital
des cadres tressés et dressés
pour enfin vivre mieux
Osier, il faut osier, et joncs et brins tressés
pour ceux qui sont pressés de se serrer
dans un lieu accueillant
pour le gosier on choisira selon la saison
mais cet habitat mobile est aisé
pour le montage il n’y a pas de ratage
le mode d’emploi est des plus simples
des lianes et des fibres pour lier et resserrer
convergent ces faisceaux qu’on aligne
étroits et élancés mais sans astuce
ils courbent et fléchissent comme échassiers
pas question d’aller voir les plumassiers
pas question de sauts de puce
c’est juste un habitat groupé
sous le signe de la cellule
et de la promiscuité
que c’est beau!!!! tout ça
Lumineuse et vaporeuse
Dentelle de bambous
Sur l’écheveau des rêves
Tissée dans l’élégance
Frôle le ciel des Cévennes
Entre ses mailles s’agrippent
La poésie d’une demeure
Fenêtres grandes ouvertes
Sur la beauté de l’art végétal
De cette plante d’exception
bulle de tendresse
le coeur à ciel ouvert
s’habille de soleil
*********************************************************************************************
Irrésistibles vos clins d’oeil, Bourrache !
Quelle magistrale leçon d’architecture entre tipi et yourte, Thierry !
J’aurais voulu pouvoir effacer le 16h55 et le remplacer par :
Lumineuse et vaporeuse
Toile de bambou
Sur l’écheveau des rêves
Tisse l’élégance
Entre ses mailles s’agrippe
La poésie d’une demeure
Fenêtres grandes ouvertes
Sur la beauté de l’art végétal
De cette plante d’exception
Si c’est possible c’est bien sinon pas grave -;)
–
jeu de Mikado pipé…
J’sais d’jà bien ke j’peux pas gagner !
–
Oui, bof, je sais.
5/10 à mon bulletin de fin de semaine
–
un cône qui n’enferme pas
un dôme qui couvre
une noix de coco
zut ou nut
des encoches, des piquets, pas de pieux, pas de poteau central
une symétrie d’opposition, une fermeture sans éclair
des lattes, des perches qui convergent
une vraie coiffe de chef posée au sol
deux cercles concentriques
des triques et pas de briques
rien a briquer tout à balayer
un souffle fait le ménage
des bois épointés qui dressent et adressent mais n’agressent pas
des mains suspendues, des raisons rendues, pas de maison vendue
c’est le passager du vent et pas du temps
beau, beau, beau et beau !
Magnifique photopoésie ! Je découvre, votre oeil et vos mots m’ont inspiré. Grâce à vous j’ai créé ce jour un blog de légendes, un vendredi 13… Modeste invitation : http://shan.typepad.com/valdin/
appel au ciel, incantation et pas tentation
rappel aux fondamentaux pas terre à terre
lien vertical pour décoller du quotidien
voilà des éléments pour ficeler un habitat
pas en tas, pas entassé, juste intime mais pas mité
ni mitoyen, la claire voie vers l’épanouissement
en cercle clé du mouvement et de l’agglomération
dansent ils en coeur et chantent ils en choeur
dans cet entre deux avant d’honorer de leur présence
ce lieu magique et transitoire qui fonde l’histoire
cadre, frame, cuaderno
voici un tissage végétal
pas une once de métal
ceci est à la vue un régal
pas de côté fatal
pas de côté létal
bien espacé
pour que la trame enchaine
pas de raté juste du temps
à consacrer
pour une pincée d’éternité
la nuitée pas agitée
d’un ciel aux étoiles
sans piste
sweet loge de lumière
incantation aux esprits du ciel
les flèches retournées
en leur hardiesse vers le haut
passages furtifs d’entre les fanons de la baleine
la double enceinte fait courir les faiseurs du mystère
un rien
mieux que deux
tu l’auras
mon vaste visage radieux
ma vulnérabilité
mon manque
ma queue de pie chamarrée
l’inénarrable sourire
d’évidences assénées
juste attendre
que le contact ait lieu
en partance vers la lune
Méliès, mes amours
Une image poétique pour voir autrement, comme aimait le faire Folon, comme aimait l’imaginer Léonard de Vinci, du rêve au bout des bambous…l’imaginaire au bout de vos plumes….
_____
Vouloir décoller
Vers cet ailleurs informel
Au pays de Folon
_____
« On vit dans la jungle des villes. Et les signaux poussent comme des arbres. A la place des arbres. Et on étouffe sous les flèches qui nous étranglent comme des lianes. La flèche était la première invention de l’homme pour se défendre. Maintenant il faut se défendre contre les flèches. C’est la maladie des villes. » Jean-michel Folon
l’égérie qui accomplit le rêve
la fratrie qui sonne la trêve
la tribu qui montre son attribut
une pudeur native pour natifs
un soin dosé et préservatif
il est bon d’oser se cacher
pour avoir un début d’intimité
qui galége quand il allège ou parpalége
la ^préparation est d’importance
il faut aplanir un tertre ou combler un creux
choisir une terre meuble qui se tasse
afin de prendre dans la nasse
ces bâtons dansant qui chargés d’encens
feront se révéler les esprits du chaman
et des piquets de même longueur
quelques coudées bien franches
de celles que l’on tranche
personne ne flanche
et les hanches chargées
d’écorce, de mousse et de lichens
de feuilles aussi pour habiller le tout
l’édicule pas surmonté de pédoncule
jamais ne fait qu’on recule
C’est ainsi qu’au pied des Cévennes dans cette région de caractère, la terre a su donner ce qui a fallu d’eau et de richesse grâce à son micro-climat pour voir grandir non plus seulement l’osier mais également le bambou, autant de matières premières pour des oeuvres d’art de grande qualité, de grande originalité en harmonie parfaite avec la nature environnante.
____
Pays de l’osier
Et terre d’accueil du bambou
Les petites mains
Papier, tresses et paniers
De demeures et de palais
____
Cela me rappelle Pour peindre le portrait d’un oiseau de Jacques Prévert. Que de jolis souvenirs.
découverte de vos images et de vos mots en résonance. Merveilleux – une vraie invitation à un voyage onirique
Au vent léger…
Vous vous êtes surpassés dans la note précédete!! Bravo à vous!
Un grand salut et une bonne année à Bourrache revenue, j’espère qu’elle passera par ici pour se rendre compte que je ne l’oublie pas… et qu’elle reviendra souvent partager son humour.
A vos plumes, matelots et à la poésie qui embellit la vie!
Bien à tous!
Ossiane
Bonjour à toi , Ossiane ^_~
Ouvrir une porte
Dans la cage désertée
La laisser béer
Bonne journée à tous!
cage ou case, à l’occase
mais la cervelle de moineau
et la case vide
c’est une affaire de style ….ou de volume ?
Chapiteau des rêves
Où danse l’intemporel
La cabane d’herbe
Quelle splendeur cette image Ossiane, elle rend parfaitement cette impression que j’ai eue face à cette œuvre d’art en bambou, le noir et blanc ajoute à la lumière une beauté sublime.
Léger, un titre excellent pour cette image en accord parfait avec ton haïku.
____
Tout est beauté, lumière et légèreté
Une structure végétale envoutante
L’exotisme aux confins de l’émotion
Un parfum d’évasion et de liberté
Les ondes passent entre les tiges
Courants d’air entre les bambous
La cage est ouverte, transparence
Papillons, libellules et coccinelles
En ce refuge ouvert virevoltent
Jeu de cache cache entre les tiges
Où le soleil se faufile dessus dessous
Dedans, dehors confondus
Dans un espace libre et généreux
Belle et savante construction
Au cœur du jardin exotique
Finesse, élégance et harmonie
J’ai voulu m’y abriter un instant
Etrange sensation d’apesanteur
D’un regard qui s’échappe
Au delà des murs à claire voie
Au sommet de la voûte vers le ciel
Douce impression, douce envolée
Le temps d’un rêve qui nous est donné
Palpable et éthéré tout à la fois.
___
Une autre façon de voir cette cage qui avait suscité en 2OO7 de très nombreux et merveilleux commentaires sur ton blog, à relire avec plaisir.
Le pinceau se trempe le godet
Et le voilà dessine des ailes
L’être se surprend à les remuer
Un peu de léger beaucoup Tellement
Cela permet de s’envoler
La terre sa croûte scotche bien trop
Et le voilà l’oiseau joyeux
Il sautille dedans le ciel en vie
Il pépite il remue ses ailes
Peut importe si elles sont de peintures
La vie son scénario son temps
C’est bon de *levivre son bel instant
En un brin d’aile
L’oiseau chante sa liberté
en ritournelle
Il faut
Pour tes images
Des poèmes qui montent
Et qui s’enfoncent,
Vont quelque part,
Qui sait où ?
–
E Guillevic
de toutes ces verges dressées comme des cierges
de tout ces vierges espaces qui nous hébergent
pas de concierge pas de messes basses, on s’entasse
dans les ombres croisées sans zombies froissées
de cette voute qui nous coûte peu on écoute…les étoiles
souplesse aidant ce n’est pas avec les dents qu’on a tressé
pas stressés ni pressés, pour reformer une cage et tourner la page
pas pour les colibris, brise légère et cols remontés
faisceaux et génératrices se rejoignent au sommet du dôme
empanaché et emmanchées , on ne si glissera pas subreptice
il n’y a pas de climat lisse, ni optimal la lisse est ronde
quelle belle façon de lier et garder dans une claire voix pas essouflée
La cage dorée
Abandonnée, désertée
Vent de liberté…
La hutte posée
Promenade circulaire
Colonnes de bambou
pas de lutte pour la hutte
huta nova et ses aciéries
hutte neuve et ses montants acérés
pas posée sur une butte
on en cherche l’entrée
et on avance à pas feutrés
fichés dans le sol itère le voyage des races
funambule qui se hisse au fait
venons y donc et grimpons inlassablement
sans oncle tom et sans GPS
Chemins intérieurs
Encerclés dans le silence
Le Yin et le yang
–
HISTORIETTES
Les aiguilles à tricoter entament leur ronde et se piquent au jeu.
C’est ainsi que s’ébauche la pointe jolie d’un chausson de nourrisson.
–
Inachevé, un panier d’osier s’en va au marché.
N’y trouve aucun lien à tresser.
Ventre vide s’en revient donc, dépité.
–
Ossature de tipi.
Plus aucun bison à l’horizon.
Font gaffe à leur peau.
–
Clin d’oeil, sourire, Ossiane et vous tous. Belle journée.
–
une hybridation entre tipi et yourte
mais il ne s’agit pas d’une histoire courte
depuis des temps immémoriaux les huttes en bois
ont existé et pour recouvrir les montants
toute sorte de matériaux furent utilisés
mais on donnait toujours dans le démontable
rapide et efficace pas besoin de câble
pour assurer à l’édifice un état stable
pour tendre, un principe d’arc et de voutant
des branches, des palmes, des feuilles
pour couper le vent et d’autres matériaux
pour tenir en respect le froid
et des entrées masquées, des sols isolés
des tapis et de la fourrure, des peaux
pour la fumée un évent sommital
des cadres tressés et dressés
pour enfin vivre mieux
Osier, il faut osier, et joncs et brins tressés
pour ceux qui sont pressés de se serrer
dans un lieu accueillant
pour le gosier on choisira selon la saison
mais cet habitat mobile est aisé
pour le montage il n’y a pas de ratage
le mode d’emploi est des plus simples
des lianes et des fibres pour lier et resserrer
convergent ces faisceaux qu’on aligne
étroits et élancés mais sans astuce
ils courbent et fléchissent comme échassiers
pas question d’aller voir les plumassiers
pas question de sauts de puce
c’est juste un habitat groupé
sous le signe de la cellule
et de la promiscuité
que c’est beau!!!! tout ça
Lumineuse et vaporeuse
Dentelle de bambous
Sur l’écheveau des rêves
Tissée dans l’élégance
Frôle le ciel des Cévennes
Entre ses mailles s’agrippent
La poésie d’une demeure
Fenêtres grandes ouvertes
Sur la beauté de l’art végétal
De cette plante d’exception
bulle de tendresse
le coeur à ciel ouvert
s’habille de soleil
*********************************************************************************************
Irrésistibles vos clins d’oeil, Bourrache !
Quelle magistrale leçon d’architecture entre tipi et yourte, Thierry !
J’aurais voulu pouvoir effacer le 16h55 et le remplacer par :
Lumineuse et vaporeuse
Toile de bambou
Sur l’écheveau des rêves
Tisse l’élégance
Entre ses mailles s’agrippe
La poésie d’une demeure
Fenêtres grandes ouvertes
Sur la beauté de l’art végétal
De cette plante d’exception
Si c’est possible c’est bien sinon pas grave -;)
–
jeu de Mikado pipé…
J’sais d’jà bien ke j’peux pas gagner !
–
Oui, bof, je sais.
5/10 à mon bulletin de fin de semaine
–
un cône qui n’enferme pas
un dôme qui couvre
une noix de coco
zut ou nut
des encoches, des piquets, pas de pieux, pas de poteau central
une symétrie d’opposition, une fermeture sans éclair
des lattes, des perches qui convergent
une vraie coiffe de chef posée au sol
deux cercles concentriques
des triques et pas de briques
rien a briquer tout à balayer
un souffle fait le ménage
des bois épointés qui dressent et adressent mais n’agressent pas
des mains suspendues, des raisons rendues, pas de maison vendue
c’est le passager du vent et pas du temps
beau, beau, beau et beau !
Magnifique photopoésie ! Je découvre, votre oeil et vos mots m’ont inspiré. Grâce à vous j’ai créé ce jour un blog de légendes, un vendredi 13… Modeste invitation : http://shan.typepad.com/valdin/
appel au ciel, incantation et pas tentation
rappel aux fondamentaux pas terre à terre
lien vertical pour décoller du quotidien
voilà des éléments pour ficeler un habitat
pas en tas, pas entassé, juste intime mais pas mité
ni mitoyen, la claire voie vers l’épanouissement
en cercle clé du mouvement et de l’agglomération
dansent ils en coeur et chantent ils en choeur
dans cet entre deux avant d’honorer de leur présence
ce lieu magique et transitoire qui fonde l’histoire
cadre, frame, cuaderno
voici un tissage végétal
pas une once de métal
ceci est à la vue un régal
pas de côté fatal
pas de côté létal
bien espacé
pour que la trame enchaine
pas de raté juste du temps
à consacrer
pour une pincée d’éternité
la nuitée pas agitée
d’un ciel aux étoiles
sans piste
sweet loge de lumière
incantation aux esprits du ciel
les flèches retournées
en leur hardiesse vers le haut
passages furtifs d’entre les fanons de la baleine
la double enceinte fait courir les faiseurs du mystère
un rien
mieux que deux
tu l’auras
mon vaste visage radieux
ma vulnérabilité
mon manque
ma queue de pie chamarrée
l’inénarrable sourire
d’évidences assénées
juste attendre
que le contact ait lieu
en partance vers la lune
Méliès, mes amours
Une image poétique pour voir autrement, comme aimait le faire Folon, comme aimait l’imaginer Léonard de Vinci, du rêve au bout des bambous…l’imaginaire au bout de vos plumes….
_____
Vouloir décoller
Vers cet ailleurs informel
Au pays de Folon
_____
« On vit dans la jungle des villes. Et les signaux poussent comme des arbres. A la place des arbres. Et on étouffe sous les flèches qui nous étranglent comme des lianes. La flèche était la première invention de l’homme pour se défendre. Maintenant il faut se défendre contre les flèches. C’est la maladie des villes. » Jean-michel Folon
l’égérie qui accomplit le rêve
la fratrie qui sonne la trêve
la tribu qui montre son attribut
une pudeur native pour natifs
un soin dosé et préservatif
il est bon d’oser se cacher
pour avoir un début d’intimité
qui galége quand il allège ou parpalége
la ^préparation est d’importance
il faut aplanir un tertre ou combler un creux
choisir une terre meuble qui se tasse
afin de prendre dans la nasse
ces bâtons dansant qui chargés d’encens
feront se révéler les esprits du chaman
et des piquets de même longueur
quelques coudées bien franches
de celles que l’on tranche
personne ne flanche
et les hanches chargées
d’écorce, de mousse et de lichens
de feuilles aussi pour habiller le tout
l’édicule pas surmonté de pédoncule
jamais ne fait qu’on recule
C’est ainsi qu’au pied des Cévennes dans cette région de caractère, la terre a su donner ce qui a fallu d’eau et de richesse grâce à son micro-climat pour voir grandir non plus seulement l’osier mais également le bambou, autant de matières premières pour des oeuvres d’art de grande qualité, de grande originalité en harmonie parfaite avec la nature environnante.
____
Pays de l’osier
Et terre d’accueil du bambou
Les petites mains
Papier, tresses et paniers
De demeures et de palais
____
Cela me rappelle Pour peindre le portrait d’un oiseau de Jacques Prévert. Que de jolis souvenirs.
découverte de vos images et de vos mots en résonance. Merveilleux – une vraie invitation à un voyage onirique