39 réflexions sur « Léger »

  1. Au vent léger…

    Vous vous êtes surpassés dans la note précédete!! Bravo à vous!

    Un grand salut et une bonne année à Bourrache revenue, j’espère qu’elle passera par ici pour se rendre compte que je ne l’oublie pas… et qu’elle reviendra souvent partager son humour.

    A vos plumes, matelots et à la poésie qui embellit la vie!

    Bien à tous!

    Ossiane

  2. Bonjour à toi , Ossiane ^_~

    Ouvrir une porte
    Dans la cage désertée
    La laisser béer

    Bonne journée à tous!

  3. cage ou case, à l’occase
    mais la cervelle de moineau
    et la case vide
    c’est une affaire de style ….ou de volume ?

  4. Quelle splendeur cette image Ossiane, elle rend parfaitement cette impression que j’ai eue face à cette œuvre d’art en bambou, le noir et blanc ajoute à la lumière une beauté sublime.
    Léger, un titre excellent pour cette image en accord parfait avec ton haïku.

    ____

    Tout est beauté, lumière et légèreté
    Une structure végétale envoutante
    L’exotisme aux confins de l’émotion
    Un parfum d’évasion et de liberté
    Les ondes passent entre les tiges
    Courants d’air entre les bambous
    La cage est ouverte, transparence
    Papillons, libellules et coccinelles
    En ce refuge ouvert virevoltent
    Jeu de cache cache entre les tiges
    Où le soleil se faufile dessus dessous
    Dedans, dehors confondus
    Dans un espace libre et généreux
    Belle et savante construction
    Au cœur du jardin exotique
    Finesse, élégance et harmonie
    J’ai voulu m’y abriter un instant
    Etrange sensation d’apesanteur
    D’un regard qui s’échappe
    Au delà des murs à claire voie
    Au sommet de la voûte vers le ciel
    Douce impression, douce envolée
    Le temps d’un rêve qui nous est donné
    Palpable et éthéré tout à la fois.
    ___

    Une autre façon de voir cette cage qui avait suscité en 2OO7 de très nombreux et merveilleux commentaires sur ton blog, à relire avec plaisir.

  5. Le pinceau se trempe le godet
    Et le voilà dessine des ailes
    L’être se surprend à les remuer
    Un peu de léger beaucoup Tellement
    Cela permet de s’envoler
    La terre sa croûte scotche bien trop
    Et le voilà l’oiseau joyeux
    Il sautille dedans le ciel en vie
    Il pépite il remue ses ailes
    Peut importe si elles sont de peintures
    La vie son scénario son temps
    C’est bon de *levivre son bel instant

  6. Il faut
    Pour tes images

    Des poèmes qui montent
    Et qui s’enfoncent,

    Vont quelque part,
    Qui sait où ?

    E Guillevic

  7. de toutes ces verges dressées comme des cierges
    de tout ces vierges espaces qui nous hébergent
    pas de concierge pas de messes basses, on s’entasse
    dans les ombres croisées sans zombies froissées
    de cette voute qui nous coûte peu on écoute…les étoiles
    souplesse aidant ce n’est pas avec les dents qu’on a tressé
    pas stressés ni pressés, pour reformer une cage et tourner la page
    pas pour les colibris, brise légère et cols remontés

  8. faisceaux et génératrices se rejoignent au sommet du dôme
    empanaché et emmanchées , on ne si glissera pas subreptice
    il n’y a pas de climat lisse, ni optimal la lisse est ronde
    quelle belle façon de lier et garder dans une claire voix pas essouflée

  9. pas de lutte pour la hutte
    huta nova et ses aciéries
    hutte neuve et ses montants acérés
    pas posée sur une butte
    on en cherche l’entrée
    et on avance à pas feutrés
    fichés dans le sol itère le voyage des races
    funambule qui se hisse au fait
    venons y donc et grimpons inlassablement
    sans oncle tom et sans GPS


  10. HISTORIETTES

    Les aiguilles à tricoter entament leur ronde et se piquent au jeu.

    C’est ainsi que s’ébauche la pointe jolie d’un chausson de nourrisson.

    Inachevé, un panier d’osier s’en va au marché.
    N’y trouve aucun lien à tresser.

    Ventre vide s’en revient donc, dépité.

    Ossature de tipi.
    Plus aucun bison à l’horizon.

    Font gaffe à leur peau.

    Clin d’oeil, sourire, Ossiane et vous tous. Belle journée.

  11. une hybridation entre tipi et yourte
    mais il ne s’agit pas d’une histoire courte
    depuis des temps immémoriaux les huttes en bois
    ont existé et pour recouvrir les montants
    toute sorte de matériaux furent utilisés
    mais on donnait toujours dans le démontable
    rapide et efficace pas besoin de câble
    pour assurer à l’édifice un état stable
    pour tendre, un principe d’arc et de voutant
    des branches, des palmes, des feuilles
    pour couper le vent et d’autres matériaux
    pour tenir en respect le froid
    et des entrées masquées, des sols isolés
    des tapis et de la fourrure, des peaux
    pour la fumée un évent sommital
    des cadres tressés et dressés
    pour enfin vivre mieux

  12. Osier, il faut osier, et joncs et brins tressés
    pour ceux qui sont pressés de se serrer
    dans un lieu accueillant
    pour le gosier on choisira selon la saison
    mais cet habitat mobile est aisé
    pour le montage il n’y a pas de ratage
    le mode d’emploi est des plus simples
    des lianes et des fibres pour lier et resserrer

  13. convergent ces faisceaux qu’on aligne
    étroits et élancés mais sans astuce
    ils courbent et fléchissent comme échassiers
    pas question d’aller voir les plumassiers
    pas question de sauts de puce
    c’est juste un habitat groupé
    sous le signe de la cellule
    et de la promiscuité

  14. Lumineuse et vaporeuse
    Dentelle de bambous
    Sur l’écheveau des rêves
    Tissée dans l’élégance
    Frôle le ciel des Cévennes
    Entre ses mailles s’agrippent
    La poésie d’une demeure
    Fenêtres grandes ouvertes
    Sur la beauté de l’art végétal
    De cette plante d’exception

  15. bulle de tendresse
    le coeur à ciel ouvert
    s’habille de soleil

    *********************************************************************************************
    Irrésistibles vos clins d’oeil, Bourrache !
    Quelle magistrale leçon d’architecture entre tipi et yourte, Thierry !

  16. J’aurais voulu pouvoir effacer le 16h55 et le remplacer par :

    Lumineuse et vaporeuse
    Toile de bambou
    Sur l’écheveau des rêves
    Tisse l’élégance
    Entre ses mailles s’agrippe
    La poésie d’une demeure
    Fenêtres grandes ouvertes
    Sur la beauté de l’art végétal
    De cette plante d’exception

    Si c’est possible c’est bien sinon pas grave -;)

  17. jeu de Mikado pipé…

    J’sais d’jà bien ke j’peux pas gagner !


    Oui, bof, je sais.
    5/10 à mon bulletin de fin de semaine

  18. des encoches, des piquets, pas de pieux, pas de poteau central
    une symétrie d’opposition, une fermeture sans éclair
    des lattes, des perches qui convergent

  19. une vraie coiffe de chef posée au sol
    deux cercles concentriques
    des triques et pas de briques
    rien a briquer tout à balayer
    un souffle fait le ménage

  20. des bois épointés qui dressent et adressent mais n’agressent pas
    des mains suspendues, des raisons rendues, pas de maison vendue
    c’est le passager du vent et pas du temps

  21. appel au ciel, incantation et pas tentation
    rappel aux fondamentaux pas terre à terre
    lien vertical pour décoller du quotidien
    voilà des éléments pour ficeler un habitat
    pas en tas, pas entassé, juste intime mais pas mité
    ni mitoyen, la claire voie vers l’épanouissement

  22. en cercle clé du mouvement et de l’agglomération
    dansent ils en coeur et chantent ils en choeur
    dans cet entre deux avant d’honorer de leur présence
    ce lieu magique et transitoire qui fonde l’histoire

  23. cadre, frame, cuaderno
    voici un tissage végétal
    pas une once de métal
    ceci est à la vue un régal
    pas de côté fatal
    pas de côté létal
    bien espacé
    pour que la trame enchaine
    pas de raté juste du temps
    à consacrer
    pour une pincée d’éternité
    la nuitée pas agitée
    d’un ciel aux étoiles
    sans piste

  24. sweet loge de lumière
    incantation aux esprits du ciel
    les flèches retournées
    en leur hardiesse vers le haut
    passages furtifs d’entre les fanons de la baleine
    la double enceinte fait courir les faiseurs du mystère

    un rien
    mieux que deux
    tu l’auras
    mon vaste visage radieux
    ma vulnérabilité
    mon manque
    ma queue de pie chamarrée
    l’inénarrable sourire
    d’évidences assénées

    juste attendre
    que le contact ait lieu
    en partance vers la lune
    Méliès, mes amours

  25. Une image poétique pour voir autrement, comme aimait le faire Folon, comme aimait l’imaginer Léonard de Vinci, du rêve au bout des bambous…l’imaginaire au bout de vos plumes….
    _____

    Vouloir décoller
    Vers cet ailleurs informel
    Au pays de Folon
    _____

    « On vit dans la jungle des villes. Et les signaux poussent comme des arbres. A la place des arbres. Et on étouffe sous les flèches qui nous étranglent comme des lianes. La flèche était la première invention de l’homme pour se défendre. Maintenant il faut se défendre contre les flèches. C’est la maladie des villes. » Jean-michel Folon

  26. l’égérie qui accomplit le rêve
    la fratrie qui sonne la trêve
    la tribu qui montre son attribut
    une pudeur native pour natifs
    un soin dosé et préservatif
    il est bon d’oser se cacher
    pour avoir un début d’intimité

  27. qui galége quand il allège ou parpalége
    la ^préparation est d’importance
    il faut aplanir un tertre ou combler un creux
    choisir une terre meuble qui se tasse
    afin de prendre dans la nasse
    ces bâtons dansant qui chargés d’encens
    feront se révéler les esprits du chaman
    et des piquets de même longueur
    quelques coudées bien franches
    de celles que l’on tranche
    personne ne flanche
    et les hanches chargées
    d’écorce, de mousse et de lichens
    de feuilles aussi pour habiller le tout
    l’édicule pas surmonté de pédoncule
    jamais ne fait qu’on recule

  28. C’est ainsi qu’au pied des Cévennes dans cette région de caractère, la terre a su donner ce qui a fallu d’eau et de richesse grâce à son micro-climat pour voir grandir non plus seulement l’osier mais également le bambou, autant de matières premières pour des oeuvres d’art de grande qualité, de grande originalité en harmonie parfaite avec la nature environnante.
    ____

    Pays de l’osier
    Et terre d’accueil du bambou
    Les petites mains

    Papier, tresses et paniers
    De demeures et de palais
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  29. Cela me rappelle Pour peindre le portrait d’un oiseau de Jacques Prévert. Que de jolis souvenirs.

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