Après la pluie

Après la pluie

le jardin d’eau

des larmes en cascade

mauves et blanches

56 réflexions sur « Après la pluie »

  1. Le jardin et la maison

    Voici l’heure où le pré, les arbres et les fleurs
    Dans l’air dolent et doux soupirent leurs odeurs.

    Les baies du lierre obscur où l’ombre se recueille
    Sentant venir le soir se couchent dans leurs feuilles,

    Le jet d’eau du jardin, qui monte et redescend,
    Fait dans le bassin clair son bruit rafraîchissant ;

    La paisible maison respire au jour qui baisse
    Les petits orangers fleurissant dans leurs caisses.

    Le feuillage qui boit les vapeurs de l’étang
    Lassé des feux du jour s’apaise et se détend.

    Peu à peu la maison entr’ouvre ses fenêtres
    Où tout le soir vivant et parfumé pénètre,

    Et comme elle, penché sur l’horizon, mon coeur
    S’emplit d’ombre, de paix, de rêve et de fraîcheur.

    Anna de NOAILLES

  2. De Paul Verlaine

    Ayant poussé la porte étroite qui chancelle
    Je me suis promené dans le petit jardin
    Qu’éclairait doucement le soleil du matin
    Pailletant chaque fleur d’une humide étincelle.

    Rien n’a changé. J’ai tout revu : l’humble tonnelle
    De vigne folle avec les chaises de rotin…
    Le jet d’eau fait toujours son murmure argentin
    Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle.

    Les roses comme avant palpitent; comme avant,
    Les grands lys orgueilleux se balancent au vent,
    Chaque alouette qui va et vient m’est connue.

    Même j’ai trouvé debout la Velléda,
    Dont le plâtre s’écaille au bout de l’avenue,
    – Grèle, parmi l’odeur fade du réséda.

    Après trois ans;

  3. Merveilleux Ossiane, une fois encore. Un poème d’Anna de Noailles de toute beauté qui respire la douceur et le bonheur d’être, de vivre aux sources de cette nature si généreuse, il n’y a là aucune emphase, comme on n’ose pas dire je t’aime, comme on n’ose pas exprimer avec trop de démesure cette beauté par pudeur sauf peut-être par la musique , il est beau pourtant d’exprimer cette vie au sein même de la nature.
    ___

    J’aurais aimé avoir un bassin en mon jardin
    Pour y voir danser les feuilles et les pétales de fleurs
    Regarder boire les oiseaux, glisser les nuages
    Regarder frétiller la surface de l’eau au souffle du vent
    Laisser mes yeux se balancer dans son courant

    A ce rendez-vous obligé des libellules et des papillons
    Attendre des heures pour comprendre le manège des insectes
    M’apercevoir très vite au fil des jours qu’il se crée un petit monde
    Toujours les mêmes, les habitués qui s’approprient ces paradis au bord des bassins
    M’insérer dans leur silence, dans leur intimité vivante et reposante.

    Aussi j’ai repoussé les barrières de ma demeure
    Pour aller à proximité retrouver l’eau de l’étang
    L’eau du fleuve imposant et du canal pourtant trop rigide
    Mettre l’eau dans mon paysage pour qu’il devienne confortable
    L’eau comme source incontournable d’inspiration et de rêves

    J’ai retrouvé ainsi tous les mythes qui s’y rapportent
    Ceux des grands poètes, des troubadours
    Ceux qui se racontent dans les livres merveilleux
    Ceux qui habitent notre imaginaire et nos fantasmes
    Et cohabiter avec la féerie d’un monde toujours en mouvement.
    ____

    Bonne soirée et belle promenade au coeur de ce jardin, après la pluie les odeurs sont encore plus enivrantes.

  4. De Henry de Régnier

    Le jardin mouillé

    La croisée est ouverte; il pleut
    Comme minutieusement,
    À petit bruit et peu à peu,
    Sur le jardin frais et dormant.

    Feuille à feuille, la pluie éveille
    L’arbre poudreux qu’elle verdit;
    Au mur, on dirait que la treille
    S’étire d’un geste engourdi.

    L’herbe frémit, le gravier tiède
    Crépite et l’on croirait là-bas
    Entendre sur le sable et l’herbe
    Comme d’imperceptibles pas.

    Le jardin chuchote et tressaille,
    Furtif et confidentiel;
    L’averse semble maille à maille
    Tisser la terre avec le ciel.

    Il pleut, et les yeux clos, j’écoute,
    De toute sa pluie à la fois,
    Le jardin mouillé qui s’égoutte
    Dans l’ombre que j’ai faite en moi.

  5. J’ai toujours été sensible à ce nom : saule pleureur, et ce depuis mon enfance, je finissais pas le regarder comme un arbre qui pleure et lorsqu’en plus il se situait près d’une mare ou d’un étang, il ne pouvait plus y avoir de doutes. Et en fait j’avais raison car au bout de ses longues branches qui tombent comme des bras ballants il y a vraiment semble-t-il des petites gouttelettes qui tombent goutte à goutte sur le sol. Il a l’air d’un arbres malheureux mais quand il vente il danse avec le vent.

  6. VIENS AVEC MOI

    Viens avec moi dans le jardin
    nous y ferons la fête aux arbres
    le grand cerisier, le sapin
    le peuplier droit comme un marbre.

    Nous emmènerons l’escargot
    tu sais le bleu, celui du conte
    qui te faisait rire si haut
    quand tu étais plante qui monte.

    Nous trouverons la coccinelle
    son manteau rouge à gros pois noirs
    et tout là-haut la tourterelle
    roucoulant du matin au soir.

    L’escarpolette est tout au fond
    là où s’emmêlent tous les verts
    ceux des halliers, ceux des buissons
    et les bruns qui vont à l’envers.
    Les limaces à panse rouge
    se promènent dans les salades
    dans l’herbe tous ces brins qui bougent
    disent les criquets en cascades.

    Le lilas est fané ? Peut-être.
    Mais vois, le noisetier déjà
    nous offre à travers la fenêtre
    la saveur de ses coeurs de bois.

    Viens avec moi. Faisons la fête
    au grand jardin tout ébloui
    de se mirer à perdre tête
    dans tes yeux si tendres, mon fils. (Arthur Haulot)

  7. LE BÂTON DE ROSIER

    10

    Comme les larmes montent aux yeux puis naissent et se pressent, les mots font de même. nous devons seulement les empêcher de s’écraser comme les larmes, ou de les refouler au plus profond.
    Un lit en premier les accueille : les mots rayonnent. Un poème va bientôt se former, il pourra, par les nuits étoilées, courir le monde, ou consoler les yeux rougis. Mais pas renoncer.

    16 août1982

    RENE CHAR

  8. il y a des temps qui pleurent
    qu’il soit fête ou son ordinaire
    la souffrance siège quand elle décide
    peu importe si fête seul le fait parle
    et quand des destins simples
    Noël c’est chaque jour en calme
    de ses bonheurs à se serrer de rien
    les petites choses de vie qui donnent de
    LA VIE

  9. Quand le haïku trop dur en sa concentration , un tanka vient au secours de l’idée et prend forme sur le papier
    ___

    Comme un automate
    Le jardin s’immobilise
    Le temps d’une nuit

    Dans son grand silence noir
    Je sais des larmes qui coulent
    ___

    Je ne sais pas de quelles couleurs sont les larmes qui ruissèlent sur l’herbe, le tronc, la pétale de fleur, je ne sais pas pourquoi la nature pleure quand la nuit jette son drap noir dans le froid du soir mais je sais les yeux de celui qui n’a pas trouvé d’autre endroit pour dormir que le banc d’un jardin en hiver lorsque la nuit venue le froid l’enveloppe dans sa solitude.

  10. dans ce réduit qui ne séduit je ne déduis
    le temps s’écoule comme l’eau le long du tronc
    pas de quoi s’apitoyer ni même aboyer
    les mouvements sont contenus
    les émotions aussi
    les repas à heure fixe
    l’ennui ne domine pas
    la volonté de faire est là
    les avancées sont fragiles et limitées
    le moi en patience
    l’émoi en instance
    la vie en insistance
    et quelques impatiences frivoles
    l’incapacité technique de rester branché en permanence
    une vraie atteinte à ma liberté de partager

  11. J’ne vous demande pas de croire ce que je dis
    Qu’il est de beaux voyages au profond de l’ennui
    Et que de beaux chemins partent du désespoir
    Menant vers des contrées limpides, aérées
    Où tout n’est que douceur ,aisance ,liberté
    Qu’ on peut rester soi-même et devenir un autre
    Garder la même vie et en connaître d’autres
    Et qu’au fond des cachots ,naîssent des libertés
    Que dans l’obscurité peut jaillir la lumière
    Et les pires noirceurs s’éclairer de soleils

  12. Despuès de la lluvia nunca me atrevia à travesar
    en ese lugar desolado por si a caso y a pesar
    de todo me arriesgaba a tocar el fondo

  13. parure de perles
    en grappes frissonnantes
    gouttes de lumière

    ***********************************************************
    Très touchée, May, par la force de votre message (13h), ainsi que par le texte de René Char (27/12). Un double merci !

  14. Une pluie de fleurs,
    Pétales blancs et mauves,
    Glycines odorantes.
    PLumes et duvets d’anges,
    Au bord de l’étang…

  15. Il y a des mots très beaux qui véhiculent des sentiments intimes sans les trahirent, il y a l’odeur de la terre après la pluie, il y a la vie et nos jardins secrets qu’on arrose de nos larmes qu’elles soient de joie ou bien de peine.
    _____

    Ne rien ajouter
    Aux mots d’une confession
    Retenir ses larmes.
    ___

    Lire et sentir, goûter les mots et les trouver savoureux et délicats, comme ce soir ceux très puissants de May, de Jacline, de Jo. S et deThierry que j’encourage, un passage très apprécié ce soir sur cette note Ossiane et qui retient toute mon attention et mon émotion.

  16. Beaucoup de silences, de cris contenus
    De larmes retenues ou non
    Le parfum de la terre aux essences de vie
    Des gouttes de pluie qui tombent
    Des mots qui sont jetés au vent
    Portés, compris ou incompris
    Il y a tout cela et plus encore…

    Des larmes qui s’écoulent comme un ruisseau
    Vers l’estuaire de la consolation
    Où la douleur se confondrait avec les vagues
    Chahutée, mal menée, emportée
    Pour se perdre dans l’océan de l’oubli
    Jusqu’à l’horizon de l’indolore
    Il y a de tout cela et plus encore…

    Et puis il y a le jardin des poètes
    Où la beauté rime avec sérénité
    Où l’arbre s’invite en confident
    De nos pensées les plus chères
    Où l’eau coule et s’écoule
    Comme les jours qui passent
    Emportant nos rêves et plus encore…

  17. En écho, Monique… Douce nuit.

    « Notre vie, ces chemins
    Qui nous appellent
    Dans la fraîcheur des prés
    Où de l’eau brille.

    Nous en voyons errer
    Au faîte des arbres
    Comme cherche le rêve, dans nos sommeils,
    Son autre terre.

    Ils vont, leurs mains sont pleines
    D’une poussière d’or,
    Ils entrouvrent leurs mains
    Et la nuit tombe. »

    Yves BONNEFOY (Les planches courbes, Poésie/Gallimard).

  18. Douce nuit, amies ,amis…

    Que la nuit tombée
    Essaime en pétales
    Blancs ,mauves, violets

    De doux songes reposants
    Au pays du jardin d’eau

  19. et je vous lis et je vous lis, ce soir, et je vous remercie,
    privée de ma plume à écrire, pendant ce temps de vacances en autisme adulte qui pourrait déjà se enir dans des tomes,
    on croit avoir vu et on voit encore,
    on tient bon, là est l’essentiel,
    un autiste n a rien à faire en hp, même si des grosses peurs le mènent à des compulsions féroces,
    il faut encore être là,
    c’est d’une autre dimension qu en jeune age, que je pensais terrible,
    mais c’est ainsi, et se ressourcer ici fait du bien!

    merci Ossiane et ses matelots!
    signé humble matelot de cette belle aventure ensemble!

  20. Il pleure de lumière
    Et se tient bel debout
    Son charme est ainsi fait
    De ne pas s’affaisser
    Pourtant parfois cassé
    En intérieur profond
    Il se laisse aller ses larmes
    Et puis sur l’édredon
    Puis onde à nouveau lui
    Car c’est un amoureux
    Tellement de son précieux

  21. Le charme de la tonnelle
    Fait de lui un artiste
    Il se joue de ses branches
    Qui ondule ses hanches
    Sa voix est un murmure
    Être là est une chance

  22. Au soleil dans le jardin
    Plus chaud que dans la maison

    J’ote mes tricots
    Et les accroche aux branches
    La chaleur, c’est bon!

  23. Calme miroir dans le parc chaleureux.
    Le ciel est beau et les ondes sont pures.
    Le promeneur nonchalant et heureux
    Admire l’arbre aux augustes ramures.

  24. Gouttes de pluie

    les gouttes de pluie
    baignent ton visage
    du ciel assombri
    l’eau avec les larmes
    se mêle et désarme
    ton coeur qui s’ennuie
    un triste jour gris
    quand tonne l’orage

    les gouttes de pluie
    bercent ta tristesse
    douce mélancolie
    amère tendresse
    d’amour et de bruit
    où l’âme en détresse
    se plait et se blesse
    sans trouver l’oubli

    les gouttes de pluie
    mouillent tes cheveux
    et tes lèvres sèches
    redevenues fraîches
    offrirons leurs fruits
    de baisers d’aveux
    l’absence est souffrance
    l’espoir délivrance

    les gouttes de pluie
    laveront ta peine
    oublie ta douleur
    le sang dans les veines
    et le temps qui fuit
    sècherons tes pleurs
    le mauvais temps finira
    un arc en ciel se lèvera

  25. Quel bonheur de vous lire Amichel, quand en plus à l’instant se profile sur le Rhône un superbe arc-en-ciel, l’âme se retrouve dans une osmose poétique agréable.
    ___

    Guirlandes d’argent au dessus de l’eau
    Des milliers de petites étoiles qui brillent
    Sur les grappes de feuilles du saule
    La féerie est entrée dans le jardin
    Aucune âme qui vive en ce royaume
    Où tout semble apparence et frivolité
    Pourtant la nature est sans faux semblants
    La magie opère dans une étincelante réalité
    Il suffit de quelques gouttes d‘eau
    Venues de l’errance des nuages
    Pour essaimer dans les regards
    Les reflets brillants d’après la pluie
    Pour que la joie surgisse
    Au cœur d’une nuit luminescente
    Pour que les gouttes d’eau
    Transforment leurs notes cristallines
    En une splendeur musicale
    Sur fond de cascade d’argent
    Un rêve tout en lumière et en musique.
    ____

    Bonjour Annick, May , Olivier, Aspe dont les mots sont si beaux. Jolie la petite stophe d’Olivier, très zen et j’aime bien.
    May il est vrai que ce matin en Provence le soleil généreux nous poussait à mettre le manteau sur le banc du jardin et regarder non sans crainte toute cette végétation trop pressée de montrer ses prouesses

  26. (…)
    Pour que l’eau goutte à goutte
    Transforme ses notes cristallines
    En quelques phrases musicales
    (…)

    peut-être ? comme vous voulez

  27. de très bonnes surprises
    avec Mathilde , olivier et amichel, avec les irréductibles
    la brochette se complète, pas pour la bamboche
    mais nous n’avons pas encore vidé nos poches
    pas question qu’on raccroche, on est bien ici
    au chaud et choyés par de nouveaux décors
    régulièrement changés et qui affutent les ciseaux de l’esprit

    je vous embrasse tous
    d’accord avec un seul bras ce n’est pas pratique
    mais avec le dujarier en bandoulière
    je ne me fait pas l’effet d’un bandoulier

  28. Oh bonsoir Thierry bien sûr que non ils ne vont pas filer comme des anguilles….-;)
    Je revenais avec sous mon crayon quelques mots de Bachelard pêchés dans l’eau et les rêves à la façon des anguilles, il en frétille énormément, j’en ai retenus quelques uns :
    « Une fois de plus il faut comprendre que le rêve est une force de la nature (…) on ne peut connaître la pureté sans rêver. On ne peut rêver avec force sans en voir la marque, la preuve, la substance dans la nature. »

  29. Dis donc Thierry tu ne te défends pas mal avec un seul bras ! J’espère que le moral est bon ? je t’embrasse.

  30. qui a dit que j’étais manchot, me comportant comme un vulgaire pinguin
    certes je nage en eau trouble, mais sans poulpe aux fesses
    le moral est et reste excellent
    moi aussi je t »embrasse 😉

  31. Je t’embrasse
    vous de moi
    de chacun
    quel délice de vous lire
    amichel monique
    thierry olivier
    et vous tous
    ensemble
    la paix ce jour
    c’est une offrande
    paraît que c’est la fin d’année
    ici c’est chaque jour
    son jour
    et c’est déjà Tellement
    d’amour de soins à donner
    je t’embrasse
    vous de moi
    et chacun
    à bientôt
    dès que l’ordi libéré

  32. Après la pluie vient le beau temps toujours, ….
    Oui Annick il y a beaucoup de monde sur le pont à la veille d’une année qui se termine et c’est un vrai réconfort, les mots sont parfois inutiles pour dire combien chacun sait et comprend l’autre à sa mesure, la vie c’est comme ça, il y a des moments où cela tangue plus que d’autres, on se tient au bastingage en prenant garde de ne pas tomber et vient après la pluie, un sourire, une parole comme un rayon de soleil qui nous permet de repartir non pas plus fort mais différent.

  33. je venais déposer ceci, Monique,

    Après la pluie
    Si la lumière
    Les larmes sont des perles
    Si précieuses sur terre

    et je lis tes mots, je les aime…J’aime tes mots, oui, parfois, il faut se tenir ferme au bastingage pour éviter de tout faire chavirer…

  34. Quand un passage long son long
    Donne des larmes de terreurs de vie
    C’est impossible de voir fort clair
    Il faut tenter ses longues vues
    Et tenter se tranposer loin si loin
    A l’abri du présent s’élancer vers le ciel

    Il y a ces passages qui soulèvent de terre
    Tellement
    Si haut de fort de haut
    Qu’ensuite la vie est vue son entendue
    Dans un regard si différent
    Juste la vie a son bel sens
    Mon amour
    Je t’aime Tellement mon amoureux
    Et c’est mon ciel sur terre
    De présence vraie de vraie présence
    Tout de contre fort
    Et quand la larme atteint l’étoile
    C’est si joli

    je vous relis, avec plus de temps,
    comme c’est joli! les poètes du bateau d’Ossiane!

    c’est bon la paix de vie, son silence, ses envies.

  35. Quand se vit la lumière
    C’est une délivrance
    Peu importe les larmes
    Qui sont loin derrière

    La lumière c’est la vie
    Et comme c’est bon

    La vie

  36. Pour toi Annick

    Je voudrais transformer tes larmes
    En une cascade de perles d’eau
    Et le temps d’un rêve d’un ciel étoilé
    T’en faire une parure de paix et de douceur.
    Un collier d’ambre contre toutes les douleurs.

  37. merci Monique,
    c’est si vrai que ces quatre derniers mois,
    et cette semaine avant Noël,
    mais faire éviter l’HP,
    à un adulte autiste, mon fils,
    c’est d’une Lumière, Tellement,
    même si la traversée des douleurs,
    reste un périple d’un dur,
    mais c’est derrière, déjà,
    reste Aujourd’hui,

    et pour ce joli collier d’ambre,

    MERCI Monique, en douce nuit.

  38. Bonne fin d’Année à toutes et à tous,
    L’équipage au complet pour virer de cap
    Avec ou sans parapluie,
    Avec ou sans les skis !

    Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee

  39. Pourquoi le passé est-il la pluie et la pluie le passé ?
    Dehors, il pleut, il pleut –
    pourquoi sont-ils venus vêtir de nouveau d’âme l’argile ;
    d’une âme amère, l’argile,
    pourquoi sont-ils venus en automne quand il geint, il pleut ,

    Il pleuvait du vent, il pleuvait la grisaille, il pleuvait,
    et cela grinçait dans la nuit comme une porte ouverte,
    comme une porte ouverte par où l’on entre,
    par où l’on entre avec la pluie et la cendre –
    par une porte ouverte.

    Le passé comme un orage, la femme comme un orage,
    pourquoi sont-ils venus sous la pluie, le vent – feuilles mortes,
    pourquoi sont-ils venus sous la pluie, passant par ma porte,
    sous la pluie comme un orage ?

    Benjamin Fondane, Poèmes d’autrefois, Le Reniement de Pierre, traduits du roumain par Odile Serre, Le Temps qu’il fait, 2010, pp. 62 et 63.*

    Deux poèmes en deux jours , nous frôlons l’overdose . Humour .
    Belle fin d’année à tous .

    * poème choisi à partir de l’anthologie permanente du site Poezibao à laquelle je suis abonnée.

  40. D’un an à l’autre
    Nous traverserons ensemble
    L’espace de la nuit

    Merci Ossiane, bonne année à toi et à vous tous ,amies , amis .

  41. >Enorme plaisir de découvrir les belles gouttes d’encre de AMichel déferler en beauté sur cette page!!! Toi qui as écrit tant de superbes poèmes sur cet espace, je suis vraiment touchée de ton passage et de tes bons voeux. J’espère que tu te portes bien là où tu es et que la poésie est toujours ton amie chère. Sache en tout cas que tu es le bienvenu et nous t’accueillerons le coeur grand ouvert à chaque fois 😉 Belle année 2012 à toi et à tes proches, mon ami !

  42. Merci à tous de vos pensées, de vos bons mots sous la pluie, je vous souhaite un bon réveillon rempli de bulles légères dans la tête et dans les verres le temps de quelques heures. Que ce passage entre le 1 et le 2 ouvre les portes de la confiance en l’avenir retrouvée ! Carpe Diem!
    ………………………………………..HAPPY NEW YEAR MY FRIENDS ! ………………………………….

  43. merci de revenir en arrière, Lcs sur des images jolies!

    après la pluie
    si peu importe encore la pluie
    si elle douce tendre et sa chaude
    il y a des lumières qui brûlent
    après la pluie
    si grand son calme de son paisible
    si bel ce temps d’apaisement
    il y a des instants qui se vivent

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