Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
A perte de vue
les amours vagues
la tour blanche indomptable
les étés de sarah
25 réflexions sur « A perte de vue »
plantée sur nature
plus sauvage que nature
perdue dans le néant
une grande maquette
Cette anne c’est le thème du printemps des poètes, les paysages infinis
alors allons y, temps qu’il en est encore temps, qu’on nous prête un peu de vie
que le devis présenté reste acceptable pour une existence honorable !
« Horizons infinis »
Visibles, invisibles, risibles
Pas définis, pas connus, pas imaginés
Horions, oh rions, haut brion, rez, ras, ris
Ligne ineffable mais pas effroyable
Qui oriente et guide la marche de certains
Limite du visible qui se recule chaque fois
Et laisse imaginer ce qui trouverait après
Au-delà et caché, hors limite ou derrière
Pour la reculer on peut prendre quelque hauteur
Cela suffira t il à éviter de rencontrer la peur
Il y a des voyages sans fins qui débutent
Et des bornes malmenées qui tout autant rebutent
L’or, hissons comme le soleil qui s’y présentent
L’hérisson lui nous communique un frémissement
Le plaisir est lié au désir mais il y a de l’appréhension
L’imagination est sans limite mais le monde est fini
Pourtant sur une sphère on recule sans cesse
Et on renouvelle son horizon à chaque coup de fesse
Combien d’hommes sont partis dans des directions
Croyant trouver au bout ce que leur imagination
Leur avait représenté mais ils durent de fait s’incliner
Devant la rotondité de la terre et entrevoir l’enfer
Combien d’aventuriers sont revenus avec leurs cahiers
N’ayant pas pu consigner tout ce que leurs yeux avaient vu
Et revenus de tout après avoir bu au calice
Combien de voyageurs ont vu se refermer les délices
De la réglisse comme du Santal, du Coprah et des épices
Combien d’explorateurs ont raté des buts et tâté de la peur
Sans jamais trouver l’objet de leur convoitise
Malmenés et éberlués, en guise de friandise
Combien de navigateurs ont testé les vertus célestes
Pas cabotins en cabotage mais à la manœuvre lestes
Combien de vigies ont scruté depuis les huniers
Prêts à annoncer et à faire envoyer les couleurs
Alors que c’est sans provisions qu’ils ont connu la douleur
Combien de marchands et de capitaines ont vécu le scorbut
En guise de purgatoire pour avoir oublier leur but
Et que les vivres ne pouvaient indéfiniment se conserver
Combien de découvreurs ont payé de leur vie
Ces prises de risques insensées avec de telles méprises
Alors que la logistique ne coupe pas le chemin
Mais montre la voie dans une bien comprise maîtrise
Combien d’entrepreneurs ont manqué du sens des réalités
Pour finir en chemise avec des ouvriers complètement alités
Combien de marins et de pasteurs se sont enferrés
Sur des routes barrées qu’ils prétendaient ouvrir
Combien de comédiens ont affronté les planches
Et les ont brûlés avec la plante de leurs pieds fatigués
Des horizons ouverts que nous thésaurisons dans notre cœur
Il y a ceux de l’enfance qui sans constance reviennent encore
Des qui n’avaient pas de limite sure, pas de lignes définies
Des qui permettaient de croire le monde dans son ensemble
Saisissable et assimilable et pourtant il restait à trouver celles-ci
Car pour grandir il faut s’affronter à ses limites et à celles des autres
Des Horizons de rêve et d’aventure il y en a plus dans les livres de genre
Que dans la devanture des agences de voyage
Cette ouverture totale qui jamais ne nous bride et nous permet de croire à notre infinitude, sans être borné c’est l’apanage de la jeunesse qui recule ses limites et qui comme perroquet n’a de cesse d’imiter
Mais ces horizons de la connaissance sont des gouffres profonds
Dont jamais on ne risque vraiment de voir le fond
Pas des tonneaux des danaïdes mais des puits ou s’engouffrent connaissances et univers
Inventons-nous des instruments efficaces et agiles pour reculer encore le monde visible, qu’il y a d’autres limites inaccessibles
Qui viennent ensuite et qui sans barrer le chemin n’assurent pas à tous un destin tranquille.
Une peau tannée
sous un ciel de traine
une vigie veille
amitié vers toi chère Ossiane
un fort texte, Thierry!
Les phares de l’humanité sont des hommes que l’humanité éclaire en feignant d’en être éblouie.
Raoul Pradeau
phallus de lumière
au fond de moi jour ira
à perte de vue
Oui Annick à l’aûne de ce que vis depuis la saint valentin
et mon retour ici bas !!!
Déjà écrit par avance mais il y a un complément sur les paysages infinis
sur le blog d’Ariaga,
un simple constat
à l’épreuve des faits
j’aime infiniment la vie
et en votre compagnie
elle est nettement plus belle
bises à Ossiane
bonsoir à tous
Phare
Tu ne dis pas de paroles
Tu sais ce qui console
Pour héler le marin
Tu agites ta lanterne
Alain
La perte de vue ça ne ressort pas que du point de vue
c’est une histoire d’éminence qui dégrise
il y a aussi la perte de connaissance
ça peut favoriser la renaissance
mais quand l’espace immense
ne se laisse plus appréhender
que par l’imaginaire oblique
pas une affaire de reliques
sur un autel quelconque
il faut inventer de nouveaux outils
qui indirectement apporterons des preuves
de ce que l’on postule, suggère ou imagine
il y a un monde de songes dans ce cosmos étrange
il y a un monde qui se ronge à vouloir percer de nouveaux secrets
il y a un monde qui nous échappe et rien n’y fera
nous restons aveugles à tant de longueurs d’onde
nous estimons nécessaire de faire évoluer les théories
et dans le Landernau il y a parfois des frondes
tout ne se contredit pas mais la recherche d’harmonie
convoque à sa table bien des volontaires aguerris
ça mes phares !!
Phare
Souvent comme le beau lotus qui sort de l’eau
ton œil est grand ouvert mais ton regard est loin
Alain
Rêves de l’été
Portent au loin le regard
Pointe de lumière
Aphorisme
« Longtemps j’ai cru que les phares appelaient à l’aide » Sylvain Tesson
Solitude surgissant du magma primordial
ton regard me rassure
Pensées Ossiane et chacun
AA
Une très belle composition Ossiane, avec comme une menace dans l’air. J’aime beaucoup cette série.
Ce n’est pas parce qu’il s’aima fort qu’il pouvait se croire sauvé des turpitudes du monde, aurait il envoyé tous les SOS (sauf à croire dans les vertus de solidarité exaltées dans le beau film de Christian Jacques « si tous les gars du monde » ) qu’il n’aurait pas forcément reçu plus de bouées que ca quand en train de se noyer il essayait difficilement de garder la tête hors de l’eau, hors de lui qu’il pouvait être face à ce monde cruel, injuste et dur terriblement dur avec les faibles et les indigents et qui se fourvoie dans des directions sans issues et sans avenir pour avoir fait de son dernier paradigme un dogme « enrichissez vous » oui mais encore ne fallait il pas le prendre au pied de la lettre; tu es nu phare et ne projette plus qu’une pâle lumière sans commune mesure avec celle des origines quand depuis Alexandrie tu prétendait éclairer le monde .
La raison vacille, l’homme redevient esclave du travail et des organisations délétères qui on oublié quand épanouissement rien n’est possible, aussi quand les jeunes, élites ou pas, mais désargentés et sans travail des pays arabes se lèvent pour clamer enfin à corps et à cris (pas à cor et à cri seulement) car il n’y a pas que la chasse à courre, la chasse à l’homme, celui libre qui ose enfin affirmer haut et fort le primat de l’humain sur toute autre considération et qu’il voit la sidération dans tant d’yeux.
Il est grand temps de réagir sur ces rochers battus par les flots de la folie du libéralisme, doux aux forts et dur aux faibles, oppresseur et normatif, il va falloir combien de bataillons de sans grades pour se lever enfin, l’insurrection vient, elle couve et elle guette là muette dans la lande, qu’un briquet batte et la mèche d’amadou s’allumera pour demander des comptes à l’oligarchie complice de la ploutocratie qui se gobergent et dont les privilèges sont tous évidents et normaux pendant que les autres survivent à grand peine et crèvent la gueule ouverte, enfin non seulement quand on leur permet en de rares occasion de parler
Ca va péter ! !!! !!!!! !!!!!!!
Phare
Dès qu’ils voient une flamme l’homme imagine de l’or
Ils inventent des châteaux pour cacher ses trésors
C’est comme un vice qui le pousse à monter
Quand il arrive en haut il découvre ; la lumière
Alain
A perte de vue
Elle regarde au loin
Sans se perdre jamais
Car elle sait qu’il est Là
Même si douloureux
De ne pas être tout contre
Alors son ciel d’aimer
C’est d’un sublîme possible
Un être de Lumière
Tout de contre serré
Les mots du théâtre, des chants et des poèmes par certaines voix colportent au loin nos chagrins, nos cris, nos violences, nos douleurs, nos amours…
____
A la pointe des Poulains
L’ombre de Sarah, la mal aimée
L’extravagante, la théâtrale
Phare du bout de monde
Où résonne sa voix
« Voix de l’amour »
Où resplendit la lumière
Sous les feux de la rampe
Echo prisonnier des falaises
Sur Belle Ile, sa terre d’asile
Baignée de soleil et de larmes
Aux étés du temps jadis
La falaise garde en sa demeure
Les secrets non dévoilés
De ses rêves, ses folies, ses envies
Face au destin qui porte au loin
Une histoire hors du commun
Qui ne fut celle d’un rêve évanoui
Dans les murs resserrés d’un monastère
Mais d’un succès sur la scène des vagues océanes
Qui conduiront au-delà du continent la voix d’or de Sarah.
____
Adieu février, dernier mois de l’hiver, de froidure et de jours tristes, bienvenu au mois de mars tout paré de vergers en fleurs pour accueillir un printemps aux portes du calendrier.
Prendre de la hauteur
ce n’est pas dominer
étendre son ardeur
et voir sa destinée
élever son niveau
de conscience
n’est pas un absolu
il faut rester vertical
pour dompter l’horizontal
il faut rester debout
ne pas se mettre à genoux
sans fierté ni pathos
avec amour on embrasse
le panoramique éthique
on comprend bien mieux
on aggrége les éléments
cette vision cosmique
nous rend magnifique
nous ne sommes ni
les sauveurs ou les dominateurs
nous devont dominer notre peur
de la vastitude de monde visible
de l’incertitude cachée dans le reste
le premier coup d’oeil est trompeur
le soleil brûle de son ardeur
il faut s’emplir du monde
sans jamais être une outre
infatuée et cassante
si on ne passe pas outre
alors on ira se faire foutre
il faut être amour pur
tant que la vie dure
il n’y a que cela qui vaille
avant d’avoir l’émail
qui saute du poitrail
Alors moi qui suis un véritable solidaire (je déteste la foule) voila un endroit que j’aimerais acheter et y finir mes jours peinard face à mon élément fétiche.
Superbe..Amitiés
L’oeil ouvert
Je me dresse dans l’espace ainsi qu’un monument
Et peux rester des heures sans faire un mouvement
Je subis les assauts de la vague qui meurt
Restant sourd aux menaces à toutes les rumeurs
Je reçois les horions qu’on me jette à la face
Le bruit et la fureur ne me font pas trembler
Malgré le temps qui passe mon front n’a pas de ride
De tous les embarras mon cœur a fait le vide
J’ignore superbement les rapides voiliers
Qui partent dans le vent les ailes déployées
et les oiseaux de mer aux longues ailes blanches
et les fiers bâtiments qui voguent avec panaches
Seuls importent à mon cœur les marins qui me doublent
Qui se fient à mon œil qu’aucune larme trouble
Alain
Je me perd et je me retrouve sur ce blog béni
je repère des lieux qui servent de repaire
mais sans affirmer de vérité il n’y a pas de déni
Sarah serrée dans un sari s’arracha de la sarrasine du fort,
s’assit le soir au siège de schiste face à la mer,
ça raviva sa voix qui s’arrima à la sarabande des poulains.
Ça rappelle sa Rachel.
Bonjour à vous
Les commentaires s’amoncellent sur cette note et la précédente; je n’ai pas le temps de réagir à chacun d’entre eux … alors, je vous adresse ce message global …
Ce petit mot tout d’abord pour souhaiter la bienvenue aux tout derniers venus (Papiluc que je remercie pour sa gentille sélection, Laurent et le célèbre bonbonze!! )
Mes remerciements également pour leurs voeux à la vaillante et indéfectible Annick, à Maria-D et ses déliceux haïkus, à Anne et ses impressions chaleureuses (ne pas hésiter à lui rendre visite sur son blog Racines http://racines.canalblog.com/), à Jean et son humour, son talent, à Alain qui a repris en beauté le chemin du blog, à Pierre et à nos deux blogs qui se côtoient depuis tant de temps maintenant, à Nath et ses joyeux jeux de glissé avec les mots…
Je voudrais dire également à Monique que ce phare est tombé “à pic” pour cet anniversaire épique; il s’est trouvé là par un heureux hasard dans cette série. Je le crois fort de sens de symbole mais aussi d’espoir, de réconfort et de lumière … j’aime la description que tu en fais ainsi que le reste de tes poèmes …
Un grand salut aux absents qui recevront mes voeux et remerciements par la voie des ondes virtuelles qui nous relient;-) Si si, j’y crois!
Je voulais également vous dire que je vais faire une pause au grand air la semaine prochaine; par conséquent, ne vous inquiétez pas si vous ne voyez pas de nouvelles publications…
Take care, keep zen, keep hope! Bonne journée!
Ossiane
demain comme toujours
le vent dans l’ horizon
passe sa main sur la lande
et donne au temps des amours le reflet des infinis
plantée sur nature
plus sauvage que nature
perdue dans le néant
une grande maquette
Cette anne c’est le thème du printemps des poètes, les paysages infinis
alors allons y, temps qu’il en est encore temps, qu’on nous prête un peu de vie
que le devis présenté reste acceptable pour une existence honorable !
« Horizons infinis »
Visibles, invisibles, risibles
Pas définis, pas connus, pas imaginés
Horions, oh rions, haut brion, rez, ras, ris
Ligne ineffable mais pas effroyable
Qui oriente et guide la marche de certains
Limite du visible qui se recule chaque fois
Et laisse imaginer ce qui trouverait après
Au-delà et caché, hors limite ou derrière
Pour la reculer on peut prendre quelque hauteur
Cela suffira t il à éviter de rencontrer la peur
Il y a des voyages sans fins qui débutent
Et des bornes malmenées qui tout autant rebutent
L’or, hissons comme le soleil qui s’y présentent
L’hérisson lui nous communique un frémissement
Le plaisir est lié au désir mais il y a de l’appréhension
L’imagination est sans limite mais le monde est fini
Pourtant sur une sphère on recule sans cesse
Et on renouvelle son horizon à chaque coup de fesse
Combien d’hommes sont partis dans des directions
Croyant trouver au bout ce que leur imagination
Leur avait représenté mais ils durent de fait s’incliner
Devant la rotondité de la terre et entrevoir l’enfer
Combien d’aventuriers sont revenus avec leurs cahiers
N’ayant pas pu consigner tout ce que leurs yeux avaient vu
Et revenus de tout après avoir bu au calice
Combien de voyageurs ont vu se refermer les délices
De la réglisse comme du Santal, du Coprah et des épices
Combien d’explorateurs ont raté des buts et tâté de la peur
Sans jamais trouver l’objet de leur convoitise
Malmenés et éberlués, en guise de friandise
Combien de navigateurs ont testé les vertus célestes
Pas cabotins en cabotage mais à la manœuvre lestes
Combien de vigies ont scruté depuis les huniers
Prêts à annoncer et à faire envoyer les couleurs
Alors que c’est sans provisions qu’ils ont connu la douleur
Combien de marchands et de capitaines ont vécu le scorbut
En guise de purgatoire pour avoir oublier leur but
Et que les vivres ne pouvaient indéfiniment se conserver
Combien de découvreurs ont payé de leur vie
Ces prises de risques insensées avec de telles méprises
Alors que la logistique ne coupe pas le chemin
Mais montre la voie dans une bien comprise maîtrise
Combien d’entrepreneurs ont manqué du sens des réalités
Pour finir en chemise avec des ouvriers complètement alités
Combien de marins et de pasteurs se sont enferrés
Sur des routes barrées qu’ils prétendaient ouvrir
Combien de comédiens ont affronté les planches
Et les ont brûlés avec la plante de leurs pieds fatigués
Des horizons ouverts que nous thésaurisons dans notre cœur
Il y a ceux de l’enfance qui sans constance reviennent encore
Des qui n’avaient pas de limite sure, pas de lignes définies
Des qui permettaient de croire le monde dans son ensemble
Saisissable et assimilable et pourtant il restait à trouver celles-ci
Car pour grandir il faut s’affronter à ses limites et à celles des autres
Des Horizons de rêve et d’aventure il y en a plus dans les livres de genre
Que dans la devanture des agences de voyage
Cette ouverture totale qui jamais ne nous bride et nous permet de croire à notre infinitude, sans être borné c’est l’apanage de la jeunesse qui recule ses limites et qui comme perroquet n’a de cesse d’imiter
Mais ces horizons de la connaissance sont des gouffres profonds
Dont jamais on ne risque vraiment de voir le fond
Pas des tonneaux des danaïdes mais des puits ou s’engouffrent connaissances et univers
Inventons-nous des instruments efficaces et agiles pour reculer encore le monde visible, qu’il y a d’autres limites inaccessibles
Qui viennent ensuite et qui sans barrer le chemin n’assurent pas à tous un destin tranquille.
Une peau tannée
sous un ciel de traine
une vigie veille
amitié vers toi chère Ossiane
un fort texte, Thierry!
Les phares de l’humanité sont des hommes que l’humanité éclaire en feignant d’en être éblouie.
Raoul Pradeau
phallus de lumière
au fond de moi jour ira
à perte de vue
Oui Annick à l’aûne de ce que vis depuis la saint valentin
et mon retour ici bas !!!
Déjà écrit par avance mais il y a un complément sur les paysages infinis
sur le blog d’Ariaga,
un simple constat
à l’épreuve des faits
j’aime infiniment la vie
et en votre compagnie
elle est nettement plus belle
bises à Ossiane
bonsoir à tous
Phare
Tu ne dis pas de paroles
Tu sais ce qui console
Pour héler le marin
Tu agites ta lanterne
Alain
La perte de vue ça ne ressort pas que du point de vue
c’est une histoire d’éminence qui dégrise
il y a aussi la perte de connaissance
ça peut favoriser la renaissance
mais quand l’espace immense
ne se laisse plus appréhender
que par l’imaginaire oblique
pas une affaire de reliques
sur un autel quelconque
il faut inventer de nouveaux outils
qui indirectement apporterons des preuves
de ce que l’on postule, suggère ou imagine
il y a un monde de songes dans ce cosmos étrange
il y a un monde qui se ronge à vouloir percer de nouveaux secrets
il y a un monde qui nous échappe et rien n’y fera
nous restons aveugles à tant de longueurs d’onde
nous estimons nécessaire de faire évoluer les théories
et dans le Landernau il y a parfois des frondes
tout ne se contredit pas mais la recherche d’harmonie
convoque à sa table bien des volontaires aguerris
ça mes phares !!
Phare
Souvent comme le beau lotus qui sort de l’eau
ton œil est grand ouvert mais ton regard est loin
Alain
Rêves de l’été
Portent au loin le regard
Pointe de lumière
Aphorisme
« Longtemps j’ai cru que les phares appelaient à l’aide » Sylvain Tesson
Solitude surgissant du magma primordial
ton regard me rassure
Pensées Ossiane et chacun
AA
Une très belle composition Ossiane, avec comme une menace dans l’air. J’aime beaucoup cette série.
Ce n’est pas parce qu’il s’aima fort qu’il pouvait se croire sauvé des turpitudes du monde, aurait il envoyé tous les SOS (sauf à croire dans les vertus de solidarité exaltées dans le beau film de Christian Jacques « si tous les gars du monde » ) qu’il n’aurait pas forcément reçu plus de bouées que ca quand en train de se noyer il essayait difficilement de garder la tête hors de l’eau, hors de lui qu’il pouvait être face à ce monde cruel, injuste et dur terriblement dur avec les faibles et les indigents et qui se fourvoie dans des directions sans issues et sans avenir pour avoir fait de son dernier paradigme un dogme « enrichissez vous » oui mais encore ne fallait il pas le prendre au pied de la lettre; tu es nu phare et ne projette plus qu’une pâle lumière sans commune mesure avec celle des origines quand depuis Alexandrie tu prétendait éclairer le monde .
La raison vacille, l’homme redevient esclave du travail et des organisations délétères qui on oublié quand épanouissement rien n’est possible, aussi quand les jeunes, élites ou pas, mais désargentés et sans travail des pays arabes se lèvent pour clamer enfin à corps et à cris (pas à cor et à cri seulement) car il n’y a pas que la chasse à courre, la chasse à l’homme, celui libre qui ose enfin affirmer haut et fort le primat de l’humain sur toute autre considération et qu’il voit la sidération dans tant d’yeux.
Il est grand temps de réagir sur ces rochers battus par les flots de la folie du libéralisme, doux aux forts et dur aux faibles, oppresseur et normatif, il va falloir combien de bataillons de sans grades pour se lever enfin, l’insurrection vient, elle couve et elle guette là muette dans la lande, qu’un briquet batte et la mèche d’amadou s’allumera pour demander des comptes à l’oligarchie complice de la ploutocratie qui se gobergent et dont les privilèges sont tous évidents et normaux pendant que les autres survivent à grand peine et crèvent la gueule ouverte, enfin non seulement quand on leur permet en de rares occasion de parler
Ca va péter ! !!! !!!!! !!!!!!!
Phare
Dès qu’ils voient une flamme l’homme imagine de l’or
Ils inventent des châteaux pour cacher ses trésors
C’est comme un vice qui le pousse à monter
Quand il arrive en haut il découvre ; la lumière
Alain
A perte de vue
Elle regarde au loin
Sans se perdre jamais
Car elle sait qu’il est Là
Même si douloureux
De ne pas être tout contre
Alors son ciel d’aimer
C’est d’un sublîme possible
Un être de Lumière
Tout de contre serré
Les mots du théâtre, des chants et des poèmes par certaines voix colportent au loin nos chagrins, nos cris, nos violences, nos douleurs, nos amours…
____
A la pointe des Poulains
L’ombre de Sarah, la mal aimée
L’extravagante, la théâtrale
Phare du bout de monde
Où résonne sa voix
« Voix de l’amour »
Où resplendit la lumière
Sous les feux de la rampe
Echo prisonnier des falaises
Sur Belle Ile, sa terre d’asile
Baignée de soleil et de larmes
Aux étés du temps jadis
La falaise garde en sa demeure
Les secrets non dévoilés
De ses rêves, ses folies, ses envies
Face au destin qui porte au loin
Une histoire hors du commun
Qui ne fut celle d’un rêve évanoui
Dans les murs resserrés d’un monastère
Mais d’un succès sur la scène des vagues océanes
Qui conduiront au-delà du continent la voix d’or de Sarah.
____
Adieu février, dernier mois de l’hiver, de froidure et de jours tristes, bienvenu au mois de mars tout paré de vergers en fleurs pour accueillir un printemps aux portes du calendrier.
Prendre de la hauteur
ce n’est pas dominer
étendre son ardeur
et voir sa destinée
élever son niveau
de conscience
n’est pas un absolu
il faut rester vertical
pour dompter l’horizontal
il faut rester debout
ne pas se mettre à genoux
sans fierté ni pathos
avec amour on embrasse
le panoramique éthique
on comprend bien mieux
on aggrége les éléments
cette vision cosmique
nous rend magnifique
nous ne sommes ni
les sauveurs ou les dominateurs
nous devont dominer notre peur
de la vastitude de monde visible
de l’incertitude cachée dans le reste
le premier coup d’oeil est trompeur
le soleil brûle de son ardeur
il faut s’emplir du monde
sans jamais être une outre
infatuée et cassante
si on ne passe pas outre
alors on ira se faire foutre
il faut être amour pur
tant que la vie dure
il n’y a que cela qui vaille
avant d’avoir l’émail
qui saute du poitrail
Alors moi qui suis un véritable solidaire (je déteste la foule) voila un endroit que j’aimerais acheter et y finir mes jours peinard face à mon élément fétiche.
Superbe..Amitiés
L’oeil ouvert
Je me dresse dans l’espace ainsi qu’un monument
Et peux rester des heures sans faire un mouvement
Je subis les assauts de la vague qui meurt
Restant sourd aux menaces à toutes les rumeurs
Je reçois les horions qu’on me jette à la face
Le bruit et la fureur ne me font pas trembler
Malgré le temps qui passe mon front n’a pas de ride
De tous les embarras mon cœur a fait le vide
J’ignore superbement les rapides voiliers
Qui partent dans le vent les ailes déployées
et les oiseaux de mer aux longues ailes blanches
et les fiers bâtiments qui voguent avec panaches
Seuls importent à mon cœur les marins qui me doublent
Qui se fient à mon œil qu’aucune larme trouble
Alain
Je me perd et je me retrouve sur ce blog béni
je repère des lieux qui servent de repaire
mais sans affirmer de vérité il n’y a pas de déni
Sarah serrée dans un sari s’arracha de la sarrasine du fort,
s’assit le soir au siège de schiste face à la mer,
ça raviva sa voix qui s’arrima à la sarabande des poulains.
Ça rappelle sa Rachel.
Bonjour à vous
Les commentaires s’amoncellent sur cette note et la précédente; je n’ai pas le temps de réagir à chacun d’entre eux … alors, je vous adresse ce message global …
Ce petit mot tout d’abord pour souhaiter la bienvenue aux tout derniers venus (Papiluc que je remercie pour sa gentille sélection, Laurent et le célèbre bonbonze!! )
Mes remerciements également pour leurs voeux à la vaillante et indéfectible Annick, à Maria-D et ses déliceux haïkus, à Anne et ses impressions chaleureuses (ne pas hésiter à lui rendre visite sur son blog Racines http://racines.canalblog.com/), à Jean et son humour, son talent, à Alain qui a repris en beauté le chemin du blog, à Pierre et à nos deux blogs qui se côtoient depuis tant de temps maintenant, à Nath et ses joyeux jeux de glissé avec les mots…
Je voudrais dire également à Monique que ce phare est tombé “à pic” pour cet anniversaire épique; il s’est trouvé là par un heureux hasard dans cette série. Je le crois fort de sens de symbole mais aussi d’espoir, de réconfort et de lumière … j’aime la description que tu en fais ainsi que le reste de tes poèmes …
Un grand salut aux absents qui recevront mes voeux et remerciements par la voie des ondes virtuelles qui nous relient;-) Si si, j’y crois!
Je voulais également vous dire que je vais faire une pause au grand air la semaine prochaine; par conséquent, ne vous inquiétez pas si vous ne voyez pas de nouvelles publications…
Take care, keep zen, keep hope! Bonne journée!
Ossiane
demain comme toujours
le vent dans l’ horizon
passe sa main sur la lande
et donne au temps des amours le reflet des infinis