Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Digue
l’assaut des vagues
forteresse immuable
elle fait front
29 réflexions sur « Digue »
Très beau noir et blanc pour cette forteresse immuable
Amicalement
là
en tout Là
au coeur de la mer
Marcher la digue
Forte dressée
Rassuré apaisé
De fendre les embruns
Et le vol des mouettes
Un bâteau passe sa voile
Les doux frissons du ciel
Aucun oubli en soi
L’amour est éternel
Là
Pourtant elle résiste!
Forces destructives,
failles imperceptibles,
digue submergée,
équilibre menacé.
Tenir quoi qu’il advienne!
digue ding dong
pleine mer affronte
la digue
le dingue
le gong
plein phare sur le ponton
d’un angle
d’un point de vue
l’immuable
l’inséparable
s’effondre
force tranquille
se fond
en la mer
vague murmure
Ne me pardonne pas
regarde toutes ces digues au front
c’est vague pour tout dire
Il y a en nous une digue …
une forteresse cachée que nous ne soupçonnons pas
contre vents et marées
La vie
Digne digue prodigue
qui d’un seul tenant
rompt tout un bel élan
Môles et pontons
ancrage rocheux
pour temps scabreux
quand les déferlantes
accrochent le dessus
ce n’est que déperlantes
guideau et guide d’eau
par pour marée languide
par amour pour le guide
qu’en pense van dick
Note salée au mur qui crache
Veuillez insérez votre carte
Tapez votre choix : vingt quarante soixante
Nous ne pouvons donner suite à votre demande
Veuillez créditer votre compte
sale des gouttes la digue
il en fait une pluie aphone
à pisser de rire
Ce fut le seul moyen de gagner sur l’eau
et encore durement
le zui der zee et la poldérisation
mais il ne faut pas oublier
qu’elle ne sont que provisoires
et doivent être sans cesse
et surtout régulièrement consolidiée
mais si les bataves n’avaient pas eu un plat pays
ils ne se seraient pas évertués
à calmer le jeu et hausser le niveau
c’est que la mer du nord
est parfois d’une violence extrême
les fondations ne peuvent être que rocheuses
et on chasse les ragondins ou musqués
qui en plus de jouer les enbusqués
creusent des terriers et affaiblissent
certains ouvrages en terre
c’est du concret et du béton aussi
des brises lames et des avancées
pour retenir le sable du littoral
qui quand il est rongé mat à nu
des côtes découpées, entaillées
alors oui pour ça il faut durement batailler
c’est millénaire mais aujourd’hui comme hier
il n’y a dans cette course poursuite avec la mer
dont le niveau va se relever et très vite
pas de temps à perte mais des obstacles à lever
les littoraux sont fragiles et peuvent redouter
des incursions violentes et fréquentes
des conjonctions de facteurs qui ne préviendront pas
ne jouons pas les cassandres mais soyons prévoyants
et aussi solidaires car c’est un effort de tous
comme nos cousins néelandais l’ont bien compris
eux qui à leur dépense ont appris en 1953
ce que coûte l’indigence et l’ignorance
il faut toujours sur l’événement un temps d’avance
Au-delà
la mer
indifférente et libre
moutonnante et joyeuse
En deçà
l’eau morte et prisonnière
Un mur entre les deux
tempête déchaînée / calme plat
c’est juste affaire de niveau
le baromètre est le même à quelques mètres
une invasion stoppée, une inondation arrêtée
pour combien de temps
les niveaux deci milléniaux
c’est ce que le zui der zee vise
mais comme dit la devise
ce qui reste à venir nul ne peut le prédire
la porosité du béton n’est pas telle
mais dans les soubassements
ceux qui soubastent sans absoudre
peuvent déblayer en profondeur
le mur n’est pas factice
mais la défense reste limitée
les débordements intempestifs
sont toujours possibles
Bonjour à vous toutes et tous !
Contre vents et marées
Rester de marbre ou de pierre
Devant les intempéries
Qui nous ont menacées
Chose difficile à surmonter
Quand le gros temps
Nous secoue…
Nous éclabousse…
Nous submerge…
Et puis un jour,
C’est l’éclaircie,
Timide au début,
Les nuages inquiétants hier
Deviennent plus sympa,
Lentement se désagrègent
En s’effilochant,
Faisant place au ciel bleu
Qui nous rendra… heureux
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeee
allé laisse béton
aussi net soit l’atteinte au
lavis de passage
jamais un rempart n’est parfait
on s’empare de cet espoir
pour se croire définitivement à l’écart
des aléas
jamais une citadelle ne nous rend libre
elle nous accueille et nous protège
mais nous enferme
jamais une construction n’est infaillible
elle soutient un siège mais peut céder
aux coups de boutoir
jamais au grand jamais
malgré ce que l’on voudrait bien croire
dans l’assaut du temps et le cours de la vie
nous ne saurons endiguer la folie
des hommes, la bêtise ni la méchanceté
et ces déferlantes qui nous prennent
attestent de l’impossibilité
d’un haver définitif de paix
c’est surement pourquoi
avec cette épée de Damoclès
il faut être sur le qui vive attentif
et vigilant, car le risque existe
et il faut en débusquer les circonstances
paramètres et linéaments
sinon on croit aveuglément
que tout va tenir et nous retenir
alors qu’inexorable la vague du temps
passe et va nous emporter
notre finitude ne doit être fondée
que sur cette certitude
thé et eau bouillie
emphysème du cul tanné
nait de sa colique
Un couloir sur la mer
Le passage
Entre deux eaux
Pour avancer sa tête
En marcher clair
En regardant le ciel et l’eau
Main dans la main
De belle entente
Une digue n’a pas besoin d’être pleine pour remplir son office
caissonnée (pas quai sonné) cloisonnée et étanche (pour la soif)
une digue doit être cohérente et consistante comme ultime rempart
pas de point de faiblesse sinon c’est par là que tout part
on ne répare pas, on ne pare pas assez vite, c’est le part happé plutôt
que le parapet , le film « la rivière » avec Sissy Spacek a montré dans une dimension paroxysmique (pas sismique) combien l’argent, la haine et l’inconséquence pouvait faire sauter les protections
ensuite la solidarité et l’entraide qui sont des valeurs cardinales
ont pu tardivement réparer ce qui le pouvait.
piss in et piss out
sont sur la digue dingue
l’un tombe à l’eau (tre)
La mer danse la gigue
l’horizon est de guingois
le pier ne tremble pas
Dique charismatique
Attaques factisses
mer d&montée
constuction ZEN
Plénitude choisie
Quelle étrange géométrie. Toujours cette impression d’irréalité. C’est très beau.
Face à la tempête
Derrière les digues de l’âme
Retenir les larmes
Pour que cessent les déferlantes de la vie outrageante, je voudrais élever et consolider les digues afin de protéger tous les êtres que la vie malmènent, digues de forces, de courage, de sourire, de santé et d’amour, faire des remparts contre la souffrance, la cruauté, la haine, un espace où l’on puisse vivre heureux, amoureux et en bonne santé pour jouir des beautés du monde, se trouver du bon côté des digues pour ne pas être submergé par des raz de marée destructeurs.
….que la vie malmène……merci de corriger
Arrêter la mer
un jeu d’enfant
j’ai peur soudain …
Une mer démontée, ça vous met une digue en morceaux ?
Sans désemparer et pour se remparer
faire des digues mais pas dingues
et pas du Radiguet dans le texte
pour ne pas avoir le diable au corps
alors les paleplanches pourront être (re)foulées
mais la New Orleans aurait eu bien besoin
de ne pas faire le plein à partir du Champlain
et noyer Bourbon Street qui se boit on the rock
Digue
De bonheur de malheur
La nature est prodigue
Sur la digue des heures
Plus d’un cœur qui s’épeure
Sur la digue des heures
Qui donc sème des fleurs
C’est l’océan qui pleure
Entend battre mon cœur
Très beau noir et blanc pour cette forteresse immuable
Amicalement
là
en tout Là
au coeur de la mer
Marcher la digue
Forte dressée
Rassuré apaisé
De fendre les embruns
Et le vol des mouettes
Un bâteau passe sa voile
Les doux frissons du ciel
Aucun oubli en soi
L’amour est éternel
Là
Pourtant elle résiste!
Forces destructives,
failles imperceptibles,
digue submergée,
équilibre menacé.
Tenir quoi qu’il advienne!
digue ding dong
pleine mer affronte
la digue
le dingue
le gong
plein phare sur le ponton
d’un angle
d’un point de vue
l’immuable
l’inséparable
s’effondre
force tranquille
se fond
en la mer
vague murmure
Ne me pardonne pas
regarde toutes ces digues au front
c’est vague pour tout dire
Il y a en nous une digue …
une forteresse cachée que nous ne soupçonnons pas
contre vents et marées
La vie
Digne digue prodigue
qui d’un seul tenant
rompt tout un bel élan
Môles et pontons
ancrage rocheux
pour temps scabreux
quand les déferlantes
accrochent le dessus
ce n’est que déperlantes
guideau et guide d’eau
par pour marée languide
par amour pour le guide
qu’en pense van dick
Note salée au mur qui crache
Veuillez insérez votre carte
Tapez votre choix : vingt quarante soixante
Nous ne pouvons donner suite à votre demande
Veuillez créditer votre compte
sale des gouttes la digue
il en fait une pluie aphone
à pisser de rire
Ce fut le seul moyen de gagner sur l’eau
et encore durement
le zui der zee et la poldérisation
mais il ne faut pas oublier
qu’elle ne sont que provisoires
et doivent être sans cesse
et surtout régulièrement consolidiée
mais si les bataves n’avaient pas eu un plat pays
ils ne se seraient pas évertués
à calmer le jeu et hausser le niveau
c’est que la mer du nord
est parfois d’une violence extrême
les fondations ne peuvent être que rocheuses
et on chasse les ragondins ou musqués
qui en plus de jouer les enbusqués
creusent des terriers et affaiblissent
certains ouvrages en terre
c’est du concret et du béton aussi
des brises lames et des avancées
pour retenir le sable du littoral
qui quand il est rongé mat à nu
des côtes découpées, entaillées
alors oui pour ça il faut durement batailler
c’est millénaire mais aujourd’hui comme hier
il n’y a dans cette course poursuite avec la mer
dont le niveau va se relever et très vite
pas de temps à perte mais des obstacles à lever
les littoraux sont fragiles et peuvent redouter
des incursions violentes et fréquentes
des conjonctions de facteurs qui ne préviendront pas
ne jouons pas les cassandres mais soyons prévoyants
et aussi solidaires car c’est un effort de tous
comme nos cousins néelandais l’ont bien compris
eux qui à leur dépense ont appris en 1953
ce que coûte l’indigence et l’ignorance
il faut toujours sur l’événement un temps d’avance
Au-delà
la mer
indifférente et libre
moutonnante et joyeuse
En deçà
l’eau morte et prisonnière
Un mur entre les deux
tempête déchaînée / calme plat
c’est juste affaire de niveau
le baromètre est le même à quelques mètres
une invasion stoppée, une inondation arrêtée
pour combien de temps
les niveaux deci milléniaux
c’est ce que le zui der zee vise
mais comme dit la devise
ce qui reste à venir nul ne peut le prédire
la porosité du béton n’est pas telle
mais dans les soubassements
ceux qui soubastent sans absoudre
peuvent déblayer en profondeur
le mur n’est pas factice
mais la défense reste limitée
les débordements intempestifs
sont toujours possibles
Bonjour à vous toutes et tous !
Contre vents et marées
Rester de marbre ou de pierre
Devant les intempéries
Qui nous ont menacées
Chose difficile à surmonter
Quand le gros temps
Nous secoue…
Nous éclabousse…
Nous submerge…
Et puis un jour,
C’est l’éclaircie,
Timide au début,
Les nuages inquiétants hier
Deviennent plus sympa,
Lentement se désagrègent
En s’effilochant,
Faisant place au ciel bleu
Qui nous rendra… heureux
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeee
allé laisse béton
aussi net soit l’atteinte au
lavis de passage
jamais un rempart n’est parfait
on s’empare de cet espoir
pour se croire définitivement à l’écart
des aléas
jamais une citadelle ne nous rend libre
elle nous accueille et nous protège
mais nous enferme
jamais une construction n’est infaillible
elle soutient un siège mais peut céder
aux coups de boutoir
jamais au grand jamais
malgré ce que l’on voudrait bien croire
dans l’assaut du temps et le cours de la vie
nous ne saurons endiguer la folie
des hommes, la bêtise ni la méchanceté
et ces déferlantes qui nous prennent
attestent de l’impossibilité
d’un haver définitif de paix
c’est surement pourquoi
avec cette épée de Damoclès
il faut être sur le qui vive attentif
et vigilant, car le risque existe
et il faut en débusquer les circonstances
paramètres et linéaments
sinon on croit aveuglément
que tout va tenir et nous retenir
alors qu’inexorable la vague du temps
passe et va nous emporter
notre finitude ne doit être fondée
que sur cette certitude
thé et eau bouillie
emphysème du cul tanné
nait de sa colique
Un couloir sur la mer
Le passage
Entre deux eaux
Pour avancer sa tête
En marcher clair
En regardant le ciel et l’eau
Main dans la main
De belle entente
Une digue n’a pas besoin d’être pleine pour remplir son office
caissonnée (pas quai sonné) cloisonnée et étanche (pour la soif)
une digue doit être cohérente et consistante comme ultime rempart
pas de point de faiblesse sinon c’est par là que tout part
on ne répare pas, on ne pare pas assez vite, c’est le part happé plutôt
que le parapet , le film « la rivière » avec Sissy Spacek a montré dans une dimension paroxysmique (pas sismique) combien l’argent, la haine et l’inconséquence pouvait faire sauter les protections
ensuite la solidarité et l’entraide qui sont des valeurs cardinales
ont pu tardivement réparer ce qui le pouvait.
piss in et piss out
sont sur la digue dingue
l’un tombe à l’eau (tre)
La mer danse la gigue
l’horizon est de guingois
le pier ne tremble pas
Dique charismatique
Attaques factisses
mer d&montée
constuction ZEN
Plénitude choisie
Quelle étrange géométrie. Toujours cette impression d’irréalité. C’est très beau.
Face à la tempête
Derrière les digues de l’âme
Retenir les larmes
Pour que cessent les déferlantes de la vie outrageante, je voudrais élever et consolider les digues afin de protéger tous les êtres que la vie malmènent, digues de forces, de courage, de sourire, de santé et d’amour, faire des remparts contre la souffrance, la cruauté, la haine, un espace où l’on puisse vivre heureux, amoureux et en bonne santé pour jouir des beautés du monde, se trouver du bon côté des digues pour ne pas être submergé par des raz de marée destructeurs.
….que la vie malmène……merci de corriger
Arrêter la mer
un jeu d’enfant
j’ai peur soudain …
Une mer démontée, ça vous met une digue en morceaux ?
Sans désemparer et pour se remparer
faire des digues mais pas dingues
et pas du Radiguet dans le texte
pour ne pas avoir le diable au corps
alors les paleplanches pourront être (re)foulées
mais la New Orleans aurait eu bien besoin
de ne pas faire le plein à partir du Champlain
et noyer Bourbon Street qui se boit on the rock
Digue
De bonheur de malheur
La nature est prodigue
Sur la digue des heures
Plus d’un cœur qui s’épeure
Sur la digue des heures
Qui donc sème des fleurs
C’est l’océan qui pleure
Entend battre mon cœur
Alain