le fracas des vagues
au bout de la presqu’île
des boules de coton
◊ Belle-Ile, quelque part sur la côte sauvage…
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
le fracas des vagues
au bout de la presqu’île
des boules de coton
◊ Belle-Ile, quelque part sur la côte sauvage…
Vade me cum
en cas de tracas
de la percale
en guise de péninsule
mais nom d’une pipe
les embruns fûment à ce point
l’éclat me pousse
dans mes retranchements
bien culoté
j’ose tremper le bout du pied
cum avec sérénité
je ne me laisse pas emporter
pas lasser
d’observer le jusant
usant de tant de mousse et d’artifice
je ne tire pas
de cette mer pas lisse
une quelconque vérité
ce n’est pas du marc de café
c’est une rencontre
une déflagration
un joyeux mélange aussi
Que la nouvelle année soit douce pour tous mes amis
et pour toutes mes amies du Blog, sont mes voeux.
frange mouvante,
choc éblouissant sur roc,
pour un rude amour
Moutons d’écume
Les vagues se consument
Bergers de pierre
La côte sculptée
les vagues à l’assaut
une table rase
Première marée
Et la mâchoire de pierre
A l’eau à bouche.
Sans écumoir comment receuillir
cette giclée de plaisir
La côte dessine
Un sourire de dentelles
Pour son rêve bleu.
Souffle moi l’histoire
De ces vieux amants
Fragiles comme des schistes.
Les vagues se brisent
dans le vent de la houle
soigne ton hâle
Les vagues inlassablement déversaient sur les côtes leur bave d’écume blanche, frange étonnante à l’assaut des rochers noirs donnant à la mer une allure de gâteau à la crème.
Qu’il en soit ainsi et que jamais ne revienne un paysage en négatif avec cette écume noire sur les côtes endeuillées où la mer et la roche se confondaient, où la mer pleurait d’avoir perdu son visage et ses couleurs.
____
Un ruban d’écume
Une ganse autour de l’Ile
Blanche fleur des vagues
____
Une note qui sent l’iode et les embruns, un titre qui chante et murmure à la façon de Boris Vian un mot qui résonne comme le souvenir des mots de Virginia Woolf-;)
comme une dentelière
elle remet à l’ouvrage
quand le vent souffle fort
comme sont beaux vos mots,
qui m’insite à me taire….
quoique….si j envoie peut être ensuite les bouts de doigts….
Ecume
Son baiser tendre sur la roche
Les lèvres douces
Le roc cède
De dur il passe au miel
Devant tant de géant
De cet empressement
Que cet envol des chairs
La roche devient douce
Et la bouche se vit
Frissonne de bel désir
De se cogner son dur
Dans un ravissement
Qui emmène hors du temps
Au septième ciel sonnant
Vois
Comme les cumes roucoulent
Dans le palais avide
De se vivre son temps
La côte sauvage
Je m’en souviens
Car en autisme
La mémoire est
De tellement
Bien trop tellement
Que vive l’oubli
Tellement bien plus
Pour son paisible
Son être soi
Derrière est loin
Vive le présent
Sans cette écume
Ce goût de claquement
Juste de la douceur
Quiétudes ses pas
Main dans la main
Guide moi tendresses
Mer de tout ciel
Ivresse belle
Déesse telle
Fais moi de toi
Roulis coulis
Choux à la crème
Feu d’artifice
Saveurs de miel
Roucoules de vie
Ton écho qui âge
Se livre sur l’eau rayée
Pour que la mer t’hume.
Une belle et grande année pour toi Ossiane. Que la créativité soit au rendez-vous pour notre plus grand plaisir !
Je vibre au son des vagues
Transporte moi au loin
Chère marée
Maurice
Sans se lasser jamais
La mer
Vivante
Traverse les années
Et roucoule son âme
Sur les roches leurs durs
Des miettes de sable
La mer elle fait parler
Entre deux doigts d’une main
Qui laissent le temps passer
Jolie belle élégante
Elle friponne ses jupons
Ses dentelles toutes blanches
Embrassent les galets
Qui se mettent danser
D’un frisson infini
La mer est belle amante
A caresser tout doux
Le pourtour de la crique
Si tendre pour s’aimer
muqueuse pour nuque heureuse
je trempe ma chevelure
et reçoit l’onde vaporeuse
L’écume
Quand elle joue dans son bain elle vous éclabousse
La mer qui sans arrêt vient rouler ses galets
Elle est blanche et mousseuse comme la crème du lait
Et comme le savon elle vous fait la peau douce
Alain
Contrastes du bout du monde
Les rochers noirs, immuables brisent inlassablement, les vagues impalpables, toujours recommencées.
La pierre dure et froide, efffiloche, la douce dentelle blanche, de la mer.
Simple ressac de la vie, entre noir désespoir et clarté de l’espérance.
C’est joli, Jo.S, et je vous cite * simple ressac de la vie entre noir désespoir et clarté de l’espérance…
C’est la vie!
Mer sublime, mer terrible,
Limite inaccessible
D’où viennent les vents furieux,
Qui éclaircissent nos cieux,
Assombrissent de nuages
Nos pas soucieux sous l’orage.
Oh mer ! Ta grève nous sépare
Des belles sirènes barbares
Au chant qui déchaînent l’amour
Immortel, pur et sans retour.
Viens divinité des ondes
Depuis ta grotte profonde.
Mon cœur est moins paisible
Que ces flots irascibles,
Tu as de l’amour le pouvoir
Secoures le du désespoir.
Ecumoir mais pas miroir
Ecubier pilé au mortier
Ecurie hennissante au Patchouli
L’amer amor qui amortit
et dans l’Armor sans remord plie
oh mer homard pas terni ce soir
la dentelle de mousseline
qui borde et brode
pas un ressac pour Messaline
et encore moins pour Agrippine
pas tous les temps de frou frou
la suspension bien agitée
une bave luisante et gluante
qui colle et qui accole
pas l’écoumène
qui n’en méne pas au large
« L’écume jette aux rocs ses blanches mousselines »
dit Hugo
« le battement de ses pieds laissait derrière lui un bouillonnement d’écume »
dit Camus
Alors écume moirée et diffractant
qui se brise et s’amoncelle
une expression nouvelle
une interface et une interphase
qui galoppe comme Pégase
ou un rebus une lie
qui se désagrége comme on vit
une séparation pas une émulsion
une émotion étrange
qui agite et frémit
une soudaine pulsion
un batido de coco
une texture inimitable
onctueuse et précieuse
une lotion irritante
qui tente et sustente
Ecumeur une fois,
écumeur toujours
et tu meurs quand s’abat
non pour le sabbat
la traitresse,
la sorcière,
la sourcière
qui prise dans la souricière
ne peut se déprendre
mais cherche à s’étendre
quand elle sèche
et que la grève humide
la retient en vagues
prise d’assaut
brise lame
on la voit se figer
se déssécher
se racornir
se durcir
se densifier
hume alors la senteur iodée
Mouroir des vagues et condensats
la grève en sautoir et le sable en collier
la perle arrosée et bien drossée
les rochers brossés, éclaboussés
les jours déposés
les uns après les autres
la mer ouvre son ventre
et vient déposer
ses bouquets
en paquets
les hauts fonds
arrêtent l’ondée
inondés et parfumés
c’est à se pamer
et la liqueur aliquote
fait monter la cote
la quote part au fil de l’eau
et la saline assaillie frémit
Flots dont la vue fait mousser tant de mots
Mouvements incessants du ressac
Qui sans cesse frappent les rochers
Remous du flux et du reflux
Sur les côtes sans cesse submergées
Discours sans fin au rythme des marées
Elucubrations jamais taries
Palabres venues du fond de l’océan
J’entends au loin tous les échos
Qui résonnent au creux des vos grottes
Le vacarme d’une mer enragée
Qui déverse sur notre monde
Des cris dont on ne peut savoir
Qui et quoi les a fait naître
Tant ils sont assourdissants
On aimerait tellement comprendre
Pourquoi cette bave écumante
Ce déferlement, cette folie, cette transe
Quand nous aurions simplement besoin
De douceur, de réconfort, de calme
Un clapotis de mots tendres et sereins.
Qui et quoi les « ONT » fait naître merci de corriger et petite bise en passant non pas celle du large mais celle qui vient du coeur .
pour la vague
en flamme d’écumes
jamais dans l’amertume
jamais dans le souffle violent des rocs épris du vent
je pose mon filet et mes bouées
pour la vague
jamais je me donne
Calme calme la mer
Apaise toi mes ondes
Caresse tendre les bords
Sans fracas sans roulis
De cette platitude
Qui respire ses airs
Laisse des filets garnis
D’étoiles merveilleuses
Doucement tendrement
Ouvre tes bras ton coeur
Enfile des coquillages
A ta santé sâlée
Des embruns en cocktails
bisque le homard
et chatouille la crevette
la lunaison ennamourée
en ses anses replètes
accule l’embrun
au piétement rude
de ma corne de brume
C’est en lisant ton poème Annick que j’ai eu envie de retrouver les mots de Khalil Gibran dans le sable et l’écume, avec un réel plaisir, il y en a tant de merveilleux qu’il m’a fallu choisir, mais même si mon préféré reste la chanson de la vague, j’ai copié ces deux passages.
« Dans les replis des brumes de l’âme apparaissent les étoiles »
« Je marche éternellement sur ces rivages,
Entre le sable et l’écume.
Le flux de la marée effacera l’empreinte de mes pas, et le vent emportera l’écume.
Mais la mer et le rivage demeureront
Eternellement »
Khalil Gibran
D’autant plus beau que je garde de la Pointe de Port coton un souvenir inoubliable.
Je craque et vous copie la chanson de la vague :
« Le rivage puissant est mon bien-aimé,
Et je suis son amante.
Nous sommes enfin réunis par l’amour, et
Ensuite la lune me sépare de lui.
Je vais à lui en hâte et repars
À contrecœur avec plein
De petits adieux.
Je pars rapidement de derrière
L’horizon bleu pour répandre l’argent de
Mon écume sur l’or de son sable, et
Nous nous mêlons dans l’éclat en fusion.
J’apaise sa soif et submerge son
Cœur ; il adoucit ma voix et soumet
Mon tempérament.
A l’aube, je récite les règles de l’amour dans
Ses oreilles, et il m’embrasse avec ardeur.
Le soir, je lui chante la chanson de
L’espoir puis je dépose de doux baisers sur
Son visage ; Je suis prompte et craintive, mais il
Est calme, patient et rêveur. Sa
Large poitrine apaise mon agitation.
Quand la marée arrive, nous nous caressons ;
Quand elle se retire, je me laisse tomber à ses pieds
En prière.
Maintes fois, j’ai dansé autour des sirènes,
Quand elles sortaient des profondeurs pour se reposer
Sur ma crête afin de contempler les étoiles.
Maintes fois, j’ai entendu les amants se plaindre
De leur petitesse, et je les ai aidés à soupirer.
Maintes fois, j’ai taquiné les grands rochers
Et les ai caressés d’un sourire, mais je n’ai
Jamais reçu de rires de leur part.
Maintes fois, j’ai soulevé des âmes qui se noyaient
Et les ai portées tendrement vers mon rivage
Bien-aimé. Il leur donne sa force comme il
Prend la mienne.
Maintes fois, j’ai volé des gemmes aux
Profondeurs, et les ai présentées à mon rivage
Bien-aimé. Il prend en silence, mais je donne
Encore, car il m’accueille toujours.
Dans la lourdeur de la nuit, quand toutes
Les créatures recherchent le fantôme du sommeil, je
Me redresse, chantant un moment et soupirant
L’instant d’après. Je suis toujours en éveil.
Hélas, l’insomnie m’a affaiblie !
Mais je suis une amante, et la vérité de l’amour
Est forte.
Je suis lasse, mais je ne mourrai jamais…
Coucou Monique,
merci pour ces mots partagés,
permets que je rcopie les derniers:
*Hélas l insomnie m’affaiblie!
Mais je suis une amante
Et la vérité de l’amour
Est forte.
Je suis lasse mais je ne pourrai jamais….
J espère que tu vas, Monique,
et je t’envoie douces pensées.
merci Annick, je vais bien, chacun doit s’accommoder avec sa vie et tu le sais, je te répondrai avec une phrase de Khalil Gibran :
« La vie est d’espoir
cela aussi est une de nos souffrances »
OUI!
douce soirée, Monique.
et pour chacun du pont…..
La côte de l’Ile est un théâtre troublant
Une scène faite d’eau, de roches et d’écume
De lumière et de mouvements incessants
De sons et de chants étranges
Dans un décor fantasmagorique
Nous sommes les spectateurs médusés
De ce spectacle grandiose de la danse des vagues
Ballet de nymphes invisibles en tutus de mousseline
Mouvements perpétuels au rythme des marées
En des tableaux sans cesse renouvelés
Pour signifier le temps, pour raconter et dire
Qu’en fin de compte, il ne restera de notre histoire
Qu’un ruban d’écume sur les rives de nos vies
Magnifique Ecrit,
par ta plume de vie, Monique,
je te remercie, et je t’embrasse!
Annick
je me repeat peut être, mais mes mots précédents non inscrits, bises!
Aphrodite
Tu es née quelque part au bout de l’horizon
Là où le bleu du ciel à la mer se confond
Tu as pris forme humaine,la même qu’ont les dieux
Quand tu es sortie nue de la vague d’argent
Tu as tout pour séduire le sourire engageant
Le rire persuasif l’éloquence des yeux
Aphrodite née des flots tu es la blanche écume
Et la vague qui se jette au pied de la falaise,
Porte l’envie d’aimer mais aussi l’amertume
L’idéale beauté aux hommes fait de glaise
Alain
J’écumerai tes nuits et tes jours
reprendrai encore un peu d’amour
si j’essuie cette bave
qui perle son mon échine
c’est parce qu’ à trop faire le brave
je n’ai pas vu les épines
mais de mon corps ne suis pas esclave
Voilà la photo classique comme je l’aime. Beau noir et blanc.