Marée

Marée

vent d’ouest
un frisson d’herbes folles
l’heure de partir

L’anse de Port-Goulphar…

107 réflexions sur « Marée »

  1. La marée

    Une jolie femme est un comme un violoncelle
    Celle dont les cheveux retombent en volutes
    Marche dans la ville comme un bateau dans la tempête
    sa nuque à l’aide de chevilles qu’on ne voit pas
    permet à sa tête de s’accorder à son pas

    alain

  2. Jolie course, autre chose que ces rallyes médiatiques avec monstrueux catamarans aux noms de banques ou de marques automobiles : ici, ces bateaux ont sûrement la modestie et le courage quotidien de ceux qui les ont baptisés sans l’aide d’aucun « sponsor ».

    Cette photo est comme une ouverture vers l’horizon des travailleurs de la mer, si loin des porte-cotons des entreprises qui se paient des danseuses sur l’eau salée.

  3. nuages des brumes
    dans le vent des étreintes
    les rocs s’imprègne de solitudes
    marées basses
    marrées lasses
    majuscules
    des joncs à fleur d’eau
    déraison
    barque
    sur la vasière
    lignes fragiles
    casiers
    posés
    dans les remouds cinglants de la vague
    au sortir de l’aber
    l’arbre juxtaposé aux reflets des marrées
    brille de lunes effrayées

  4. grisée de bleu
    l’eau
    fuit…
    étrange fuite
    dans l’horizon des vertiges
    je me souviens au sortir de Pentrez
    cette bouée
    ma nuit
    ma nuit fragile
    dans l’horizon des vertiges

  5. Au premier abord l’aber n’est pas en vrac
    ce n’est pas ce grand départ qui fout le trac
    au jusant on se sent attiré vers la passe
    dans le choix du cap il ne faut pas faire l’impasse
    avant que de se drosser ou découvrir du chenal
    les pièges il faut brosser sa capeline de vent

  6. je vous salue mon jour
    je pars vers un bout de mer
    je prends ma barre douce
    je l’aime ce Croisic
    je mon petit port tout doux
    je bois une petite bolée
    je marche et me ventile
    je me sens vivante tant
    je l’aime cet Ouest

    bel dimanche pour chacun,
    je vous embrasse,
    j’espère vos données en blog le monde, revenues dans vs blogs…

  7. L’estuaire nous invite
    A se libérer des rives
    De nos certitudes.

    Ossiane, ton blog est toujours aussi riche en images et en poésies. Heureux d’être de retour parmi vous après une longue absence ! ^^

  8. Voyage dans le temps sur ces rivages de rêves où Ossiane nous convie, quel plaisir !
    _____

    Sous les balcons du Manoir, longeant le petit chemin entre les hautes herbes au dessus du port de Goulphar, regard extraordinaire face à la mer quand le soleil du soir descend et vient s’engouffrer dans cette baie, spectacle si beau qu’on le voudrait éternel. C’est un havre de paix où chaque petite embarcation semble être posée ça et là comme des petits bateaux en papier naviguant sur une eau couleur émeraude qui vont et viennent au grès des marées, paradisiaque ! On ne peut résister à l’envie de se laisser bercer par le bruit de l’eau et du vent dans ce paysage de rêve, contempler jusqu’à la nuit tombante ce spectacle inoubliable dans le silence du soir et le calme impressionnant, humant les odeurs de l’océan dans ce fjord à l’abri du large. Tout le reste du monde, un instant n’est plus, tout devient contemplation et bonheur absolu, un souvenir que l’on garde en soi pour toujours séduit que l’on est par le charme de ce petit golfe.
    _____

    « Que si, parmi ses semblables, l’homme se trouve malheureux, s’il est las et dégoûté du tumulte et des vaines passions, qu’il quitte les cités bruyantes, qu’il court se plonger au sein de la nature bienfaisante. Aux heures d’abattement et de tristesse, elle lui apporte l’oubli et l’apaisement ; d’elle il sort un charme infini, une douceur mystérieuse, une consolation pénétrante. » Virgile

  9. La marée

    Des cheveux longs un col parfois nous la dérobe
    Parfois de blonds épis frissonnent sur la nuque
    Comme un soleil d’hiver tremble dans l’eau des flaques
    Parfois les vagues se suivent comme dans une fugue

    comme la plage à marée basse la nuque est nue
    Nul fard aucun luxe la nuque sait être sobre
    telle une belle voiture ou une jolie robe
    Dans une belle vitrine sur une grande avenue

    Alain

  10. Le haïku d’Ossiane est une leçon de sagesse, l’homme dans sa barque attentif aux indices précurseurs de la colère des eaux, doit être prévoyant :
    « Vent d’ouest – Un frisson d’herbes folles- l’heure de partir »
    ____

    Quand vient la marée haute
    Le petit port si tranquille
    Subit la colère de l’océan
    Dans la violence et la furie de ses eaux
    Le paradis devient l’enfer
    Les vagues s’engouffrent dans la baie
    Comme les taureaux dans l’arène
    Devant la peur la fuite s’impose
    Le paysage idyllique se transforme
    Le temps d’une marée haute
    En folie dangereuse et parfois cruelle.
    Océan quand tes eaux se retirent
    J’aime ta douceur, ton calme
    Et la paix retrouvée
    Voir ta haine et ta vengeance sans raisons
    Disparaître dans tes eaux profondes
    ____

    « Est-il un thème plus banal que celui de la colère de l’Océan ? Une mer calme est prise d’un soudain courroux. Elle gronde et rugit. Elle reçoit toutes les métaphores de la furie, tous les symboles animaux de la fureur et de la rage. Elle agite sa crinière de lion…. » Bachelard

    Que peut l’humain devant la force et la violence d’une mer déchaînée ?
    Bachelard nous donne nombre d’exemples de poètes et d’écrivains qui se sont attardés sur cette relation entre l’homme et la mer dans (L’eau et les rêves – l’eau violente))
    « Commander à la mer est un rêve surhumain. C’est à la fois une volonté de génie et une volonté d’enfant »
    Belle façon de comprendre et connaître nos limites face à la nature.

  11. « Que fais-tu pour apaiser une mer en fureur ?
    Je contiens ma colère » Edgar Quinet

    Que puis-je faire pour qu’apparaissent les commentaires, attendre la prochaine marée haute et être patiente avec ces problèmes d’envois.

  12. Les grandes marées

    Aux heures de grands départs dans des lieux souterrains
    Dès que les portes s’ouvrent à l’arrivée des trains
    Les voyageurs pressés serrés comme des paquets
    des rames du métro déferlent sur les quais

    Devant les portes ouvertes c’est un puissant maelstrom
    un tourbillon se forme qui aspire les hommes
    les éloignant des quais les poussant dans les trains
    La vague qui les porte ne connait pas de frein

    Au chant d’une sirène toutes les portes claquent
    Sur les quais noirs de monde se forme le ressac
    La foule qui échoue devant ce qui se trame
    Reflue sur le tarmac jusqu’à la nouvelle rame

    Alain

  13. merci Monique,
    je te cite de la citer en citant OSSIANE,
    si vous le voulez bien, toutes les deux!

    je vous embrasse!
    et je me lâche de bonheurs devant cette belle image!

    Une petite crique
    Son petit bonheur
    A s’envoler
    Vers le bel large
    Instant fort grand
    Jour mémorable
    Que son départ
    En ciel de grâce
    Vers ses beautés

  14. ENCRE A/MA(R)REE

    Vent d’ouest
    Porté par le piment
    Cayenne et ses stations balnéaires
    Dans le dos de l’alizé
    Qui joue au saumon

    Des herbes folles
    Sur le pont qui s’envolent
    Dans les frissons atomiques
    Du plutonium qui s’émancipe
    Une lampe-tempête rugit

    Temps de partir
    Conjugué au revenir
    L’aube des parfums
    Dans la ligne de mire
    D’un sourire de plein pied

  15. Car son canot la guide
    Au delà de la vie
    Sonmoteur force vive
    La propulse ouverture
    Elle aime tant la vie
    Que la vie lui rend bien
    Dans tous ses invisibles
    Qui l’aiment en silence
    Dans le tout clair obscur
    Qui offre son exil

    C’est bon de s’aimer la vie
    En se faisant du bien

  16. Ah marée tu nous emportes dans d’affreux tourments
    et quand les lieux sont dangereux gare aux tournants
    mais il faut saisir le bon moment quand tous les indicateurs
    sont au vert et que la route du large nous est offerte
    alors en barge ou en canote, s’éloigner surement la darse verte
    où comme disait Giono « ni vent ni pluie n’agitaient une mer captive »
    et si le courant rendait l’avancée dans la passe rétive
    sans qu’au large aucun khédive ne se montra menaçant

    amarré ou chamarré l’amiral ne peut que contempler
    la flottile qui s’égaie car comment résister à cet appel

  17. La marée

    La mer et ses écueils
    Mène la vie bien réglée
    D’une femme ordonnée
    Qui balaie sur son seuil

    La mer et ses marées
    Qui fait des simagrées
    A l’homme de la rue
    Quand elle a ses menstrues

    la mer ce miroir
    qui parle de beauté
    Ce maquille sous le fard
    de couleurs empruntées

    La mer et ses rondeurs
    qui génère des conflits
    qui propage des rumeurs
    qu’elle cache dans ses plis

    La mer infatigable
    A chanter son refrain
    Qui berce les marins
    vers les plages de sable

    Alain


  18. Alain : ah, la mer qui balaie tous les 28 jours (en râlant) sa plage-seuil où ses marins bien-aimés ont oublié de s’essuyer les pieds !

    Jour de pleine lune, bien ordonné, sûrement…

    Clin d’oeil, hein !!!

  19. glisse de la sagesse
    se réjouissent des herbes folles
    l’heure du partir
    à l’égal du revenir
    un régal de souvenir
    suivre le courant
    d’un air frissonnant
    à l’air libre

  20. Il est temps de partir ……..
    La marée comme la vie ouvre le sillage
    Partir ou seulement savoir partir à soi -même
    et n’emporter qu’un petit bagage …….

    un souvenir d’une image d’Ossiane il y a ..2ans je crois , une sandale sur un chemin et nous avions beaucoup parlé et sommes presque tous là
    Belle marée que la lune soit favorable AA

  21. Merci à tous pour vos beaux écrits et bienvenue aux revenants et aux tout nouveaux passagers!

    Monique, je ne sais quoi répondre quant aux problèmes d’apparition des commentaires à part que je me sens impuissante. Désolée pour ces inconvénients indépendants de ma volonté, il va falloir prendre son mal en patience en attendant des jours meilleurs. J’y crois toujours;-)

    Bonne fin de soirée, amitiés à tous et merci encore de votre présence malgré mon absence prolongée!

  22. Ne t’inquiète pas Ossiane, la patience est une qualité qui va bien aux contemplatifs, aux rêveurs, le problème ne me pose donc pas vraiment un problème et comme un pêcheur j’attends patiemment la marée haute et remets mon embarcation sur les vagues dans le chant et les cris des goélands de passage.
    ____

    Au soleil levant
    Les eaux glissent vers l’océan
    La baie s’éveille
    ____

    Toute agitation, toutes colères, toutes tempêtes, toutes peines au matin s’estompent dans la beauté d’un jour nouveau, les images, les rêves se reconstruisent et l’on repart vaillant vers un nouvel horizon dans la fuite du temps.

  23. La marée

    Où courent t’elles si vite toutes ces poules candides
    Amoureuses d’un coq à la crête rouge flamme
    Avec leurs ailes qui battent on dirait qu’elles acclament
    L’astre qui resplendit dans le ciel limpide

    Elles saluent le soleil beau comme un dieu d’Egypte
    Qui tourne dans le ciel en habit de lumière
    Elles suivent la marée qui élève la mer
    Tel un peuple en prière suit le dieu dans sa crypte

    Alain

  24. Belle-Île… Belle Âme…
    °ooO°Oo°°ooOO°Ooo°

    Vous rêviez de sensations fortes, de rochers noirs battus par les vagues et les vents,
    Vous les aurez !
    Vous aviez envie de pelouses fleuries comme des jardins, et d’une tranquillité à peine troublée par les cris des oiseaux de mer,
    Vous les aurez aussi !
    Ici, faut aimer les contrastes
    Ici, même par temps calme, l’océan fait un bruit de tempête
    Ici, flotte l’âme de celle qui y trouva un décor à sa mesure : Sarah B…

  25. La marée

    C’est la servante âgée qui monte des cuisines
    Portant le thé fumant sur un plateau d’argent
    Ou la simple ouvrière qui travaille à l’usine
    Et qui fait le ménage comme tous les pauvres gens

    Alain

  26. Parce que l’eau « remet en vie tous les souvenirs… » Bachelard
    ____

    La mer se souvient-elle
    Des traces emportées par ses vagues,
    De tous ces grains de sable
    Sur le cahier de la mémoire ?

    Lorsqu’il gronde à marée haute
    J’écoute l’océan qui raconte.
    Les mots enfermés dans ses flots
    Laissent entendre leur écho.

    Ils reprennent leur place
    Dans l’histoire du passé
    Se réinscrivent sur le sable
    Quand la mer se retire.
    ____

    « Démons et merveilles
    Vents et marées
    Au loin déjà la mer s’est retirée
    Démons et merveilles
    Vents et marées
    Et toi
    Comme une algue doucement caressée par le vent
    Dans les sables du lit tu remues en rêvant
    Démons et merveilles
    Vents et marées
    Au loin déjà la mer s’est retirée
    Mais dans tes yeux entrouverts
    Deux petites vagues sont restées
    Démons et merveilles
    Vents et marées
    Deux petites vagues pour me noyer. »

    Jacques Prévert

  27. La marée

    Jugulaire au menton sous leur casque à plumet
    ils descendent au trot dans un bruit de tempête
    Le sabre sur l’épaule envoyant des éclairs
    Chaque 14 juillet devenue jour de fête
    Descendant l’avenue on se presse pour les voir
    Les escadrons piaffant de la cavalerie
    Les gardes républicains de la gendarmerie
    qui défilent en rangs avec tambours et trompettes

    Alain

  28. Personne ne t’attend Neyde mais rien n’est certain, en tous cas ton commentaire lui est le bien venu dans sa simplicité et sa force, il nous parle de solitude et de désoeuvrement. Je t’embrasse.

  29. La marée

    le bonheur sur la terre est parti aux égouts
    la solidarité à fait place aux banquiers
    l’intérêt général sert aux particuliers
    la belle humanité inspire le dégout

    La perte de repère rend les hommes inciviles
    Les hommes tributaires sont esclaves des villes
    les hommes solidaires redeviennent serviles
    Le progrès légendaire ne sert que les plus vils

    La vie s’est retirée laissant la place au vide

    Alain


  30. Amie de lune
    en insondable attirance
    marée s’étire
    se retire

    Dans leurs soupirs
    s’enfantent – nuages épars –
    départs désirs
    pour un non retour

    Alors parfois
    quand s’ensommeille le rêve
    à l’envers d’un bout d’île
    la nuit porte le deuil

  31. Bourrache, bravo pour ces quelques lignes.

    Astre de Séléne
    Si rond, si brillant,
    joue avec la mer.

    Flux, reflux
    Je t’aime, je ne t’aime plus
    Mais je t’aime encore…

  32. Bonsoir tous

    « Contre vents et marées
    Oublie les apparences
    Le silence
    N’est jamais immobile
    Toute attente a un sens
    Aie confiance
    Imagine
    Les forces en présence
    Continue ton effort
    Pense au but, cherche encore
    Le monde et toi
    Êtes soumis à des lois
    Songes-y quelquefois
    Avant que tu t’élances
    Que tu danses
    Que tu coures sur ton fil
    Que tes belles évidences
    Ta violence
    Tombent en ruines
    Bien des deuils t’attendent
    Tu dois juste avancer
    Regarder sans tricher
    La vérité
    Suivre ta route
    Coûte que coûte
    Contre vents et marées
    Si nul n’échappe à ces orages
    Qui balayent au passage
    Les repères
    Qui éteignent la lumière
    Dans la nuit noire
    Tôt ou tard
    Va briller un espoir
    Et germer ta victoire
    Arme-toi de patience
    La souffrance
    N’est jamais inutile
    Elle élève en silence
    Tisse les fils
    Invisibles
    D’une autre naissance
    Vois la mer qui se calme
    Le soleil dans les arbres
    Sèche tes larmes
    Sois vivant, reste vrai
    Contre vents et marées » F.Hardy

  33. c’est un très beau texte, Monique, merci pour le partage
    et je recite des mots qui me plaisent…

    *La souffrance n’est jamais inutile
    Elle élève en silence tisse les fils invisibles d’une autre naissance

    douce nuit pour chacun!

  34. Je viens de constater que sur un blog de wordpress, intitulé « Rideau d’air chaud, bourrache, annick, verroust patrick, je souhaite justement signaler que… suit la falsification , pour ce qui me concerne de deux textes déposés le 20 octobre dernier, sous le billet d’Ossiane « voilage » afin de les ridiculiser.
    J’ai saisi WordPress et Ossiane de cette désagréable affaire, j’attends leurs réactions.

  35. Je suis décidé à donner suite à l’affaire précitée, je garde, néanmoins, le sourire même si je trouve l’aventure amère et ne me fait pas marrer

  36. C’est quoi l’intérêt? et pourquoi ne citent-ils pas la source?voilà mes pensées en vous lisant ce matin Verroust Patrick.J’ai été d’abord lire le texte incriminé….je n’ai rien compris au sens puis revenue à voilage relire votre joli texte, je saisissais mieux.Ah c’est bien qu’il existe de farouches défenseurs comme vous car moi en général je laisse mon bien plutôt qu’autre chose me disant qu’on emporte rien au paradis mais là la fée Ossiane me réveille en me disant que pour certains c’est leur gagne pain qu’on usurpe et là je m’incline en répétant c’est bien qu’il existe de farouches défenseurs….Merci Monique pour tous les textes que je découvre au fil de ce blog.Bonne journée à tous.

  37. La marée

    là où dans quelques heures se briseront les vagues
    entre les rochers bruns se déplacent les crabes

    la mer s’est retirée emportant derrière elle
    les notes de musique de l’océan qui jase
    seuls dénotent désormais les petits tas de sables
    des vers annelés qui dorment sous la vase

    ALain

  38. La marée

    la lune sert à la louche dans de vastes soupières
    une soupe d’algues vertes et de poissons d’argent
    un bouillon d’eau saumâtre un consommé salé
    Mélangé à de l’huile et à des détergeant

    On y trouve du thon des soles et des limandes
    des feuilles de laitue des filets dérivants
    des sirènes qui nagent auprès de bois flottant
    et quelques ailes de raies qui traînent dans le potage

    Alain

  39. Monte
    Mon petit bâteau
    Viens mon amour
    Hissons la voile
    Nôtre
    Vers le grand large

    La vie derrière
    Celle devant

    La vraie tout là

    Viens

  40. Tu me fais rire Annick. Je me souviens de la colère qui secouait se blog quand vinrent des pillards. J’ai trouvé la plaisanterie si saumâtre que j’en ai alerté la CNIL

  41. La marée

    Avant de retourner dans sa patrie le sage Ulysse
    Sur la mer incertaine par les dieux égarés
    Lutta pendant dix ans contre vents et marées
    Car les vents et les mers des dieux sont les complices
    Des êtres à corps de femme et à queue de poisson
    Pour le faire chavirer lui chantaient des chansons

    Oublie le monde des vivants
    Viens nager parmi les dauphins
    Ecoute la chanson du vent
    Parmi les anges les séraphins

    Au lieu de lutter sans arrêts
    Contre les vents et les marées
    Plonge ta tête dans nos seins
    Ferme tes yeux sur nos coussins

    Vastes et profonds sont nos divans
    Ecoute la chanson du vent
    Oublie le monde des vivants

    Plus jamais soif plus jamais faim
    Viens nager parmi les dauphins
    Avec les anges les séraphins

    Alain

  42. alors je viens nager avec les dauphins, Alain!

    Laisse tes trops
    Tes pas assez
    Grimpe le cant
    On se jette le noeud
    Sur le bel pont
    De la tendresse
    Si douce ivresse
    Je te donne ma main
    Tu prends ma bouche
    Et l’air de rien
    On est déjà loin
    Sur l’île nôtre
    Rien que pour nous
    Notre bel de libre
    Tout vrai tout beau
    Le pur de la vie
    Dans notre roman
    A fleur de vie
    A fleur de peau
    Mon bel marin
    Vagabon tendre
    Tout de mon contre
    Je t’aime toi

  43. alors tu diras plus, hein, patrick verroust!
    j ai pas tout compris, et n ai pas réussi à aller sur le site que tu cites, *unpermisrapideetfacile…

    et dis aussi, si tu sais, comment on gagne de sa vie, avec ses écrits partagés,

    et que où vous êtes les marons du pont d’OSSIANE! je vous embrasse! un peu d’absences, je l’avoue, mais de rudes incontournables à dénouer,
    c’est bon, je peux me réenvoler mes mots qui me manquaient tant,

    et de vous lire, surtout, sur tout!

    surtout en amour! sourire!

    et amichel, et neyde, et leila, et bourrache, et rachel, et ossiane, et pierreB et bernard et thierry et monique, et miomdus et haddon, et christineee et catherine et véronique, et chacun de votre belle présence au Monde!

  44. Dans son palais d’Ithaque qui lui sert d’enveloppe
    Depuis bientôt vingt ans d’Ulysse séparée
    La fille d’Icarios la sage Pénélope
    Travaille à son ouvrage au rythme des marées

    Alain


  45. Donne à l’une
    un pinceau
    quelques couleurs

    elle t’en fera un tableau

    Offre à l’autre
    un
    ou deux mots

    elle t’inventera une histoire

  46. C’est joli ça Bourrache chacun trouve sa manière de dire selon ses propres moyens d’expression qu’il soit peintre, poète, sculpteur, musicien, danseur, photographe……
    une diversité où chacun a sa place.
    ____

    Faits d’hiver :
    Le soleil est timide, l’eau frissonne sous la bise glaciale, les arbres se dénudent, les couleurs pâlissent, il fait froid, ce matin le sol était gelé, il semble que la vie continue tranquillement son chemin à travers les saisons et pourtant certains faits vous réveillent à la réalité du moment, certains faits divers….un jour d’automne pas comme les autres, le frôlement d’un danger et la vie qui reprend ses droits dans le froid de l’automne, on reste éprouvé mais sauvé et le monde autour de vous s’en réjouit.
    ______

    Je marche éternellement sur ces rivages, entre le sable et l’écume. Le flux de la marée effacera l’empreinte de mes pas, et le vent emportera l’écume. Mais la mer et le rivage demeureront éternellement.
    [ Khalil Gibran ]

  47. Un jour
    Ce jour
    On part l’abordage de sa vie
    Tant attendu son temps
    Pour soi
    A soi
    Dans le moment de vie
    Qui offre son essentiel
    La vie

    A l’ouverture de vie

  48. Prendre le large dans cette anse étroite
    et verser d’abondance au pichet de la gloire
    déboucher le canal et s’engouffrer bien roide
    démarrer de bonne heure aux vents aguerri
    désamarrer ces pontons pour d’autres destinations
    et chamarré dans ces lumières laisser monter la soif du large
    grand largue laisser la main à l’écoute des vagues
    quand l’écoute se fait lâche
    guetter les risées

  49. C’est une anse et ses tresses..et deux rives douces et blanches..et les lèvres vagues pourpres..le plaisir en partage..et cette voile dérobée..sur deux coques qui se cognent..les regards qui chavirent..C’est la mer qui ondule..et les rives qui se serrent..et entourent le navire..et son mât de misaine..C’est  » un frisson d’herbes folles »…il est l’heure de partir..

  50. Dans un petit froid
    j’arbore mitaine
    j’adore croque mitaine
    quand à l’armoricaine
    dans un goulot étroit
    je file en douce
    pour ne pas faire de mousse
    jamais ne me claquemure
    pas que le calfeutrage
    soit d’un autre âge
    mais par temps troublé
    l’étambot vacille
    le calfatage ne fait pas étalage
    le goudron à bon dos
    « ne te retourne pas »
    mais de quoi parle t-on
    je veux tenir mon cap
    aux embruns qui décillent
    apporter la vigueur de mon bras
    pourquoi serais je dans de sales draps
    il n’est pas temps de hisser
    il faut juste viser sans la tête se dévisser
    et pour deviser
    ce sera bien plus tard
    devant l’âtre craquant

  51. des sourires, des larmes
    va et vient incessant!
    Ecoute ton coeur battre

    bonjour à tout l’équipage
    de loin en loin
    sans vous oublier…

  52. Une marée d’incompréhension et de contestation
    un îlot pas désolé mais qui voudrait conserver ses spécificités
    comment faire nombre pour protéger ce qui peut encore l’être
    un vieux monde meurt froid et glacé laissant les hommes agacés
    demain est si incertain que beaucoup à juste titre se raccrochent
    aux souvenirs de ce qui fut, pourtant le monde est changement perpétuel
    pas de positions dominantes définitivement acquises
    une sérénité qui n’est plus de mise
    des questions qui reviennent
    nous prennent à rebours
    mais cognent nos tempes comme tambour
    de qui demain est il le nom
    faut il dire non à tout ce qui s’avance
    ce qui faisait sens s’érode
    les algues vertes prolifèrent
    les écarts de salaire se creusent
    comme la mer
    le vent du large, puissant, se lève
    comment puiser espoir et rassurance
    kenneth galbraith n’est plus
    mais la crise est passée par là
    un Tsunami financier et économique
    des devanciers ont annoncé l’inéluctable
    la montée des périls comme de la mer
    le transvasement des richesses
    le nivellement par le bas
    le partage, enfin, de la pauvreté endémique
    l’incompréhension des premiers touchés
    la fausse indifférence de ceux qui sur les rochers
    contemplent la mer se découvrant
    avant que de venir contrebattre et drosser
    il y a des gros coefficients ces temps ci
    temps incertains et météo à grain
    une anse n’est pas un abri
    qui contrebalance pour les aigris
    l’effet du bruit annonciateur
    un rouleau compresseur
    qui chasse l’humanité
    lui retire la fertilité
    de ses rêves

  53. Merci monique
    mais si je me suis laissé emporter par l’onde
    ce n’est pas la médiatique qui choisi ses sujets
    et délaisse tout ce qui ne la concerne plus
    l’état de l’amer parfois révulse mon estomac
    le vent me force à me dresser plus raide pour l’affronter
    et me renforce dans mes convictions
    ce qui gronde et menace doit encore plus nous inciter

    Bises à tous
    merci Ossiane pour ce choix plein de goût et qui comme phare
    porte à chercher la lumière

  54. Le ciel est gris, le soleil absent
    Les nuages s’amoncèlent
    La mer esclave des marées
    Se ride sous le vent
    Ecoute à travers les herbes
    Le frisson de l’automne
    Les mots s’enferment dans les nuages
    Se perdent dans les brumes océanes
    La mer n’a plus l’attrait des beaux voyages
    Seuls partent les pêcheurs de mots qui s’égarent
    Sur la mer, dans le froid glacial d’un triste poème.

  55. Calypso

    Alors que Pénélope vit recluse assiégée
    Par tous les prétendants qui ne songent qu’à manger
    Ulysse parti de Troie met sa vie en danger
    Son bateau fait naufrage et l’oblige à nager

    Drossé par la marée il échoue sur une plage
    La nymphe Calypso sur l’île d’Ogygie
    Aux marins secourables recueille le naufragé
    Et le maintient captif comme un oiseau en cage

    Le combattant d’hier méprisant le danger
    Auprès de Calypso passe des heures allonger
    Son cœur désœuvré éprouve la nostalgie

    il demeure oisif n’ayant guère qu’à songer
    La douleur de l’absence lui ôte tout courage
    Il prie pour que la nymphe lui donne son congé

    Alain

  56. Odysseus

    Quand épuisé et las j’ai touché ton îlot
    Naufragé malheureux rejeté par les flots
    Tu t’es mise à m’aimer touchée par ma détresse
    Avec l’élan l’emportement de la jeunesse

    Calypso nymphe des eaux immortelle déesse
    Ton rire inimitable est le chant d’un ruisseau
    Tu marches dans la vie immortelle déesse
    Avec la grâce et la souplesse du roseau
    Et ton chant qui s’élève est le chant d’un oiseau

    Mon corps et ses blessures ont guéris dans tes mains
    Mais le mal qui me ronge résiste à l’examen
    C’est un mal sans remède et propre à l’être humain
    Qui le fait se lever et se mettre en chemin
    Ce mal pour le nommer c’est d’avoir un demain

    ALain

  57. Son moteur d’herbes
    En grain son fol
    Il l’entraîne tendre
    Vers des douceurs
    Sortie du port
    Vive l’écrin
    Ses ouvertures
    Ses partages vrais
    Son authentique
    Une voix, sa main
    Le doux visage
    Un oeil coquin
    Là bas tout Là
    En tout dedans
    Comme c’est bon
    De laisser aller
    Ses vérités
    Ses songes rêvés

    Bon, me semble que je suis seule en haut du mât,
    c’est pas bien grave,
    car vous êtes Là!
    bises tendres du jour!

  58. Nausicaa

    Ulysse a tout perdu dans ce dernier naufrage
    Sa course aventureuse s’est conclue à la nage
    Son corps endolori sur la plage déserte
    N’est plus qu’une sombre épave sur un lit d’algues vertes

    A quelques pas de là des filles rient aux éclats
    La plus jeune d’entre elles s’appelle Nausicaa
    La joyeuse équipée arrive du palais
    Pour y laver son linge à l’abri d’une haie
    Les filles ont les bras nus et leurs rires résonnent
    Croyant toutes à leur jeu n’être vu de personne

    Dès qu’il faut s’amuser aucune n’est revêche
    Elles jouent avec entrain tandis que le linge sèche
    De derrière la haie soudain monte une plainte
    Les servantes affolées s’apprêtent à s’évanouir
    La jeune Nausicaa dont le cœur est sans feinte
    L’attrait de l’inconnu la retient de s’enfuir
    Et la curiosité l’emporte sur la crainte

    Ulysse une fois encore s’en sort miraculé
    Et la joyeuse escorte s’en retourne au palais

    Alain

  59. Merci Alain de nous faire partager à ta manière cette admirable fascination pour ces personnages incontournables de l’Odyssée en commençant par Ὀδυσσεύς (Odusseús), la belle Calypso et de l’audacieuse Nausicaa. Qui a mis le pied sur Belle Ile peut imaginer la mise en scène de cette épopée grecque sur ces côtes qui n’ont rien à envier aux côtes de certaines îles grecques.

    Bonjour Annick et Bourrache(s), je ne suis pas en haut du mât, j’ai le vertige, mais sur le pont non loin de vous, le pied pas très marin mais réconfortée par la présence d’une partie de l’équipage que j’écoute dans le silence et du Capitaine qui je sais, n’est jamais bien loin. Bonne fin de journée.

  60. Bonjour Monique,
    j ai le vertige tellement,
    alors c’est juste en virtuel,
    pour avoir l’oeil ouvert,
    le plus loin possible,
    que je me suis hissée en haut….

    DOUCE SOIREE.

    C’est joli, tout cela, Alain.
    mais quel chanceux cet homme, et quelle chance elle a…!!!

  61. La marée

    A chaque tour de manège elle monte et descend
    Elle fait battre le cœur de tous les innocents
    Elle remue de la boue elle remue de l’argent
    A la pelle elle soulève elle agite le sang

    Qu’elle monte au galop ou qu’elle marche au pas
    Toujours en mouvement la marée n’attend pas
    C’est la jeune fiancée que l’on mène à la noce
    Et dont le peuple entier voit passer le carrosse

    C’est le ballet annuel des oiseaux de passage
    Les allées et venues de la diplomatie
    Des pauvres exploités qu’on jette après usage
    Et retournent chez eux sans entendre un merci …

    Alain

  62. Circé

    Il est des drogues et des breuvages
    Qui font des hommes des pourceaux
    Il est des mots dans le langage
    Qui vous font voir la vie en rose

    L’argent aux mains des financiers
    Afin qu’ils se dévorent entre eux
    Change l’être humain en bête sauvage

    Le travail mal récompensé
    Les salariés pour compenser
    Doivent pour manger prendre un crédit

    Afin d’assurer leur emprise
    Les banques condamnent les entreprises
    Les médias font croire à la crise

    Accusés de tous les excès
    Les salariés montrés du doigt
    Doivent concéder leurs maigres droits

    Sans lois sans règles et sans morale
    La politique libérale
    A fait de l’homme un animal

    Alain

  63. Bonjour à Annick, en haut de son mât !
    Bonjour à Bourrache, toujours là !
    Bonjour à Ossiane,
    La capitaine qu’on ne voit pas…

    La marée a été si haute,
    Qu’elle a envahi la plage,
    A emporté à marée basse
    Tous les eeeeeeeeeeeee
    Qui étaient restés à se faire bronzer
    N’en reste plus beaucoup à distribuer
    Suis un peu fatiguée…

    Si jamais vous en trouvez
    Flottant à la dérive,
    Jetez le filet, repêchez les,
    Sauvez les de la noyade
    Et faites en un beau tas
    Pour que je puisse me refaire
    Le plein d’énergie…
    Qui manque aujourd’hui.

    Je pense à vous… et ne vous oublie pas !

    Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeee

    PS/ Un nouveau petit blog…
    « Mes petits coms au jour le jour »…
    Pour tout ceux qui m’ont inspiré.

    C’est ici.

    http://mespetitscomsaujourlejour.blogspot.com/

  64. Coucou Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee,

    j’ai repêché des eeeeeeeeeeeeeeeeeeeee pour toi et pour chacun!

    Je souhaite une belle journée pour chacun, que votre pêche soit douce, si belle affectueuse, pleine de tendresses jolies!

  65. Son petit canot de vie
    Tout plein d’envies
    Il a attendu des jours et des ans
    Que la marée se monte
    Peu à peu encore plus
    Jusqu’au jour où la goutte a frôlé le bois sec
    Et que la petite embarcation du temps
    S’est mise à clapoter
    Doucement
    Tendrement
    Et s’est laissée aller
    A être
    A se rejoindre son ouverture
    En vie
    Envies

    De bel
    De bon
    De chaud
    De tendre

    Et le petit bateau se murmure
    De bien douces mélodies
    Dans le courant son vent
    Qui le guide en beautés
    Chaque jour doux pêché

  66. Merci Annick !
    Au moins, tu ne rentreras pas bredouille
    De la pêche, même si ça mouille
    Et de tes eeee bien rassemblés,
    Tu vas pouvoir en faire
    Une bonne fricassée !

    Biseeeeeeeeeeeeeees

  67. Pour toi Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee tous les eeeeeeeeeeeeeeeeeeee
    qu’il te faut pour t’aider à repartir. Bon courage.
    Tes jolis mots Annick m’inspirent : » la petite embarcation du temps
    S’est mise à clapoter Doucement Tendrement »
    ____

    L’herbe ondule sous le vent
    Au ciel, les nuages dansent
    La mer va et vient sous le soleil
    Les vagues se dandinent en silence
    Les bateaux se balancent
    Les mouettes et les goélands s’amusent
    La terre tourne, passent les saisons
    Dans la valse des jours

    Tout est bien et pourtant
    Des êtres qui n’ont rien compris
    Quand ils voient venir la tempête
    En veulent aux vents, au cycle des marées
    Là où, quel bonheur l’homme n’a rien à dire
    Car la nature règne en maître
    Et le pêcheur le sait bien qui attend
    Impassible pour partir, les volontés du ciel.
    _____

  68. Prendre le large
    Pour voir dériver la terre
    Du fond des mers



    Rame, reprend
    La cadence.

    Vivre sur le flot,
    le flot des nués,
    la nué des ciels,
    ciels
    – Dans la brume.

  69. Prendre le large
    Pour voir dériver la terre
    Du fond des mers



    Rame, reprend
    La cadence.

    Vivre sur le flot,
    le flot des nuées,
    la nuée des ciels,
    ciels
    – Dans la brume.
    L’écume

  70. Bourrache :
    Belle prise dans ton filet…
    Je ne savais pas qu’il y avait autant d’espèces différentes, et qui pourtant, se ressemblent étrangement !

    Annick :
    Jeeee
    Teee
    Reee
    Meeeer
    Cieeeee
    Amieeee

    y’avait longtemps qu’on avait pas rit ainsi !

    Biseeeeeeeeeeeees !

  71. Bon il ne me semblait pas non plus avoir déposé ce texte ici,
    il faisait suite à l envoi de la vidéo par Bourrache sur l alcool et la drogue au volant!

  72. La caravelle

    On avait appareillé à Lézardrieux
    On marchait sur la rivière Le Trieux
    Qui s’en va vers Bréhat tout auprès de Paimpol
    Y’a pas de falaise et la chanson est folle

    On descend le courant, ça tangue doucement
    La voile claque au vent, pour sûr on était content
    D’avoir passer la semaine à poncer la carène
    Faire le calfatage et l’accastillage
    Passer le copperpaint pour jouer les marins

    La caravelle jolie comme un pastis
    Le bordé laqué tout en sapin d’épice
    Une membrure toute en pin de campagne
    Ça chantait la couleur sur l’eau de Bretagne

    Mais dans un méandre la voile envoyée
    Et l’écoute au taquet, guettes ! nous voilà bloqué
    Plus moyen d’avancer sur l’onde qui berce
    La marée se dresse on croit à la renverse

    Le safran poussé cherché le contre-courant
    Qui se faufile aval le long des berges
    Impossible de gagner si tard la rive

    Sac de nœuds en patte de chien
    Aurions pu se battre, attendre des berges
    Au final on avait planté la dérive

  73. Nager avec les dauphins est une chose absolument merveilleuse ! Je n’oublierai jamais cette belle émotion.
    Merci de faire partager tout ceci avec les internaute. Ton blog est super.

    Bonne continuation,
    Laure

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