Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Nuque
les épaules nues
le soleil dans les cheveux
la peau dorée
58 réflexions sur « Nuque »
.
Bonne nouvelle,
L’équipe technique du Monde a réussi à restaurer la grande majorité des images de mon blog. D’autres blogs sont également en passe d’être restaurés. Je la remercie d’avoir fait son possible pour réparer et nous tenir informer.
Amitiés à tous
Ossiane
.
Ravie, Ossiane, que tout soit rétabli !
La Maja desnuda
J’aurais préféré que tu m’imagines surgie
D’une aquarelle de Leonor Fini,
Plutôt qu’alanguie comme la Maja desnuda
De Goya.
Comme la Maja nue, tu m’as vue.
J’aurais préféré laisser mes cheveux dénoués,
Comme une Madone bénie par la main de Botticelli,
Plutôt que dans un turban les emprisonner.
Parmi les baigneuses d’Ingres, tu me vis,
Comme une baigneuse turque, tu m’as vue.
Au milieu d’une gare, les yeux hagards,
Vêtue d’une robe arachnéenne,
Je me verrais bien caressée par le pinceau
De Paul Delvaux.
Mais toi, c’est nue que tu m’as vue.
Comme la Maja nue,
Papillon noir fixé sur la toile,
Comme la Maja desnuda
Pas même dissimulée derrière un voile,
Toujours tu me verras…
La nuque
Par derrière les cheveux là où peau est douce
De la base du cou à la naissance du crane
Tout le long de la nuque une bouche butine
Des baisers fous comme des ailes de papillon
Sur le cou d’une fille ou le cou d’un garçon
Un peu comme un glaçon vous cause des frissons
Alain
JOLI!
super pour les archives qui rejoignent leur lieu à elles!
Deux mains leurs tendres douces
Relèvent les cheveux
Dans un geste libre et beau
Qui se regarde de coin
Si grande intimité
Quand la nuque se dévoile
Donne l’envie de butiner
A deux yeux douce envie
Et la peau se remue
Tendres câlins fort bons
Le corps vit sa tressaille
Une nuque se donne à vivre
Et la vie se répand
Comme un champ de coquelicots
De leurs rouges touchants
Sur la toile du temps
Souvenir d’été
une si jolie petite plage
t’en souviens-tu
le noeud défait
tes cheveux au vent ?
Tes épaules nues
blondeur des éteules
un grain de beauté
Bonne nouvelle Ossiane, il est toujours agréable de se rendre compte en final qu’il n’y a pas toujours que du négatif et ça réconforte, j’espère que le maximum sera fait pour tous.
____
Sur sa nuque frêle
La caresse de ses mèches
Frôlement de tendresse
Un petit air de douceur
Un petit air de chaleur
____
Comme un sourire, un rayon de soleil dans le froid de novembre.
Le rayon de soleil de la Méditerranée et les pensées chaleureuses unies vers vous ont agi comme une rencontre non plus virtuelle mais réelle avec le plaisir de découvrir le charisme que chacun de nous porte en soi , ce qui se ressent alors
Notre amie christineeeee est lumineuse
Ce petit espace d’une nuque
est au japon
très prisé
Bien contente pour toi !
Belles nuques à regarder sous le soleil caressant !
Bonjour les ami(es) !
Je rapporte de la côte d’Azur,
Du soleil, de l’air pur,
Et le souvenir
D’une rencontre chaleureuse !
eeeeeeeeeeeeeeeeeee
Derrière l’épaule,
Jolie nuque…
En été… dévoilée
En automne…à demi cachée,
En hiver… emmitouflée !
eeeeeeeeeeeeeeeeeee
Petit clin d’oeil en passant
(qui pourrait intéresser les gourmand(es) :
Les cookies d’Arletteart sont délicieux !
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
La nuque
Chaque fois que ta main sur ta nuque penchée
Soulève tes cheveux afin de les peigner
Je vois des voiles blanches sur une mer agitée
Un palmier qui se penche sous les vents alizés
Une main qui effleure les touches sur un clavier
Une main qui renverse l’ampoule du sablier
La vague qui meurt sur le sable mouillé
Alain
Euh nuque
ce n’est pas qu’une histoire de moelle et d’épines
je sais bien que ce cordon qui nous relie méduse l’air
mais ce qui partage et donne une belle symétrie
transmet l’influx et influe par sa vue sur nos arcs réflexes
qui s’empressent alors comme autant d’Adonis
de tirer quelques flèches en volée
envolé le doux baiser que nous aurions déposé
dans ce lieu tenu presque secret
source d’odeurs rares et entêtantes
emmélés ces cheveux naissants et en duvet
voudrions nous nous perdre dans cette toison
celle qui va m’aider à tenir la distance
par son seul souvenir en corne d’abondance
celle qui me rend si faible, à pamoison
au défilé d’un col bien posé
entre des épaules douces à souhait
caresses et douceurs enlacées
je ne vais pas perdre la raison
mais je ressent une belle excitation
à comparaître la belle, tournée
montre avec grace et volupté
ces racines et prémices aux délices
il en faudra des préliminaires
afin que de glisser vers une échine divine
Nicole Avril dans le Roman du visage parlant de Watteau :
« Toute la sensibilité chez Watteau se condense sur la nuque des femmes. Là point de maquillage et point de masque. C’est l’endroit le plus nu. A peine une mèche échappée du chignon ou une perle de sueur. Sa gracilité appelle le baiser. Watteau ne s’intéresse qu’aux femmes qui s’éloignent. Elles le renvoient à la solitude, ne lui laissant que le souvenir de leur nuque »
____
Il me suffit de prononcer ce mot
Du bout des lèvres, à peine articulé
« nuque »
Il est à lui seul un effleurement
Syllabe gracieuse douce et discrète
« nuque »
La langue frôle le devant du palais
La bouche entrouverte laisse à peine entendre son nom
« nuque »
Ce mot se prononce comme un baiser qui se pose
Sur la tête qui se penche dévoilant son intimité
« nuque »
Qu’elle soit d’un homme, d’une femme ou d’un enfant
Elle est un lieu sensible d’où émanent délicatesse et douceur
___
Truffaut parmi beaucoup d’autres a su mettre en valeur dans ses œuvres cette zone sensible, d’une beauté étrange et sensorielle, je pense à Jules et Jim donnant à cette partie du corps une fonction de séduction et d’érotisme au même titre qu’au Japon comme nous l’a fait remarqué Arletteart dans son commentaire.
a fait « remarquer » pardon
–
A l’un
celui qui la nuque m’effleura
à l’autre
celui qui l’épaule me dénuda
au néant
leurs regards
j’offris
dos rond
et cou
et nuque
et tresses
entremêlés.
Oeuil
oreille
rien vu
p
–
A l’un
celui qui la nuque m’effleura
à l’autre
celui qui l’épaule me dénuda
au néant
leurs regards
j’offris
dos rond
et cou
et nuque
et tresses
entremêlés.
Oeuil
oreille
rien vu
rien entendu
petite histoire.
Du temps perdu.
–
Le temps c’est pour *levivre.
Quel jeu jouent-ils?
Ils soufflent un soir le froid de la catastrophe indépendante de leur volonté, et le lendemain le chaud de la réussite de leur prouesse technique…
Quoi qu’il en soit, tant mieux.
Les rais de soleils continueront d’illuminer ces mèches, ce cou et ces épaules, et l’Oeil Ouvert nos yeux, nos coeurs et nos âmes…
Quand t’as envi de crever,
craque ta nuque.
Comme le dit Karma,
Craque ta nuque.
La nuque d’un femme nue,
en demi teinte.
Poème translucide.
Poème éphémère.
-Jean-Paul!
Ta mère,
légère et fragile,
croque ta nuque,
craque ta nuque,
brise ta nuque.
Guy,
Merci de ton appuie tu as une si belle plume.
Craque ta nuque.
Un passage dans une longue éclipse circonstancielle (en rien un trou noir) pour découvrir le naufrage des blogs du Monde et la perte de deux ans d’images. Je l’ai reçu comme un poignard dans le dos, le vol de « mon » propre trésor, le sentiment de l’absurde et de l’irréparable… Et puis, la note d’après, le miracle, une immense bouffée de bonheur…
Je partage ton soulagement, Ossiane, et celui de tout l’équipage.
Photo douce, soleil emprisonné dans la toile des cheveux, liens discrets qui ne demandent que leur dénouement : le noir et blanc est doré.
Baigneuse
A l’instant de plonger dans un bain de vapeur
quand le dernier rempart qui voile sa nudité
retombe en plis aux pieds de la baigneuse
d’abord sont dégagés les épaules et la nuque
Alain
Baigneuse
la baigneuse entourée d’un parfum d’hydromel
ses cheveux relevés sur sa nuque d’albâtre
voluptueusement délace sa ceinture
et laisse choir au sol son dernier vêtement
Alain
Baigneuse
la vapeur qui s’exhale de l’eau chaude du bain
dépose une buée sur le tain du miroir
qui brouille les reflets de la nuque et du dos
de la baigneuse assise au bord de sa baignoire
Alain
Un petit tour matinal chez l’Oeil Ouvert
histoire de vérifier que les images sont toujours là.
Chez moi, celle du jour avait déjà joué les filles de l’air!
Remise par mes soins, restera-t-elle ?
le Monde au jour le jour s’amuse… peut-être ne l’a-t-il pas aimé! Pensez donc, une fleur vénémeuse!
Bonne journée, Ossiane.
Le soleil comme un ami caressait sa nuque offerte
Le vent comme une plume lui donnait le frisson
Juste un souffle de bonheur et rien d’autre
Les gestes de tendresse d’une nature aimante
Reconnaissante d’une beauté qu’elle a fait naître.
Comment des humains, ont pu salir cette nuque
Dans leur violence et leur cruauté bestiale
N’avaient-ils rien reçus, rien compris pour bafouer
Le respect et l’amour qu’inspire toute vie humaine
Quelle pauvreté de l’âme, quelle honte pour l’homme.
____
« Alors les colombes s’envolaient de temps à autre et se mettaient sur son épaule et caressaient sa chevelure blanche et ne se lassaient point de tendresse et d’allégresse. » Nietzsche
Baigneuse
la baigneuse sort du bain tel un astre qui luit
Sur le bord du bassin elle trouve un appui.
Tel le saule pleureur lorsque tombe la pluie
Sur son corps dénudé l’eau ruisselle sans bruit
ALain
Baigneuse
Quelle est cette déesse à la nuque qui plie
Qui nous montre ses hanches et son large bassin
Au moment de descendre tôt matin dans son bain ?
C’est la blonde Vénus qui brille dans la nuit !
Alain
Baigneuse
Afin de prendre un bain elle fit passer les fines
bretelles de son soutien par dessus ses épaules
Puis ses deux mains défirent le nœud de velours noir
En tirant sur les brins flottant derrière sa nuque
Alain
Tout en finesse et délicatesse. Quelle misère cette histoire des blogs du Monde! Vraiment triste. Je croise les doigts pour ma plate-forme, et je vais tenter de sauvegarder mon blog, mais je ne sais encore comment… Bonne soirée Ossiane.
Heureuse de savoir que ton travail n’est pas perdu.
Elle et lui.
Un rêve éveillé.
Elle. Une mèche s’est échappée de sa tresse, elle frôle l’oreille joliment dessinée, puis sa bouche rosée.
Lui. La suit du regard. Il ne l’entend pas parler, il voit juste ses lèvres s’arrondir, sur les dents blanches. Tout son être semble captivé par les cheveux légers qui caressent sa nuque.
Bonne soirée à tous
nue queue de cheval
frémissante, hénissante
haquenée pour palefrois
tremblante aussi
dans les vagues
et dans le creux
duvet et doucereux
à l’amorce de ton dos
cou gracile et bienheureux
là où s’ébauche
le cervelet
je me sens
tout maigrelet
et pourtant
j’y déposerai bien
force baisers
Désir de libérer les liens
De laisser au vent la caresse
La liberté cela rend vivant
Juste poser le regard sur sa nuque
Et des yeux en dessiner la courbe
Suivre chaque mèche sur son cou
Comme une ligne tracée à la plume
Y lire toute la beauté et la grâce
Qu’un soleil a su rendre lumineux
C’est vénérer l’esthétique révélé
Le beau et l’élégance qui laisse
Une impression d’apaisement et de douceur.
C’est pas tellement de saison mais ça fait du bien de se souvenir de la poésie des beaux jours.
Viva!
joli, Monique! merci pour cette fraîcheur belle tendre douce!
Et viva les nuques,
dénudées,
qui laissent voir
sans laisser voir,
que son percevoir,
dedans l’écrin,
se palpite ses ondes!
Te souviens tu
Mon bel amour
Ton baiser posé
là
Me vit
En tout de
Là
Dis
Dis au moins le sais tu
Ton tatouage son invisible
Marqué de ton ancre
Dans notre port
Indélébile
De bel désir
Venu te dire au revoir
ta nuque me mis l’eau
à la bouche
sans jamais te prêter de miroir
alors que j’allais dire hello
à la louche
mais quelle mouche m’a piqué
quand j’ai cru te manger
Pas un aqueduc qui niaque en arnaque
pas un baisemain qui tourne le poignet
pas de ligne brisée juste une continuité
et ta tête alanguie et savament posée
un buste qui oscille sur son support
Comme moi Annick tu aimes ces mots qui parlent de « fraîcheur tendre et douce » pour te citer, et ces images d’Ossiane en contre temps de saison nous font un bien immense.
_____
Sentir sur sa nuque, le souvenir d’un baiser
C’est porter en soi le langage des sens
C’est savoir son cœur en mains sures
Laisser ressurgir les douces sensations
D’une apparition furtive de l’amour.
Réentendre l’écho d’un chant intérieur.
____
Bonne fin de soirée et bonne nuit Ossiane, Annick, Thierry et à vous tous.
Lumière douce sur l’épaule, c’est très joli…bonne journée Ossiane…
La nuque
Comme le roseau plie elle relève la tête
Douce et fragile flexible comme toutes les attaches
Elle sait se montrer raide les jours de mauvaise tête
Et souple sous la main quand elle se relâche
Alain
Se poser sur la courbe des jours…la douceur sur les lèvres qu’on savoure…yeux fermés et tendresse toujours…effleurer..voyager..sur un souffle…et des mots bien trop courts..Un ruban…que dénoue l’attirance…nudité sans détour…et les lèvres qui s’affolent..de la nuque ..une vague..et le lobe de l’oreille que l’on presse..dans la bouche..le parfum de l’amour..Se poser…lumière blanche ..sur les seins et les hanches qu’on entoure…le désir ..la douceur..toujours..
Il faut choisir, de deux maux le moindre
ou dénouer ce lien qui retient tes cheveux
pour les voir libérés et qui flottent sur tes épaules
ou les garder maintenus bien haut dégageant à la vue
cet isthme qui en fait d’ascétisme attire plus que le regard
et sans plonger dans un quelconque décolleté généreux
trouver à ces racines, la base de la tête, l’occiput anonyme
un repos absolu, une poussée de tendresse, l’appel de mes caresses
cette lente montée du désir qui ne torture pas encore
et humer dans ces recoins secrets les senteurs de la nuit
la descente en vertige de tes rêves et l’accomplissement secret des miens
alors jouer avec ce lien ou chasser l’idée d’y toucher
sans se boucher le nez ni la bouche
ne pas penser que tu va faire ta farouche
ne pas procéder par surprise
pas comme sur le gateau la cerise
en entremet,
une mise en bouche
Appeau doré et frémissant
apôtre saisissant
ta vue ne me vois pas blémissant
tout juste en songe gémissant
sans que mes doigts se mélent
à ta toison de feu
ma vue se brouille
mon coeur s’emballe
Une image sa douce
Fait du bel bon au coeur
Les ondes se murmurent
Leurs secrets tendres cachés
Ce petit monde se papote
S’ennivre de beautés
Le timbre d’une caresse
Une signature baiser
Son approche sur terre
Dans ses bulles d’amour
Merci à chacun pour vos doux écrits,
une si belle page,
le velours de la peau,
la caresseen ennivre,
la vie que de la vie,
qui se donne en partage,
Merci Ossiane, belle après midi.
Ce que les perruques, les postiches et les artifices nous cachent
tes cheveux par le vent balayés trop longtemps ne l’effacent
et le chignon est un de ces attributs éminents
qui soulèvent des regards approbateurs
et des épithètes laudateurs
la queue de cheval ou les couettes
font voir de la vie des côtés chouette
ramenés, resserrés, concentrés
la masse de tes cheveux
n’est pas comme nasse
l’élastique ou les peignes
jamais ne cadenassent
et cette liberté assumée
c’est mieux que la cognée assomée
ainsi peut se tenir bien droite
une tête presque déjà couronnée
et saluer avec gracieuseté
s’incliner sans décliner
d’autre fausseté
pas corsetée dans une voilette
la tête bien dégagée
avant même que d’engager
de ce point de jonction fragile
où celui qui est asservi cale
et se voit dans un pilori cloué
la tête déjetée, les fers enlevés
la liberté de mouvement assurée
il n’y a plus rien à rajouter
» Les épaules d’une femme sont la ligne de démarcation de sa mystique, et son cou, si elle est vibrante, recèle tous les mystères d’une ville frontière. Un no man’s land dans le combat entre l’esprit et le corps. »
– Dixit John Milton, personnage interprété par Al Pacino dans le film L’Associé du diable, réalisé en 1997 par Taylor Hackford et dont le scénario et les dialogues sont de Jonathan Lemkin et de Tony Gilroy. D’après le roman The Devil’s Advocate, d’Andrew Neiderman.
La beauté de la vie
Sur une nuque se vit
La main douce et aimante
Avance sa révérence
Elle se souple la paume
Lisse de ses bouts de doigts
Le petit cou se frémit
En délices de vie
cranement elle s’entête
et dans sa dénégation
remue de toute part
et c’est sans retenue
que l’idée lui traverse la tête
elle l’a bien sur les épaules
n’est pas près de la perdre
elle n’a d’ailleurs rien à perdre
à soutenir incontinent
que c’est la bonne direction
et c’est aux mille reflets de sincérité
que s’éclaire son visage
pas besoin de massage
le port de tête est altier
mais pas universel (vers elle)
tout dit la bonne éducation
un regard droit et bien porté
pas de mantille négligemment jetée
l’espagne franquiste est dépassée
on peut dénuder si dos
sans craindre les foudres de la guardia
et les mossos n’aboient plus
sur la costa dorada
Douceur …
Je ne peux me sortir de la tête
son parfum et sa couleur de peau
ce n’est pas qu’elle me rende marteau
mais sur ce chemin et ma longue quête
rarement ais-je vu tête si bien faite
une plastique à n’en douter si parfaite
c’est à en prendre une sérieuse céphalée
oh pas de quoi pour autant s’affaler
mais quand les yeux se croisent
sentir le pouls s’affoler
et les lévres s’humecter
ne pas perdre la tête tout de suite
ne pas tracer en ligne de fuite
ce que le désir suggère à assouvir
la forme et les proportions
l’emportent et la diction
bien qu’hésitante
tente une approche
c’est dit la beauté me fait perdre la tête
Du grain de ta peau
A celui de ma folie,
Les mots se dénudent.
L’écrin se délasse
A nos doigts qui papillonnent
Le souffle coupé.
.
Bonne nouvelle,
L’équipe technique du Monde a réussi à restaurer la grande majorité des images de mon blog. D’autres blogs sont également en passe d’être restaurés. Je la remercie d’avoir fait son possible pour réparer et nous tenir informer.
Amitiés à tous
Ossiane
.
Ravie, Ossiane, que tout soit rétabli !
La Maja desnuda
J’aurais préféré que tu m’imagines surgie
D’une aquarelle de Leonor Fini,
Plutôt qu’alanguie comme la Maja desnuda
De Goya.
Comme la Maja nue, tu m’as vue.
J’aurais préféré laisser mes cheveux dénoués,
Comme une Madone bénie par la main de Botticelli,
Plutôt que dans un turban les emprisonner.
Parmi les baigneuses d’Ingres, tu me vis,
Comme une baigneuse turque, tu m’as vue.
Au milieu d’une gare, les yeux hagards,
Vêtue d’une robe arachnéenne,
Je me verrais bien caressée par le pinceau
De Paul Delvaux.
Mais toi, c’est nue que tu m’as vue.
Comme la Maja nue,
Papillon noir fixé sur la toile,
Comme la Maja desnuda
Pas même dissimulée derrière un voile,
Toujours tu me verras…
La nuque
Par derrière les cheveux là où peau est douce
De la base du cou à la naissance du crane
Tout le long de la nuque une bouche butine
Des baisers fous comme des ailes de papillon
Sur le cou d’une fille ou le cou d’un garçon
Un peu comme un glaçon vous cause des frissons
Alain
JOLI!
super pour les archives qui rejoignent leur lieu à elles!
Deux mains leurs tendres douces
Relèvent les cheveux
Dans un geste libre et beau
Qui se regarde de coin
Si grande intimité
Quand la nuque se dévoile
Donne l’envie de butiner
A deux yeux douce envie
Et la peau se remue
Tendres câlins fort bons
Le corps vit sa tressaille
Une nuque se donne à vivre
Et la vie se répand
Comme un champ de coquelicots
De leurs rouges touchants
Sur la toile du temps
Souvenir d’été
une si jolie petite plage
t’en souviens-tu
le noeud défait
tes cheveux au vent ?
Tes épaules nues
blondeur des éteules
un grain de beauté
Bonne nouvelle Ossiane, il est toujours agréable de se rendre compte en final qu’il n’y a pas toujours que du négatif et ça réconforte, j’espère que le maximum sera fait pour tous.
____
Sur sa nuque frêle
La caresse de ses mèches
Frôlement de tendresse
Un petit air de douceur
Un petit air de chaleur
____
Comme un sourire, un rayon de soleil dans le froid de novembre.
Le rayon de soleil de la Méditerranée et les pensées chaleureuses unies vers vous ont agi comme une rencontre non plus virtuelle mais réelle avec le plaisir de découvrir le charisme que chacun de nous porte en soi , ce qui se ressent alors
Notre amie christineeeee est lumineuse
Ce petit espace d’une nuque
est au japon
très prisé
Bien contente pour toi !
Belles nuques à regarder sous le soleil caressant !
Bonjour les ami(es) !
Je rapporte de la côte d’Azur,
Du soleil, de l’air pur,
Et le souvenir
D’une rencontre chaleureuse !
eeeeeeeeeeeeeeeeeee
Derrière l’épaule,
Jolie nuque…
En été… dévoilée
En automne…à demi cachée,
En hiver… emmitouflée !
eeeeeeeeeeeeeeeeeee
Petit clin d’oeil en passant
(qui pourrait intéresser les gourmand(es) :
Les cookies d’Arletteart sont délicieux !
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
La nuque
Chaque fois que ta main sur ta nuque penchée
Soulève tes cheveux afin de les peigner
Je vois des voiles blanches sur une mer agitée
Un palmier qui se penche sous les vents alizés
Une main qui effleure les touches sur un clavier
Une main qui renverse l’ampoule du sablier
La vague qui meurt sur le sable mouillé
Alain
Euh nuque
ce n’est pas qu’une histoire de moelle et d’épines
je sais bien que ce cordon qui nous relie méduse l’air
mais ce qui partage et donne une belle symétrie
transmet l’influx et influe par sa vue sur nos arcs réflexes
qui s’empressent alors comme autant d’Adonis
de tirer quelques flèches en volée
envolé le doux baiser que nous aurions déposé
dans ce lieu tenu presque secret
source d’odeurs rares et entêtantes
emmélés ces cheveux naissants et en duvet
voudrions nous nous perdre dans cette toison
celle qui va m’aider à tenir la distance
par son seul souvenir en corne d’abondance
celle qui me rend si faible, à pamoison
au défilé d’un col bien posé
entre des épaules douces à souhait
caresses et douceurs enlacées
je ne vais pas perdre la raison
mais je ressent une belle excitation
à comparaître la belle, tournée
montre avec grace et volupté
ces racines et prémices aux délices
il en faudra des préliminaires
afin que de glisser vers une échine divine
Nicole Avril dans le Roman du visage parlant de Watteau :
« Toute la sensibilité chez Watteau se condense sur la nuque des femmes. Là point de maquillage et point de masque. C’est l’endroit le plus nu. A peine une mèche échappée du chignon ou une perle de sueur. Sa gracilité appelle le baiser. Watteau ne s’intéresse qu’aux femmes qui s’éloignent. Elles le renvoient à la solitude, ne lui laissant que le souvenir de leur nuque »
____
Il me suffit de prononcer ce mot
Du bout des lèvres, à peine articulé
« nuque »
Il est à lui seul un effleurement
Syllabe gracieuse douce et discrète
« nuque »
La langue frôle le devant du palais
La bouche entrouverte laisse à peine entendre son nom
« nuque »
Ce mot se prononce comme un baiser qui se pose
Sur la tête qui se penche dévoilant son intimité
« nuque »
Qu’elle soit d’un homme, d’une femme ou d’un enfant
Elle est un lieu sensible d’où émanent délicatesse et douceur
___
Truffaut parmi beaucoup d’autres a su mettre en valeur dans ses œuvres cette zone sensible, d’une beauté étrange et sensorielle, je pense à Jules et Jim donnant à cette partie du corps une fonction de séduction et d’érotisme au même titre qu’au Japon comme nous l’a fait remarqué Arletteart dans son commentaire.
a fait « remarquer » pardon
–
A l’un
celui qui la nuque m’effleura
à l’autre
celui qui l’épaule me dénuda
au néant
leurs regards
j’offris
dos rond
et cou
et nuque
et tresses
entremêlés.
Oeuil
oreille
rien vu
p
–
A l’un
celui qui la nuque m’effleura
à l’autre
celui qui l’épaule me dénuda
au néant
leurs regards
j’offris
dos rond
et cou
et nuque
et tresses
entremêlés.
Oeuil
oreille
rien vu
rien entendu
petite histoire.
Du temps perdu.
–
Le temps c’est pour *levivre.
Quel jeu jouent-ils?
Ils soufflent un soir le froid de la catastrophe indépendante de leur volonté, et le lendemain le chaud de la réussite de leur prouesse technique…
Quoi qu’il en soit, tant mieux.
Les rais de soleils continueront d’illuminer ces mèches, ce cou et ces épaules, et l’Oeil Ouvert nos yeux, nos coeurs et nos âmes…
Quand t’as envi de crever,
craque ta nuque.
Comme le dit Karma,
Craque ta nuque.
La nuque d’un femme nue,
en demi teinte.
Poème translucide.
Poème éphémère.
-Jean-Paul!
Ta mère,
légère et fragile,
croque ta nuque,
craque ta nuque,
brise ta nuque.
Guy,
Merci de ton appuie tu as une si belle plume.
Craque ta nuque.
Un passage dans une longue éclipse circonstancielle (en rien un trou noir) pour découvrir le naufrage des blogs du Monde et la perte de deux ans d’images. Je l’ai reçu comme un poignard dans le dos, le vol de « mon » propre trésor, le sentiment de l’absurde et de l’irréparable… Et puis, la note d’après, le miracle, une immense bouffée de bonheur…
Je partage ton soulagement, Ossiane, et celui de tout l’équipage.
Photo douce, soleil emprisonné dans la toile des cheveux, liens discrets qui ne demandent que leur dénouement : le noir et blanc est doré.
Baigneuse
A l’instant de plonger dans un bain de vapeur
quand le dernier rempart qui voile sa nudité
retombe en plis aux pieds de la baigneuse
d’abord sont dégagés les épaules et la nuque
Alain
Baigneuse
la baigneuse entourée d’un parfum d’hydromel
ses cheveux relevés sur sa nuque d’albâtre
voluptueusement délace sa ceinture
et laisse choir au sol son dernier vêtement
Alain
Baigneuse
la vapeur qui s’exhale de l’eau chaude du bain
dépose une buée sur le tain du miroir
qui brouille les reflets de la nuque et du dos
de la baigneuse assise au bord de sa baignoire
Alain
Un petit tour matinal chez l’Oeil Ouvert
histoire de vérifier que les images sont toujours là.
Chez moi, celle du jour avait déjà joué les filles de l’air!
Remise par mes soins, restera-t-elle ?
le Monde au jour le jour s’amuse… peut-être ne l’a-t-il pas aimé! Pensez donc, une fleur vénémeuse!
Bonne journée, Ossiane.
Le soleil comme un ami caressait sa nuque offerte
Le vent comme une plume lui donnait le frisson
Juste un souffle de bonheur et rien d’autre
Les gestes de tendresse d’une nature aimante
Reconnaissante d’une beauté qu’elle a fait naître.
Comment des humains, ont pu salir cette nuque
Dans leur violence et leur cruauté bestiale
N’avaient-ils rien reçus, rien compris pour bafouer
Le respect et l’amour qu’inspire toute vie humaine
Quelle pauvreté de l’âme, quelle honte pour l’homme.
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« Alors les colombes s’envolaient de temps à autre et se mettaient sur son épaule et caressaient sa chevelure blanche et ne se lassaient point de tendresse et d’allégresse. » Nietzsche
Baigneuse
la baigneuse sort du bain tel un astre qui luit
Sur le bord du bassin elle trouve un appui.
Tel le saule pleureur lorsque tombe la pluie
Sur son corps dénudé l’eau ruisselle sans bruit
ALain
Baigneuse
Quelle est cette déesse à la nuque qui plie
Qui nous montre ses hanches et son large bassin
Au moment de descendre tôt matin dans son bain ?
C’est la blonde Vénus qui brille dans la nuit !
Alain
Baigneuse
Afin de prendre un bain elle fit passer les fines
bretelles de son soutien par dessus ses épaules
Puis ses deux mains défirent le nœud de velours noir
En tirant sur les brins flottant derrière sa nuque
Alain
Tout en finesse et délicatesse. Quelle misère cette histoire des blogs du Monde! Vraiment triste. Je croise les doigts pour ma plate-forme, et je vais tenter de sauvegarder mon blog, mais je ne sais encore comment… Bonne soirée Ossiane.
Heureuse de savoir que ton travail n’est pas perdu.
Elle et lui.
Un rêve éveillé.
Elle. Une mèche s’est échappée de sa tresse, elle frôle l’oreille joliment dessinée, puis sa bouche rosée.
Lui. La suit du regard. Il ne l’entend pas parler, il voit juste ses lèvres s’arrondir, sur les dents blanches. Tout son être semble captivé par les cheveux légers qui caressent sa nuque.
Bonne soirée à tous
nue queue de cheval
frémissante, hénissante
haquenée pour palefrois
tremblante aussi
dans les vagues
et dans le creux
duvet et doucereux
à l’amorce de ton dos
cou gracile et bienheureux
là où s’ébauche
le cervelet
je me sens
tout maigrelet
et pourtant
j’y déposerai bien
force baisers
Désir de libérer les liens
De laisser au vent la caresse
La liberté cela rend vivant
Juste poser le regard sur sa nuque
Et des yeux en dessiner la courbe
Suivre chaque mèche sur son cou
Comme une ligne tracée à la plume
Y lire toute la beauté et la grâce
Qu’un soleil a su rendre lumineux
C’est vénérer l’esthétique révélé
Le beau et l’élégance qui laisse
Une impression d’apaisement et de douceur.
C’est pas tellement de saison mais ça fait du bien de se souvenir de la poésie des beaux jours.
Viva!
joli, Monique! merci pour cette fraîcheur belle tendre douce!
Et viva les nuques,
dénudées,
qui laissent voir
sans laisser voir,
que son percevoir,
dedans l’écrin,
se palpite ses ondes!
Te souviens tu
Mon bel amour
Ton baiser posé
là
Me vit
En tout de
Là
Dis
Dis au moins le sais tu
Ton tatouage son invisible
Marqué de ton ancre
Dans notre port
Indélébile
De bel désir
Venu te dire au revoir
ta nuque me mis l’eau
à la bouche
sans jamais te prêter de miroir
alors que j’allais dire hello
à la louche
mais quelle mouche m’a piqué
quand j’ai cru te manger
Pas un aqueduc qui niaque en arnaque
pas un baisemain qui tourne le poignet
pas de ligne brisée juste une continuité
et ta tête alanguie et savament posée
un buste qui oscille sur son support
Comme moi Annick tu aimes ces mots qui parlent de « fraîcheur tendre et douce » pour te citer, et ces images d’Ossiane en contre temps de saison nous font un bien immense.
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Sentir sur sa nuque, le souvenir d’un baiser
C’est porter en soi le langage des sens
C’est savoir son cœur en mains sures
Laisser ressurgir les douces sensations
D’une apparition furtive de l’amour.
Réentendre l’écho d’un chant intérieur.
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Bonne fin de soirée et bonne nuit Ossiane, Annick, Thierry et à vous tous.
Lumière douce sur l’épaule, c’est très joli…bonne journée Ossiane…
La nuque
Comme le roseau plie elle relève la tête
Douce et fragile flexible comme toutes les attaches
Elle sait se montrer raide les jours de mauvaise tête
Et souple sous la main quand elle se relâche
Alain
Se poser sur la courbe des jours…la douceur sur les lèvres qu’on savoure…yeux fermés et tendresse toujours…effleurer..voyager..sur un souffle…et des mots bien trop courts..Un ruban…que dénoue l’attirance…nudité sans détour…et les lèvres qui s’affolent..de la nuque ..une vague..et le lobe de l’oreille que l’on presse..dans la bouche..le parfum de l’amour..Se poser…lumière blanche ..sur les seins et les hanches qu’on entoure…le désir ..la douceur..toujours..
Il faut choisir, de deux maux le moindre
ou dénouer ce lien qui retient tes cheveux
pour les voir libérés et qui flottent sur tes épaules
ou les garder maintenus bien haut dégageant à la vue
cet isthme qui en fait d’ascétisme attire plus que le regard
et sans plonger dans un quelconque décolleté généreux
trouver à ces racines, la base de la tête, l’occiput anonyme
un repos absolu, une poussée de tendresse, l’appel de mes caresses
cette lente montée du désir qui ne torture pas encore
et humer dans ces recoins secrets les senteurs de la nuit
la descente en vertige de tes rêves et l’accomplissement secret des miens
alors jouer avec ce lien ou chasser l’idée d’y toucher
sans se boucher le nez ni la bouche
ne pas penser que tu va faire ta farouche
ne pas procéder par surprise
pas comme sur le gateau la cerise
en entremet,
une mise en bouche
Appeau doré et frémissant
apôtre saisissant
ta vue ne me vois pas blémissant
tout juste en songe gémissant
sans que mes doigts se mélent
à ta toison de feu
ma vue se brouille
mon coeur s’emballe
Une image sa douce
Fait du bel bon au coeur
Les ondes se murmurent
Leurs secrets tendres cachés
Ce petit monde se papote
S’ennivre de beautés
Le timbre d’une caresse
Une signature baiser
Son approche sur terre
Dans ses bulles d’amour
Merci à chacun pour vos doux écrits,
une si belle page,
le velours de la peau,
la caresseen ennivre,
la vie que de la vie,
qui se donne en partage,
Merci Ossiane, belle après midi.
Ce que les perruques, les postiches et les artifices nous cachent
tes cheveux par le vent balayés trop longtemps ne l’effacent
et le chignon est un de ces attributs éminents
qui soulèvent des regards approbateurs
et des épithètes laudateurs
la queue de cheval ou les couettes
font voir de la vie des côtés chouette
ramenés, resserrés, concentrés
la masse de tes cheveux
n’est pas comme nasse
l’élastique ou les peignes
jamais ne cadenassent
et cette liberté assumée
c’est mieux que la cognée assomée
ainsi peut se tenir bien droite
une tête presque déjà couronnée
et saluer avec gracieuseté
s’incliner sans décliner
d’autre fausseté
pas corsetée dans une voilette
la tête bien dégagée
avant même que d’engager
de ce point de jonction fragile
où celui qui est asservi cale
et se voit dans un pilori cloué
la tête déjetée, les fers enlevés
la liberté de mouvement assurée
il n’y a plus rien à rajouter
» Les épaules d’une femme sont la ligne de démarcation de sa mystique, et son cou, si elle est vibrante, recèle tous les mystères d’une ville frontière. Un no man’s land dans le combat entre l’esprit et le corps. »
– Dixit John Milton, personnage interprété par Al Pacino dans le film L’Associé du diable, réalisé en 1997 par Taylor Hackford et dont le scénario et les dialogues sont de Jonathan Lemkin et de Tony Gilroy. D’après le roman The Devil’s Advocate, d’Andrew Neiderman.
La beauté de la vie
Sur une nuque se vit
La main douce et aimante
Avance sa révérence
Elle se souple la paume
Lisse de ses bouts de doigts
Le petit cou se frémit
En délices de vie
cranement elle s’entête
et dans sa dénégation
remue de toute part
et c’est sans retenue
que l’idée lui traverse la tête
elle l’a bien sur les épaules
n’est pas près de la perdre
elle n’a d’ailleurs rien à perdre
à soutenir incontinent
que c’est la bonne direction
et c’est aux mille reflets de sincérité
que s’éclaire son visage
pas besoin de massage
le port de tête est altier
mais pas universel (vers elle)
tout dit la bonne éducation
un regard droit et bien porté
pas de mantille négligemment jetée
l’espagne franquiste est dépassée
on peut dénuder si dos
sans craindre les foudres de la guardia
et les mossos n’aboient plus
sur la costa dorada
Douceur …
Je ne peux me sortir de la tête
son parfum et sa couleur de peau
ce n’est pas qu’elle me rende marteau
mais sur ce chemin et ma longue quête
rarement ais-je vu tête si bien faite
une plastique à n’en douter si parfaite
c’est à en prendre une sérieuse céphalée
oh pas de quoi pour autant s’affaler
mais quand les yeux se croisent
sentir le pouls s’affoler
et les lévres s’humecter
ne pas perdre la tête tout de suite
ne pas tracer en ligne de fuite
ce que le désir suggère à assouvir
la forme et les proportions
l’emportent et la diction
bien qu’hésitante
tente une approche
c’est dit la beauté me fait perdre la tête
Du grain de ta peau
A celui de ma folie,
Les mots se dénudent.
L’écrin se délasse
A nos doigts qui papillonnent
Le souffle coupé.
…tout simplement beau
Bravo! Vous avez des beaux photo-haiku.