Désillusion

Désillusion

Partis en fumée dans un rouge éblouissant, la nuit tombe

Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, centre

partis en fumée
dans un rouge éblouissant
la nuit tombe

« LE GRAND BAL DE L’AUTOMNE« , un poème écrit par Alain, mis en musique et interprété par Jean-Marie Djibedjan. Merci !

113 réflexions sur « Désillusion »

  1. Masque

    la comédie c’est tout un art
    Qu’on porte la jupe le pantalon
    Pour bien mentir avec aplomb
    il faut raconter des histoires
    qui feront tordre votre auditoire
    ou le lever c’est selon

    Gardez toujours l’esprit fantasque
    Lorsque vous parlez au public
    Assaisonnez de quelques frasques
    Vos longs discours dramatiques
    Pour demeurer en politique
    Il faut avoir le goût du masque

    Vous êtes en représentation
    Présentez vous comme Zorro
    Afin de parfaire l’illusion
    Accompagnez vos numéros
    de tics nerveux de gestes idiots
    qui feront croire à la passion

    Alain

  2. Une photo éblouissante, comme un tableau du monde en marche, le rouge et le noir ne s’épousent-t-ils pas ? il n’est hélas ici pas question d’amour, à chaque jour suffit sa peine certes, mais non pas in vitam eternam sans s’inquiéter des jours qui viennent
    ____

    Jamais rien n’est vain
    Pour faire avancer le monde
    La persévérance
    ____

    > Traiter tous les hommes avec la même bienveillance et prodiguer indistinctement sa bonté peut tout aussi bien témoigner d’un profond mépris des hommes que d’un amour sincère à leur égard.
    [Friedrich Nietzsche] [+]
    Extrait d’ Humain, trop humain

  3. Ce soir elle rêve
    Des petites étoiles
    Pleins les yeux
    Les désillusions
    Lui donnent des envies
    D’atteindre ses soies
    De ses rêves
    Et de les vivre
    Ensemble
    Le rêve le réel
    Dans la magie possible
    Quand le rêve fait vivre
    Bien plus que la vie
    Si souvent de tellement


  4. « La vie est faite d’illusions. Parmi ces illusions, certaines réussissent. Ce sont elles qui constituent la réalité. »

    Jacques Audiberti

  5. Ils ont mal
    Désespérés
    Leurs illusions perdues
    S’envolent en fumées
    Ils sont vieillis plus encore
    Découragés par les années
    De labeur à faire
    Coûte que coûte

    Heps M’dame la vie
    Mais que faites vous
    Pour tous ces gens
    Les laisser mourir à petit feu
    Où est le sens
    De vous la vie?!

    La vie la mort
    C’est pas pareil

    La mort elle reste
    Au bout de la vie
    Et dans la vie
    De la vie de la vie

    Désillusions vous les tuez
    Les massacrez leurs coeurs
    A V I V R E

  6. c’est rigolo d’incroyable, Bourrache, comme nos pensées sur la même longuer d’ondes!

    Et même quand on croit plus
    Il faut y croire encore
    Bien plus encore
    On ne sait jamais

    On ne sait jamais
    Ce que réserve la vie
    Qui décide
    Tellement

    Alors serrer ses illusions
    C’est se garder chaud en plein gel
    C’est des paillettes dans les yeux
    C’est du miel dans les trous de nez
    C’est une odeur de feu de bois
    C’est…
    C’est des délices à respirer
    C’est le goût de vivre son pas léger

    Illusions belles douces et tendres
    Les bras ouverts on vous attend

  7. Heureusement que nous gardons toujours quelques illusions, c’est ce qui nous permet de tenir mais pourtant, de désillusion en désillusion on finit par être tellement déçu, qu’on pourrait se demander s’il vaudrait pas mieux ne pas se faire d’illusions, alors ainsi peut-être viendraient les bonnes surprises, mais là je sens que c’est complètement utopique et je dérive, je vais faire rire Bourrache et Annick sans aucun doute et peut-être même Ossiane, vu le titre de sa note.

     » La vie est une grande désillusion. » – Oscar Wilde

  8. La désillusion est salvatrice
    car toutes nos illusions
    ne sont que la manipulation de notre âme

    une fois l’extraordinaire dévoilé
    il nous faut affronter le monde
    et nous même
    dans toute notre médiocrité
    dans toute notre beauté
    et la pièce maitresse de ce triptyque
    l’absurdité….
    pourtant ces illusions ont un fondement
    la pérénité de l’espèce  » HUMAINE »
    car comment sinon continuer à enfanter

    coucou a tous

  9. Il est des soirs d’automne
    Où le soleil lorsqu’il se couche
    Nous offre un spectacle flamboyant,
    Le ciel est de feu, les nuages fument,
    La terre, elle, continue de tourner
    Dans ce rouge annonciateur de grand vent.
    Toutes les couleurs représentent un symbole
    Le rouge : le feu, le sang, la guerre, la colère
    Le noir : la peur, la tristesse, la mort, l’échec
    Dans cette fumée qui s’y mêle
    On peut y voir, ce soir, le désarroi.

  10. J’aime beaucoup ton texte de 22H38, Monique,
    non, cela ne me fait pas rire du tout,
    dans un coin de quelque part, je partage tes mots,

    oui, bien sûr qu’un jour on perd ses illusions, car la vie nous a trop eu, trop déçu,
    elors on n’en veut plus des illusions, on n en veut même plus de la vie, au profond de sa détresse,

    et puis on se rend compte que virer dans la totale fatalité c’est triste aussi,

    alors on en serre un peu, des illusions, mais sans trop se faire d’illusions, c’est à dire qu’on accepte de les perdre bien avant de les gagner, ainsi on échappe à la déception, qui fait si mal, comme la confiance abusée fait fort mal aussi, au plus profond…

    en ce qui me concerne je n aime pas trop le mt ilusion, je préfère le mot rêve, dans illusion, je reçois la possibilité d’être trahie,
    dans le mot rêve, c’est un tout rêve qui dérive de l impossible au possible, du possible à l’impossible le jeu de la vie est plus sain au départ, je trouve, plus pur, plus clair.

  11. Puis-je ?
    Brrrrrrrrrrrrrrrrrrrr … vous me faites froid dans le dos !
    (excepté Annick).
    Cela n’engage que moi, bien sûr.

  12. C’est fort beau, Marc,
    oui si on ne garde pas un chouya d’inconscience, ce qui évite de passer au suicide, on reste sur le sol de terre,
    et on continue à croire, à le peupler, ce sol….
    et puis pour ceux qui croient, les religions se chargent tellement de les conserver ces illusions, en donnant un sens sur la terre, pour le voyage vers l’après…

  13. Puisqu’ Alain ouvre la bible des clowns travestis, je vous invite à lire les pitres:
    Le nez rouge

    J’ai le nez qui coule. C’est très ennuyeux , je ne peux plus aller à la piscine. C’est toute une affaire de le rattraper une fois qu’il a coulé. Je dois demander l’aide des maitres nageurs . Une fois , ils ont failli devoir vider la piscine depuis ils ne peuvent plus me blairer. Le pire , cela a été quand dans le couloir d’à côté, un autre nageur avait aussi le nez qui coulait. Les deux nez se sont retrouvés nez à nez.. Nous les avons récupérés grâce à un gamin qui à réussi un magnifique pied de nez. Cette aventure a eu le mérite de donner une vocation à ce garçon qui fait médecine pour devenir un gars de la narine, spécialisé dans les nez qui coulent. Avec l’autre nageur, on a failli s’empifer, on ne savait pas quel nez appartenait à qui . On ne regarde pas son nez. A vu de nez , un nez c’est un nez. Heureusement, il avait la tête près du bonnet, l’autre nageur quoique pas né de la dernière pluie. Son nez avait un champignon, c’était un nez en trompette de la morve. Cet aveu nous a évité de nous casser le nez trop longtemps. Depuis cette mésaventure, la piscine me sort par les trous de nez. Ce nez , je ne peux plus le sentir. Quelquefois, je rêve d’un nouveau nez .Il n’est pas né celui qui me fera changer cet appendice nasal un peu grand , qui offre l’avantage que si je ne vois pas plus loin que le bout de mon nez, c’est un peu plus loin que les autres qui me prêtent du flair. De surcroit, il est légèrement incliné vers la droite, ce qui est commode pour embrasser. Hélas , ce sont les filles qui ne sont pas commodes surtout quand elles ont un joli nez ou quand elles m’ont dans le nez . Je crois que Bernard Buffet ne pouvait pas les voir en peinture, les filles pas commodes. Bien fait pour elles!

    Voilà , une nouvelle histoire est née . Elle ne sera pas chantée par Virgile, nous ne sommes pas une famille de Troie mais une fratrie de cinq dont je suis l’ainé., bien sur.

  14. Appendice:

    Cette histoire a été produite sur scène. On a failli refuser du monde, çà s’est joué dans un mouchoir.

  15. Il n’y a pas de fumée sans feu
    Et le penseur dévoile
    Son mutisme silencieux
    Les jeunes alentour
    Qui se refont le monde
    Autour du feu de camp
    Leurs idées sont géniales
    Ils rêvent d’un monde d’amour
    Où le méchant néant
    Rien que la beauté sur terre

    Et la fumée ondule
    Elle frissonne son temps
    Car elle sait tellement
    Sur ce vécu sur terre

    Comment leur donner vie
    Qu’ils gardent foi en demain
    Sans des fausses illusions
    Qui les fatiguent pour rien
    Et les vapeurs cogitent

    Mais le monde est tel
    Faut pas se faire d’illusions
    Le temps cet essentiel
    C’est pour se vivre dedans
    Le regarder passer
    Y chercher les beautés

    On ne peut changer le monde
    Car certains l’aiment mauvais

  16. Bravo Ossiane, pour te trouver dans les*blogssélectionnés

    je suis honorée que tu acceptes mes bafouilles,
    et merci à chacun qui fleurit cet espace,
    de forts beaux mots,
    je me régale à vous lire! merci!

  17. Nuit
    habillant les êtres
    Obscurité
    révélant l’étrange

    Miroir
    reflétant l’étoile
    Rouge
    humectant les lèvres

    Nuit, rencontre sublime.

  18. Mon coeur se réjouit
    En relisant aujourd’hui
    De si beaux écrits

    Le thème difficile
    Couleurs fortes et symboliques
    Le rouge et le noir

    Loin du romantisme
    On entend une voix qui crie
    Ses désillusions

  19. La folle du logis

    Il:; y avait eu un coup de tonnerre
    Un orage sans éclairs,
    Le ciel était plombé.
    L’atmosphère, crépusculaire
    Il ne se faisait aucune illusion
    Il n’aurait pas droit au cimetière
    Un autodafé avait été fait
    De sa vie passée
    De ses moments de fierté
    Ses souvenirs.
    Tout était parti
    En fumée.
    Il n’avait rien pu faire.
    Encaisser
    La désillusion
    De voir le brasier
    Embraser
    De flammes blafardes,
    Lumières blanches,
    Cafardes,
    Froides,
    Les branches
    Vives de la vie.
    Il avait du supporter
    De se voir
    Réduire en cendres
    De son vivant
    Le rouge éblouissant
    S’était évanoui;
    Il était resté le noir
    Des idées noires.
    Tout vraiment tout
    Rien n’avait pu être sauvé
    Tout avait été inversé
    Ses sentiments,
    Ses convictions
    Avaient été violés
    Ses fondamentaux
    Son essence,
    Avait été bafoués.

    S’il avait pu
    Mourir
    Se suicider
    On ne l’aurait pas remercier
    Quoique
    Cela aurait facilité
    Mais privé
    Du plaisir
    De faire souffrir.
    Ce plan là
    Fut un couac.

    Le voilà,condamné
    A errer
    Sur un chemin de misère.
    Pourquoi , pour rien
    Juste une psyché cinglée.
    Rien , presque rien
    Une psychopathie
    Doublée
    D’un narcissisme
    Égocentrique
    Le besoin pour exister
    De détruire, détruire

    Toute la richesse donnée,
    A cœur ouvert
    La générosité;
    La patience
    La bonté
    La force
    Offertes
    Pour béquiller
    Pour repousser
    L’instinct de mort
    Le morbide
    L’attrait du vide
    Pour supporter
    Ces maladies
    Tout fut
    Nié
    Anéanti..
    Il reste
    l’odeur de la fumée
    Le soleil s’en est allé
    Sur un coucher
    D’un rouge
    Éblouissant

    La nuit tombe
    Sur son destin
    Il ne lui reste rien.
    L’instinct de survie
    Donne la force
    De marcher
    D’oublier
    Sur un chemin de liberté.
    Est ce que cela suffit?
    Vivre libre
    Trop libre
    Un horizon
    Sans illusion
    Un jour,
    Dans un crématoire
    Il partira en fumées
    Dans un rouge éblouissant
    Sans dernière demeure.
    Quelques traces noires
    Dans quelques mémoires.

    La nuit tombe
    Ne pas s’en faire
    L ‘enfer
    Aussi, mourra.

  20. Il n’y a pas d’illusions sans illusionnistes
    certains sont comme des accordéonistes
    ils ont un soufflet et un toupet monstre
    il y a ces tours comme des embrouilles
    pas le temps de voir la chose, ni vu ni connu
    et ce pouvoir qu’ils ont détenu
    et qui exerce sur les foules une fascination
    ne doit pas être une révérence absolue
    peut on sans hésitation béer devant les icones
    sans appeler ou rappeler des esprits la fascisation
    encore un clair obscur mais que vaut il sans bonne compagnie

  21. Encore un exemple parlant,
    frappant plus exactement
    d’une illusion
    j’avais cru envoyer un texte
    mais ce n’était pas vrai,
    pas exactement en tout cas
    et voici que pour faire apparaître
    ces quelques mots je martelle le clavier
    cela supporte t il répétition?
    Entre impression et impressario
    l’illusionniste continue de donner le change
    ce n’est pas uen monnaie facile à négocier

  22. La désillusion

    Tous ceux qui s’arment de leur foi
    Qui luttent ensemble avec passion
    Tous ceux qui n’ont qu’une seule voie
    Pour ce faire entendre l’action
    Tous ceux qui croient en la révolution
    Tous ceux que l’on montre du doigt
    Gardent en leur cœur leur illusion

    Tous ceux qui sont de mauvaise foi
    Qui manipulent l’information
    Ceux qui s’abritent derrière des lois
    Pour mettre en œuvre leur ambition
    et nuire à la population

    Ceux qui défilent dans les médias
    Pour promouvoir une vie sans joie
    Une vie faite de compétition
    Ou tous s’ignorent chacun pour soi
    Ou l’argent fait la sélection

    Ils n’ont pas connu d’autre emploi
    Et ne trouvent de satisfaction
    Pour satisfaire leur ambition
    Que d’asservir l’information
    Ils ont perdu toutes illusions

    ALain

  23. Des prémices de bataille
    des bruissements indistincts
    des clameurs sourdes qui montent
    des cliquetis qui résonnent
    des piétons qui frissonent
    des hampes qui gonfalonent
    à l’heure de la tonte
    capital qui déraisonne
    sauce qu’on assaisonne
    pour qui donc sonnent
    ces tompettes embouchées
    d’une partie du peuple touché
    et pour certains même douchés
    alors retenir les chevaux piaffants
    tenir en bride serrée le mouvement
    un frémissement parcoure les échines
    par delà les délocalisation en chine
    à courber plus longtemps le dos certains rechignent
    veillée d’arme pour lutte inégale
    combat qui s’il n’est pas un régal
    offre le mélange des ages
    danger du défilé
    où guettent d’obscurs assaillants
    besoin de l’olifant
    derrière chaque passant
    des gestes de colère
    d’incompréhension moins que passagère
    une impression sournoise
    qui fait chercher les noises
    puisqu’il faudra payer l’ardoise
    des étincelles arrachées au pavé
    des yeux parfois tout délavés
    une vision qui tarde à se dégager
    et toujours cette belle énergie
    du rassemblement qui fait nombre
    d’une sociale qui pas totalement ne sombre
    esprit de résistance
    qui s’exprime avec constance
    pas de grand soir
    une aspiration à des matins lumineux
    pas seulement une affaire de gueux
    entre vacillement de l’espoir
    et étrennement ou éreintement

  24. lance flamme
    de la veine d’art terre
    une arme fatale

    abîme de feu
    la chaîne de l’illusion
    à la forge rougit

    quête du sacré
    force des éléments transforme
    la vie consacrée

  25. Des pantins de bois rouge…l’étendard sanglant est levé…idées noires que l’on bouge..la nuit et ses ombres écartelés..C’est le jour et sa pointe de clarté..un dimanche ou s’installe le marché..ou je vais retrouver les habitués..les pommes de Groslay et les objets denichés..C’est un petit cercle de quartier..horizons divers et passionnés..on regarde les trésors exposés..et on échange sur les Retraites ..le Laos..Monet..et le monde espéré..C’est un « café littéraire » en plein air..il y a un traducteur ..un médecin..un garagiste..moi..et un grand voyageur..Chacun fait son marché puis s’en vient discuter..acheter..et s’en va..mi matinée..Les pantins de bois rouge..il faut savoir les bruler..savourer l’instant offert ..les sourires et les pensées..oublier les peines d’hier pour mieux les affronter..laisser libre ses pensées..A cette heure..Clemence étudiante doit travailler sur un autre marché..Celine sur Bordeaux doit tout juste s’éveiller..Marie ..je ne sais pas..entre silence et œuvres sculptés..et Ossiane..l’hiver annoncé..qui montre rarement le bout de son nez..C’est à elles et Michele que ce matin vont mon cœur et mes pensées..

  26. Photo intemporelle

    Luttes et guerres
    Défis et résistances
    Passions
    Convictions

    et parfois
    Désillusion

  27. alluvions des îles, allusions des cils, illusions… des ailes
    pourquoi faudrait il se faire des illusions
    comment ne pas faire qu’illusion
    par une intrusion dans les esprits
    par une inversion des perceptions
    par un retournement de situation
    on peut se bercer pour s’endormir
    mais il faut bien se réveiller et tenir
    face aux réalités contingentes
    et à des vérités émergentes
    ne pas prendre la tangente
    le rouge est vif et agressif
    le noir est triste et inexpressif
    et ce soulagement des instants
    où les contrastes s’atténuent
    où dans les fumigénes on éternue
    pendant que des responsables morigénent
    parlant de ceux que ça amuserait de battre le pavé
    comme ci les mouvements n’avaient d’autre but

  28. Il n’y avait plus rien à attendre
    La raison larguait les amarres
    Pourtant l’espoir tissait des illusions
    Pour s’en faire un grand manteau
    De sanglots, de chagrins, de souffrances
    Un refus extrême de désillusion
    Devait permettre l’impossible
    Et des années et des années plus tard
    Voir le miracle s’accomplir
    La vie reprendre son sens
    Le mot aimer renaître de ses cendres

  29. « Les illusions perdues sont hélas ! Des feuilles tombées de l’arbre du coeur »
    José de Espronceda (1808-1842)


  30. Ils sont
    de ces circonstances
    qui vous plantent
    les bras en croix.

    Sang, dégoulinant.

    Vins, vains,
    de rouges
    faux-pensants
    tout juste errants.

    Drapeaux flottants.

    Coups de gueules
    coups de poings
    sous seing privé.

    Contrat pas respecté.

    De mon sein amoindri
    ne coulera plus jamais aucun lait.

    Ni mensonges.

    Ni vérités.

  31. Désillusion
    Se serre fort
    Si fort de fort
    Pour qu’en sorte
    Le nectar
    D’une illusion
    En core cette fois
    Renouvelée
    De belle présence
    En vie

    bonjour à chacun,
    ce sont peut être les vacances pour certains, alors, belles vacances.

  32. Au rouge habillé
    en « Désillusion »

    sombre comme l’Enfer
    du Jardin des délices

    je préfère
    le chaleureux

    rouge « Oreiller »
    aux draps froissés

  33. des illusions ,
    J’en ai eues
    avant chaque
    désillusion.

    Les deux ont fait la paire

    Mais croire ,
    Que l’exeption fait la règle .

    Deux fées dansent autour de moi
    Depuis tant de lunes déja

    Pas encore de ,
    Désillusions

    Parceque peut-etre
    Leurs danses ne sont pas,
    Illusions.

  34. Un voile de nuit
    Rouge sang
    Barre ma route

    Une pluie de larmes
    Efface tes pas
    A feu et à sang

    Des illusions
    Parties en fumées

    Désillusions
    Sans espoir de retour

    Une pluie d’étoiles
    Blanches et immaculées
    Viendra te guider

    La Voie est là
    Si proche et si lointaine
    Qu’importe

    Marche et écoute
    La Voie vit

    Trouve la tienne
    Montre-moi la mienne

    Tu as la force
    J’ai laissé la mienne
    Au bord du chemin

    Guide-toi
    Puis
    Guide-moi

    Notre si précieuse
    Harmonie
    Consumera le mal

    Poésie des Sens
    Sens dessus dessous

    Act your live

  35. Envolez vous désillusions
    Quittez ce sol de terre
    Et laissez place à des espoirs
    Tous bels de neufs
    Frais et mijotés tendres
    Pour avancer encore
    Sur ce chemin

    Pas après pas
    En gardant cap vers les beautés
    Le meilleur équilibre pour soi
    Il faut avoir l’envie de l’adapter
    Son plan de navigation

    En le cherchant
    En le voulant
    En faisant tous les efforts nécessaires

    La vie
    Cette vie sur terre
    N’est pas un fleuve tranquille

    Et les canots de sauvetage
    Et les bouées et les fusées de détresses
    Cela sauve
    Quand dans la lorgnette de vie
    On souhaite voir clair

    Encore

    L’oeil ouvert

    Car vivant dans sa vie
    C’est fort de fort
    Et plus encore

    Tendre journée pour chacun.
    Le pont semble bien désert….

  36. Il y a des circonstances
    Qu’on aimerait effacer
    Désillusions intenses, irréversibles
    Sur le chemin de la vie
    Des jours et des nuits
    A vouloir comprendre
    La raison s’obstine
    Se refuse à la fatalité
    Se heurte à l’incompréhensible
    D’un monde en déraison
    Le social et l’intime
    Dans le désespoir se mêlent
    Accumulations, loi des séries
    Le cœur saigne
    Dans la nuit noire
    L’espoir n’est que fumée
    Les mots se heurtent
    A la démence, à la désillusion
    Cherchent les phrases salvatrices
    Pour ranimer la flamme de l’espérance.
    Et pourtant je sais
    Que dans un coin de l’âme
    Où dort le poète
    Comme un oiseau
    Blotti au creux de son arbre
    Une petite flamme vacille
    Guettant l’instant propice
    De voir renaître l’espoir
    Puisant aux sources inépuisables
    De l’amour et de la beauté

  37. C’est fort joli, Monique.

    Le poète est courageux,
    en force vive de traverser bien des épreuves,
    des bugs de vie, immenses, si douloureux,
    et il cherche les beautés,
    après les avoir délaissées,
    car l’énorme souffrance ne permet plus de voir beau,
    parfois des chagrins sont si forts,
    et puis il murmure ses mots,
    serre doux son amour,
    rêve espère encore,
    dans ce monde de terre,
    d’être en bonheurs aussi,
    lui si vivant qu’en amour,
    et si désespéré quand un amour le quitte.

  38. Se faire, avoir …des illusions
    entre duplicité et naïveté
    entre rêve et réalité
    entre ailleurs et ici
    on peut repeindre
    les couleurs de la vie
    mais ne pas restreindre
    les espoirs fondés
    on peut fondre de désir
    et imaginer une situation
    mais le principe de réalité
    nous raméne vite au contact
    désenchanté par un manège
    et enchanté par des sortiléges
    on pourrait penser que je galége
    et que j’égréne en arpège
    mais il y a des fausses notes
    qui mettent le blues
    je crois voir ce qui n’est encore
    et ne sera peut être jamais
    ça me convient sans doute
    justement je ne m’embarasse pas de doute
    ma vie est une grande illusion
    j’ai pu donner le change
    cacher mes limites et mes tares
    mais un jour, un peu plus tard
    il faudra bien que je range
    défauts et avantages

  39. Longtemps les châteaux en Espagne
    n’ont guère attiré qu’hidalgos attitrés
    qui haves et guère frais
    couraient la Meseta
    sans une vaillante peseta

    Longtemps les îles de l’océan indien
    n’ont fait des miliardaires le bien
    qui niaient leur propriété
    ayant d’autres priorités

    Longtemps archipels paradisiaques
    annonçant des agapes dyonisiaques
    ont caché les tempêtes
    qui menaçaient les jours de fête

    Longtemps on a guigné l’oncle d’Amérique
    qui sans barguigner devait envoyer le fric
    mais qui homeless ou fermier
    n’étaient pas parmi les premiers

    Longtemps on a cru aux miracles
    sans même consulter l’oracle
    mais il faut bien se résigner
    nous ne sommes pas désigné

    Longtemps on a cru l’amour éternel
    sans voir que comme une chandelle
    il pouvait bien vite se consummer
    si sans retenue on le consommait

  40. L’illusion porte la désillusion
    cécité avancée, décillez
    ne voyez pas toujours
    ce que vous voudriez
    l’attente et l’espoir
    vont ils être trahis ce soir
    on vit sous influence
    comme on vît en cadence
    on fait des voeux tenaces
    mais bien lourds de menace
    on croit que, enfin presque
    en définitive il ne reste
    en guise de fresque
    que le geste preste
    on ne peut affronter
    ce que l’on a suscité
    que si on s’est préparé
    à toutes les alternatives
    pas de posture lascive
    pas d’assurance tout risque

  41. Enganando se, que lastima ver las cosas después asi
    enfrentando se con la realidad que làgrimas sentir de despecho
    sin derecho, sin embargo, que de callar se como tonto
    la verdad es que no he visto cuanto profundo era la confusion
    ahora mismo pienso peor de yo y voy a tomar medicinas

  42. Désillusions
    Posez vous là
    Laissez moi tranquille
    Vous m’avez abusée
    Tellement
    Et mon goût de vivre
    En fut amer
    Une fois extraite
    Je me revis
    Sans illusions
    A m’aime la vie
    La grâce du temps

  43. merci et bonsoir Annick dont les deux mots illusions et désillusions t’inspirent on parle si facilement des choses que l’on connait bien, la réalité prend le dessus sur l’imagination et les mots viennent naturellement. Bonne nuit au comité restreint de l’Oeil ouvert.

  44. @Monique: je ne sais pas si ce sont les châteaux en Espagne qui m’ont incité à utiliser et mal la langue de Cervantes.
    La désillusion peut rendre malade et amener à se soigner, voilà tout
    mais si tu veux une traduction intégrale pas de problème.

    « En se trompant soi même, qu’il est dommage de voir l’état des choses ainsi après
    en s’affrontant avec la réalité que de larmes de dépit
    sans droit cependant autre que celui de se taire comme un idiot
    la vérité c’est que je n’ai pas vu combien profonde était la confusion
    maintenant je pense encore pire de moi et je vais prendre des médicaments »

  45. De désillusion en désillusion,
    la vie perd ses illusions,
    pour offrir son essentiel,
    la vie se vivre ses beautés,
    son instant de vie si précieux là,
    en tout de Là,
    cela fait du bien,
    de se ressentir sa vie dedans,
    son être vivant.

  46. Merci Thierry, je comprends mieux le valancia maisfinalement je n’étais pas en contre sens .
    L’essentiel est de s’en sortir vainqueur avec ou sans médicaments mais de toute façon riche d’un enseignement. La désillusion est une prise de conscience parfois salutaire.

  47. Rouge
    comme mes pensées
    Jardinons ! Au diable les désillusions !
    Mon outil est parfaitement huilé
    Venant voir ce marteau lubrifié
    Qui pourra vous biner et vous ratisser

    Donnez moi votre pelouse
    Que je la taille de mes baisers
    J’aperçois un jardinet
    Je vais m’y ressourcer
    Jolie demoiselle…

  48. Juste une illusion
    je prenais mes désirs et m’aveuglais
    quand des réalités je fuyais la cruelle vérité
    je me voyais plus beau et plus intelligent
    plein d’espoir et bientôt d’argent
    mais voilà la vie s’est bien chargé
    de m’apprendre à vivre et accepter
    que tout n’est pas possible
    que des impressions sont risibles
    qu’on peut servir de fusible
    j’ai appris à regarder sans m’avancer
    à ne pas devancer les occasions
    à ne pas me faire damer le pion
    à ne pas avoir raison tout le temps
    à ne pas feindre d’être content
    et j’ai vécu les yeux grands ouverts
    critique avec moi même
    comme avec les autres
    pas dupe des petites combines
    et autres grands mensonges
    la vie ce n’est pas un songe
    parfois le doute vous ronge
    et dans l’eau froide on plonge
    je ne connais rien de tel
    qu’un grand cocktail
    de vent et d’eau
    des éléments bien tempérés
    pour aux injonctions du vécu
    pouvoir obtempérer
    sans pour autant être déçu

    Avec l’oeil ouvert , même en clignotant
    je n’ai jamais eu de désillusion
    merci OSSIANE
    salut amical et sincère
    aux matelots du pont

  49. Salut Thierry,
    oui, cet équipage vaut le coup d’être vécu,
    il ne donne pas d’illusions, et donc pas de désillusions,
    que des échanges chouettes,
    j’aime ce pont déchanges,
    et il est propre le pont, hein, Lou,
    et nos hamacs tous doux, hein, Bourrache,
    et nos forces de vie en vie, hein, Haddon,

    et où que se cache, Ossiane?!
    en haut du mât, au fond d’une cale, sur un canot,
    au gouvernail, cela est sûr!

    douceurs de soirée!

  50. Sédiment

    La vie se sédimente
    D’alluvions,
    Enjolivées,
    D’illusions
    De jours heureux,
    On se fout de savoir
    Qu’elles mentent.
    Hélas, parfois
    Craque le masque,
    La nuit tombe sur eux.
    Dans un rouge éblouissant
    Les illusions
    Partent en fumées.
    Maintenant, faut que tu casques.
    Pourquoi se tracasser?
    Illusions/désillusions
    La mort va tout balayer.

  51. Bonheur

    Le bonheur
    est venue
    Au petit bonheur!
    A la bonne heure.
    Son cousin
    Le malheur
    A frappé,
    Trop de bonne heure,
    Trois coups,
    Les coups du sort
    Avant d’entrer
    Sans crier gare
    Sans égard
    Avec son copain
    Chagrin.

    Le bonheur
    Est une heure
    Bleue,
    Le malheur,
    Lui,
    Un soleil noir.
    Mais , sans lui
    Il n’y aurait pas d’espoir!

    Bonheur/malheur
    Bon( heur)/ :(mal) heur
    Bon/mal
    Bon et mal
    Nous mènent
    En bateau.
    Jette les à l’eau
    Trace la route, matelot!

    Déroute le malheur;
    T’en riras de bonheur!


  52. Patrick : c’était pas la « tache de bleu » que j’attendais…
    clin d’oeil, hein !

    J’m’y retrouve plus dans deezer !
    Prière de cliquer sur « Bleu, blanc, blond » …
    enfin, si vous voulez…

    Allez, je vous laisse.
    Moi, j’ai le coeur en joie.
    Demain j’m’en vais à ma mer du Nord pour un WE prolongé avec mes enfants et leur compagne.
    Et Virgule (mon nouveau chien).

    Y’a quand même des moments où l’on peut être heureux, non ???

    Biz à tous.

  53. Un bonheur n’arrive jamais seul

    Le bonheur
    est venue
    Au petit bonheur!
    A la bonne heure.
    Son cousin
    Le malheur
    A frappé,
    Trop de bonne heure,
    Trois coups,
    Les coups du sort
    Avant d’entrer
    Sans crier gare
    Sans égard
    Avec son copain
    Chagrin.

    Le bonheur
    Est une heure
    Bleue,
    Le malheur,
    Lui,
    Un soleil noir.
    Mais , sans lui
    Il n’y aurait pas d’espoir!

    Bonheur/malheur
    Bon( heur)/ :(mal) heur
    Bon/mal
    Bon et mal
    Nous mènent
    En bateau.
    Jette les à l’eau
    Trace la route, matelot!

    Déroute le malheur;
    T’en riras de bonheur!

  54. Bonsoir, bonsoir même tard…. Après une journée à mettre dans les oubliettes….
    ___

    Le temps d’une illusion
    Tourner le dos aux déconvenues
    Juste un peu de rêve
    ___

    J’essaie de le trouver au milieu de vous tous, car même s’il n’y a pas grand monde sur le pont, il y a Bourrache, Annick, Patrick, Thierry…et tous les autres
    qui même silencieux sont avec nous et partagent nos mots en essayant de les comprendre et de ressentir ce qu’ils ont à nous dire. Bonne nuit donc à tous les amis de l’Oeil Ouvert.

  55. Mots/Maux

    Partager les mots
    Pour endormir
    Les maux.
    Les mots dire
    Pour éviter
    De maudire
    Porter les mots
    A incandescence
    Recouvrir d’émaux
    Les coups de couteau
    De l’existence.

    La mort fait très fort
    En son commerce
    Elle a voulu me vendre,
    Une mort
    Contre ma vie.
    J’ai pris,
    Je le confesse,
    La mort aux dents.
    Viens , donc, la prendre
    Je lui ai dit,
    Ventre saint gris
    Je veux deux vies
    Contre ma mort
    Un cheval gris
    Et un Joker!

    La mort s ‘en est sauvée
    Au royaume des morts!

    C’est pas forcément du bonheur
    Mais , ce sont, d’ailleurs
    Les autres qui meurent
    Moi, je ne connaitrai pas la mort
    Je serai vivant jusqu’à mon dernier souffle
    Que le veuille ou non cette maroufle.

  56. Mots à maux

    Partager les mots
    Pour endormir
    Les maux.
    Les mots dire
    Pour éviter
    De maudire
    Porter les mots
    A incandescence
    Recouvrir d’émaux
    Les coups de couteau
    De l’existence.

    La mort fait très fort
    En son commerce
    Elle a voulu me vendre,
    Une mort
    Contre ma vie.
    J’ai pris,
    Je le confesse,
    La mort aux dents.
    Viens , donc, la prendre
    Je lui ai dit,
    Ventre saint gris
    Je veux deux vies
    Contre ma mort
    Un cheval gris
    Et un Joker!

    La mort s ‘en est sauvé
    Au royaume des morts!

    C’est pas forcément du bonheur
    Mais , ce sont, d’ailleurs
    Les autres qui meurent
    Moi, je ne connaitrai pas la mort
    Je serai vivant jusqu’à mon dernier souffle
    Que le veuille ou non cette maroufle.

  57. Les illusions perdues ou éperdues sont parfois le sel qui permet de continuer le banquet de la vie.
    L’imagination est fertile qui peut répondre à des attentes secrétes et se convaincre de certaines choses qui ne sont mais…
    De la même manière que l’oubli permet d’avancer, on construit aussi des passages invisibles pas sur du sable.
    Cette manière de tenir sans ternir ni pour l’éternité de fausses impressions, d’abord rassure.

  58. Coucou,
    bon, comme y’avait persoN, j’avais fermé l’ordi…et vlà qu’v’ai’loupés..
    BEL WEEK, Bourrache, avec tes enfants.

  59. Un jour
    On quitte ses illusions
    Qui ont donné désillusions
    Et on se quitte l’illusion
    Pour le restant de sa vie
    On se serre son instant
    Dès qu’il se chauffe prunelle
    On arrête de pleurer
    Les illusions déçues
    Alors grand
    Est ce jour
    Même si parfois quand même
    Les yeux un peu brouillés
    Par les perles de vie
    Que la vie a reprise

  60. Bien plus que s’évader du réel
    Dans les airs
    De voguer planer sans fin
    C’est bon de mettre de l’ordre
    De trouver l’équilibre
    Dans sa vie de ses chairs
    Sans oublier de rêver
    D’améliorer encore
    Ses parts d’être sur terre
    C’est qu’il faut faire avec
    Pour le meilleur se vivre

  61. Vos coeurs connaissent dans le silence les secrets des jours et des nuits.

    Mais vos oreilles aspirent à entendre la connaissance de ce coeur.

    Vous voudriez connaître en paroles ce que vous avez toujours connu en pensée.

    Vous voudriez toucher du doigt le corps nu de vos rêves.

    Il est bon que vous le vouliez.

    La source cachée et jaillissante de votre âme est obligée de sortir et de courir en murmurant vers la mer ;

    Et le trésor de vos profondeurs infinies voudrait se révéler à vos yeux.

    Mais n’allez pas peser ce trésor inconnu sur une balance ;

    Ne fouillez pas les fonds de ce savoir avec une gaffe ou une sonde.

    Car ce soi est une mer illimitée, sans mesure.

    Ne dites pas :  » j’ai trouvé la vérité », mais plutôt « j’ai trouvé une vérité ».

    Ne dites pas : » j’ai trouvé le chemin de l’âme. »

    Dites plutôt : » J’ai croisé l’âme qui marchait sur mon chemin. »

    Car celle-ci marche sur tous les chemins.

    Elle ne marche pas en droite ligne, ne pousse pas davantage comme un roseau.

    L’âme se déroule, telle un lotus aux innombrables pétales.

    Khalil Gibran.

  62. à la lecture, j’ai cru que ces mots étaient les vôtres, Haddon,
    et quelle surprise de lire que Khalil Gibran a écrit ses mots.

    CE PARTAGE EST IMMENSE….
    même si je doûte toujours sur ce que je comprends,
    en humaine limitée, tellement,
    que je crains non sens ou contre sens,
    la poésie a son langage,
    et c’est un pays à part entière, ou parfois il faut le dico de l’auteur pour comprendre.
    Bises, Haddon.

  63. La vie elle même est une illusion
    où dans des rôles de composition
    les uns donnent parfois le change
    mais quand tombent enfin les masques
    et que certains finalement casquent
    dans quelque catégorie qu’on les range
    il y a tromperie et force détestation
    que d’humeurs qui alors se délestent
    tombés ces arbres au champ d’horreur
    qui amorcent la grande déforestation
    je m’y repére bien difficilement

    Un beau film de Renoir qui m’a bien marqué
    « la grande illusion » une distribution pléthorique
    des acteurs campés et héroïques

    Un vent à décorner les boeufs souffle ce jour
    il a dans son sac plus d’un tour
    ce n’est pas une illusion
    quand des craquements sinistres
    donne de cette débauche d’efforts

  64. Tu t’illusionnes et tu fusionnes tes méta données
    tu te crois abonné ou bien te sens abandonné
    s’agit il de réalité augmentée ou bien tourmentée
    dans le concert de sens plutôt déconcertés
    vas tu pouvoir rester sur ton sujet concentré

    Tu émulsionnes les affects en retrait

    Tu badigeonnes la carte des secrets

    Tu déraisonnes dans un mouvement tristounet

    Tu frissonnes à l’évocation des possibles

    Tu harponnes des proies invisibles

    Tu révises tes classiques en guise de relique

  65. Y a t il un avenir, sans aucune illusion
    des mirages aux fantasmes que de spasmes
    comment se dirige t on quand tout n’est pas éclairé
    à l’aveuglette, en tatonnant, pas en talonettes
    il faut créer ou recréer des impressions
    pour suppléer aux déserts, aux vides
    la résection au lieu de l’imputation
    alors peu à peu on meuble des silences
    on organise un espace
    on gére le temps qui se ramasse
    on habille d’oripeaux sa vie
    on donne de la chair à ses histoires
    on est dans la fiction
    et pourtant pas loin de la vérité
    on gomme l’affliction
    on dissipe les troubles de la cécité
    et si par nécessité on doit composer
    ces étranges saynétes botoxées
    ce n’est pas de l’intox
    mais une histoire liftée
    on est monté au filet
    après tant de revers
    on en a marre de se prendre les pieds
    et voir de notre médaille l’avers

  66. Illusion d’optique
    Pour faire croire ou faire semblant
    Juste un trompe l’œil
    ____

    Illusion d’optique
    Une certaine beauté en soi
    Dans l’inattendu
    ____

    Illusion poétique
    Des mots jouant de leur sens
    Calligramme en fête
    ____

    Illusion virtuelle
    Le poème s’éprend de l’âme
    Les mots n’ont plus corps
    ___

    Cherche vérité
    Illusion-désillusion
    Chemin non balisé.
    ____

    Quand le soleil noir
    A tâtons vers l’horizon
    Trouve le crépuscule
    ___

    Des mots, des odeurs
    Rêve de printemps en hiver
    Fleurs de néflier
    ___

    Une petite halte
    Pour un court instant de rêve
    Petites friandises
    ____

  67. De qui les illusions sont elles l’apanage
    pas affaire d’âge uniquement et de jeunesse
    ni d’expérience et de sagesse
    peut être de substances psychotropes
    qui révèlent un espace anisotrope
    il y a des illuminés partout
    comme il y a eu des « Illuminati »
    pas une affaire d’ésotérisme
    une fuite ou une dénégation
    face au matérialisme

  68. Je ne sais pas Thierry si il y a un avenir sans aucune illusion, mais à te lire et te relire avec beaucoup d’attention et d’intérêt, il me semble bien qu’en ce qui te concerne côté « illusion » et « désillusion » tu saches à quoi t’en tenir, je te suis sur tes pas et je crois que plus on avance dans la vie plus on prend conscience qu’il faut être prêt à toute éventualité, ça peut aussi éviter tant soit peu quelques désillusions supplémentaires même si…on garde sans doute toujours quelques illusions, histoire de ne pas manger la vie sans sel et sans sucre, c’est trop fade.

  69. Grand illu-soir-e pour ceux qui agitent drapeaux et mouchoirs
    comme si les pas n’avaient pas résonné et les clameurs vibré
    pas de rideau définitif sur un discours pas plaintif mais craintif
    ne pas savoir où l’on va et comment et désirer plus de clarté
    et du long terme plutôt que des atermoiements et des faux semblants

  70. Oui Monique l’illusion est parfois comique ou chronique
    mais elle est présente et bien là, un élément essentiel
    qui rend la réel plus vivable par le fait d’y méler du virtuel
    indistinct mais pas inconsidéré et cet incréé ne se décrête pas.
    Non je reste rêveur et contemplatif, placide mais lucide
    la voie des possibles et des probables ne s’est pas refermé
    la vie est une aventure totale il suffit de s’y préparer
    après il faut juste adapter et décoder, ce sont les erreurs
    d’appréciation qu’on paie parfois au prix fort.
    Ossiane a le chic pour nous trouver des sujets fort intéressants
    à nous de les creuser, tels des mineurs patentés.

  71. Mot à mot

    Mot à mot,
    J’ai appris
    A maitriser
    Les maux
    Mot à mot
    J’ai réussi
    A rejeter
    Les maux
    Dans l’écume
    Des jours.
    Mot à mot
    je déchiffre
    Qu’il viendra
    D’autres maux
    Toujours.
    Mot à Mot
    J’assume
    Les maux
    Mot à mot
    J’apprends
    A écrire
    Pour ne pas
    Les maux
    Dire.

    Je jongle
    Avec les mots
    Pour rire
    Faire éclater
    Les maux
    Mot à mot
    J’apprends
    Le langage
    Des maux.
    Mot à mot
    Je les dégage
    Mot à mot
    Faut les réduire
    Les maux,
    En morts sots!

  72. Ca faisait longtemps qu’il marchait dans le Ténéré
    et sans exagéré il avait plutôt bien géré la situation
    il avait même digéré les lézards et les gerboises avalés
    pourtant ahanant dans le fesh fesh qui le happait comme une méche
    il avait rencontré en abordant sa première Barkhane
    une vipère cornues qu’il n’aurait pris au poing
    il était à un point tel que sa vue se brouillait
    ses réserves s’épuisaient et la fatigues gagnait
    revenant sur un reg après avoir parcouru le grand erg
    un frisson délicieux l’avait traversé à la vison d’un oasis
    celui ci lui paraissait proche mais comment y croire
    sans encourir de reproche, à être trop confiant
    ne risque t on pas de mauvaises surprises et rencontres
    il marcha fort longtemps encore tenu par cette promesse
    de pouvoir enfin se désaltérer convenablement
    mais quand il croyait toucher au but toujours celui ci
    semblait se reculer aux limites de l’horizon visible
    et finalement, quand haletant il pût distinguer
    l’ombre de quelques dattiers, le puits était condamné
    cruelle fut sa désillusion

  73. Mots dire devant les mots des maux est mauvais et à mots râle car qui ne dit mot consent.
    Juste pour vous dire bonsoir

  74. Monique:

    La morale de cette histoire:

    Qui ne dit mot
    Qu’on sent
    Les cris
    Muets.

    Silence
    Et dors,
    Disait
    Le bon apôtre
    Il cauchemarde
    Appelle la camarde.
    Un réveil
    Sans sommeil,
    Des vôtres
    Ne veut plus être.

    La souffrance
    Isole
    Une camisole
    En pire.
    Sauver les apparences
    Foin des contingences.
    Il faut rester en vie
    Dans le monde des envies
    Même, si on plus envie.
    Faut moral
    Garder
    Avoir le mental
    Normal.

  75. A Monique:

    La morale de cette histoire:

    Qui ne dit mot
    Qu’on sent
    Les cris
    Muets.

    Silence
    Et dors,
    Disait
    Le bon apôtre
    Il cauchemarde
    Appelle la camarde.
    Un réveil
    Sans sommeil,
    Des vôtres
    Ne veut plus être.

    La souffrance
    Isole
    Une camisole
    En pire.
    Sauver les apparences
    Foin des contingences.
    Il faut rester en vie
    Dans le monde des envies
    Même, si on plus envie.
    Faut moral
    Garder
    Avoir le mental
    Normal.

  76. mon cher Ossiane
    Je suis du Brésil, j’adore ses blog, toujours visiter.
    Je suis étudiants de française ,Je suis d’apprentissage
    Ma profession est professeur d’histoire. Félicitations

  77. La désillusion peut signer le dégout,
    le rejet mais aussi inciter à l’action
    dans un grand renversement de perspectives
    après les dès illusions
    qui propulsent des chiffres inattendus
    se dissipe un voile de claustration
    qui redonne sens à la volonté
    on éloigne des fétiches, des gri gri
    et de ce recentrage où l’on n’est plus otage
    nait une nouvelle volonté

  78. Comme dit françois Dubet,
    le descenceur social est là
    les perspectives sont plutôt bouchées
    on parle de génération sacrifiée
    oh c’est sur que le sens du sacrifice
    et l’ardeur au travail est différement chevillée
    mais c’est la fin des illusions pour beaucoup
    tout le monde n’a pas les bonnes capacités
    les réseaux ou les conseils avisés
    certains ont des plans de carrière depuis la maternelle
    qui doit les mener tout en haut de l’échelle sociale
    il y a des nantis et des anéantis
    des gentils et des fainéants
    mais ce qui domine c’est le no future
    même pas un entonnoir de labeur
    un enfumoir avec la complicité de certains médias
    on a du mal à imaginer la vie de ceux
    qui sortent sans diplomes chaque année
    mais les statistiques du chomage sont dramatiques
    même pour les munis d’une peau d’âne
    alors oui bâtir un projet ou maintenir son trajet
    tenir la dragée haute quand la communion n’est plus possible
    ça débouche inévitablement sur le besoin de se faire entendre

  79. Bourrache:

    Vous m’avez intrigué avec votre tache de bleu « en Klein d’oeil ». Vous seriez vous intéressé à des débats autour de l’IKB ? Amicalement.

  80. Serrer son impossible
    Tout de son doux
    Belles couleurs
    Saveurs de vie
    Avancer tendre
    Vers son port tendre

  81. mince, je me relis, et deux fois tendre..

    Serrer son impossible
    Tout de son doux
    Belles couelrs
    Saveurs de vie
    Avancer tendre
    Vers son port soi

  82. Merci Annick!
    Bourrache est dégourdi, il ne perdra pas le nord et ne reviendra pas « complétement » à l’ouest , il saura revenir à non port.
    A propos de porc, nous avons nous les hommes un cochon qui sommeillerait en nous. Je crois que chez les femmes ,aussi. Quoiqu’il soit plus agréable d’avoir affaire à « une petite cochonne » qu’à un sale vieux porc puant et vicieux.
    Les cochons, êtres sociaux et forts intelligents ont pour principe de vie de ne pas faire aux truies ce qu’ils ne voudraient pas qu’elles leurs fassent.
    On appelle cela le respect.

  83. Patrick : quelques rectifications :

    Bourrache est dégourdi(e), il (elle) ne perdra pas le nord et ne reviendra pas “complétement” à l’ouest (ben non, suis revenue dans l’Est de ma Belgique – ouske je crèche) , il (elle) saura revenir à non (bon) port (au bord de la Lienne).
    A propos de porc, nous avons nous les hommes un cochon qui sommeillerait en nous. Je crois que chez les femmes ,aussi. Quoiqu’il soit plus agréable d’avoir affaire à “une petite cochonne” qu’à un sale vieux porc puant et vicieux.
    Les cochons, êtres sociaux et forts intelligents ont pour principe de vie de ne pas faire aux truies ce qu’ils ne voudraient pas qu’elles leurs fassent (ni petite cochonne, ni truie – p’têt paske j’aime pas la couleur rose – je possède un côté plutôt « fleur bleue »…

    IKB, je connaissais pas.
    Maintenant, je sais ! (ai fait la recherche sur internet).


    Un proverbe Anglais dit: « Un jardin sans bourrache est comme un cœur sans courage ».

    Et puis :

    http://jardin-paysagiste-eure-loir.over-blog.com/article-29662795.html

    Sourire et … clin d’oeil, hein !

  84. Et oui Patrick nos Bourraches sont féminins. Elles sont « indéfectibles » l’une de l’autre nos deux comparses. Le plus troublant c’est qu’elle n’était qu’une en arrivant sur ce blog et que par la magie des histoires et des âneries elles se sont multipliées……

    Les deux Bourraches sont belges (comme les DUPONT et DUPOND).

    L’histoire serait trop longue à raconter.

    Clin d’oeil et sourire à tous…….. Brrrr j’aime pas trop cette période de l’année où il fait nuit si tôt.

  85. et comme parfois je me relis…
    chacun avait compris, hein?!

    Belles couleurs ( couelrs, c’était pas fait exprès, mélimélo de lettres, invisible..)
    Saveurs de vie
    samedi 22H02 le 30 Octobre

    coucou Bourrache, Rachel, chacun…
    Ö QUE OUI, l’histoire serait trop longue à raconter,
    et d’ailleurs persoN ne croirait qu’elle est vraie! sourire! clin d’oeil des 3 yeux!
    et
    Ô QUE OUI, les jours courts..mais c’est le Printemps, non?!

  86. et les voici, revenus… le mystère du monde…..

    BELLE JOURNEE, bourrache, rachel, chacun, Ossiane,

    sourire et tit clin d’oeil!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *