Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, centre
partis en fumée
dans un rouge éblouissant
la nuit tombe
◊ « LE GRAND BAL DE L’AUTOMNE« , un poème écrit par Alain, mis en musique et interprété par Jean-Marie Djibedjan. Merci !
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, centre
partis en fumée
dans un rouge éblouissant
la nuit tombe
◊ « LE GRAND BAL DE L’AUTOMNE« , un poème écrit par Alain, mis en musique et interprété par Jean-Marie Djibedjan. Merci !
M^me mes désillusions ne me touchent plus….
Ah! ce n’est qu’une carapace.
Masque
la comédie c’est tout un art
Qu’on porte la jupe le pantalon
Pour bien mentir avec aplomb
il faut raconter des histoires
qui feront tordre votre auditoire
ou le lever c’est selon
Gardez toujours l’esprit fantasque
Lorsque vous parlez au public
Assaisonnez de quelques frasques
Vos longs discours dramatiques
Pour demeurer en politique
Il faut avoir le goût du masque
Vous êtes en représentation
Présentez vous comme Zorro
Afin de parfaire l’illusion
Accompagnez vos numéros
de tics nerveux de gestes idiots
qui feront croire à la passion
Alain
La gloire est l’oriflamme du déclin
L’orgeuil en est son tombeau
je ne verserai aucune larme
Une photo éblouissante, comme un tableau du monde en marche, le rouge et le noir ne s’épousent-t-ils pas ? il n’est hélas ici pas question d’amour, à chaque jour suffit sa peine certes, mais non pas in vitam eternam sans s’inquiéter des jours qui viennent
____
Jamais rien n’est vain
Pour faire avancer le monde
La persévérance
____
> Traiter tous les hommes avec la même bienveillance et prodiguer indistinctement sa bonté peut tout aussi bien témoigner d’un profond mépris des hommes que d’un amour sincère à leur égard.
[Friedrich Nietzsche] [+]
Extrait d’ Humain, trop humain
Quelle est belle est forte cette image. Puissante, bouillonnante. Magnifique.
Quelle est belle et forte cette image, éblouissante et puissante. Superbe.
–
Moi, j’en veux encore des illusions.
–
Ce soir elle rêve
Des petites étoiles
Pleins les yeux
Les désillusions
Lui donnent des envies
D’atteindre ses soies
De ses rêves
Et de les vivre
Ensemble
Le rêve le réel
Dans la magie possible
Quand le rêve fait vivre
Bien plus que la vie
Si souvent de tellement
–
« La vie est faite d’illusions. Parmi ces illusions, certaines réussissent. Ce sont elles qui constituent la réalité. »
Jacques Audiberti
–
Ils ont mal
Désespérés
Leurs illusions perdues
S’envolent en fumées
Ils sont vieillis plus encore
Découragés par les années
De labeur à faire
Coûte que coûte
Heps M’dame la vie
Mais que faites vous
Pour tous ces gens
Les laisser mourir à petit feu
Où est le sens
De vous la vie?!
La vie la mort
C’est pas pareil
La mort elle reste
Au bout de la vie
Et dans la vie
De la vie de la vie
Désillusions vous les tuez
Les massacrez leurs coeurs
A V I V R E
c’est rigolo d’incroyable, Bourrache, comme nos pensées sur la même longuer d’ondes!
Et même quand on croit plus
Il faut y croire encore
Bien plus encore
On ne sait jamais
On ne sait jamais
Ce que réserve la vie
Qui décide
Tellement
Alors serrer ses illusions
C’est se garder chaud en plein gel
C’est des paillettes dans les yeux
C’est du miel dans les trous de nez
C’est une odeur de feu de bois
C’est…
C’est des délices à respirer
C’est le goût de vivre son pas léger
Illusions belles douces et tendres
Les bras ouverts on vous attend
Heureusement que nous gardons toujours quelques illusions, c’est ce qui nous permet de tenir mais pourtant, de désillusion en désillusion on finit par être tellement déçu, qu’on pourrait se demander s’il vaudrait pas mieux ne pas se faire d’illusions, alors ainsi peut-être viendraient les bonnes surprises, mais là je sens que c’est complètement utopique et je dérive, je vais faire rire Bourrache et Annick sans aucun doute et peut-être même Ossiane, vu le titre de sa note.
» La vie est une grande désillusion. » – Oscar Wilde
La désillusion est salvatrice
car toutes nos illusions
ne sont que la manipulation de notre âme
une fois l’extraordinaire dévoilé
il nous faut affronter le monde
et nous même
dans toute notre médiocrité
dans toute notre beauté
et la pièce maitresse de ce triptyque
l’absurdité….
pourtant ces illusions ont un fondement
la pérénité de l’espèce » HUMAINE »
car comment sinon continuer à enfanter
coucou a tous
Il est des soirs d’automne
Où le soleil lorsqu’il se couche
Nous offre un spectacle flamboyant,
Le ciel est de feu, les nuages fument,
La terre, elle, continue de tourner
Dans ce rouge annonciateur de grand vent.
Toutes les couleurs représentent un symbole
Le rouge : le feu, le sang, la guerre, la colère
Le noir : la peur, la tristesse, la mort, l’échec
Dans cette fumée qui s’y mêle
On peut y voir, ce soir, le désarroi.
J’aime beaucoup ton texte de 22H38, Monique,
non, cela ne me fait pas rire du tout,
dans un coin de quelque part, je partage tes mots,
oui, bien sûr qu’un jour on perd ses illusions, car la vie nous a trop eu, trop déçu,
elors on n’en veut plus des illusions, on n en veut même plus de la vie, au profond de sa détresse,
et puis on se rend compte que virer dans la totale fatalité c’est triste aussi,
alors on en serre un peu, des illusions, mais sans trop se faire d’illusions, c’est à dire qu’on accepte de les perdre bien avant de les gagner, ainsi on échappe à la déception, qui fait si mal, comme la confiance abusée fait fort mal aussi, au plus profond…
en ce qui me concerne je n aime pas trop le mt ilusion, je préfère le mot rêve, dans illusion, je reçois la possibilité d’être trahie,
dans le mot rêve, c’est un tout rêve qui dérive de l impossible au possible, du possible à l’impossible le jeu de la vie est plus sain au départ, je trouve, plus pur, plus clair.
Puis-je ?
Brrrrrrrrrrrrrrrrrrrr … vous me faites froid dans le dos !
(excepté Annick).
Cela n’engage que moi, bien sûr.
C’est fort beau, Marc,
oui si on ne garde pas un chouya d’inconscience, ce qui évite de passer au suicide, on reste sur le sol de terre,
et on continue à croire, à le peupler, ce sol….
et puis pour ceux qui croient, les religions se chargent tellement de les conserver ces illusions, en donnant un sens sur la terre, pour le voyage vers l’après…
Puisqu’ Alain ouvre la bible des clowns travestis, je vous invite à lire les pitres:
Le nez rouge
J’ai le nez qui coule. C’est très ennuyeux , je ne peux plus aller à la piscine. C’est toute une affaire de le rattraper une fois qu’il a coulé. Je dois demander l’aide des maitres nageurs . Une fois , ils ont failli devoir vider la piscine depuis ils ne peuvent plus me blairer. Le pire , cela a été quand dans le couloir d’à côté, un autre nageur avait aussi le nez qui coulait. Les deux nez se sont retrouvés nez à nez.. Nous les avons récupérés grâce à un gamin qui à réussi un magnifique pied de nez. Cette aventure a eu le mérite de donner une vocation à ce garçon qui fait médecine pour devenir un gars de la narine, spécialisé dans les nez qui coulent. Avec l’autre nageur, on a failli s’empifer, on ne savait pas quel nez appartenait à qui . On ne regarde pas son nez. A vu de nez , un nez c’est un nez. Heureusement, il avait la tête près du bonnet, l’autre nageur quoique pas né de la dernière pluie. Son nez avait un champignon, c’était un nez en trompette de la morve. Cet aveu nous a évité de nous casser le nez trop longtemps. Depuis cette mésaventure, la piscine me sort par les trous de nez. Ce nez , je ne peux plus le sentir. Quelquefois, je rêve d’un nouveau nez .Il n’est pas né celui qui me fera changer cet appendice nasal un peu grand , qui offre l’avantage que si je ne vois pas plus loin que le bout de mon nez, c’est un peu plus loin que les autres qui me prêtent du flair. De surcroit, il est légèrement incliné vers la droite, ce qui est commode pour embrasser. Hélas , ce sont les filles qui ne sont pas commodes surtout quand elles ont un joli nez ou quand elles m’ont dans le nez . Je crois que Bernard Buffet ne pouvait pas les voir en peinture, les filles pas commodes. Bien fait pour elles!
Voilà , une nouvelle histoire est née . Elle ne sera pas chantée par Virgile, nous ne sommes pas une famille de Troie mais une fratrie de cinq dont je suis l’ainé., bien sur.
Appendice:
Cette histoire a été produite sur scène. On a failli refuser du monde, çà s’est joué dans un mouchoir.
Un astre se couche
dans de noires fumées
le roi est nu
Tombe sur la dune
La nuit de lune
L’appel de la muse
Sombre ruse
Que ce ciel m’amuse !
merci Patrick, je me pouffe, et vois le texte sur scène, mon pif se rigole!
Il n’y a pas de fumée sans feu
Et le penseur dévoile
Son mutisme silencieux
Les jeunes alentour
Qui se refont le monde
Autour du feu de camp
Leurs idées sont géniales
Ils rêvent d’un monde d’amour
Où le méchant néant
Rien que la beauté sur terre
Et la fumée ondule
Elle frissonne son temps
Car elle sait tellement
Sur ce vécu sur terre
Comment leur donner vie
Qu’ils gardent foi en demain
Sans des fausses illusions
Qui les fatiguent pour rien
Et les vapeurs cogitent
Mais le monde est tel
Faut pas se faire d’illusions
Le temps cet essentiel
C’est pour se vivre dedans
Le regarder passer
Y chercher les beautés
On ne peut changer le monde
Car certains l’aiment mauvais
Bravo Ossiane, pour te trouver dans les*blogssélectionnés
je suis honorée que tu acceptes mes bafouilles,
et merci à chacun qui fleurit cet espace,
de forts beaux mots,
je me régale à vous lire! merci!
Nuit
habillant les êtres
Obscurité
révélant l’étrange
Miroir
reflétant l’étoile
Rouge
humectant les lèvres
Nuit, rencontre sublime.
Bûcher flamboyant
d’ombres noires
le coeur pleure de tant d’incompréhension
Cendres d’illusions
Mon coeur se réjouit
En relisant aujourd’hui
De si beaux écrits
Le thème difficile
Couleurs fortes et symboliques
Le rouge et le noir
Loin du romantisme
On entend une voix qui crie
Ses désillusions
La folle du logis
Il:; y avait eu un coup de tonnerre
Un orage sans éclairs,
Le ciel était plombé.
L’atmosphère, crépusculaire
Il ne se faisait aucune illusion
Il n’aurait pas droit au cimetière
Un autodafé avait été fait
De sa vie passée
De ses moments de fierté
Ses souvenirs.
Tout était parti
En fumée.
Il n’avait rien pu faire.
Encaisser
La désillusion
De voir le brasier
Embraser
De flammes blafardes,
Lumières blanches,
Cafardes,
Froides,
Les branches
Vives de la vie.
Il avait du supporter
De se voir
Réduire en cendres
De son vivant
Le rouge éblouissant
S’était évanoui;
Il était resté le noir
Des idées noires.
Tout vraiment tout
Rien n’avait pu être sauvé
Tout avait été inversé
Ses sentiments,
Ses convictions
Avaient été violés
Ses fondamentaux
Son essence,
Avait été bafoués.
S’il avait pu
Mourir
Se suicider
On ne l’aurait pas remercier
Quoique
Cela aurait facilité
Mais privé
Du plaisir
De faire souffrir.
Ce plan là
Fut un couac.
Le voilà,condamné
A errer
Sur un chemin de misère.
Pourquoi , pour rien
Juste une psyché cinglée.
Rien , presque rien
Une psychopathie
Doublée
D’un narcissisme
Égocentrique
Le besoin pour exister
De détruire, détruire
Toute la richesse donnée,
A cœur ouvert
La générosité;
La patience
La bonté
La force
Offertes
Pour béquiller
Pour repousser
L’instinct de mort
Le morbide
L’attrait du vide
Pour supporter
Ces maladies
Tout fut
Nié
Anéanti..
Il reste
l’odeur de la fumée
Le soleil s’en est allé
Sur un coucher
D’un rouge
Éblouissant
La nuit tombe
Sur son destin
Il ne lui reste rien.
L’instinct de survie
Donne la force
De marcher
D’oublier
Sur un chemin de liberté.
Est ce que cela suffit?
Vivre libre
Trop libre
Un horizon
Sans illusion
Un jour,
Dans un crématoire
Il partira en fumées
Dans un rouge éblouissant
Sans dernière demeure.
Quelques traces noires
Dans quelques mémoires.
La nuit tombe
Ne pas s’en faire
L ‘enfer
Aussi, mourra.
Il n’y a pas d’illusions sans illusionnistes
certains sont comme des accordéonistes
ils ont un soufflet et un toupet monstre
il y a ces tours comme des embrouilles
pas le temps de voir la chose, ni vu ni connu
et ce pouvoir qu’ils ont détenu
et qui exerce sur les foules une fascination
ne doit pas être une révérence absolue
peut on sans hésitation béer devant les icones
sans appeler ou rappeler des esprits la fascisation
encore un clair obscur mais que vaut il sans bonne compagnie
Encore un exemple parlant,
frappant plus exactement
d’une illusion
j’avais cru envoyer un texte
mais ce n’était pas vrai,
pas exactement en tout cas
et voici que pour faire apparaître
ces quelques mots je martelle le clavier
cela supporte t il répétition?
Entre impression et impressario
l’illusionniste continue de donner le change
ce n’est pas uen monnaie facile à négocier
La désillusion
Tous ceux qui s’arment de leur foi
Qui luttent ensemble avec passion
Tous ceux qui n’ont qu’une seule voie
Pour ce faire entendre l’action
Tous ceux qui croient en la révolution
Tous ceux que l’on montre du doigt
Gardent en leur cœur leur illusion
Tous ceux qui sont de mauvaise foi
Qui manipulent l’information
Ceux qui s’abritent derrière des lois
Pour mettre en œuvre leur ambition
et nuire à la population
Ceux qui défilent dans les médias
Pour promouvoir une vie sans joie
Une vie faite de compétition
Ou tous s’ignorent chacun pour soi
Ou l’argent fait la sélection
Ils n’ont pas connu d’autre emploi
Et ne trouvent de satisfaction
Pour satisfaire leur ambition
Que d’asservir l’information
Ils ont perdu toutes illusions
ALain
En rouge et noir
Le drapeau noir flotte sur la marmite
http://www.youtube.com/watch?v=Xo_lSTo-uok&feature=related
Des prémices de bataille
des bruissements indistincts
des clameurs sourdes qui montent
des cliquetis qui résonnent
des piétons qui frissonent
des hampes qui gonfalonent
à l’heure de la tonte
capital qui déraisonne
sauce qu’on assaisonne
pour qui donc sonnent
ces tompettes embouchées
d’une partie du peuple touché
et pour certains même douchés
alors retenir les chevaux piaffants
tenir en bride serrée le mouvement
un frémissement parcoure les échines
par delà les délocalisation en chine
à courber plus longtemps le dos certains rechignent
veillée d’arme pour lutte inégale
combat qui s’il n’est pas un régal
offre le mélange des ages
danger du défilé
où guettent d’obscurs assaillants
besoin de l’olifant
derrière chaque passant
des gestes de colère
d’incompréhension moins que passagère
une impression sournoise
qui fait chercher les noises
puisqu’il faudra payer l’ardoise
des étincelles arrachées au pavé
des yeux parfois tout délavés
une vision qui tarde à se dégager
et toujours cette belle énergie
du rassemblement qui fait nombre
d’une sociale qui pas totalement ne sombre
esprit de résistance
qui s’exprime avec constance
pas de grand soir
une aspiration à des matins lumineux
pas seulement une affaire de gueux
entre vacillement de l’espoir
et étrennement ou éreintement
lance flamme
de la veine d’art terre
une arme fatale
abîme de feu
la chaîne de l’illusion
à la forge rougit
quête du sacré
force des éléments transforme
la vie consacrée
du courage de l’être
rien ne résiste à la tranche
seulement perdre
rouge espoir
la tonalité amarante
la pourpre reine
le dégradé infini des tons fermes
plus que la colère,
plus que le mépris,
plus que le sanglot…
Pablo Neruda
Des pantins de bois rouge…l’étendard sanglant est levé…idées noires que l’on bouge..la nuit et ses ombres écartelés..C’est le jour et sa pointe de clarté..un dimanche ou s’installe le marché..ou je vais retrouver les habitués..les pommes de Groslay et les objets denichés..C’est un petit cercle de quartier..horizons divers et passionnés..on regarde les trésors exposés..et on échange sur les Retraites ..le Laos..Monet..et le monde espéré..C’est un « café littéraire » en plein air..il y a un traducteur ..un médecin..un garagiste..moi..et un grand voyageur..Chacun fait son marché puis s’en vient discuter..acheter..et s’en va..mi matinée..Les pantins de bois rouge..il faut savoir les bruler..savourer l’instant offert ..les sourires et les pensées..oublier les peines d’hier pour mieux les affronter..laisser libre ses pensées..A cette heure..Clemence étudiante doit travailler sur un autre marché..Celine sur Bordeaux doit tout juste s’éveiller..Marie ..je ne sais pas..entre silence et œuvres sculptés..et Ossiane..l’hiver annoncé..qui montre rarement le bout de son nez..C’est à elles et Michele que ce matin vont mon cœur et mes pensées..
Photo intemporelle
Luttes et guerres
Défis et résistances
Passions
Convictions
…
et parfois
Désillusion
alluvions des îles, allusions des cils, illusions… des ailes
pourquoi faudrait il se faire des illusions
comment ne pas faire qu’illusion
par une intrusion dans les esprits
par une inversion des perceptions
par un retournement de situation
on peut se bercer pour s’endormir
mais il faut bien se réveiller et tenir
face aux réalités contingentes
et à des vérités émergentes
ne pas prendre la tangente
le rouge est vif et agressif
le noir est triste et inexpressif
et ce soulagement des instants
où les contrastes s’atténuent
où dans les fumigénes on éternue
pendant que des responsables morigénent
parlant de ceux que ça amuserait de battre le pavé
comme ci les mouvements n’avaient d’autre but
Il n’y avait plus rien à attendre
La raison larguait les amarres
Pourtant l’espoir tissait des illusions
Pour s’en faire un grand manteau
De sanglots, de chagrins, de souffrances
Un refus extrême de désillusion
Devait permettre l’impossible
Et des années et des années plus tard
Voir le miracle s’accomplir
La vie reprendre son sens
Le mot aimer renaître de ses cendres
Il y a des illusionnistes au pouvoir, leur tours n’ont qu’un temps. La grande illusion, la désillusion ? Non, l’espoir en deux couleurs.
« Les illusions perdues sont hélas ! Des feuilles tombées de l’arbre du coeur »
José de Espronceda (1808-1842)
–
Ils sont
de ces circonstances
qui vous plantent
les bras en croix.
Sang, dégoulinant.
Vins, vains,
de rouges
faux-pensants
tout juste errants.
Drapeaux flottants.
Coups de gueules
coups de poings
sous seing privé.
Contrat pas respecté.
De mon sein amoindri
ne coulera plus jamais aucun lait.
Ni mensonges.
Ni vérités.
–
Désillusion
Se serre fort
Si fort de fort
Pour qu’en sorte
Le nectar
D’une illusion
En core cette fois
Renouvelée
De belle présence
En vie
bonjour à chacun,
ce sont peut être les vacances pour certains, alors, belles vacances.
Au rouge habillé
en « Désillusion »
sombre comme l’Enfer
du Jardin des délices
je préfère
le chaleureux
rouge « Oreiller »
aux draps froissés
des illusions ,
J’en ai eues
avant chaque
désillusion.
Les deux ont fait la paire
Mais croire ,
Que l’exeption fait la règle .
Deux fées dansent autour de moi
Depuis tant de lunes déja
Pas encore de ,
Désillusions
Parceque peut-etre
Leurs danses ne sont pas,
Illusions.
Un voile de nuit
Rouge sang
Barre ma route
Une pluie de larmes
Efface tes pas
A feu et à sang
Des illusions
Parties en fumées
Désillusions
Sans espoir de retour
Une pluie d’étoiles
Blanches et immaculées
Viendra te guider
La Voie est là
Si proche et si lointaine
Qu’importe
Marche et écoute
La Voie vit
Trouve la tienne
Montre-moi la mienne
Tu as la force
J’ai laissé la mienne
Au bord du chemin
Guide-toi
Puis
Guide-moi
Notre si précieuse
Harmonie
Consumera le mal
Poésie des Sens
Sens dessus dessous
Act your live
une petite marque d’intérêt supplémentaire : bravo !
http://louisevs.blog.lemonde.fr/a-propos/a-propos-loin-de-la-route-sure/
Envolez vous désillusions
Quittez ce sol de terre
Et laissez place à des espoirs
Tous bels de neufs
Frais et mijotés tendres
Pour avancer encore
Sur ce chemin
Pas après pas
En gardant cap vers les beautés
Le meilleur équilibre pour soi
Il faut avoir l’envie de l’adapter
Son plan de navigation
En le cherchant
En le voulant
En faisant tous les efforts nécessaires
La vie
Cette vie sur terre
N’est pas un fleuve tranquille
Et les canots de sauvetage
Et les bouées et les fusées de détresses
Cela sauve
Quand dans la lorgnette de vie
On souhaite voir clair
Encore
L’oeil ouvert
Car vivant dans sa vie
C’est fort de fort
Et plus encore
Tendre journée pour chacun.
Le pont semble bien désert….
Il y a des circonstances
Qu’on aimerait effacer
Désillusions intenses, irréversibles
Sur le chemin de la vie
Des jours et des nuits
A vouloir comprendre
La raison s’obstine
Se refuse à la fatalité
Se heurte à l’incompréhensible
D’un monde en déraison
Le social et l’intime
Dans le désespoir se mêlent
Accumulations, loi des séries
Le cœur saigne
Dans la nuit noire
L’espoir n’est que fumée
Les mots se heurtent
A la démence, à la désillusion
Cherchent les phrases salvatrices
Pour ranimer la flamme de l’espérance.
Et pourtant je sais
Que dans un coin de l’âme
Où dort le poète
Comme un oiseau
Blotti au creux de son arbre
Une petite flamme vacille
Guettant l’instant propice
De voir renaître l’espoir
Puisant aux sources inépuisables
De l’amour et de la beauté
C’est fort joli, Monique.
Le poète est courageux,
en force vive de traverser bien des épreuves,
des bugs de vie, immenses, si douloureux,
et il cherche les beautés,
après les avoir délaissées,
car l’énorme souffrance ne permet plus de voir beau,
parfois des chagrins sont si forts,
et puis il murmure ses mots,
serre doux son amour,
rêve espère encore,
dans ce monde de terre,
d’être en bonheurs aussi,
lui si vivant qu’en amour,
et si désespéré quand un amour le quitte.
Se faire, avoir …des illusions
entre duplicité et naïveté
entre rêve et réalité
entre ailleurs et ici
on peut repeindre
les couleurs de la vie
mais ne pas restreindre
les espoirs fondés
on peut fondre de désir
et imaginer une situation
mais le principe de réalité
nous raméne vite au contact
désenchanté par un manège
et enchanté par des sortiléges
on pourrait penser que je galége
et que j’égréne en arpège
mais il y a des fausses notes
qui mettent le blues
je crois voir ce qui n’est encore
et ne sera peut être jamais
ça me convient sans doute
justement je ne m’embarasse pas de doute
ma vie est une grande illusion
j’ai pu donner le change
cacher mes limites et mes tares
mais un jour, un peu plus tard
il faudra bien que je range
défauts et avantages
la grande illusion…
http://www.youtube.com/watch?v=wkFZOLdpVOI
… s’évader !
Longtemps les châteaux en Espagne
n’ont guère attiré qu’hidalgos attitrés
qui haves et guère frais
couraient la Meseta
sans une vaillante peseta
Longtemps les îles de l’océan indien
n’ont fait des miliardaires le bien
qui niaient leur propriété
ayant d’autres priorités
Longtemps archipels paradisiaques
annonçant des agapes dyonisiaques
ont caché les tempêtes
qui menaçaient les jours de fête
Longtemps on a guigné l’oncle d’Amérique
qui sans barguigner devait envoyer le fric
mais qui homeless ou fermier
n’étaient pas parmi les premiers
Longtemps on a cru aux miracles
sans même consulter l’oracle
mais il faut bien se résigner
nous ne sommes pas désigné
Longtemps on a cru l’amour éternel
sans voir que comme une chandelle
il pouvait bien vite se consummer
si sans retenue on le consommait
L’illusion porte la désillusion
cécité avancée, décillez
ne voyez pas toujours
ce que vous voudriez
l’attente et l’espoir
vont ils être trahis ce soir
on vit sous influence
comme on vît en cadence
on fait des voeux tenaces
mais bien lourds de menace
on croit que, enfin presque
en définitive il ne reste
en guise de fresque
que le geste preste
on ne peut affronter
ce que l’on a suscité
que si on s’est préparé
à toutes les alternatives
pas de posture lascive
pas d’assurance tout risque
Enganando se, que lastima ver las cosas después asi
enfrentando se con la realidad que làgrimas sentir de despecho
sin derecho, sin embargo, que de callar se como tonto
la verdad es que no he visto cuanto profundo era la confusion
ahora mismo pienso peor de yo y voy a tomar medicinas
Je ne suis pas sûre d’avoir bien compris Thierry, ton dernier commentaire
Désillusions
Posez vous là
Laissez moi tranquille
Vous m’avez abusée
Tellement
Et mon goût de vivre
En fut amer
Une fois extraite
Je me revis
Sans illusions
A m’aime la vie
La grâce du temps
merci et bonsoir Annick dont les deux mots illusions et désillusions t’inspirent on parle si facilement des choses que l’on connait bien, la réalité prend le dessus sur l’imagination et les mots viennent naturellement. Bonne nuit au comité restreint de l’Oeil ouvert.
@Monique: je ne sais pas si ce sont les châteaux en Espagne qui m’ont incité à utiliser et mal la langue de Cervantes.
La désillusion peut rendre malade et amener à se soigner, voilà tout
mais si tu veux une traduction intégrale pas de problème.
« En se trompant soi même, qu’il est dommage de voir l’état des choses ainsi après
en s’affrontant avec la réalité que de larmes de dépit
sans droit cependant autre que celui de se taire comme un idiot
la vérité c’est que je n’ai pas vu combien profonde était la confusion
maintenant je pense encore pire de moi et je vais prendre des médicaments »
De désillusion en désillusion,
la vie perd ses illusions,
pour offrir son essentiel,
la vie se vivre ses beautés,
son instant de vie si précieux là,
en tout de Là,
cela fait du bien,
de se ressentir sa vie dedans,
son être vivant.
Merci Thierry, je comprends mieux le valancia maisfinalement je n’étais pas en contre sens .
L’essentiel est de s’en sortir vainqueur avec ou sans médicaments mais de toute façon riche d’un enseignement. La désillusion est une prise de conscience parfois salutaire.
Rouge
comme mes pensées
Jardinons ! Au diable les désillusions !
Mon outil est parfaitement huilé
Venant voir ce marteau lubrifié
Qui pourra vous biner et vous ratisser
Donnez moi votre pelouse
Que je la taille de mes baisers
J’aperçois un jardinet
Je vais m’y ressourcer
Jolie demoiselle…
Juste une illusion
je prenais mes désirs et m’aveuglais
quand des réalités je fuyais la cruelle vérité
je me voyais plus beau et plus intelligent
plein d’espoir et bientôt d’argent
mais voilà la vie s’est bien chargé
de m’apprendre à vivre et accepter
que tout n’est pas possible
que des impressions sont risibles
qu’on peut servir de fusible
j’ai appris à regarder sans m’avancer
à ne pas devancer les occasions
à ne pas me faire damer le pion
à ne pas avoir raison tout le temps
à ne pas feindre d’être content
et j’ai vécu les yeux grands ouverts
critique avec moi même
comme avec les autres
pas dupe des petites combines
et autres grands mensonges
la vie ce n’est pas un songe
parfois le doute vous ronge
et dans l’eau froide on plonge
je ne connais rien de tel
qu’un grand cocktail
de vent et d’eau
des éléments bien tempérés
pour aux injonctions du vécu
pouvoir obtempérer
sans pour autant être déçu
Avec l’oeil ouvert , même en clignotant
je n’ai jamais eu de désillusion
merci OSSIANE
salut amical et sincère
aux matelots du pont
Salut Thierry,
oui, cet équipage vaut le coup d’être vécu,
il ne donne pas d’illusions, et donc pas de désillusions,
que des échanges chouettes,
j’aime ce pont déchanges,
et il est propre le pont, hein, Lou,
et nos hamacs tous doux, hein, Bourrache,
et nos forces de vie en vie, hein, Haddon,
et où que se cache, Ossiane?!
en haut du mât, au fond d’une cale, sur un canot,
au gouvernail, cela est sûr!
douceurs de soirée!
Youhou … y’a kelk’un…
avec « a patch of blue »
et un sourire
à offrir ???
^_^
Bonsoir annick et youyou sans youkoulélé à Bourrache
–
http://www.deezer.com/fr/#music/result/all/marcel%20amont%20
–
^_^
Sédiment
La vie se sédimente
D’alluvions,
Enjolivées,
D’illusions
De jours heureux,
On se fout de savoir
Qu’elles mentent.
Hélas, parfois
Craque le masque,
La nuit tombe sur eux.
Dans un rouge éblouissant
Les illusions
Partent en fumées.
Maintenant, faut que tu casques.
Pourquoi se tracasser?
Illusions/désillusions
La mort va tout balayer.
Bonheur
Le bonheur
est venue
Au petit bonheur!
A la bonne heure.
Son cousin
Le malheur
A frappé,
Trop de bonne heure,
Trois coups,
Les coups du sort
Avant d’entrer
Sans crier gare
Sans égard
Avec son copain
Chagrin.
Le bonheur
Est une heure
Bleue,
Le malheur,
Lui,
Un soleil noir.
Mais , sans lui
Il n’y aurait pas d’espoir!
Bonheur/malheur
Bon( heur)/ :(mal) heur
Bon/mal
Bon et mal
Nous mènent
En bateau.
Jette les à l’eau
Trace la route, matelot!
Déroute le malheur;
T’en riras de bonheur!
–
Patrick : c’était pas la « tache de bleu » que j’attendais…
clin d’oeil, hein !
–
J’m’y retrouve plus dans deezer !
Prière de cliquer sur « Bleu, blanc, blond » …
enfin, si vous voulez…
–
Allez, je vous laisse.
Moi, j’ai le coeur en joie.
Demain j’m’en vais à ma mer du Nord pour un WE prolongé avec mes enfants et leur compagne.
Et Virgule (mon nouveau chien).
Y’a quand même des moments où l’on peut être heureux, non ???
–
Biz à tous.
–
Un bonheur n’arrive jamais seul
Le bonheur
est venue
Au petit bonheur!
A la bonne heure.
Son cousin
Le malheur
A frappé,
Trop de bonne heure,
Trois coups,
Les coups du sort
Avant d’entrer
Sans crier gare
Sans égard
Avec son copain
Chagrin.
Le bonheur
Est une heure
Bleue,
Le malheur,
Lui,
Un soleil noir.
Mais , sans lui
Il n’y aurait pas d’espoir!
Bonheur/malheur
Bon( heur)/ :(mal) heur
Bon/mal
Bon et mal
Nous mènent
En bateau.
Jette les à l’eau
Trace la route, matelot!
Déroute le malheur;
T’en riras de bonheur!
Bonsoir, bonsoir même tard…. Après une journée à mettre dans les oubliettes….
___
Le temps d’une illusion
Tourner le dos aux déconvenues
Juste un peu de rêve
___
J’essaie de le trouver au milieu de vous tous, car même s’il n’y a pas grand monde sur le pont, il y a Bourrache, Annick, Patrick, Thierry…et tous les autres
qui même silencieux sont avec nous et partagent nos mots en essayant de les comprendre et de ressentir ce qu’ils ont à nous dire. Bonne nuit donc à tous les amis de l’Oeil Ouvert.
Mots/Maux
Partager les mots
Pour endormir
Les maux.
Les mots dire
Pour éviter
De maudire
Porter les mots
A incandescence
Recouvrir d’émaux
Les coups de couteau
De l’existence.
La mort fait très fort
En son commerce
Elle a voulu me vendre,
Une mort
Contre ma vie.
J’ai pris,
Je le confesse,
La mort aux dents.
Viens , donc, la prendre
Je lui ai dit,
Ventre saint gris
Je veux deux vies
Contre ma mort
Un cheval gris
Et un Joker!
La mort s ‘en est sauvée
Au royaume des morts!
C’est pas forcément du bonheur
Mais , ce sont, d’ailleurs
Les autres qui meurent
Moi, je ne connaitrai pas la mort
Je serai vivant jusqu’à mon dernier souffle
Que le veuille ou non cette maroufle.
Mots à maux
Partager les mots
Pour endormir
Les maux.
Les mots dire
Pour éviter
De maudire
Porter les mots
A incandescence
Recouvrir d’émaux
Les coups de couteau
De l’existence.
La mort fait très fort
En son commerce
Elle a voulu me vendre,
Une mort
Contre ma vie.
J’ai pris,
Je le confesse,
La mort aux dents.
Viens , donc, la prendre
Je lui ai dit,
Ventre saint gris
Je veux deux vies
Contre ma mort
Un cheval gris
Et un Joker!
La mort s ‘en est sauvé
Au royaume des morts!
C’est pas forcément du bonheur
Mais , ce sont, d’ailleurs
Les autres qui meurent
Moi, je ne connaitrai pas la mort
Je serai vivant jusqu’à mon dernier souffle
Que le veuille ou non cette maroufle.
Les illusions perdues ou éperdues sont parfois le sel qui permet de continuer le banquet de la vie.
L’imagination est fertile qui peut répondre à des attentes secrétes et se convaincre de certaines choses qui ne sont mais…
De la même manière que l’oubli permet d’avancer, on construit aussi des passages invisibles pas sur du sable.
Cette manière de tenir sans ternir ni pour l’éternité de fausses impressions, d’abord rassure.
Coucou,
bon, comme y’avait persoN, j’avais fermé l’ordi…et vlà qu’v’ai’loupés..
BEL WEEK, Bourrache, avec tes enfants.
Un jour
On quitte ses illusions
Qui ont donné désillusions
Et on se quitte l’illusion
Pour le restant de sa vie
On se serre son instant
Dès qu’il se chauffe prunelle
On arrête de pleurer
Les illusions déçues
Alors grand
Est ce jour
Même si parfois quand même
Les yeux un peu brouillés
Par les perles de vie
Que la vie a reprise
Bien plus que s’évader du réel
Dans les airs
De voguer planer sans fin
C’est bon de mettre de l’ordre
De trouver l’équilibre
Dans sa vie de ses chairs
Sans oublier de rêver
D’améliorer encore
Ses parts d’être sur terre
C’est qu’il faut faire avec
Pour le meilleur se vivre
Vos coeurs connaissent dans le silence les secrets des jours et des nuits.
Mais vos oreilles aspirent à entendre la connaissance de ce coeur.
Vous voudriez connaître en paroles ce que vous avez toujours connu en pensée.
Vous voudriez toucher du doigt le corps nu de vos rêves.
Il est bon que vous le vouliez.
La source cachée et jaillissante de votre âme est obligée de sortir et de courir en murmurant vers la mer ;
Et le trésor de vos profondeurs infinies voudrait se révéler à vos yeux.
Mais n’allez pas peser ce trésor inconnu sur une balance ;
Ne fouillez pas les fonds de ce savoir avec une gaffe ou une sonde.
Car ce soi est une mer illimitée, sans mesure.
Ne dites pas : » j’ai trouvé la vérité », mais plutôt « j’ai trouvé une vérité ».
Ne dites pas : » j’ai trouvé le chemin de l’âme. »
Dites plutôt : » J’ai croisé l’âme qui marchait sur mon chemin. »
Car celle-ci marche sur tous les chemins.
Elle ne marche pas en droite ligne, ne pousse pas davantage comme un roseau.
L’âme se déroule, telle un lotus aux innombrables pétales.
Khalil Gibran.
à la lecture, j’ai cru que ces mots étaient les vôtres, Haddon,
et quelle surprise de lire que Khalil Gibran a écrit ses mots.
CE PARTAGE EST IMMENSE….
même si je doûte toujours sur ce que je comprends,
en humaine limitée, tellement,
que je crains non sens ou contre sens,
la poésie a son langage,
et c’est un pays à part entière, ou parfois il faut le dico de l’auteur pour comprendre.
Bises, Haddon.
Bises à vous Annick.
Permettez moi une nouvelle fois de vous dire que j’admire votre sensibilité.
Bien à vous.
La vie elle même est une illusion
où dans des rôles de composition
les uns donnent parfois le change
mais quand tombent enfin les masques
et que certains finalement casquent
dans quelque catégorie qu’on les range
il y a tromperie et force détestation
que d’humeurs qui alors se délestent
tombés ces arbres au champ d’horreur
qui amorcent la grande déforestation
je m’y repére bien difficilement
Un beau film de Renoir qui m’a bien marqué
« la grande illusion » une distribution pléthorique
des acteurs campés et héroïques
Un vent à décorner les boeufs souffle ce jour
il a dans son sac plus d’un tour
ce n’est pas une illusion
quand des craquements sinistres
donne de cette débauche d’efforts
Tu t’illusionnes et tu fusionnes tes méta données
tu te crois abonné ou bien te sens abandonné
s’agit il de réalité augmentée ou bien tourmentée
dans le concert de sens plutôt déconcertés
vas tu pouvoir rester sur ton sujet concentré
Tu émulsionnes les affects en retrait
Tu badigeonnes la carte des secrets
Tu déraisonnes dans un mouvement tristounet
Tu frissonnes à l’évocation des possibles
Tu harponnes des proies invisibles
Tu révises tes classiques en guise de relique
Y a t il un avenir, sans aucune illusion
des mirages aux fantasmes que de spasmes
comment se dirige t on quand tout n’est pas éclairé
à l’aveuglette, en tatonnant, pas en talonettes
il faut créer ou recréer des impressions
pour suppléer aux déserts, aux vides
la résection au lieu de l’imputation
alors peu à peu on meuble des silences
on organise un espace
on gére le temps qui se ramasse
on habille d’oripeaux sa vie
on donne de la chair à ses histoires
on est dans la fiction
et pourtant pas loin de la vérité
on gomme l’affliction
on dissipe les troubles de la cécité
et si par nécessité on doit composer
ces étranges saynétes botoxées
ce n’est pas de l’intox
mais une histoire liftée
on est monté au filet
après tant de revers
on en a marre de se prendre les pieds
et voir de notre médaille l’avers
Illusion d’optique
Pour faire croire ou faire semblant
Juste un trompe l’œil
____
Illusion d’optique
Une certaine beauté en soi
Dans l’inattendu
____
Illusion poétique
Des mots jouant de leur sens
Calligramme en fête
____
Illusion virtuelle
Le poème s’éprend de l’âme
Les mots n’ont plus corps
___
Cherche vérité
Illusion-désillusion
Chemin non balisé.
____
Quand le soleil noir
A tâtons vers l’horizon
Trouve le crépuscule
___
Des mots, des odeurs
Rêve de printemps en hiver
Fleurs de néflier
___
Une petite halte
Pour un court instant de rêve
Petites friandises
____
De qui les illusions sont elles l’apanage
pas affaire d’âge uniquement et de jeunesse
ni d’expérience et de sagesse
peut être de substances psychotropes
qui révèlent un espace anisotrope
il y a des illuminés partout
comme il y a eu des « Illuminati »
pas une affaire d’ésotérisme
une fuite ou une dénégation
face au matérialisme
Je ne sais pas Thierry si il y a un avenir sans aucune illusion, mais à te lire et te relire avec beaucoup d’attention et d’intérêt, il me semble bien qu’en ce qui te concerne côté « illusion » et « désillusion » tu saches à quoi t’en tenir, je te suis sur tes pas et je crois que plus on avance dans la vie plus on prend conscience qu’il faut être prêt à toute éventualité, ça peut aussi éviter tant soit peu quelques désillusions supplémentaires même si…on garde sans doute toujours quelques illusions, histoire de ne pas manger la vie sans sel et sans sucre, c’est trop fade.
Grand illu-soir-e pour ceux qui agitent drapeaux et mouchoirs
comme si les pas n’avaient pas résonné et les clameurs vibré
pas de rideau définitif sur un discours pas plaintif mais craintif
ne pas savoir où l’on va et comment et désirer plus de clarté
et du long terme plutôt que des atermoiements et des faux semblants
Oui Monique l’illusion est parfois comique ou chronique
mais elle est présente et bien là, un élément essentiel
qui rend la réel plus vivable par le fait d’y méler du virtuel
indistinct mais pas inconsidéré et cet incréé ne se décrête pas.
Non je reste rêveur et contemplatif, placide mais lucide
la voie des possibles et des probables ne s’est pas refermé
la vie est une aventure totale il suffit de s’y préparer
après il faut juste adapter et décoder, ce sont les erreurs
d’appréciation qu’on paie parfois au prix fort.
Ossiane a le chic pour nous trouver des sujets fort intéressants
à nous de les creuser, tels des mineurs patentés.
BEAUX tes mots de 17H40, Thierry!
Mot à mot
Mot à mot,
J’ai appris
A maitriser
Les maux
Mot à mot
J’ai réussi
A rejeter
Les maux
Dans l’écume
Des jours.
Mot à mot
je déchiffre
Qu’il viendra
D’autres maux
Toujours.
Mot à Mot
J’assume
Les maux
Mot à mot
J’apprends
A écrire
Pour ne pas
Les maux
Dire.
Je jongle
Avec les mots
Pour rire
Faire éclater
Les maux
Mot à mot
J’apprends
Le langage
Des maux.
Mot à mot
Je les dégage
Mot à mot
Faut les réduire
Les maux,
En morts sots!
Ca faisait longtemps qu’il marchait dans le Ténéré
et sans exagéré il avait plutôt bien géré la situation
il avait même digéré les lézards et les gerboises avalés
pourtant ahanant dans le fesh fesh qui le happait comme une méche
il avait rencontré en abordant sa première Barkhane
une vipère cornues qu’il n’aurait pris au poing
il était à un point tel que sa vue se brouillait
ses réserves s’épuisaient et la fatigues gagnait
revenant sur un reg après avoir parcouru le grand erg
un frisson délicieux l’avait traversé à la vison d’un oasis
celui ci lui paraissait proche mais comment y croire
sans encourir de reproche, à être trop confiant
ne risque t on pas de mauvaises surprises et rencontres
il marcha fort longtemps encore tenu par cette promesse
de pouvoir enfin se désaltérer convenablement
mais quand il croyait toucher au but toujours celui ci
semblait se reculer aux limites de l’horizon visible
et finalement, quand haletant il pût distinguer
l’ombre de quelques dattiers, le puits était condamné
cruelle fut sa désillusion
Mots dire devant les mots des maux est mauvais et à mots râle car qui ne dit mot consent.
Juste pour vous dire bonsoir
Monique:
La morale de cette histoire:
Qui ne dit mot
Qu’on sent
Les cris
Muets.
Silence
Et dors,
Disait
Le bon apôtre
Il cauchemarde
Appelle la camarde.
Un réveil
Sans sommeil,
Des vôtres
Ne veut plus être.
La souffrance
Isole
Une camisole
En pire.
Sauver les apparences
Foin des contingences.
Il faut rester en vie
Dans le monde des envies
Même, si on plus envie.
Faut moral
Garder
Avoir le mental
Normal.
A Monique:
La morale de cette histoire:
Qui ne dit mot
Qu’on sent
Les cris
Muets.
Silence
Et dors,
Disait
Le bon apôtre
Il cauchemarde
Appelle la camarde.
Un réveil
Sans sommeil,
Des vôtres
Ne veut plus être.
La souffrance
Isole
Une camisole
En pire.
Sauver les apparences
Foin des contingences.
Il faut rester en vie
Dans le monde des envies
Même, si on plus envie.
Faut moral
Garder
Avoir le mental
Normal.
mon cher Ossiane
Je suis du Brésil, j’adore ses blog, toujours visiter.
Je suis étudiants de française ,Je suis d’apprentissage
Ma profession est professeur d’histoire. Félicitations
La désillusion peut signer le dégout,
le rejet mais aussi inciter à l’action
dans un grand renversement de perspectives
après les dès illusions
qui propulsent des chiffres inattendus
se dissipe un voile de claustration
qui redonne sens à la volonté
on éloigne des fétiches, des gri gri
et de ce recentrage où l’on n’est plus otage
nait une nouvelle volonté
Comme dit françois Dubet,
le descenceur social est là
les perspectives sont plutôt bouchées
on parle de génération sacrifiée
oh c’est sur que le sens du sacrifice
et l’ardeur au travail est différement chevillée
mais c’est la fin des illusions pour beaucoup
tout le monde n’a pas les bonnes capacités
les réseaux ou les conseils avisés
certains ont des plans de carrière depuis la maternelle
qui doit les mener tout en haut de l’échelle sociale
il y a des nantis et des anéantis
des gentils et des fainéants
mais ce qui domine c’est le no future
même pas un entonnoir de labeur
un enfumoir avec la complicité de certains médias
on a du mal à imaginer la vie de ceux
qui sortent sans diplomes chaque année
mais les statistiques du chomage sont dramatiques
même pour les munis d’une peau d’âne
alors oui bâtir un projet ou maintenir son trajet
tenir la dragée haute quand la communion n’est plus possible
ça débouche inévitablement sur le besoin de se faire entendre
Bourrache:
Vous m’avez intrigué avec votre tache de bleu « en Klein d’oeil ». Vous seriez vous intéressé à des débats autour de l’IKB ? Amicalement.
Serrer son impossible
Tout de son doux
Belles couleurs
Saveurs de vie
Avancer tendre
Vers son port tendre
mince, je me relis, et deux fois tendre..
Serrer son impossible
Tout de son doux
Belles couelrs
Saveurs de vie
Avancer tendre
Vers son port soi
Bourrache est dans le Nord, Patrick,
on attend son retour, hein?
Merci Annick!
Bourrache est dégourdi, il ne perdra pas le nord et ne reviendra pas « complétement » à l’ouest , il saura revenir à non port.
A propos de porc, nous avons nous les hommes un cochon qui sommeillerait en nous. Je crois que chez les femmes ,aussi. Quoiqu’il soit plus agréable d’avoir affaire à « une petite cochonne » qu’à un sale vieux porc puant et vicieux.
Les cochons, êtres sociaux et forts intelligents ont pour principe de vie de ne pas faire aux truies ce qu’ils ne voudraient pas qu’elles leurs fassent.
On appelle cela le respect.
Patrick : quelques rectifications :
Bourrache est dégourdi(e), il (elle) ne perdra pas le nord et ne reviendra pas “complétement” à l’ouest (ben non, suis revenue dans l’Est de ma Belgique – ouske je crèche) , il (elle) saura revenir à non (bon) port (au bord de la Lienne).
A propos de porc, nous avons nous les hommes un cochon qui sommeillerait en nous. Je crois que chez les femmes ,aussi. Quoiqu’il soit plus agréable d’avoir affaire à “une petite cochonne” qu’à un sale vieux porc puant et vicieux.
Les cochons, êtres sociaux et forts intelligents ont pour principe de vie de ne pas faire aux truies ce qu’ils ne voudraient pas qu’elles leurs fassent (ni petite cochonne, ni truie – p’têt paske j’aime pas la couleur rose – je possède un côté plutôt « fleur bleue »…
IKB, je connaissais pas.
Maintenant, je sais ! (ai fait la recherche sur internet).
–
Un proverbe Anglais dit: « Un jardin sans bourrache est comme un cœur sans courage ».
Et puis :
http://jardin-paysagiste-eure-loir.over-blog.com/article-29662795.html
–
Sourire et … clin d’oeil, hein !
–
–
Juste un essai … pour voir si mon commentaire s’affiche …
–
Et oui Patrick nos Bourraches sont féminins. Elles sont « indéfectibles » l’une de l’autre nos deux comparses. Le plus troublant c’est qu’elle n’était qu’une en arrivant sur ce blog et que par la magie des histoires et des âneries elles se sont multipliées……
Les deux Bourraches sont belges (comme les DUPONT et DUPOND).
L’histoire serait trop longue à raconter.
Clin d’oeil et sourire à tous…….. Brrrr j’aime pas trop cette période de l’année où il fait nuit si tôt.
et comme parfois je me relis…
chacun avait compris, hein?!
Belles couleurs ( couelrs, c’était pas fait exprès, mélimélo de lettres, invisible..)
Saveurs de vie
samedi 22H02 le 30 Octobre
coucou Bourrache, Rachel, chacun…
Ö QUE OUI, l’histoire serait trop longue à raconter,
et d’ailleurs persoN ne croirait qu’elle est vraie! sourire! clin d’oeil des 3 yeux!
et
Ô QUE OUI, les jours courts..mais c’est le Printemps, non?!
–
‘rci, Rachel.
Pensées (bleues, en camaïeu,
en évitant le bleu nuit-tôt, bien sûr !).
–
des mots se sont envolés, et le vent les murmure…
et les voici, revenus… le mystère du monde…..
BELLE JOURNEE, bourrache, rachel, chacun, Ossiane,
sourire et tit clin d’oeil!