Lecture du Haïku Calligramme: centre,bas, haut
transparences
derrière le ciel de lit
dérives
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: centre,bas, haut
transparences
derrière le ciel de lit
dérives
… Merci de continuer à me suivre, je vous suis toujours … belle journée à vous et merci encore pour vos magnifiques contributions … pensées …
sa main diaphane
ouverte, levée vers nous,
comme prière
voilage de mon dernier rivage…
Quand la bise du vent
Remue tout doux le voile
On y voit de l’amour
Des froissements de soi
Les oreillers dorment pas
La vie dans son plus près
D’aimer de vrai beautés
Quand le voilage murmure
C’est un joli spectacle
Que goûtent leurs yeus fermés
Avant de s’ouvrir Là
A fleur de peau sa vie
Par transparence
Au delà des apparences
naissent les évidences
Bonne journée à tous
C’est beau Ossiane
J’espère que tu ne dérives pas.
Bises
Ne pas oublier :
« Le bonheur suprême, c’est notre vraie nature, voilà.
Quand vous avez enlevé tous les voiles, tous les obstacles, ça vient spontanément.
C’est comme le soleil, il est toujours là, n’est-ce pas ?
Alors pourquoi parfois vous ne le voyez pas ?
Parce qu’il y a les nuages.
Parfois les nuages sont clairs.
Parfois ils sont noirs.
Même les nuages noirs, vous ne les voyez que parce que le soleil est derrière. » Vijayananda
Ossiane, c’est beau.
J’espère que tu ne dérives pas.
Ne pas oublier :
« Le bonheur suprême, c’est notre vraie nature, voilà.
Quand vous avez enlevé tous les voiles, tous les obstacles, ça vient spontanément.
C’est comme le soleil, il est toujours là, n’est-ce pas ?
Alors pourquoi parfois vous ne le voyez pas ?
Parce qu’il y a les nuages.
Parfois les nuages sont clairs.
Parfois ils sont noirs.
Même les nuages noirs, vous ne les voyez que parce que le soleil est derrière. » Vijayananda
L’homme qui murmure à l’oreille des chevaux
Pour ceux qui la révèrent la beauté danse nue
De simples fils de soie qui filtrent la lumière
la couvre toute entière d’une aura de mystère
Mais pour plus d’un terrien elle demeure inconnue
Pour que la beauté sorte de son rideau de tulle
Qu’à tous elle paraisse sans que rien dissimule
Qu’elle sorte des discours et des longs préambules
Pour qu’en enfin le voile tombe comme éclate une bulle
Qui bouge faiblement comme une respiration
Les poètes qui murmurent cherchent l’inspiration
Ils cherchent dans la nature et les villes polluées
Sur les plus hautes cimes où s’accrochent les nuées
Ils chevauchent la rime sans jamais s’arrêter
Et les chansons qu’ils laissent donnent à voir la beauté
Alain
Quelques mots de toi Ossiane et c’est un rayon de soleil qui envahit cette note toute en douceur et légèreté, je t’embrasse.
___
Sous le baldaquin*
Dans un froissement de soie
S’envolent les rêves
____
*Amin Maalouf nous explique l’origine du mot « baldaquin » :
« Ce mot : baldaquin, n’est qu’un vestige d’une époque révolue, une émouvante relique littéraire. Il persiste dans de nombreuses langues – baldachin en anglais et en allemand, baldaquino en espagnol et en portuguais, baldakin en suédois, baldakiini en finnois, etc. -, mais ces diverses formes ont toutes le même “ancêtre”, l’italien baldacchino, qui désignait à l’origine la soie importée de Baldacco, c’est-à-dire de Bagdad. »
Bagdad qui fut la capitale des milles et une nuits .
*
L’intimité sa fleur de peau
Sous sa dévoile sa pudeur
De sens d’étoiles jolies
Son rêve bel tout contre soi
En tout dedans Là
Là
Colles ton oreille
Tu entends
Là
Ce murmure
Lui
Cette vibration
Son léger d’être
Fort de fort Là
Dans son silence
Monde précieux
Île secrète
De son précieux état
De vie
Au plus près
Là
bises de tendreaprès midi,
même si du bruit, cela claque, cela martèle, la salle de bains se fait une beauté de son Automne, de mille feuilles aux murs, des tapis d’encre invisible, un miroir doux,
SON OEIL OUVERT…
merci Jo.s, Nath, Monique, Alain,
je vous souhaite une douce crétion à fleur de plume, en création jolie, en images, en poèmes, en sculptures, en tits signes intimes…
La création
Tendre souffle récréatif
Qui vit l’âme en son soi
Et vibre le coeur doux
De jolies palpites intimes
A partager ses chairs
Dans les jambages voilés
De l’écriture pudique
En baisers bels tendresses
La passion de son être
Ma chère Ossiane :
A mon avis…
tu as écris avec souplesse
le prologue
Avant les 3 coups… (*)
Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
(*)… sur l’Ardoise…
http://christineeeeeeee.blogspot.com/2010/10/theatre-en-diagonales.html
Bal Taquin.
Vois l’âge et oublie le, de longs plis souples et mouvants
voilage qui dissimule à peine et suggère plus qu’il ne montre
voie large pour ceux qui aiment les avenues
et toutes ces moires
histoire d’y voir
histoire d’y croire
dans ces tissages lâches
pas fait pour les baches
il y a tension sans relâche
on se plait à imaginer
les moucharabiehs
de face ou de biais
qui dans l’ombre veillent
des pans de tissus qui coulent
des riviéres de lumière
un discret fard à paupière
un clignement subreptice
pour distinguer dans les interstices
un rai qui raille et qui émaille
un raïs qui détaille avantageusement
les attributs au gynécée
pas de voie nette
or les voilettes
celles de l’orient mystérieux
qui cache ses merveilles
et égréne ces toilettes
Bonjour Ossiane
je crois que nous te suivrions au bout du monde
merci Monique pour les contes qui enchantent
toujours même si il y a des versions plus ou moins autorisées
Bon, ici, c’est le clic droit qui ne passe pas ; je n’avais pas encore trouvé ça sur un blog du Monde. Mais bon, il en faut plus pour me décourager. Ce commentaire voilé est une plaisanterie.
Tes voiles ressemblent à des pétales de fleurs. Superbe.
Avant de tirer les rideaux, et d’éteindre la lumière, un petit bonsoir.
____
De tulle, de voile ou de percale
Lorsque la fenêtre s’ouvre au vent du soir
Les voilages retiennent dans leurs mailles
Les paroles d’un chant, les mots de l’âme.
Les petits bonheurs un à un grappillés
S’installent dans la fluidité du drapé
Pour fleurir de mes mots, de mes soupirs
Ce voile tout habité des échos de mon cœur.
C’est en notes cristallines dans le souffle du vent
Qu’entrecoupés de silences et de mystère
Naissent le charme et la grâce de l’instant
Sous la douce caresse d’un ciel de lit.
_______
Bonne nuit , et même sans se voiler la face sous les tentures d’un baldaquin, il est temps d’aller dormir.
.
Le rideau
comme un feu presque éteint pousse un dernier soupir
une musique un parfum mettent le cœur en émoi
Des rêves ensevelis fantômes du passé
recouverts d’un suaire s’échappent de la mémoire
Passent en courant et s’évanouissent comme la fumée
car la mémoire est vive comme un jeune homme épris
amoureux d’un visage entre dans un immeuble
ignorant tout du nom ni même de l’étage
il prend les escaliers s’arrête à chaque palier
et frappe à toutes les portes pour voir celle qu’il aime
C’est ainsi à chaque fois qu’un rideau se soulève
Quand passe un souffle d’air par la fenêtre ouverte
Alain
Très jolie photo et traitement 🙂
De l’encre dans l’âme
A la gloire des vents
A l’ombre étale
Sur l’océan
Petit déjeuner
Le voile d’entrée s’est levé avec les ténèbres,
dans la pièce où le noir dissout la pierre de sucre,
ton bras qui lève à chaque gorgée, c’est le seul froid,
avec le dos de la cuiller, le pain qui neige…
Alain
Sur le voile du temps
et puisqu’il semble être
le mois du blanc .
De force pour chevaucher
une demoiselle ardente
je ne manque pas.
Voir sa croupe caressante
et je m’aimante à ses bas.
De ses jarretelles,
je ferais mon poème.
Du noir au blanc,
je la baiserais jusqu’au soir.
De son intérieur,
je referais jaillir tous les vices
dans le plus tendre des supplices.
Caressez vous en pensant
à moi, à eux, à nous.
Aux sources de l’arbre…
Le ciel de lit
et tant de légèreté
l’enfant babille
un souffle passe
le tulle en large plis
enveloppe le bonheur
Ecoutez le vent
qui souffle et soupire d’amour
le silence qui tremble
dans un voile
l’absence blanche
c’est fort joli, Monique de 00H18, trsè fort coquin, Haddon sur le coup de presque midi, et comme c’est tendre, Abeille…
Doucement tendrement
Sur les voilages du temps
Se balance son âme
Au firmament sa vie
Et elle se laisse faire
Son destin il la guide
La transporte jolie
C’est fort troublant de vie
Son chaque jour se vivre
La vie navigue l’âme
Dans sa petite tranche de vie
Dans les airs sur la terre
Et l’instant éternel
C’est du magique de vie
Que l’âme serre embrasse
A bras le corps son tant
tendre soirée sous les voilages de vos couettes de soi…
Quand le ciel fut d’ébène
Une douce lumière
Vint illuminer mon ciel de lit
De ce blanc voilage
Apparurent des nuages
Et des milliers d’étoiles
S’y posèrent avec grâce
Il suffit alors d’un souffle d’air
Pour que naissent en ces replis
Des petits anges aux ailes transparentes
Venus chercher le soir tombant
Doucement sans faire de bruit
Quelques pensées douces et sereines
Qui surgissent le soir avant de s’endormir
Rejetant toutes les peines et les affres du jour
Dans les abîmes profonds de l’oubli.
Merci Annick, je retrouve cette même douceur dans tes mots ce soir, ce qui me permet de penser qu’en marge de toutes les tracasseries et les désordres de la vie, nous avons tous besoin à un moment donné de la journée, ce temps de calme pour se retrouver et se reposer un peu. Bonsoir Annick , Ossiane et vous tous.
Bonsoir, Monique,
oui, oui de oui,
car une tite salle de bains qui se change sa petite tenue pour se faire un corps de rêve, c’est pas de tout repos,
plein de tites tracasseries, à en sourire déjà, quand une solution trouvée…
Et quand le plombier perce un trou
Dans le joli corps de la baignoire neuve
Pour le robinet à mettre en se trompant
Il avait oublié mon esprit follichon
Qui aime l’invention et pas le comme les autres
Et quand le carton s’ouvre
C’est des listels pas choisis
Et quand la faience s’enlève
Tout le placo s’enfonce se creuse
Et qu’il faut changer de cap
C’est c’est c’est la vie
Rien qu’elle ses farces vilaines de vie
Alors
C’est bon de se zébulonner la tête
C’est du pas grave de vie
Juste des tous tits soucis
Et les voilages rêvés
Prennent une autre allure
Réalité de la vie
Alors le soir venu
Quand la Toto revient
Le jeune homme déposé
Une salle de bains sans eau ici
Elle met à fond les ondes
Celles jolies toute vie
Les oreilles dégoulinent
Se trempouillent leurs pieds
Comme c’est bon de vie
Et les graines de pensées
Celles de l’an passé
Tombées leur naturel
Qui donnent de leurs pétales
L’attendent à l’arrivée
Belles tendres embrassailles
Comme c’est bon la vie
Dans sa petite graine se vivre
Au milieu des brins d’herbes
Odeur de champignons
Tout contre contre serrés
En vie
De belle vie
DOUCEURS POUR CHACUN,
heureuse de tes nouvelles, Ossiane.
Annick, laisse aller tes pensées et tes rêves loin au bord d’un lagon où l’eau transparente laisse entrevoir un monde radieux sans baignoire, sans faïence, où le corps se laisse porter loin des vilaines surprises de la vie. (ceci dit soucis dont tu te serais bien passée, j’imagine) Bonne nuit.
coquillage diaphane
aux plis défaits
tu hèles le vent d’autan
d’une cantilène rêche
Oui, je m’en serai bien passée, Monique, c’est certain,
quoique, cela m’amène à faire moins confiance encore,
à être plus prudente, loin de toute naïveté et c’est bien,
Il me fallait écrire la place du robinet, et pas me contenter d’un oui verbal,
CAR L’OUBLI est si facile quand pas de traces du *dire! et deux mois de passés..
et puis finalement les nouveaux carreaux collés sur les anciens, ce sera plus costaud..SOURIRE! et puis c’est ainsi, la vie décide, souvent, cela lui fait plaisir, et quand c’est pas grave, qu’il n y a pas péril d homme, je m’incline devant la vie!
Ma nuit sera douce…
Des voilages
Pour cacher le trop vu
Un corps nu
Dessous son léger voile
Offre de son délicat
La main se glisse le voile
La peau frémit
Tendresses
Le pur désir se vit
A fleur de peau dévoile
Un jour
Au fil des jours
Un voile doux se pose
Et protège l’être du moins bon
Il le laisse paisible
A fleur de peau sa vie
Protégé dans son lit de ciel
Un berceau bel écrin ivre
Qui donne des frissons jolis
Ne soulève pas le coeur pour peu
Et glisse la vie sur la chair lisse
Toute attendrie et pas durcie
Par les années de vie vécue
Sans voile de protection souvent
Ce jour
Haddon: Joli poème , bien troussé, gouleyant avec de la cuisse.
Annick: Je me serais volontiers noyé de rire dans ta baignoire.
Tu racontes, joliment, l’histoire.
Tu t’es pas laissée, douchée
Par le désespoir
T’as su fermer
Le robinet à larmes
Même , si ton plombier
A poussé le bouchon un peu loin.
Ton poème est
Un petit supplément d’âme
J »aime.
Le rideau
Tout comme un vêtement couvre la nudité
Et suit les mouvements du corps en l’épousant
Le sage rideau que l’on déplie à sa fenêtre
Donne une densité à la blonde lumière
Son épaisseur, sa corporéité au vent
A tout ce qui dans la nature est impalpable
Alain
Un soufffle
ouvrira
l’espace
d’un instant
le violage.
L’instant précieux
Où tout recommencera .
Je t’aime, tu m’aimeras
Nous associerons nos cœurs et nos voix
Pour chanter un hymne à l’amour sous les étoiles.
Bonne journée à tous
voilage, c’est beaucoup mieux,
clavier malicieux, de bon matin!
–
Les lapsus seraient-ils donc à la mode en France pour le moment ?
Dessous ma pluie, dedans mon vent, sourire, clin d’oeil surtout et bonne journée à tous.
–
Nappage de douceurs
La tendresse se vit
Sous le voilage doux
Qui lui seul voit
Quand il n’y a rien à voir
Dans le juste ressentir
Au plus près ses délices
A la vie
De douce intimité
Dans le cours ventilé
Ondulations jolies
Les ondes se chuchotent
Ses petits secrets
Là
En tout Là
Quand on vit son instant
Son précieux tout vivant
L’éternité du moment
Qui tellement nous vit
Vite que je me relise, j’ai pas fait un lapsus??…SOURIRE POUR CHACUN!
merci verroust patrick,
et votre texte envolé, yaouh, quelle mise en scène sur planches d’une mer bien agitée…SOURIRE!
allez, youps, je me relis, sous le soleil d’ici,une belle fra^cheur d’air si pur, et quelle lumière belle….
Bonjour à tous,
Je remets en doublon un texte un rien , foldingue. Ce n’était pas la version amendée qui est partie. Je prie Ossiane de supprimer le premier qui fait doublon d’or. Désolé
Capitaine fendue
Le brigantin
filait à belle
Allure.
Toutes toiles
Dehors,
La brigantine
Réglée
Pour serrer
Le vent
Au plus près.
Il était armé
En course,
Avec de bons
Canons
De quoi
Livrer
Bataille
Non de Nom!
Sa proue ornée
D’aphrodite
Abouchée
A Priape
Fendait les
Flots
Sa poupe
Portée
Par un Bacchus
Fessu
Caché
Un canon
Prêt
A lâcher
Bordée
C’était un navire
Forban,
Des pirates
Oui , madame!
Un équipage
De femmes!
Sacré bougresses
Commandée
Par une des leurs
S’appelait
Cap’taine Fendue
La beauté
D’une diablesse,
Une vraie rousse.
Ses colères
Sentaient le roussi..
Elle ignorait
La peur
La cruauté
D’une tigresse;
Avec elle
Pas de mutins
Juste des mutines.
Aucune dérive
Possible
Fallait filer
Droit
Sur la proie.
Un galion
Espagnol
Était un butin
De choix
Avec son équipage
D’hommes
Sevrés
Frustrés.
Une Brick
Anglois
était maigre
Proie.
Il y a des réputations
Comme çà
Madame!
Paraît
Qu’y savent pas
Touiller
Le cresson
Ces gens là
Le cap’taine Fendue
Aimait le beau ,
Et le costaud.
Elles allaient
A l’abordage
Les filles
De l’équipage
Du cap’taine Fendue
Vêtues
De corsages
et de fins voilages
La transparence
Donnait
L’apparence
Qu’elles attaquaient
Nues!
Elles étaient
Canons
Quand elles
Déboulées
Sur le pont
Ennemi
Les filles
Du cap’taine Fendue
Oui , madame
C’est comme, je vous le dis.
Les hommes
En avaient
La berlue.
Ils se sentaient
Boulets
Ils étaient gênés
De sabrer
De si belles beautés;
L’effet
Qu’elles leurs faisaient
Les bougresses
Du cap’taine Fendue
Ils étaient roides
Comme taureaux
Pas aisé
Pour se bagarrer.
Avec l’envie
De baiser
Le temps de se ressaisir
Le filles
A grand coup
De plat de sabres,
Fallait pas les abimer,
Z’allaient
Pouvoir servir
les avaient
Envoyés
Bouler
Désarmés
Elles leurs
Laissaient
Leurs engins
Pendants
Elle les tâtaient
En riant
De toutes leurs dents.
Oui, madame,
Elles sont friponnes
Les filles
Du cap’taine Fendue
Çà vous étonne
Faut dire
Qu’elles sont mignonnes
Sacrebleu
On dérive,
Madame
La bataille
Était gagnée,
Jetons un léger
Voilage
Sur les atrocités.
Recaler , madame
Votre oreiller
Derrière
Le ciel de lit
Pour écouter
L’épopée
Des poupées
Du cap’taine fendues
Butins
Et hommes
Prisonniers
Des flibustieres
Transférés
Sur le brigantin.
Les filles avaient tombées
Corsages, voilages;
Que de trésors
Exposés.
La cap’taine Fendue
Avec la quartier maitresse
Une satanée bougresse
réputée
Pour sa robustesse
Au combat
Comme à la bagatelle
Qui vidait un homme
Comme un quart
De rhum!
Partageaient le butin
En toute équité,
Une part pour chacun
Deux pour cap’taine Fendue.
Elle prenait
Deux hommes
Dans l’équipage
Adverse
Le Capitaine
Et son second,
Il lui fallait bien çà
Elle qui commandait
Un deux mats
Et oui , madame
C’était comme çà
les enfermait
Dans son appartement
Sous la dunette
Arrière.
Cap’taine Fendue
Laissait aux filles
De l’équipage
Jeté le grappin
Sur les gars
Qu’elles voulaient.
C’est là
Qu’ils sentaient,
Les soldats
Les marins
Le poids de la défaite,
Fallait
Être Gaillard
Gaillard d’avant
Gaillard d’arrière
Ceux qui l’était pas assez
avait droit
Au Chat à neuf
Queues
Qu’administrait
Avec la permission
Du Cap’taine Fendue
La meuf
Qu’avait été
Déçue.
Ceux qui l’était pas du tout
Qu’elles ne pouvaient pas
Mettre
Au trou,
Qui malgré
Leurs mignardises
Caler
A fond de cale.
Z’étaient pendus
Haut et court
fallait éliminer
La flanelle
Pour protéger
L’espèce
Disait la cap’taine Fendue
Fallait pas de permission
N’importe quelle membre
De l’équipage jugeait
De la raideur de la sanction
La pendaison
Çà se commande pas.
Cap’taine Fendue.
Et pis mourir
En bandaison,
C’est à peine
Une punition
Çà faisait
Rire
L’équipage
C’était bon
Pour le moral.
Ceux qu’avaient
Trop de morale
Les irrécupérables
Les détestables
Z’avaient droit
Au supplice
De la planche.
Sur l’ordre
Du cap’taine Fendue
Les catholiques
Y allaient
En pleurant
Les calvinistes
En protestants.
Certains marins
Les moussaillons
Les puceaux
Devant les prouesses
De ces bougresses
Préféraient
Être croquer
Par les requins
Moins marteaux
Que ces diablesses!
Ils sautaient
Par dessus bord
Mille sabords!
C’est triste, madame
De voir gâcher
La marchandise
Faut bien qu’on le dise!
Z’étaient accommodantes
Les filles de l’équipage
Avec les petites crevettes,
Avec les jeunes cornettes,
Ainsi voulait
La cap’taine fendue
Quand l’équipage
reposait
Que le bateau
traçait la route
Sans dérive
Déboussolée.
Cap’taine Fendue
S’en allait
Dans sa dunette,
Faisait déshabiller
L’aut’ pitaine
et son second
Ôtait ses voiles
Son corsage
Ses transparences
Si élégantes,
Cap’taine Fendue
Quand elle était nue
Devenait amante
Rugissante
Dessous le ciel de lit
Elle avait des exigences
Que c’est plus l’heure
Madame, que je vous raconte!
A la façon dont elle astiquait
les deux mats
Elle aurait pu en grimper
Trois!
C’était étroit
Derrière
Le ciel de lit
Tapissé de posters
Rieurs.
Ohé!
Cap’taine fendue
y a deux navires
A l’horizon
Une caravelle
Génoise
Une flute
Hollandaise,
On en file un
Cap’taine Fendue
Demanda
La coquine
Bien entendu
Rugit,
La rouquine
Laissons
Les génois
Découvrir
L’ Amérique
Sus aux bataves,
Les deux hommes
Épuisés
derrière le ciel de lit
Étaient
Prêts
A l’aider
Pour la course
Pourvu
Qu’elle
Laisse
Reposer
Leurs bourses
Ses ordres fusaient
Parez à la manœuvre!
Virez de bord
Bâbord ,
Avant
Tribord
Arrière
Hissez les voiles
Le grand cacatois
Le petit perroquet
Quelqu’un
Dans la hune
(au 20 heures!)
Attaquons
la flute
Par la poupe
Ils n’y comprendrons
Ni peu ni proue!
Y aura du bon tabac
Ils n’en auront pas
L’auront une déculottée
Et une pipe pour les consoler
Fêtons La Sainte Turlute
Et puis Flute!
Nous , l’équipage
Du brigantin
Du cap »taine Fendue
On aime les marins
Du bas Rhin
Du bassin parisien
et ceux du 69!
Nos sommes de vraies mutines
Pour çà
Être pendue
A la grande vergue,
Douce mort!!
Elles gueulaient
Leurs chants de mort
Toutes à la manœuvre
Les hommes
A la mature.
Elle était fière
de son équipage
La cap’taine Fendue
Elle barrait
D’une main
Son brigantin,
L’autre taquinait
Le pauv’ Pitaine
Elles étaient rudes
Naguère
Les lois de la guerre
Eh oui , Madame
Quand elles auront
Amassées bien du butin
Elles retourneront
Au pays,
Elles seront filles
Gentilles
Convenables
De beaux partis
Bien dotées
Cap’taine Fendue
Sera pas pendue
Mais anoblie
Décorée
De l’ordre
De Saint Louis.
Chut, madame
cinq louis d’or
Çà vous refait
Une vertu
C’est comme çà
Elle le portera
En collier
Qui cachera
Ses avantages
Dont l’arrogance
Sous la transparence
De ses voilages
Fait caqueter
Les bigotes
Chanter
Dans les gargotes;
Voilà l’histoire
Madame,
Des filles
De La Rochelle
Qui faisaient pas
Dans la dentelle!
Ben , mes aïeux
Sacrebleu
Soupira
L’aïeule
Elle se mit
A beugler
« oh hisse, oh hisse!
Tirer fort sur la drisse! »
Toutes , au cabestan
Levez l’ancre
Et bon vent!
La vérité, si je ment!
Jos:
Voilà une « dérive » qui mériterait de se voiler la face, caché derrière le ciel de lit et d’avoir quelques « transpirances »
demandez à Ossiane de réparer l’erreur. J’ai lu votre poème un peu étonné mais je n’ai pas vu votre correctif . C’est le mot d’humour de Bourrache qui m’a mois la puce à l’oreille.
Bourrache, Annick, verroust patrick,
Je souhaitai justement signaler que j’étais rouge comme le mur de la photo précédente, je vais cacher ma dignité baffouée derrière des voilages superposés (pour être plus efficaces….)!!!
Un voilage en beautés
Et quand sa transparence
Si jolie son intime
Laisse voir sans rien voir
Ou juste l’invisible
Comme c’est délicat
Le voilage se penche
Douce complicité
Les regards chaque côté
Se laissent deviner
D’un bel chemin sensemble
je vous souhaite une douce soirée,
dans des voilages délicats de tendres,
je me pose hors ordi, un break de soir.
belles soirée, Ossiane, elle est jolie cette image,
c’est fort beau un voilage qui se mouvement au gré du vent.
Jo. S : je ne crois pas que tu mérites une … « correction ».
J’ai bien ri, moi, ce matin en te lisant et ça fait du bien en début de journée de grisailles.
Merci !
Bourrache: Si j’ai provoqué involontairement quelques sourires, ouf… me voilà rassurée!
Bonne soirée à tous
OUI,
c’est vital de sourire,
merci chers de vous
Je voudrais lever le voile
Sur tous ces malentendus
Sur ce trouble qui s’installe
Entre le monde et nous
Paravent d’opacité
Où tout devient brumeux
Incompréhensible et mystérieux
Comment pourrions-nous faire
Pour que tout redevienne transparence
Et que tombe ce voile
De mensonge et d’aberration
Que seul demeure le voile
Qui sur nos lits protège nos nuits
Et nous accueille dans le monde
Des rêves encore possibles.
Dériver
A en mourir
D’envie
comme c’est joli, Monique, nigra…
Voilage
Dans ta mouvance belle
Dévoile
L’île des beautés
Voile
L’intimité dans sa grâce
Ses voiles
En ailes de terre
Vois l’âge
Quand la caresse du vent
Des voiles
Doux murmures tendres
Vois Là
Les entends tu
La bise du temps
Comme je suis bien
dans votre chatte !
J’y glisse, j’y viens
et j’y reviens.
Je m’attache à vos seins
en m’enfonçant
dans les profondeurs
de vos chaleurs.
Vos tétons indiquent
les pôles de vos frissons.
Un peu plus loin je m’enfonce
pour enfin ! Etre en vous.
Vous sentez comme ma queue
est combattive et vous rendra
lascive, vidée et remplie de moi.
Sous les fins voilages
Les mots se prononcent à peine
Laissant place au rêve.
Voilage
et idées volages
me vient
l’envie
de téter
une fée sous effets…
Monique et Haddon, vos mots se succèdent, et je m’éclate de rires, de ce contraste des mots….
douce soirée pour chacun.
c’est tendre, Monique, et encore un midi, qui voit Haddon, le coquinou…
Moirure
parure
zébrure
le moindre souffle joue ici
qui agite et modèle
et dans ce faceillement
instable mais stationnaire
tourbillon dépressionaire
pas de flux laminaire
des bords qui se démarquent
des volumes qui enflent
une surface s’efface
et retombe peu loquace
le masque se gauchit
la lumière s’affadit
mais la vie passe
jusqu’au dernier souffle
qui ressasse
et ramasse
en lambeaux
des pans
fugaces
certains s’en agacent
ils voudraient tout tenir
au risque de ternir
cette légèreté
cette spontanéité
une beauté sans poids ni espoir
on leste bien rideaux
pour un tombé impeccable
il n’est plus temps de s’attarder
la lumière va darder
et de nouveau jouer
sur la surface mouvante
insaisisable comme le sable
pas de plongée dans la tourmente
pas de déveine dans la dévente
mu ou ému, je ne peux choisir
jamais ne me voile la face
sans adopter profil de rapace
Excusez-moi d’être terre à terre
Chaque fois que je m’essaie aux vers
Je me perds
Je me perds
Excusez-moi d’être terre à terre
La poésie n’est pas ma tasse
Deux taies et je me sens alité
Rêves émiétés
Sous un voilage…désert
encore un voile avec ces effets retard sur les com
comme un décalage
La pleine lune
Sous les toits en terrasse de la lointaine Alger
Derrière les rideaux d’un lit à baldaquin
Dort une belle esclave acheté au marché
(Cent mille maravédis dix mille sequins)
Une belle captive à sa mère arrachée
Dont la danse lascive captive l’étranger
Elle danse sous les étoiles au son d’un tambourin
En montrant son nombril et cambrant bien ses reins
A chaque pas de danse qui fait trembler ses seins
Elle fait tourner son ventre son ventre et son bassin
Elle joue avec des voiles comme avec une fronde
Et quand ses voiles tombent on voit la lune ronde
Alain
Au clair de la lune
Sous les toits en terrasse de la lointaine Alger
Derrière les rideaux d’un lit à baldaquin
Dort une belle esclave acheté au marché
(Cent mille maravédis dix mille sequins)
Une belle captive à sa mère arrachée
Dont la danse lascive captive l’étranger
Elle danse sous les étoiles au son d’un tambourin
En montrant son nombril et cambrant bien ses reins
A chaque pas de danse qui fait trembler ses seins
Elle fait tourner son ventre son ventre et son bassin
Elle joue avec des voiles comme avec une fronde
Et quand ses voiles tombent on voit la lune ronde
Alain
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