65 réflexions sur « Voilage »

  1. … Merci de continuer à me suivre, je vous suis toujours … belle journée à vous et merci encore pour vos magnifiques contributions … pensées …

  2. Quand la bise du vent
    Remue tout doux le voile
    On y voit de l’amour
    Des froissements de soi
    Les oreillers dorment pas
    La vie dans son plus près
    D’aimer de vrai beautés
    Quand le voilage murmure
    C’est un joli spectacle
    Que goûtent leurs yeus fermés
    Avant de s’ouvrir Là
    A fleur de peau sa vie

  3. C’est beau Ossiane

    J’espère que tu ne dérives pas.
    Bises

    Ne pas oublier :
    « Le bonheur suprême, c’est notre vraie nature, voilà.
    Quand vous avez enlevé tous les voiles, tous les obstacles, ça vient spontanément.
    C’est comme le soleil, il est toujours là, n’est-ce pas ?
    Alors pourquoi parfois vous ne le voyez pas ?
    Parce qu’il y a les nuages.
    Parfois les nuages sont clairs.
    Parfois ils sont noirs.
    Même les nuages noirs, vous ne les voyez que parce que le soleil est derrière. » Vijayananda

  4. Ossiane, c’est beau.
    J’espère que tu ne dérives pas.

    Ne pas oublier :
    « Le bonheur suprême, c’est notre vraie nature, voilà.
    Quand vous avez enlevé tous les voiles, tous les obstacles, ça vient spontanément.
    C’est comme le soleil, il est toujours là, n’est-ce pas ?
    Alors pourquoi parfois vous ne le voyez pas ?
    Parce qu’il y a les nuages.
    Parfois les nuages sont clairs.
    Parfois ils sont noirs.
    Même les nuages noirs, vous ne les voyez que parce que le soleil est derrière. » Vijayananda

  5. L’homme qui murmure à l’oreille des chevaux

    Pour ceux qui la révèrent la beauté danse nue
    De simples fils de soie qui filtrent la lumière
    la couvre toute entière d’une aura de mystère
    Mais pour plus d’un terrien elle demeure inconnue

    Pour que la beauté sorte de son rideau de tulle
    Qu’à tous elle paraisse sans que rien dissimule
    Qu’elle sorte des discours et des longs préambules
    Pour qu’en enfin le voile tombe comme éclate une bulle

    Qui bouge faiblement comme une respiration
    Les poètes qui murmurent cherchent l’inspiration
    Ils cherchent dans la nature et les villes polluées

    Sur les plus hautes cimes où s’accrochent les nuées
    Ils chevauchent la rime sans jamais s’arrêter
    Et les chansons qu’ils laissent donnent à voir la beauté

    Alain

  6. Quelques mots de toi Ossiane et c’est un rayon de soleil qui envahit cette note toute en douceur et légèreté, je t’embrasse.
    ___

    Sous le baldaquin*
    Dans un froissement de soie
    S’envolent les rêves
    ____

    *Amin Maalouf nous explique l’origine du mot « baldaquin » :

    « Ce mot : baldaquin, n’est qu’un vestige d’une époque révolue, une émouvante relique littéraire. Il persiste dans de nombreuses langues – baldachin en anglais et en allemand, baldaquino en espagnol et en portuguais, baldakin en suédois, baldakiini en finnois, etc. -, mais ces diverses formes ont toutes le même “ancêtre”, l’italien baldacchino, qui désignait à l’origine la soie importée de Baldacco, c’est-à-dire de Bagdad. »

    Bagdad qui fut la capitale des milles et une nuits .

  7. L’intimité sa fleur de peau
    Sous sa dévoile sa pudeur
    De sens d’étoiles jolies
    Son rêve bel tout contre soi
    En tout dedans Là

    Colles ton oreille
    Tu entends

    Ce murmure
    Lui
    Cette vibration
    Son léger d’être

    Fort de fort Là
    Dans son silence
    Monde précieux
    Île secrète
    De son précieux état
    De vie

    Au plus près

    bises de tendreaprès midi,
    même si du bruit, cela claque, cela martèle, la salle de bains se fait une beauté de son Automne, de mille feuilles aux murs, des tapis d’encre invisible, un miroir doux,
    SON OEIL OUVERT…

    merci Jo.s, Nath, Monique, Alain,
    je vous souhaite une douce crétion à fleur de plume, en création jolie, en images, en poèmes, en sculptures, en tits signes intimes…

  8. La création
    Tendre souffle récréatif
    Qui vit l’âme en son soi
    Et vibre le coeur doux
    De jolies palpites intimes
    A partager ses chairs
    Dans les jambages voilés
    De l’écriture pudique
    En baisers bels tendresses
    La passion de son être

  9. Vois l’âge et oublie le, de longs plis souples et mouvants
    voilage qui dissimule à peine et suggère plus qu’il ne montre
    voie large pour ceux qui aiment les avenues
    et toutes ces moires
    histoire d’y voir
    histoire d’y croire
    dans ces tissages lâches
    pas fait pour les baches
    il y a tension sans relâche
    on se plait à imaginer
    les moucharabiehs
    de face ou de biais
    qui dans l’ombre veillent
    des pans de tissus qui coulent
    des riviéres de lumière
    un discret fard à paupière
    un clignement subreptice
    pour distinguer dans les interstices
    un rai qui raille et qui émaille
    un raïs qui détaille avantageusement
    les attributs au gynécée
    pas de voie nette
    or les voilettes
    celles de l’orient mystérieux
    qui cache ses merveilles
    et égréne ces toilettes

    Bonjour Ossiane
    je crois que nous te suivrions au bout du monde
    merci Monique pour les contes qui enchantent
    toujours même si il y a des versions plus ou moins autorisées

  10. Bon, ici, c’est le clic droit qui ne passe pas ; je n’avais pas encore trouvé ça sur un blog du Monde. Mais bon, il en faut plus pour me décourager. Ce commentaire voilé est une plaisanterie.

  11. Avant de tirer les rideaux, et d’éteindre la lumière, un petit bonsoir.
    ____

    De tulle, de voile ou de percale
    Lorsque la fenêtre s’ouvre au vent du soir
    Les voilages retiennent dans leurs mailles
    Les paroles d’un chant, les mots de l’âme.

    Les petits bonheurs un à un grappillés
    S’installent dans la fluidité du drapé
    Pour fleurir de mes mots, de mes soupirs
    Ce voile tout habité des échos de mon cœur.

    C’est en notes cristallines dans le souffle du vent
    Qu’entrecoupés de silences et de mystère
    Naissent le charme et la grâce de l’instant
    Sous la douce caresse d’un ciel de lit.
    _______

    Bonne nuit , et même sans se voiler la face sous les tentures d’un baldaquin, il est temps d’aller dormir.

  12. Le rideau

    comme un feu presque éteint pousse un dernier soupir
    une musique un parfum mettent le cœur en émoi
    Des rêves ensevelis fantômes du passé
    recouverts d’un suaire s’échappent de la mémoire
    Passent en courant et s’évanouissent comme la fumée

    car la mémoire est vive comme un jeune homme épris
    amoureux d’un visage entre dans un immeuble
    ignorant tout du nom ni même de l’étage
    il prend les escaliers s’arrête à chaque palier
    et frappe à toutes les portes pour voir celle qu’il aime

    C’est ainsi à chaque fois qu’un rideau se soulève
    Quand passe un souffle d’air par la fenêtre ouverte

    Alain

  13. Petit déjeuner

    Le voile d’entrée s’est levé avec les ténèbres,
    dans la pièce où le noir dissout la pierre de sucre,
    ton bras qui lève à chaque gorgée, c’est le seul froid,
    avec le dos de la cuiller, le pain qui neige…

    Alain

  14. Sur le voile du temps
    et puisqu’il semble être
    le mois du blanc .
    De force pour chevaucher
    une demoiselle ardente
    je ne manque pas.
    Voir sa croupe caressante
    et je m’aimante à ses bas.
    De ses jarretelles,
    je ferais mon poème.
    Du noir au blanc,
    je la baiserais jusqu’au soir.
    De son intérieur,
    je referais jaillir tous les vices
    dans le plus tendre des supplices.
    Caressez vous en pensant
    à moi, à eux, à nous.

    Aux sources de l’arbre…

  15. c’est fort joli, Monique de 00H18, trsè fort coquin, Haddon sur le coup de presque midi, et comme c’est tendre, Abeille…

    Doucement tendrement
    Sur les voilages du temps
    Se balance son âme
    Au firmament sa vie
    Et elle se laisse faire
    Son destin il la guide
    La transporte jolie
    C’est fort troublant de vie
    Son chaque jour se vivre
    La vie navigue l’âme
    Dans sa petite tranche de vie
    Dans les airs sur la terre
    Et l’instant éternel
    C’est du magique de vie
    Que l’âme serre embrasse
    A bras le corps son tant

    tendre soirée sous les voilages de vos couettes de soi…

  16. Quand le ciel fut d’ébène
    Une douce lumière
    Vint illuminer mon ciel de lit
    De ce blanc voilage
    Apparurent des nuages
    Et des milliers d’étoiles
    S’y posèrent avec grâce
    Il suffit alors d’un souffle d’air
    Pour que naissent en ces replis
    Des petits anges aux ailes transparentes
    Venus chercher le soir tombant
    Doucement sans faire de bruit
    Quelques pensées douces et sereines
    Qui surgissent le soir avant de s’endormir
    Rejetant toutes les peines et les affres du jour
    Dans les abîmes profonds de l’oubli.

  17. Merci Annick, je retrouve cette même douceur dans tes mots ce soir, ce qui me permet de penser qu’en marge de toutes les tracasseries et les désordres de la vie, nous avons tous besoin à un moment donné de la journée, ce temps de calme pour se retrouver et se reposer un peu. Bonsoir Annick , Ossiane et vous tous.

  18. Bonsoir, Monique,
    oui, oui de oui,
    car une tite salle de bains qui se change sa petite tenue pour se faire un corps de rêve, c’est pas de tout repos,
    plein de tites tracasseries, à en sourire déjà, quand une solution trouvée…

    Et quand le plombier perce un trou
    Dans le joli corps de la baignoire neuve
    Pour le robinet à mettre en se trompant
    Il avait oublié mon esprit follichon
    Qui aime l’invention et pas le comme les autres
    Et quand le carton s’ouvre
    C’est des listels pas choisis
    Et quand la faience s’enlève
    Tout le placo s’enfonce se creuse
    Et qu’il faut changer de cap

    C’est c’est c’est la vie
    Rien qu’elle ses farces vilaines de vie

    Alors

    C’est bon de se zébulonner la tête
    C’est du pas grave de vie
    Juste des tous tits soucis
    Et les voilages rêvés
    Prennent une autre allure
    Réalité de la vie

    Alors le soir venu
    Quand la Toto revient
    Le jeune homme déposé
    Une salle de bains sans eau ici
    Elle met à fond les ondes
    Celles jolies toute vie
    Les oreilles dégoulinent
    Se trempouillent leurs pieds
    Comme c’est bon de vie

    Et les graines de pensées
    Celles de l’an passé
    Tombées leur naturel
    Qui donnent de leurs pétales
    L’attendent à l’arrivée
    Belles tendres embrassailles
    Comme c’est bon la vie
    Dans sa petite graine se vivre
    Au milieu des brins d’herbes
    Odeur de champignons
    Tout contre contre serrés

    En vie
    De belle vie

    DOUCEURS POUR CHACUN,
    heureuse de tes nouvelles, Ossiane.

  19. Annick, laisse aller tes pensées et tes rêves loin au bord d’un lagon où l’eau transparente laisse entrevoir un monde radieux sans baignoire, sans faïence, où le corps se laisse porter loin des vilaines surprises de la vie. (ceci dit soucis dont tu te serais bien passée, j’imagine) Bonne nuit.

  20. Oui, je m’en serai bien passée, Monique, c’est certain,
    quoique, cela m’amène à faire moins confiance encore,
    à être plus prudente, loin de toute naïveté et c’est bien,
    Il me fallait écrire la place du robinet, et pas me contenter d’un oui verbal,
    CAR L’OUBLI est si facile quand pas de traces du *dire! et deux mois de passés..

    et puis finalement les nouveaux carreaux collés sur les anciens, ce sera plus costaud..SOURIRE! et puis c’est ainsi, la vie décide, souvent, cela lui fait plaisir, et quand c’est pas grave, qu’il n y a pas péril d homme, je m’incline devant la vie!
    Ma nuit sera douce…

  21. Des voilages
    Pour cacher le trop vu
    Un corps nu
    Dessous son léger voile
    Offre de son délicat
    La main se glisse le voile
    La peau frémit
    Tendresses
    Le pur désir se vit
    A fleur de peau dévoile

  22. Un jour
    Au fil des jours
    Un voile doux se pose
    Et protège l’être du moins bon
    Il le laisse paisible
    A fleur de peau sa vie
    Protégé dans son lit de ciel
    Un berceau bel écrin ivre
    Qui donne des frissons jolis
    Ne soulève pas le coeur pour peu
    Et glisse la vie sur la chair lisse
    Toute attendrie et pas durcie
    Par les années de vie vécue
    Sans voile de protection souvent

    Ce jour

  23. Haddon: Joli poème , bien troussé, gouleyant avec de la cuisse.

    Annick: Je me serais volontiers noyé de rire dans ta baignoire.
    Tu racontes, joliment, l’histoire.
    Tu t’es pas laissée, douchée
    Par le désespoir
    T’as su fermer
    Le robinet à larmes
    Même , si ton plombier
    A poussé le bouchon un peu loin.
    Ton poème est
    Un petit supplément d’âme
    J »aime.

  24. Le rideau

    Tout comme un vêtement couvre la nudité
    Et suit les mouvements du corps en l’épousant
    Le sage rideau que l’on déplie à sa fenêtre
    Donne une densité à la blonde lumière
    Son épaisseur, sa corporéité au vent
    A tout ce qui dans la nature est impalpable

    Alain

  25. Un soufffle
    ouvrira
    l’espace
    d’un instant
    le violage.

    L’instant précieux
    Où tout recommencera .
    Je t’aime, tu m’aimeras
    Nous associerons nos cœurs et nos voix
    Pour chanter un hymne à l’amour sous les étoiles.

    Bonne journée à tous


  26. Les lapsus seraient-ils donc à la mode en France pour le moment ?

    Dessous ma pluie, dedans mon vent, sourire, clin d’oeil surtout et bonne journée à tous.

  27. Nappage de douceurs
    La tendresse se vit
    Sous le voilage doux
    Qui lui seul voit
    Quand il n’y a rien à voir
    Dans le juste ressentir
    Au plus près ses délices
    A la vie
    De douce intimité

    Dans le cours ventilé
    Ondulations jolies
    Les ondes se chuchotent
    Ses petits secrets

    En tout Là
    Quand on vit son instant
    Son précieux tout vivant

    L’éternité du moment
    Qui tellement nous vit

  28. Vite que je me relise, j’ai pas fait un lapsus??…SOURIRE POUR CHACUN!

    merci verroust patrick,
    et votre texte envolé, yaouh, quelle mise en scène sur planches d’une mer bien agitée…SOURIRE!

    allez, youps, je me relis, sous le soleil d’ici,une belle fra^cheur d’air si pur, et quelle lumière belle….

  29. Bonjour à tous,
    Je remets en doublon un texte un rien , foldingue. Ce n’était pas la version amendée qui est partie. Je prie Ossiane de supprimer le premier qui fait doublon d’or. Désolé
    Capitaine fendue

    Le brigantin
    filait à belle
    Allure.
    Toutes toiles
    Dehors,
    La brigantine
    Réglée
    Pour serrer
    Le vent
    Au plus près.
    Il était armé
    En course,
    Avec de bons
    Canons
    De quoi
    Livrer
    Bataille
    Non de Nom!
    Sa proue ornée
    D’aphrodite
    Abouchée
    A Priape
    Fendait les
    Flots
    Sa poupe
    Portée
    Par un Bacchus
    Fessu
    Caché
    Un canon
    Prêt
    A lâcher
    Bordée

    C’était un navire
    Forban,
    Des pirates
    Oui , madame!
    Un équipage
    De femmes!
    Sacré bougresses
    Commandée
    Par une des leurs
    S’appelait
    Cap’taine Fendue
    La beauté
    D’une diablesse,
    Une vraie rousse.
    Ses colères
    Sentaient le roussi..
    Elle ignorait
    La peur
    La cruauté
    D’une tigresse;
    Avec elle
    Pas de mutins
    Juste des mutines.
    Aucune dérive
    Possible

    Fallait filer
    Droit
    Sur la proie.

    Un galion
    Espagnol
    Était un butin
    De choix
    Avec son équipage
    D’hommes
    Sevrés
    Frustrés.
    Une Brick
    Anglois
    était maigre
    Proie.
    Il y a des réputations
    Comme çà
    Madame!
    Paraît
    Qu’y savent pas
    Touiller
    Le cresson
    Ces gens là
    Le cap’taine Fendue
    Aimait le beau ,
    Et le costaud.

    Elles allaient
    A l’abordage
    Les filles
    De l’équipage
    Du cap’taine Fendue
    Vêtues
    De corsages
    et de fins voilages
    La transparence
    Donnait
    L’apparence
    Qu’elles attaquaient
    Nues!
    Elles étaient
    Canons
    Quand elles
    Déboulées
    Sur le pont
    Ennemi
    Les filles
    Du cap’taine Fendue
    Oui , madame
    C’est comme, je vous le dis.
    Les hommes
    En avaient
    La berlue.
    Ils se sentaient
    Boulets

    Ils étaient gênés
    De sabrer
    De si belles beautés;
    L’effet
    Qu’elles leurs faisaient
    Les bougresses
    Du cap’taine Fendue
    Ils étaient roides
    Comme taureaux
    Pas aisé
    Pour se bagarrer.
    Avec l’envie
    De baiser
    Le temps de se ressaisir
    Le filles
    A grand coup
    De plat de sabres,
    Fallait pas les abimer,
    Z’allaient
    Pouvoir servir
    les avaient
    Envoyés
    Bouler
    Désarmés
    Elles leurs
    Laissaient
    Leurs engins
    Pendants
    Elle les tâtaient
    En riant
    De toutes leurs dents.
    Oui, madame,
    Elles sont friponnes
    Les filles
    Du cap’taine Fendue
    Çà vous étonne
    Faut dire
    Qu’elles sont mignonnes
    Sacrebleu
    On dérive,
    Madame
    La bataille
    Était gagnée,
    Jetons un léger
    Voilage
    Sur les atrocités.
    Recaler , madame
    Votre oreiller
    Derrière
    Le ciel de lit
    Pour écouter
    L’épopée
    Des poupées
    Du cap’taine fendues
    Butins
    Et hommes
    Prisonniers
    Des flibustieres
    Transférés
    Sur le brigantin.
    Les filles avaient tombées
    Corsages, voilages;
    Que de trésors
    Exposés.
    La cap’taine Fendue
    Avec la quartier maitresse
    Une satanée bougresse
    réputée
    Pour sa robustesse
    Au combat
    Comme à la bagatelle
    Qui vidait un homme
    Comme un quart
    De rhum!
    Partageaient le butin
    En toute équité,
    Une part pour chacun
    Deux pour cap’taine Fendue.
    Elle prenait
    Deux hommes
    Dans l’équipage
    Adverse
    Le Capitaine
    Et son second,
    Il lui fallait bien çà
    Elle qui commandait
    Un deux mats
    Et oui , madame
    C’était comme çà
    les enfermait
    Dans son appartement
    Sous la dunette
    Arrière.
    Cap’taine Fendue
    Laissait aux filles
    De l’équipage
    Jeté le grappin
    Sur les gars
    Qu’elles voulaient.
    C’est là
    Qu’ils sentaient,
    Les soldats
    Les marins
    Le poids de la défaite,
    Fallait
    Être Gaillard
    Gaillard d’avant
    Gaillard d’arrière
    Ceux qui l’était pas assez
    avait droit
    Au Chat à neuf
    Queues
    Qu’administrait
    Avec la permission
    Du Cap’taine Fendue
    La meuf
    Qu’avait été
    Déçue.
    Ceux qui l’était pas du tout
    Qu’elles ne pouvaient pas
    Mettre
    Au trou,
    Qui malgré
    Leurs mignardises
    Caler
    A fond de cale.
    Z’étaient pendus
    Haut et court
    fallait éliminer
    La flanelle
    Pour protéger
    L’espèce
    Disait la cap’taine Fendue
    Fallait pas de permission
    N’importe quelle membre
    De l’équipage jugeait
    De la raideur de la sanction
    La pendaison
    Çà se commande pas.
    Cap’taine Fendue.
    Et pis mourir
    En bandaison,
    C’est à peine
    Une punition
    Çà faisait
    Rire
    L’équipage
    C’était bon
    Pour le moral.
    Ceux qu’avaient
    Trop de morale
    Les irrécupérables
    Les détestables
    Z’avaient droit
    Au supplice
    De la planche.
    Sur l’ordre
    Du cap’taine Fendue
    Les catholiques
    Y allaient
    En pleurant
    Les calvinistes
    En protestants.
    Certains marins
    Les moussaillons
    Les puceaux
    Devant les prouesses
    De ces bougresses
    Préféraient
    Être croquer
    Par les requins
    Moins marteaux
    Que ces diablesses!
    Ils sautaient
    Par dessus bord
    Mille sabords!
    C’est triste, madame
    De voir gâcher
    La marchandise
    Faut bien qu’on le dise!
    Z’étaient accommodantes
    Les filles de l’équipage
    Avec les petites crevettes,
    Avec les jeunes cornettes,
    Ainsi voulait
    La cap’taine fendue
    Quand l’équipage
    reposait
    Que le bateau
    traçait la route
    Sans dérive
    Déboussolée.
    Cap’taine Fendue
    S’en allait
    Dans sa dunette,
    Faisait déshabiller
    L’aut’ pitaine
    et son second
    Ôtait ses voiles
    Son corsage
    Ses transparences
    Si élégantes,
    Cap’taine Fendue
    Quand elle était nue
    Devenait amante
    Rugissante
    Dessous le ciel de lit
    Elle avait des exigences
    Que c’est plus l’heure
    Madame, que je vous raconte!
    A la façon dont elle astiquait
    les deux mats
    Elle aurait pu en grimper
    Trois!
    C’était étroit
    Derrière
    Le ciel de lit
    Tapissé de posters
    Rieurs.

    Ohé!
    Cap’taine fendue
    y a deux navires
    A l’horizon
    Une caravelle
    Génoise
    Une flute
    Hollandaise,
    On en file un
    Cap’taine Fendue
    Demanda
    La coquine
    Bien entendu
    Rugit,
    La rouquine
    Laissons
    Les génois
    Découvrir
    L’ Amérique
    Sus aux bataves,
    Les deux hommes
    Épuisés
    derrière le ciel de lit
    Étaient
    Prêts
    A l’aider
    Pour la course
    Pourvu
    Qu’elle
    Laisse
    Reposer
    Leurs bourses

    Ses ordres fusaient
    Parez à la manœuvre!
    Virez de bord
    Bâbord ,
    Avant
    Tribord
    Arrière
    Hissez les voiles
    Le grand cacatois
    Le petit perroquet
    Quelqu’un
    Dans la hune
    (au 20 heures!)
    Attaquons
    la flute
    Par la poupe
    Ils n’y comprendrons
    Ni peu ni proue!
    Y aura du bon tabac
    Ils n’en auront pas
    L’auront une déculottée
    Et une pipe pour les consoler

    Fêtons La Sainte Turlute
    Et puis Flute!
    Nous , l’équipage
    Du brigantin
    Du cap »taine Fendue
    On aime les marins
    Du bas Rhin
    Du bassin parisien
    et ceux du 69!
    Nos sommes de vraies mutines
    Pour çà
    Être pendue
    A la grande vergue,
    Douce mort!!
    Elles gueulaient
    Leurs chants de mort
    Toutes à la manœuvre
    Les hommes
    A la mature.
    Elle était fière
    de son équipage
    La cap’taine Fendue
    Elle barrait
    D’une main
    Son brigantin,
    L’autre taquinait
    Le pauv’ Pitaine
    Elles étaient rudes
    Naguère
    Les lois de la guerre

    Eh oui , Madame
    Quand elles auront
    Amassées bien du butin
    Elles retourneront
    Au pays,
    Elles seront filles
    Gentilles
    Convenables
    De beaux partis
    Bien dotées
    Cap’taine Fendue
    Sera pas pendue
    Mais anoblie
    Décorée
    De l’ordre
    De Saint Louis.
    Chut, madame
    cinq louis d’or
    Çà vous refait
    Une vertu
    C’est comme çà
    Elle le portera
    En collier
    Qui cachera
    Ses avantages
    Dont l’arrogance
    Sous la transparence
    De ses voilages
    Fait caqueter
    Les bigotes
    Chanter
    Dans les gargotes;

    Voilà l’histoire
    Madame,
    Des filles
    De La Rochelle
    Qui faisaient pas
    Dans la dentelle!
    Ben , mes aïeux
    Sacrebleu
    Soupira
    L’aïeule
    Elle se mit
    A beugler
    « oh hisse, oh hisse! 
    Tirer fort sur la drisse! »
    Toutes , au cabestan
    Levez l’ancre
    Et bon vent!

    La vérité, si je ment!

  30. Jos:
    Voilà une « dérive » qui mériterait de se voiler la face, caché derrière le ciel de lit et d’avoir quelques « transpirances »
    demandez à Ossiane de réparer l’erreur. J’ai lu votre poème un peu étonné mais je n’ai pas vu votre correctif . C’est le mot d’humour de Bourrache qui m’a mois la puce à l’oreille.

  31. Bourrache, Annick, verroust patrick,
    Je souhaitai justement signaler que j’étais rouge comme le mur de la photo précédente, je vais cacher ma dignité baffouée derrière des voilages superposés (pour être plus efficaces….)!!!

  32. Un voilage en beautés
    Et quand sa transparence
    Si jolie son intime
    Laisse voir sans rien voir
    Ou juste l’invisible
    Comme c’est délicat

    Le voilage se penche
    Douce complicité
    Les regards chaque côté
    Se laissent deviner
    D’un bel chemin sensemble

    je vous souhaite une douce soirée,
    dans des voilages délicats de tendres,
    je me pose hors ordi, un break de soir.
    belles soirée, Ossiane, elle est jolie cette image,
    c’est fort beau un voilage qui se mouvement au gré du vent.

  33. Jo. S : je ne crois pas que tu mérites une … « correction ».
    J’ai bien ri, moi, ce matin en te lisant et ça fait du bien en début de journée de grisailles.
    Merci !

  34. Bourrache: Si j’ai provoqué involontairement quelques sourires, ouf… me voilà rassurée!
    Bonne soirée à tous

  35. Je voudrais lever le voile
    Sur tous ces malentendus
    Sur ce trouble qui s’installe
    Entre le monde et nous
    Paravent d’opacité
    Où tout devient brumeux
    Incompréhensible et mystérieux
    Comment pourrions-nous faire
    Pour que tout redevienne transparence
    Et que tombe ce voile
    De mensonge et d’aberration
    Que seul demeure le voile
    Qui sur nos lits protège nos nuits
    Et nous accueille dans le monde
    Des rêves encore possibles.

  36. Voilage
    Dans ta mouvance belle
    Dévoile
    L’île des beautés
    Voile
    L’intimité dans sa grâce
    Ses voiles
    En ailes de terre

    Vois l’âge

    Quand la caresse du vent
    Des voiles
    Doux murmures tendres

    Vois Là

    Les entends tu
    La bise du temps

  37. Comme je suis bien
    dans votre chatte !
    J’y glisse, j’y viens
    et j’y reviens.

    Je m’attache à vos seins
    en m’enfonçant
    dans les profondeurs
    de vos chaleurs.

    Vos tétons indiquent
    les pôles de vos frissons.
    Un peu plus loin je m’enfonce
    pour enfin ! Etre en vous.

    Vous sentez comme ma queue
    est combattive et vous rendra
    lascive, vidée et remplie de moi.

  38. Monique et Haddon, vos mots se succèdent, et je m’éclate de rires, de ce contraste des mots….
    douce soirée pour chacun.
    c’est tendre, Monique, et encore un midi, qui voit Haddon, le coquinou…

  39. Moirure
    parure
    zébrure
    le moindre souffle joue ici
    qui agite et modèle
    et dans ce faceillement
    instable mais stationnaire
    tourbillon dépressionaire
    pas de flux laminaire
    des bords qui se démarquent
    des volumes qui enflent
    une surface s’efface
    et retombe peu loquace
    le masque se gauchit
    la lumière s’affadit
    mais la vie passe
    jusqu’au dernier souffle
    qui ressasse
    et ramasse
    en lambeaux
    des pans
    fugaces
    certains s’en agacent
    ils voudraient tout tenir
    au risque de ternir
    cette légèreté
    cette spontanéité
    une beauté sans poids ni espoir
    on leste bien rideaux
    pour un tombé impeccable
    il n’est plus temps de s’attarder
    la lumière va darder
    et de nouveau jouer
    sur la surface mouvante
    insaisisable comme le sable
    pas de plongée dans la tourmente
    pas de déveine dans la dévente
    mu ou ému, je ne peux choisir
    jamais ne me voile la face
    sans adopter profil de rapace

  40. Excusez-moi d’être terre à terre
    Chaque fois que je m’essaie aux vers
    Je me perds
    Je me perds

    Excusez-moi d’être terre à terre
    La poésie n’est pas ma tasse
    Deux taies et je me sens alité
    Rêves émiétés
    Sous un voilage…désert

  41. La pleine lune

    Sous les toits en terrasse de la lointaine Alger
    Derrière les rideaux d’un lit à baldaquin
    Dort une belle esclave acheté au marché
    (Cent mille maravédis dix mille sequins)
    Une belle captive à sa mère arrachée
    Dont la danse lascive captive l’étranger

    Elle danse sous les étoiles au son d’un tambourin
    En montrant son nombril et cambrant bien ses reins
    A chaque pas de danse qui fait trembler ses seins
    Elle fait tourner son ventre son ventre et son bassin
    Elle joue avec des voiles comme avec une fronde
    Et quand ses voiles tombent on voit la lune ronde

    Alain

  42. Au clair de la lune

    Sous les toits en terrasse de la lointaine Alger
    Derrière les rideaux d’un lit à baldaquin
    Dort une belle esclave acheté au marché
    (Cent mille maravédis dix mille sequins)
    Une belle captive à sa mère arrachée
    Dont la danse lascive captive l’étranger

    Elle danse sous les étoiles au son d’un tambourin
    En montrant son nombril et cambrant bien ses reins
    A chaque pas de danse qui fait trembler ses seins
    Elle fait tourner son ventre son ventre et son bassin
    Elle joue avec des voiles comme avec une fronde
    Et quand ses voiles tombent on voit la lune ronde

    Alain

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