Oreiller

Oreiller

Oreiller

la nuit blanche dans le grand lit rouge les draps froissés

Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, centre

la nuit blanche
dans le grand lit rouge
les draps froissés

« L’INDIEN« , un poème écrit par Alain, mis en musique et interprété par Jean-Marie Djibedjan. Merci !

76 réflexions sur « Oreiller »

  1. Mol oreiller

    Des rêves
    Éveillés,
    Se cachent
    Dans le mol oreiller
    Dans les draps froissés
    Un songe
    Est passé.

  2. Un bel oreiller sur lequel on peut s’appuyer afin de plonger dans la joie que peut procurer un bon livre.
    Ossiane, cette fois-ci, j’ai accédé à ton site via lemonde.fr qui a sélectionné ton blog comme l’un des meilleurs de son site. Well done !

  3. Un nuage dans un ciel embrasé…rouge baiser et draps froissés….souvenir d’une nuit agitée ….Rêves en fusion ou étreintes charnelles…pages que l’on tourne ou simple ritournelle..les pensées en voyage…La nuit blanche…
    C’était hier ou un jour…je ne sais pas ..je ne sais plus..C’était tendre ou difficile..les baisers sans limite ou …les heures que l’on compte..je ne sais plus..je ne veux pas.. La couverture est tombée…restent ces pages blanches..et ces mots qu’on devine..dans les plis du tissu…et ces lèvres qui se pressent…contre un corps désiré..et les regards qui se perdent…entre extase et obscurité..Un oreiller dans la nuit blanche..une carte de visite déposée…pour te dire..je ne sais plus..

  4. L’oreiller

    L’enfant pour bien dormir sans trop se réveiller
    Aime à poser sa tête dessus un oreiller
    C’est un sac de toile garni de plumes blanches
    C’est comme un nid douillet posé sur une branche

    Quand le petit enfant sent ses yeux lui piquer
    Dès que le bon sommeil le prend par les épaules
    Quand le marchand de sable le soir vient à passer
    Sur son île flottante comme un petit nuage

    Alors il s’en ressent de toute la journée
    Et la fatigue aidant il commence à bailler
    Les premières étoiles se mettent à scintiller

    et tout autour de lui commence à vaciller
    Bientôt sa lourde tête roule sur l’oreiller
    C’est parfois un sein nu qui lui sert d’oreiller

    Alain

  5. Une belle invitation Ossiane au repos et aux rêves, mais comme elles sont dures et longues ces nuits d’insomnie où le temps et la fatigue rentrent dans un conflit qui semble interminable.
    _____

    Ma tête repose sur l’oreiller froissé
    La lumière est douce, la nuit noire
    Je reste là les yeux mi-clos
    Entre rêve, pensées et réflexions
    Je ne bouge pas, je me détends
    Dans le silence qui emplit la nuit
    Je suis dans l’attente du sommeil
    Dans ce doux instant de somnolence
    Qui précède le sommeil attendu.
    ____

    Un petit poème de Marceline Desborde -Valmore à qui l’on pense en voyant ce thème de l’oreiller bien qu’on ne mette plus sous la tête des enfants ces oreillers doux et soyeux gonflés de plumes.

     »
    Cher petit oreiller, doux et chaud sous ma tête,
    Plein de plume choisie, et blanc, et fait pour moi !
    Quand on a peur du vent, des loups, de la tempête,
    Cher petit oreiller, que je dors bien sur toi !

    Beaucoup, beaucoup d’enfants, pauvres et nus, sans mère,
    Sans maison, n’ont jamais d’oreiller pour dormir ;
    Ils ont toujours sommeil, ô destinée amère !
    Maman ! douce maman ! cela me fait gémir … »

  6. Dormir
    Le pur bonheur son être
    Pouvoir se reposer
    Son quatorze heures d’un trait
    Lisse et frais au réveil
    La vie devant de là

    C’est bon le repos d’être

  7. La tempête

    Sous les assauts du vent sous les coups répétés
    De la houle qui roule aux cornes de bélier
    Sous les assauts furieux de la folle tempête
    Sous les coups de boutoir de la mer agitée

    On entend les corps geindre et les voix supplier
    On voit les corps tendus soudain se replier
    La mer dans sa furie n’a rien laissé debout
    La vague du désir a balayé le pont

    Epars de part et d’autre de la coque de bois
    Les témoins du naufrage flottent à la dérive
    Le calme est revenu et le vent est tombé

    Sur le lit dévasté sur les draps en chiffon
    La tête reposant sur de molles oreillers
    Deux corps gisent étendus comme des naufragés

    Alain

  8. Galet

    Les hommes prennent du plaisir à nous jeter à l’eau
    A faire des ricochets, ils font de nous des jouets
    D’autres nous gardent près d’eux parmi les fleurs séchées,
    les mèches de cheveux, les photos les poèmes
    Ils nous posent sur un meuble sur le coin d’un bureau
    Certains se servent de nous comme d’un oreiller
    Quand ils sont un peu las ou comme de matelas
    Les hommes s’amusent de tout pour prouver qu’ils sont libres
    Même si beaucoup échouent à trouver l’équilibre

    Alain

  9. Au creux de l’oreiller
    Restent les rêves
    Sur le lit défait
    Quand vient le petit jour

    La nuit comme une déesse
    Les enveloppe tous
    Dans son voile de drap fin
    Au creux de l’oreiller douillet

    Parmi ces rêves évanouis
    Quels sont ceux qui survivront
    Aux premiers rayons du soleil
    Lorsque l’aube viendra les jeter dans l’oubli.

    Ma deuxième strophe fait référence à Gaston Bachelard dans l’eau et les rêves :
    « La nuit est une déesse à qui rien ne résiste, qui enveloppe tout, qui cache tout ; elle est la déesse du Voile. »

  10. Un oreiller qui lit ce n’est pas une descente de couette
    mais quand il est moelleux la vie avec lui est chouette
    on lui fait subir des chocs, on le tasse en forme de cuvette
    mais lui amortit tout et si il ne rebondit pas
    peut retrouver son gonflant
    ce n’est pas seulement
    de merveilleux souvenirs d’enfant
    entre Renaud et son Olifant
    bref quand on tâte de l’oreiller
    on ne se dit pas qu’on a rayé l’eau
    on vit en plume et en douceur
    pas seulement en surface mais aussi en profondeur
    ardeur à toute heure
    appui teste pour nouveau test
    et aussi entre soupçon et zeste
    recueille de saveurs/senteurs
    de cheveux et de parfums
    un délicieux terrain sensoriel
    qui prolonge et allonge nos nuits
    nous évite bien des ennuis
    là où le cerveau s’essuie
    pas un paillasson pour mollassons
    pas un roc mais il nous cale
    et pour la culbute
    chut…

  11. Un Oh rayé
    c’est une barre entravée
    c’est une exclamation étouffée
    c’est un rêve trop tôt terminé

  12. Je l’ai maltraité, tassé, aplati, laminé, dégommé, je l’ai tordu, trempé, souillé
    oh pas seulement avec des pensées obscures et des idées noires, la tête lourde et dodelinante, harassante et méchante dans l’humeur qui s’épanche, j’ai enfoui mon visage pas sage, rengorgé des sanglots volages, maîtrisé des cris sauvages
    et toujours je me suis retourné vers cet ami familier

  13. L’oreiller

    De la belle lumière de la douce atmosphère
    Des couleurs de l’automne des parfums et des sons
    Que restera demain de la belle saison
    un oreiller de feuilles sur un grand lit de terre

    ALain

  14. Il faut veiller à ce que l’oreiller soit sans trait
    pour ne pas paraître coeur de cible
    car dans les songes les plus irascibles
    il y a toujours de tas de choses de vraies

  15. Tout sent il bon le linge changé
    Ou cette odeur de shampoing nous
    Et encore cette trace jolie
    Des murmures beautés douces
    L’oreiller confident reste muet
    Il s’aime bien étalé ou ratatiné son gros
    Fidèle pour faire du bien
    Il est tout seul ou ils sont deux
    Fripons frissons délicatesses
    Le tout seul rêve l’oreiller habité
    A ses côtés belles pensées

  16. Il est tout froid quand on se couche
    Et son tout chaud quand on le quitte
    Matin d’hiver l’air froid dehors
    Vite de retrouver sa chaleur chaude
    La nuit prochaine dessous la couette
    C’est un grand luxe un oreiller
    Mine de rien un matelas
    Un toit des murs écrin pour soi
    Cete richesse qui fait du bien

  17. Il est enfin venu le jour où mon oreiller est devenu mon ami
    Elle est venue enfin, la nuit, où mon oreiller n’est plus mon ennemi…

  18. L’Enfant qui dort.

    Tendres douceurs de tes yeux clos
    sur des rêves de lait et d’innocence.
    Tes petites mains abandonnées
    sont plus soyeuses que toutes tes peluches
    blotties auprès de toi.

    Ton sommeil m’est précieux,
    si lourd et si léger à la fois.
    Je t’effleure du regard
    et je crains d’éveiller ta perfection
    d’enfant endormi.
    Tes boucles brunes emmêlées sont ma fierté
    de brune.

    Ton souffle adoré me donne vie
    et rythme la berceuse que je te murmure.
    Tes belles joues rondes et roses
    se creusent de jolies fossettes
    lorsque tu ris aux anges.
    Tu m’émeus, tu m’émerveilles…

    Je guette ton appel, je guette ton réveil vers moi
    Quand les yeux encore tout gonflés de sommeil
    Tu demanderas « Maman ».

  19. C’est joli, vos mots,
    cela me dit de me lancer ainsi….

    Toi
    Mon premier bébé
    Encore dans mon ventre de moi
    Tant de fois
    J’ai caressé ton oreiller
    Bien avant de coucher ta nuque
    Mon amour
    Tu me vivais au chaud dedans mon ventre
    Et par la suite
    J’entrebaillais souvent la porte
    Toi mon amour
    Donnant ton souffle à l’oreiller

  20. Annick, Neyde, EMma, Alain, Thierry qu’il est doux de vous lire et de vous retrouver, à tous et à toi Ossiane que j’espère en bonne forme je dis bonsoir et bonne nuit dans la douceur du soir.

  21. Douce nuit, Monique, et chacun,

    Plume moi
    Ou déplume les duvets
    Laisse moi nue pour toi
    Regarde
    Mon coeur il bat
    Tu vois

    Tout dessous
    La peau se vibre tendre
    Et l’oreiller complice mélodie
    En silence

    Ferme l’oeil
    Tu entends
    Tout ouvert en fermé

    On est

  22. Oreiller
    Fais toi doux
    Plus tendre en corps
    Vas à toi
    Froissements
    Bels éclats
    De la douceur
    Soies belles fines
    Coton pur
    Blanc
    Ô
    Oreiller
    Vis le moi
    Eveillé
    Ton rêve

    Tout de Là

    belle nuit!

  23. Percale et duvet
    ergonomique et profilé
    nous allons en profiter
    mousse latex
    ou en duplex
    il en a tant entendu
    des confidences
    des rabibochages
    avec ou sans polochon
    avec lui nous épluchons
    nos rêves et nos émois
    les plus secrets

  24. Merci à chacun pour vos écrits.

    N’est pas bon oreiller qui veut:
    entourer sa tête de douceur
    résister aux vagues à l’âme
    eponger les pleurs dévastateurs
    accueillir les rires complices

    et surtout être là quoi qu’il advienne!

  25. Or égayé et pas égaré, il faut pour ranger ses idées
    des matelas de soi et des fils de l’un à l’autre
    en tissant et en ratissant on se fait de cheveux

  26. On a beau dormir sur ses deux oreilles
    les grandes écoutilles toutes fermées
    on ne risque plus les embruns de la nuit
    il y a encore ces bruits secrets au fond de soi
    qui résonnent bien plus fort qu’on ne croit

  27. Secrétaire de nos nuits
    pas sectaire face à la pluie
    de pellicules qui parfois luit
    il donne au repos un appui
    il cale parfois le dos
    mais si il a bon dos
    c’est dans la durée
    qu’on apprécie joyeux
    ce gonflant qui confère moelleux
    et si il pouvait malaxer la nuque
    et procurer réconfort à l’occiput
    détendre le rachis
    évacuer tout ce gachis
    et assouplir l’échine
    en partant du haut
    des vertus en sourdine
    qui bouchent des creux
    lissent des voeux
    un monde en soi(r)
    des petits matins aux atours(mentés)
    une raison décalée
    de ne plus se gratter
    l’hygiène y géne aux entournures
    qui flattant une encolure
    se situe à moins d’une encablure
    la tête du lit sans litote
    l’oreiller favorise la veillée

  28. Un oreiller ses pousses
    Ou celui tout en feuilles
    Et encore le plein de fruits
    Sans oublier le nu
    Chaque saison se vit
    Sur l’oreiller murmures
    Dans ses délicatesses
    Son parfum belle ivresse
    Les yeux se ferment
    Se donnent à l’ombre
    Bien belle vécue
    Dans les intimités
    D’un sommeil
    D’une vie

    Un oreiller de plumes
    Se vivant d’être né

  29. L’eau vive

    Tu te rappelles à mon épaule à la façon
    dont l’eau remplit toutes les cavités
    même si comme l’eau qui descend du torrent tu
    trouves un autre oreiller pour reposer ta tête .

    Alain

  30. Il est la derrière moi..avec ses oreilles qui dépassent..pas vraiment blanc..juste gris dans la nuit qui s’enfuit..insomnie..Pose la tête..l’oreiller et tes creux..prête moi une plume pour écrire un mot..Bien trop blanche..et ces heures qu’on égrenne..et qui tombent sur le lit..et qui roulent dans la nuit..emportant avec elles..les instants du passé..et l’effet d’une journée..Il est une heure..je viens de lire quelques mots sur le Blog de Marie « mon » sculpteur..j’ai pensé très fort à Alix..je me suis demandé ce qu’était devenues Johal..Bourrache..Bernard..Maria..et d’autres ..trop longtemps silencieux..Et j’ai pensé à ces pages..lit de feuilles..lit image..sur lesquelles se posaient..mes mots et mes rêves traversés..Je n’aime pas les silences..qui s’installent dans la nuit..et qui peignent vos murs..et le ciel..et le temps..d’une seule couleur..que l’on dit d’insomnie..Mon amie Ossiane..prête moi une plume..pour écrire mes maux..Juste le prendre..le taper…l’étirer..et lui dire à l’oreille..s’il te plaît..éteint cette Lumière blanche..mets moi une pincée de sommeil dans le creux de ma main..je voudrais dormir un peu..

  31. Rayés ou balafrés
    nos souvenirs lointains
    ne sont pas si certains
    et si parfois on se met en tête,
    « mettre entre deux oreilles »
    de reconstituer
    des processus et des histoires
    mieux vaut prendre appui sur la réalité
    et s’y fortement caler
    nos désirs pas tous évanouis
    notre jeunesse enfuie
    que reste t il au creux et en creux
    quels rebonds à nos sauts (du lit)
    quels échos à tous ces mots
    dirigés et digérés dans le silence
    qu’avons nous accumulé de sapience
    et puis quand divague notre mémoire
    libre et alerte qui ouvre le grimoire
    et fait apparaître figures et visages
    d’amis, d’amantes pas tous sages
    un ballet à pas chassés
    dont les appats
    nous pourchassent
    une sarabande en songe
    de spectres sans mensonges
    on n’oublie rien

  32. rien ni personne ne viendra effacer
    tous ces retournements sur mon passé
    en traces denses et prémonitoires
    vient se marquer un futur de l’histoire
    je roule encore dans ma tête
    et pilonne cet oreiller qui m’espionne
    j’aurais tant voulu essayer d’autres pistes
    mais il me renvoie làs et triste
    à un présent empesé
    j’aime l’odeur fraîche de la taie
    mais si jamais celle ci vient sur l’oeil
    il faudra toute ma lucidité
    pour retrouver en plus la descente
    j’aime l’appel de la liberté
    qui a grands cris me chasse
    de mon repère de rapace

  33. Mur d’oreiller et bloquage des idées
    comment agiter dans l’amorti
    retrouver le sens du beau et du vrai

  34. L’oreiller

    Au beau pays du Tendre quand paissent les moutons
    Je me ferai pressant pour que tu me caresses
    Je me ferai un lit dans le creux d’un vallon
    Pour trouver ta chaleur blotti contre tes fesses
    Comme un jeune lapin qui joue dans la luzerne
    Je courrai comme un fou entre tes mamelons
    J’irai mordre ton cou et tes petits boutons
    J’irai tremper mes lèvres où la source éclabousse
    Je me ferai tout doux et au bout de ma course
    Je me ferais un oreiller de ta toison

    Alain

  35. P’têt que le « truc » pour voir apparaître son message, c’est d’en écrire un suivant.
    J’vérifie (ma théorie).

  36. Bonjour , Bravo à tous, vous m’avez épaté surtout dans linge, je vais, je crois me mettre au point de croix!

    Histoire sans fin

    Sur un mol oreiller
    D’un nuage azuré
    Dans les draps froissés
    Des nuées chassées,
    par les vents solaires
    Dans toute la stratosphère,
    La lune se reposait.
    C’était nuit blanche
    Sous un ciel de lit rouge.

    Dans une ile
    Du vent,
    Dans les soirées
    Bleutées,
    Cachée
    Dans les racines
    Du ciel
    Sur un mol
    oreiller
    De feuilles
    De pommier
    Cythère.
    Téhura,
    Alanguie
    Posait
    Pour
    Gauguin
    Son ami,
    Il peignait
    Son âme
    Sœur
    Ses formes
    Pleines.
    Sa peau
    Ambrée.
    Elle,
    Elle faisait
    Des colliers
    D’orchidées
    Puisées
    Dans une Corbeille,
    Ses poses
    Lascives
    L’invitait
    A venir
    Jouer,
    humer
    Son odeur
    Vanillée,
    Déguster
    Son goût
    De miel.

    C’était doux
    Tous deux
    Jouaient
    Jouaient
    Sous les draps
    Froissés
    De feuilles
    De bananier,
    Jouaient
    A en jouir
    A en pleurer
    De rire,
    Sous le châtaignier
    Géant
    Ils étaient Chair
    Et sang
    Ils étaient amants.
    Elle était vive
    Lui, ardent.
    Elle portait
    Côté cœur
    A l’oreille
    Un tiare maohri
    Symbole
    Qu’elle était éprise.
    Lui savourait
    Son bol,
    Il en était ivre
    De ce bonheur
    De vivre,
    De ce moment de vie.
    Elle l’aimait,
    délurée,
    Lui , peignait
    Savait tout oser..
    C’était nuit blanche
    Sous les arcs boutants
    De l’arbre géant,
    Lits rouges rubis
    Couleur
    Sève
    De mape
    Cela épate
    Ces couleurs
    Brulantes
    Roses
    Rouges
    Sanglantes
    Saisies
    Sur les toiles
    Du peintre
    Juste après
    L’étreinte
    Sous les étoiles
    Fête galante
    Élégante.

    Sur un mol oreiller
    Sous les draps froissés,
    Roulaient des bisous
    Indiscrets.
    La lune se dévoilait
    Il gelait
    Les rues
    Étaient
    Verglacées.
    Les amants
    Se roulaient
    Des patins,
    Des patins
    Taquins,
    Des patins
    A roupettes,
    Des patins
    Pour cuisses
    De poulettes
    C’était nuit blanche
    Le lit rouge
    Luisait
    De la couleur
    Des braises
    Qui,
    Dans la cheminée
    Rougissaient.
    Le sang
    Des amants
    S’embrasait
    Ils baisaient
    D’amour
    Chaud
    Murmuraient
    Des mots brulants
    Des mots d’amants
    Les oui
    Succéderaient aux oui
    Jusqu’à l’aube
    Du jour
    Comme si c’était
    Leur dernière nuit
    Leurs derniers jours.

    Sur un mol oreiller….
    Sous les draps froissés….

    … … …

  37. Alain , Jean Louis, félicitations à l’un à l’autre pour « l’indien »
    J’espère que vous le chanterez dans un festival amérindien.
    Je l’ai écouté et ré écouté
    On a , parfois, du mal
    à tourner l’apache!

  38. C’est bon de vous déguster…bien calée l’oreiller avec ses deux coussins…vous me manquez vous le savez tant quand vous disparaissez…c’est bon que vous existiez…je vous lis nostalgique…
    car on oublie jamais les instants bels serrés…de tout son coeur son être..son âme pleine dedans…l’oreiller doux câline, il est tendre ce soir….c’est bon de vous serrer….sur mon écran magique…lumineux si de tant…alors je vous attend traversez cet écran….un petit café noir Bourrache dans not’café…
    c’est bon sa goutte de chaud de miel de doux de bon…

    belle soirée, pour chacun des visiteurs,

    bises, Ossiane, qui se fait désirer….SOURIRE!

  39. Tu as raison Annick, il est agréable de se retrouver autour des mots à défaut de café avec vous tous qui venez ici offrir quelques écrits, quelques chansons.
    ______

    Oreillers des amants
    Témoin des doux murmures
    Le soir, quand vient la nuit
    En mots étouffés à peine dits
    Dans l’étreinte et les caresses
    Sous les baisers pleins de promesses
    Paroles douces et secrètes
    Prononcées du bout des lèvres
    Sur l’oreiller de plume
    Où s’endorment les amants .
    ____

    Souhaits de jolis rêves pour tous, je vous dis bonne nuit.

  40. Faites attention aux oreillers.
    Um ami est mort à cause de son oreiller de plumes de jars.
    Il ne savais pas, personne le savait, il était alergique à ces plumes.
    À l’hôpital quand les médecins ont découvert l’alergie ils n’ont pas réussi de sauver mon ami.
    Je suis restée étonnée c’est pour ça que je vous raconte ce fait.

  41. Oh, ma Ternure, quel plaisir de te revoir !!!

    Direction : 1er étage, 1ère porte à droite (couette et oreiller non-à-plumes … ouf ! je l’échappe peut-être belle…)
    Bonne nuit à celle derrière la 1ère porte à gauche.
    Coup de balancelle à celle dans son hamac du fond du couloir.
    Et à tous, paisible nuit.

  42. Je vous salue, Monique
    Et puis aussi , Annick
    Pleines de grâce.
    Le seigneur est avec vous?….

    Ces histoires d’oreillers, de draps froissés, me rendent très pieu.
    Bon , çà va , je me « taie » et j’y vais au pieu ,retrouver mon truc en plumes, mon oreiller, maté.

  43. Il est très beau ton texte de 23H06, Monique,
    merci pour les pensées en hamac, Bourrache,
    j’ai quitté vite le pont pour me dormir, hier soir, car des réveils fréquents sur l’oreiller, des lectures, la veille en nuit de samedi…
    DOUCE JOURNEE!

    coucou verroust patrick,
    * ces histoires d’oreiller, de draps froissés, me tournent la tête, à moi…SOURIRE!

  44. L’oreiller

    Allongé presque nu sur le sable des plages
    Ou le corps prisonnier dans la toile du hamac
    L’esprit se laisse aller au roulis doux des vagues
    Au chuchotis des palmes quand la brise paresse

    Sur l’oreiller de notes de la plage musicale
    Au moment de plonger dans l’océan des rêves
    Dans son demi sommeil il perçoit la caresse
    Du soleil qui perce à travers l’ombre épaisse

    Alain

  45. Ce petit objet tissé par les fils d’or d’Athéna

    Est aussi éblouissant qu’un édredon de soi

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