Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, centre
la nuit blanche
dans le grand lit rouge
les draps froissés
◊ « L’INDIEN« , un poème écrit par Alain, mis en musique et interprété par Jean-Marie Djibedjan. Merci !
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, centre
la nuit blanche
dans le grand lit rouge
les draps froissés
◊ « L’INDIEN« , un poème écrit par Alain, mis en musique et interprété par Jean-Marie Djibedjan. Merci !
l’aventure est finie…
Alice, réveille-toi!
Ils sont devenus fous.
La lessive séche
un parfum de soleil
de lavande mêlé
nos oreillers en fête
une nuit de rêve
L’oreille collée
dans les draps froissés
les songes assurés
Ne fait pas la tête hier
pas plus que demain
Repose toi donc en chemin
D’une grande douceur en même temps que sensualité, avec ce rouge magnifique. Superbe.
Mol oreiller
Des rêves
Éveillés,
Se cachent
Dans le mol oreiller
Dans les draps froissés
Un songe
Est passé.
Un oreiller
Deux oreillers
de plumes
Toi et moi
Nos deux ailes
Le froissé
en beautés
de son tendre joli
Au plus près
Un bel oreiller sur lequel on peut s’appuyer afin de plonger dans la joie que peut procurer un bon livre.
Ossiane, cette fois-ci, j’ai accédé à ton site via lemonde.fr qui a sélectionné ton blog comme l’un des meilleurs de son site. Well done !
Un nuage dans un ciel embrasé…rouge baiser et draps froissés….souvenir d’une nuit agitée ….Rêves en fusion ou étreintes charnelles…pages que l’on tourne ou simple ritournelle..les pensées en voyage…La nuit blanche…
C’était hier ou un jour…je ne sais pas ..je ne sais plus..C’était tendre ou difficile..les baisers sans limite ou …les heures que l’on compte..je ne sais plus..je ne veux pas.. La couverture est tombée…restent ces pages blanches..et ces mots qu’on devine..dans les plis du tissu…et ces lèvres qui se pressent…contre un corps désiré..et les regards qui se perdent…entre extase et obscurité..Un oreiller dans la nuit blanche..une carte de visite déposée…pour te dire..je ne sais plus..
L’oreiller
L’enfant pour bien dormir sans trop se réveiller
Aime à poser sa tête dessus un oreiller
C’est un sac de toile garni de plumes blanches
C’est comme un nid douillet posé sur une branche
Quand le petit enfant sent ses yeux lui piquer
Dès que le bon sommeil le prend par les épaules
Quand le marchand de sable le soir vient à passer
Sur son île flottante comme un petit nuage
Alors il s’en ressent de toute la journée
Et la fatigue aidant il commence à bailler
Les premières étoiles se mettent à scintiller
et tout autour de lui commence à vaciller
Bientôt sa lourde tête roule sur l’oreiller
C’est parfois un sein nu qui lui sert d’oreiller
Alain
On s’y enfoncerait volontiers, dans cette nuit rouge bien cadrée…
Caresse de plume
Rêves en lévitation
Refuge de la nuit
Une belle invitation Ossiane au repos et aux rêves, mais comme elles sont dures et longues ces nuits d’insomnie où le temps et la fatigue rentrent dans un conflit qui semble interminable.
_____
Ma tête repose sur l’oreiller froissé
La lumière est douce, la nuit noire
Je reste là les yeux mi-clos
Entre rêve, pensées et réflexions
Je ne bouge pas, je me détends
Dans le silence qui emplit la nuit
Je suis dans l’attente du sommeil
Dans ce doux instant de somnolence
Qui précède le sommeil attendu.
____
Un petit poème de Marceline Desborde -Valmore à qui l’on pense en voyant ce thème de l’oreiller bien qu’on ne mette plus sous la tête des enfants ces oreillers doux et soyeux gonflés de plumes.
»
Cher petit oreiller, doux et chaud sous ma tête,
Plein de plume choisie, et blanc, et fait pour moi !
Quand on a peur du vent, des loups, de la tempête,
Cher petit oreiller, que je dors bien sur toi !
Beaucoup, beaucoup d’enfants, pauvres et nus, sans mère,
Sans maison, n’ont jamais d’oreiller pour dormir ;
Ils ont toujours sommeil, ô destinée amère !
Maman ! douce maman ! cela me fait gémir … »
Tissus froissés d »amour
Linceuls pliés de pleurs
Tous nos abîmes y posent.
Nos mots doux
Les plus tendres
Froissent et chiffonnent
L’oreiller
Qui se déhanche
Délicatesse
Dans la goûteur du temps
Dormir
Le pur bonheur son être
Pouvoir se reposer
Son quatorze heures d’un trait
Lisse et frais au réveil
La vie devant de là
Là
C’est bon le repos d’être
La tempête
Sous les assauts du vent sous les coups répétés
De la houle qui roule aux cornes de bélier
Sous les assauts furieux de la folle tempête
Sous les coups de boutoir de la mer agitée
On entend les corps geindre et les voix supplier
On voit les corps tendus soudain se replier
La mer dans sa furie n’a rien laissé debout
La vague du désir a balayé le pont
Epars de part et d’autre de la coque de bois
Les témoins du naufrage flottent à la dérive
Le calme est revenu et le vent est tombé
Sur le lit dévasté sur les draps en chiffon
La tête reposant sur de molles oreillers
Deux corps gisent étendus comme des naufragés
Alain
Écrin d’amour
Repos, survie
…Et l’enfant a foi d’habiter le monde.
http://leila.pagesperso-orange.fr/justeapres.html
Galet
Les hommes prennent du plaisir à nous jeter à l’eau
A faire des ricochets, ils font de nous des jouets
D’autres nous gardent près d’eux parmi les fleurs séchées,
les mèches de cheveux, les photos les poèmes
Ils nous posent sur un meuble sur le coin d’un bureau
Certains se servent de nous comme d’un oreiller
Quand ils sont un peu las ou comme de matelas
Les hommes s’amusent de tout pour prouver qu’ils sont libres
Même si beaucoup échouent à trouver l’équilibre
Alain
Au creux de l’oreiller
Restent les rêves
Sur le lit défait
Quand vient le petit jour
La nuit comme une déesse
Les enveloppe tous
Dans son voile de drap fin
Au creux de l’oreiller douillet
Parmi ces rêves évanouis
Quels sont ceux qui survivront
Aux premiers rayons du soleil
Lorsque l’aube viendra les jeter dans l’oubli.
Ma deuxième strophe fait référence à Gaston Bachelard dans l’eau et les rêves :
« La nuit est une déesse à qui rien ne résiste, qui enveloppe tout, qui cache tout ; elle est la déesse du Voile. »
Un oreiller qui lit ce n’est pas une descente de couette
mais quand il est moelleux la vie avec lui est chouette
on lui fait subir des chocs, on le tasse en forme de cuvette
mais lui amortit tout et si il ne rebondit pas
peut retrouver son gonflant
ce n’est pas seulement
de merveilleux souvenirs d’enfant
entre Renaud et son Olifant
bref quand on tâte de l’oreiller
on ne se dit pas qu’on a rayé l’eau
on vit en plume et en douceur
pas seulement en surface mais aussi en profondeur
ardeur à toute heure
appui teste pour nouveau test
et aussi entre soupçon et zeste
recueille de saveurs/senteurs
de cheveux et de parfums
un délicieux terrain sensoriel
qui prolonge et allonge nos nuits
nous évite bien des ennuis
là où le cerveau s’essuie
pas un paillasson pour mollassons
pas un roc mais il nous cale
et pour la culbute
chut…
Un Oh rayé
c’est une barre entravée
c’est une exclamation étouffée
c’est un rêve trop tôt terminé
Je l’ai maltraité, tassé, aplati, laminé, dégommé, je l’ai tordu, trempé, souillé
oh pas seulement avec des pensées obscures et des idées noires, la tête lourde et dodelinante, harassante et méchante dans l’humeur qui s’épanche, j’ai enfoui mon visage pas sage, rengorgé des sanglots volages, maîtrisé des cris sauvages
et toujours je me suis retourné vers cet ami familier
L’oreiller
De la belle lumière de la douce atmosphère
Des couleurs de l’automne des parfums et des sons
Que restera demain de la belle saison
un oreiller de feuilles sur un grand lit de terre
ALain
Il faut veiller à ce que l’oreiller soit sans trait
pour ne pas paraître coeur de cible
car dans les songes les plus irascibles
il y a toujours de tas de choses de vraies
Tout sent il bon le linge changé
Ou cette odeur de shampoing nous
Et encore cette trace jolie
Des murmures beautés douces
L’oreiller confident reste muet
Il s’aime bien étalé ou ratatiné son gros
Fidèle pour faire du bien
Il est tout seul ou ils sont deux
Fripons frissons délicatesses
Le tout seul rêve l’oreiller habité
A ses côtés belles pensées
Il est tout froid quand on se couche
Et son tout chaud quand on le quitte
Matin d’hiver l’air froid dehors
Vite de retrouver sa chaleur chaude
La nuit prochaine dessous la couette
C’est un grand luxe un oreiller
Mine de rien un matelas
Un toit des murs écrin pour soi
Cete richesse qui fait du bien
Il est enfin venu le jour où mon oreiller est devenu mon ami
Elle est venue enfin, la nuit, où mon oreiller n’est plus mon ennemi…
Un oreiller
Deux oreilers
sur le lit
si petit
Deux coeurs
un coeur
sur le lit
si grand
nuit blanche …
L’Enfant qui dort.
Tendres douceurs de tes yeux clos
sur des rêves de lait et d’innocence.
Tes petites mains abandonnées
sont plus soyeuses que toutes tes peluches
blotties auprès de toi.
Ton sommeil m’est précieux,
si lourd et si léger à la fois.
Je t’effleure du regard
et je crains d’éveiller ta perfection
d’enfant endormi.
Tes boucles brunes emmêlées sont ma fierté
de brune.
Ton souffle adoré me donne vie
et rythme la berceuse que je te murmure.
Tes belles joues rondes et roses
se creusent de jolies fossettes
lorsque tu ris aux anges.
Tu m’émeus, tu m’émerveilles…
Je guette ton appel, je guette ton réveil vers moi
Quand les yeux encore tout gonflés de sommeil
Tu demanderas « Maman ».
C’est joli, vos mots,
cela me dit de me lancer ainsi….
Toi
Mon premier bébé
Encore dans mon ventre de moi
Tant de fois
J’ai caressé ton oreiller
Bien avant de coucher ta nuque
Mon amour
Tu me vivais au chaud dedans mon ventre
Et par la suite
J’entrebaillais souvent la porte
Toi mon amour
Donnant ton souffle à l’oreiller
Annick, Neyde, EMma, Alain, Thierry qu’il est doux de vous lire et de vous retrouver, à tous et à toi Ossiane que j’espère en bonne forme je dis bonsoir et bonne nuit dans la douceur du soir.
Douce nuit, Monique, et chacun,
Plume moi
Ou déplume les duvets
Laisse moi nue pour toi
Regarde
Mon coeur il bat
Tu vois
Là
Tout dessous
La peau se vibre tendre
Et l’oreiller complice mélodie
En silence
Ferme l’oeil
Tu entends
Tout ouvert en fermé
On est
Oreiller
Fais toi doux
Plus tendre en corps
Vas à toi
Froissements
Bels éclats
De la douceur
Soies belles fines
Coton pur
Blanc
Ô
Oreiller
Vis le moi
Eveillé
Ton rêve
Là
Tout de Là
belle nuit!
Percale et duvet
ergonomique et profilé
nous allons en profiter
mousse latex
ou en duplex
il en a tant entendu
des confidences
des rabibochages
avec ou sans polochon
avec lui nous épluchons
nos rêves et nos émois
les plus secrets
Merci à chacun pour vos écrits.
N’est pas bon oreiller qui veut:
entourer sa tête de douceur
résister aux vagues à l’âme
eponger les pleurs dévastateurs
accueillir les rires complices
et surtout être là quoi qu’il advienne!
Or égayé et pas égaré, il faut pour ranger ses idées
des matelas de soi et des fils de l’un à l’autre
en tissant et en ratissant on se fait de cheveux
On a beau dormir sur ses deux oreilles
les grandes écoutilles toutes fermées
on ne risque plus les embruns de la nuit
il y a encore ces bruits secrets au fond de soi
qui résonnent bien plus fort qu’on ne croit
Secrétaire de nos nuits
pas sectaire face à la pluie
de pellicules qui parfois luit
il donne au repos un appui
il cale parfois le dos
mais si il a bon dos
c’est dans la durée
qu’on apprécie joyeux
ce gonflant qui confère moelleux
et si il pouvait malaxer la nuque
et procurer réconfort à l’occiput
détendre le rachis
évacuer tout ce gachis
et assouplir l’échine
en partant du haut
des vertus en sourdine
qui bouchent des creux
lissent des voeux
un monde en soi(r)
des petits matins aux atours(mentés)
une raison décalée
de ne plus se gratter
l’hygiène y géne aux entournures
qui flattant une encolure
se situe à moins d’une encablure
la tête du lit sans litote
l’oreiller favorise la veillée
Il y a des problèmes d’inscription des messages !
Poser sa tête sur l’oreiller
Y trouver le repos
Et avec lui la force
Un oreiller ses pousses
Ou celui tout en feuilles
Et encore le plein de fruits
Sans oublier le nu
Chaque saison se vit
Sur l’oreiller murmures
Dans ses délicatesses
Son parfum belle ivresse
Les yeux se ferment
Se donnent à l’ombre
Bien belle vécue
Dans les intimités
D’un sommeil
D’une vie
Un oreiller de plumes
Se vivant d’être né
La pain tapouille
Son oreiller
Lui fait son nid
Douillet bon tendre
Douce promesses
Belles évasions
Au goût d’aimer
Calin?
L’eau vive
Tu te rappelles à mon épaule à la façon
dont l’eau remplit toutes les cavités
même si comme l’eau qui descend du torrent tu
trouves un autre oreiller pour reposer ta tête .
Alain
calin calin!
Lecture sur l’oreiller
Les yeux sur les pages d’un livre
Les mots en transfert
Il est la derrière moi..avec ses oreilles qui dépassent..pas vraiment blanc..juste gris dans la nuit qui s’enfuit..insomnie..Pose la tête..l’oreiller et tes creux..prête moi une plume pour écrire un mot..Bien trop blanche..et ces heures qu’on égrenne..et qui tombent sur le lit..et qui roulent dans la nuit..emportant avec elles..les instants du passé..et l’effet d’une journée..Il est une heure..je viens de lire quelques mots sur le Blog de Marie « mon » sculpteur..j’ai pensé très fort à Alix..je me suis demandé ce qu’était devenues Johal..Bourrache..Bernard..Maria..et d’autres ..trop longtemps silencieux..Et j’ai pensé à ces pages..lit de feuilles..lit image..sur lesquelles se posaient..mes mots et mes rêves traversés..Je n’aime pas les silences..qui s’installent dans la nuit..et qui peignent vos murs..et le ciel..et le temps..d’une seule couleur..que l’on dit d’insomnie..Mon amie Ossiane..prête moi une plume..pour écrire mes maux..Juste le prendre..le taper…l’étirer..et lui dire à l’oreille..s’il te plaît..éteint cette Lumière blanche..mets moi une pincée de sommeil dans le creux de ma main..je voudrais dormir un peu..
Rayés ou balafrés
nos souvenirs lointains
ne sont pas si certains
et si parfois on se met en tête,
« mettre entre deux oreilles »
de reconstituer
des processus et des histoires
mieux vaut prendre appui sur la réalité
et s’y fortement caler
nos désirs pas tous évanouis
notre jeunesse enfuie
que reste t il au creux et en creux
quels rebonds à nos sauts (du lit)
quels échos à tous ces mots
dirigés et digérés dans le silence
qu’avons nous accumulé de sapience
et puis quand divague notre mémoire
libre et alerte qui ouvre le grimoire
et fait apparaître figures et visages
d’amis, d’amantes pas tous sages
un ballet à pas chassés
dont les appats
nous pourchassent
une sarabande en songe
de spectres sans mensonges
on n’oublie rien
rien ni personne ne viendra effacer
tous ces retournements sur mon passé
en traces denses et prémonitoires
vient se marquer un futur de l’histoire
je roule encore dans ma tête
et pilonne cet oreiller qui m’espionne
j’aurais tant voulu essayer d’autres pistes
mais il me renvoie làs et triste
à un présent empesé
j’aime l’odeur fraîche de la taie
mais si jamais celle ci vient sur l’oeil
il faudra toute ma lucidité
pour retrouver en plus la descente
j’aime l’appel de la liberté
qui a grands cris me chasse
de mon repère de rapace
Mur d’oreiller et bloquage des idées
comment agiter dans l’amorti
retrouver le sens du beau et du vrai
Elle est perdue!
Quoi? L’eider-nité!
L’oreiller
Au beau pays du Tendre quand paissent les moutons
Je me ferai pressant pour que tu me caresses
Je me ferai un lit dans le creux d’un vallon
Pour trouver ta chaleur blotti contre tes fesses
Comme un jeune lapin qui joue dans la luzerne
Je courrai comme un fou entre tes mamelons
J’irai mordre ton cou et tes petits boutons
J’irai tremper mes lèvres où la source éclabousse
Je me ferai tout doux et au bout de ma course
Je me ferais un oreiller de ta toison
Alain
–
Juste … comme ça … en passant …
… et si on commandait … un « p’tit noir » … au Café … de la Gare ?
http://www.youtube.com/watch?v=7kxxO4AG8kU
–
Je vous embrasse,
très fort,
vous tous,
les poètes venus se mettre au chaud.
Pensées, Ossiane.
–
P’têt que le « truc » pour voir apparaître son message, c’est d’en écrire un suivant.
J’vérifie (ma théorie).
Hypothèse, thèse, CQFD.
Bonjour , Bravo à tous, vous m’avez épaté surtout dans linge, je vais, je crois me mettre au point de croix!
Histoire sans fin
Sur un mol oreiller
D’un nuage azuré
Dans les draps froissés
Des nuées chassées,
par les vents solaires
Dans toute la stratosphère,
La lune se reposait.
C’était nuit blanche
Sous un ciel de lit rouge.
Dans une ile
Du vent,
Dans les soirées
Bleutées,
Cachée
Dans les racines
Du ciel
Sur un mol
oreiller
De feuilles
De pommier
Cythère.
Téhura,
Alanguie
Posait
Pour
Gauguin
Son ami,
Il peignait
Son âme
Sœur
Ses formes
Pleines.
Sa peau
Ambrée.
Elle,
Elle faisait
Des colliers
D’orchidées
Puisées
Dans une Corbeille,
Ses poses
Lascives
L’invitait
A venir
Jouer,
humer
Son odeur
Vanillée,
Déguster
Son goût
De miel.
C’était doux
Tous deux
Jouaient
Jouaient
Sous les draps
Froissés
De feuilles
De bananier,
Jouaient
A en jouir
A en pleurer
De rire,
Sous le châtaignier
Géant
Ils étaient Chair
Et sang
Ils étaient amants.
Elle était vive
Lui, ardent.
Elle portait
Côté cœur
A l’oreille
Un tiare maohri
Symbole
Qu’elle était éprise.
Lui savourait
Son bol,
Il en était ivre
De ce bonheur
De vivre,
De ce moment de vie.
Elle l’aimait,
délurée,
Lui , peignait
Savait tout oser..
C’était nuit blanche
Sous les arcs boutants
De l’arbre géant,
Lits rouges rubis
Couleur
Sève
De mape
Cela épate
Ces couleurs
Brulantes
Roses
Rouges
Sanglantes
Saisies
Sur les toiles
Du peintre
Juste après
L’étreinte
Sous les étoiles
Fête galante
Élégante.
Sur un mol oreiller
Sous les draps froissés,
Roulaient des bisous
Indiscrets.
La lune se dévoilait
Il gelait
Les rues
Étaient
Verglacées.
Les amants
Se roulaient
Des patins,
Des patins
Taquins,
Des patins
A roupettes,
Des patins
Pour cuisses
De poulettes
C’était nuit blanche
Le lit rouge
Luisait
De la couleur
Des braises
Qui,
Dans la cheminée
Rougissaient.
Le sang
Des amants
S’embrasait
Ils baisaient
D’amour
Chaud
Murmuraient
Des mots brulants
Des mots d’amants
Les oui
Succéderaient aux oui
Jusqu’à l’aube
Du jour
Comme si c’était
Leur dernière nuit
Leurs derniers jours.
Sur un mol oreiller….
Sous les draps froissés….
… … …
Alain , Jean Louis, félicitations à l’un à l’autre pour « l’indien »
J’espère que vous le chanterez dans un festival amérindien.
Je l’ai écouté et ré écouté
On a , parfois, du mal
à tourner l’apache!
C’est bon de vous déguster…bien calée l’oreiller avec ses deux coussins…vous me manquez vous le savez tant quand vous disparaissez…c’est bon que vous existiez…je vous lis nostalgique…
car on oublie jamais les instants bels serrés…de tout son coeur son être..son âme pleine dedans…l’oreiller doux câline, il est tendre ce soir….c’est bon de vous serrer….sur mon écran magique…lumineux si de tant…alors je vous attend traversez cet écran….un petit café noir Bourrache dans not’café…
c’est bon sa goutte de chaud de miel de doux de bon…
belle soirée, pour chacun des visiteurs,
bises, Ossiane, qui se fait désirer….SOURIRE!
(chûûûûût … rien que pour -petit- Pierre. b …
… une pincée de sommeil dans le creux de sa main…)
http://www.youtube.com/watch?v=2bPKLhqQ-8o&p=B2F10A5DCE5B9B45&index=22&feature=BF
N.B. : j’étais haute comme trois pommes et demi quand la cheftaine nous gratouillait ça à la guitare autour du feu de camp.
Avec un immense, immense clin d’oeil.
–
bon j ai rien trouvé de mieux que de cliquer pour voir apparaître…sourire!
Tu as raison Annick, il est agréable de se retrouver autour des mots à défaut de café avec vous tous qui venez ici offrir quelques écrits, quelques chansons.
______
Oreillers des amants
Témoin des doux murmures
Le soir, quand vient la nuit
En mots étouffés à peine dits
Dans l’étreinte et les caresses
Sous les baisers pleins de promesses
Paroles douces et secrètes
Prononcées du bout des lèvres
Sur l’oreiller de plume
Où s’endorment les amants .
____
Souhaits de jolis rêves pour tous, je vous dis bonne nuit.
…..
Faites attention aux oreillers.
Um ami est mort à cause de son oreiller de plumes de jars.
Il ne savais pas, personne le savait, il était alergique à ces plumes.
À l’hôpital quand les médecins ont découvert l’alergie ils n’ont pas réussi de sauver mon ami.
Je suis restée étonnée c’est pour ça que je vous raconte ce fait.
Oh, ma Ternure, quel plaisir de te revoir !!!
Direction : 1er étage, 1ère porte à droite (couette et oreiller non-à-plumes … ouf ! je l’échappe peut-être belle…)
Bonne nuit à celle derrière la 1ère porte à gauche.
Coup de balancelle à celle dans son hamac du fond du couloir.
Et à tous, paisible nuit.
tu glisses dans le rêve parfait
des nuits
de glissades magiques…
tu glisses
dans le rêve parfait
des nuits magiques
Je vous salue, Monique
Et puis aussi , Annick
Pleines de grâce.
Le seigneur est avec vous?….
Ces histoires d’oreillers, de draps froissés, me rendent très pieu.
Bon , çà va , je me « taie » et j’y vais au pieu ,retrouver mon truc en plumes, mon oreiller, maté.
Il est très beau ton texte de 23H06, Monique,
merci pour les pensées en hamac, Bourrache,
j’ai quitté vite le pont pour me dormir, hier soir, car des réveils fréquents sur l’oreiller, des lectures, la veille en nuit de samedi…
DOUCE JOURNEE!
coucou verroust patrick,
* ces histoires d’oreiller, de draps froissés, me tournent la tête, à moi…SOURIRE!
L’oreiller
Allongé presque nu sur le sable des plages
Ou le corps prisonnier dans la toile du hamac
L’esprit se laisse aller au roulis doux des vagues
Au chuchotis des palmes quand la brise paresse
Sur l’oreiller de notes de la plage musicale
Au moment de plonger dans l’océan des rêves
Dans son demi sommeil il perçoit la caresse
Du soleil qui perce à travers l’ombre épaisse
Alain
JOLI! Alain.
A Bourrache..
J’ai écouté…amusé et ému..
Pensées
^!^
la plus belle chose du monde
quelles belles poésies que des oreilers froissés…
Ce petit objet tissé par les fils d’or d’Athéna
Est aussi éblouissant qu’un édredon de soi