Recueillement

Recueillement

éclaire-moi de ta rêverie nébuleuse, je t'attends

Lecture du Haïku Calligramme: bas, haut, centre

éclaire-moi
de ta rêverie nébuleuse

je t’attends

86 réflexions sur « Recueillement »

  1. Recueillement

    Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
    Tu réclamais le Soir; il descend; le voici:
    Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
    Aux uns portant la paix, aux autres le souci.

    Pendant que des mortels la multitude vile,
    Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
    Va cueillir des remords dans la fête servile,
    Ma Douleur, donne-moi la main; viens par ici,

    Loin d’eux. Vois se pencher les défuntes Années,
    Sur les balcons du ciel, en robes surannées;
    Surgir du fond des eaux le Regret souriant;

    Le Soleil moribond s’endormir sous une arche,
    Et, comme un long linceul traînant à l’Orient,
    Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche

    Charles Baudelaire

    http://www.jiwa.fm/track/Leo-Ferre-56937/Les-Poetes-Baudelaire-Vol-3-128780/Recueillement-1354471.html

  2. Comment en effet ne pas penser à Baudelaire avec ce si beau poème proposé par Maria-D mais il est un autre poète auquel je pense et je ne vous étonnerez pas si je vous parle encore de Lamartine qui écrivit les recueillements poétiques tard dans sa vie de poète dans le silence et la solitude.
    Mirabeau disait : »Le recueillement et la méditation, ces deux grandes puissances de l’homme » Je choisis donc de Lamartine un texte de ses méditations poétiques d’une part parce que je l’aime beaucoup, d’autre part car il correspond parfaitement à cette splendide image que tu offres Ossiane, avec ce personnage qui s’efface devant la grandeur et la beauté de ce ciel qui ne peut qu’inciter au recueillement et à la méditation.

    Le texte de Lamartine que je propose : LE SOIR, même s’il peut vous paraître un peu long, il est si beau.

    « Le soir ramène le silence.
    Assis sur ces rochers déserts,
    Je suis, dans le vague des airs,
    Le char de la nuit qui s’avance.

    Vénus se lève à l’horizon ;
    À mes pieds l’étoile amoureuse
    De sa lueur mystérieuse
    Blanchit les tapis de gazon.

    De ce hêtre au feuillage sombre
    J’entends frissonner les rameaux :
    On dirait autour des tombeaux
    Qu’on entend voltiger une ombre.

    Tout-à-coup, détaché des cieux,
    Un rayon de l’astre nocturne,
    Glissant sur mon front taciturne,
    Vient mollement toucher mes yeux.

    Doux reflet d’un globe de flamme,
    Charmant rayon, que me veux-tu ?
    Viens-tu dans mon sein abattu
    Porter la lumière à mon âme ?

    Descends-tu pour me révéler
    Des mondes le divin mystère,
    Ces secrets cachés dans la sphère
    Où le jour va te rappeler ?

    Une secrète intelligence
    T’adresse-t-elle aux malheureux ?
    Viens-tu, la nuit, briller sur eux
    Comme un rayon de l’espérance ?

    Viens-tu dévoiler l’avenir
    Au cœur fatigué qui t’implore ?
    Rayon divin, es-tu l’aurore
    Du jour qui ne doit pas finir ?

    Mon cœur à ta clarté s’enflamme,
    Je sens des transports inconnus,
    Je songe à ceux qui ne sont plus :
    Douce lumière, es-tu leur âme ?

    Peut-être ces mânes heureux
    Glissent ainsi sur le bocage :
    Enveloppé de leur image,
    Je crois me sentir plus près d’eux !

    Ah ! Si c’est vous, ombres chéries !
    Loin de la foule et loin du bruit,
    Revenez ainsi chaque nuit
    Vous mêler à mes rêveries.

    Ramenez la paix et l’amour
    Au sein de mon âme épuisée,
    Comme la nocturne rosée
    Qui tombe après les feux du jour.

    Venez !… mais des vapeurs funèbres
    Montent des bords de l’horizon :
    Elles voilent le doux rayon,
    Et tout rentre dans les ténèbres. »

  3. Face de lune,
    Petite squaw,
    Est cachée
    Derrière
    un chameau!
    L’homme
    Au grand chapeau
    Lui offre un chalumeau
    Elle a ressoudé
    Son vieux vélo,
    Puis, s’en est allé
    A travers la prairie
    Retrouver
    Nuage Pâle,
    Ils se sont lancés
    Un grand Hello,
    Se sont enlacés,
    Ont beaucoup ri.
    La lune s’est cachée
    Pour préserver
    leur secret.

    Vous avez beau
    Avoir l’œil ouvert
    Vous resterez
    Sur cette fin
    Même si vous montez
    Sur vos grands chevaux
    Le ciel restera couvert!

  4. Moutonne moi ma vie
    Mon ciel si bel de grâce
    En laine tendre douce
    Un châle sa tendresse
    Lumière en trou dedans
    Au travers de ses mailles
    Pour guider l’âme jolie
    En beauté amoureuse

    L’image, le calligramme, le haiku, sont splendides d’être.
    Et le recueillement prend toute sa place devant tant!

  5. Une cotonnade
    De nuages
    Voile la lune!
    L’air est électrique
    Un orage
    se prépare.
    Ton cœur
    Bat la chamade,
    Les jambes
    En capilotade
    Tu es allé
    te recueillir
    Dans la chambre
    De l’aimé.
    Tu t’es assise
    Emplie
    De nébuleuses
    Pensées
    De rêveries
    Mélancoliques
    Tu t’es parée,
    Parfumée
    D’ambre,
    Pour lui.
    Tu as bu
    Toute la fiole.
    Belle, ténébreuse
    Tu joues
    De la viole
    De gambe,
    Tu attends
    Le coup de foudre
    Le dernier baiser
    Celui qui tue
    Tout sera consommé.
    Crois tu?

  6. c’est joli, Marc…

    Une fenêtre ouverte
    Le ciel devant
    Un ciel haut
    Le soleil perce à travers les nuages
    Et le silence se fait murmure
    De belle délicatesse
    Dans le coulis de l’oreille troublée
    Emue de tant de mots
    Dans un vide de voix

  7. Recueillement

    Souvent comme en rêvant la main du vent carde
    La file des nuages à la laine des nues
    elle mêle des fils d’or et des rayons de lune
    Aussi quand fuit l’été qu’arrivent les jours gris
    les longs fils de la pluie forment un tapis de feuilles

    Alain

  8. Si petit

    Devant cette majesté
    La magie de la vie
    Dans son mystère
    Quand celui là qui attend
    Vit ses espoirs tout vivant
    Il se sent grand

    Soudain

    Une lumière l’éblouit
    Le voir clair
    En miracle du temps
    Berce fort doux ses veines

    Belle journée douce de début Août pour chacun, tendres pensées.

  9. Au briseur de rêves se substitue le spectacle éphémère mais grandiose des nuages.Variable au fil des secondes comme varie l’humeur que la vie malmène. Métamorphoses continuelles dans le silence respectueux et la profondeur du ciel où l’âme peut à loisir trouver un refuge à ses pensées, un son recueillement.

  10. Parle moi,
    De tes rêves,

    Raconte moi, mille histoires,
    Pour qu’ensemble,
    Nous parcourions,
    Des pays fabuleux.

    Invente moi, mille poèmes.
    Pour que, nous abordions,
    Les yeux dans les yeux,
    Des ports inconnus.

    Eclaire moi.

  11. Annick,

    Sur ce blog , il y a les habitués attentifs.Chacun a son style, son approche. Toi, en sus de faire entendre ta petite musique, mélopée douce chantant la beauté et la joie avec ton vocabulaire qui donne une tonalité particulière à tes

  12. Annick,
    une partie du texte a sauté. Je reprend:

    Une tonalité particulière à tes textes poétiques . Tu es une vigie qui veille avec constance à attraper non seulement la beauté éventuelle d’un texte mais aussi sa charge d’humanité. Je te remercie pour avoir repéré « le crois tu? » de mon dernier écrit. J’ai conclu avec cette interrogation un texte esquisse, fais, comme d’habitude, à la va vite.
    Bonne journée

  13. « Comme les nuages qui se forment, demeurent un instant et se fondent à nouveau dans le vide du ciel, les pensées surgissent, persistent un instant et replongent dans le vide de l’esprit. En réalité, il ne s’est rien passé. » Dilgo Kyenttsé Rinpotché

    L’homme qui rêve regarde les étoiles
    L’enfant qui cherche interroge le ciel
    L’âme troublée voyage dans les nuages
    Dans l’espoir d’accéder au divin
    Un besoin d’évasion extra-terrestre
    Où les mots comme les nuages
    Deviennent formes éthérées
    Fluctuantes au dessus de nos têtes
    Se font et se défont, se cherchent,
    S’enfoncent dans la masse cotonneuse
    Apparaissent pour disparaître de nouveau
    Et l’âme peu à peu dans ce flot de réflexions
    Voyage dans les nuages, se repose
    Parvient au recueillement, à la paix intérieure
    Loin du bruit et de l’agitation
    Au plus près de l’intime de son être
    Dans cette « attente sans attente »

    « Attente sans attente » formule empruntée à Matthieu Ricard dans l’avant-propos de « Un voyage immobile »

  14. qu’est ce qu ils sont beaux tes mots, Monique,
    merci Patrick!

    Le rêve a cette délicatesse
    D’offrir sa si belle lumière
    Parfois dans le plus noir du noir
    Il faut serrer ses rêves
    Tout contre soi
    Sa vie
    Se les garder ces précieux
    Ces moteurs de force de vie

    Et les plus jolis au fond de soi
    Sont des joyaux inabordables
    Il n’y a que la bonté du rêve
    Qui peut offrir à la vie
    Ce tout ça
    En tout de Là
    De belle grâce délicate
    Dans cette élégance du ciel
    Qui se vit son chaque jour
    Et fait de chaque jour
    Un grand miracle de vie

    Vivant
    Vivante
    En amours d’aises

  15. Merci Annick, je pense que toi comme moi, comme beaucoup, comme Ossiane qui nous le laisse entendre par cette belle image du ciel, le titre de sa note , son haïku surtout, le ciel, » cet au-delà » permet cette évasion dont nous avons tous besoin, une façon peut-être de s’élever au dessus du vécu et se laisser un moment porter par les nuages et d’accéder à cet  » autre chose  » sans que je puisse dire ce qu’il est vraiment, un recueillement qui n’a rien à voir avec la religion mais davantage un état d’esprit fait de méditation, d’attente et d’espoir.

  16. Cueillement en paumes de mains tendues comme une conque
    accueillement des mirages du temps bercés sur la jonque
    écueillement de ce monde dispersé qui éclate en spirales longues

  17. « C’est trop dur.. »..peut être…C’est un ciel de mélancolie qui invite ..comme l’écrit Ossiane au recueillement et à la rêverie..c’est un ciel qui nous effleure.. et qui dessine des vagues dans le coeur.. »Le soleil qui s’y noie »..peut être..Mais alors pourquoi cette attirance vers ce ciel de souffrance…dans une nuit de silence..
    Et si..Ossiane tu avais écrit….
    Espoir.. »Eclaire moi..de ta rêverie nébuleuse ..je t’attends.. »..
    Le message apparaitrait peut être plus tendre..les couleurs plus douces..je trouverais aisément « l’édredon de nacre » et.. »le ciel moutonnant.. »..
    Ce qui me fait dire Ossiane que les associations des images et des mots que tu tisses..donnent à ton Blog un parfum ou se mêlent la mousse et la violette..le sel et le soleil…l’ombre et les caresses..
    J’aime..
    Merci..
    Pensées..

  18. Bonsoir Pierreb, je viens tout juste de lire ton gentil et intéressant commentaire… pour moi, ce n’est pas un ciel de souffrance mais un ciel de contemplation heureuse qui emplit le coeur avec cette lumière douce et de silence;-) L’essentiel est que les premiers mots que je pose dans mes haïkus parle à vos imaginaires tous différents de mille manières en fonction de votre personnalité et identité… bienvenue B et amitiés à tous!

  19. Silence
    Dans la beauté du site
    Un être se recueille
    Dans son coeur tout de lui
    Déjà son âme s’envole
    Recueillement

  20. Qu’une trouée sublime se fasse et me montre la voie
    que par delà le temple de ces fronces amples et denses
    s’écarte incandescente la source de mes voeux
    et qu’ainsi sans pour autant fermer les yeux
    je puisse encore respirer ce souffle grandiose et immense
    puisque de ce lieu où je me sentais bien à l’étroit

    a jailli un feu brûlant

    Qu’en cette clairière céleste qui célébre un maëlstrom funeste
    s’engloutissent tous ensemble les espoirs les plus vains
    sans même qu’il soit possible de donner un coup de rein

    ah tous ces bras qui virevoltent m’aimantent bien
    et dans cette figure où l’aspire halé séme les bienfaits
    je ne veux plus me troubler hors du centre, or des sens

  21. Me voilà rassuré Ossiane..sourire..il est vrai que ce soir « ton » ciel m’apparaît plus..serein..plus doux..plus tendre..Mais peut être est ce le contraste avec la nuit qui m’entoure..Imagine..montes les marches avec moi..évitons celle qui pleure..lames blondes et cœur de noyer..les plis du grenier..un désordre assuré..des fils de soie..un tableau esseulé..aquarelle et baiser déposé..Et puis il y a ces ombres qui se penchent..et qui manquent de tomber..l’équilibre est fragile..à tout moment il peut se briser..nos silences libérés..Tu as raison Ossiane..à chacun son inspiration…Et le jour qui expire..lueur blanche qui tape à la fenêtre..et les notes qui s’envolent..ritournelle sur une île..un rayon de poussière..sur l’étoffe d’un libraire..Oui je lis …les draps nus ..sans un bruit..

  22. Une Silhouette
    Étrange,
    Au fond
    Là bas
    Dans le clair
    obscur
    De la lande
    Pelée
    Est ce
    Une Bergère
    Un berger?
    Des moutons
    De nuées
    Au dessus
    De sa tête
    Ferment
    L’horizon.
    Elle est là
    Recueillie,
    Rêverie
    Nébuleuse.
    Elle attend
    La lumière
    Lunaire
    Éclaire
    Sans chaleur.
    Elle attend.
    Elle ne connaît
    Plus l’heure.
    Elle attend
    Qu’elle s’éclaire
    Elle ne m’attend
    Pas moi,
    Ni toi,
    Non plus
    Déçu?
    Elle s’attend
    Elle.
    Elle attend
    De savoir
    Qui elle est,
    Dans l’infinie
    Solitude,
    Entre ciel
    Et terre
    Elle attend
    l’événement.
    Celui qui la fera
    Se reconnaître,
    Faire un pas
    Puis un pas,
    Puis courir,
    Avoir peur
    D’y croire
    De rater
    L’espoir.
    Surgir du néant
    Rugir de plaisir
    ou pleurer
    De chagrin.
    Peu importe,
    Accepter
    Exister,
    Assumer.
    L’événement?
    Le déclic
    D’une photo
    Dérobée
    A l’objet
    A renouveler
    Jour après jour
    Nuit après nuit,
    Sans le savoir
    Chasser l’ennui
    La vacuité
    De la vie.
    L’événement?
    Un passant,
    Une amante,
    Un amant
    Un enfant
    Tu crois
    Qu’ils savent
    Qui tu es?
    Ils ne savent
    Pas qui , ils sont
    Toi, seul(e)
    Sais qui tu es
    Tu as toutes
    Les chances
    De te tromper!
    Cela n’interdit
    Pas de vivre
    d’aimer!
    L’événement?
    Peut être
    Qu’il ne viendra
    jamais.
    Peut être
    Que tu ne sais
    Pas le regarder.
    Peut être
    Qu’il vient d’arriver!
    Peut être
    Est ce toi
    L’événement!
    Donne toi
    A lui
    Sois son toit
    Fais lui
    Un abri,
    Donne lui
    Des amis!
    Confie toi
    A lui
    Dis lui
    Que tu dois
    Te taire.
    Que le secret
    Est dans le mystère.
    Il le sait!

    Tous les jours
    Renaître,
    Tous les jours
    S ‘aimer
    Aimer
    Sans vraiment
    Se connaître
    Tous les jours
    Accepter
    Les petits riens
    Du quotidien,
    C’est cela vraiment
    L’événement!

    Sur la lande pelée
    Sous les nuées
    Dans la lumière
    Lunaire
    Froide et glacée
    Il y a une silhouette
    plongée
    Dans une rêverie
    Nébuleuse,
    Elle murmure
    « Je t’attend « 
    A son rêve d’enfant,
    Juste à cet instant
    Elle fait
    Du destin
    Un avenir..
    Adieu nuées
    Lunaires
    Adieu rêveries ,
    Nébuleuses ,
    Demain
    Sera
    Jour clair
    Demain
    Fera Soleil,
    Demain
    Je m’émerveille
    De rire
    De pleurer
    Du désir
    Du chagrin.
    Je t’attend
    « Demain »
    Demain
    Est mon destin
    Mon avenir.
    Tout est à construire.

    Elle vit
    Elle crie:
    Je t’attend demain
    Je t’attend demain
    Je t’attend demain
    Et après demain
    Et le sur lendemain
    Le soir et le matin
    Jusqu’à la fin du temps
    Que j’aurais attendu
    Mais que je ne verrai pas!

    Mes cendres
    Connaissent
    Les vents
    Qui soufflent
    Vers la lande pelée
    La lumière lunaire,
    Les âmes , amoureuses
    Des rêveries nébuleuses.
    Je t’attend
    Dis le vent
    Chantant,
    Tu as tout ton temps,
    Éclaire à content!

  23. Ce soir à la lune, et dans la pénombre en plein jour, délicate, la jupe de dentelles blanches, prend ta main, la chemise se gonfle sa palpite en poumon troublé,
    la coquetterie son jour, avance, doucement, paisible, sur le chemin de l’amour.
    Et la trouée de lumière montre le bout de son nez, émotions, le ciel s’illumine, c’est bon dêtre entendu, soi, au plus près.
    Et le ciel s’ouvre encore d’étonnements de grâce, raffinés et subtils, la fleur de peau frissonne, de vie.

  24. Beau ton texte Patrick,
    C’est joli, c’est énorme, ce que peut contenir l’attente, faite de désirs, de craintes, de patience, d’interrogations, de suppositions, de découragements, d’espérances…..
    ____

    Mon regard fixe le ciel, monde inaccessible
    Où les nuages sont des buissons de fleurs,
    Un jardin suspendu, où mes pensées s’égarent
    Un palais fait de rêves et d’impalpable beauté,
    Lieu de respect, de sérénité et de contemplation
    Sans souffrances, sans peines, et sans chagrins.
    Douceur de vivre dans le calme et la lenteur
    Le corps lourd, fatigué, se repose
    L’âme légère s’abandonne dans la magie du ciel.
    ____

    Peut-être ne suis-je plus dans l’attente, mais dans la fatalité et l’acceptation.

  25. Bonsoir Annick, dans nos mots qui se croisent en ce début de nuit où je te souhaite un bon repos. Je t’embrasse

  26. oui, si beaux, vos textes, PierreB et Patrick,
    mais je n ai pas osé exprimer encore…

    tout est si joli de chacun, ici,

    belle nuit douce, Monique.

  27. Je t’attends,
    Je compte les nuits,
    Les semaines et les mois.
    Je veille,
    Je soupire d’espoir,
    De chaleur et de rêve.
    Je souris,
    Je sais que quelque part,
    Dans une ville, dans un port…

    Tu seras là…

    Bonne journée à tous!

  28. La route du rhum

    Quittez la route droite qui va de ville en ville
    Prenez la route du rhum la route de l’exil
    la route maritime qui vous emmène aux iles
    Celle que suivent les voiles quand souffle l’alizé

    Pleine de riches promesses qui apportent l’ivresse
    De plages de sable blanc aux palmes qui font rêver
    De filles souriantes aux robes chatoyantes
    Au parfum de vanille et de frangipaniers

    La route poétique aux paroles entraînantes
    Aux vers qui bercent l’âme comme une douce musique
    la route de la soie qui caresse l’esprit

    la route prophétique qui n’est pas balisée
    faite de fleurs et de fruits aux formes rebondies
    qui mène au paradis tout en fermant les yeux

    Alain

  29. C’est fort joli Jo.S, et Alain,

    Je soupire mon calme
    L’être se lâche prise
    Il se laisse glisser
    Sur le courant de la vie
    Tranquillement pagaie
    D’une main nonchalante
    La nuque danse le vent
    La taille ondule de vie
    La petite barque se conduit
    En belle légèreté
    Comme c’est bon l’aimer
    Cet aimé de sa vie
    L’âme secoue ses ailes
    Des étoiles se tombent
    De belle intimité

    belle journée pour chacun,
    c’est les vacances, paisibles, cela fait du bien!
    tendres pensées, Ossiane.

  30. Ce blog est un jardin hors des cris.Qui hurle?La vie.Qui pleure, qui rit? L’Humain…recueillement à la croisée des chemins.

  31. L’eau coule entre les rocs de montagne
    délaissant toi et moi ;
    Ensemble nous grandissons
    dans l’utérus de la mort.
    Une vie déformée, au milieu
    d’innombrables possibilités,
    Et qui, de toute éternité,
    ne saura s’accomplir.

    Je converse avec toi, j’ai foi
    en toi, je t’aime.
    En même temps, j’entends
    mon créateur rire en lui-même.
    Sans cesse, il amène un autre
    toi, un autre moi,
    Et fait que nous devenions toujours
    plus riches, plus dangereux.

    Mu Tan.

  32. Rêverie fumeuse
    La lune étouffe
    Sans bruit je veille
    _____

    « Un jardin hors des cris », comme c’est juste, Leïla. Besoin de douceur, au dehors il fait trop dur.
    Amicalement à tous

  33. Le tournant de la route

    au tournant de la route
    on perd tous ses repères
    on dit adieu au père
    on a le cœur qui doute

    au tournant de la route
    l’esprit est en éveil
    l’oreille est à l’écoute
    le regard s’émerveille

    au tournant de la route
    quand l’âme est en déroute
    que chaque pas vous coûte
    alors la tête vous tourne

    au tournant de la route
    malgré les souvenirs
    seul importe l’avenir
    quoiqu’il vous en coûte

    Alain

  34. Je l’ai regardé
    S’éloigner
    Mon aimée,
    Dans l’obscurité
    Devenir
    Petite,
    Petite,
    L’horizon
    De nuages
    et de terre
    Mêlés,
    L’aspirait.
    La lune
    Était la lune
    De temps
    De loups.
    Je devinais
    Ses nébuleuses
    Pensées,
    Éclaire moi
    me demandait elle,
    Je t’attend
    Quémandait elle
    quand j’étais
    près d’elle.
    Elle disparut.
    J’en étais fou.
    Je ne quittais pas
    Des yeux.
    le point d’horizon
    qui me l’avait volé.
    Impossible de dire Adieu
    A la poésie
    De ma vie.
    Je ne me retournais
    Pas.
    Je guettais le bruit
    de son pas.
    Jour et nuit.
    Les villageois
    Construisirent
    Autour de moi
    Un abri
    Un phare
    Dans la prairie.
    Je guettais,
    Je dessinais
    Des cartes
    Avec des chemins
    Incertains
    Que les vents
    Emmenaient
    Loin
    J’avais oublié
    le sommeil
    La faim
    J’étais de veille
    sans fin.
    Un petit matin
    De pleine lune
    Une petite tape
    Sur l’épaule
    Un rire éraillé
    m’obligea
    A me retourner.
    Elle était revenue
    « Ils avaient raison
    Galilée
    Copernic,
    La terre est ronde
    J’en ai fait le tour
    C’est bon de retrouver
    La maison.
    Éclaire moi,
    Amour
    Rend moi
    La raison.
    Je t’attend. »
    Elle s’évanouit
    dans un éclat de rire
    Hystérique.
    Je soulevais
    Son corps
    Émacié
    La baignais,
    Encore et encore!
    Toutes les couleurs
    De la terre
    S’écoulaient.
    Le rouge
    De l’argile
    D’Ethiopie,
    Le limon vert
    D’amazonie,
    Les bleus graciles
    D’Océanie,
    La poussière
    de tous les déserts,
    Le cambouis
    De la mer noire,
    Le bain dura
    Des jours
    et des nuits,
    La lune
    Se leva
    Se coucha
    Se releva
    L’eau coula
    Coula,
    Les villageois
    la chauffaient
    Avec des stères de bois
    Se désaltéraient
    Avec mon baril
    De tequila.
    Enfin,
    Je pus la mettre
    Au lit
    Ma princesse.
    Elle dormit
    dormit,
    Des nuits
    Cauchemardesques
    Pleines de barbaresques;
    Elle évacuait
    Sa détresse.
    Je la nourrissais,
    De bouillons,
    De filets
    De poissons.
    La lune
    Se levait
    Regardait
    Se couchait
    Revenait.
    Une nuit
    très claire
    de pleine
    Lune,
    Elle s’éveilla
    Eclaire moi!
    Elle souleva
    un coin du drap;
    Je t’attend,
    Je veux me blottir
    mettre la tête
    Sur ton épaule.
    Je me sentis
    Tout drôle,
    Sans mentir!
    Je pris mon caban
    Ma casquette
    De gros drap,
    Mes souliers
    cloutés,
    un bâton clouté,
    Mes castagnettes,
    un peu de tabac gris
    une gourde de génépis,
    Un morceau de sparadrap,
    En cas !
    Un nuage
    Passa
    Sur son visage.
    Je partis
    D’un bon pas
    Vers la ligne
    D’horizon,
    La lune
    Éclaire
    Mes traces
    Chasse
    Les rêveries
    Nébuleuses,
    Les pensées
    Malheureuses.
    Je ne saurais
    Pas si la terre
    Est ronde
    Mais, je sais
    Qu’il y partout
    Des femmes
    Girondes
    Qui attendent
    Des mots doux
    Qu’on cause à leur âme,
    Pendant qu’on leur caresse
    Les fesses!

    Elle m’attend !
    Je la retrouverais
    A la croisée
    D’un chemin,
    Dans un palace,
    Ou un hôtel de passe,
    Si elle est lumineuse,
    Rayonnante
    A faire pâlir
    La lune.
    Si elle est guérie
    Si elle a compris
    Qu’elle n’est pas la vie
    Que je ne suis pas la mort
    Qu’elle a ses envies
    Que j’en ai aussi!

    …Seul, le silence
    Danse
    Avec un rayon de lune
    Un tango solitaire;

    En deux temps
    trois mouvements
    Une marche funèbre
    Peut se muer
    En valse musette
    Disperser les ténèbres,
    Suffit de jouer
    A la toupie
    A la folie!
    La vie est une devinette!
    Tu m’attends,
    Je t’attend
    Et Satan?

    .

  35. « Le soir tu vois trembler les cyprès avec les oiseaux,
    Tandis que tu brodes lentement des lettres sur le canevas. »
    Frédérico Garcia Lorca

    Inspirée par les vers de Lorca et l' »Attente »:

    Elle l’attend dans ce village désert de l’Estremadura.
    Soleil de plomb, chien famélique.
    Quand reviendra-t-il ?

    Son absence, deux canevas brodés, déjà l’inquiète.
    Les journées s’allongent à n’en plus finir.
    Le matin au goût d’espérance, laisse ensuite un parfum d’amande amère.
    Elle brode la matinée finissante, quand le soleil interrompt sa course vagabonde,
    Les jasmins exhalent leur parfum le plus fort.
    Elle brode après le repas, dans la douce torpeur alanguie de la sieste.
    Deux points en avant, un point en arrière.
    Les roses s’entremêlent, les initiales se croisent, les couleurs se choisissent.
    Elle brode dans la douceur de la nuit, dans l’isolement du patio, pour mieux penser à lui.

    Elle l’attend dans ce village désert de l’Estremadura.
    Soleil de plomb, chien famélique.
    Quand reviendra-t-il ?

    ….

  36. Je la pris près de la rivière
    Car je la croyais sans mari
    Tandis qu’elle était adultère
    Ce fut la Saint-Jacques la nuit
    Par rendez-vous et compromis
    Quand s’éteignirent les lumières
    Et s’allumèrent les cri-cri
    Au coin des dernières enceintes
    Je touchai ses seins endormis
    Sa poitrine pour moi s’ouvrit
    Comme des branches de jacinthes
    Et dans mes oreilles l’empois
    De ses jupes amidonnées
    Crissait comme soie arrachée
    Par douze couteaux à la fois
    Les cimes d’arbres sans lumière
    Grandissaient au bord du chemin
    Et tout un horizon de chiens
    Aboyait loin de la rivière

    Quand nous avons franchi les ronces
    Les épines et les ajoncs
    Sous elle son chignon s’enfonce
    Et fait un trou dans le limon
    Quand ma cravate fût ôtée
    Elle retira son jupon
    Puis quand j’ôtai mon ceinturon
    Quatre corsages d’affilée
    Ni le nard ni les escargots
    N’eurent jamais la peau si fine
    Ni sous la lune les cristaux
    N’ont de lueur plus cristalline
    Ses cuisses s’enfuyaient sous moi
    Comme des truites effrayées
    L’une moitié toute embrasée
    L’autre moitié pleine de froid
    Cette nuit me vit galoper
    De ma plus belle chevauchée
    Sur une pouliche nacrée
    Sans bride et sans étriers

    Je suis homme et ne peux redire
    Les choses qu’elle me disait
    Le clair entendement m’inspire
    De me montrer fort circonspect
    Sale de baisers et de sable
    Du bord de l’eau je la sortis
    Les iris balançaient leur sabre
    Contre les brises de la nuit
    Pour agir en pleine droiture
    Comme fait un loyal gitan
    Je lui fis don en la quittant
    D’un beau grand panier à couture
    Mais sans vouloir en être épris
    Parce qu’elle était adultère
    Et se prétendait sans mari
    Quand nous allions vers la rivière

    Federico Garcia Lorca.

  37. Serviette diaphane cherche ciel de lit
    pour préemption en forme de royaume .
    « Je ne crains pas de m’émouvoir , je suis tendue dans le jour « 

  38. La lumière
    Elle était là
    Tout juste Là
    Ce jour si grand
    Quelle merveille
    De se vivre
    En tout simple
    En tout de vie
    En autisme
    Ce jour grand
    Ce jour béni
    Ce jour de délivrance

    Recueillement immense

    je vous salue et vous embrasse dans vos beaux mots si chauds de vie, au plus près de la vie, quand on aime vraiment, tellement, en au delà, et dans son près, si près, de bel vivant, humble, amoureux.

  39. Lune d’été
    Poésie de brume
    Un ciel d’orages

    Vent de neige
    Reflets dans l’absence
    Aurore dans tes bras

    Bulles de neige
    Rêves de lumière
    La Nuit dans tes draps

    Cœur en Amour
    Gouttes d’ombres
    Gouttes de silence

    Recueillement
    Attachement
    Bouleversement
    Poésie du silence.

  40. Le rêve d’un nuage
    Naitre sur le rivage
    Dessiner sur la terre
    Des pastels éphémères
    Et sous son ascendance
    Un tourbillon de danses

    Aspirer dans les airs
    Tous les chagrins sévères
    Effacer d’un passage
    L’ombre des silhouettes
    Verser en gouttelettes
    Le soleil sur vos pages

    Voir la terre défiler
    De Toscane à l’Annam
    Puis gonfler tout enflé
    De tristesse des drames
    Quitter l’humain amer
    Et rejoindre la mer

    Larme fond en son sein
    Vagues océanes enfin

  41. L’ascension

    Dès qu’arrive la montagne et ses terribles pentes
    s’élève vers les nuages la route qui serpente
    Aux larges lignes droites qui traversent la jungle
    Succède la route étroite aux virages en épingle

    Dès les premiers lacets la fatigue se lit
    Les jambes se font lourdes et le dos large plie
    Les muscles tétanisent et le pouls s’accélère
    La bouche demeure ouverte pour mieux aspirer l’air

    A mesure qu’il s’élève le souffle devient court
    Aucune main tendue ne lui porte secours
    Autant qu’une âme en peine qui rencontre l’amour
    Son cœur sollicité est prêt de s’emballer

    Mais l’homme qui s’élève seul doit sans cesse pédaler
    Quand approche le sommet ses yeux fixent la cime
    Tel un oiseau de proie contemple sa victime
    Ou comme un bon poète qui rencontre la rime

    Alain

  42. La descente

    Sitôt franchit le col commence la descente
    La vie débute ainsi sans qu’on en voit la fin
    En quelques tours de roue on dévale une pente
    Sur des routes tortueuses entourées de ravins

    la vie vite défile et à chacun son style
    on descend en roue libre mais les mains sur les freins
    un peu comme un danseur qui marche sur un fil
    pour tenir l’équilibre marche d’un pied marin

    quand est en descente à faire l’acrobate
    la vitesse vous grise on devient vite ivre
    Si l’on veut du plaisir et continuer de vivre
    il est bon d’avoir peur de sentir son cœur battre

    En bas de la descente quand la course s’achève
    On est abasourdi et tout émerveillé
    De même que certains jours comme sortant d’un rêve
    On demeure étourdi la tête sur l’oreiller

    Alain

  43. Recueillement devant la vie
    Ses tous hauts ses tous bas
    A chercher l’équilibre
    Entre ces deux hauteurs

    Tensiomètre altimètre
    Du pouls de l’être de chair
    Qui marche son chemin
    En choisissant si peu

    La vie est cette offrande
    Qui donne et aussi prend
    Et avancer comme çà
    Sa tête en souffles doux

    Aide
    Infiniment permet
    D’être moins ce yoyo
    Ce cerveau abusé

    Distance hauteur
    Et profondeur

    Recueillement
    Ô temps

  44. De la brume
    Des pas feutrés
    Le calme plat
    De la serraille
    Une éclaircie
    De la lumière
    La vie

    Recueillement

    je vous souhaite une belle douce fin de soirée, j ai abusé d’écritures et lectures hier soir, c’est si bon, alors le sommeil sera bien tôt ce soir, c’est bon aussi de dormir. Douces pensées.

  45. Regarder tous deux le ciel
    Rebondir comme à la marelle
    Courte paille et saute-mouton
    Qui de nous aura le pompon ?

    Sauter de plus en plus haut
    Approcher au plus près le beau
    Main dans la main et coeur à coeur
    Partir en gerbes de bonheur

    Je te vois belle resplendissante
    Dans la ouate évanescente
    Le soir nous vient, Ô ma charmante

    Il est temps de plier nos ailes
    Car à l’instant qui nous mêle
    Soyons ce que nos corps appellent

  46. Et quand le ciel appelle
    Le petit corps il suit
    Cette voie si fort belle
    Emu troublé ennivré
    Il se secoue ses étoiles
    Les voit dégouliner
    Vers le tout bas

    Un merveilleux tapis magique
    Et déjà tout est possible
    Pour chacun sur son sol de terre

    Les regards gais
    La paix
    L’amour
    La beauté

    Et le ciel son clin d’oeil complice
    Avec le petit être fort humble
    Mais coquin de douce coquetterie

    Alors on chausse ses ballerines
    Un peu de rimel, un brin de rose
    Des dentelles de froufrous
    De la musique
    Et l’air du temps
    Bon bel si plein d’aises superbes

    En recueillement plein de grâce
    Merci la vie de permettre d’être
    En vie

  47. Quelques mots inaudibles
    La paix en tout dedans
    La plume dépose ses duvets
    Un baiser soupoudre l’air du temps
    Le geste laissé en bas de la page
    Dans le petit coin murmures des lèvres
    Je t’attends paisible de ta tendre plume
    Qui me couette des chauds dedans
    Le ciel complice rougit de lumière belle

  48. Une page toute blanche
    L’oiseau vole libre
    Lui échappe sa brindille
    Et en allers retours
    D’autres et des tas d’autres
    Qui écrivent un joli tempo
    Ey le coeur apprécie
    Dans la douceur des jours
    En amour son jour

    Recueillements

    Intimité de la page douce
    Seul le ciel sait

  49. « pleine lune » libère beaucoup d’inspiration, particulièrement chez Annick , très en verve et pleines d’enivrantes envies.J’ai bien aimé q »qui me couette des chauds dedans »

  50. Pouvoir, argent et beau monde
    Ont volés ton âme
    En être prisonnier
    Te rend ta liberté

    Foutaises

    L’enfant prostré
    Regarde son monde écroulé
    L’Innocence impuissante
    Face à l’égoïsme de l’homme

    Dans sa rêverie nébuleuse
    L’enfant attend
    En son avenir ténébreux
    Il retrouvera la lumière

    Balivernes

    L’enfant blessé
    Est marqué au fer

    Tu lui as volé
    Ses beaux moutons
    Dansant joyeusement
    Dans son ciel si bleu

    Regarde-le
    Yeux dans les yeux

    Il pleure

    Tu l’aime ?

  51. c’est très joli, Phil Alba, Merci Patrick Verroust,
    belle journée pour chacun.

    joli, Nigra,
    c’est si bon un ciel généreux qui fait vivre les yeux d’un enfant,
    pensées pour les enfants du monde.

  52. Un ciel nébuleux
    Mon regard vague
    Une lumière
    Ton regard
    Mon épaule sur la tienne
    Confiante apaisée
    Nos mains ensemble
    Rayons
    La vie
    Nos vies
    Le chemin d’êtres
    Devenir
    Mon regard soutient le tien
    Etincelles
    Chaleurs

    Le regard se baisse
    Recueillements
    A je nous nos êtres
    Merveilleusement
    Nous
    Dans la noblesse de l’âme
    Nôtre
    Mon ciel
    Le tien

    Viens
    Je t’attends
    Sans attendre
    Tu es là
    I am

    Recueillements tendres
    Baisers doux
    Frissons dans le cou
    Volupté d’être

  53. Au dehors le bruit
    Qui déchire le silence
    L’assourdissement

    Les mots étouffés
    Cherchent désespérément
    Le calme intérieur

    Le chant musical
    Des tourterelles, des mésanges
    De l’eau du ruisseau

    Que vienne la nuit
    Dans les jardins du silence
    Pour trouver refuge

  54. Ultime requête
    La poursuite aléatoire
    Passent les nuages

    Fini le temps des questions
    Vient le temps du recueillement

  55. La porte fenêtre ouverte
    Le bois son calme derrière
    Le signe d’un passage
    Une trouée de lumière

    Pensées osées si douces
    Tendresses du moment
    Des ondes se respirent

    Souffle ventilé soi
    Un instant puis deux puis trois
    La cordée respirée rutile ses rubis

    Emerveillement
    Contemplation

    Dans tes bras d’Aujourd’hui

    La vie

    Contemplée
    Bue sa moindre gorgée

    Vie

  56. Le baiser du ciel
    Douce lumière geyser
    Ravissements de l’âme

    Le corps se vit

    Contemplation
    D’un quelque part magique

    Au plus près
    Tout dedans

    Eblouissement

  57. Seul dans son désert
    Sous les altocumulus ou altostratus
    Dans l’ombre des nuages
    Comme abandonné de tous
    Il s’en remet au ciel
    Dont il ignore
    S’il est un dieu pour entendre
    Ce qui n’est pas même une plainte
    Ni même une prière
    Mais des paroles à voix basses
    Qui parlent d’attente et d’amour
    Des paroles qui ressemblent à des silences
    Plus riches de sens que les mots eux-mêmes
    Et le transporte dans une sorte d’état de grâce
    Recueillement diront les uns
    Méditation diront les autres
    Peut-être tout simplement
    Un besoin d’isolement et de solitude.
    ____

    Bonne soirée et bonne nuit à tous

  58. j’alunis, tu alunis, il alunit (douillet), nous à l’unisson
    malgré la poussière et ce régolite qui ne nous régale pas

  59. comme sont doux tes mots, MioModus, si délicats, j’aime beauoup.

    Parfois c’est un cafard
    Parfois une joie pure
    Qui se confient au ciel
    Bousculent les nuages
    Et quend la lumière montre
    Ses yeux délicatesses
    L’être il dit merci
    Du plus profond de lui

  60. Poème de Monique Saint Julia.

    « Il y a des étoiles de coucous dans le pré,
    des alevins qui chassent en silence
    le reflet du ciel dans la mare.
    Des mains d’enfants caressent l’eau transparente:
    petites vagues dansantes de sources, de papillons,
    de libellules à tête d’épingle de verre.
    Tant de proues levées de terres,
    de gerbes rouges des toits,
    de ferment lumineux des colzas.
    Voici des nuages, une pluie veuve,
    voillette sur le visage. »

    Bonne soirée à tous.


  61. Bel anniversaire, Annick…

    Douze feuillets égrenés
    quelques rides,
    des mots, des maux,
    des rires, des sourires,
    des bougies pour soirs cagneux,

    sur papier froissé

    papier repassé
    pour plis oubliés
    d’un passé

    papier cadeau
    à qui sait tirer les ficelles
    du renouveau

    A demain, Annick…
    et sur mon coeur, je te serre tout chaud.

    Et biz à tous, bien sûr !

  62. le souffle du vivant
    les gouttes du silence
    des notes molletonnées
    dans la transparence
    après la pluie le beau temps

  63. Bon anniversaire, Annick !!
    Coucou Bourrache, Véronique et à tous les amis de cette page.
    Tu n’as pas perdu la main, Pierreb, merci à toi:-)
    Signe d’amitié à Margotte qui semble être plus à l’aise;-)
    Bonne soirée à tous sous les étoiles visibles ou invisibles!

  64. Tous autour de toi Annick pour te souhaiter un bel anniversaire, je t’envoie un petit souffle de bonheur pour t’aider à éteindre les bougies. Je t’embrasse de tout coeur et merci à Bourrache de ne pas avoir laissé passé ce jour.

  65. Merci Bourrache, Ossiane, Thierry, Monique,
    c’est donc bien vrai de vrai, cet an de plus?!….moi qui pensais rêver…SOURIRE!
    Merci.

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