134 réflexions sur « Branche »

  1. Combien sont belles
    Ces fleurs en branche
    Luminosité,
    noir et blanc serein,
    papier défroissé,
    Solidarité.

  2. Mes yeux balancent
    sur la branche
    pleine de fleurs

    Je n’ai pas la voyance
    Mais je vois des cérises
    à l’avenir

  3. Sakura,
    Fleuri,
    Ta beauté
    Éphémère,
    Est ma ligne de vie,
    Longue ou courte,
    Douce ou amère,
    Dans la richesse
    Ou la misère.
    En toute circonstance,
    Mon insignifiance
    S’éveille
    A contempler
    La beauté
    Les merveilles
    Offertes
    Cachées.
    Les fusirodes
    Des jeunes filles
    En fleurs,
    Doucement ,
    Flottent
    Sous le zéphyr
    De leurs émois.
    Les kimonos
    cachent
    Des seins
    Palpitants,
    Leurs cœurs
    Balancent
    Pour quel amant?
    Nouer un flirt
    Sous un cerisier
    En fleurs,
    Gage de félicité,
    Offrir
    Sa fleur
    A l’aimé,
    Instant,
    Bonheur.

  4. Mon cœur flanche
    Mon monde s’écroule

    Compassion
    Face à mon mal
    Proposition
    Contre le mal

    Dupe je ne suis
    Chacun ses enmerdes

    Chacun pour sois
    La loi de la jungle

  5. Bonjour à vous toutes et tous…
    Bonjour à toi Ossiane…

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Sur la branche
    Une fleur blanche
    Se balance

    Dans le ciel gris
    Une branche noire
    Se découpe

    Dans mon coeur
    Balance des blancs
    Balance des couleurs

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee

  6. J’ai trois cerises dans mon jardin
    Une pour toi
    Une pour toi
    Et une pour moi

    J’ai trois cerises dans mon jardin
    Celles sous les fleurs du matin
    Pour mon enfant lointaine
    Pour mon enfant lointain
    Une pour mon cœur porcelaine
    Suspendu aux lendemains
    Dans une nacelle de fleurs en dentelles
    Mon cœur crie, mon cœur l’appelle
    Sur la branche infiniment, j’écris…

  7. Grains de beauté

    Tel qui recueille les perles de pluie sur ses manches
    Comme il dispose les pas d’un jardin japonais
    Traque à l’encre de chine le loriot sur sa branche
    Et prend son miel aux arbres qui perdent leur monnaie

    Alain

  8. Beau fondu grisé donnant à ces images une profondeur toute symbolique et positive, la fleur de cerisier marque la transition entre la saison froide et le printemps, elle annonce le fruit rouge à venir pour la belle saison comme une avancée dans le temps, une évolution lente et sereine.
    _____

    Douceur et finesse
    D’une estampe japonaise
    La fleur, un symbole
    _____

    « Faire le vide dans l’esprit, voilà la racine. Dès lors qu’on atteint la racine, le fondement, toutes les formes de langage et de savoir, toutes les activités quotidiennes – nos réactions à autrui, notre capacité d’adaptation au gré des bouleversements et des souffrances, dans la joie comme dans la colère, dans le bonheur comme dans la détresse, dans la fortune comme dans l’adversité – apparaissent comme insignifiantes. Ce sont les branches. Si l’on peut atteindre à une conscience spontanée, quelque soient les circonstances, alors il n’est plus ni manque ni excès »
    Lettre de Ta Houei à Hong Po-Tch’eng dans Paroles
    Mais les branches porteuses de fleurs, messagères de promesses, celle-là sont nécessaires à cette avancée vers la quiétude comme une étape indispensable.

  9. Comme tu es jolie
    Ô branche belle précieuse
    Tu respires ta fleur
    Mon nez il apprécie
    Se sent pousser des ailes
    Et balance son hamac
    L’air du temps se vaporise
    D’un amour grand vivant

  10. Sur le voile du passé
    Le temps brode la vie
    L’écorce est rude et noir
    Mais la nature aux doigts de fée
    Sur chaque branche
    Tisse son ouvrage
    Tout pétale de soie blanche
    Laisse la trace de l’aiguille
    Et dans l’ombre du printemps
    Les fleurs de cerisiers
    Accomplissent leur œuvre
    Sur le ciel encore gris se dessinent
    Quelques silhouettes diaphanes
    Comme des bouquets d’espoir
    Sur le parchemin des silences.

  11. La branche

    la branche morte hier s’est couverte de fleurs
    Naissent t’elles dans la nuit comme naissent les étoiles ?
    Sortent t’elles dans le vent comme sortent les voiles ?
    Connaissent t’elles l’amour qui fait naître les pleurs ?

    Alain

  12. Prolongement de soi
    Visant la lune
    Acrobate des nuées

    Voile sur la cime
    Flottant sur la rive
    De l’air dans l’eau.

    ————————-

    Pardon
    à toutes ces forêts
    que l’homme décime
    allant droit
    à sa ruine.

    Stupide imbécile.

  13. Cherry blossom

    Il neige des pétales des roses aussi des pâles
    Un ruisseau de pétales s’enfuit des arbres en fleurs
    Comme un pinceau étale ses couleurs
    Comme des confettis un jour de carnaval

    Alain

  14. ___

    Sont-elles le fol espoir de lendemains meilleurs ?
    ____

    J’aime beaucoup les vers d’Alain écrits ce matin, ils donnent l’envie de poursuivre ;
    La beauté bien souvent nous amène au delà de l’admiration à nous poser mille questions.
    Ces fleurs de cerisier, qui s’offrent fragiles, blanches en relief dans l’espace encore sombre interpellent elles sont belles mais éphémères comme l’est la vie.
    ____

    « Les fleurs sont tombées
    Des pétales déchirés le courant a emporté
    Jusqu’à l’ombre »

    « Fleur d’un soir
    Ephémère et mélancolique
    Qui demain ne sera plus »

    Deux haïkus de SÔseki

  15. J’aime aussi ce texte de Alain écrit à 7H31,

    La mort dans l’âme
    Pousse ses fleurs si singulières
    A fleur de peau
    Tendres et délicates
    Des geysers de vie discrète
    Un souffle si rare
    De la délicatesse
    Beaucoup
    En infinie beauté de vie

    je vous souhaite une fort belle journée, la plus douce possible, avec le meilleur, le juste assez, l’essentiel de bontés de vie qui fait du bien.

  16. De la délicatesse
    La beauté en épure
    C’est tellement
    Dans le creux d’une main
    Tout au fond sa prunelle
    Des éclats bels d’amour
    Le vrai le rare le sublime

    La vie son écrin bel
    Sa perle de nacre jolie
    Qui se ferme et se donne
    A la vie en amours
    Bels vivants

  17. Comme c’est superbe Annick tous ces mots que tu nous offre ce matin, ils ont un parfum et un goût de poésie, quel plaisir de te lire et pour reprendre tes dire :
    « je te souhaite à toi aussi une fort belle journée, la plus douce possible, avec le meilleur, le juste assez, l’essentiel de bontés de vie qui fait du bien. »

  18. merci Monique,

    oui, le temps est aux sens de poésie douce qui veine si tendrement le petit coeur, qui se laisse aller vers le meilleur, en petit coquin amoureux tellement devant les belles offrandes de vie, de cet été,

    quelle joie cette place ici à l ouest pour mon fils autiste, quand des familles désespérée sans solution,
    quel bonheur de serre au plus près les aimés, même si ils sont éloignés…

    BELLE JOURNEE POUR CHACUN, aller dénicher avec votre petite pelle la racine invisible qui donne tant de vie, dans le rien de tellement…BISES DE BELLES CUEILLETTES!

  19. Le Soleil est un oursin diadème. S’hérisse d’épines, fines multitudes. S’approche de l’arbre, s’y cache pour s’y faire voir. Eclats, infinis perdus.
    La Lune quand elle est croissant. Se creuse jusqu’à la pince. Se dit blanche, courbure féline. Cambrure.
    Et l’Hirondelle…
    Mouvante, voyageuse à la cime. Virevoltante, de robe grise et noire. Invite.

    L’univers se veut bleu, céleste. Spacieux.

    Est-ce l’ombre portée? Des feuillages dansants. Le matin qui s’éclaire, au sol? Simples dessins vivants.

    Où que Tu sois respire.

    Il y va de l’Amour.

    Autre nom la Beauté.

  20. Pourquoi quand je vous lis je pleure
    Sous les branches ourlées de fleurs
    Ma tendresse sous la ramée?

    Pourquoi quand je vous lis je pleure
    Mon cœur sourit et mon cœur meure
    Entre vos draps, loin de vos bras
    Invendu à la mort
    Suspendu à la vie

    Pourquoi quand je vous lis je pleure
    A vous torturer je meurs
    De honte et de douleur
    Mon Amour, mon aimé(e)

  21. Cherry blossom

    Comme on voit la guêpe ivre se cogner à la vitre
    Dès qu’arrive l’été et les fortes chaleurs
    Comme on voit les visages se répandre en pleurs
    pour chasser la colère ou faire taire la douleur
    Les pétales de fleurs s’évanouissent dans les airs

    Alain

  22. Le sang des vies

    Un regard se perd dans le lointain
    Comme cette île dans l’océan indien
    Un besoin de faire le point sur demain
    De vivre libre sur un autre méridien

    D’appréhender les méandres de ma pensée
    Comme pour mieux conjuguer l’ivre absolu
    Un chant de fortune sur ma destinée
    A la tombée des lunes respirer l’Eve nue

    Des senteurs enivrantes emmenant mon corps
    Vers une autre ère à la pointe des ciels
    Dans ce monde étourdissant les étoiles pour seul décor
    L’astre éternel illumine à la hauteur du soleil

    De cette clarté jaillit l’arbre aux délices
    De ses fruits dégoulinent le sang des vies
    Dans l’abondance mes doutes sont un caprice
    Fêlure du temps vite éconduite,- boire jusqu’à la lie.

    MioModus.

  23. Elles se sont posées là
    Dans leur écrin de brume
    Comme un cadeau offert
    Aux poètes attendris
    Les yeux s’en emparent
    Et tels des bijoux
    Embellissent le regard
    Fleurs, perles immaculées
    Dont la beauté discrète
    Redonnent tout l’éclat
    A ces jours assombris
    Effets de lumière
    Sur le silence des mots
    Quand le noir nous habite
    Au crépuscule de la nuit
    La nitescence des fleurs
    Dans l’émergence des branches
    Ranime l’âme évanouie.

  24. Que ne suis-je la belle qui pourrait dire :
    « Mon coeur vous est acquis après ce diadème » Corneille

  25. (…)le vent du matin remuait doucement les branches (…) soufflant sur son front une foule de petites fleurs fraîches » (…) Rainer Maria Rilke

    Bonne journée à tous, à ce soir j’espère

  26. Cherry blossom

    dans le vent qui balance
    Attachées à la branche
    Les fleurs rivalisent de beauté
    Oh quel charmant cortège
    De longues robes blanches

    Dans leur robe de bal
    les fleurs couleur de neige
    Par le vent visité
    Se tenant par les hanches
    poursuivent leur manège

    C’est aujourd’hui dimanche

    Alain

  27. Un matin de printemps, écloses
    Elles dansent au vent du bord de mère
    Sur la colline, éphémères
    Sous la ramée où se repose
    Kono-hana-sakuya-Hime
    Sur laquelle pleurent des fleurs si douces
    Qui dansent à la surface du thé

    Un matin de printemps, écloses
    Floraison immaculée, tapis blanc au sol étalé
    A peine si le vert feuillage pousse
    Écrin futur de fruits, l’été
    Sous la ramée où se repose
    Kono-hana-sakuya-Hime
    Où son cœur s’en est-il allé
    Volé par le deuil?

    Puis, un matin de printemps, s’anime
    Kono-hana-sakuya-Hime,
    Au bord de ses lèvres écloses
    Un sourire de vie… s’exprime
    Sous le cerisier en fleurs (Vers d’Ossiane)

    http://www.youtube.com/watch?v=xX5w-Vi-msc

  28. Elle n’en ont pas de anches
    même si elles tournent des pages blanches
    ce n’est pas seulement une portée musicale
    mais le charme lancinant d’une ramure vibrante
    et sans archet pourquoi tendre la corde
    être à tout crin prêt à réagir

  29. Le poids de cette branche
    où qu’il s’exerce fait qu’elle penche
    et ce mouvement s’enclenche

    pourtant les fleurs comme des parachutes
    n’empêcheront pas de rêver à des huttes
    et il ne s’agit pas de jouer un air de flute

    un air nous traverse qui est léger et doux
    rien ne vole simplement sans rivet ni clou
    mais la tête en joie faisons donc les fous

  30. Il est des jours sans lumière, le bruit d’un goutte à goutte, le regard au loin qui se perd, le livre qui reste ouvert, les pages qui lentement se tournent, un jour de vie sans vie….
    ___

    Pétales de mots
    Quelques syllabes sur la branche
    Silence et pénombre

    Assez pour s’interroger
    Assez pour s’émouvoir
    ___

    merci Bourrache, il m’a plu ce soir de l’entendre

  31. Un léger frémissement m’effleure t il
    douceur du matin
    laissant percer à jour les couleurs du matin
    rosissant à peine je léve mon regard

  32. Des pétales de fleurs tombés près de Lyon
    Vogueront par le Rhône jusques en Avignon
    Les fleurs des cersiers par le vent dépouillés
    S’en iront décorer le pont inachevé

    Se peut-il vraiment qu’ainsi les choses se fassent
    Qu’en un tel appareil un présent se déplace
    Alors contentons-nous en clin d’oeil amical
    D’un bonjour embrumé dans un air matinal

    Gerbes de mots, que le Rhône les porte
    Gerbes de mots, le Mistral les rapporte
    Je vais en mon jardin des mots aussi des fleurs
    Ce matin m’est riant et si douce m’est l’heure

  33. quelques fleurs
    un bout de bois
    le précieux d’un baiser
    qui se donne son être

    belle journée la plus douce possible. Tendresses.

  34. Lorsque les fleurs et les mots sur la branche s’épousent
    Et que sur l’eau flottent les pensées les plus douces,
    Au soleil de l’été mon cœur se sent vivre,
    Je respire les fleurs et leur parfum m’enivre.

    Le beau et la tendresse sont des denrées si rares
    Qu’avec des mots doux sans langage barbare,
    Sur un visage triste l’esquisse d’un sourire
    Aura vu ce jour un regard s’épanouir.

    Les fleurs de cerisier aux pétales fragiles,
    Quand le vent les emporte sur le fleuve tranquille,
    De quelques mots subtils elles se métamorphosent
    En humble poésie qui sur les eaux se pose.

  35. ils sont jolis tes mots, Monique, je t’envoie des tendres pensées belles ventilées par un bord de mer si bon, si inespéré, si grand,

    Une perle de mer
    Se pose sur la fleur
    Qui écoute le roulis
    Si tendre doux
    La voilà qui se danse
    Tout doucement
    Sa branche de vie
    Et le bois se tortille
    Sous les guiliguilis

  36. Le vent céleste
    Déleste les zakuras
    De leurs pétales
    De nacre rose,
    Les jeunes filles
    Osent
    Se saupoudrer
    De ces flocons.
    Jeux de fille
    enivrées
    De désirs
    Inconnus,
    Révélés,
    Chuchotés.
    Elles se barbouillent
    Du rouge des cerises,
    écrasées
    Sur les visages
    Écarlates.
    Maquillage
    De carnaval
    Elles se roulent
    Dans le lit de pétales.
    Dans les kimonos,
    Deux cerises
    une griotte,
    En sa papillote
    Espèrent
    Des chatouilles,
    Des caresses
    Immémoriales
    Secrètes.
    Envol des filles,
    Émoi virginal
    Sur le drap de fleurs
    de cerisier,
    Reste une trace de sang.

  37. Pour qui s’étalent en longues grappes
    ces objets de convoitise qu’on attrape
    pas de quoi faire des couronnes de satrape

    pour qui se dévoilent ces habits de lumière
    qui se piquent de beauté dans un florilége
    et nous font battre à tout coup les paupiéres

    pour quel ravissement s’ornent ainsi les sarments
    qui ne provoquent que quelques serrements
    et la fraîche fragrance conduit au plein enivrement

    pourquoi la beauté éclate t elle ainsi dans nos yeux
    qui momentanément fait de nous des gens heureux
    qui contemplons sans fard ni retard mais pas des gueux

    peut il y avoir plus douce harmonie dans ces symphonies de couleur
    qui nous viennent en choeur et perce à demi notre coeur
    parce que hélas d’abandon ou de déprise il peut s’agir d’âme soeur

  38. La douce ramasse la branche
    Ombrée de ce bel arbre
    Et tout de long posée
    La contemple sur la table
    Une nappe blanche l’éclaire
    Se balbutie le ciel
    D’un bel oeil ouvert clair

  39. Fleurs roses en soupçons
    Pétales en pointillés
    Sément la poésie

    Mots éffleurés à qui veut l’entendre….

  40. Beaucoup de tendresse et de douceur dans ces images, j’ouvre le blog comme l’on pousse une porte, il y a toujours quelqu’un, quelques mots, quelques images pour vous accueillir, c’est un rendez-vous en quelque sorte, rendez-vous de poètes, rendez-vous d’amis, rendez-vous d’interlocuteurs qu’on écoute, qui vous écoutent, rendez-vous avec la beauté, les mots, la poésie et l’on repart toujours avec dans le cœur ce petit plus qui vient embellir votre quotidien.
    ____

    Faible est la lueur ce soir dans mon ciel
    Mon regard s’y accroche et s’y attarde
    Le reste de la voûte céleste se recouvre
    De la vague sombre de la nuit
    Engloutissant le crépuscule.
    Sur la branche les petites fleurs blanches,
    Petites étincelles de vie,
    Attendent la nuit pour s’envelopper
    Dans le linceul des ténèbres.
    Elles renaîtront demain au petit jour
    Plus belles reposées désaltérées
    Dans le doux parfum de l’aurore.
    Les cloches de l’église ont sonné
    La nuit maintenant est tombée
    Adieu petites fleurs, dormez bien.

    ____

    Bonne nuit à tous et bon dimanche pour un rendez-vous peut-être avec vous.

  41. ils son jolis tes mots, Monique,
    j’aime ta douceur poétique,
    oui, demain sera un neuf dimanche à se vivre son jour, *
    je t’embrasse.

    Tendresses, Ossiane.

  42. merci Annick, oui demain un jour nouveau avec ses inconnus, ses surprises, ses joies ou ses peines, il en est de même pour tous, qui peut dire de quoi sera fait demain ?
    Tendresse pour toi Annick et Bonne nuit
    Mes pensées douces vers toi Ossiane

  43. Fleurs en filigrane,
    Pétales en partance
    Dans le souffle frais
    D’un matin d’été.

    Promesse d’un retour,
    Espérance toujours,
    Petit bonheur du jour.

    Bonne journée à tous.

  44. c’est joli Jo.S, de belle douce poésie,

    c’est bon de lire cet album, à la fraîche de ce matin,

    belle journée pour chacun qui ouvre cet album de vie.

  45. Je pousse la porte de l’Oeil ouvert, la maison est peut-être vide, il fait si beau dehors, je m’y repose un instant, toutes mes pensées vont vers Ossiane, la maîtresse des lieux, elle a laissé en vue de bien belles images et de bien jolis mots dont je me désaltère.
    ___

    Je voudrais m’immerger de poésie
    Comme on plonge en la vague
    Y trouver fraîcheur et joie de vivre
    Que les mots se répandent
    Comme l’eau sur mon corps
    Je suis loin de la mer
    Je n’entends pas les vagues
    Mais sur les branches des images
    Les fleurs me rappellent que le regard
    Peut parfois permettre le voyage
    Sans pour autant s’éloigner loin d’ici
    Le souffle d’un ventilateur
    Lorsque mes yeux se ferment
    Me transporte au loin
    Dans les embruns de l’océan
    Et les petites fleurs sur la branche
    Saluent le voyageur dans ses rêves
    Tout sédentaire qu’il soit obligé d’être
    Lui qui rêve d’espace et de grand air
    De rencontres, de découvertes et d’aventures
    Je tourne les pages des mes livres
    Ils m’emmènent vers des contrées lointaines
    M’offrent des parcours incroyables
    Avec des pensées douces et nostalgiques
    Pour qu’en moi l’imaginaire
    Trouve peut-être son placebo.
    ____

    Belle journée et à bientôt, je laisse la porte entrouverte….

  46. La porte ouverte, le vent fait du bien, il souffle fort ce jour, et c’est délicieux,

    comme tes mots, Monique,

    s’évader sur une page, par la voie des airs, en Toto, se sentir calme paisible, voyager en Aileurs, être au plus près.

    JE VOUS EMBRASSE.

  47. Je vous ramènerai une branche de leurs ventilées, le vent est fort ce jour, c’est de la chance,
    je vous en offrirai en partage de mes cadeux de vie. Bises.

  48. Les jeunes filles rient
    Échafaudent
    un Ikebana,
    Sérénité
    Harmonie
    Vont exprimer
    La joie d’exister,
    Moment éphémère.
    Trois branches de sakura
    En fleurs sont choisies,
    Taillées
    Pour signifier
    La symbiose entre
    Dix, le ciel,
    Chi, la terre,
    Jin , l’homme.
    La composition,
    pure abstraction
    Reposent
    selon les rituels
    qui rendent évident
    Tibia,
    La vérité de l’instant
    Hikae
    A donné
    L’orientation
    Soe a modéré
    L’action.

    Les pétales
    vont tomber
    dans la coupelle
    Emplie D’eau
    Nymphéas,
    flottants
    Entre vie
    Et mort,
    Ils offrent
    Une image
    De la beauté
    Au plus rude
    Des samouraïs,
    Guerriers
    Qui vont offrir
    leur vie,
    Pour l’honneur
    Sans un pleur,.
    Dans l’absurde
    Bataille.

  49. Un fil de bois
    Si tendre bel
    Des fleurs à profusion
    Des gens
    Aussi des enfants
    Le vent fort bon
    Le corps frissonne un peu
    A l’ombre si fraîche
    Des artisans leurs mains
    Et leurs têtes à eux
    Exposées aux regards

    Une toile
    Un gros trait tendre
    Un baiser le sourire
    Une fleur de peau
    Un frisson bel
    Le goût de la vie

    Je vous l’offre
    Rochefort en Terre
    De ce jour
    En tout bas
    En tout haut
    Au plus près
    Sur le fil fleuri
    De ses pétales de cerisier
    Sans heure pour les vivre

  50. Dieu
    créa l’homme,
    Il décida
    De lui donner
    Deux mains.
    Deux mains seront
    Faites
    Avec dix doigts.
    Rien de répréhensible,
    Il voulait un mâle habile,
    Même, si celui
    Au paradis
    N’avait rien à faire
    De ses dix doigts.
    Demain , n’existait pas
    Au pays de l’éternité!!
    Dieu était malin,
    Il se doutait bien
    Que l’homme s’enfuirait,
    Aurait besoin d’espace
    De temps
    Deviendrait
    Artisan
    De son destin
    De son malheur
    De son bonheur,
    Inventerait
    Demain
    Rien que pour remettre
    Au lendemain
    Ce qu’il aurait pu faire
    La veille.
    Dieu était malin,
    Il s’était ennuyé
    Pour se distraire
    Il avait inventé
    La création.
    Dis toi
    Que Deux mains
    sont faits de dix doigts
    agiles
    Merveilleux don
    De dieu!
    Qui permet
    D’occuper
    La journée
    Sans penser
    A demain.
    Ensuite tout s’ensuivit
    Il créa la femme
    Dieu était malin
    Il se doutait
    Qu’elle
    Aurait la cote
    avec l’homme.
    Comme il avait créé
    L’homme avec deux mains
    Il créa la femme avec deux seins.
    Je vais pas vous faire un dessin.
    Vous révéler de Dieu, les desseins

    Le mec créant
    vous dit: A bientôt

  51. Petites fleurs fragiles sur la branche,
    Qu’un simple coup de vent
    Peut réduire à néant,
    Tremblantes beautés sur leur tige
    Dans la pâleur du printemps,
    Elles offrent leur nectar aux abeilles butineuses,
    Serrées les unes contre les autres
    Comme pour mieux unir leur force
    À la volonté des fruits de demain.
    Quel exemple de puissance
    Se trouve au sein même de la nature
    Sous des apparences pourtant vulnérables.
    ______

    « Nous sommes tous en danger pendant que nous vivons, mais c’est justement ce danger que nous aimons puisqu’il élargit nos cœurs en y faisant entrer l’infini » Rainer Maria Rilke

  52. Un jour on aime
    *Juste assez
    Sans le trop qui déborde
    Qui envahit tellement

    Alors on se regarde
    On sourit à sa vie

    Une grande histoire de vie
    Par son regard se vivre
    L’écoute à fleur de peau
    Le palpitant paisible
    Si grand de grand de vie

    Dans la force de vie
    Quand l’énergie se puise
    Sans jamais s’épuiser
    Par ses extrémités

    * clin d’oeil à Bourrache, car je me suis permise de reprendre son expression,
    belle journée!

  53. A la lecture du haïku d’Ossiane me sont venus ces mots pour accompagner ses si belles images témoins de sa grande grande sensibilité.
    _____

    La beauté intrinsèque de ce clair obscur
    A travers ces gracieuses fleurs de cerisier
    Quand la lumière vient caresser les pétales
    Dans cet instant saisi, ravit mon regard.
    Au cœur même d’un état de souffrance
    Elle procure calme, sérénité, douceur.
    La beauté serait-elle consolation ?
    Une tendresse profonde des mots
    Qui naissent à travers elle ?
    Une magicienne dans le monde des sentiments ?
    Elle est celle qui nous parle tout bas
    Et qui laisse sur nos paupières
    Les larmes dont on ne sait plus
    Si elles sont larmes de joie ou de tristesse
    Des larmes mêlées de mélancolie et d’ivresse
    Dans une sorte de béatitude presque douloureuse.
    ____

    La beauté n’engendre jamais la tristesse, mais une joie intérieure souvent contenue qui parfois rejaillit avec des mots ou explose en silence et se lit dans le regard de celui qui la reçoit.

  54. tes mots me donnent larme à l’oeil tant ils sont beaux, Monique, et je te cite

    *au coeur même d’un état de souffrance

    *dans une sorte de béatitude presque douloureuse

    comme c’est fort d’émotions remuées, je t’embrasse!

  55. Eh oui la température a beau nous aplatir
    la beauté nous requinque et monique l’exalte au mieux
    il est des mots qui se suffisent et font tressaillir

    je vais bientôt vous quitter pour deux semaines
    mais si la liaison est bonne où je vais
    je pense ne pas résister à venir

    merci à tous du grand bienfait de vots mots
    et de ces attentions dont vous avez le secret

  56. Elle est douce cette branche
    Elle est tellement tendre
    Je la regarde émerveillée
    De toute innocence
    Devant tant de beautés
    Elle dit beaucoup de choses
    Sans rien dire de tout mot

    Elle est cette branche
    Je la serre et la sent
    Et m’en parfume de mon été
    Si grande éternité
    D’un temps niché serré

  57. je la serre et la sens,

    belle nuit d’été, sous la charme de cette branche que je pose sur ma table de nuit avant d’éteindre, bien plus tard, il est tôt encore…

  58. Bonsoir Annick et Thierry qui partagez avec moi et beaucoup d’autres sans doute l’émotion que diffusent ces images et comme tu le dis Annick nous laissent « sous le charme » et « nous requinque » comme tu le dis Thierry et si les mots se font discrets, je crois comprendre que certains d’entre nous ont bien besoin de toutes ces sensations positives.

  59. La place était vide, la rue déserte, le monde absent c’était plus de midi, le soleil à son zénith, les fleurs étaient tristes.
    ___

    Alors j’ai mis sur chaque fleur
    Une pointe de couleur
    Comme un sourire au coin de mes lèvres
    J’ai fermé les persiennes
    Pour me reposer et j’ai fermé les yeux
    Les fleurs se sont mises à chanter
    A danser à exhaler leur parfum
    A vivre tout simplement sans bruit
    Se laissant enlacer par le vent
    Berçant mes rêves d’une douce mélodie.

    ____

    Le temps d’une petite sieste au plus chaud du jour, attendant le soir pour goûter un peu d fraîcheur.

  60. C’est doux
    C’est tendre
    Comme c’est joli
    En noir et blanc
    De pétales discrets
    Jolis murmures
    Cascades frissons
    Le printemps en été


  61. L’est passée
    ce jour
    ma vieille Branche
    mon vieil Ami

    Sans tambours
    ni trompettes
    juste trois coups
    sur mon carreau

    Rien à faire
    dans mon silence
    rien à dire
    dans mon silence

    sans savoir
    sans connaître
    j’ai ouvert…

    la porte
    au Secret

    Trop peu
    de temps
    passé
    fait chavirer

    Quelques gouttes
    de mots doux
    de mots
    à nous

    Renaît la fleur
    l’essence
    les sens

    du temps

    à l’

    Envers

    (le Secret)

  62. Hier j’ai entendu le grondement des pétards et le ciel était clair..artificielles les couleurs..dans un rectangle clair..Imaginez une fenêtre..des étagères de poussière..et ces ombres sur les murs …d’une pièce sous les toits..Pavillon de banlieue ..que l’on plante dans le sol..pour dire « c’est à moi »..qui ne flotte même pas..Et cette encre sur les murs..qui écrit en silence..qui s’efface d’un regard..simple histoire d’un soir..Six heures..bientôt ..il est vrai que tout dort..les oiseaux sont à part..quelques bruits de trottoirs..des pas pressés qui courent après le chemin de fer..Et cette ligne dans le ciel ..un avion que l’on pêche..et cette canne que l’on serre..simple branche sans ailes..C’était une nuit moite..qui coulait dans mon dos..quelques pages sur le sol..pour un livre..gueule ouverte..les moutons dévorés..et les heures entamées..Je préfère mes six heures..et cette branche sur le toit..d’une maison de banlieue..ou les rêves sont si proches..qu’on les touche des doigts..


  63. Coucou, Ossiane !

    (séquence nettoyage…)

    J’espère que tu vas … au mieux et t’embrasse.

    Clin d’oeil et sourire à tous.

  64. Pour toi Ossiane,

    Ces fleurs accrochées à leur branche déjà ne sont plus
    L’enfant a quitté le nid douillet de son enfance
    Comme l’oiseau s’est envolé de son nid
    Ainsi va la vie, mouvement perpétuel
    En ce qui était et fut et n’est plus
    Mais la beauté comme l’amour reste immortels
    L’art n’est qu’un miroir de ce qui habite le cœur
    Qu’on soit poète, peintre ou musicien
    Sculpteur, photographe ou comédien
    L’œuvre s’inscrit sur le chemin de la mémoire
    Tout ce qui au long des jours a nourri notre cœur
    Revit en nous, dans les mots, les couleurs et les sons,
    Les formes, le regard, les sensations, les émotions
    Vers cette aptitude viscérale à la procréation
    Qui inscrit toute histoire dans la continuité.

  65. Qu’ils sont forts de profonds, vos textes, depuis ce matin, merci à vous.

    Je vous embrasse tendresses, belle fin de journée.

  66. Au temps des cerisiers en fleurs
    Une branche à l’antenne
    Saisir l’essentiel
    La beauté l’éphémère et le mystère
    Eclair’ âge sculpte le joyau
    Délicate lumière libère l’ivoire
    Juste le temps d’un regard
    Vole au vent une perle du collier
    De l’hier à l’aujourd’hui
    Le faire reluire des cuirs et les cuivres
    D’où vibrent des lignes et des notes
    Résonnent les sonates de l’été
    Sous le cerisier en fleurs
    Réside la demeure
    Où ce dicte
    Ce que te dit ton cœur

  67. Des perles d’étoiles
    Le vent du temps
    Souffle sur ces beautés
    Qui s’envolent dans les airs
    Et parfument à jamais
    L’âme conquise tendre
    En amour éternel

  68. Un t’it bonjour à l’équipage
    Et un grand bonjour a notre capitaine Ossiane

    eeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Branche du cerisier
    En fleurs endimanchée…
    Mais combien de cerises
    A-t-elle donné ?

    (cette année, mon cerisier n’a pas été très généreux en matière de cerises : juste un saladier, trop vite mangé !)

    Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeee

  69. Le vent agite furieusement
    la branche que je tente de fixer
    à la voir ainsi si agitée
    dans cette tourmente qui se léve
    je voudrais tant la réconforter
    et même l’apaiser et l’abaisser
    mais secouée de toute part
    elle siffle et jamais ne se stabilise
    n’est pas prête de trouver le repos
    il y faudra le calme et le silence

  70. Branche qui s’épanche
    mais ne sombre
    joue de ses ombres
    pour enchanter son joli minois
    relance fleurie
    mais pas relax
    toute en tension
    et dans ces grappes agglutinées
    la densité
    la destinée
    entre ombre et lumière
    capter celle ci
    tant qu’il en est encore temps

  71. Une branche de cerisier
    Délicate
    Signe de la pointe de ses pétales
    Un amour frais
    Aérien et si tendre
    Le gros tronc de celui
    Qui offre ce bout de bois
    Si bellement paré
    Frémit ému devant cette beauté

  72. La torpeur de l’été

    Soleil de plomb au zénith,
    Pour les ombres déchues,
    Chaleur torride, perdue.

    Sieste incontournable,
    Dormir une heure entre deux,
    Juste un petit souffle.

    Temps immuable,
    Minutes infinies
    Toujours midi.

    L’air immobile,
    Les gouttes de sueur,
    Les pales du ventilateur.

    Bouger la moins possible,
    Fermer les volets,
    A l’espagnolette.

    Moustique insatiable,
    Tourne en vrille,
    Pique dans le mille.

    Fraîcheur du soir,
    Pour revivre,
    Apprécier le noir.

  73. Dans la pudeur ses voiles
    L’intimité ses charmes
    Une ambiance feutrée
    Parfum de romantisme
    La beauté d’un baiser

  74. Bonne nuit aux passagers du soir, à l’équipage peut-être parti en croisière pour la plupart vers des terres inconnues, au capitaine qui veille.

    ____

    Ah si je pouvais avec des mots faire naître des sourires
    Des jours pleins de gaîté et des pensées sereines
    Déposer sur chaque branche les fleurs du bonheur
    Comme on pose un baiser sur les lèvres d’un amant
    Je couvrirais la terre d’une grande page d’écriture
    Dans toutes les langues, à la plume ou au pinceau
    Pour voir fleurir des champs de mots
    Je sèmerais autant de lettres qu’il faut de fleurs
    J’inventerais une cinquième saison
    Le temps de la récolte des mots en fleurs
    J’en ferais alors un élixir plein de soleil
    Qui soignerait toutes les douleurs
    Qu’elles soient du corps ou bien du cœur,
    Ah si l’on pouvait avec des mots…….
    Donner au monde le parfum des fleurs
    Alors peut-être on cultiverait les mots
    Avec beaucoup d’amour et d’espérance.

    ____

  75. Je m’y accroche à cette branche
    comme pour mon salut à la planche
    le flot du temps ne devrait m’entraîner
    et je saurais malgré tout raison garder
    il y a tant d’ombres qui se profilent
    et des fleurs qui se fanent en un rien
    pourtant l’espace d’une saison
    j’ai pu croire à des prolongations

  76. Bonsoir Thierry et bon courage à toi te souhaite une bonne nuit et ….surtout moral garder autant que de raison.

  77. Comme sont beaux vos mots, Monique, et Thierry,
    je vous embrasse, belle journée!

    Ah si chacun
    Devant sa table
    Le matin
    Pouvait trouver
    Une branche de cerisier
    A côté de son bol
    Déposé par l’aimé
    Un amour de son coeur
    Son départ de journée
    Serait sérénité amour et paix
    Que je souhaite
    A tout Humain
    Chaque bébé mérite
    Ce geste simple
    Que d’être aimé
    De bel amour vivant
    Dans son simple naturel
    Un regard une main
    Le baiser un coup d’oeil
    Une attention précieuse

    La tere serait si belle
    Se froufroutant belles aises
    Messagère de vie
    D’amour douce caresse

    Belle journée!

  78. Oui merci Monique de tes gentils mots qui fleurent bon l’écoute des autres

    Pas facile pas seulement à cause de la chaleur qui brouille l’entendement tandis que bouillent les esprits à l’assemblée, mais dans ces chassés croisés de l’actualité récente il y a de la confusion, du mélange de genre et cela travaille les estomacs.

    Le tour de l’hexagone sent fort la sueur et les médicaments, la pause estivale et festivalière va t elle râvir les intermittents ?

    Derniers coups de projecteurs, avant extinction des feux de la rampe pour mise en sourdine, voire en sardine, d’histoire salaces qui lassent à la fin mais inquiétent aussi.

    Ah trouver un havre de paix au fond d’un épais vallon pour atténuer les rumeurs qui frappent de stupeur entre stupre et candeur.

    Des événements nous accablent plus surement que la moiteur, il faut résister à l’envie de crier et ne pas s’égarer dans des manifestations non pas sans objet mais sans portée.

    Car s’emporter c’est laisser dominer l’amer qui comme la marée lessive tout, le bon et le mauvais, non il faut ravaler ses rancoeurs celles qui loin de vous briser
    abaisse votre garde et biaisent avec vos idées.

    Aller mettre tout à distance pour essayer encore de vivre avec plaisir, loin de ces contrariétés, reflets de la variété des sentiments qui nous assaillent et choisir le clinamen comme Lucrèce.

    Parenthèse sans dièse ni bémol, à portée limitée mais à portée de la main.

    Merci à tous pour ce que nous partageons
    souhaits de calme et d’apaisement pour Ossiane
    je reviendrais bientôt laver le pont

  79. « La vérité pour justifier quoi ? »

    La vérité peut servir d’objet justifiant, d’explication dans les relations humaines mais de quelle vérité parlons-nous ?

    De celle que nous habillons de pseudo réalité pour convaincre et obtenir sinon l’accord et l’approbation du moins la compréhension dans une tentative reformulée d’expliciter des raisons qui ne remplacent pas la raison ?

    Notre vérité intime faite d’intuition, de sensations et d’envie est, elle, plus diffuse et vague et bien moins déterministe ; aussi reformulée et étayée pour donner une bonne, une seule bonne raison, à un comportement, une décision, une action, nous cherchons en nous même comment la tourner, la détourner pour l’assimiler à une volonté, une obligation, une contrainte majeure qui masquent en réalité bien des insuffisances, des doutes et des peurs rentrées et qui ne peuvent simplement s’externaliser et s’analyser simplement.

    Alors cette vérité paravent dont on use et abuse conduit à des fuites, des défenses, des refuges et ne veut certes pas dévoiler cette intériorité qui ne peut facilement dans l’altérité s’épanouir en permanence et va donc recourir au procédé des schèmes.

    Habillage pour transfuge, calorifugeage pour frilosité, et cette pilosité qui se hérisse et vise à avertir et à mettre à distance.

    La vérité se suffit elle à elle-même lorsque dé- con textualisée elle est comme un îlot isolé dont la singularité dans l’océan des événements sonnerait comme une anomalie, une perfidie, une figure de style pour se débarrasser des curieux et des importuns, et assumer seul son destin.

    Pourtant il faut la rendre plus vraie que vraie et sans tout dévoiler au moins montrer le vent qui met en mouvement et suscite les réactions.

  80. Quelques stances pour conserver le cap avec constance sans mettre à la cape, car le mouvement est salvateur, et pas seulement celui de la fuite.

    « Maintenir le champ des possibles ouverts pas comme un espoir mais comme une chance de mieux vieillir  »

    Apprendre à comprendre que cultiver ses jardins intérieurs et extérieurs peut être un facteur de longévité et de bien vivre pour prolonger harmonieusement une existence sans la tendre démesurément entre des objectifs contradictoires.

    Maintenir des objectifs réalistes pour épanouir au quotidien des envie et des souhaits c’est se forcer et s’efforcer de garder un cap d’activité et de présence suffisant pour garder le contact avec les réalités de ce monde et une conscience vive et affutée des difficultés qu’il suppose.

    Conserver une force vitale adaptée à ses besoins et possibilités pour aller de l’avant dans une dynamique de bon aloi et sans se tromper soi même ni sur ses possibilités ni sur ses attentes réelles en circonscrivant le périmètre de ses activités avec un sens aigu des priorités.

    Adapter la pyramide de Maslow pour remplir et respecter des fonctions vitales telles que redéfinies par la notion de plaisir évolutif, et prendre celui-ci là où on le trouve et sans chercher midi à quatorze heure et s’illusionner sur certains souvenirs.

    Et si dans ces ouvertures maintenues la lumière ne passe pas assez grande et forte pour faire pleinement apprécier ce champ des possibles et pas des souhaitables il est encore imaginable de percer vers le ciel de petites lucarnes irradiantes et confiantes.

  81. Sur la pointe des pieds

    Il n’y a plus rien qui reste
    entre mes dix doigts
    Une ombre qui s’efface
    Au centre
    un bruit de pas
    Il faut étouffer la voix qui monte trop
    Celle qui gémissait et qui ne mourait pas
    Celle qui allait plus vite
    C’est vous qui arrêtiez ce magnifique élan
    L’espoir et mon orgueil
    qui passaient dans le vent
    Les feuilles sont tombées
    pendant que les oiseaux comptaient
    les gouttes d’eau
    Les lampes s’éteignaient derrière les rideaux
    Il ne faut pas aller trop vite
    Crainte de tout casser en faisant trop de bruit.
    ———
    Pierre Reverdy, Sources du vent, in Main d’œuvre, 1913-1949, Poésie / Gallimard, 1981 et 2000, p. 196

    Source sur ce site inépuisable de richesses :
    :http://poezibao.typepad.com/poezibao/2007/05/anthologie_perm_4.html

  82. Je partage tes mots de 11H21, Thierry,
    et je te cite:
    *aller mettre à distance pour vivre encore avec plaisir, loin des contrariétés,
    ( et j ajoute cela ne veut pas dire qu on est insensible au monde, à son salace*je reprends ton mot,
    mais juste qu il faut se protéger pour pas mourir, tout simplement, d’épuisement du moche de vie! )

    Intéressant,tes mots sur la vérité,
    pour moi, la vérité vraie, c’est uniquement la vie des sens, dans tous ses sens…sans rien chercher à montrer, à démontrer, juste à tenter se vivre dans ce monde de brutes!

    je partage
    que plutôt que serrer l’espoir c’est bon de serrer sa chance de mieux vieillir!

    j aime bien tes mots de 12H02…

  83. Bonsoir Ossiane, Mathilde, Annick, Bourrache, Patrick, Thierry et tous, je viens tard après une journée longue et chaude et laisse un petit mot après la lecture des textes de Thierry qui peut-être sera déjà parti :

    Thierry, Beaucoup de sagesse en fin de compte et non de résignation dans tes propos d’homme révolté face au monde où le mal se fait de plus en plus profond avec des plaies béantes qui ne sont pas prêtes de se refermer. Aussi paradoxal que cela puisse paraître il faut rester « zen » pour bien des raisons, la première étant que ce n’est pas dans le désordre qu’on peut régler les problèmes quels qu’ils soient même si la colère gronde en soi, je crois davantage à la sagesse et à la réflexion, l’action venant après .La deuxième raison, c’est qu’il arrive un moment où la « vérité » devenant un mot que certains ignorent, il n’y a plus moyen de se faire entendre lorsque justement c’est de cette Vérité dont on a besoin pour agir et essayer de changer ce qui ne va plus, vaste entreprise qui semble bien compromise et pourtant à aucun moment nous ne pouvons baisser les bras et abdiquer. Le petit prince disait « je suis responsable de ma rose », nous sommes responsable de demain et de ce que nous laissons à nos descendants de tous bords. Et pour ce, nous devons avant tout prendre soin de nous car pour entreprendre il faut être vaillant et bien dans sa peau et bien dans sa tête, voilà pourquoi il faut rester « Zen » alors ne jouons pas les grands «Yaka» commençons à apprendre à vivre, à se ressourcer pour être disponible et en pleine forme au moment où l’on aura besoin de nous en dépit de notre âge….
    _____


  84. Bonjour à tous.
    Voici copie d’un mail reçu ce matin et qui, me semble-t-il, fait bon écho aux écrits ci-dessus :


    Une grenouille à moitié cuite…

    Sommes-nous tous, finalement, de pauvres grenouilles à moitié cuites ?

    La fable qui suit (entièrement due à Olivier Clerc, écrivain et philosophe) en dit long sur notre fâcheuse tendance à nous laisser berner… Une métaphore qui, j’ose espérer, ne peut vous laisser indifférents…

    « Imaginez une marmite remplie d’eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite, l’eau chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager.

    La température continue à grimper. L’eau est maintenant chaude. C’est un peu plus n’apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas pour autant.

    L’eau est cette fois vraiment chaude. La grenouille commence trouver cela désagréable, mais elle s’est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien.

    La température continue à monter jusqu’au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir.

    Si la même grenouille avait été plongée directement dans l’eau à 50°, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l’aurait éjectée aussitôt de la marmite.

    Cette fable montre que, lorsqu’un changement s’effectue d’une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte. Si nous regardons ce qui se passe dans notre société depuis quelques décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous nous habituons. Des tas de choses qui nous auraient horrifiés il y a 20, 30 ou 40 ans, ont été peu à peu banalisées, édulcorées, et nous dérangent mollement à ce jour, ou laissent carrément indifférents la plupart des gens.

    AU NOM DU PROGRÈS et de la science, les pires atteintes aux libertés individuelles, à la dignité du vivant, à l’intégrité de la nature, à la beauté et au bonheur de vivre, s’effectuent lentement et inexorablement avec la complicité constante des victimes, ignorantes ou démunies. Les noirs tableaux annoncés pour l’avenir, au lieu de susciter des réactions et des mesures préventives, ne font que préparer psychologiquement le peuple à accepter des conditions de vie décadentes, voire DRAMATIQUES. Le GAVAGE PERMANENT d’informations de la part des médias sature les cerveaux qui n’arrivent plus à faire la part des choses…

    Lorsque j’ai annoncé ces choses pour la première fois, c’était pour demain. Là, C’EST POUR AUJOURD’HUI. Alors si vous n’êtes pas, comme la grenouille, déjà à moitié cuits, donnez le coup de patte salutaire avant qu’il ne soit trop tard. »

    (me sens un peu trop lasse ou trop « désespérée » ou trop sidérée pour encore … ruer dans les brancards … mais ça reviendra … du moins, je l’espère)

    Biz à tous.

  85. Bourrache bonjour et surtout ne jamais désespérer…
    Ce texte sur la grenouille, est la première page d’un livre que j’ai sur mon bureau et que je m’apprête à lire :

    « La grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite et autres leçons de vie d’Olivier Clerc aux éditions JC Lattès

    Petit livre où je peux lire sur la couverture du dos
    « Un livre pareil à un fruit dont les sept pépins, condensés de vie et de sagesse, aideront chacun à planter son propre jardin…
    Un livre qui parle à travers des fables d’évolution, de conscience et de résilience »

    Au regard de ce tableau dressé des humains d’aujourd’hui, il est en partie vrai mais pour beaucoup heureusement
    – l’indifférence certainement pas
    – L’accoutumance encore moins
    – La vigilance absolument
    Mais pas seulement dire, il faut faire mais ne pas faire n’importe quoi d’où réfléchir posément et se préparer avant d’agir me semble important, rien à voir avec cette position de « subissant » frapper dans tous les sens n’a jamais mené nul part non plus, mis à part attirer l’attention et faire naître la haine. L’avenir est quelque chose qui se construit et il y a forcément dans notre monde des gens intelligents et honnêtes capables de faire changer le monde sans pour autant faire la guerre, j’en suis convaincue.
    En attendant il y a les problèmes et les souffrances de chacun et il y a des moments dans la vie où porter les misères du monde oui, mais avant tout s’occuper de la douleur de ceux qui vous entoure me semble être déjà le plus important et l’apprentissage à moins d’égoïsme, une des plaies de notre monde.

  86. j’adoreeeeeeeeeeee tes mots de OOH31, Monique,
    vlà c’est dit! sourire!

    *Mort on ne vaut plus rien, il faut rester vivant de zen, pour tenter de…son petit d’être!, c’est de moi, vlà!

  87. j’adoooooooore tes mots de 11H 25, Bourrache,

    il faut continuer de dire, écrire, donner ce fameux coup de patte,
    quand on est conscient,
    quand la lente dérive ne nous atteint pas ,

    quand on a envie de hurler que la vie fout le camp!

    venez, donnez vos mains et groupons nous,
    sans sauve qui peut,
    je me sens pleine d’énergie ce jour! alors je m’apprécie! ainsi! consciente! parfois évanouie sous trop, mais sans cesse réanimée, *

    sans castagne inutile mais dans un dire calme!

    allea approche, celui qui tue le monde innocent,
    que je te regarde en face,
    te fasse baisser les yeux de honte,
    ton argent pue, *
    tu sens mauvais!

    la vie sent bon, *juste elle se vivre
    toi à te fuir
    avec ton fric
    tes pleins pouvoirs qui donnent envie de vomir!

    bon c’est de la poésie rude de brute, j avoue, mais c’est ainsi que je ressens,

    car,

    Un monde délicat
    Une ivresse se vivre
    Des papotis de vles
    La vie à pleins poumons
    Le coeurs dans son exulte
    L’âme à son infini
    C’est la vie!

  88. de retour hier
    je vous ai lu
    avec attention

    je vous livre ce Haihu ….

    « Sans savoir pourquoi
    j’aime ce monde
    où nous venons pour mourir »

    Natsume Sôseki

    que rajouter de plus

    voilà surement des mots que Bernard Giraudeau auraient pu prononcés

    bises à chacun

  89. Bel retour, Marc, et merci pour ces mots partagés,
    que je cite et partage, ma pensée les rejoint, ses mots à Natsume SÔseki,

     » sans savoir pourquoi, j’aime ce monde où nous venons pour mourir  »

    c’est tellement essentiel d’aimer vivre son simple à la vie, sans se compliquer avant des complications qui peuvent tomber toutes seules, sans qu’on les attende,
    d’avancer son chemin du vieillir pour apprécier encore, dès que la santé permet,
    pour un jour espérer se mourir pas trop dans les souffrances,
    et sans craindre le pire, se dire que si une mort la plus douce possible, alors c’est la vie, jusqu’au bout, pour ses découvertes de la vie, ses richesses à la vie, ses puits profonds, ses montagnes vertigineuses,

    et ses petits sentiers tous de zen, et de paix, à sautiller, cheveux aux vents, à se donner d’aimer,

    la vie telle qu’elle s’offre au petit coeur.

    Douce journée d’Eté.
    Pensées tendres, Ossiane.

  90. Sinisant, si n’usant plus que ma propre force débridée
    je ne pouvais contenir toute cette fougue
    et relâcher d’un coup cette énergie contractée
    et dans les travées du temps
    marquer à coup de fouet
    ce qui ne saurait être filé par le rouet

    Oui Monique la voie du non agir est parfois la seule possible
    la seule souhaitable, je n’ai pas dis la meilleure
    mais comprendre sans voir et avancer sans faire
    comme si tout était en nous et dépendait de nous

    La Charente est comme je l’avais laissé
    salut à tout l’équipage
    bonjour à notre capitaine

  91. Le vent souffle sur notre terre
    Comme il souffle aujourd’hui sur la Provence
    Il arrache sur son passage les pétales de fleurs
    Soulève la poussière du sol desséché
    Le vent comme l’expression d’une nature en colère
    Passe comme un coup de balai
    Arrache à la plage des nuées de sable
    Pour réveiller les vacanciers endormis
    Et sur la branche dénudée laisse imperturbable
    La cigale chanter comme si de rien était
    Sur la planète qui tourne comme le vent
    Un personnage qu’on aimait bien est parti
    Rejoindre ceux qui habitent nos pensées
    Le vent souffle sur la terre et le cœur est triste
    L’esprit se laisse emporter dans la tourmente
    Impuissant, bouleversé, décontenancé
    Courants d’air, courants d’idées
    Le vent souffle sur notre terre
    Et je ne peux l’arrêter.

  92. Tout n’est pas blanc, tout n’est pas noir
    Il y a entre les deux un monde de gris
    Gris pâle ou gris clair
    Gris sombre ou gris foncé
    Gris argenté ou lumineux
    Le gris des nuages un jour d’orage
    Le gris de la brume et du brouillard
    Ce gris voilé derrière lequel dansent les ombres
    Les ombres chinoises
    Et puis il y a Le gris du ciel qui rend si triste
    Qui devient douleur et mélancolie
    Tristesse et solitude
    Spectacle d’une nature qui s’éteint
    Et pourtant sur la branche
    Dans son aura de gris
    La fleur s’est faite perle d’argent
    Dans un faisceau de lumière
    Elle est devenue fleur sacrée
    Couleur de l’encens qui monte vers le ciel
    L’image devient douce dans la pénombre
    Le sombre du Yin, la lumière du yang
    Mêlant leur couleur le temps d’une douleur.

  93. La branche accouche de sa douleur
    Tout en pudeur dans ses fleurs
    Délicatesse de l’âme au plus profond
    Sa belle intimité dans son écrin secret
    La branche murmure des jolis sons
    Elle papille l’amour dans sa beauté simple

  94. En écho Annick à ton joli poème d’hier au soir beau comme une belle qui s’en va sur la pointe des pieds tout en douceur et discrétion
    _____

    Fleurs de porcelaine
    Sur la branche se balancent
    Emergence sereine
    ____

    Le vent s’en est allé, le soleil est franc, j’ai fait le ménage dans le jardin , le vent laisse derrière lui les traces de son passage, sans complexes

  95. Une branche s’est courbée au passage de la belle
    A posé sur son front une fleur épanouie
    Ho ! Comme j’aurais aimé que cet instant perdure
    Mais je n’avais sur moi rien qui me l’a permis
    J’avais laissé trop loin ma boîte à aquarelles

    Il reste le souvenir et un souffle d’air pur

  96. …..
    Juste une impression
    Celle d’un bonheur fugitif
    Comme un pétale de fleur
    Emportée le vent
    Et qui déjà n’est plus
    Pas même sous la soie d’un pinceau.

  97. Superbe photo surtout la 3.

    Salutation, je me présente Tony Guenzi, je suis un jeune photographe designer amateurs, si l’envie te prend vient faire un tour sur http://tonyg.fr et n’hésite pas à donner ton avis sur mes créations. Ainsi nous échangerons idées et vision des choses.

  98. Phil Alba et Monique, j’ai été séduite par votre évocation, voici une suite matinale…

    Je revois son sourire d’un éclat inouï,
    Une mèche de cheveux qui s’envole.
    Ho ! Comme j’aurais aimé que cet instant perdure
    Que les fleurs, en couronne, l’auréolent
    Que la photo reste sur pause, à l’infini.

    Bonne journée à tous…


  99. L’éphémère et l’insaisissable
    Perle entrevue dans le courant de l’eau
    Venue d’un diadème ou d’une couronne de fleur
    D’une muse, d’une sirène ou d’une déesse
    Détachée de la branche, elle n’est plus
    Qu’une apparition sortie de l’imaginaire
    Un reflet, un souvenir bien gardé
    Une image qu’on regarde les yeux fermés.

  100. Elle est grâcieuse cette petite fleur
    Son blanc jaillit de son noir
    Délicate elle se donne ses pétales
    La vue devant frissonne
    C’est beau de discrétion belle pudeur
    La branche est belle heureuse
    De porter en douceurs ses petites fleurs
    Qui sentent que la vie
    Et respirent la tendresse
    En infini son être de bois dur mais si doux

  101. ….
    Jamais elle ne saura combien de regards
    Se sont posés sur sa robe fleurie
    Combien de caresses ont frôlé ses pétales
    Seule aujourd’hui dans la chaleur de l’été
    Il se peut qu’elle soit un peu triste
    La petite branche qu’une image immortalise
    Dans son aura de fraîcheur, son halo de lumière
    Et dans nos cœurs couverte de fleurs pour l’éternité.

  102. Merci Annick de tes mots, de ta présence, de ta gentillesse, on laisse toujours un peu transparaître de soi à travers les mots, ils sont souvent ce trait d’union entre le rêve et la réalité, la vie est ainsi faite et qui mieux que toi le sait, elle ressemble parfois à un parcours du combattant, les mots peuvent être un tremplin nécessaire et bénéfique dans les moments difficiles. Je t’embrasse.

  103. Merci Ossiane de nous permettre tous ces échanges et de pouvoir peut-être te soutenir dans nos pensées, t’apporter par nos textes un peu de rêve et de réconfort si minime soit-il. Je t’embrasse

  104. J’ai apprécié trés beaux textes Monique, sur l’éphémère et… l’éternité.
    Bonne journée.

  105. Sur la branche du ciel
    Son arbre si géant
    Elle est cette minuscule
    Ce rare cet infini
    Qui parfume la vie
    De ses jolies beautés
    Tendres présences
    Petits miracles
    Une rencontre Là
    Se vit son jour à l’infini
    Eternel car si grand
    De vie

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