Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
ombres chinoises
sous le cerisier en fleurs
mon coeur balance
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
ombres chinoises
sous le cerisier en fleurs
mon coeur balance
Cerisier en fleurs,
Fraicheur inestivale,
Inonde mon coeur.
Combien sont belles
Ces fleurs en branche
Luminosité,
noir et blanc serein,
papier défroissé,
Solidarité.
comme c’est joli!
tendresses!
cerisier rose
un oiseau sur la branche
une cerise en moins
Mes yeux balancent
sur la branche
pleine de fleurs
Je n’ai pas la voyance
Mais je vois des cérises
à l’avenir
Sakura,
Fleuri,
Ta beauté
Éphémère,
Est ma ligne de vie,
Longue ou courte,
Douce ou amère,
Dans la richesse
Ou la misère.
En toute circonstance,
Mon insignifiance
S’éveille
A contempler
La beauté
Les merveilles
Offertes
Cachées.
Les fusirodes
Des jeunes filles
En fleurs,
Doucement ,
Flottent
Sous le zéphyr
De leurs émois.
Les kimonos
cachent
Des seins
Palpitants,
Leurs cœurs
Balancent
Pour quel amant?
Nouer un flirt
Sous un cerisier
En fleurs,
Gage de félicité,
Offrir
Sa fleur
A l’aimé,
Instant,
Bonheur.
Mon cœur flanche
Mon monde s’écroule
Compassion
Face à mon mal
Proposition
Contre le mal
Dupe je ne suis
Chacun ses enmerdes
Chacun pour sois
La loi de la jungle
Bonjour à vous toutes et tous…
Bonjour à toi Ossiane…
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Sur la branche
Une fleur blanche
Se balance
Dans le ciel gris
Une branche noire
Se découpe
Dans mon coeur
Balance des blancs
Balance des couleurs
eeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Biseeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee
J’ai trois cerises dans mon jardin
Une pour toi
Une pour toi
Et une pour moi
J’ai trois cerises dans mon jardin
Celles sous les fleurs du matin
Pour mon enfant lointaine
Pour mon enfant lointain
Une pour mon cœur porcelaine
Suspendu aux lendemains
Dans une nacelle de fleurs en dentelles
Mon cœur crie, mon cœur l’appelle
Sur la branche infiniment, j’écris…
Grains de beauté
Tel qui recueille les perles de pluie sur ses manches
Comme il dispose les pas d’un jardin japonais
Traque à l’encre de chine le loriot sur sa branche
Et prend son miel aux arbres qui perdent leur monnaie
Alain
Beau fondu grisé donnant à ces images une profondeur toute symbolique et positive, la fleur de cerisier marque la transition entre la saison froide et le printemps, elle annonce le fruit rouge à venir pour la belle saison comme une avancée dans le temps, une évolution lente et sereine.
_____
Douceur et finesse
D’une estampe japonaise
La fleur, un symbole
_____
« Faire le vide dans l’esprit, voilà la racine. Dès lors qu’on atteint la racine, le fondement, toutes les formes de langage et de savoir, toutes les activités quotidiennes – nos réactions à autrui, notre capacité d’adaptation au gré des bouleversements et des souffrances, dans la joie comme dans la colère, dans le bonheur comme dans la détresse, dans la fortune comme dans l’adversité – apparaissent comme insignifiantes. Ce sont les branches. Si l’on peut atteindre à une conscience spontanée, quelque soient les circonstances, alors il n’est plus ni manque ni excès »
Lettre de Ta Houei à Hong Po-Tch’eng dans Paroles
Mais les branches porteuses de fleurs, messagères de promesses, celle-là sont nécessaires à cette avancée vers la quiétude comme une étape indispensable.
Silence sur la branche
Flottant dans l’air
Feuille après feuille
A la porte des lunes
Ecorce de l’infini
sur nos écrits.
Comme tu es jolie
Ô branche belle précieuse
Tu respires ta fleur
Mon nez il apprécie
Se sent pousser des ailes
Et balance son hamac
L’air du temps se vaporise
D’un amour grand vivant
Sur le voile du passé
Le temps brode la vie
L’écorce est rude et noir
Mais la nature aux doigts de fée
Sur chaque branche
Tisse son ouvrage
Tout pétale de soie blanche
Laisse la trace de l’aiguille
Et dans l’ombre du printemps
Les fleurs de cerisiers
Accomplissent leur œuvre
Sur le ciel encore gris se dessinent
Quelques silhouettes diaphanes
Comme des bouquets d’espoir
Sur le parchemin des silences.
Le pays du soleil levant.
Trés belle serie
fab
La branche
la branche morte hier s’est couverte de fleurs
Naissent t’elles dans la nuit comme naissent les étoiles ?
Sortent t’elles dans le vent comme sortent les voiles ?
Connaissent t’elles l’amour qui fait naître les pleurs ?
Alain
Prolongement de soi
Visant la lune
Acrobate des nuées
Voile sur la cime
Flottant sur la rive
De l’air dans l’eau.
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Pardon
à toutes ces forêts
que l’homme décime
allant droit
à sa ruine.
Stupide imbécile.
Cherry blossom
Il neige des pétales des roses aussi des pâles
Un ruisseau de pétales s’enfuit des arbres en fleurs
Comme un pinceau étale ses couleurs
Comme des confettis un jour de carnaval
Alain
___
Sont-elles le fol espoir de lendemains meilleurs ?
____
J’aime beaucoup les vers d’Alain écrits ce matin, ils donnent l’envie de poursuivre ;
La beauté bien souvent nous amène au delà de l’admiration à nous poser mille questions.
Ces fleurs de cerisier, qui s’offrent fragiles, blanches en relief dans l’espace encore sombre interpellent elles sont belles mais éphémères comme l’est la vie.
____
« Les fleurs sont tombées
Des pétales déchirés le courant a emporté
Jusqu’à l’ombre »
« Fleur d’un soir
Ephémère et mélancolique
Qui demain ne sera plus »
Deux haïkus de SÔseki
mon dernier écrit fait référence au texte d’Alain de 7h31
J’aime aussi ce texte de Alain écrit à 7H31,
La mort dans l’âme
Pousse ses fleurs si singulières
A fleur de peau
Tendres et délicates
Des geysers de vie discrète
Un souffle si rare
De la délicatesse
Beaucoup
En infinie beauté de vie
je vous souhaite une fort belle journée, la plus douce possible, avec le meilleur, le juste assez, l’essentiel de bontés de vie qui fait du bien.
De la délicatesse
La beauté en épure
C’est tellement
Dans le creux d’une main
Tout au fond sa prunelle
Des éclats bels d’amour
Le vrai le rare le sublime
La vie son écrin bel
Sa perle de nacre jolie
Qui se ferme et se donne
A la vie en amours
Bels vivants
Comme c’est superbe Annick tous ces mots que tu nous offre ce matin, ils ont un parfum et un goût de poésie, quel plaisir de te lire et pour reprendre tes dire :
« je te souhaite à toi aussi une fort belle journée, la plus douce possible, avec le meilleur, le juste assez, l’essentiel de bontés de vie qui fait du bien. »
merci Monique,
oui, le temps est aux sens de poésie douce qui veine si tendrement le petit coeur, qui se laisse aller vers le meilleur, en petit coquin amoureux tellement devant les belles offrandes de vie, de cet été,
quelle joie cette place ici à l ouest pour mon fils autiste, quand des familles désespérée sans solution,
quel bonheur de serre au plus près les aimés, même si ils sont éloignés…
BELLE JOURNEE POUR CHACUN, aller dénicher avec votre petite pelle la racine invisible qui donne tant de vie, dans le rien de tellement…BISES DE BELLES CUEILLETTES!
Le Soleil est un oursin diadème. S’hérisse d’épines, fines multitudes. S’approche de l’arbre, s’y cache pour s’y faire voir. Eclats, infinis perdus.
La Lune quand elle est croissant. Se creuse jusqu’à la pince. Se dit blanche, courbure féline. Cambrure.
Et l’Hirondelle…
Mouvante, voyageuse à la cime. Virevoltante, de robe grise et noire. Invite.
L’univers se veut bleu, céleste. Spacieux.
Est-ce l’ombre portée? Des feuillages dansants. Le matin qui s’éclaire, au sol? Simples dessins vivants.
Où que Tu sois respire.
Il y va de l’Amour.
Autre nom la Beauté.
Pourquoi quand je vous lis je pleure
Sous les branches ourlées de fleurs
Ma tendresse sous la ramée?
Pourquoi quand je vous lis je pleure
Mon cœur sourit et mon cœur meure
Entre vos draps, loin de vos bras
Invendu à la mort
Suspendu à la vie
Pourquoi quand je vous lis je pleure
A vous torturer je meurs
De honte et de douleur
Mon Amour, mon aimé(e)
Cherry blossom
Comme on voit la guêpe ivre se cogner à la vitre
Dès qu’arrive l’été et les fortes chaleurs
Comme on voit les visages se répandre en pleurs
pour chasser la colère ou faire taire la douleur
Les pétales de fleurs s’évanouissent dans les airs
Alain
Le sang des vies
Un regard se perd dans le lointain
Comme cette île dans l’océan indien
Un besoin de faire le point sur demain
De vivre libre sur un autre méridien
D’appréhender les méandres de ma pensée
Comme pour mieux conjuguer l’ivre absolu
Un chant de fortune sur ma destinée
A la tombée des lunes respirer l’Eve nue
Des senteurs enivrantes emmenant mon corps
Vers une autre ère à la pointe des ciels
Dans ce monde étourdissant les étoiles pour seul décor
L’astre éternel illumine à la hauteur du soleil
De cette clarté jaillit l’arbre aux délices
De ses fruits dégoulinent le sang des vies
Dans l’abondance mes doutes sont un caprice
Fêlure du temps vite éconduite,- boire jusqu’à la lie.
MioModus.
Elles se sont posées là
Dans leur écrin de brume
Comme un cadeau offert
Aux poètes attendris
Les yeux s’en emparent
Et tels des bijoux
Embellissent le regard
Fleurs, perles immaculées
Dont la beauté discrète
Redonnent tout l’éclat
A ces jours assombris
Effets de lumière
Sur le silence des mots
Quand le noir nous habite
Au crépuscule de la nuit
La nitescence des fleurs
Dans l’émergence des branches
Ranime l’âme évanouie.
Quelques fleurs posées
En diadème sur ton front
Bonheur et émoi
Que ne suis-je la belle qui pourrait dire :
« Mon coeur vous est acquis après ce diadème » Corneille
(…)le vent du matin remuait doucement les branches (…) soufflant sur son front une foule de petites fleurs fraîches » (…) Rainer Maria Rilke
Bonne journée à tous, à ce soir j’espère
Cherry blossom
dans le vent qui balance
Attachées à la branche
Les fleurs rivalisent de beauté
Oh quel charmant cortège
De longues robes blanches
Dans leur robe de bal
les fleurs couleur de neige
Par le vent visité
Se tenant par les hanches
poursuivent leur manège
C’est aujourd’hui dimanche
Alain
–
Pensées au Capitaine, à tous ses Matelots et aux voyageurs de passage.
http://www.youtube.com/watch?v=2PWCsvPRexs&feature=related
–
Un matin de printemps, écloses
Elles dansent au vent du bord de mère
Sur la colline, éphémères
Sous la ramée où se repose
Kono-hana-sakuya-Hime
Sur laquelle pleurent des fleurs si douces
Qui dansent à la surface du thé
Un matin de printemps, écloses
Floraison immaculée, tapis blanc au sol étalé
A peine si le vert feuillage pousse
Écrin futur de fruits, l’été
Sous la ramée où se repose
Kono-hana-sakuya-Hime
Où son cœur s’en est-il allé
Volé par le deuil?
Puis, un matin de printemps, s’anime
Kono-hana-sakuya-Hime,
Au bord de ses lèvres écloses
Un sourire de vie… s’exprime
Sous le cerisier en fleurs (Vers d’Ossiane)
http://www.youtube.com/watch?v=xX5w-Vi-msc
Elle n’en ont pas de anches
même si elles tournent des pages blanches
ce n’est pas seulement une portée musicale
mais le charme lancinant d’une ramure vibrante
et sans archet pourquoi tendre la corde
être à tout crin prêt à réagir
volage papillon
s’offre à sa petite branche
cette fleur cassée
Le poids de cette branche
où qu’il s’exerce fait qu’elle penche
et ce mouvement s’enclenche
pourtant les fleurs comme des parachutes
n’empêcheront pas de rêver à des huttes
et il ne s’agit pas de jouer un air de flute
un air nous traverse qui est léger et doux
rien ne vole simplement sans rivet ni clou
mais la tête en joie faisons donc les fous
La branche bulle des étoiles
Si doux pétales en coeurs
En silences vibrent Là
Il est des jours sans lumière, le bruit d’un goutte à goutte, le regard au loin qui se perd, le livre qui reste ouvert, les pages qui lentement se tournent, un jour de vie sans vie….
___
Pétales de mots
Quelques syllabes sur la branche
Silence et pénombre
Assez pour s’interroger
Assez pour s’émouvoir
___
merci Bourrache, il m’a plu ce soir de l’entendre
J’aime beaucoup la teinte que tu donnes aux trois premières photos, un peu chaude, mais pas trop. C’est très beau.
Un léger frémissement m’effleure t il
douceur du matin
laissant percer à jour les couleurs du matin
rosissant à peine je léve mon regard
Portant sa joie comme sa peine
forçant le naturel
il couronne sans ambage sa reine
Des pétales de fleurs tombés près de Lyon
Vogueront par le Rhône jusques en Avignon
Les fleurs des cersiers par le vent dépouillés
S’en iront décorer le pont inachevé
Se peut-il vraiment qu’ainsi les choses se fassent
Qu’en un tel appareil un présent se déplace
Alors contentons-nous en clin d’oeil amical
D’un bonjour embrumé dans un air matinal
Gerbes de mots, que le Rhône les porte
Gerbes de mots, le Mistral les rapporte
Je vais en mon jardin des mots aussi des fleurs
Ce matin m’est riant et si douce m’est l’heure
quelques fleurs
un bout de bois
le précieux d’un baiser
qui se donne son être
belle journée la plus douce possible. Tendresses.
Lorsque les fleurs et les mots sur la branche s’épousent
Et que sur l’eau flottent les pensées les plus douces,
Au soleil de l’été mon cœur se sent vivre,
Je respire les fleurs et leur parfum m’enivre.
Le beau et la tendresse sont des denrées si rares
Qu’avec des mots doux sans langage barbare,
Sur un visage triste l’esquisse d’un sourire
Aura vu ce jour un regard s’épanouir.
Les fleurs de cerisier aux pétales fragiles,
Quand le vent les emporte sur le fleuve tranquille,
De quelques mots subtils elles se métamorphosent
En humble poésie qui sur les eaux se pose.
ils sont jolis tes mots, Monique, je t’envoie des tendres pensées belles ventilées par un bord de mer si bon, si inespéré, si grand,
Une perle de mer
Se pose sur la fleur
Qui écoute le roulis
Si tendre doux
La voilà qui se danse
Tout doucement
Sa branche de vie
Et le bois se tortille
Sous les guiliguilis
Le vent céleste
Déleste les zakuras
De leurs pétales
De nacre rose,
Les jeunes filles
Osent
Se saupoudrer
De ces flocons.
Jeux de fille
enivrées
De désirs
Inconnus,
Révélés,
Chuchotés.
Elles se barbouillent
Du rouge des cerises,
écrasées
Sur les visages
Écarlates.
Maquillage
De carnaval
Elles se roulent
Dans le lit de pétales.
Dans les kimonos,
Deux cerises
une griotte,
En sa papillote
Espèrent
Des chatouilles,
Des caresses
Immémoriales
Secrètes.
Envol des filles,
Émoi virginal
Sur le drap de fleurs
de cerisier,
Reste une trace de sang.
Pour qui s’étalent en longues grappes
ces objets de convoitise qu’on attrape
pas de quoi faire des couronnes de satrape
pour qui se dévoilent ces habits de lumière
qui se piquent de beauté dans un florilége
et nous font battre à tout coup les paupiéres
pour quel ravissement s’ornent ainsi les sarments
qui ne provoquent que quelques serrements
et la fraîche fragrance conduit au plein enivrement
pourquoi la beauté éclate t elle ainsi dans nos yeux
qui momentanément fait de nous des gens heureux
qui contemplons sans fard ni retard mais pas des gueux
peut il y avoir plus douce harmonie dans ces symphonies de couleur
qui nous viennent en choeur et perce à demi notre coeur
parce que hélas d’abandon ou de déprise il peut s’agir d’âme soeur
La douce ramasse la branche
Ombrée de ce bel arbre
Et tout de long posée
La contemple sur la table
Une nappe blanche l’éclaire
Se balbutie le ciel
D’un bel oeil ouvert clair
Fleurs roses en soupçons
Pétales en pointillés
Sément la poésie
Mots éffleurés à qui veut l’entendre….
Une branche de cerisier
Toute seule se parle d’amour
Elle se remue sa sève son jour
Beaucoup de tendresse et de douceur dans ces images, j’ouvre le blog comme l’on pousse une porte, il y a toujours quelqu’un, quelques mots, quelques images pour vous accueillir, c’est un rendez-vous en quelque sorte, rendez-vous de poètes, rendez-vous d’amis, rendez-vous d’interlocuteurs qu’on écoute, qui vous écoutent, rendez-vous avec la beauté, les mots, la poésie et l’on repart toujours avec dans le cœur ce petit plus qui vient embellir votre quotidien.
____
Faible est la lueur ce soir dans mon ciel
Mon regard s’y accroche et s’y attarde
Le reste de la voûte céleste se recouvre
De la vague sombre de la nuit
Engloutissant le crépuscule.
Sur la branche les petites fleurs blanches,
Petites étincelles de vie,
Attendent la nuit pour s’envelopper
Dans le linceul des ténèbres.
Elles renaîtront demain au petit jour
Plus belles reposées désaltérées
Dans le doux parfum de l’aurore.
Les cloches de l’église ont sonné
La nuit maintenant est tombée
Adieu petites fleurs, dormez bien.
____
Bonne nuit à tous et bon dimanche pour un rendez-vous peut-être avec vous.
ils son jolis tes mots, Monique,
j’aime ta douceur poétique,
oui, demain sera un neuf dimanche à se vivre son jour, *
je t’embrasse.
Tendresses, Ossiane.
merci Annick, oui demain un jour nouveau avec ses inconnus, ses surprises, ses joies ou ses peines, il en est de même pour tous, qui peut dire de quoi sera fait demain ?
Tendresse pour toi Annick et Bonne nuit
Mes pensées douces vers toi Ossiane
Fleurs en filigrane,
Pétales en partance
Dans le souffle frais
D’un matin d’été.
Promesse d’un retour,
Espérance toujours,
Petit bonheur du jour.
Bonne journée à tous.
c’est joli Jo.S, de belle douce poésie,
c’est bon de lire cet album, à la fraîche de ce matin,
belle journée pour chacun qui ouvre cet album de vie.
Je pousse la porte de l’Oeil ouvert, la maison est peut-être vide, il fait si beau dehors, je m’y repose un instant, toutes mes pensées vont vers Ossiane, la maîtresse des lieux, elle a laissé en vue de bien belles images et de bien jolis mots dont je me désaltère.
___
Je voudrais m’immerger de poésie
Comme on plonge en la vague
Y trouver fraîcheur et joie de vivre
Que les mots se répandent
Comme l’eau sur mon corps
Je suis loin de la mer
Je n’entends pas les vagues
Mais sur les branches des images
Les fleurs me rappellent que le regard
Peut parfois permettre le voyage
Sans pour autant s’éloigner loin d’ici
Le souffle d’un ventilateur
Lorsque mes yeux se ferment
Me transporte au loin
Dans les embruns de l’océan
Et les petites fleurs sur la branche
Saluent le voyageur dans ses rêves
Tout sédentaire qu’il soit obligé d’être
Lui qui rêve d’espace et de grand air
De rencontres, de découvertes et d’aventures
Je tourne les pages des mes livres
Ils m’emmènent vers des contrées lointaines
M’offrent des parcours incroyables
Avec des pensées douces et nostalgiques
Pour qu’en moi l’imaginaire
Trouve peut-être son placebo.
____
Belle journée et à bientôt, je laisse la porte entrouverte….
La porte ouverte, le vent fait du bien, il souffle fort ce jour, et c’est délicieux,
comme tes mots, Monique,
s’évader sur une page, par la voie des airs, en Toto, se sentir calme paisible, voyager en Aileurs, être au plus près.
JE VOUS EMBRASSE.
Je vous ramènerai une branche de leurs ventilées, le vent est fort ce jour, c’est de la chance,
je vous en offrirai en partage de mes cadeux de vie. Bises.
de mes cadOOoOooO DE VIE!
Les jeunes filles rient
Échafaudent
un Ikebana,
Sérénité
Harmonie
Vont exprimer
La joie d’exister,
Moment éphémère.
Trois branches de sakura
En fleurs sont choisies,
Taillées
Pour signifier
La symbiose entre
Dix, le ciel,
Chi, la terre,
Jin , l’homme.
La composition,
pure abstraction
Reposent
selon les rituels
qui rendent évident
Tibia,
La vérité de l’instant
Hikae
A donné
L’orientation
Soe a modéré
L’action.
Les pétales
vont tomber
dans la coupelle
Emplie D’eau
Nymphéas,
flottants
Entre vie
Et mort,
Ils offrent
Une image
De la beauté
Au plus rude
Des samouraïs,
Guerriers
Qui vont offrir
leur vie,
Pour l’honneur
Sans un pleur,.
Dans l’absurde
Bataille.
Un fil de bois
Si tendre bel
Des fleurs à profusion
Des gens
Aussi des enfants
Le vent fort bon
Le corps frissonne un peu
A l’ombre si fraîche
Des artisans leurs mains
Et leurs têtes à eux
Exposées aux regards
Une toile
Un gros trait tendre
Un baiser le sourire
Une fleur de peau
Un frisson bel
Le goût de la vie
Je vous l’offre
Rochefort en Terre
De ce jour
En tout bas
En tout haut
Au plus près
Sur le fil fleuri
De ses pétales de cerisier
Sans heure pour les vivre
Dieu
créa l’homme,
Il décida
De lui donner
Deux mains.
Deux mains seront
Faites
Avec dix doigts.
Rien de répréhensible,
Il voulait un mâle habile,
Même, si celui
Au paradis
N’avait rien à faire
De ses dix doigts.
Demain , n’existait pas
Au pays de l’éternité!!
Dieu était malin,
Il se doutait bien
Que l’homme s’enfuirait,
Aurait besoin d’espace
De temps
Deviendrait
Artisan
De son destin
De son malheur
De son bonheur,
Inventerait
Demain
Rien que pour remettre
Au lendemain
Ce qu’il aurait pu faire
La veille.
Dieu était malin,
Il s’était ennuyé
Pour se distraire
Il avait inventé
La création.
Dis toi
Que Deux mains
sont faits de dix doigts
agiles
Merveilleux don
De dieu!
Qui permet
D’occuper
La journée
Sans penser
A demain.
Ensuite tout s’ensuivit
Il créa la femme
Dieu était malin
Il se doutait
Qu’elle
Aurait la cote
avec l’homme.
Comme il avait créé
L’homme avec deux mains
Il créa la femme avec deux seins.
Je vais pas vous faire un dessin.
Vous révéler de Dieu, les desseins
Le mec créant
vous dit: A bientôt
Petites fleurs fragiles sur la branche,
Qu’un simple coup de vent
Peut réduire à néant,
Tremblantes beautés sur leur tige
Dans la pâleur du printemps,
Elles offrent leur nectar aux abeilles butineuses,
Serrées les unes contre les autres
Comme pour mieux unir leur force
À la volonté des fruits de demain.
Quel exemple de puissance
Se trouve au sein même de la nature
Sous des apparences pourtant vulnérables.
______
« Nous sommes tous en danger pendant que nous vivons, mais c’est justement ce danger que nous aimons puisqu’il élargit nos cœurs en y faisant entrer l’infini » Rainer Maria Rilke
et c’est beau, l’infini, hein, Monique et chacun?!
belle journée douce!
Un jour on aime
*Juste assez
Sans le trop qui déborde
Qui envahit tellement
Alors on se regarde
On sourit à sa vie
Une grande histoire de vie
Par son regard se vivre
L’écoute à fleur de peau
Le palpitant paisible
Si grand de grand de vie
Dans la force de vie
Quand l’énergie se puise
Sans jamais s’épuiser
Par ses extrémités
* clin d’oeil à Bourrache, car je me suis permise de reprendre son expression,
belle journée!
A la lecture du haïku d’Ossiane me sont venus ces mots pour accompagner ses si belles images témoins de sa grande grande sensibilité.
_____
La beauté intrinsèque de ce clair obscur
A travers ces gracieuses fleurs de cerisier
Quand la lumière vient caresser les pétales
Dans cet instant saisi, ravit mon regard.
Au cœur même d’un état de souffrance
Elle procure calme, sérénité, douceur.
La beauté serait-elle consolation ?
Une tendresse profonde des mots
Qui naissent à travers elle ?
Une magicienne dans le monde des sentiments ?
Elle est celle qui nous parle tout bas
Et qui laisse sur nos paupières
Les larmes dont on ne sait plus
Si elles sont larmes de joie ou de tristesse
Des larmes mêlées de mélancolie et d’ivresse
Dans une sorte de béatitude presque douloureuse.
____
La beauté n’engendre jamais la tristesse, mais une joie intérieure souvent contenue qui parfois rejaillit avec des mots ou explose en silence et se lit dans le regard de celui qui la reçoit.
tes mots me donnent larme à l’oeil tant ils sont beaux, Monique, et je te cite
*au coeur même d’un état de souffrance
*dans une sorte de béatitude presque douloureuse
comme c’est fort d’émotions remuées, je t’embrasse!
Eh oui la température a beau nous aplatir
la beauté nous requinque et monique l’exalte au mieux
il est des mots qui se suffisent et font tressaillir
je vais bientôt vous quitter pour deux semaines
mais si la liaison est bonne où je vais
je pense ne pas résister à venir
merci à tous du grand bienfait de vots mots
et de ces attentions dont vous avez le secret
Elle est douce cette branche
Elle est tellement tendre
Je la regarde émerveillée
De toute innocence
Devant tant de beautés
Elle dit beaucoup de choses
Sans rien dire de tout mot
Elle est cette branche
Je la serre et la sent
Et m’en parfume de mon été
Si grande éternité
D’un temps niché serré
je la serre et la sens,
belle nuit d’été, sous la charme de cette branche que je pose sur ma table de nuit avant d’éteindre, bien plus tard, il est tôt encore…
Bonsoir Annick et Thierry qui partagez avec moi et beaucoup d’autres sans doute l’émotion que diffusent ces images et comme tu le dis Annick nous laissent « sous le charme » et « nous requinque » comme tu le dis Thierry et si les mots se font discrets, je crois comprendre que certains d’entre nous ont bien besoin de toutes ces sensations positives.
La place était vide, la rue déserte, le monde absent c’était plus de midi, le soleil à son zénith, les fleurs étaient tristes.
___
Alors j’ai mis sur chaque fleur
Une pointe de couleur
Comme un sourire au coin de mes lèvres
J’ai fermé les persiennes
Pour me reposer et j’ai fermé les yeux
Les fleurs se sont mises à chanter
A danser à exhaler leur parfum
A vivre tout simplement sans bruit
Se laissant enlacer par le vent
Berçant mes rêves d’une douce mélodie.
____
Le temps d’une petite sieste au plus chaud du jour, attendant le soir pour goûter un peu d fraîcheur.
C’est doux
C’est tendre
Comme c’est joli
En noir et blanc
De pétales discrets
Jolis murmures
Cascades frissons
Le printemps en été
–
L’est passée
ce jour
ma vieille Branche
mon vieil Ami
Sans tambours
ni trompettes
juste trois coups
sur mon carreau
Rien à faire
dans mon silence
rien à dire
dans mon silence
sans savoir
sans connaître
j’ai ouvert…
la porte
au Secret
Trop peu
de temps
passé
fait chavirer
Quelques gouttes
de mots doux
de mots
à nous
Renaît la fleur
l’essence
les sens
du temps
à l’
Envers
(le Secret)
–
Hier j’ai entendu le grondement des pétards et le ciel était clair..artificielles les couleurs..dans un rectangle clair..Imaginez une fenêtre..des étagères de poussière..et ces ombres sur les murs …d’une pièce sous les toits..Pavillon de banlieue ..que l’on plante dans le sol..pour dire « c’est à moi »..qui ne flotte même pas..Et cette encre sur les murs..qui écrit en silence..qui s’efface d’un regard..simple histoire d’un soir..Six heures..bientôt ..il est vrai que tout dort..les oiseaux sont à part..quelques bruits de trottoirs..des pas pressés qui courent après le chemin de fer..Et cette ligne dans le ciel ..un avion que l’on pêche..et cette canne que l’on serre..simple branche sans ailes..C’était une nuit moite..qui coulait dans mon dos..quelques pages sur le sol..pour un livre..gueule ouverte..les moutons dévorés..et les heures entamées..Je préfère mes six heures..et cette branche sur le toit..d’une maison de banlieue..ou les rêves sont si proches..qu’on les touche des doigts..
Dans les bontés du temps
Elégance raffinée
Douceurs en ses pétales
En beautés tendres
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Coucou, Ossiane !
(séquence nettoyage…)
J’espère que tu vas … au mieux et t’embrasse.
Clin d’oeil et sourire à tous.
–
Pour toi Ossiane,
Ces fleurs accrochées à leur branche déjà ne sont plus
L’enfant a quitté le nid douillet de son enfance
Comme l’oiseau s’est envolé de son nid
Ainsi va la vie, mouvement perpétuel
En ce qui était et fut et n’est plus
Mais la beauté comme l’amour reste immortels
L’art n’est qu’un miroir de ce qui habite le cœur
Qu’on soit poète, peintre ou musicien
Sculpteur, photographe ou comédien
L’œuvre s’inscrit sur le chemin de la mémoire
Tout ce qui au long des jours a nourri notre cœur
Revit en nous, dans les mots, les couleurs et les sons,
Les formes, le regard, les sensations, les émotions
Vers cette aptitude viscérale à la procréation
Qui inscrit toute histoire dans la continuité.
Qu’ils sont forts de profonds, vos textes, depuis ce matin, merci à vous.
Je vous embrasse tendresses, belle fin de journée.
Au temps des cerisiers en fleurs
Une branche à l’antenne
Saisir l’essentiel
La beauté l’éphémère et le mystère
Eclair’ âge sculpte le joyau
Délicate lumière libère l’ivoire
Juste le temps d’un regard
Vole au vent une perle du collier
De l’hier à l’aujourd’hui
Le faire reluire des cuirs et les cuivres
D’où vibrent des lignes et des notes
Résonnent les sonates de l’été
Sous le cerisier en fleurs
Réside la demeure
Où ce dicte
Ce que te dit ton cœur
et comme je me pose un temps,
comme c’est joli, Véronique.
Des perles d’étoiles
Le vent du temps
Souffle sur ces beautés
Qui s’envolent dans les airs
Et parfument à jamais
L’âme conquise tendre
En amour éternel
Un t’it bonjour à l’équipage
Et un grand bonjour a notre capitaine Ossiane
eeeeeeeeeeeeeeeeeee
Branche du cerisier
En fleurs endimanchée…
Mais combien de cerises
A-t-elle donné ?
(cette année, mon cerisier n’a pas été très généreux en matière de cerises : juste un saladier, trop vite mangé !)
Biseeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeee
Le vent agite furieusement
la branche que je tente de fixer
à la voir ainsi si agitée
dans cette tourmente qui se léve
je voudrais tant la réconforter
et même l’apaiser et l’abaisser
mais secouée de toute part
elle siffle et jamais ne se stabilise
n’est pas prête de trouver le repos
il y faudra le calme et le silence
Branche qui s’épanche
mais ne sombre
joue de ses ombres
pour enchanter son joli minois
relance fleurie
mais pas relax
toute en tension
et dans ces grappes agglutinées
la densité
la destinée
entre ombre et lumière
capter celle ci
tant qu’il en est encore temps
Bonsoir Christineeeeee, et Thierry,
et tous ces eeeeee me font sourire….
plus un souffle, plus une goutte d’encre, la torpeur de l’été
Une branche de cerisier
Délicate
Signe de la pointe de ses pétales
Un amour frais
Aérien et si tendre
Le gros tronc de celui
Qui offre ce bout de bois
Si bellement paré
Frémit ému devant cette beauté
La torpeur de l’été
Soleil de plomb au zénith,
Pour les ombres déchues,
Chaleur torride, perdue.
Sieste incontournable,
Dormir une heure entre deux,
Juste un petit souffle.
Temps immuable,
Minutes infinies
Toujours midi.
L’air immobile,
Les gouttes de sueur,
Les pales du ventilateur.
Bouger la moins possible,
Fermer les volets,
A l’espagnolette.
Moustique insatiable,
Tourne en vrille,
Pique dans le mille.
Fraîcheur du soir,
Pour revivre,
Apprécier le noir.
Dans la pudeur ses voiles
L’intimité ses charmes
Une ambiance feutrée
Parfum de romantisme
La beauté d’un baiser
Bonne nuit aux passagers du soir, à l’équipage peut-être parti en croisière pour la plupart vers des terres inconnues, au capitaine qui veille.
____
Ah si je pouvais avec des mots faire naître des sourires
Des jours pleins de gaîté et des pensées sereines
Déposer sur chaque branche les fleurs du bonheur
Comme on pose un baiser sur les lèvres d’un amant
Je couvrirais la terre d’une grande page d’écriture
Dans toutes les langues, à la plume ou au pinceau
Pour voir fleurir des champs de mots
Je sèmerais autant de lettres qu’il faut de fleurs
J’inventerais une cinquième saison
Le temps de la récolte des mots en fleurs
J’en ferais alors un élixir plein de soleil
Qui soignerait toutes les douleurs
Qu’elles soient du corps ou bien du cœur,
Ah si l’on pouvait avec des mots…….
Donner au monde le parfum des fleurs
Alors peut-être on cultiverait les mots
Avec beaucoup d’amour et d’espérance.
____
Je m’y accroche à cette branche
comme pour mon salut à la planche
le flot du temps ne devrait m’entraîner
et je saurais malgré tout raison garder
il y a tant d’ombres qui se profilent
et des fleurs qui se fanent en un rien
pourtant l’espace d’une saison
j’ai pu croire à des prolongations
Bonsoir Thierry et bon courage à toi te souhaite une bonne nuit et ….surtout moral garder autant que de raison.
Comme sont beaux vos mots, Monique, et Thierry,
je vous embrasse, belle journée!
Ah si chacun
Devant sa table
Le matin
Pouvait trouver
Une branche de cerisier
A côté de son bol
Déposé par l’aimé
Un amour de son coeur
Son départ de journée
Serait sérénité amour et paix
Que je souhaite
A tout Humain
Chaque bébé mérite
Ce geste simple
Que d’être aimé
De bel amour vivant
Dans son simple naturel
Un regard une main
Le baiser un coup d’oeil
Une attention précieuse
La tere serait si belle
Se froufroutant belles aises
Messagère de vie
D’amour douce caresse
Belle journée!
Oui merci Monique de tes gentils mots qui fleurent bon l’écoute des autres
Pas facile pas seulement à cause de la chaleur qui brouille l’entendement tandis que bouillent les esprits à l’assemblée, mais dans ces chassés croisés de l’actualité récente il y a de la confusion, du mélange de genre et cela travaille les estomacs.
Le tour de l’hexagone sent fort la sueur et les médicaments, la pause estivale et festivalière va t elle râvir les intermittents ?
Derniers coups de projecteurs, avant extinction des feux de la rampe pour mise en sourdine, voire en sardine, d’histoire salaces qui lassent à la fin mais inquiétent aussi.
Ah trouver un havre de paix au fond d’un épais vallon pour atténuer les rumeurs qui frappent de stupeur entre stupre et candeur.
Des événements nous accablent plus surement que la moiteur, il faut résister à l’envie de crier et ne pas s’égarer dans des manifestations non pas sans objet mais sans portée.
Car s’emporter c’est laisser dominer l’amer qui comme la marée lessive tout, le bon et le mauvais, non il faut ravaler ses rancoeurs celles qui loin de vous briser
abaisse votre garde et biaisent avec vos idées.
Aller mettre tout à distance pour essayer encore de vivre avec plaisir, loin de ces contrariétés, reflets de la variété des sentiments qui nous assaillent et choisir le clinamen comme Lucrèce.
Parenthèse sans dièse ni bémol, à portée limitée mais à portée de la main.
Merci à tous pour ce que nous partageons
souhaits de calme et d’apaisement pour Ossiane
je reviendrais bientôt laver le pont
« La vérité pour justifier quoi ? »
La vérité peut servir d’objet justifiant, d’explication dans les relations humaines mais de quelle vérité parlons-nous ?
De celle que nous habillons de pseudo réalité pour convaincre et obtenir sinon l’accord et l’approbation du moins la compréhension dans une tentative reformulée d’expliciter des raisons qui ne remplacent pas la raison ?
Notre vérité intime faite d’intuition, de sensations et d’envie est, elle, plus diffuse et vague et bien moins déterministe ; aussi reformulée et étayée pour donner une bonne, une seule bonne raison, à un comportement, une décision, une action, nous cherchons en nous même comment la tourner, la détourner pour l’assimiler à une volonté, une obligation, une contrainte majeure qui masquent en réalité bien des insuffisances, des doutes et des peurs rentrées et qui ne peuvent simplement s’externaliser et s’analyser simplement.
Alors cette vérité paravent dont on use et abuse conduit à des fuites, des défenses, des refuges et ne veut certes pas dévoiler cette intériorité qui ne peut facilement dans l’altérité s’épanouir en permanence et va donc recourir au procédé des schèmes.
Habillage pour transfuge, calorifugeage pour frilosité, et cette pilosité qui se hérisse et vise à avertir et à mettre à distance.
La vérité se suffit elle à elle-même lorsque dé- con textualisée elle est comme un îlot isolé dont la singularité dans l’océan des événements sonnerait comme une anomalie, une perfidie, une figure de style pour se débarrasser des curieux et des importuns, et assumer seul son destin.
Pourtant il faut la rendre plus vraie que vraie et sans tout dévoiler au moins montrer le vent qui met en mouvement et suscite les réactions.
Quelques stances pour conserver le cap avec constance sans mettre à la cape, car le mouvement est salvateur, et pas seulement celui de la fuite.
« Maintenir le champ des possibles ouverts pas comme un espoir mais comme une chance de mieux vieillir »
Apprendre à comprendre que cultiver ses jardins intérieurs et extérieurs peut être un facteur de longévité et de bien vivre pour prolonger harmonieusement une existence sans la tendre démesurément entre des objectifs contradictoires.
Maintenir des objectifs réalistes pour épanouir au quotidien des envie et des souhaits c’est se forcer et s’efforcer de garder un cap d’activité et de présence suffisant pour garder le contact avec les réalités de ce monde et une conscience vive et affutée des difficultés qu’il suppose.
Conserver une force vitale adaptée à ses besoins et possibilités pour aller de l’avant dans une dynamique de bon aloi et sans se tromper soi même ni sur ses possibilités ni sur ses attentes réelles en circonscrivant le périmètre de ses activités avec un sens aigu des priorités.
Adapter la pyramide de Maslow pour remplir et respecter des fonctions vitales telles que redéfinies par la notion de plaisir évolutif, et prendre celui-ci là où on le trouve et sans chercher midi à quatorze heure et s’illusionner sur certains souvenirs.
Et si dans ces ouvertures maintenues la lumière ne passe pas assez grande et forte pour faire pleinement apprécier ce champ des possibles et pas des souhaitables il est encore imaginable de percer vers le ciel de petites lucarnes irradiantes et confiantes.
Sur la pointe des pieds
Il n’y a plus rien qui reste
entre mes dix doigts
Une ombre qui s’efface
Au centre
un bruit de pas
Il faut étouffer la voix qui monte trop
Celle qui gémissait et qui ne mourait pas
Celle qui allait plus vite
C’est vous qui arrêtiez ce magnifique élan
L’espoir et mon orgueil
qui passaient dans le vent
Les feuilles sont tombées
pendant que les oiseaux comptaient
les gouttes d’eau
Les lampes s’éteignaient derrière les rideaux
Il ne faut pas aller trop vite
Crainte de tout casser en faisant trop de bruit.
———
Pierre Reverdy, Sources du vent, in Main d’œuvre, 1913-1949, Poésie / Gallimard, 1981 et 2000, p. 196
Source sur ce site inépuisable de richesses :
:http://poezibao.typepad.com/poezibao/2007/05/anthologie_perm_4.html
Je partage tes mots de 11H21, Thierry,
et je te cite:
*aller mettre à distance pour vivre encore avec plaisir, loin des contrariétés,
( et j ajoute cela ne veut pas dire qu on est insensible au monde, à son salace*je reprends ton mot,
mais juste qu il faut se protéger pour pas mourir, tout simplement, d’épuisement du moche de vie! )
Intéressant,tes mots sur la vérité,
pour moi, la vérité vraie, c’est uniquement la vie des sens, dans tous ses sens…sans rien chercher à montrer, à démontrer, juste à tenter se vivre dans ce monde de brutes!
je partage
que plutôt que serrer l’espoir c’est bon de serrer sa chance de mieux vieillir!
j aime bien tes mots de 12H02…
Bonsoir Ossiane, Mathilde, Annick, Bourrache, Patrick, Thierry et tous, je viens tard après une journée longue et chaude et laisse un petit mot après la lecture des textes de Thierry qui peut-être sera déjà parti :
Thierry, Beaucoup de sagesse en fin de compte et non de résignation dans tes propos d’homme révolté face au monde où le mal se fait de plus en plus profond avec des plaies béantes qui ne sont pas prêtes de se refermer. Aussi paradoxal que cela puisse paraître il faut rester « zen » pour bien des raisons, la première étant que ce n’est pas dans le désordre qu’on peut régler les problèmes quels qu’ils soient même si la colère gronde en soi, je crois davantage à la sagesse et à la réflexion, l’action venant après .La deuxième raison, c’est qu’il arrive un moment où la « vérité » devenant un mot que certains ignorent, il n’y a plus moyen de se faire entendre lorsque justement c’est de cette Vérité dont on a besoin pour agir et essayer de changer ce qui ne va plus, vaste entreprise qui semble bien compromise et pourtant à aucun moment nous ne pouvons baisser les bras et abdiquer. Le petit prince disait « je suis responsable de ma rose », nous sommes responsable de demain et de ce que nous laissons à nos descendants de tous bords. Et pour ce, nous devons avant tout prendre soin de nous car pour entreprendre il faut être vaillant et bien dans sa peau et bien dans sa tête, voilà pourquoi il faut rester « Zen » alors ne jouons pas les grands «Yaka» commençons à apprendre à vivre, à se ressourcer pour être disponible et en pleine forme au moment où l’on aura besoin de nous en dépit de notre âge….
_____
–
Bonjour à tous.
Voici copie d’un mail reçu ce matin et qui, me semble-t-il, fait bon écho aux écrits ci-dessus :
–
Une grenouille à moitié cuite…
Sommes-nous tous, finalement, de pauvres grenouilles à moitié cuites ?
La fable qui suit (entièrement due à Olivier Clerc, écrivain et philosophe) en dit long sur notre fâcheuse tendance à nous laisser berner… Une métaphore qui, j’ose espérer, ne peut vous laisser indifférents…
« Imaginez une marmite remplie d’eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille. Le feu est allumé sous la marmite, l’eau chauffe doucement. Elle est bientôt tiède. La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager.
La température continue à grimper. L’eau est maintenant chaude. C’est un peu plus n’apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas pour autant.
L’eau est cette fois vraiment chaude. La grenouille commence trouver cela désagréable, mais elle s’est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien.
La température continue à monter jusqu’au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir.
Si la même grenouille avait été plongée directement dans l’eau à 50°, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l’aurait éjectée aussitôt de la marmite.
Cette fable montre que, lorsqu’un changement s’effectue d’une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte. Si nous regardons ce qui se passe dans notre société depuis quelques décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous nous habituons. Des tas de choses qui nous auraient horrifiés il y a 20, 30 ou 40 ans, ont été peu à peu banalisées, édulcorées, et nous dérangent mollement à ce jour, ou laissent carrément indifférents la plupart des gens.
AU NOM DU PROGRÈS et de la science, les pires atteintes aux libertés individuelles, à la dignité du vivant, à l’intégrité de la nature, à la beauté et au bonheur de vivre, s’effectuent lentement et inexorablement avec la complicité constante des victimes, ignorantes ou démunies. Les noirs tableaux annoncés pour l’avenir, au lieu de susciter des réactions et des mesures préventives, ne font que préparer psychologiquement le peuple à accepter des conditions de vie décadentes, voire DRAMATIQUES. Le GAVAGE PERMANENT d’informations de la part des médias sature les cerveaux qui n’arrivent plus à faire la part des choses…
Lorsque j’ai annoncé ces choses pour la première fois, c’était pour demain. Là, C’EST POUR AUJOURD’HUI. Alors si vous n’êtes pas, comme la grenouille, déjà à moitié cuits, donnez le coup de patte salutaire avant qu’il ne soit trop tard. »
–
(me sens un peu trop lasse ou trop « désespérée » ou trop sidérée pour encore … ruer dans les brancards … mais ça reviendra … du moins, je l’espère)
Biz à tous.
–
Bourrache bonjour et surtout ne jamais désespérer…
Ce texte sur la grenouille, est la première page d’un livre que j’ai sur mon bureau et que je m’apprête à lire :
« La grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite et autres leçons de vie d’Olivier Clerc aux éditions JC Lattès
Petit livre où je peux lire sur la couverture du dos
« Un livre pareil à un fruit dont les sept pépins, condensés de vie et de sagesse, aideront chacun à planter son propre jardin…
Un livre qui parle à travers des fables d’évolution, de conscience et de résilience »
Au regard de ce tableau dressé des humains d’aujourd’hui, il est en partie vrai mais pour beaucoup heureusement
– l’indifférence certainement pas
– L’accoutumance encore moins
– La vigilance absolument
Mais pas seulement dire, il faut faire mais ne pas faire n’importe quoi d’où réfléchir posément et se préparer avant d’agir me semble important, rien à voir avec cette position de « subissant » frapper dans tous les sens n’a jamais mené nul part non plus, mis à part attirer l’attention et faire naître la haine. L’avenir est quelque chose qui se construit et il y a forcément dans notre monde des gens intelligents et honnêtes capables de faire changer le monde sans pour autant faire la guerre, j’en suis convaincue.
En attendant il y a les problèmes et les souffrances de chacun et il y a des moments dans la vie où porter les misères du monde oui, mais avant tout s’occuper de la douleur de ceux qui vous entoure me semble être déjà le plus important et l’apprentissage à moins d’égoïsme, une des plaies de notre monde.
j’adoreeeeeeeeeeee tes mots de OOH31, Monique,
vlà c’est dit! sourire!
*Mort on ne vaut plus rien, il faut rester vivant de zen, pour tenter de…son petit d’être!, c’est de moi, vlà!
j’adoooooooore tes mots de 11H 25, Bourrache,
il faut continuer de dire, écrire, donner ce fameux coup de patte,
quand on est conscient,
quand la lente dérive ne nous atteint pas ,
quand on a envie de hurler que la vie fout le camp!
venez, donnez vos mains et groupons nous,
sans sauve qui peut,
je me sens pleine d’énergie ce jour! alors je m’apprécie! ainsi! consciente! parfois évanouie sous trop, mais sans cesse réanimée, *
sans castagne inutile mais dans un dire calme!
allea approche, celui qui tue le monde innocent,
que je te regarde en face,
te fasse baisser les yeux de honte,
ton argent pue, *
tu sens mauvais!
la vie sent bon, *juste elle se vivre
toi à te fuir
avec ton fric
tes pleins pouvoirs qui donnent envie de vomir!
bon c’est de la poésie rude de brute, j avoue, mais c’est ainsi que je ressens,
car,
Un monde délicat
Une ivresse se vivre
Des papotis de vles
La vie à pleins poumons
Le coeurs dans son exulte
L’âme à son infini
C’est la vie!
de retour hier
je vous ai lu
avec attention
je vous livre ce Haihu ….
« Sans savoir pourquoi
j’aime ce monde
où nous venons pour mourir »
Natsume Sôseki
que rajouter de plus
voilà surement des mots que Bernard Giraudeau auraient pu prononcés
bises à chacun
Bel retour, Marc, et merci pour ces mots partagés,
que je cite et partage, ma pensée les rejoint, ses mots à Natsume SÔseki,
» sans savoir pourquoi, j’aime ce monde où nous venons pour mourir »
c’est tellement essentiel d’aimer vivre son simple à la vie, sans se compliquer avant des complications qui peuvent tomber toutes seules, sans qu’on les attende,
d’avancer son chemin du vieillir pour apprécier encore, dès que la santé permet,
pour un jour espérer se mourir pas trop dans les souffrances,
et sans craindre le pire, se dire que si une mort la plus douce possible, alors c’est la vie, jusqu’au bout, pour ses découvertes de la vie, ses richesses à la vie, ses puits profonds, ses montagnes vertigineuses,
et ses petits sentiers tous de zen, et de paix, à sautiller, cheveux aux vents, à se donner d’aimer,
la vie telle qu’elle s’offre au petit coeur.
Douce journée d’Eté.
Pensées tendres, Ossiane.
Sinisant, si n’usant plus que ma propre force débridée
je ne pouvais contenir toute cette fougue
et relâcher d’un coup cette énergie contractée
et dans les travées du temps
marquer à coup de fouet
ce qui ne saurait être filé par le rouet
Oui Monique la voie du non agir est parfois la seule possible
la seule souhaitable, je n’ai pas dis la meilleure
mais comprendre sans voir et avancer sans faire
comme si tout était en nous et dépendait de nous
La Charente est comme je l’avais laissé
salut à tout l’équipage
bonjour à notre capitaine
Le vent souffle sur notre terre
Comme il souffle aujourd’hui sur la Provence
Il arrache sur son passage les pétales de fleurs
Soulève la poussière du sol desséché
Le vent comme l’expression d’une nature en colère
Passe comme un coup de balai
Arrache à la plage des nuées de sable
Pour réveiller les vacanciers endormis
Et sur la branche dénudée laisse imperturbable
La cigale chanter comme si de rien était
Sur la planète qui tourne comme le vent
Un personnage qu’on aimait bien est parti
Rejoindre ceux qui habitent nos pensées
Le vent souffle sur la terre et le cœur est triste
L’esprit se laisse emporter dans la tourmente
Impuissant, bouleversé, décontenancé
Courants d’air, courants d’idées
Le vent souffle sur notre terre
Et je ne peux l’arrêter.
Tout n’est pas blanc, tout n’est pas noir
Il y a entre les deux un monde de gris
Gris pâle ou gris clair
Gris sombre ou gris foncé
Gris argenté ou lumineux
Le gris des nuages un jour d’orage
Le gris de la brume et du brouillard
Ce gris voilé derrière lequel dansent les ombres
Les ombres chinoises
Et puis il y a Le gris du ciel qui rend si triste
Qui devient douleur et mélancolie
Tristesse et solitude
Spectacle d’une nature qui s’éteint
Et pourtant sur la branche
Dans son aura de gris
La fleur s’est faite perle d’argent
Dans un faisceau de lumière
Elle est devenue fleur sacrée
Couleur de l’encens qui monte vers le ciel
L’image devient douce dans la pénombre
Le sombre du Yin, la lumière du yang
Mêlant leur couleur le temps d’une douleur.
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http://www.deezer.com/listen-202444
–
^_^
–
comment t’oublier, Bourrache? impossible! merci d’être là!
La branche accouche de sa douleur
Tout en pudeur dans ses fleurs
Délicatesse de l’âme au plus profond
Sa belle intimité dans son écrin secret
La branche murmure des jolis sons
Elle papille l’amour dans sa beauté simple
En écho Annick à ton joli poème d’hier au soir beau comme une belle qui s’en va sur la pointe des pieds tout en douceur et discrétion
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Fleurs de porcelaine
Sur la branche se balancent
Emergence sereine
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Le vent s’en est allé, le soleil est franc, j’ai fait le ménage dans le jardin , le vent laisse derrière lui les traces de son passage, sans complexes
On se marie en blanc
On se fane en noir
La couleur et l’amour en légers intermèdes
Une branche s’est courbée au passage de la belle
A posé sur son front une fleur épanouie
Ho ! Comme j’aurais aimé que cet instant perdure
Mais je n’avais sur moi rien qui me l’a permis
J’avais laissé trop loin ma boîte à aquarelles
…
Il reste le souvenir et un souffle d’air pur
…..
Juste une impression
Celle d’un bonheur fugitif
Comme un pétale de fleur
Emportée le vent
Et qui déjà n’est plus
Pas même sous la soie d’un pinceau.
emporté par le vent
Superbe photo surtout la 3.
Salutation, je me présente Tony Guenzi, je suis un jeune photographe designer amateurs, si l’envie te prend vient faire un tour sur http://tonyg.fr et n’hésite pas à donner ton avis sur mes créations. Ainsi nous échangerons idées et vision des choses.
Phil Alba et Monique, j’ai été séduite par votre évocation, voici une suite matinale…
Je revois son sourire d’un éclat inouï,
Une mèche de cheveux qui s’envole.
Ho ! Comme j’aurais aimé que cet instant perdure
Que les fleurs, en couronne, l’auréolent
Que la photo reste sur pause, à l’infini.
Bonne journée à tous…
…
L’éphémère et l’insaisissable
Perle entrevue dans le courant de l’eau
Venue d’un diadème ou d’une couronne de fleur
D’une muse, d’une sirène ou d’une déesse
Détachée de la branche, elle n’est plus
Qu’une apparition sortie de l’imaginaire
Un reflet, un souvenir bien gardé
Une image qu’on regarde les yeux fermés.
Elle est grâcieuse cette petite fleur
Son blanc jaillit de son noir
Délicate elle se donne ses pétales
La vue devant frissonne
C’est beau de discrétion belle pudeur
La branche est belle heureuse
De porter en douceurs ses petites fleurs
Qui sentent que la vie
Et respirent la tendresse
En infini son être de bois dur mais si doux
….
Jamais elle ne saura combien de regards
Se sont posés sur sa robe fleurie
Combien de caresses ont frôlé ses pétales
Seule aujourd’hui dans la chaleur de l’été
Il se peut qu’elle soit un peu triste
La petite branche qu’une image immortalise
Dans son aura de fraîcheur, son halo de lumière
Et dans nos cœurs couverte de fleurs pour l’éternité.
c’est joli, Monique,je t’embrasse.
COMME C’EST JOLI, MONIQUE,
pourquoi écrire en minuscules, ce qui mérite les majuscules?!
j’espère que cela va? Monique.
et chacun d’être….?
Merci Annick de tes mots, de ta présence, de ta gentillesse, on laisse toujours un peu transparaître de soi à travers les mots, ils sont souvent ce trait d’union entre le rêve et la réalité, la vie est ainsi faite et qui mieux que toi le sait, elle ressemble parfois à un parcours du combattant, les mots peuvent être un tremplin nécessaire et bénéfique dans les moments difficiles. Je t’embrasse.
Merci Ossiane de nous permettre tous ces échanges et de pouvoir peut-être te soutenir dans nos pensées, t’apporter par nos textes un peu de rêve et de réconfort si minime soit-il. Je t’embrasse
J’ai apprécié trés beaux textes Monique, sur l’éphémère et… l’éternité.
Bonne journée.
Magnifique Ossiane. Merci pour ces bijoux quotidiens.
Sur la branche du ciel
Son arbre si géant
Elle est cette minuscule
Ce rare cet infini
Qui parfume la vie
De ses jolies beautés
Tendres présences
Petits miracles
Une rencontre Là
Se vit son jour à l’infini
Eternel car si grand
De vie