Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Racines du ciel
cherchent la lumière
d’un nouveau jour
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut
Racines du ciel
cherchent la lumière
d’un nouveau jour
vers calme courbe
sont lancés, dardés, griffes,
bras fins ou branches
les ronces anciennes
sont friables
ne pas vieillir
avec sécheresse
une once de liberté
sans air
je meurs
si la ronce te blesse
c’est que tu n’es pas juste
en ton geste
de la ronce
à l’aurore
il n’y a qu’un pas
Broderies du ciel
En feston et point de tige
Un travail d’aiguilles
Elles déchirent mon cœur
Sous leurs griffes en épines
Les ronces de la vie
tu laisses alors au soir
le lieu meurtri
et tu t’endors
en tes propres blessures
voltige
renaître à l’aube
d’un jour nouveau
arc en ciel
Une ronce douceur
Qui fait du bien au coeur
Pour le piquer bel tendre
Juste où cela fait du bien
Ronce fronce plus d’un sourcil
Et ronce et ronce
petits pas renoncent
trouver la douceur
au delà de la ronce
se tend en rondeur
C’est joli, lautreje,
j’aime cette image de ronces, c’est aussi de la vie…
Se faufiler léger
Entre les piquants tels
Et se tisser l’étoffe
La plus précieuse belle
Toute douceur tendresse
Eviter les blessures
Se caresser joli
Offrir de son meilleur
Tout doux délicatesse
Sourire au ciel de vie
Qui blesse parfois bien trop
Et se garder tout contre
Le tissu velouté
S’en tamponner le corps
En merveilles d’étoiles
Je t’aime je t’aime
Mon ciel
Mon bel amour ma vie
Les ronces errent haut dans le ciel
En lacérant l’aube étourdie
Qui d’une voix blanche vitupère
Contre les accidents de nuit
Sa robe déchirée laissait voir
La clarté du jour qui se lève
Et ses rêves égratignés
vagabondent
et puis se calment…
–
Ombres chinoises
scintigraphie hivernale
nudité suprême
–
Un conte d’hiver
dentelles et bretelles
poussière de soie
Images de l’hiver
En camaïeu de gris
Vaporeuse et légère
Pleine de douceur
Ronce toute en beauté
J’en oublie vos épines
Mon regard émerveillé
N’est que tendresse et envie
Je pose sur vous
Mes yeux attendris
Vous caressez le ciel
Et votre silhouette dessine
Les lignes et les courbes
D’un graphisme pur et beau
Une articulation rythmique
Qui charme le regard
Plus qu’il ne l’effraie
Lignes ondulées
Formes inépuisables
Puisée dans la structure végétale
Sur fond de toile immense
Qu’est le ciel teinté de gris
Ossiane peux-tu enlever les « s » à vaporeuse, légère et pleine, j’ai préféré la ronce au singulier, merci esxcuse-moi, bonne journée.
Muet
monter seul
le pavillon d’ouest
La lune – crochet d’argent
Bouclant le clair d’automne
Dans la cour profonde
aux platanes solitaires
Démêler du doigt, peine perdue
Un coup de ciseaux, peine perdue
Inextricable écheveau des nostalgies !
A la pointe du coeur
ce goût
toujours autre
inaccoutumable
Fines fractales dansantes
Fragiles sécheresses
S’essaient à la patience
Oncques ne vis
Onces se plissent
Ronces se vissent
Je suis un nuage flottant dans le ciel
Qui se reflète par hasard dans ton onde ;
Ne t’en étonne point
Ni ne t’en réjouis
Si dans un instant il emporte son ombre…
Ta maison est proche du pont de l’Europe
Au-dessus des voies
Où filent les trains pour Le Havre, non-stop
Ou pour Courbevoie
Sur le pont secoué comme par le tonnerre
Du choc des pistons
Poussent des jardins dans bien peu de terre
Beaucoup de béton
Là, un grand rosier couvert de ces roses
Qu’on nomme roses-thé
Malgré la poussière aux festons moroses
Fleurit tout l’été
Un rosier et sa charge qui l’embaume
D’un jaune irritant
Un peu jaune de Naples, un peu jaune de chrome
Un jaune exaltant
Et moi, le voyant né du macadam
Pense à tous les coups
Où donc puise-t-il tous les ors de la gamme
Ce grand rosier fou ?
Où, dans ce bitume jeté sur le vide
Trouve-t-il la beauté
Et dans la grisaille des vapeurs putrides
Tant de volupté ?
Et puis comme longtemps j’attends au feu rouge
Je reviens à nous
Dans le mouvement du rosier qui bouge
Ton corps se dénoue
Et l’éventail de tes désirs flexibles
Jamais rassasiés
Toute ta jeunesse offerte pour cible
Comme ce blond rosier
Toi qui fleuris aux carrefours de la ville
De bien peu vivant
Les pieds sur du rien, la tête fragile
Secouée par le vent
Ne demande pas aux quelques paroles
Qui me viennent là
Un sens ou celui d’une parabole
Il n’y en a pas
Ou demande-le à ton horoscope
Si lui sait pourquoi
Lorsque je traverse le pont de l’Europe
Moi, je pense à toi
Un, deux, trois…
Ces fleurs étoilant le couvre-lit,
Pourquoi ne donnent-elles pas de fruits ?
Déjà ont fuit : le printemps, l’été, l’automne.
Demain le rêve sera pris en stalactite.
Reparaîtra-t-il encore le soleil chaud ?
Malgré le soleil chaud,
En suivant les gouttes d’eau
On ne trouvera que le tintement
Du rêve tombé.
danse hivernale,
prière
en désir de la vie,
contre le gris du ciel,
plaque
au dessus de nous
Vivante
Vivace
en attente
les épines tournées vers le ciel
à l’intérieur, le coeur à vif
Ronces du désespoir
ou espoir d’une vie
Giffures sur fond de ciel pur
Ronces de la vie
Deviendra doux bourgeon et belle fleur
Et seront pardonnées
en un même royaume
la rose et la ronce
se partageaient le ciel
Sur la toile grise du firmament
Estampes et enluminures
Laissent à travers les branches
Les mots s’envoler vers les nues
Les ronces sous leurs épines
N’ont su les retenir
N’ayant qu’une promesse
D’un futur parfum de rose
Mots de joie et de bonheur
Nous reviendront plus tard
Lorsque le ciel bleu d’azur
Les amandiers en fleurs
Et le cœur quelque peu aguerri
Pourront accueillir le printemps.
Lassées des rations de vêtements qui partent en lambeaux
c’est sous un arc compassé qui domine et menace
qu’il faut passer en courbant l’échine sous ce cerceau tenace
on les regarde non comme la prunelle dont elles sont souvent le signe
et malgré notre peur d’aller sur ce chemin on ne trouve pas indigne
à force de précaution et en les écartant suffisament
on se fraie plus qu’on s’effraie un passage aventureux
franchi le point de non retour il faut aller de l’avant sans recours
mais des ces parcours pleins d’embûches à moins qu’on ne trébuche
il reste de l’émoi du danger dépassé quand on y est passé
Bien qu’épineux tant de grâce en ce rameau flexible que le vent s’y balance et joue balladant la tête en arabesques dessinant sur le ciel d’incroyables prouesses. Des épines, ma foi, pour déchirer le vent ce malin, pour déchirer la pluie, écarter l’importun et trouver le rameau ami.
Accrocher des trophées
comme charme le coryphée
certes le décor y fait
mais au premier cri
accéder sans être embroché
tout cela se vit
l’expérience laisse des traces
de soi des morceaux
sont lachés en chemin
construction difficile
non pas le renoncement
mais aussi des gages
pour toujours avancer
ce qui avertit du danger
force à tourner la page
trouver la bonne distance
et dans cet échange
garder du lieu l’empreinte
sur la peau pas peintes
de ces figures étranges
on ne peut se mouvoir
sans imaginer quelque histoire
du berceau à la tombe
sont ainsi jalonnées
Ronces et branches d’arbres
En fractales orchestrées
Poésie du ciel
Harmonie parfaite
Dans leurs formes régulières
Magie de la terre
Bientôt couverts de feuilles
Emplis du chant des oiseaux
Parsemés de fleurs
Blanc et rose pâle
Timide la couleur attend
Le pinceau du printemps
Prouesse des ronces
Qui s’offrent avec prudence
Au regard du monde
Fleurs imprenables
Le paradis des oiseaux
Dans le souffle du vent
La couronne du ciel
Se cherche de jolies ailes
Pour se voler légère
Certains en eurent assez des rosacées
de l’aubépine ils ne retenaient que la douleur blanche
là où l’eau de vie pouvait apporter quelque réconfort
certes les fleurs odorantes avaient un pouvoir d’attraction
mais on ne pouvait sans conséquence donner dans l’effraction
et de ces haies vives qui parfois les plaies ravivent
et de ces pointes acérées les azeroliers nous liaient
par des serments d’enfants, le partage du sang
Dardés mais pas fardés,voici un fardeau déplaisant
aiguillonnés mais pas drapés dans notre dignité
ces stimulis même pris au saut du lit
étaient revigorants
Pourtant que les mûres sont succulentes
quand bien mûres elles nous tentent
pourtant ce sont de vrais murs qui s’érigent
au bout de tant de tiges
mais dans ces entrelacs quasi impénétrables
on distingue les champs inaccessibles
nous ne seront pas élyséens à tout crin
car il faut des atouts, des outils
mais ce sont des freins
Griffure, guipure, biffure, bigarrure
elles donnent toutes dans la parure
mais pour foncer sans froncer
et s’enfoncer dans roncières qui cadenassent
et pointent comme autant de menaces
il faudrait porter hure ou être un huron
des joyeux lurrons s’y sont essayé
et ont laissé caleçons en route
pas que la marque du doute
–
Amie ennemie
gourmandise de pélerin
pause papillon
–
Sur son chemin
Une ronce
se déshabille
De ses piquants
de trop
Et toute lisse
nue
Elle poursuit
son pas
Dans son humble poids
d’être
Pure jolie douce
Tendresse délicate
Comme un enfant accroché à la robe de sa mère
Les arbres et les ronces implorent le ciel,
Qu’il est long l’hiver triste et sans couleurs.
Sous l’immense voile gris des nues sans vie
Décharnés, dénudés, squelettiques
Ils gardent pourtant leur élégance
La sève qui coule dans leurs veines
Leur donne leur maintien et leur grâce.
De leurs tiges fines, de leurs épines dures
Ils gravent dans le ciel un poème à l’encre noire,
Estampes aux traits plus fins
Qu’un stylet ne les eut tracés,
Arabesques à la plume sur soie de nuages gris,
Epures d’un paysage en attente du printemps.
Bientôt sur les branches et les ronces
Nous verrons renaître bourgeons et fleurs,
Chanter dans les ramures, oiseaux et cigales
Lorsque le soleil enfin, aura levé le voile de l’hiver.
C’est pourquoi, je ne suis pas triste,
Je regarde le ciel et j’attends,
J’attends demain un autre paysage,
Nouvelle esquisse pour « un nouveau jour ».
____
Les jours rallongent, le froid est moins agressif, les fleurs sont là, les violettes jonchent la prairie, le printemps est à notre porte, j’ai vu un amandier en fleur, un vrai sourire dans le paysage. Bonne soirée à tous et bon week-end.
R udement l’hiver
O se maintenir sa chape
N eige et glaces se dissipent à peine
C ependant le soleil paraît
E spérance de jours meilleurs
S eule la patience doit nous guider
R ouge gorge sur la branche
O de à la lumière
N ouvelles jonquilles
C yclamens et primevères
E merveillement
S ourire au printemps qui revient….
Jeu bien agréable…
Bonne journée à tous
Assaut désespéré pour conquérir les cieux,
La ronce retourne rampante vers la terre !
A peine a t’elle égratigné le firmament.
😉 ….jamais deux sans trois !! pour ce petit jeu d’hiver !!
R onces mises à nu
O ù l’oiseau n’a plus son nid
N i feuillage où se cacher
C ‘est l’hiver encore
E fforçons nous d’attendre
S ereinement le printemps.
Marc, J’aime bien la ronce qui égratigne le firmament , mon ciel ce matin offre plus que des égratignures, il est couvert d’ecchymoses bien sombres qu’un soleil ne saurait effacer.
Il faut de la ruse et de l’habileté
quand par la force on n’est pas habité
pour échapper à la ronce en son foyer
c’est qu’il pourrait nous en cuire
si d’aventure on voulait en son sein fuir
mais pour certains, des durs à cuir
sauront ils déjouer les piéges
mais sans user de sortiléges
éviter leur épiderme de luir
ne pas devenir un infirme amant
réduit a être charmé et enjôlé
et pour autant ne pas ôter sa griffe
qui animée non seulement giffle
sans s’essayer à ne plus saigner
mais dans l’extase fait baigner
car à se sentir vivre on peut être ivre
et sans susciter une quelconque pitié
se trouver ressuscité par une goutte
mais qui en valait cent
Beaucoup ce soir, auront à subir la tempête annoncée, je souhaite qu’elle ne soit pas meurtrière. Cet hiver nous a réservé déjà et encore beaucoup de malheurs épouvantables.
___
Les ronces en hiver
Semblent bien agressives
Pourtant dans leurs veines
Se prépare un nectar.
Elles piquent, elles blessent,
Elles s’arment d’épines
Pour se faire respecter.
Lorsque viendra l’été,
Sous leurs feuilles abondantes,
Ce bouclier d’épines les protègera
Des envahisseurs gourmands
Qui, goulûment, les déshabilleraient
De leurs petits becs effilés
Avant même que leurs fruits soient mûrs.
Jusqu’au jour où les ronces,
Couvertes de mûres noires,
Offriront aux passants
Les fruits les plus délicieux
Venant remplir la bassine de confitures
Des belles ronces couvertes d’épines
Dont les fruits se méritent.
Qui s’y frotte s’y pique
Mais quel délice.
____
Bonne fin de soirée et bonne fin de Week-end, c’est ce que je souhaite à tous.
ronces?
La baie mauve.
Pour qui sait attendre le retour, sur la falaise jaune.
Le temps se défile…
Et la vielle branche fidèle,
une tapisserie bucolique.
Bonjour à tous mes ami(es)
Hiver
La ronce s’élance
A l’assaut du ciel
Ses épines acérées,
Telles des griffes de chat
Enlacent les troncs,
Pénètrent les écorces
Ecorchent au passage,
Tous ceux qui tomberaient
Au milieu du fourré
Mais pour se faire pardonner
Elle offre aux joyeux gourmands
Ses fruits noirs et sucrés
Qu’il faut savoir gagner
Récompense de l’été !
http://3.bp.blogspot.com/_30E2V-5E6Nc/Sylm80ooTaI/AAAAAAAAFZ8/jVSVMZjlV7g/s1600-h/P1300722.jpg
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee
Me semble Monique,
Que nous sommes dans la même ligne de mûre !
Re biseeeeeeeeeeees !
La ronce serait elle un coup fourré
qui se manifesterait en douce
j’en doute un peu et met les pouces
En marquetterie elle fait assaut de coquetterie
et de toutes sortes elle ouvre bien des portes
au talent elle se plie et fait selon la volonté
de quelque ébéniste qui s’y frotte sans s’y piquer
en a t on de la veine quand on dénoue ces noeuds
pas de descente dans l’aven ils sont bien trop ligneux
Courbes élégantes
Epines perverses
Fruits généreux
Ronces de la vie
où rien n’est jamais acquis…
Signes extérieurs « tout va bien »
Désespoir profond,
Moments de bonheur.
La vie continue
où rien n’est jamais acquis…
Vague à l’ame…
Mais le printemps revient…
La ronce éclaire le ciel
Pour guider le Printemps
A se trouver sa place
Quand se vient son moment
Le corps bien à l’avance
Apprécie la douceur
De ses feuilles sur les tiges
Qui vont se laisser vivre
Dans le courant de vie
En ronde des saisons
bel dimanche, privée d internet un temps, bien le bonjour à chacun.
Le ciel s’affole, la mer se démonte
mais pas en pièces détachées
c’est sur la côte que les souffles mauvais
se débondent et que la côte est ébréchée
poussent alors soudain des idées noires
comme les torrents d’eau en abreuvoir
le niveau monte, la cote d’alerte est dépassée
notre belle Ré n’a pas la vie facile
Ars est plus qu’une darse
un bateau sur le quai s’est échoué
on n’en finit pas d’écoper
les excursions climatiques
nous mettent en panique
tout est secoué, tout est trempé
et encore n’avons nous pas de glissements
qui peuvent provoquer tant de tourments
comme à Madère où tout est parti en sauce délavée
une fois encore on vas tester
ce qui peut rapprocher les hommes
et faire montre de la plus grande solidarité
un bien précieux quand dans le besoin
on peut très vite se trouver éprouvé
qui a parlé de fatalité, c’était annoncé
les conséquences seules en étaient inconnues
nous sommes d’ordinaire si épargnés
que trop se plaindre serait malvenu
mais des victimes sont à déplorer
et il y aura ce soir et demain des familles éplorées.
Portée par le fil d’Olivier, je me permets quelques mots ce soir, pour ne pas passer encore silencieusement …
Un espace plein de poésie et de beautés, bravo !
@micalement
Un arc
givré d’ombre
avant l’éclat des feuilles
Ronce de « noyé »…contre vents et marées..le temps qui se détraque…de flaques en lac..on perd la mesure..un goût amer d’aventure..Est ce qu’une histoire de digue ..d’un bang trop big..Ronce de noyer..la veine était pourtant belle..que s’est t il passé.. ce jour a la Rochelle..
Courbe de l’épine
Sorte de colline
De rondeur câline
La ronce
La ronce chargée d’épines nous tend ses fruits sucrés
Qui font des confitures qui parfument l’haleine
Comme sur les barbelés qui entourent le pré
Les moutons qui s’y frottent y laissent un peu de laine
Alain
Les ronces
La terre végétale ne supporte pas le vide
Et la végétation bientôt couvre le sol
Il en est tout de même d’un cœur qui se désole
Proches des terres agricoles sont les terres arides.
Hors d’un fouillis de ronces, demeure impénétrable,
Des bras chargés d’épines glissent rampent serpentent s’enroulent
Forment des tentacules souples comme des câbles
asphyxiant toute vie étouffant toute envie
Face à cette agonie au malheur qui l’accable
Tout homme cultivé tout être raisonnable
Sensible à la beauté devant la nuit qui gagne
Ne peut que réagir et se mettre au travail
Alain
Derrière les ronces, il y a des fleurs
Derrière les peines, il y a des mots
Il est bon parfois de les entendre
Et de suivre le chemin des ronces