128 réflexions sur « Dénoué »

  1. Liens

    Des liens mystérieux font de nous des amants
    Hélas la vie sépare tous ceux qui s’aiment
    Et nous pleurons infiniment

    Heureusement nous possédons des instruments
    Et nous savons composer des poèmes
    Pour exprimer nos sentiments

    Alain

  2. Après l’agitation du retour
    je dirais « Renoué »
    et la boucle se referme
    deux mains dans l’ombre
    se cherchant.

    Pampre de vigne
    vallée du Douro
    tango

  3. Emerveillée devant cette image absolument splendide de pureté, de légèreté, de finesse, d’élégance et j’espère pourvoir prendre le temps de glisser sur cette vrille quelques mots pour traduire mon admiration. Quel talent tu as Ossiane et comme nous avons de la chance de pouvoir admirer grâce à toi, d’aussi belles photos.

  4. Le corps dénoué doux
    De t’entendre l’ami
    C’est si bel bon d’aimer
    De boire ta voix de toi
    Et de poser la mienne
    Pour te parler un peu
    C’est immense de joies
    Mon petit être si ému

  5. « Dénouée » de toutes tâches, venir danser avec les mots, vous dire bonsoir et rêver avec vous.
    ___

    Au théâtre d’hiver
    A la mise en scène sobre
    Où les couleurs font place
    Aux jeux d’ombres et de lumière
    Dans un ballet gracieux
    C’est une chorégraphie de la candeur.
    Sur la pointe d’une tige
    Aériennes et divines
    La grâce et la souplesse
    Disent avec le corps : la beauté.
    La main dans le prolongement
    D’une silhouette végétale
    Dessine dans l’espace
    L’expression de l’élégance.
    Tout le buste exhale
    L’expression de l’âme
    Ô belle allure dont les membres
    S’allongent, se vrillent et se tordent
    Dans une danse
    Aux mouvements graciles
    Sous l’orchestration de la nature.
    ____

    « C’est dans le coeur de l’homme qu’est la vie du spectacle de la nature ; pour le voir, il faut le sentir » Rousseau dans Emile

  6. Elle est jolie cette image, et se suffit de se laisser regarder.

    C’est simple
    C’est beau
    C’est délicat
    On l’entend respirer
    La vie

  7. Annick, Lorsque l’image est belle et que le ton est donné par le merveilleux talent d’Ossiane à travers ses mots dans le haïku :

    « le lien défait
    figuration libre
    boucles et arabesques « Ossiane

    Les mots viennent d’eux mêmes, (aujourd’hui, ils dansent) il suffit de se laisser porter par la beauté de l’image et traduire ses émotions en poésie, comme tu sais si bien le faire toi, Annick et beaucoup d’autres ici sur ce blog. C’est un plaisir de pouvoir ainsi partager nos divers ressentis à travers les mots.
    Bonsoir Annick et bonne nuit à tous.

  8. Vrillette serpentine pour destinée enfantine
    qui doucement s’entortille avant qu’on s’égosille
    pas de serments sans sarments quand au pécharmant
    pauvre dénouement dans le plus grand dénuement
    tire bouchon ou petit cochon faire des ronds
    une hélice qui tourne et se détourne
    cherche sa voix malaisée
    lien du sang, liens du coeur, pur bonheur
    et ces effluves qui montent de la terre
    qui affleurent en senteurs
    vivacité et souplesse de la liane
    ressort et énergie
    une bien belle source de vie
    de pied en cap
    de ceps en grains
    le vertige des circonvolutions
    la tête qui tourne légérement
    l’envie d’en suivre tous les détours

  9. Thierry, tes mots tournent et dansent et je danse avec eux , un vrai manège, un vrai bonheur d’enfant, j’ai choisi le p’tit cochon avec la queue en tire-bouchon….super ! et je m’envole sur ces mots dans le froid pour cet après-midi une longue promenade sur les coteaux de l’Uzège, dans les petits chemins qui s’entortillent autour des vignes, qu’on taille en ce moment, avec un regard attendri sur les petites vrilles, et vous dis à ce soir.

  10. Des nuées et dénoué, ardents dans le redent
    un orage s’amasse qui replie plus qu’il n’attige
    et ces anglaises indéfrisables mais pas indéchiffrables
    ces tortillons, portillons, botillons
    qui se cambrent et se cabrent
    donnent au mouvement une retenue
    mémoire de forme, mémoire des formes
    quand se déforme et se déplie
    s’assouplit et s’alanguit
    cette languette
    cette tigette
    s’arrondit
    autant le cep la brandit
    mais pour le brandy
    attendons que la part des anges
    sa macération ne dérange
    l’esprit lui vient
    le tournis nous retient

  11. Bonjour,
    Je découvre votre magnifique blog via une amie amoureuse de photos et de mots. Merci pour ces instants de poésie.
    Une petie question : par hasard, tirez vous vos photos afin que nous puissions avoir un petit bout de votre sérénité auprès de nous?
    merci beaucoup et très bon WE!

  12. Dès l’aube, chacun sentit un étrange frisson le traverser. Tous ignoraient encore que cette journée resterait gravée dans leur mémoire à tout jamais.

    Les rayons du soleil irradiaient une végétation luxuriante.

    Après un petit déjeuner consistant la troupe se mit en route. Une joyeuse ambiance amplissait l’air. Une atmosphère gaie et insouciante transpirait
    de ce petit groupe hétérogène.
    Certains se tapotaient le dos d’un geste amical, d’autres chahutaient bruyamment tandis que plusieurs se souriaient, sans un mot, mue par une complicité confiante et sereine.

    L’organisatrice demanda gentiment un peu de silence afin de rappeler quelques règles élémentaires de sécurité :

    – Faites le moins de bruit afin de pouvoir espérer apercevoir un ou plusieurs orang-outangs vivant dans la forêt

    – Rester grouper car il est très facile des s’égarer.

    – et pas d’excentricité dit elle d’une voix grave en adressant un clin d’oeil malicieux à une personne en particulier.

    Celle-ci se rapprocha de sa comparse et murmura gaiement « Comme si c’était mon habitude de faire le guignol ! »

    Tout le monde se mit en marche. Seule une personne au visage défait semblait avoir du mal à tenir le rythme.

    – Allez viens ma Christineeeeee tu sais bien qu’il faut te changer les idées. On va rencontrer les grands singes. C’est ti pas extraordinaire tout ça ! J’en ai toujours rêvé ! »

    Et elle passa affectueusement un bras autour des épaules de Christineeeeee qui esquissa un léger sourire. Celle-ci se rendait compte de l’inquiétude qu’elle inspirait à ses amis mais la mélancolie s’était sournoisement insinuée dans son être depuis la fermeture de son centre équestre tant aimé.

    La Toto, car vous l’aurez bien sûr reconnu, tentait de soutenir physiquement et moralement l’émérite cavalière qu’était Christineeeeeeeeeee.

    Elle avait beau essayé de faire le pitre, de lui faire fumer son célèbre champignon hallucinogène, de cogner ses pare-chocs aux grands arbres de la forêt.
    Rien n’y faisait.

    Alors une idée lumineuse germa dans son cerveau.

    A l’insu des autres elle s’éloigna du groupe et s’enfonça dans la forêt.

    L’organisatrice, une certaine fantomette, remarqua bientôt la disparition tant redoutée. Elle n’aurait su dire pourquoi mais un étrange pressentiment lui indiquait qu’un évènement extraordinaire allait se produire ce jour.

    – Où est la Toto ? demanda t’elle

    – Tiens c’est vrai ça ! où est la Toto remarquèrent en choeur les deux Bourrache

    Une lumière apparue enfin dans le regard de Christineeeee. Elle était avec moi il y a encore quelques minutes !

    – Toto cria la Lou. Reviens immédiatement !

    – Youhou ! hurlèrent les autres

    Les minutes passèrent……….. Interminables.

    Et soudain l’inimaginable se produit sous leurs yeux.

    La Toto, agrippée à une liane, passa à une vitesse vertigineuse dans le ciel.

    Soudain le lien se défit et chacun découvrit avec stupeur la magnifique figure libre de la Toto. Les bras en croix, le corps léger, elle semblait voler dans l’air.

    Le temps semblait avoir suspendu son cour.

    La fantomette sortit en un temps record son célèbre appareil photo. Arletteart, qui ne se séparait jamais de quelques crayons esquissa un croquis de la scène.

    Christineeeeee se mit à rire joyeusement en répétant :

    – Elle est vraiment trop forte cette Toto. Hi Hi Hi

    Et puis le temps reprit son cour et chacun réalisa que l’irrémédiable allait se produire. La Toto allait choir d’une manière dramatique.

    A cet instant un gigantesque orang-outang la rattrapa avec une légèreté insoupçonnée.

    – Bravo ! s’exclamèrent la troupe

    – Mais quelle finesse ! C’est du grand art !

    La Toto réapparut quelques minutes plus tard. Le cheveu ébouriffé, le regard vif et joyeux. Elle s’approcha de Christineeeeee et lui murmura :

    – je savais bien que j’arriverai à te redonner le sourire.

    Elle lui planta un gros poutou sur la joue et reprit sa marche en sifflotant sous le regard héberlué et admiratif de ses camarades.

    Un siècle plus tard le célèbre tableau d’Arletteart intitulé  » Le saut de l’ange » serait exposé dans le célèbre musée « Metropolitan museun of art » de New York

  13. Mince rayon
    arc à peine visible,
    ombre oblique,
    anneau inachevé :
    la lune monte au-dessus
    de l’ancienne forteresse
    et se cache
    derrière la frange des nuages.
    La Voie lactée veille, immuable.
    La montagne désertée
    reste froide et solitaire.
    La rosée blanche
    couvre le jardin
    et mouille en secret
    les pétales endormis
    des chrysanthèmes.

  14. Noué, dénoué
    tordu, détordu
    emberlificoté
    merlot et cabernet
    tous ces cépages
    ne nous font pas tourner la page
    juste la tête et encore pas instant
    des instantanés de vie et de partage
    bouillie bordelaise
    désherbage
    il faut de l’espace
    pour dénouer les fils de l’intrigue
    et la complexité aromatique
    ne cesse d’en nouer
    livrant à notre sagacité
    des interrogations sans fin
    pas sans faim ni soif
    nous aimons les filaments finement ciselés
    qui allument dans nos yeux des regards de plaisir
    sont les promesses des vendanges de demain
    les artifices et l’embellissement de ces vignes
    don du seigneur, quel saigneur fera couler le jus
    quand la maturité aidant
    les couleurs seront les annonciatrices
    d’un rite sacrificiel
    sacrée ficelle
    juste la suivre
    l’amorcer
    la mordiller
    l’imaginer
    le vin est pur bonheur
    qui s’inscrit dans nos génes
    quand aux intégristes
    même sans chapeau
    qu’ils relisent le talmud
    la terre est notre berceau
    n’en faisons pas notre tombeau

  15. Bravo Rachel pour les dernières » vrilles » de la toto
    Dans cent ans une mini toto regardera émue l’ange qui chût …chut!! au creux des aventures de joyeuses luronnes d’un équipage Ossianesque

  16. un jour s’évanouit
    se dénoue le passée
    droit je partirais
    —-
    sarment d’hiver
    sous le vent recroqueviller
    il git, immobile

  17. Elle ne résiste pas
    Un doigt s’avance dans l’air
    Et délicate
    La tige se laisse faire
    Doucement
    Tendrement
    Avec la beauté de son être
    Et son regard se pose
    Emu
    La bague est belle jolie
    De toute sa sève d’être

    En belle liberté
    De circuler sa main
    Et velouter son corps
    D’ondes discrètes
    Aux parfums du bel ciel
    Qui marche son chemin

  18. C’est tellement tentant
    D’y poser un baiser
    De le voir bel posé
    Se glisser ses tournis
    S’ennivrer de bel saoûl
    La vie esr bien belle douce
    Dans le péché d’aimer

  19. Parce que une vrille de vigne, parce qu’un mouvement accentué par le calligramme d’Ossiane, je vous propose cette petite nouvelle délicieuse, extraite de
    Les vrilles de la vigne de Colette : Chanson de la danseuse :

    « Ô toi qui me nommes danseuse, sache, aujourd’hui, que je n’ai pas appris à danser. Tu m’as rencontrée petite et joueuse, dansant sur la route et chassant devant moi mon ombre bleue. Je virais comme une abeille, et le pollen d’une poussière blonde poudrait mes pieds et mes cheveux couleur de chemin…
    Tu m’as vue revenir de la fontaine, berçant l’amphore au creux de ma hanche tandis que l’eau, au rythme de mon pas, sautait sur ma tunique en larmes rondes, en serpents d’argents, en courtes fusées frisées qui montaient, glacées, jusqu’à ma joue…Je marchais lente, sérieuse, mais tu nommais mon pas une danse. Tu ne regardais pas mon visage, mais tu suivais le mouvement de mes genoux, le balancement de ma taille, tu lisais sur le sable la forme de mes talons nus, l’empreinte de mes doigts écartés, que tu comparais à celle de cinq perles inégales…
    Tu m’as dit : « Cueille ces fleurs, poursuis ce papillon… » car tu nommais ma course une danse, et chaque révérence de mon corps penché sur les œillets de pourpre, et le geste, à chaque fleur recommencé, de rejeter sur mon épaule une écharpe glissante…
    Dans ta maison, seule entre toi et la flamme haute d’une lampe, tu m’as dit : « Danse ! » et je n’ai pas dansé…
    Mais nue dans tes bras, liée à ton lit par le ruban de feu du plaisir, tu m’as pourtant nommée danseuse, à voir bondir sous ma peau, de ma gorge renversée à mes pieds recourbés, la volupté inévitable…
    Lasse, j’ai renoué mes cheveux, et tu les regardais, dociles, s’enrouler à mon front comme un serpent que charme la flûte…
    J’ai quitté ta maison durant que tu murmurais : « la plus belle de tes danses, ce n’est pas quand tu accours, haletante, pleine d’un désir irrité et tourmentant déjà, sur le chemin, l’agrafe de ta robe… C’est quand tu t’éloignes de moi, calmée et les genoux fléchissants, et qu’en t’éloignant tu me regardes, le menton sur l’épaule…Ton corps se souvient de moi, oscille et hésite, tes hanches me regrettent et tes seins me remercient…Tu me regardes, la tête tournée, tandis que tes pieds divinateurs tâtent et choisissent leur route…
    « Tu t’en vas, toujours plus petite et fardée par le soleil couchant, jusqu’à n’être plus, en haut de la pente, toute mince dans ta robe orangée, qu’une flamme droite, qui danse imperceptiblement… »
    Si tu ne me quittes pas, je m’en irai, dansant, vars ma tombe blanche.
    D’une danse involontaire et chaque jour ralentie, je saluerai la lumière qui me fit belle et qui me vit aimée.
    Une dernière danse tragique me mettra aux prises avec la mort, mais je ne lutterai que pour succomber avec grâce.
    Que les dieux m’accordent une chute harmonieuse, les bras joints au-dessus de mon front, une jambe pliée et l’autre étendue, comme prête à franchir, d’un bond léger, le seuil noir du royaume des ombres…
    Tu me nommes danseuse, et pourtant je ne sais pas danser… »
    _____

    Peut-être aurez vous aimé comme moi ce joli texte de Colette , je vous dis bonsoir et bonne nuit après cette petite lecture du soir

  20. Le lien défait

    À la vie
    Premier lien
    D’amour
    Et de sang
    Un cordon
    M’a soufflé
    Désir
    De la vie
    Tissé peu à peu
    De rencontre en rencontre
    De filiation en filiation
    De port d’attache en port d’attache
    Amarres larguées mouiller un peu plus loin
    Ancré au plus profond du coeur
    Invisible parfois sensible souvent
    Ce lien indéfectible qui nous lie toi et moi
    Ce lien imputrescible qui nous lie vous et nous
    Ce lien indestructible qui nous lie eux et nous
    Origines et peaux en un méli-mélo
    Métissé mélangé bigarré modelé
    Continere tenir ensemble
    Les continents nos sentiments ont dérivés
    Sur des millions d’années
    Combien de temps avant que l’autre
    Soit moi ou toi ou elle ou lui et qu’on s’en foute
    Complètement tectoniquement
    Les continents eux-mêmes
    Pianissimo se rabibochent
    Un centimètre ou deux par an
    Quatre cent trente millions d’années
    C’est peu c’est beaucoup c’est insensé
    À la vie à la mort
    Quand on s’en va c’est à tout va
    L’atout souvent on ne l’a pas
    Faim de travail
    De liberté
    De dignité
    Alors l’asile oui pourquoi pas
    Il est écrit que c’est un droit
    Partout autour des océans
    Sur les cartes aux traits tirés
    Passages cloutés fermés défendus
    Rites de passage à tabac
    Le trait est flèche empoisonnée
    Tirée à vue sans sommation
    Le lien défait
    De l’humanité
    L’a fait trébucher
    Vers la barbarie
    Il faut l’aider
    À se relever
    La panser
    La guérir
    La consoler

  21. Bonjour à tout le monde !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Ah, Rachel !
    Que tu m’as bien fait rire
    Avec ta Toto en délire
    De liane en liane,
    Elle se balance
    Et mon sourire
    En guirlande
    L’accompagne
    Dans ses loopings
    A n’en plus finir !

    (ça me fait penser à la pub de la voiture qui se balance jusqu’au ciel !)

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Aujourd’hui, temps gris… avec de petits flocons : il doit encore faire froid dehors.

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Nouvelles des chevaux :
    Il n’en reste plus beaucoup au club.
    Encore deux à vendre : y a-t-il des amateurs ? (si oui, me contacter).
    Et quelques petits poneys qui devraient trouver preneurs dans les centres environnants.
    Camboria se fait du lard… Je la tourne un peu tous les jours dans le rond de longe, (enfin, ce qu’il en reste quand il dégèle) pour dégourdir les jambes… La reprise sera chaude !

    Pour les bonnes nouvelles : nouveau cheval dans la famille depuis avant-hier !
    Ma fille vient d’en acheter un… spécial dressage, suite aux déboires de sa jument : un problème de cartilage au jarret l’a contrainte à la mettre dans un petit élevage… où son seul travail sera… de faire plein de bébés ! La jument a été heureuse d’une nouvelle liberté au pré, même enneigé !

    Une nouvelle histoire commence !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Voilà pour les nouvelles…

    Février s’annonce mieux que janvier !

    Puisse-t-il en être de même pour tous ceux qui liront !

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeed

  22. Ossiane nous offre l’image :
    Dénouée

    …déployée aux noeuds défaits
    des tourbillons de la volonté
    évaporée de voluptés défroissées…

  23. Magnifique Annemarie,
    je souris de ta bonne humeur, Christineee, j’ai eu plaisir à relre le texte de rachel, à divers moments et à me pouffer,
    mmmhh, aspe…

  24. La vie toute fraiche de voluptés
    Quand elle se tourbillonne
    Sans se tirebouchonner le bouchon
    Ou juste pour s’éclater de bulles
    Zoumer un instant bel se vit
    En l’atterrissant en plein coeur
    Le froufrouter de belles aises
    C’est un régal de se sentir en vie
    De s’émerveiller d’être vivant
    En l’embrassant de pleisn ses bras
    Le baiser géant de la vie

  25. Des nous et des vous et des eux
    aider eux
    pouquoi nous
    pourquoi pas vous
    pourquoi ne pas se bousculer
    quand tout à basculé
    que l’on sait
    que ça va prendre du temps
    de nous à eux
    noueux
    pas dénués de bonnes intentions
    alors quand le lien se fait oppressant
    pour un comme pour cent
    le détordre
    le distordre
    le disjoindre
    et ainsi dénoué
    libéré de contraintes
    vivre pleinement
    sa liberté
    déméler le vrai du faux
    quand à dénouer des amitiés
    les faires rentrer dans le rang
    pas à la goutte de sang
    et constater défait
    la reprise du mouvement
    les degrés de liberté
    le débridé des situations
    le débraillé aussi des mises
    plus de mise ni de misére
    la constance à ronger son frein
    et même avec les dents
    arracher
    pouvoir agir
    changer
    se mouvoir
    loin du mouroir
    comme au boudoir

  26. Magnifique Thierry,

    sur ce, je me saute ma douche, et
    vais me sautiller mes petons,
    à me valser l’efferversence du petit bourg,
    le dimanche matin,

    qu’elle se dit la Toto, en se riant ses lianes libres….

    clin d’oeil, rachel,

    bises pour tous!

  27. Mon ciel est tout gris, je cherche en moi quelques rayons de soleil.
    ____

    Dénouer avec patience
    Les nœuds de ses angoisses
    Démêler tout doucement
    Les liens étouffants de la discorde
    Voir à l’horizon se profiler les nuages
    Et les derniers flocons de l’hiver
    Découvrir un ciel limpide et clair
    Comme un nouveau matin
    Libéré des tourments
    C’est réinventer la vie
    A nouveau sourire
    Ressentir, revivre.
    Vivre.
    ____

    Bon et beau dimanche à tous. Vivez pleinement la liberté dixit Thierry dans son très joli texte.

  28. tes mots me parlent, Monique,

    et je cite tes mots, fort jolis,

    Découvrir un ciel limpide et clair
    Comme un nouveau matin
    Libéré des tourments
    C’est réinventer la vie
    A nouveau sourire
    Ressentir, revivre.
    Vivre.

    IL FAUT COMMUNIQUER, ECHANGER,
    S’EXISTER EN DONNANT SON POINT DE VUE, EN RESPECT DE SOI,
    SES ATTENTES DE VIE, SON SENS DE VIE,
    c’est vital d’exister!

    IL FAUT EXPRIMER SES SOUFFRANCES,
    COMME C’EST BON DE DIRE SES JOIES
    dans un vrai partage sans agressions, sans comptes à rendre,
    juste pour garder cap vers le meilleur en ciel bleu,

    c’est essentiel pour vivre,
    d’être paisible, au clair de soi, et avec l’autre,
    en confiance du partage, pour un échange riche vrai qui vaut le coup de se donner, pour recevoir aussi.

  29. C’est viscéral, la vie se râle, la vie se rate et se dérate
    pas facile d’être toujours dénoué (des aiguillettes ou d’ailleurs)
    d’avoir laissé les lacets, les placets, les pamphlets et les placards
    puisque pour se libérer il faut crier et pour libérer les autres
    crier encore plus et plus fort jusqu’à en devenir assourdissant !

    « Pamphlétaires de tous les pays unissez-vous ! »

    Il y a eu toujours des contempteurs, plus ou moins faciles, des travers du pouvoir qui charriaient à gros traits sans épargner les traites versant les intérêts d’un sujet capital qui pour concentrer les regards avivaient aussi les critiques, les unes plus subtiles les autres plus vachardes, comme autant d’échardes capables sinon de blesser du moins du moins d’égratigner ceux dont l’outrance et la démesure, la suffisance et les exigences, le caractère hautain et le manque de vertus confinaient dans des tours d’ivoire d’où ils ne voyaient rien ou bien si peu, pas grand-chose en tout cas, coupés du peuple dans leurs lieux de pouvoir par des conseillez qui n’avez qu’une envie plaire et surtout ne pas déplaire.

    C’était à en pâlir de rage et s’étrangler aussi car les détenteurs, se croyant défenseurs pouvaient à bon escient allumer quelques contre feux revigorants pour interroger les infaillibles, les sûrs d’eux aux affirmations péremptoires qui nous auraient fait croire qu’il n’y avait pas un problème à leurs yeux qui ne trouvât réponse, toute faite souvent sans plus et mieux interroger fondements et linéaments dans ces sous jacentes qui sont comme jachères et demandent à être retournées pour livrer enfin des récoltes fructueuses.

    Aussi des bouffons aux bels esprits qui pouvaient craindre du soleil les ardeurs un peu trop familières il était temps et il l’est encore de ne point animer trop la cour et de se tenir à distance pour pouvoir à loisir mieux distinguer sans être en otage retenu ce qui mérite vraiment d’être explicité et moqué car cela tempère mieux la vérité et sonne comme une cloche de liberté qui ne saurait se laisser acheter de vil prix et tient trop à sa sonorité décalée pour donner au carillon toute sa richesse emblématique.

    Pas emphatique, pas flagorneur, il est possible de construire un récit, une chronique amusée des grands hommes à musée, de ceux dont l’historiographie retiendra quelques grands traits de caractère.

    Aussi il faut, les injustices dénoncer, les privations indues aussi ne pas endosser et savoir faire entendre la voix de la réprobation au nom d’une certaine idée de l’homme et de ce qui est bon pour lui.

    « Sur les gardés à vue, en vu de quoi ? »

    Les article et les interviews sur les abus de garde à vue, loin de nous mettre au garde à vous, nous fait avouer être dépassés par de tels excès qui montrent comment les engrenages d’une mécanique infernale peuvent, sinon broyer, du moins entraîner bien loin des valeurs de la république.

    Ceci n’est pas sain et il faudrait y mettre bon ordre car il y va de la crédibilité des serviteurs de la loi et ne peut qu’accroître hiatus et incompréhension de citoyens ordinaires frappés au sens propre et figuré par un tel rigorisme figé, un manque de dialogue aussi.

    Laissez moi développer un peu cette idée que l’exercice de la force et de l’arbitraire, conjugué à une privation de liberté de fait me fait horreur, rien qu’en pensant à ce que pourrait être ma réaction si menotté j’étais traîné de force dans un commissariat glauque et que j’ai droit à une fouille au corps et au viole de mon intimité corporelle.

    Laissez-moi vous dire combien je serai fou de rage d’être ainsi entravé dans mes mouvements mais aussi rabaissé et ravalé et combien la dignité de l’homme ainsi bafouée peut sembler peser peu.

    Laissez moi vous dire combien mes pupilles dilatées à l’extrême par la colère et mes narines pincées à l’extrême aussi pour ne pas sentir trop ces odeurs nauséabondes d’urine et d’excréments dans une cellule de rétention je devrais faire d’effort pour ne pas hurler et appeler aux droits, au droit tout court d’être traité comme un bon citoyen.

    Laissez moi exprimer ma douleur de penser que j’ai eu la chance d’échapper jusqu’à présent à ce genre de traitement mais que qui c’est d’aventure un de ces jours je pourrais me trouver dans une telle situation.

    La source de tels abus serait liée à une jurisprudence qui obligerait systématiquement à procéder de telle manière, allons n’est ce pas par facilité et laxisme et en dehors de toute raison que cette dérive entamée de longue date s’accentue mais jusqu’à où au point d’humilier, de broyer voire de tuer, cette contrainte par corps à son corps défendant censée faire plier les volontés les plus rebelles ne fait qu’avilir et salir mais ne sort pas grandie et ce serait l’honneur du pays que de revenir à des méthodes moins coercitives et brutales pour traiter avec discernement de ce que sont des garnements, des sadiques, des voyous, et ces tentatives de faire avouer sans plus de ménagement dans ces nouvelles ménageries où l’on passe pour des singes tandis que sur nos visages s’étaleraient les grimaces in tranquilles et frustrées des ratées de la République.

  30. Désolé pour les multiples fautes à la relecture

    Pampre, pampilles, charmilles aussi
    tout ce qui tend en nous et puis entend aussi
    oscille dans un va et vient

    Ossiane si j’avais imaginé où ces bouclettes
    m’entraîneraient

  31. oui, Thierry, la belle République de France est en danger,
    l’étau se resserre, sans cesse,

    Christineee, ton lien ne passe pas, cela doit être un bon cru tenace d’ouverture…

  32. Douces circonvolutions
    Arabesques charnelles
    Mélimélo démêlé
    Si bel de tendre sa sève
    Délicat de bel amour
    L’aile la bise du vent
    Généreux complice
    De belle intimité pudique

  33. Et les doigts se rapprochent
    Doucement se reconnaissent
    A leurs délicatesses
    Un brave s’approche plus
    Cherche plus le contact
    Se noue avec l’autre doigt
    Remplit les sèves du coeur
    Qui se palpite de vie
    C’est bon d’être amoureux

  34. On partage la même vision ami Thierry. La même vision qui amène à la nausée.

    Un gros SMACK à tous les passagers…………..et à la fantomette si elle passe un jour par là.

    Where is la LOU ? On se languit de cette mâtelotte bien aimée.

  35. Des noeuds denoues de sarments éméchés..des accroches cœurs par les sentiments chavires..Un verre de vin par la vigne délivrée..C’est la fête de l’ivresse des sens et des passions devores..C’est la Saint Valentin..Des nœuds dénoues a un cœur accroche..un serment par l’ivresse délivrée..et les mots enlaces..

  36. J’espère que malgré le froid, vous avez tous passé un bon week-end de détente et de repos.
    ____

    Le poète serait-il
    Celui qui prend le temps
    De démêler les mots
    Du carcan des idées
    Pour les libérer
    De la lourdeur du bavardage
    Dénouer les liens de l’obscur
    Pour assembler les mots
    Sur une ligne d’écriture
    Comme on compose avec les notes
    Sur une portée de musique
    Jusqu’au parfait accord
    Errer entre les mots
    Sans jamais les emmêler
    Suivant le fil d’Ariane de la pensée
    Sans nœuds, sans boucles
    Sans méandres inutiles
    Délier et dénouer jusqu’au silence.
    ____

    J’ai plaisir à vous souhaiter une bonne nuit et une bonne semaine à venir.

  37. Hello Rachel 
    Famille en visite…stop
    Suis au four et au volant pour l’occasion …stop 
    Pont à nettoyer? j’arriveeeeee dès qu’on m’octroie une permission… stop
    En ai une mini: c’est la St Valentin que je souhaite happy à tous les passagers…Stop
    Ai bien ri à la toto sur la liane …stop
    Bravo pour les 600 com de Solstice…stop   
    Bon anniversaire aux Matelots de janvier et février…stop
    Jolis les mille diamants Ossiane
    Et vive le bateau et son équipage !!!
    Love
     
     
     

  38. Hello Lou promène bien, et profite bien, tu n’étais pas loin, un petit mot de Rachel a suffit pour te voir apparaître et nous voilà rassurés. Petit verseau que je suis te remercie.
    Bises.

  39. Masques

    Les véritables responsables de nos maux
    Nos nobles dirigeants dans leurs habits de cour
    Habiles orateurs ne manquent pas de mots
    Pour masquer l’injustice sous de savants discours

    Une main tutélaire invisible aux humains
    Décide de tout sur terre et de nos lendemains
    Les prêtres de ce monstre nourrit de chair humaine
    Sacrifient nuit et jour prêchant partout la haine

    Criant comme des girouettes ils accablent les peuples
    Ignorants et bavards de réclamer sans cesse
    De décider eux mêmes de ce qui est possible
    Et même l’impossible le partage des richesses

    Alain

  40. Je viens de relire le poème d’Annemarie d’hier dimanche à Oh2O « …le lien défait de l’humanité…) très beau dans son ensemble, arriverons nous à retisser la trame d’un monde plus humain ?
    merci Annemarie pour ce texte vérité.

  41. coucou Lou,
    un petit mâtelot manque, est tout est dépeuplé! sourire de bises tendres!
    profite max de tes sorties jolies!

    merci pour ce beau texte fort vrai, Alain,
    c’est terrible l’histoire du monde,
    et ses tous puissants qui tirent sur les ficelles des pantins qui sont de humains de chairs,
    c’est tellement plus honteux encore que le fossé se creuse et s’élargit,
    entre les forts puissants en milliards d’argents,
    et ceux qui ont tout perdu,

    et en France, en 2010, on peut tout perdre très vite, et se retrouver sur le trottoir fort vite,
    j’espère de tout coeur que cette situation indigeste, va pouvoir trouver des solutions:

    une solution rapide, c’est que les trop bien payés, avec des salaires scandaleux, doivent, redistribuer….

    Ils doivent être taxés d’inhumanité, car boire dans un verre en or, quand un être manque de sa goutte d’eau pour le sauver, c’est indescriptible d’inhumanité, c’est de la monstruosité à l’état brut d’homme plus bestial que l’animal.

  42. Cordes sensibles

    Beaucoup de belles paroles qui paraissent solides
    Comme les nœuds des marins sont promptes à se défaire
    Beaucoup de belles promesses se dénouent comme l’eau
    Et les liens se défont comme s’enfuit la musique

    Alain
    Merci Annick

  43. Je regarde cette belle image, avant de marcher ma journée, de vrai à toucher, l’air, le ciel, les arbres, les regards,…

    Tendrement doucement
    Clamer qu’au nom de l’amour
    La vie vaut tellement le coup
    De la distribuer à ceux qui en manque
    De la vie à se vivre
    Et la sève de l’Humain
    Qui se palpite son sang
    En se frissonnnant pour être
    Celui qui aime l’autre
    En lui tendant la main
    Pour le voir son sourire
    C’est grand
    Celui là il mérite
    Le tapis rouge
    Les soupoudrages de fleurs
    L’envol vers le grand ciel
    Le plus bel baiser d’aises

    Et le bel Humain existe
    C’est en lui que je crois

    Il suffit de fort peu
    Pour être heureux sa vie
    Sous un toit à manger
    A revoir en amour, amitié

    Alors je hurle encore
    Que l’amour peut sauver
    Faut réapprendre à vivre
    Dans le bel sens d’aimer
    Qui se suffit tellement
    Sans se rêver de luxe

    Aimer de son vivant
    Est la plus grand carrière
    A ciel ouvert
    De toutes les mines de carats
    Sur cette terre telle

    bises de belle journée!

  44. Le ski

    Dans ce paradis blanc où la vie passe sans bruit
    Dans cet espace de paix ou règne le silence
    Il skie sur un épais tapis de poudre blanche
    Un passage en douceur qui charme les esprits

    tel est le skieur Alpin qui dévale les pentes
    comme passe une comète dans le cirque du ciel
    Il soulève un nuage, une traîne éblouissante
    De fines particules qu’irise le soleil

    Quand la pente est fort raide défiant l’équilibre
    comme le cerf en fuite bondit pour être libre
    Il rejette la parois et se jette dans le vide

    Léger comme une plume mince comme une aiguille
    Il laisse de belles courbes dans la neige profonde
    Une écriture ronde qui fait le tour du monde

    Alain

  45. Il suffit de fort peu
    Pour être heureux sa vie
    Sous un toit à manger
    A reCEvoir en amour, amitié

    il me semble qu ‘à l’écriture, j’avais l’image devant les yeux, d’échanges avec des aimés, et me semble que je pensais écrire ‘ à recevoir en amour, amitié’
    mais finalement ‘ à revoir en amour, amitié’
    c’est bien aussi…car quand on se reçoit, on se revoit…

  46. Poisson fossilisé
    Muet depuis dix mille ans
    Muré dans sa gangue de pierre.

    Dans dix mille ans
    Il nagera encore dans la main
    De ceux qui le découvriront.

  47. Arabesques

    Souvent au bord de l’eau les hommes songent à partir
    Leur vie est comme l’eau nul ne peut la tenir
    La mort vient, rien ne presse, et on l’oublierait presque
    A voir s’enfuir l’eau en sinueux arabesques

    Alain


  48. http://www.youtube.com/watch?v=cWGbi2UQaj4

    Elle attend de la visite mais personne ne viendra
    Il y a longtemps qu’on l’oublie, aujourd’hui c’est comme ça
    C’est pas par manque d’amour, on n’a pas toujours le choix
    Pourtant on rêve d’un monde meilleur que ça

    Chacun pour l’autre, c’est faire le premier pas
    C’est trouver le temps que souvent on a pas
    Chacun pour l’autre, c’est un geste qu’on ne retient pas
    C’est un peu de moi pour toi

    Il attend quelques pièces pour oublier le froid
    Les passants le regardent mais ils ne le voient pas
    On voudrait qu’il s’en sorte mais on le laisse là
    Pourtant on rêve d’une vie plus belle que ça

    Et puis il y a ce regard que l’on oublie pas
    Cette main tendue que l’on attendait plus
    Qui nous fait découvrir que chacun pour soi
    On ne va jamais loin ni au-delà

    Biz au Capitaine, aux matelots et aux passant(e)s.

  49. Et je vous lis en amitiés,
    et j’écoute cette mélodie, et je cite ces mots partagés, Bourrache,

    « Et puis il y a ce regard que l’on oublie pas
    Cette main tendue que l’on attendait plus
    Qui nous fait découvrir que chacun pour soi
    On ne va jamais loin ni au-delà » »

    « Chacun pour l’autre, c’est faire le premier pas »

    et parfois c’est telle peur de déranger, qu’on n’ose pas, mais c’est en osant qu’on peut savoir, et comme c’est bon, en tout dedans, d’avoir osé…
    et merci à celui qui ose, et peut être se souhaiter de ne jamais oublier d’oser et d’oser encore, parfois, un message n’arrive pas, et on peut croire à tort que la porte est fermée.
    et il en faut du courage pour oser, et il en faut du courage pour vivre.

  50. Cette image est jolie,
    si belles vrilles d’amour,
    en biens beaux dénoués,
    qui se respirent si tendres,
    dans la délicatesse,
    de ce grand fort instant,
    de prendre soin joli,
    en partageant.

  51. Bon ! je m’aperçois que ce n’est pas de vous les Bourrache mais c’est pas grave CLAP CLAP CLAP quand même (hi hi hi)

  52. Arabesques barbaresques
    mais pas uniquement mauresques
    dire que j’ai loupé le matelot Lou

    bonne soirée à tous les passagers

  53. C’est tout mignon Marc, « un petit rat qui rêvait d’être une étoile »
    Dernière petite rêverie du soir avant de vous dire bonsoir :
    ______

    Une vrille de vigne
    Quel peut être son langage
    Son message secret ?
    « En boucles et arabesques »*
    Comme un idéogramme chinois,
    Une calligraphie arabe,
    Un hiéroglyphe égyptien,
    Une écriture ancienne
    Cyrillique ou géorgienne…
    Un signe sans traduction
    Où les lignes se croisent
    Se décroisent, s’emmêlent,
    S’entremêlent, se nouent
    Et se dénouent enfin
    Pour dire la beauté,
    Pour dire la grâce,
    Dans une langue
    Inconnue de tous
    Que seul l’œil
    Saurait définir
    Qui pourrait bien être
    C’est beau, c’est pur
    Comme pour autant
    Pourrait parler d’amour
    Mais que seul l’œil
    Saurait voir et traduire.

    *mots empruntés à Ossiane que j’embrasse.
    ______

    Et plus je la regarde et plus cette vrille devient un mystère de beauté dans ses reflets et ses volutes. Bonne nuit à tous et merci pour tous ces jolis mots déposés aujourd’hui et que je viens de lire avec délice.

  54. LA

    La musique divine ne tombe pas du ciel
    Ses notes cristallines sont comme l’eau qui ruisselle
    Leur route n’est jamais droite mais faite d’entrelacs
    Ce sont les pierres qui roulent qui nous chantent cela

    Alain

  55. « N’attendons pas que l’on nous invite à danser pour danser ; dansons.
    N’attendons pas d’être aimé pour aimer ; aimons »
    Catherine Bensaid (La musique des anges)

  56. Tu te tiens seule sur le pont
    contemplant le paysage ;
    Tu es dans le paysage
    Qu’admire un autre du balcon.

    Un rayon de lune t’éclaire
    auprès de ta fenêtre ;
    Ta figure illumine,
    D’un autre, le rêve nocturne.

  57. De bien jolis mots, qui me rendent ‘tout chose’, toute émue,

    Les yeux se ferment
    Et l’air délicat il dessine
    En secret son plus près
    L’haleine chaude expulse
    Pour communier dans un baiser

  58. A la porte de l’Est,
    sur le remblai,
    croît la garance.
    Ta maison est si près,
    mais toi-même,
    pourquoi restes-tu
    si distant ?

    A la porte de l’Est,
    les châtaigniers se penchent
    sur les maisons basses.
    Comment te dire
    que je t’aime,
    si tu restes si distant ?

  59. Dénouées les mains se cherchent
    Le visage s’approche un baiser est
    Les pieds se mélimélo d’aises
    Leurs coeurs palpitent fort
    Le temps est suspendu bel temps
    La seconde est mille ans
    C’est leur délicieux moment
    A se nouer en amour bel
    Dans leur millésime unique

  60. C’est vrai Bourrache que c’est beau..je ne connais pas cette » porte de l’Est ou les châtaigniers se penchent »..mais je veux pouvoir ..imaginer l’endroit..juste le temps d’un souffle..d’un soupir..Pente douce..douceur des lignes..froissement d’une ligne de soie..Il y a parfois sur ces pages des mots qui vous effleurent et vous touchent en plein cœur..et font s’évanouir les distances..Merci MioModus..

  61. oui, merci Pierre.b, de l’écrire,
    ce que je pense tout bas, parfois en me taisant,

    et je te cite, «  »Il y a parfois sur ces pages des mots qui vous effleurent et vous touchent en plein cœur..et font s’évanouir les distances..Merci MioModus.. «  » »
    merci chaque poète, merci d’être celui qui me touche en plein coeur…la peau douce effleurée se remue d’aises…chaque jour surla page mon baiser doux…

  62. Et si partir en vrille c’était le seul moyen
    de se donner du monde une impression différente
    un pas de côté, un regard décalé, pas prêt à détaler
    j’enroule mes mêches et ça me donne la péche

  63. Mes deux doigts s’enroulent
    Une mèche de cheveu douce
    Et mon regard se laisse emporter
    Vers le ciel d’Aujourd’hui
    Paisiblement son temps
    De bel amour dedans
    Tendresses des sentiments

  64. Le vin

    Si les plantes volubiles font les secs sarments
    Les rameaux de la vigne font des nœuds aisément
    Ses grains d’une belle couleur ont la forme d’une bille
    Et leur chair généreuse donne un vin qui pétille

    il vous tourne la tête comme ferait une ronde
    il met le cœur en fête vous fait perdre les secondes
    il console l’esthète des laideurs de ce monde
    on l’aime comme un poète à la course vagabonde

    Alain

  65. Si le rossignol de Colette chantait pour ne pas se laisser piéger en dormant par les vrilles de la vigne, chantons les mots qui « effleurent et vous touchent en plein cœur » comme l’a si bien écrit MioModus pour ne pas sombrer dans l’indifférence, ou l’isolement, pour dire ce qui est beau, pour communiquer, pour jouer avec les mots, pour créer, pour ne pas se laisser enfermer dans le silence, pour échanger des idées, partager ses points de vue pour mieux comprendre ou pour s’interroger… quelque fois les mots ne sont rien que quelques petits signes d’écriture pour dire je suis là, j’existe, quelques petits mots que l’autre attends et reçoit en plein cœur comme un cadeau.

    « Je suis les liens que je tisse avec l’autre » écrivait Albert Jacquard

  66. Le lien, le tien, le mien celui de bien d’autres
    nous n’en sommes pas les apôtres
    mais nous pouvons partager
    bien plus que de l’épeautre

  67. comme c’est joli Alain,
    comme c’est joli Monique,
    comme c’est joli Thierry,

    comme c’est joli de bels liens de vous vers chacun et vers moi,

    Mon regard se pose sur cette page fort douce
    C’est bon de partager comme on aime se vivre
    Tellement bon la douceur en tendresses d’être
    J’aime du bout de ma plume vous chatouiller la nuque
    Et quand mon oeil se ferme j’emporte vos beaux mots
    Mon intérieur se repose dans un hamac d’aimer
    Et comme c’est vital que les liens qui tous doux
    Apaisent de ce monde fou si barbare d’exigences

    Mes lèvres se font douces sourient pour un baiser
    Velouté bel délice comme il aime frissonner

    et pss,pss,
    merci pour vos bels mpts que je lis après un épisonde crakboumhue en rayon dvd, dans la matinée, avec ce jeune homme autiste, qui a du tempérament, et c’est bien, et cela me fait sourire, après coup, car dans les trois quart d heure de le vivre, ce potentiel acheteur qui sait ce qui veut, et quand il lui faut passer à un autre choix, car le stock épuisé….
    Et bien, en cet instant cela me faire, et pourtant,hard dans le moment.

    Vos mots des belles caresses,
    tes images, Ossiane, des douceurs, des rêves, des envols bons…

    THANKS A LOT du fond de mon petit ceur tendre.

  68. “N’attendons pas que l’on nous invite à danser pour danser ; dansons.
    N’attendons pas d’être aimé pour aimer ; aimons”
    Catherine Bensaid (La musique des anges)

    et j ai recité tes mots partagés…MERCI…

  69. Il fut un temps
    Où je croyais pouvoir
    Démêler l’imbroglio
    De mes sentiments.
    J’ai plongé au cœur
    De mes états d’âme
    Un labyrinthe infernal
    Jonché de rancœurs
    De regrets et de remords
    D’avancées en avancées
    De retour sur moi-même
    Sans parvenir à délier
    Les raisons de mes angoisses
    M’enfonçant chaque jour
    Sans jamais rien dénouer
    Qui puisse me libérer
    D’un poids qui oppresse
    Ternit mes jours
    Un fatras d’obsessions
    De questions sans réponses
    De confusions de pensées
    Qui s’emmêlent et se croisent
    Pour former un méli-mélo
    Encombré d’émotions
    Et d’affectivité intense
    ……………………….
    L’idée d’avenir devient néant
    ………………………..
    Puis un jour on se réveille
    On voit le soleil
    Qu’on ne voyait plus
    On retrouve l’innocence première
    On reprend confiance
    On retrouve des facultés perdues
    Le beau n’est plus un vain mot
    L’amour redevient possible
    Et dans une résilience totale
    Guidée par le cœur
    On choisit un nouveau chemin
    A défaut de dénouer
    On coupe les liens qui entravent
    On se sent plus libre et épicurien
    Le fardeau des peines abandonné
    L’âme légère, le cœur heureux
    Délivré.

  70. J’ai été te chercher
    malgré le froid.
    J’ai été te chercher
    malgré le vent.
    Tu ne me crois pas ?
    Ouvre la porte :
    sur la neige gelée
    brillent les traces
    de mes pas !

  71. Le fardeau d’hier est posé au loin
    Et la valise grande ouverte d’Aujourd’hui
    Laisse entrer le soleil, les baisers
    Elle est si belle de grande de légère
    Cette malle du jour d’Aujourd’hui
    Et le petit être siflotte il est gai
    C’est si bon c’est si bel bon de se serrer

  72. Sans doute parce que je viens de lire le poème touchant de MioModus et qu’ainsi les mots sur le pas de la porte ont franchi le seuil pour se laisser entendre.
    ______

    Une trop longue séparation
    Solitude qui cherche un dénouement
    Je ferais tout, je ferais n’importe quoi
    Pour pouvoir te retrouver
    Je démêlerai les impossibles
    Qui nous séparent
    Je ferai en sorte que ton absence
    Se transforme en désirs de toi
    Je tendrai les bras vers toi
    Jusqu’à sentir ton corps près du mien.
    J’entrouvrirai les portes de mon jardin secret
    Couperai les lianes qui en obstruent l’entrée
    Pour que nous puissions cueillir ensemble
    Les fleurs que nous avions semées.
    ______

    Merci Annick pour toutes les douceurs que tu poses ici avec tant d’amour.

  73. Marc merci, c’est sympa, ça colle extra avec mon poème du début d’après-midi, les cheveux blancs aussi d’ailleurs;-)
    merci aussi à toi Annick, cela te semble doux mais à bien y réfléchir c’est aussi un regard de souffrance, car dans l’absence il y a toujours de la douleur qu’on essaie d’apaiser avec des mots, des rêves, des pensées, des espoirs, désespoirs aussi….
    la note d’Ossiane ne pouvait pas ne pas nous amener à penser à tout ce qui peut se nouer et se dénouer au cours d’une vie mais aussi à se renouer.

  74. je partage ce que tu dis, Monique,
    je me suis mal exprimé,
    je souhaitais dire que tes mots sont tellement doux délicats de pudeur belle pour exprimer la douleur…
    en fait,
    tes mots sont si forts, ils sont si bien choisi pour dire….

  75. Oh Annick, j’avais compris ce que tu voulais dire, tu ne t’es pas mal exprimée, c’est que tout simplement j’ai rebondi sur le mot « doux », tu es gentille merci, bonne nuit, de belles journées t’attendent. Je t’embrasse.

  76. Ne chéris pas tant
    la robe de tissu d’or,
    chéris plutôt ta jeunesse
    qui fuit.
    Quand les fleurs s’épanouissent,
    cueille-les tout de suite,
    sans remords,
    n’attends pas qu’elles s’envolent
    pour ne cueillir
    que les branches nues.

  77. Des nous et…
    des vous et…
    Des barrières à casser
    Des leurres à effacer
    Et bien des peurs aussi 
    Pour que de l’un à liens
    L’humain puisse passer 
    Sans honte et sans regret 

  78. Nivéales présences
    De corps qui se dénouent 
    de coeurs qui s’épanouissent 
    Et qui  s’ouvrent de bonheur   
    Sur des champs 
    de fans couverts       

  79. Coucou Lou,
    bises tendresses de l’Ouest.

    Tendres lacets du temps
    Qui se chuchotent l’air
    De bels vertiges tendres
    Aujourd’hui est si bel
    Derrière est tellement loin
    Un mirage sur terre
    Le présent est léger
    Plein d’amour bel dedans
    Si belles voluptés
    Les corps tendres serrés
    Un regard bel porté
    Bel merci pour l’offrande
    Quand le temps dénoué
    Laisse emporter rêver
    A doux se retrouver
    Pour le meilleur se vivre

  80. D’hiver nature glacée  
    D »une liane à l’autre 
    Tarzan est……….saoul

    Bisou et belle journée à toi Annick, au reste de l’équipage et au captain 😉



  81. Just remember in the winter
    Far beneath the bitter snows
    Lies the seed, that with the sun’s love
    In the spring becomes the rose…


    http://www.youtube.com/watch?v=vhP-oA-IktY&feature=related

    La Rose – Bette Midler

    Certains disent que l’amour, c’est une rivière
    Qui noie le tendre roseau
    Certains disent que l’amour, c’est un rasoir
    Qui laisse ton âme en sang
    Certains disent que l’amour, c’est un désir ardent
    Un besoin qui infiniment fait mal
    Je dis que l’amour, c’est une fleur
    Et toi, sa seule graine

    C’est le coeur, par peur de se briser
    Qui n’apprend jamais à danser
    C’est le rêve, par peur de se réveiller
    Qui ne prend jamais la chance
    C’est celui qui n’est pas choisi
    Qui semble ne pas pouvoir donner
    Et l’âme, par peur de mourir
    N’apprend jamais à vivre

    Quand la nuit a été trop seule
    Et que la route a été trop longue
    Et que tu penses que l’amour n’est que
    Pour les chanceux et les forts
    … Souviens-toi dans l’hiver
    Que loin dessous les neiges amères
    Est enterrée une graine, qui avec l’amour du soleil
    Deviendra une rose au printemps…

  82. yaouhyaouhyaouh,
    ahihahihahhhhhhhhhhhhhhhh,
    de TarzanE la Toto,

    la plus douce après midi pour le meilleur possible!

    Et la Toto belle tendre
    Sur sa liane toute douce
    Se laisse emporter
    Dans de bels lâchers prises
    Une autre liane l’attend
    Pour la serrer belle libre
    Et l’emmener encore
    Dans un envol de rêves
    Et si elle tombe lourde
    Un tapis de fougères
    Pour la réceptionner
    Ou les bras de Tarzan
    C’est plus moelleux en corps

    clin d’oeil, rachel…
    la Toto attrape sa liane, et se sort vers dehors…

  83. L’écume blanche des vagues
    brode mille rubans de neige.
    Un bataillon de pruniers
    fleurit en silence.
    Une cruche de vin
    et ma canne à pêche.
    Qui, en ce monde,
    peut se dire plus heureux ?

  84. et je relis cette page, parmi des mille…

    je t’embrasse fort, Ossiane, pour ces pages vivantes.

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