Lecture du Haïku Calligramme: en désordre
le lien défait
figuration libre
boucles et arabesques
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: en désordre
le lien défait
figuration libre
boucles et arabesques
danseuse échevelée
mince et dure comme un fouet
cambrée infiniment
vigne endormie
mais rempli de promesses
d’ivresses à venir
L’expression de la liberté dans le lien !
Vive la liberté !!
Liens
Des liens mystérieux font de nous des amants
Hélas la vie sépare tous ceux qui s’aiment
Et nous pleurons infiniment
Heureusement nous possédons des instruments
Et nous savons composer des poèmes
Pour exprimer nos sentiments
Alain
Après l’agitation du retour
je dirais « Renoué »
et la boucle se referme
deux mains dans l’ombre
se cherchant.
Pampre de vigne
vallée du Douro
tango
Emerveillée devant cette image absolument splendide de pureté, de légèreté, de finesse, d’élégance et j’espère pourvoir prendre le temps de glisser sur cette vrille quelques mots pour traduire mon admiration. Quel talent tu as Ossiane et comme nous avons de la chance de pouvoir admirer grâce à toi, d’aussi belles photos.
–
Liens noués noueux
Histoires ténébreuses
Être et distorsion
–
durs sont terre et jours
le jardinier rêve encore
dors petit cochon
Un lent chemin sinueux
Hésitant comme un brouillon
Une vie n’y suffit pas pour comprendre
Le corps dénoué doux
De t’entendre l’ami
C’est si bel bon d’aimer
De boire ta voix de toi
Et de poser la mienne
Pour te parler un peu
C’est immense de joies
Mon petit être si ému
j aime bien vos mots posés, jeandler et Monique…
BELLE APRES MIDI!
pleins et déliés dansent
au rytme saccadé de l’âme
et de ses atermiements
pleins et déliés dansent
au rytme saccadé de l’âme
et de ses atermoiements
Surprise et joie!!
alors:
« vrille de la vigne
mêlant réel et rêve
en accroche coeur »
–
Jours détricotés
Bobiner le fil, l’histoire
Renaître au soir
–
« Dénouée » de toutes tâches, venir danser avec les mots, vous dire bonsoir et rêver avec vous.
___
Au théâtre d’hiver
A la mise en scène sobre
Où les couleurs font place
Aux jeux d’ombres et de lumière
Dans un ballet gracieux
C’est une chorégraphie de la candeur.
Sur la pointe d’une tige
Aériennes et divines
La grâce et la souplesse
Disent avec le corps : la beauté.
La main dans le prolongement
D’une silhouette végétale
Dessine dans l’espace
L’expression de l’élégance.
Tout le buste exhale
L’expression de l’âme
Ô belle allure dont les membres
S’allongent, se vrillent et se tordent
Dans une danse
Aux mouvements graciles
Sous l’orchestration de la nature.
____
« C’est dans le coeur de l’homme qu’est la vie du spectacle de la nature ; pour le voir, il faut le sentir » Rousseau dans Emile
c’est toujours un plaisir de te lire, Monique,
qu’est ce qu’il est beau ton texte,
et merci pour les mots de Rousseau dans Emile.
Elle est jolie cette image, et se suffit de se laisser regarder.
C’est simple
C’est beau
C’est délicat
On l’entend respirer
La vie
La grâce de la vie
Bellement tournicote
Sous la bise du vent
Les vrilles apesanteur
Apaisent de tellement
C’est un régal des yeux
Que la sève se vivre
En donnant de la vie
Annick, Lorsque l’image est belle et que le ton est donné par le merveilleux talent d’Ossiane à travers ses mots dans le haïku :
« le lien défait
figuration libre
boucles et arabesques « Ossiane
Les mots viennent d’eux mêmes, (aujourd’hui, ils dansent) il suffit de se laisser porter par la beauté de l’image et traduire ses émotions en poésie, comme tu sais si bien le faire toi, Annick et beaucoup d’autres ici sur ce blog. C’est un plaisir de pouvoir ainsi partager nos divers ressentis à travers les mots.
Bonsoir Annick et bonne nuit à tous.
la nuit a tissé
la trame d’un nuage
déployer ses ailes
comme le calligramme
tourbillonne
mèche de cheveux
dénouée au vent léger
boucles d’amoureux
Bonne journée à tous
Vrillette serpentine pour destinée enfantine
qui doucement s’entortille avant qu’on s’égosille
pas de serments sans sarments quand au pécharmant
pauvre dénouement dans le plus grand dénuement
tire bouchon ou petit cochon faire des ronds
une hélice qui tourne et se détourne
cherche sa voix malaisée
lien du sang, liens du coeur, pur bonheur
et ces effluves qui montent de la terre
qui affleurent en senteurs
vivacité et souplesse de la liane
ressort et énergie
une bien belle source de vie
de pied en cap
de ceps en grains
le vertige des circonvolutions
la tête qui tourne légérement
l’envie d’en suivre tous les détours
cette image donne naissance à de biens jolis textes, c’est fort agréable.
Thierry, tes mots tournent et dansent et je danse avec eux , un vrai manège, un vrai bonheur d’enfant, j’ai choisi le p’tit cochon avec la queue en tire-bouchon….super ! et je m’envole sur ces mots dans le froid pour cet après-midi une longue promenade sur les coteaux de l’Uzège, dans les petits chemins qui s’entortillent autour des vignes, qu’on taille en ce moment, avec un regard attendri sur les petites vrilles, et vous dis à ce soir.
Les vrilles de mes pensées
se nouent au fil de ton savoir
et commence alors une danse arabesque
Des nuées et dénoué, ardents dans le redent
un orage s’amasse qui replie plus qu’il n’attige
et ces anglaises indéfrisables mais pas indéchiffrables
ces tortillons, portillons, botillons
qui se cambrent et se cabrent
donnent au mouvement une retenue
mémoire de forme, mémoire des formes
quand se déforme et se déplie
s’assouplit et s’alanguit
cette languette
cette tigette
s’arrondit
autant le cep la brandit
mais pour le brandy
attendons que la part des anges
sa macération ne dérange
l’esprit lui vient
le tournis nous retient
Bonjour,
Je découvre votre magnifique blog via une amie amoureuse de photos et de mots. Merci pour ces instants de poésie.
Une petie question : par hasard, tirez vous vos photos afin que nous puissions avoir un petit bout de votre sérénité auprès de nous?
merci beaucoup et très bon WE!
Dès l’aube, chacun sentit un étrange frisson le traverser. Tous ignoraient encore que cette journée resterait gravée dans leur mémoire à tout jamais.
Les rayons du soleil irradiaient une végétation luxuriante.
Après un petit déjeuner consistant la troupe se mit en route. Une joyeuse ambiance amplissait l’air. Une atmosphère gaie et insouciante transpirait
de ce petit groupe hétérogène.
Certains se tapotaient le dos d’un geste amical, d’autres chahutaient bruyamment tandis que plusieurs se souriaient, sans un mot, mue par une complicité confiante et sereine.
L’organisatrice demanda gentiment un peu de silence afin de rappeler quelques règles élémentaires de sécurité :
– Faites le moins de bruit afin de pouvoir espérer apercevoir un ou plusieurs orang-outangs vivant dans la forêt
– Rester grouper car il est très facile des s’égarer.
– et pas d’excentricité dit elle d’une voix grave en adressant un clin d’oeil malicieux à une personne en particulier.
Celle-ci se rapprocha de sa comparse et murmura gaiement « Comme si c’était mon habitude de faire le guignol ! »
Tout le monde se mit en marche. Seule une personne au visage défait semblait avoir du mal à tenir le rythme.
– Allez viens ma Christineeeeee tu sais bien qu’il faut te changer les idées. On va rencontrer les grands singes. C’est ti pas extraordinaire tout ça ! J’en ai toujours rêvé ! »
Et elle passa affectueusement un bras autour des épaules de Christineeeeee qui esquissa un léger sourire. Celle-ci se rendait compte de l’inquiétude qu’elle inspirait à ses amis mais la mélancolie s’était sournoisement insinuée dans son être depuis la fermeture de son centre équestre tant aimé.
La Toto, car vous l’aurez bien sûr reconnu, tentait de soutenir physiquement et moralement l’émérite cavalière qu’était Christineeeeeeeeeee.
Elle avait beau essayé de faire le pitre, de lui faire fumer son célèbre champignon hallucinogène, de cogner ses pare-chocs aux grands arbres de la forêt.
Rien n’y faisait.
Alors une idée lumineuse germa dans son cerveau.
A l’insu des autres elle s’éloigna du groupe et s’enfonça dans la forêt.
L’organisatrice, une certaine fantomette, remarqua bientôt la disparition tant redoutée. Elle n’aurait su dire pourquoi mais un étrange pressentiment lui indiquait qu’un évènement extraordinaire allait se produire ce jour.
– Où est la Toto ? demanda t’elle
– Tiens c’est vrai ça ! où est la Toto remarquèrent en choeur les deux Bourrache
Une lumière apparue enfin dans le regard de Christineeeee. Elle était avec moi il y a encore quelques minutes !
– Toto cria la Lou. Reviens immédiatement !
– Youhou ! hurlèrent les autres
Les minutes passèrent……….. Interminables.
Et soudain l’inimaginable se produit sous leurs yeux.
La Toto, agrippée à une liane, passa à une vitesse vertigineuse dans le ciel.
Soudain le lien se défit et chacun découvrit avec stupeur la magnifique figure libre de la Toto. Les bras en croix, le corps léger, elle semblait voler dans l’air.
Le temps semblait avoir suspendu son cour.
La fantomette sortit en un temps record son célèbre appareil photo. Arletteart, qui ne se séparait jamais de quelques crayons esquissa un croquis de la scène.
Christineeeeee se mit à rire joyeusement en répétant :
– Elle est vraiment trop forte cette Toto. Hi Hi Hi
Et puis le temps reprit son cour et chacun réalisa que l’irrémédiable allait se produire. La Toto allait choir d’une manière dramatique.
A cet instant un gigantesque orang-outang la rattrapa avec une légèreté insoupçonnée.
– Bravo ! s’exclamèrent la troupe
– Mais quelle finesse ! C’est du grand art !
La Toto réapparut quelques minutes plus tard. Le cheveu ébouriffé, le regard vif et joyeux. Elle s’approcha de Christineeeeee et lui murmura :
– je savais bien que j’arriverai à te redonner le sourire.
Elle lui planta un gros poutou sur la joue et reprit sa marche en sifflotant sous le regard héberlué et admiratif de ses camarades.
Un siècle plus tard le célèbre tableau d’Arletteart intitulé » Le saut de l’ange » serait exposé dans le célèbre musée « Metropolitan museun of art » de New York
Mince rayon
arc à peine visible,
ombre oblique,
anneau inachevé :
la lune monte au-dessus
de l’ancienne forteresse
et se cache
derrière la frange des nuages.
La Voie lactée veille, immuable.
La montagne désertée
reste froide et solitaire.
La rosée blanche
couvre le jardin
et mouille en secret
les pétales endormis
des chrysanthèmes.
Noué, dénoué
tordu, détordu
emberlificoté
merlot et cabernet
tous ces cépages
ne nous font pas tourner la page
juste la tête et encore pas instant
des instantanés de vie et de partage
bouillie bordelaise
désherbage
il faut de l’espace
pour dénouer les fils de l’intrigue
et la complexité aromatique
ne cesse d’en nouer
livrant à notre sagacité
des interrogations sans fin
pas sans faim ni soif
nous aimons les filaments finement ciselés
qui allument dans nos yeux des regards de plaisir
sont les promesses des vendanges de demain
les artifices et l’embellissement de ces vignes
don du seigneur, quel saigneur fera couler le jus
quand la maturité aidant
les couleurs seront les annonciatrices
d’un rite sacrificiel
sacrée ficelle
juste la suivre
l’amorcer
la mordiller
l’imaginer
le vin est pur bonheur
qui s’inscrit dans nos génes
quand aux intégristes
même sans chapeau
qu’ils relisent le talmud
la terre est notre berceau
n’en faisons pas notre tombeau
Merci rachel de passer ainsi de great apes à grapes
où va tu uva ?
Bravo ossiane quel regard perçant !
accroche-cœurs
pleins et déliés
la boucle murée
Dame Nature est une grande spécialiste des arabesques !
Bravo et excellent week-end.
Bravo Rachel pour les dernières » vrilles » de la toto
Dans cent ans une mini toto regardera émue l’ange qui chût …chut!! au creux des aventures de joyeuses luronnes d’un équipage Ossianesque
un jour s’évanouit
se dénoue le passée
droit je partirais
—-
sarment d’hiver
sous le vent recroqueviller
il git, immobile
—
je lis ton texte à l’instant, Rachel,
et je me pouffe de la Toto sur sa liane,
je t’embrasse pour mes éclats de rires…MERCI!
Elle ne résiste pas
Un doigt s’avance dans l’air
Et délicate
La tige se laisse faire
Doucement
Tendrement
Avec la beauté de son être
Et son regard se pose
Emu
La bague est belle jolie
De toute sa sève d’être
En belle liberté
De circuler sa main
Et velouter son corps
D’ondes discrètes
Aux parfums du bel ciel
Qui marche son chemin
C’est tellement tentant
D’y poser un baiser
De le voir bel posé
Se glisser ses tournis
S’ennivrer de bel saoûl
La vie esr bien belle douce
Dans le péché d’aimer
Parce que une vrille de vigne, parce qu’un mouvement accentué par le calligramme d’Ossiane, je vous propose cette petite nouvelle délicieuse, extraite de
Les vrilles de la vigne de Colette : Chanson de la danseuse :
« Ô toi qui me nommes danseuse, sache, aujourd’hui, que je n’ai pas appris à danser. Tu m’as rencontrée petite et joueuse, dansant sur la route et chassant devant moi mon ombre bleue. Je virais comme une abeille, et le pollen d’une poussière blonde poudrait mes pieds et mes cheveux couleur de chemin…
Tu m’as vue revenir de la fontaine, berçant l’amphore au creux de ma hanche tandis que l’eau, au rythme de mon pas, sautait sur ma tunique en larmes rondes, en serpents d’argents, en courtes fusées frisées qui montaient, glacées, jusqu’à ma joue…Je marchais lente, sérieuse, mais tu nommais mon pas une danse. Tu ne regardais pas mon visage, mais tu suivais le mouvement de mes genoux, le balancement de ma taille, tu lisais sur le sable la forme de mes talons nus, l’empreinte de mes doigts écartés, que tu comparais à celle de cinq perles inégales…
Tu m’as dit : « Cueille ces fleurs, poursuis ce papillon… » car tu nommais ma course une danse, et chaque révérence de mon corps penché sur les œillets de pourpre, et le geste, à chaque fleur recommencé, de rejeter sur mon épaule une écharpe glissante…
Dans ta maison, seule entre toi et la flamme haute d’une lampe, tu m’as dit : « Danse ! » et je n’ai pas dansé…
Mais nue dans tes bras, liée à ton lit par le ruban de feu du plaisir, tu m’as pourtant nommée danseuse, à voir bondir sous ma peau, de ma gorge renversée à mes pieds recourbés, la volupté inévitable…
Lasse, j’ai renoué mes cheveux, et tu les regardais, dociles, s’enrouler à mon front comme un serpent que charme la flûte…
J’ai quitté ta maison durant que tu murmurais : « la plus belle de tes danses, ce n’est pas quand tu accours, haletante, pleine d’un désir irrité et tourmentant déjà, sur le chemin, l’agrafe de ta robe… C’est quand tu t’éloignes de moi, calmée et les genoux fléchissants, et qu’en t’éloignant tu me regardes, le menton sur l’épaule…Ton corps se souvient de moi, oscille et hésite, tes hanches me regrettent et tes seins me remercient…Tu me regardes, la tête tournée, tandis que tes pieds divinateurs tâtent et choisissent leur route…
« Tu t’en vas, toujours plus petite et fardée par le soleil couchant, jusqu’à n’être plus, en haut de la pente, toute mince dans ta robe orangée, qu’une flamme droite, qui danse imperceptiblement… »
Si tu ne me quittes pas, je m’en irai, dansant, vars ma tombe blanche.
D’une danse involontaire et chaque jour ralentie, je saluerai la lumière qui me fit belle et qui me vit aimée.
Une dernière danse tragique me mettra aux prises avec la mort, mais je ne lutterai que pour succomber avec grâce.
Que les dieux m’accordent une chute harmonieuse, les bras joints au-dessus de mon front, une jambe pliée et l’autre étendue, comme prête à franchir, d’un bond léger, le seuil noir du royaume des ombres…
Tu me nommes danseuse, et pourtant je ne sais pas danser… »
_____
Peut-être aurez vous aimé comme moi ce joli texte de Colette , je vous dis bonsoir et bonne nuit après cette petite lecture du soir
Merveilleux texte en partage, Monique,
quelle belle écriture!
Le lien défait
À la vie
Premier lien
D’amour
Et de sang
Un cordon
M’a soufflé
Désir
De la vie
Tissé peu à peu
De rencontre en rencontre
De filiation en filiation
De port d’attache en port d’attache
Amarres larguées mouiller un peu plus loin
Ancré au plus profond du coeur
Invisible parfois sensible souvent
Ce lien indéfectible qui nous lie toi et moi
Ce lien imputrescible qui nous lie vous et nous
Ce lien indestructible qui nous lie eux et nous
Origines et peaux en un méli-mélo
Métissé mélangé bigarré modelé
Continere tenir ensemble
Les continents nos sentiments ont dérivés
Sur des millions d’années
Combien de temps avant que l’autre
Soit moi ou toi ou elle ou lui et qu’on s’en foute
Complètement tectoniquement
Les continents eux-mêmes
Pianissimo se rabibochent
Un centimètre ou deux par an
Quatre cent trente millions d’années
C’est peu c’est beaucoup c’est insensé
À la vie à la mort
Quand on s’en va c’est à tout va
L’atout souvent on ne l’a pas
Faim de travail
De liberté
De dignité
Alors l’asile oui pourquoi pas
Il est écrit que c’est un droit
Partout autour des océans
Sur les cartes aux traits tirés
Passages cloutés fermés défendus
Rites de passage à tabac
Le trait est flèche empoisonnée
Tirée à vue sans sommation
Le lien défait
De l’humanité
L’a fait trébucher
Vers la barbarie
Il faut l’aider
À se relever
La panser
La guérir
La consoler
Bonjour à tout le monde !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Ah, Rachel !
Que tu m’as bien fait rire
Avec ta Toto en délire
De liane en liane,
Elle se balance
Et mon sourire
En guirlande
L’accompagne
Dans ses loopings
A n’en plus finir !
(ça me fait penser à la pub de la voiture qui se balance jusqu’au ciel !)
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Aujourd’hui, temps gris… avec de petits flocons : il doit encore faire froid dehors.
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Nouvelles des chevaux :
Il n’en reste plus beaucoup au club.
Encore deux à vendre : y a-t-il des amateurs ? (si oui, me contacter).
Et quelques petits poneys qui devraient trouver preneurs dans les centres environnants.
Camboria se fait du lard… Je la tourne un peu tous les jours dans le rond de longe, (enfin, ce qu’il en reste quand il dégèle) pour dégourdir les jambes… La reprise sera chaude !
Pour les bonnes nouvelles : nouveau cheval dans la famille depuis avant-hier !
Ma fille vient d’en acheter un… spécial dressage, suite aux déboires de sa jument : un problème de cartilage au jarret l’a contrainte à la mettre dans un petit élevage… où son seul travail sera… de faire plein de bébés ! La jument a été heureuse d’une nouvelle liberté au pré, même enneigé !
Une nouvelle histoire commence !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Voilà pour les nouvelles…
Février s’annonce mieux que janvier !
Puisse-t-il en être de même pour tous ceux qui liront !
Biseeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeed
Ossiane nous offre l’image :
Dénouée
…déployée aux noeuds défaits
des tourbillons de la volonté
évaporée de voluptés défroissées…
Magnifique Annemarie,
je souris de ta bonne humeur, Christineee, j’ai eu plaisir à relre le texte de rachel, à divers moments et à me pouffer,
mmmhh, aspe…
La vie toute fraiche de voluptés
Quand elle se tourbillonne
Sans se tirebouchonner le bouchon
Ou juste pour s’éclater de bulles
Zoumer un instant bel se vit
En l’atterrissant en plein coeur
Le froufrouter de belles aises
C’est un régal de se sentir en vie
De s’émerveiller d’être vivant
En l’embrassant de pleisn ses bras
Le baiser géant de la vie
Des nous et des vous et des eux
aider eux
pouquoi nous
pourquoi pas vous
pourquoi ne pas se bousculer
quand tout à basculé
que l’on sait
que ça va prendre du temps
de nous à eux
noueux
pas dénués de bonnes intentions
alors quand le lien se fait oppressant
pour un comme pour cent
le détordre
le distordre
le disjoindre
et ainsi dénoué
libéré de contraintes
vivre pleinement
sa liberté
déméler le vrai du faux
quand à dénouer des amitiés
les faires rentrer dans le rang
pas à la goutte de sang
et constater défait
la reprise du mouvement
les degrés de liberté
le débridé des situations
le débraillé aussi des mises
plus de mise ni de misére
la constance à ronger son frein
et même avec les dents
arracher
pouvoir agir
changer
se mouvoir
loin du mouroir
comme au boudoir
Magnifique Thierry,
sur ce, je me saute ma douche, et
vais me sautiller mes petons,
à me valser l’efferversence du petit bourg,
le dimanche matin,
qu’elle se dit la Toto, en se riant ses lianes libres….
clin d’oeil, rachel,
bises pour tous!
Mon ciel est tout gris, je cherche en moi quelques rayons de soleil.
____
Dénouer avec patience
Les nœuds de ses angoisses
Démêler tout doucement
Les liens étouffants de la discorde
Voir à l’horizon se profiler les nuages
Et les derniers flocons de l’hiver
Découvrir un ciel limpide et clair
Comme un nouveau matin
Libéré des tourments
C’est réinventer la vie
A nouveau sourire
Ressentir, revivre.
Vivre.
____
Bon et beau dimanche à tous. Vivez pleinement la liberté dixit Thierry dans son très joli texte.
tes mots me parlent, Monique,
et je cite tes mots, fort jolis,
Découvrir un ciel limpide et clair
Comme un nouveau matin
Libéré des tourments
C’est réinventer la vie
A nouveau sourire
Ressentir, revivre.
Vivre.
IL FAUT COMMUNIQUER, ECHANGER,
S’EXISTER EN DONNANT SON POINT DE VUE, EN RESPECT DE SOI,
SES ATTENTES DE VIE, SON SENS DE VIE,
c’est vital d’exister!
IL FAUT EXPRIMER SES SOUFFRANCES,
COMME C’EST BON DE DIRE SES JOIES
dans un vrai partage sans agressions, sans comptes à rendre,
juste pour garder cap vers le meilleur en ciel bleu,
c’est essentiel pour vivre,
d’être paisible, au clair de soi, et avec l’autre,
en confiance du partage, pour un échange riche vrai qui vaut le coup de se donner, pour recevoir aussi.
C’est viscéral, la vie se râle, la vie se rate et se dérate
pas facile d’être toujours dénoué (des aiguillettes ou d’ailleurs)
d’avoir laissé les lacets, les placets, les pamphlets et les placards
puisque pour se libérer il faut crier et pour libérer les autres
crier encore plus et plus fort jusqu’à en devenir assourdissant !
« Pamphlétaires de tous les pays unissez-vous ! »
Il y a eu toujours des contempteurs, plus ou moins faciles, des travers du pouvoir qui charriaient à gros traits sans épargner les traites versant les intérêts d’un sujet capital qui pour concentrer les regards avivaient aussi les critiques, les unes plus subtiles les autres plus vachardes, comme autant d’échardes capables sinon de blesser du moins du moins d’égratigner ceux dont l’outrance et la démesure, la suffisance et les exigences, le caractère hautain et le manque de vertus confinaient dans des tours d’ivoire d’où ils ne voyaient rien ou bien si peu, pas grand-chose en tout cas, coupés du peuple dans leurs lieux de pouvoir par des conseillez qui n’avez qu’une envie plaire et surtout ne pas déplaire.
C’était à en pâlir de rage et s’étrangler aussi car les détenteurs, se croyant défenseurs pouvaient à bon escient allumer quelques contre feux revigorants pour interroger les infaillibles, les sûrs d’eux aux affirmations péremptoires qui nous auraient fait croire qu’il n’y avait pas un problème à leurs yeux qui ne trouvât réponse, toute faite souvent sans plus et mieux interroger fondements et linéaments dans ces sous jacentes qui sont comme jachères et demandent à être retournées pour livrer enfin des récoltes fructueuses.
Aussi des bouffons aux bels esprits qui pouvaient craindre du soleil les ardeurs un peu trop familières il était temps et il l’est encore de ne point animer trop la cour et de se tenir à distance pour pouvoir à loisir mieux distinguer sans être en otage retenu ce qui mérite vraiment d’être explicité et moqué car cela tempère mieux la vérité et sonne comme une cloche de liberté qui ne saurait se laisser acheter de vil prix et tient trop à sa sonorité décalée pour donner au carillon toute sa richesse emblématique.
Pas emphatique, pas flagorneur, il est possible de construire un récit, une chronique amusée des grands hommes à musée, de ceux dont l’historiographie retiendra quelques grands traits de caractère.
Aussi il faut, les injustices dénoncer, les privations indues aussi ne pas endosser et savoir faire entendre la voix de la réprobation au nom d’une certaine idée de l’homme et de ce qui est bon pour lui.
« Sur les gardés à vue, en vu de quoi ? »
Les article et les interviews sur les abus de garde à vue, loin de nous mettre au garde à vous, nous fait avouer être dépassés par de tels excès qui montrent comment les engrenages d’une mécanique infernale peuvent, sinon broyer, du moins entraîner bien loin des valeurs de la république.
Ceci n’est pas sain et il faudrait y mettre bon ordre car il y va de la crédibilité des serviteurs de la loi et ne peut qu’accroître hiatus et incompréhension de citoyens ordinaires frappés au sens propre et figuré par un tel rigorisme figé, un manque de dialogue aussi.
Laissez moi développer un peu cette idée que l’exercice de la force et de l’arbitraire, conjugué à une privation de liberté de fait me fait horreur, rien qu’en pensant à ce que pourrait être ma réaction si menotté j’étais traîné de force dans un commissariat glauque et que j’ai droit à une fouille au corps et au viole de mon intimité corporelle.
Laissez-moi vous dire combien je serai fou de rage d’être ainsi entravé dans mes mouvements mais aussi rabaissé et ravalé et combien la dignité de l’homme ainsi bafouée peut sembler peser peu.
Laissez moi vous dire combien mes pupilles dilatées à l’extrême par la colère et mes narines pincées à l’extrême aussi pour ne pas sentir trop ces odeurs nauséabondes d’urine et d’excréments dans une cellule de rétention je devrais faire d’effort pour ne pas hurler et appeler aux droits, au droit tout court d’être traité comme un bon citoyen.
Laissez moi exprimer ma douleur de penser que j’ai eu la chance d’échapper jusqu’à présent à ce genre de traitement mais que qui c’est d’aventure un de ces jours je pourrais me trouver dans une telle situation.
La source de tels abus serait liée à une jurisprudence qui obligerait systématiquement à procéder de telle manière, allons n’est ce pas par facilité et laxisme et en dehors de toute raison que cette dérive entamée de longue date s’accentue mais jusqu’à où au point d’humilier, de broyer voire de tuer, cette contrainte par corps à son corps défendant censée faire plier les volontés les plus rebelles ne fait qu’avilir et salir mais ne sort pas grandie et ce serait l’honneur du pays que de revenir à des méthodes moins coercitives et brutales pour traiter avec discernement de ce que sont des garnements, des sadiques, des voyous, et ces tentatives de faire avouer sans plus de ménagement dans ces nouvelles ménageries où l’on passe pour des singes tandis que sur nos visages s’étaleraient les grimaces in tranquilles et frustrées des ratées de la République.
Désolé pour les multiples fautes à la relecture
Pampre, pampilles, charmilles aussi
tout ce qui tend en nous et puis entend aussi
oscille dans un va et vient
Ossiane si j’avais imaginé où ces bouclettes
m’entraîneraient
Pour ceux qui sont en panne de tire-bouchon,
Ossiane a fournit !
http://a10.idata.over-blog.com/300×300/0/18/39/93/illustrations/Cochon-TB.jpg
Rebiseeeeeees
oui, Thierry, la belle République de France est en danger,
l’étau se resserre, sans cesse,
Christineee, ton lien ne passe pas, cela doit être un bon cru tenace d’ouverture…
Douces circonvolutions
Arabesques charnelles
Mélimélo démêlé
Si bel de tendre sa sève
Délicat de bel amour
L’aile la bise du vent
Généreux complice
De belle intimité pudique
Et les doigts se rapprochent
Doucement se reconnaissent
A leurs délicatesses
Un brave s’approche plus
Cherche plus le contact
Se noue avec l’autre doigt
Remplit les sèves du coeur
Qui se palpite de vie
C’est bon d’être amoureux
On partage la même vision ami Thierry. La même vision qui amène à la nausée.
Un gros SMACK à tous les passagers…………..et à la fantomette si elle passe un jour par là.
Where is la LOU ? On se languit de cette mâtelotte bien aimée.
Des noeuds denoues de sarments éméchés..des accroches cœurs par les sentiments chavires..Un verre de vin par la vigne délivrée..C’est la fête de l’ivresse des sens et des passions devores..C’est la Saint Valentin..Des nœuds dénoues a un cœur accroche..un serment par l’ivresse délivrée..et les mots enlaces..
J’espère que malgré le froid, vous avez tous passé un bon week-end de détente et de repos.
____
Le poète serait-il
Celui qui prend le temps
De démêler les mots
Du carcan des idées
Pour les libérer
De la lourdeur du bavardage
Dénouer les liens de l’obscur
Pour assembler les mots
Sur une ligne d’écriture
Comme on compose avec les notes
Sur une portée de musique
Jusqu’au parfait accord
Errer entre les mots
Sans jamais les emmêler
Suivant le fil d’Ariane de la pensée
Sans nœuds, sans boucles
Sans méandres inutiles
Délier et dénouer jusqu’au silence.
____
J’ai plaisir à vous souhaiter une bonne nuit et une bonne semaine à venir.
Un baiser doux
Se glisse tendre
Belle arabesque
De nuit de rêves
Hello Rachel
Famille en visite…stop
Suis au four et au volant pour l’occasion …stop
Pont à nettoyer? j’arriveeeeee dès qu’on m’octroie une permission… stop
En ai une mini: c’est la St Valentin que je souhaite happy à tous les passagers…Stop
Ai bien ri à la toto sur la liane …stop
Bravo pour les 600 com de Solstice…stop
Bon anniversaire aux Matelots de janvier et février…stop
Jolis les mille diamants Ossiane
Et vive le bateau et son équipage !!!
Love
Hello Lou promène bien, et profite bien, tu n’étais pas loin, un petit mot de Rachel a suffit pour te voir apparaître et nous voilà rassurés. Petit verseau que je suis te remercie.
Bises.
Masques
Les véritables responsables de nos maux
Nos nobles dirigeants dans leurs habits de cour
Habiles orateurs ne manquent pas de mots
Pour masquer l’injustice sous de savants discours
Une main tutélaire invisible aux humains
Décide de tout sur terre et de nos lendemains
Les prêtres de ce monstre nourrit de chair humaine
Sacrifient nuit et jour prêchant partout la haine
Criant comme des girouettes ils accablent les peuples
Ignorants et bavards de réclamer sans cesse
De décider eux mêmes de ce qui est possible
Et même l’impossible le partage des richesses
Alain
Je viens de relire le poème d’Annemarie d’hier dimanche à Oh2O « …le lien défait de l’humanité…) très beau dans son ensemble, arriverons nous à retisser la trame d’un monde plus humain ?
merci Annemarie pour ce texte vérité.
coucou Lou,
un petit mâtelot manque, est tout est dépeuplé! sourire de bises tendres!
profite max de tes sorties jolies!
merci pour ce beau texte fort vrai, Alain,
c’est terrible l’histoire du monde,
et ses tous puissants qui tirent sur les ficelles des pantins qui sont de humains de chairs,
c’est tellement plus honteux encore que le fossé se creuse et s’élargit,
entre les forts puissants en milliards d’argents,
et ceux qui ont tout perdu,
et en France, en 2010, on peut tout perdre très vite, et se retrouver sur le trottoir fort vite,
j’espère de tout coeur que cette situation indigeste, va pouvoir trouver des solutions:
une solution rapide, c’est que les trop bien payés, avec des salaires scandaleux, doivent, redistribuer….
Ils doivent être taxés d’inhumanité, car boire dans un verre en or, quand un être manque de sa goutte d’eau pour le sauver, c’est indescriptible d’inhumanité, c’est de la monstruosité à l’état brut d’homme plus bestial que l’animal.
Cordes sensibles
Beaucoup de belles paroles qui paraissent solides
Comme les nœuds des marins sont promptes à se défaire
Beaucoup de belles promesses se dénouent comme l’eau
Et les liens se défont comme s’enfuit la musique
Alain
Merci Annick
Je regarde cette belle image, avant de marcher ma journée, de vrai à toucher, l’air, le ciel, les arbres, les regards,…
Tendrement doucement
Clamer qu’au nom de l’amour
La vie vaut tellement le coup
De la distribuer à ceux qui en manque
De la vie à se vivre
Et la sève de l’Humain
Qui se palpite son sang
En se frissonnnant pour être
Celui qui aime l’autre
En lui tendant la main
Pour le voir son sourire
C’est grand
Celui là il mérite
Le tapis rouge
Les soupoudrages de fleurs
L’envol vers le grand ciel
Le plus bel baiser d’aises
Et le bel Humain existe
C’est en lui que je crois
Il suffit de fort peu
Pour être heureux sa vie
Sous un toit à manger
A revoir en amour, amitié
Alors je hurle encore
Que l’amour peut sauver
Faut réapprendre à vivre
Dans le bel sens d’aimer
Qui se suffit tellement
Sans se rêver de luxe
Aimer de son vivant
Est la plus grand carrière
A ciel ouvert
De toutes les mines de carats
Sur cette terre telle
bises de belle journée!
Merci Alain, belle journée, je file lavivre, pour son mieux, pour son moins bien, en la happant plaisir au max!
Le ski
Dans ce paradis blanc où la vie passe sans bruit
Dans cet espace de paix ou règne le silence
Il skie sur un épais tapis de poudre blanche
Un passage en douceur qui charme les esprits
tel est le skieur Alpin qui dévale les pentes
comme passe une comète dans le cirque du ciel
Il soulève un nuage, une traîne éblouissante
De fines particules qu’irise le soleil
Quand la pente est fort raide défiant l’équilibre
comme le cerf en fuite bondit pour être libre
Il rejette la parois et se jette dans le vide
Léger comme une plume mince comme une aiguille
Il laisse de belles courbes dans la neige profonde
Une écriture ronde qui fait le tour du monde
Alain
Il suffit de fort peu
Pour être heureux sa vie
Sous un toit à manger
A reCEvoir en amour, amitié
il me semble qu ‘à l’écriture, j’avais l’image devant les yeux, d’échanges avec des aimés, et me semble que je pensais écrire ‘ à recevoir en amour, amitié’
mais finalement ‘ à revoir en amour, amitié’
c’est bien aussi…car quand on se reçoit, on se revoit…
Poisson fossilisé
Muet depuis dix mille ans
Muré dans sa gangue de pierre.
Dans dix mille ans
Il nagera encore dans la main
De ceux qui le découvriront.
Arabesques
Souvent au bord de l’eau les hommes songent à partir
Leur vie est comme l’eau nul ne peut la tenir
La mort vient, rien ne presse, et on l’oublierait presque
A voir s’enfuir l’eau en sinueux arabesques
Alain
–
http://www.youtube.com/watch?v=cWGbi2UQaj4
–
Elle attend de la visite mais personne ne viendra
Il y a longtemps qu’on l’oublie, aujourd’hui c’est comme ça
C’est pas par manque d’amour, on n’a pas toujours le choix
Pourtant on rêve d’un monde meilleur que ça
Chacun pour l’autre, c’est faire le premier pas
C’est trouver le temps que souvent on a pas
Chacun pour l’autre, c’est un geste qu’on ne retient pas
C’est un peu de moi pour toi
Il attend quelques pièces pour oublier le froid
Les passants le regardent mais ils ne le voient pas
On voudrait qu’il s’en sorte mais on le laisse là
Pourtant on rêve d’une vie plus belle que ça
Et puis il y a ce regard que l’on oublie pas
Cette main tendue que l’on attendait plus
Qui nous fait découvrir que chacun pour soi
On ne va jamais loin ni au-delà
–
Biz au Capitaine, aux matelots et aux passant(e)s.
–
Et je vous lis en amitiés,
et j’écoute cette mélodie, et je cite ces mots partagés, Bourrache,
« Et puis il y a ce regard que l’on oublie pas
Cette main tendue que l’on attendait plus
Qui nous fait découvrir que chacun pour soi
On ne va jamais loin ni au-delà » »
« Chacun pour l’autre, c’est faire le premier pas »
et parfois c’est telle peur de déranger, qu’on n’ose pas, mais c’est en osant qu’on peut savoir, et comme c’est bon, en tout dedans, d’avoir osé…
et merci à celui qui ose, et peut être se souhaiter de ne jamais oublier d’oser et d’oser encore, parfois, un message n’arrive pas, et on peut croire à tort que la porte est fermée.
et il en faut du courage pour oser, et il en faut du courage pour vivre.
Cette image est jolie,
si belles vrilles d’amour,
en biens beaux dénoués,
qui se respirent si tendres,
dans la délicatesse,
de ce grand fort instant,
de prendre soin joli,
en partageant.
Clap Clap Clap les 2 Bourrache !
Bon ! je m’aperçois que ce n’est pas de vous les Bourrache mais c’est pas grave CLAP CLAP CLAP quand même (hi hi hi)
Arabesques barbaresques
mais pas uniquement mauresques
dire que j’ai loupé le matelot Lou
bonne soirée à tous les passagers
un petit rat rêvait d’être une étoile…
C’est tout mignon Marc, « un petit rat qui rêvait d’être une étoile »
Dernière petite rêverie du soir avant de vous dire bonsoir :
______
Une vrille de vigne
Quel peut être son langage
Son message secret ?
« En boucles et arabesques »*
Comme un idéogramme chinois,
Une calligraphie arabe,
Un hiéroglyphe égyptien,
Une écriture ancienne
Cyrillique ou géorgienne…
Un signe sans traduction
Où les lignes se croisent
Se décroisent, s’emmêlent,
S’entremêlent, se nouent
Et se dénouent enfin
Pour dire la beauté,
Pour dire la grâce,
Dans une langue
Inconnue de tous
Que seul l’œil
Saurait définir
Qui pourrait bien être
C’est beau, c’est pur
Comme pour autant
Pourrait parler d’amour
Mais que seul l’œil
Saurait voir et traduire.
*mots empruntés à Ossiane que j’embrasse.
______
Et plus je la regarde et plus cette vrille devient un mystère de beauté dans ses reflets et ses volutes. Bonne nuit à tous et merci pour tous ces jolis mots déposés aujourd’hui et que je viens de lire avec délice.
Il est superbe ton écrit, Monique,
je vous souhaite une belle journée.
Tendresse raffinée
Délicate attention
Le pur plaisir d’aimer
LA
La musique divine ne tombe pas du ciel
Ses notes cristallines sont comme l’eau qui ruisselle
Leur route n’est jamais droite mais faite d’entrelacs
Ce sont les pierres qui roulent qui nous chantent cela
Alain
« N’attendons pas que l’on nous invite à danser pour danser ; dansons.
N’attendons pas d’être aimé pour aimer ; aimons »
Catherine Bensaid (La musique des anges)
Tu te tiens seule sur le pont
contemplant le paysage ;
Tu es dans le paysage
Qu’admire un autre du balcon.
Un rayon de lune t’éclaire
auprès de ta fenêtre ;
Ta figure illumine,
D’un autre, le rêve nocturne.
Herbes tendres au ras du sol
Soyez fières
Vous êtes seules la parure de la terre entière
La libellule s’envole insouciante
et tu restes là – dernier lotus –
sur la tige tremblante
De bien jolis mots, qui me rendent ‘tout chose’, toute émue,
Les yeux se ferment
Et l’air délicat il dessine
En secret son plus près
L’haleine chaude expulse
Pour communier dans un baiser
Hier soir j’étais sur le lac
Ce soir j’écoute tomber la pluie
les gouttes troublent le lac de mon coeur
et tracent des rides sans nombre
A la porte de l’Est,
sur le remblai,
croît la garance.
Ta maison est si près,
mais toi-même,
pourquoi restes-tu
si distant ?
A la porte de l’Est,
les châtaigniers se penchent
sur les maisons basses.
Comment te dire
que je t’aime,
si tu restes si distant ?
Un simple signe, un signe simple, un trait de photographie comme un éclair noir : vous êtes revenue, alors tout est bien.
La vrille douce plume
Se sève l’encrier
Du bord des lèvres
Pour écrire
Un je t’aime
Qui se bise vers toi
Miomodus : Chapôôôôô !
Dénouées les mains se cherchent
Le visage s’approche un baiser est
Les pieds se mélimélo d’aises
Leurs coeurs palpitent fort
Le temps est suspendu bel temps
La seconde est mille ans
C’est leur délicieux moment
A se nouer en amour bel
Dans leur millésime unique
C’est vrai Bourrache que c’est beau..je ne connais pas cette » porte de l’Est ou les châtaigniers se penchent »..mais je veux pouvoir ..imaginer l’endroit..juste le temps d’un souffle..d’un soupir..Pente douce..douceur des lignes..froissement d’une ligne de soie..Il y a parfois sur ces pages des mots qui vous effleurent et vous touchent en plein cœur..et font s’évanouir les distances..Merci MioModus..
oui, merci Pierre.b, de l’écrire,
ce que je pense tout bas, parfois en me taisant,
et je te cite, « »Il y a parfois sur ces pages des mots qui vous effleurent et vous touchent en plein cœur..et font s’évanouir les distances..Merci MioModus.. « » »
merci chaque poète, merci d’être celui qui me touche en plein coeur…la peau douce effleurée se remue d’aises…chaque jour surla page mon baiser doux…
Et si partir en vrille c’était le seul moyen
de se donner du monde une impression différente
un pas de côté, un regard décalé, pas prêt à détaler
j’enroule mes mêches et ça me donne la péche
Mes deux doigts s’enroulent
Une mèche de cheveu douce
Et mon regard se laisse emporter
Vers le ciel d’Aujourd’hui
Paisiblement son temps
De bel amour dedans
Tendresses des sentiments
Le vin
Si les plantes volubiles font les secs sarments
Les rameaux de la vigne font des nœuds aisément
Ses grains d’une belle couleur ont la forme d’une bille
Et leur chair généreuse donne un vin qui pétille
il vous tourne la tête comme ferait une ronde
il met le cœur en fête vous fait perdre les secondes
il console l’esthète des laideurs de ce monde
on l’aime comme un poète à la course vagabonde
Alain
Si le rossignol de Colette chantait pour ne pas se laisser piéger en dormant par les vrilles de la vigne, chantons les mots qui « effleurent et vous touchent en plein cœur » comme l’a si bien écrit MioModus pour ne pas sombrer dans l’indifférence, ou l’isolement, pour dire ce qui est beau, pour communiquer, pour jouer avec les mots, pour créer, pour ne pas se laisser enfermer dans le silence, pour échanger des idées, partager ses points de vue pour mieux comprendre ou pour s’interroger… quelque fois les mots ne sont rien que quelques petits signes d’écriture pour dire je suis là, j’existe, quelques petits mots que l’autre attends et reçoit en plein cœur comme un cadeau.
« Je suis les liens que je tisse avec l’autre » écrivait Albert Jacquard
Le lien, le tien, le mien celui de bien d’autres
nous n’en sommes pas les apôtres
mais nous pouvons partager
bien plus que de l’épeautre
comme c’est joli Alain,
comme c’est joli Monique,
comme c’est joli Thierry,
comme c’est joli de bels liens de vous vers chacun et vers moi,
Mon regard se pose sur cette page fort douce
C’est bon de partager comme on aime se vivre
Tellement bon la douceur en tendresses d’être
J’aime du bout de ma plume vous chatouiller la nuque
Et quand mon oeil se ferme j’emporte vos beaux mots
Mon intérieur se repose dans un hamac d’aimer
Et comme c’est vital que les liens qui tous doux
Apaisent de ce monde fou si barbare d’exigences
Mes lèvres se font douces sourient pour un baiser
Velouté bel délice comme il aime frissonner
et pss,pss,
merci pour vos bels mpts que je lis après un épisonde crakboumhue en rayon dvd, dans la matinée, avec ce jeune homme autiste, qui a du tempérament, et c’est bien, et cela me fait sourire, après coup, car dans les trois quart d heure de le vivre, ce potentiel acheteur qui sait ce qui veut, et quand il lui faut passer à un autre choix, car le stock épuisé….
Et bien, en cet instant cela me faire, et pourtant,hard dans le moment.
Vos mots des belles caresses,
tes images, Ossiane, des douceurs, des rêves, des envols bons…
THANKS A LOT du fond de mon petit ceur tendre.
“N’attendons pas que l’on nous invite à danser pour danser ; dansons.
N’attendons pas d’être aimé pour aimer ; aimons”
Catherine Bensaid (La musique des anges)
et j ai recité tes mots partagés…MERCI…
Il fut un temps
Où je croyais pouvoir
Démêler l’imbroglio
De mes sentiments.
J’ai plongé au cœur
De mes états d’âme
Un labyrinthe infernal
Jonché de rancœurs
De regrets et de remords
D’avancées en avancées
De retour sur moi-même
Sans parvenir à délier
Les raisons de mes angoisses
M’enfonçant chaque jour
Sans jamais rien dénouer
Qui puisse me libérer
D’un poids qui oppresse
Ternit mes jours
Un fatras d’obsessions
De questions sans réponses
De confusions de pensées
Qui s’emmêlent et se croisent
Pour former un méli-mélo
Encombré d’émotions
Et d’affectivité intense
……………………….
L’idée d’avenir devient néant
………………………..
Puis un jour on se réveille
On voit le soleil
Qu’on ne voyait plus
On retrouve l’innocence première
On reprend confiance
On retrouve des facultés perdues
Le beau n’est plus un vain mot
L’amour redevient possible
Et dans une résilience totale
Guidée par le cœur
On choisit un nouveau chemin
A défaut de dénouer
On coupe les liens qui entravent
On se sent plus libre et épicurien
Le fardeau des peines abandonné
L’âme légère, le cœur heureux
Délivré.
J’ai été te chercher
malgré le froid.
J’ai été te chercher
malgré le vent.
Tu ne me crois pas ?
Ouvre la porte :
sur la neige gelée
brillent les traces
de mes pas !
je les ai lus, émue, vos textes, Monique et Miomodus,
et déjà relus et relus,
c’est fort de délicatesses…
je vous embrasse.
Ce moment estfort grand
Apaisé de tellement
Je te regarde dans les yeux
Notre instant merveilleux
C’est bon d’être près de toi
Le fardeau d’hier est posé au loin
Et la valise grande ouverte d’Aujourd’hui
Laisse entrer le soleil, les baisers
Elle est si belle de grande de légère
Cette malle du jour d’Aujourd’hui
Et le petit être siflotte il est gai
C’est si bon c’est si bel bon de se serrer
Sans doute parce que je viens de lire le poème touchant de MioModus et qu’ainsi les mots sur le pas de la porte ont franchi le seuil pour se laisser entendre.
______
Une trop longue séparation
Solitude qui cherche un dénouement
Je ferais tout, je ferais n’importe quoi
Pour pouvoir te retrouver
Je démêlerai les impossibles
Qui nous séparent
Je ferai en sorte que ton absence
Se transforme en désirs de toi
Je tendrai les bras vers toi
Jusqu’à sentir ton corps près du mien.
J’entrouvrirai les portes de mon jardin secret
Couperai les lianes qui en obstruent l’entrée
Pour que nous puissions cueillir ensemble
Les fleurs que nous avions semées.
______
Merci Annick pour toutes les douceurs que tu poses ici avec tant d’amour.
pour monique
http://www.youtube.com/watch?v=gmVA9ysVreE
Ossiane tu sors de ta cachette à 3 heure du mat!!!!
un grand bonjour vers toi
Merci à toi, Monique, comme c’est doux,
et à toi, Marc, j’ai écouté avec plaisir.
Marc merci, c’est sympa, ça colle extra avec mon poème du début d’après-midi, les cheveux blancs aussi d’ailleurs;-)
merci aussi à toi Annick, cela te semble doux mais à bien y réfléchir c’est aussi un regard de souffrance, car dans l’absence il y a toujours de la douleur qu’on essaie d’apaiser avec des mots, des rêves, des pensées, des espoirs, désespoirs aussi….
la note d’Ossiane ne pouvait pas ne pas nous amener à penser à tout ce qui peut se nouer et se dénouer au cours d’une vie mais aussi à se renouer.
je partage ce que tu dis, Monique,
je me suis mal exprimé,
je souhaitais dire que tes mots sont tellement doux délicats de pudeur belle pour exprimer la douleur…
en fait,
tes mots sont si forts, ils sont si bien choisi pour dire….
Ils sont si bien choisiS pour dire, merci d’excuser la faute…
Oh Annick, j’avais compris ce que tu voulais dire, tu ne t’es pas mal exprimée, c’est que tout simplement j’ai rebondi sur le mot « doux », tu es gentille merci, bonne nuit, de belles journées t’attendent. Je t’embrasse.
Ne chéris pas tant
la robe de tissu d’or,
chéris plutôt ta jeunesse
qui fuit.
Quand les fleurs s’épanouissent,
cueille-les tout de suite,
sans remords,
n’attends pas qu’elles s’envolent
pour ne cueillir
que les branches nues.
Magnifique, MioModus, bises.
Des nous et…
des vous et…
Des barrières à casser
Des leurres à effacer
Et bien des peurs aussi
Pour que de l’un à liens
L’humain puisse passer
Sans honte et sans regret
Nivéales présences
De corps qui se dénouent
de coeurs qui s’épanouissent
Et qui s’ouvrent de bonheur
Sur des champs
de fans couverts
Coucou Lou,
bises tendresses de l’Ouest.
Tendres lacets du temps
Qui se chuchotent l’air
De bels vertiges tendres
Aujourd’hui est si bel
Derrière est tellement loin
Un mirage sur terre
Le présent est léger
Plein d’amour bel dedans
Si belles voluptés
Les corps tendres serrés
Un regard bel porté
Bel merci pour l’offrande
Quand le temps dénoué
Laisse emporter rêver
A doux se retrouver
Pour le meilleur se vivre
D’hiver nature glacée
D »une liane à l’autre
Tarzan est……….saoul
Bisou et belle journée à toi Annick, au reste de l’équipage et au captain 😉
–
…
Just remember in the winter
Far beneath the bitter snows
Lies the seed, that with the sun’s love
In the spring becomes the rose…
–
http://www.youtube.com/watch?v=vhP-oA-IktY&feature=related
–
La Rose – Bette Midler
Certains disent que l’amour, c’est une rivière
Qui noie le tendre roseau
Certains disent que l’amour, c’est un rasoir
Qui laisse ton âme en sang
Certains disent que l’amour, c’est un désir ardent
Un besoin qui infiniment fait mal
Je dis que l’amour, c’est une fleur
Et toi, sa seule graine
C’est le coeur, par peur de se briser
Qui n’apprend jamais à danser
C’est le rêve, par peur de se réveiller
Qui ne prend jamais la chance
C’est celui qui n’est pas choisi
Qui semble ne pas pouvoir donner
Et l’âme, par peur de mourir
N’apprend jamais à vivre
Quand la nuit a été trop seule
Et que la route a été trop longue
Et que tu penses que l’amour n’est que
Pour les chanceux et les forts
… Souviens-toi dans l’hiver
Que loin dessous les neiges amères
Est enterrée une graine, qui avec l’amour du soleil
Deviendra une rose au printemps…
–
yaouhyaouhyaouh,
ahihahihahhhhhhhhhhhhhhhh,
de TarzanE la Toto,
la plus douce après midi pour le meilleur possible!
Et la Toto belle tendre
Sur sa liane toute douce
Se laisse emporter
Dans de bels lâchers prises
Une autre liane l’attend
Pour la serrer belle libre
Et l’emmener encore
Dans un envol de rêves
Et si elle tombe lourde
Un tapis de fougères
Pour la réceptionner
Ou les bras de Tarzan
C’est plus moelleux en corps
clin d’oeil, rachel…
la Toto attrape sa liane, et se sort vers dehors…
L’écume blanche des vagues
brode mille rubans de neige.
Un bataillon de pruniers
fleurit en silence.
Une cruche de vin
et ma canne à pêche.
Qui, en ce monde,
peut se dire plus heureux ?
Miomodus : j’avoue … pas moi !
et je relis cette page, parmi des mille…
je t’embrasse fort, Ossiane, pour ces pages vivantes.