Insaisissable

Insaisissable

l'oiseau fugitif, les arpenteurs de l'ombre, insaisissable

Lecture du Haïku Calligramme: haut, bas, centre

l’oiseau fugitif
les arpenteurs de l’ombre
aux quatre vents

Sur la côte sauvage de Belle Ile…

« MANEGE« , un poème d’Alain que vous pouvez découvrir sur cette note … un poème mis en musique et interprété par son complice Jean-Marie Djibedjan. Cliquez ici pour lire son poème en même temps.

42 réflexions sur « Insaisissable »

  1. Aprés quelques jours d’absence, je découvre photo et haïku pleins de poèsie. Bravo Ossiane pour cet instant insaisissable, qui n’a pu te résister.
    J’écrirai plus tard plus longuement.
    Bonne journée à tous.

  2. Reflets d’un moment frêle 
    que l’on croit posseder  
    Des battements de coeur
    sous des battements d’ailes
    dans le vent se mouvaient    
    Les caresses  de deux ombres
    par l’amour attendues
    éclairaient le passage…    
    Des nuages ont pressé 
    Leurs yeux sur le soleil
    et des larmes brûlantes
    ont recouvert le temps

    C’est très juste Jo S. Merci Ossiane pour ce travail joliment inspiré 😉
    belle journée à toi, à tous
     

  3. dans un pays d’or blanc
    passent deux hommes
    un oiseau solitaire
    veille leur marche

    ça valait le coup d’attendre chère Ossiane… c’est splendide… merci et belle semaine


  4. Toujours l’insaisissable blanc
    laiteux du ciel tendre pour les oiseaux
    Plus le jour gagne, plus il est grave …

    Fragilité du paysage si bien traduit , merci Ossiane …

  5. Kaléidoscope

    De même quand l’aube naît le ciel d’orient se teint
    Réchauffé par un feu qui jamais ne s’éteint
    Ainsi la forêt brûle en cette fin d’automne
    des flammes rouge et or que le vent harmonise

    qui sautent de branches en branches comme un roux écureuil
    semblable à un vitrail véritable mille feuilles
    dont les enfants s’amusent comme d’un éventail
    un kaléidoscope réfléchissants miroirs

    de feuilles colorées qui laisse percevoir
    que ce monde bien réel est sans doute illusoire
    Une mosaïque de feuilles qui en éclats se brise

    comme un orgue résonne tout au fond d’une église
    une musique céleste orchestré par le vent
    De quoi assurément en perdre son latin

    Alain

  6. Manège

    De jolis angelots assis dans les nuages
    Des boucles de cheveux mis en accroche cœurs
    Et le regard heureux des enfants de leur ages
    De leurs petites mains laissent échapper des fleurs

    Il neige des bouquets d’étoiles sidérales
    Sur le vieux carrousel qu’on visite à cheval

    des guirlandes de fleurs fraîches et colorées
    Des fruits à profusion entourés de feuillages
    Sortent à volonté d’une corne en spirale
    Comme surgit une île des vagues de la mer

    Il neige des bouquets d’étoiles sidérales
    Sur le vieux carrousel qu’on visite à cheval

    comme on tourne les pages d’un beau livre d’images
    On a peint les saisons dans des cadres dorés
    On y voit des maisons dans de beaux paysages
    Et coule une rivière au beau milieu d’un pré

    Il neige des bouquets d’étoiles sidérales
    Sur le vieux carrousel qu’on visite à cheval

    Alain

  7. Dans le ciel duveteux
    le vent fou caracole !
    vers la lumière, l’oiseau s’envole;

    Des haillons noirs et blancs
    s’éfilochent et s’envolent!
    sous la lumière devenue blême;

  8. S’envoler très haut
    Bien au delà des nuages
    Au dessus de tout

    Se positionner
    Hors d’atteinte du danger
    Douce indépendance

    Juste s’exiler
    Se sentir insaisissable
    Le temps de souffler

    Fuir le front d’orage
    Chercher au loin la lumière
    Dans l’expectative

  9. Le vieux manège
    Bourdonnant de musique comme une ruche sonore
    Il a des roues dentées d’ingénieux engrenages
    De précieux artifices souvent insaisissables
    Merveilleux stratagèmes plein de ressorts cachés
    des bielles avec des tringles des griffes toutes en acier
    des colliers de serrage des pieds galvanisés
    des lampes merveilleuses aux fumeux éclairages
    Des lunes argentées des soleils peints en or
    de ravissantes épingles pour bien tout attacher
    et des vis sans fin qui donnent le tournis
    et qui n’en finissent pas de faire tourner le monde

    Alain

  10. Au soir, tout s’éteint des silhouettes sur la lande odorante. Tout se meurt. Finis l’espoir voyageur et les visions lointaines; marcher sur les nuages, voler de regards libres.
    Un temps s’arrête. A ne plus savoir l’heure qui file entre les doigts. Couleur d’être passé. Image résignée.
    Il faut que vent emporte pour encore exister. Tire d’ailes s’épuise, adieu d’immensité.
    Plus rien, l’air pâlit. La voix est Océan.

  11. Mon insaisissable
    Celui vers qui ma main se tend
    Et fouille le ciel
    A ta rencontre
    Sans jamais me lasser
    Je suis ma vue
    Qui te cherche
    Trouve et te serre
    Tout contre moi
    Saisie encore par tes mains chaudes
    Sur ma nuque qui se laisse aller
    En belle liberté

  12. Vraiment elles sont très belles les couleurs de cette photo, et en particulier celles du calligramme, j’aime ces bruns grisés, ces blancs et blancs bleutés, ces noirs verdâtres, ces tons estompés, presque « insaisissables » quel bel ensemble pour une lumière parfaite, cet oiseau traînant derrière lui ces mots qui le définissent, les nuages livrés aux quatre vents, les penseurs errant dans l’ombre, tout ceci forme un ensemble merveilleusement riche. Bravo Ossiane

  13. L’un sait si sable accompagne au vent les humeurs du matin
    l’autre devine aux couleurs combien le salut réside dans la fuite
    et dans la rose bat l’évent tandis que la chaîne reliel es courageux

  14. Homme oiseau qui passe dans le ciel
    aurore ou crépuscule
    Hésitation
    interrogation
    vers un ailleurs
    vers un jamais ou un toujours
    personne….
    monde insaisissable
    rêve au contour flou
    une pensée pour Folon….

  15. L’oiseau fugitif
    M’a montré la voie
    Pour te retrouver

    Regard noyé
    Dans l’immensité des éléments
    Tu me tournes le dos

    De l’aurore au crépuscule
    Tu restes là droit
    A attendre je ne sais quoi

    Du crépuscule à l’aurore
    Je reste là droite
    A t’observer je ne sais pourquoi

    Il me suffirait
    Peut être de rire
    Pour signaler ma présence

    Il me suffirait
    Peut être d’une poussière d’étoile
    Pour attirer ton sourire

    Regard perdu
    Dans l’immensité des éléments
    Tu me tournes le dos

    Tu es si beau
    En communion
    Avec ton monde

    Tu es si éblouissant
    En paix
    Avec toi-même

    Comment pourrais-je
    Perturber cela

    Il me suffirait
    De parler au vent
    Longtemps

    Il lui suffirait
    De t’apporter mes mots
    Vivants

    Regard fixé
    Dans la profondeur du mien
    Tu comprendrais

    Tu as l’air si bien
    Rêvant-éveillé
    Me tournant le dos

    Comment oserais-je
    Forcer cela

    L’oiseau fugitif
    Me montre la voie
    Pour te perdre

    Du crépuscule à l’aurore
    Je reste là droite
    A t’observer je ne sais que trop pourquoi

    Avant de le suivre
    Laisse-moi juste une seconde
    Respirer avec toi

    Une dernière fois ….

  16. Oserais-je vous dire,

    à tire d’ailes,

    que d’être « passé » …

    me plut ?

    – Un nuage –

  17. L’oiseau fugitif
    Me fascine.

    Dès le petit matin
    Jusqu’ à tombée de la nuit

    Je l’entends.

    Ses ailes claquent au vent
    Tout le ciel , ouvert et libre
    Avec lui devant.

    Je voudrai le suivre.

    Je voudrai le suivre.

    Voler encore et encore.

    Mais je reste.
    Trop de traversées ,
    Trop de tempetes ,
    Sans parfois meme ,
    Un alysée pour me porter.

    Alors je reste.

    Je lustre mes plumes.
    Je mange du grain.
    Je ronge mon frein.

    Mais je lève la tete ,
    J’ai dans le sang
    L’instinct de l’envol

    Peut-etre n’est ce qu’un reve…
    Vouloir voler encore
    Et encore
    Et encore

    Je lustre mes plumes.
    Et je guette.

    L’oiseau fugitif.

    Car il faut de la force
    Car il faut de l’élan

    Pour redécoller sans tomber.

    Car remember
    Icare.
    La mer jolie est dure
    Quand on tombe dedans
    Quand on tombe dedans,

    De haut.

  18. Insaisissable…fugitive…ses mots aux quatre vents…elle se pose sur le bleu de l’océan..encre marine et plume légère…douceur des caractères…Insaisissable Ossiane… j’aime ta présence..

  19. Le bonheur

    Comme un petit enfant laisse éclater sa joie
    Lorsque son père le hisse sur un cheval de bois
    Le bonheur dure peu c’est un tour de manège
    c’est délicieux comme un baiser qu’on n’attend pas

    Il est fait de rencontres de précieux petits rien
    De tous petits pincements qui font bondir le cœur
    De mélodieux accords joués sur un instrument
    Il met de la couleur dans le gris quotidien

    Tous ces petits bonheurs dont on parle beaucoup
    Comme les colliers de perles que les femmes portent au cou
    Rappellent que le bonheur lui aussi a un coût

    Car le bonheur s’enfuit et reste insaisissable
    Qui croit le retenir l’enfermer dans ses mains
    Dans ses poings refermés ne retient que du sable

    Alain

  20. Bonjour à vous sous le soleil… et la chaleur !

    Faire le portrait d’un oiseau…
    C’est bien joli,
    C’est très beau,
    Mais l’oiseau est trop petit
    Il vole, il arpente le ciel
    Sans prendre le temps
    De s’attarder en pause
    Et nous d’attendre,
    De guetter,
    De scruter,
    D’observer…

    Un oiseau passe enfin,
    On ne le voit pas,
    Juste un bruissement d’aile
    Juste un pépiement,
    Il est déjà très loin,
    Il est déjà très haut…

    Pourquoi les oiseaux
    Sont-ils toujours pressés
    D’aller voir là-bas
    Si on n’y est pas ?

    Insaisissables oiseaux du ciel

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee

  21. J’aime les mots
    Qui résonnent en moi
    Et font une musique
    Qui berce mon âme

    J’aime les mots
    Qui attisent ma mémoire
    Et ravivent la flamme
    D’un passé qui renait

    J’aime les mots
    Qui me parlent tout bas
    Sans troubler le silence
    Où mon cœur se repose

    Mots à peine prononcés
    Qui s’invitent et se donnent
    Discrets et familiers
    En effluves de rêves

    J’aime les mots
    Qui frôlent l’insaisissable
    Laissent seulement percevoir,
    Et suggèrent sans dire.

  22. Devant la fenêtre
    Un oiseau vole
    Ses ailes ses jpurs
    Le pas se presse
    Mais il est loin
    ***********************Ainsi se vole juste l’instant
    Dans sa pleine vie
    Qu’il donne et tend
    ***********************Sur le fil tendu pour chacun
    Se passe un jour
    Un seul jour tel
    ***********************Et quand passé ne repasse plus
    Ou c’est fort rare
    ***********************Que de l’attendre tarit la vie
    ***********************La vie cette grande gourmande
    ************************A manger son instant qui passe

  23. Bonsoir annick Ne nous lassons pas de regarder le vol des oiseaux qui traversent notre ciel et transgresse notre regard vers les nuages qui passent comme passe le temps….
    ____

    Sortir de l’ombre
    Est-ce l’insaisissable
    Est-ce l’inaccessible
    S’épanouir au grand jour
    Désirer, obtenir, atteindre
    Le possible ou l’impossible
    Le temps d’un rêve fugace
    Tel le passage de l’oiseau
    Quel nom donner à ces espoirs
    Qui motivent toute une vie
    Et dont la lumière ne parvient
    A lever le voile des illusions
    _____

    Bonne nuit à tous.

  24. Ce que l’on ne peut attraper autrement que d’un regard furtif… et encore
    ce que l’on ne saurait fixer sur la pellicule sans risquer le bougé
    tendre les bras à la poursuite d’un rêve et le poursuivre …de loin
    tout n’est pas à notre portée
    qu’il nous faut supporter l’idée de devoir encore attendre
    objet du désir ou signe de déplaisir
    il faut se résigner
    ce n’est pas encore cette fois
    pourtant on y crois
    qu’un jour
    peut être
    on pourra appréhender
    dans de meileures conditions
    la complexité du monde
    et se jouer des embuches
    déjouer les obstacles
    atteindre ce but
    enfin

  25. « Pensées d’un oiseau fugitif, un soir couchant, sur la côte sauvage de Belle-Île »

    Ah si j’osais
    dans mon jardin
    où tu fleuris
    le dire:
    je n’écris que pour toi!
    Plus je t’écris,
    plus tu fleuris.

    Toute en modestie
    tu penches vers le sol
    comme un oiseau sacré
    ton bec noir d’étamines
    aux cinq griffes violettes
    héros d’un blanc calice
    tel une collerette
    aux pétales bleutés
    aux sépales rosés
    Tu peux tourner le dos
    tu n’en n’est pas moins belle
    gracieuse
    épanouie
    parmi les tiges frêles
    les hampes carminées
    les boutons en cortège
    habillés de duvet

    Mais si je te le dis,
    autres seront jaloux!
    Vois déjà le persil et le fin coriandre…
    Ne parlons pas d’Ossiane, encore moins des absents.

  26. trophée des clartés silencieuses
    colère vorace
    de tes ferveurs contemplatives
    8888888888888888888888888
    mon grand silence de flammes
    sang des chaleurs
    dans tes mains d’amour

  27. Bonjour Ossiane,

    Superbe image qui me fait penser à une autre célèbre. Celle Du Général de Gaulle qui s’en va seul le long des falaise avec son épouse décalée et derrière lui.
    Bravo Ossiane pour cette Grande Photo.
    Bonne journée.
    Eric

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *