Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
jeux de voile
par la fenêtre ouverte
inflorescence
◊ Au bord du lac de Côme…
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
jeux de voile
par la fenêtre ouverte
inflorescence
◊ Au bord du lac de Côme…
dans la lumière,
des gréements improbables
jouent en se croisant
On s’imagine fruit du ciel bleu
lorsque émerge dans la chaleur
le voile d’ ombre verte
On lisse la soie comme on sort des brumes
attentive au jardin de l’instant
éternel sur le chant des heures .
http://www.deezer.com/listen-621946
Elle danse translucide,lumineuse,
Ses volants vert, le ciel azur
Le bois couleur de braise
Parsemant les hameaux tranquilles
Où plane encore le souvenir.
Elle danse entre ciel et mer
Pour la Couronne portugaise
Pour la terre fertile des aïeux,
Où scintillait l’or massif
L’Indien mineur protégé
L’esclavage aboli.
C’est la fin de l’après-midi,
Dans la ruelle des orangers
Elle danse,sur la côte atlantique
Pour les Pampas et l’océan
Pour la forêt amazonienne
Pour les villageoises brésiliennes
Chez qui fumait le café Maure
Lumière, ô Cristo redentor
Elle danse en plissé au jardin
En robe citron vert, éventail,
Parée de ses inflorescences
L’herbacée tissée de feuilles palmes
Drapant son corps de musaceae.
Elle danse, les régimes espérés
La dame grisonnante, au jardin
Les mains couvertes de terre humide,
Elle danse, l’enfant heureux caché
A l’ombre de ses contes merveilleux
Joyeux bonbon de l’ordinaire
A savourer juste des yeux
Son jeune cœur se métamorphose
Je t’aime crie-t-il à sa grand-mère
Sous les chatouillis crayonneux
Que le bananier appose
Taquin, sur sa frimousse.
Capiteuse éternité
D’un instant d’égarement
Les voiles frémissent
Voiles dans la lumière
flottent dans le vent
régime à l’ombre
Avouez que Musa est un bien joli nom pour le bananier, comment cette plante avec un nom pareil (en Italie) peut elle laisser les poètes indifférents à un nom si proche de la muse, lorsqu’en plus le soleil fait de ses feuilles des voiles de bateau en partance vers des pays de rêve, qui ne s’y laisserait pas prendre ?
____
Musa, merveilleux en tes reflets pistaches et citron verts
Séducteurs de poètes, écrivains, musiciens et cinéastes
Qui se pavane dans les jardins à la végétation opulente
Là même où sur les bords du lac de Côme
Composaient Verdi, Liszt ou Wagner
Là même ou Flaubert et Stendhal
Usaient de leur plume avec aisance
Là même ou Visconti, Hitchcock ou Orson Welles
Mettaient en place quelques chefs d’œuvres
Musa Dans la douceur des berges du lac
Parfum d’exotisme autour des villas somptueuses
Musa, j’aime ce nom, amusant si près de Muse
Osant me jouer de ce nom comme on se joue des Muses
Dans l’ombre abondante des Musa des jardins
____
Bonne fin de soirrée et bonne nuit
Levé de voiles
dans l’univers
de l’oeil ouvert
Musa règne sur ce monde
Râ n’a qu’à bien se tenir
Tu vas rire, moi je souris
Plongeons au coeur de la fleur
Que déborde le bonheur
mmmhhhhh, comme c’est joli, cette succession de photos, et elle délicate, de ses tendres….mmmmhhhhh….émue!
Musa règne dans les jardins
Là règne é galement
Amusa Phil alba
Qui s’est pris dans la toile
Du rire là où moi aussi je souris
Là
Toute nichée
Sous les feuilles
La fleur d’avant banane
Même si déjà croquée
La pomme de son Adam
Elle si délicieuse
Lui galant élégant
Le bananier en fleurs
Promet d’être bel sage
Dans les jours à venir
La pomme est belle croquée
Là
Belles photos
Et continuent les couleurs : vert, jaune, bleu et un peu de blanc.
Le coeur du bananier est très charmant.
Dans l’écrin vert tendre
Satiné de lumière,
Dans ses voiles irisées
Epanoui de beauté,
L’enfant de Musa,
Fleur du bananier
Ne cesse de sourire
Offrant aux lendemains
Ses fruits jaunes au soleil.
Dans le parfum des matins frais
Au creux des bras maternels
Lové dans sa robe de verdure
Débordant de vie et de promesses
Il ouvre ses mains dorées et généreuses
En fruits de Musa, couleur soleil.
Vous savez mon goût. Toutes les fois que je peux continuer un peu ma route à pied, c’est-à-dire convertir le voyage en promenade, je n’y manque pas.
Rien n’est charmant à mon sens comme cette façon de voyager. A pied ! On s’appartient, on est libre, on est joyeux : on est tout entier et sans partage aux incidents de la route, à la ferme où l’on déjeune, à l’arbre où l’on s’abrite, à l’église où l’on se réveille. On part, on s’arrête, on repart, rien ne gêne, rien ne retient. On va et on rêve devant soi. La marche berce la rêverie : la rêverie voile la fatigue. La beauté du paysage cache la longueur du chemin. On ne voyage pas, on erre. A chaque pas qu’on fait, il vous vient une idée. Il semble qu’on sente des essaims bourdonner dans son cerveau. Bien des fois, assis à l’ombre au bout d’une grande route, à côté d’une petite source vive d’où sortaient avec l’eau la joie, la vie et la fraîcheur, sous un orme plein d’oiseaux, près d’un champ plein de faneuses, reposé, serein, heureux, doucement occupé de mille songes, j’ai regardé avec compassion passer devant moi, comme un tourbillon où roule la foudre, la chaise de poste, cette chose étincelante et rapide qui contient je ne sais quels voyageurs lents, lourds, ennuyés et assoupis ; cet éclair qui emporte des tortues. Oh ! Comme ces pauvres gens, qui sont souvent des gens d’esprit et de cœur, après tout, se jetteraient vite à bas de leur prison, où l’harmonie du paysage se résout en bruit, le soleil en chaleur et la route en poussière, s’ils savaient toutes les fleurs que trouve dans la broussaille, toutes les perles que ramasse dans les cailloux, toutes les houris que découvre parmi les paysannes l’imagination ailée, opulente et joyeuse d’un homme à pied ! Musa pedestris.
Et puis tout vient à l’homme qui marche. Il ne lui surgit pas seulement des idées, il lui échoit des aventures ; et, pour ma part, j’aime fort les aventures qui m’arrivent. S’il est important pour autrui d’inventer des aventures, il est amusant pour soi-même d’en avoir.
Victor Hugo, Le Rhin, Lettre vingtième, 1842
> Pour Monique (et les autres), trouvé ceci à propos de la dénomination du bananier:
« L’étymologie de son nom scientifique : Musa semble s’expliquer ainsi : Linné aurait dédié cette plante à un médecin vivant à l’époque de la Rome antique : Antonio Musa. »
Merci, Marc, pour cette promenade pleine d’esprit et de charme quand musa…rde Victor Hugo.
Quelle belle plume vaporeuse, Ambre.
Feuilles
Drapés dans un peignoir dont les plis se dérobent
Ne sont t’elles pas comme ces divinités gardiennes
des sources précieuses que joliment les grecs
avaient baptisé nymphes qui conduisent à l’hymen
Ne sont t’elles pas semblables aux muses adorables déesses
qui accordent aux poètes cette fluidité des mots
Par des chants et des danses aux sons des instruments
Qui sont le trait d’union entre dieu et les hommes
Alain
Merci pour V. Hugo, les précisions sur Musa….
Dedans les feuilles du bananier
Musa tu vagues belle à l’âme
Ton joli oeil curieux en joie
D’une rencontre un soir d’été
Il n ‘oublie pas ce rendez vous
La vie promesse du bel fruit doux
C’est bon quand la vie vit sa vie
Tout un régime sur une grappe
Le savoureux de chairs sucrées
un voile si léger
paravent des impressions
comme la verte liqueur
qui sève insoumise
s’échappe
du plaisir
la lueur trouble
nos visions
sous l’arbre
« »jeux de voile
par la fenêtre ouverte
inflorescence » »
exotique
Fantaisie chromatique
une poésie de vers
écrite librement
De demi ton en demi ton
un camaïeu de vers
Du vers le plus tendre
Au vers le plus profond
Quelques mots doux qu’on aime entendre
lorsque le cœur est en chiffon
des rimes sur fond d’azur
écrites sur mesure
quand le cœur est en panne
une petite musique
fantaisie chromatique
qui donne la banane
Alain
Frou-frou de feuilles
L’été miroite
Voile chlorophylle
Nos cœurs s’emboîtent
Inflorescences sous la fleur
Du bananier.
Merci Jeandler, c’est Patrice Klein botaniste qui donne le pourquoi de ce nom italien Musa pour le bananier, beaucoup de noms en botanique ont des origines semblables, des noms propres liés à la plante par telle ou telle histoire, c’est fréquent pour les roses notamment.
_____
Fleur de Musa
Tel un chapeau de grande Dame
Qui du carmin s’étire
Pour ne garder que le jaune
Musa, qui de ses grappes de fruits
A peine écloses
Formeront un régime
Dans l’abondance du soleil
La chaleur de l’été
L’humidité des nuits tropicales
Musa, qui dans l’harmonie des couleurs
Ouvriront un monde onirique
Peuplé de mots ensoleillés
Fruits de l’évasion et du rêve.
____
La banane
Le peu d’eau que peux tenir ta paume,
et ta blancheur de craie
c’est bien tout !
Alain
Jeux de voile
fenêtres ouvertes
la légèreté de l’air
L’Italie et ses condotierri , les Borgia, Orsini, Farnèse et autres Sforza , tous assoiffés de pouvoirs, mais s’accrochant à leur terre et qui transformèrent entre 1500 et 1600 leurs rustiques citadelles fortifiées en palais de villégiature plus raffinés; ainsi virent le jour des « villas » énormes dominant des jardins utopiques.
Grâce aux plantes semper virens , le jardin est un tableau immuable , qui se moque des saisons et se laisse contempler platoniquement comme un décor.
Si j’avais un arpent de sol, mont val ou plaine,
Avec un filet d’eau, torrent, source
ou ruisseau
j’y planterais un arbre , olivier, saule
ou chêne
j’y bâtirais un toit, chaume, tuile ou roseau.
En un mot, nous dit ce quatrain de Joséphin Solary , lui donner une âme.
Bonne fin de semaine aux arpenteurs du jardin d ‘ Ossiane
sur mon carré de gazon, j’y mettrai bien, un olivier, ou une vigne,
mais c’est rêver, *alors peut être qu’un bananier aux feuilles vertes belles luisantes, mmmhhh, alors je rêve à ce possible….
Merci Mathilde pour ces vers frais….mmmhhh, j’aime…
De l’eau
Un arbre
Et puis un toi
Pour m’abriter
Me peletonner
Un bien bel toit
Sous les averses
Et qui protège aussi
Des rayons trop chauds
Un toit
Bel arbre
Un cours
Et aussi toi
C’est un bien bel roman
D’être son vivre
quelque chose dans le genre…
Musa ma Muse
Derrière l’éventail de tes pensées
Tes yeux soleil, brillent
Bonjour , salut à tous
Merci Ossiane pour ton soutien logistiquement réconfortant!!!
AA
Merci Annick , votre présence et votre simplicité sont d’une belle fraîcheur réconfortante . (sourire )
heinhein!
Pierre et Monique, les deux mots banane et musa pourraient aussi provenir de l’arabe: ainsi banane correspond au bout du doigt, et musa est le mot pour banane…
« As the young fruits develop from thefemaleflowers, they look like slender greenfingers.The bracts are soon shed and the fully grown fruits in each cluster become a hand of bananas, and the stalk droops with the weight until the bunch is upside down. The number of « hands » varies with the species and variety. »
« Some sources assert that Linnaeus, who gave the genus its name in 1750, simply adapted an Arabic word for banana, mauz »
« The word banana itself comes from the Arabic word banan, which means fingertip. »
Une main de bananes
Se surfe la grande feuille
Sur la surface lisse
Elle s’étire d’aises
Une mer d’huile verte
Se donne son clair sur terre
Et les bananes heureuses
Jaunissent tendres promesses
Branches désinvoltes
Des notes répétitives
Là l’atlante faune
S’éparpillait en forme
Étrangers autour de braises
Servies
Imprévoyante
Durait mille ans au fond uniformes
Et nous tâchions de devenir Invisibles
Prétexte à des gouaches
Sans attendre le tour enivrant
De serpentine.
Alanguis
Préambule dans le tain et au roulis
S’étirait devant les abîmes
La ligne ostentatoire.
Voilures aux contours
De brouillons mêlant nos voix d’émeute
Rocher des curieux
Négligeant l’aspect
Un triangle de ciel bleu
Une feuille dedans son ombre
Elle se vit sa lumière
S »agit il d’une histoire
de peau ou de toucher
entre feuilles de rubans imprimés
et origines à creuser
pas de régime en vue
même si il assume
de split en splash
quand musa régne
c’est l’heure …du grignotage
et pour ceux qui guignent
otages
dans ces hauteurs
ils trouvent le platano
au moins son ombre enveloppante
comme une main bienveillante
étend elle alentour
pour d’autres cultures
Décoiffant cette étymologie
je ne m’étais jamais posé la question même en français
alors le dauzat dit » vient du portuguais qui l’a emprunté à un dialecte guinéen »
cascade des recherches et effet tiroir, merci d’avoir déclenché un peu de curiosité
Madras bels envolés
Les feuilles du bananier
Verts paréos se dansent
Murmurés par la bise
Ses racines pleine terre
Se boivent à la paille
Les gouttes d’eau puisées
Pour colorer cru vert
Les drapés sur la tige
Souple et exotiques
Et se vibrer d’aimer
Les belles nuits d’été
youpslà..soupleS et exotiques!
Les bananiers
Aussi souples que l’osier dont on fait les paniers
Les feuilles des bananiers que tressent les vanniers
Sont larges et souples comme les oreilles des éléphants
Elles ne sont pas en cuir mais on peut les faire cuire
Parfois elles se déchirent et pendent lamentablement
comme les voiles qui pendent aux mâts du navire
secoué par la tempête et c’est bien émouvant
de voir ces fiers géants abîmés par le vent
Alain
Peindre la feuille
Et puis peindre la fleur
Puis attendre
Laisser entrer la lumière
Et peindre le ciel
Puis attendre
Accueillir le soleil
Et saisir les ombres
Puis attendre
Faire de la toile un jardin
Tout drapé de couleurs
Et s’y promener en rêvant
Alain, J’ai cette même impression, que vous avez si joliment mise en vers, lorsque je vois ces feuilles géantes déchirées, j’en veux au vent, irrespectueux de la beauté, et je pense tout particulièrement au mistral souvent violent et brutal avec les plantes. Chaque jour lors de ma promenade, je passe près d’un bouquet de bananiers et je déplore ces griffes du vent. Merci d’avoir su mettre ce ressenti en poésie.
Pour Lou et tout autre gourmande ou gourmand …
Banane écrasée
un peu de sucre vanillé
s’en lécher les doigts
une larme de rhum ?
Mais, flamber!
Les bananiers
Imaginez une île entourée de coraux
peuplée d’oiseaux jaseurs aux plumes de couleurs
qui gazouillent gaiement avec les chutes d’eau
et partent à l’aurore pour visiter les fleurs
dans ce vert paradis où règne l’abondance
les hôtes sont nombreux qui peuplent la forêt
tous redoutent le feu du soleil qui paraît
et tous attendent la nuit qui porte la délivrance
là des singes acrobates aux bras comme des lianes
rêvent en fermant les yeux les doigts en éventail
A voler dans les cieux comme un aéroplane
Afin d’aller cueillir la mangue ou la banane
Alain
MERCI Monique
Biz
Alain
who ban anna
a leaf to leave
without relief
« Comme si tout à coup on retrouvait la connaissance de l’impossible qu’on avait à huit ans »
En un voile d’étoffe légère
Cheveux au vent dans le soleil,
Les feuilles de musa, déesses vêtues
D’un paréo aux couleurs de l’été,
Propagent leur souffle avec désinvolture
Tels des éventails dans les mains des anges.
Elles jouent de leurs attraits avec magnificence
Et dispensent leur charme avec ostentation et élégance.
J’oublie dans ce confort de romantisme
Toutes les laideurs et les douleurs du monde
Que leur beauté évince le temps d’un regard
Le temps, oui, juste le temps d’un regard,
Juste un rêve un tout petit bout de rêve
La nuit saura le rendre éphémère
En faisant de ces déesses
Des ombres diaboliques
En proie aux rayons de lune
Noires, tristes et froides
Jusqu’au lever du soleil.
entre les bras du ciel
dans un drapé mordoré
la fleur ambre le fruit
Merci pour la recette Jeandler, des musas vanillées sur des doigts de fées dorés ! hmmmmmmm 😉
Les bananiers
Pas de boîte embarquée pour vous localiser
Pas de gendarme en planque pour vous verbaliser
Pas de marches militaires sur les champs Elysées
Nul odeurs délétères mais les vents Alizé
Alain
le musa ne s’attaque pas à la dague , il ne fait pas caguer non plus
mais sur les cargos ou sur les voiliers, il a fait carguer les toiles
et dans ses chambres de murissement, dans une atmosphère controlée
pour apporter en occident ce met raffiné, il a suspendu aux crochets
ces grappes gigantesques qui s’agglutinent, pour faire les délices de la table
quand en bouche cet oblong se déguste dans toutes ses variétés
nourrissant à propos et jusque à satiété, sans passer par les seules
multinationales bien trop stéréotypées, cependant il y a crise
et des pirates il ne s’agit pas de prise, car la concurence fait rage
entre caraïbes et méso amérique, même si le rhum et la vanille sont ses alliés
il va falloir encore défier des monopoles qui n’ont pas eu de scrupules
à traiter leurs ouvriers sans considération les exposant sans rémission
aux acres et délétères effluves des pesticides pour produire toujours plus
et moins cher, inonder les marchés et pas de manière passagére
pour accéder au panier de la ménagére, alors faut il se résigner à une banane chère, et qui serait toute désignée pour montrer la voie d’une économie prospère mais repectueuse de la santé des hommes et de l’environnement en somme ? Une banane dans tous ces états, qui de lobbies sculpte les body
car énergétique elle est .
—> Bonjour, chère Ossiane,
Drappée de soie
son aile me conduit
au silence de sa beauté.
Bien tendrement, Jack qui te souhaite un excellent week-end dans la joie et la paix du coeur.
Mistral
Ce matin en ouvrant la fenêtre le vent soufflait par rafales
Les feuilles au bout de leurs branches étaient terriblement secouées
Les oiseaux dans ce bruit de fond émettaient quelques notes plaintives
Le ciel n’était qu’un grand voile bleu, propre, beau et sans nuage
Le grand pin se balançait en formant d’amples vagues de verdure
Le platane courbait ses longues tiges en un bruit de papier froissé
Le rideau flottait avec ampleur en une danse somptueuse et gracieuse
La musique du vent allait pianissimo, moderato et crescendo
Un bruit de flots, un bruit de vagues, tempête au faîte des arbres
Cinglant, violent, arrogant, saccadé, parfaitement orchestré.
Aprés quelques jours de vacances je retrouve « l’oeil ouvert », avec beaucoup de plaisir..
Belles photos ou comment transformer des feuilles de bananier en étoffe plissée et vaporeuse, sur fond bleu irréel. Magie d’ Ossiane, encore une fois bravo.
Beaux textes ou comment voyager si paisiblement, loin de l’Italie aux Caraïbes.
Bonne journée à tous
By the way Thierry
why ban Ana?
she likes life on a leaf
and no matter what, loves to laugh 😉
Lou indeed, truly deeply, madly
i’m banana convince
but with these leaves
we can sew a new banner
in a green manner 😉
some people argue
they have the banana
as if their open smile
means what they wanna
but when the banana split
it slightly slip
and at fall
down the beach
under order to reach
take care
but don’t dare
at these traps
because if you scrap
and peal the skin
that seems too thin
the white naked flesh
without any need of mesh
will you procure a greatest taste
even though for that you have some waste
Qu’il souffle, qu’il souffle
Le vent de l’amertume
Il finira par s’épuiser
Il finira par se fatiguer
Alors viendra le silence
Viendra la sérénité
Dans un calme retrouvé
Où nous pourrons rêver
A l’ombre des bananiers
Une feuille de banane
Le doigt trempé sucré
Avec cette purée jaune
Trace de bels signes doux
D’abord le *j de soi
Qui marque sa présence
Suivi d’un bien bel *e
Voilà un petit silence
Et puis délà le *t
Suivi de l’apostrophe
Pour saisir bon l’aimé
Ensuite tout est fort lent
Si appliqué du temps
Les lettres *a *i *m *e
Se succèdent en amour
L’oeil se recule un peu
Relit son écriture
Et le regard ému
Tend sa feuille pas banale
Et quand la feuille se pose
Pour la manger ensemble
Cette belle gâterie
L’émotion est intense
Ballade pour une banane et un balanin
(ou la trop brêve sortie)
Une banale banane
Balade son balanin
Au bal. Année bénie !
Bah ! bal annulé !
Balanin banané
Et banane bannie
Moralité
Pas de peau !
Banane et baladin :
Afin d’éviter le courroux des fins connaisseurs,
je précise qu’il s’agit d’une licence poético-humoristique,
le balanin fréquentant plutôt les noisettes et les châtaignes 🙂
–
http://www.youtube.com/watch?v=lgUrlO6hku8
–
Sang … court où ?
Sans courroux
S’encourt …
roux.
–
heu…
–
A tous … 100 … bizous.
–
Je vous fiche mon billet
que quand la banane danse
certains pensent
à joséphine Baker
en batido au shaker
avec lait et cacao
laissez donc au freezer
ça tient au corps
d’autres parlent
de fûmer la peau
encore des rigolos
les grimaces simiesques
des aventures picaresques
laissent parfois déridée
la banane
à trop flamber
la voilà dépitée
pourtant en beignet
ou en soufflet
quel cornet
Pas capitonnée, c’est à la machette qu’on décapite
encore verte l’objet du désir avant de gagner
l’estime du nanab par air ou mer
de quoi retrousser les babines
sans rebrousser chemin
et y mettre la dernière main
Un coin du ciel bleu
Fleur aux couleurs du soleil
Les mots d’une reine
Un air de vacances
Dans la lumière des tropiques
La douce évasion
Le rêve estival
La rapsodie des voilages
Flammes de verdure
Une étole verte
Derrière la fenêtre ouverte
Voile sur mon coeur
Courbes alanguies
Dessinées dans le feuillage
Fief de l’harmonie
Pureté des lignes
Dans la trame de l’étoffe
Que les yeux caressent
Dans le goût sucré
D’un rêve de fruit mûr
Boire le nectar
Un bain de douceur
Alchimie de la beauté
Clarté somptueuse
Trop aMUSAnt tout ça!
Bizou Bourrache, good to see you.
Thierry, love the green banner idea and you know what, I’ll split the banana that way , we won’t gain weight !!
En parlant de partage, joli le tien Annick
et joli ton rêve d’été Monique.
Enfin, Phil à parer
Comme Musagète le fil et
les musaraignes détruisent les balanins
le ballet maintenu 😉
Bonne soirée à tous
Polysémie quand tu nous tiens ! Je conseille la lecture du livre « Les quarante jours du Musa Dagh » roman de Franz Werfel sur la résistance arménienne durant le génocide de 1915, dans ce qui était la « montagne de Moïse » un îlot inexpugnable ravitaillé par les aigles. Saisissant récit sur ces irrédentistes qui firent front jusqu’au bout, jusqu’à la fin.
fr.wikipedia.org/wiki/Les_Quarante_Jours_du_Musa_Dagh
De lumière
Dans l’étrange lumière solaire
Un étrange olivier sommeillait
La cigale au silence rongeait
D’une calme, une égale colère
Et le temps pour toujours semblait faire
De cette heure un cristal solitaire.
Sur une autre planète, est-ce vrai
Qu’il existe des cœurs et des guerres,
Des travaux, des saisons, des palais
Quand ici le néant est parfait
Dans l’étrange lumière ordinaire.
Norge
De longues semaines d’absence, et je retrouve ce blog avec beaucoup de plaisir , un petit coucou perso à Rachel et un bon week end à tous
Les bananiers
Lassé de la foule et du bruit
J’achèterai une méhari
je me ferai caravanier
J’irai chercher les bananiers
Qui poussent aux limites de la terre
Je plongerai dans le silence
Bientôt j’aurai le plein d’essence
Et n’en pouvant plus de me taire
Je m’envolerai pour Paname
Je rentrerai avec du sable
Des souvenirs impérissables
Voyant Notre Dame et les toits
Radieux je volerai vers toi
Mon ange et j’aurai la banane
Alain