Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
Rose d’orient
des coeurs tendres à tes larmes
gouttes de lumière
◊ Sur les petites routes de Provence…
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite
Rose d’orient
des coeurs tendres à tes larmes
gouttes de lumière
◊ Sur les petites routes de Provence…
Le ciel a parfois ses chagrins
Et quand ses larmes coulent l’arbre
Ensuite se sèchent des mille senteurs
Des fleurs si tendres couleurs pastels
Puis la coulée de son coeur doux
Glisse le tronc saoûle les racines
Puis quand le vent coquin se lâche
Tout fou de son éternuement
Les fleurs tombent tapis de l’arbre
Douce collerette nostalgique
La poésie, ses milliards de couleurs, de vie….
une chair palpitante
détachée
à l’orée
d’un gouffre de verdure
Le printemps parle le langage des fleurs
et de cette feuille à l’ autre il entraine ses couleurs
l’iris attendri goutte l’exquise fleur d’orient
et répand comme rumeur une parure mauve ou rose
Dans les ramées gazouille l’allégresse du matin
tons doux et sons s’allient pour habiller les branches
d’enchantement tissé dans une toile voyageuse
C’est joli ce que tu as écrit Annick.
Ô terre boisée de nos aïeux
De Béthel à Jérusalem
Désert de Judée
Route humaine.
Pour quelle tribu, à quel royaume
La Terre Promise, Jérusalem?
A Saül, David et Salomon
A l’Assyrie ou Babylone?
A quelque Macchabée ou Romain?
Que le temps passe sur les royaumes
La terre conquise et malmenée
Montagne aride
Royaume humain
Désert des collines et des mont
Avance comme avanceraient les Hommes
D’Hébron jusqu’au seuil de la mer……morte.
Arbre de Judée, fleurit le pourpre,
Judas pendu à ses regrets
D’avoir trahi l’Emmanuel.
L’en haut est l’en bas.
Le corail est un arbre,
Le vent une onde pourpre.
Quand fleurissent les arbres de judée au printemps cela me rapelle une anedocte .
Un de nos proche avait été prisonnier durant la dernière guerre et libéré par les russes qui l’avaient lui et ses compagnons promenés à travers l’europe de l’Est pour finir par les faire embarquer à Odessa pour rejoindre enfin Marseille.
Quand ils ont traversé le Bosphore ils ont tous été émerveillés par le spectacle des arbres de judée en fleurs et ils se sont tous portés sur le meme bord du bateau qui s’est mis à pencher dangeureusement .
Voila pour moi je rattache tourjours les arbres de judée en fleur à cette histoire insignifiante.
Quand certains jouent à Judas
Quand certains se métamorphosent en hyènes
Quand certains puent la haine
Toi, tu rassembles tes troupes
Toi, tu leurs balances tes loups
Toi, tu rends coup pour coup
Un jour, ils comprendront
Que leur guerre nuit à leur bonheur
Que leur lutte alimente leurs pleurs
Un jour, tu comprendras
Que l’indifférence est arme redoutable
Que la solitude sera le seul trophée de leur combat
Ce jour, moi je crois
En la puissance de l’amour
Avec un esprit pourpre
Il sort de sa gousse
Rosit le mois de mai
Fleurit les amants de soleil
Avec une valse tendresse
Soulevée de plumes vertes
>C’est joli, Annick et Lou!
L’arbre de Judée
Lorsque Mai rougissant rassérène les cœurs
Et que sourit à tous la terre fécondée,
Quand sur les verts gazons Chloris mène des chœurs,
Il fleurit dans le parc un arbre de Judée.
C’est un arbre tout rose, et sans feuilles d’abord,
Un tout harmonieux que rien autre n’égale.
Ses longs rameaux, groupés dans un parfait accord,
Ont l’air de supporter des roses du Bengale.
Quand la feuille leur met son beau satin ouvert,
Ils sont plus doux encore au regards de l’artiste;
La pourpre s’adoucit près du feuillage vert,
Et la tendre émeraude encadre l’améthyste.
Puisque c’est à présent que mon arbre fleurit,
Je veux, couché sur l’herbe, oubliant toutes choses,
Dans ses vivants écrins égarer mon esprit,
Et pendant un moment faire des songes roses.
Voyez comme l’azur est calme et reposé,
Comme on se sent heureux sans en savoir les causes,
Comme l’herbe frémit sur le sol arrosé,
Comme le ciel couchant est riche en fleurs écloses!
Sous ces bosquets charmants, épanouis pour eux,
Pleins d’ombrages secrets et de faibles murmures,
Voyez ces beaux enfants, ces couples amoureux
Qui vont en écartant les épaisses ramures.
C’est toi, belle Rosine! Hélas! le vert rideau
Nous dérobe tes pieds, les plus charmants du monde.
C’est toi, folle Rosette avec ton Orlando!
Pauvre morte amoureuse, est-ce toi, Rosemonde?
Quel est ce bruit de cor qui passe dans les bois?
C’est la chasse qui vient: salut, blanches marquises!
Mettez les cœurs en flamme et le cerf aux abois,
Vos paniers de satin ont des façons exquises.
Près de ce rocher blanc taillé comme un autel,
Ainsi qu’un lévrier l’eau folâtre et se dresse.
Pardieu! c’est la marquise, avec son air cruel,
Qui se baigne là-bas en nymphe chasseresse.
Il manque un Actéon, ce sera le mari:
Il a tout ce qu’il faut, et pourrait en revendre.
Abbé! votre musique est un charivari!
Vous soupirez, Églé! Que vous a fait Silvandre?
C’est ainsi que je rêve aux temps des Pompadours.
Et lorsqu’un bruit aigu, conne un cri de cigale,
Fait envoler le rêve, il me reste toujours
Mon arbre de Judée aux roses du Bengale.
Théodore de Banville
>C’est joli, Annick et Lou!
L’arbre de Judée
l’afflux de sève qu’exerce la nouvelle saison
amène chez certains êtres d’abondantes floraisons
soit par l’abus d’alcool qui cause des rougeurs
soit par l’afflux de sang qui suit une grande frayeur
soit par l’excès de fièvre qui cause des lésions
Ainsi voit t’on les joues se colorer rose
Des larmes fondre comme des gouttes de cire chaudes
Ainsi voit t’on la sueur déperler sur la peau
Et le corps tout entier être en proie aux frisons
Et comme la poésie succède à la passion
L’âme habitant le corps exhale des soupirs
et comme la buée transpire sur les carreaux
Alain
Merci Lou et Claudie,
et merci à chacun pour le partage de sa plume, c’est émouvant de lire du sang vivant posé sur une feuille.
Bonjour à l’équipage !
Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
L’Arbre de Judée
Fait exploser dans la campagne
Un merveilleux ROSE FUSHIA
En feu d’artifice de lumière
Ou le parme et le mauve
Se conjuguent à l’infini
Au milieu des branches épanouies
Du coup tombent sous le charme
Les petits cœurs frémissants
Sous le souffle tiède de l’air ambiant
Ils palpitent de bonheur
Au milieu de ces si jolies fleurs
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeee
PS / Et c’est vrai que les feuilles ressemblent à de petits cœurs :
http://www.ordina13.fr/midev/images/herbier/arbre-de-Judee.jpg
« Notre univers est une tonnelle de roses. Nos visiteurs sont les papillons. Nos musiciens sont les rossignols. Quand il n’y a plus ni roses, ni feuilles, les étoiles sont mes roses et ta chevelure est ma forêt. »
Rien ne m’intéresse plus. Lève-toi, pour me verser du vin !
Ce soir, ta bouche est la plus belle rose de l’univers…
Du vin! Qu’il soit vermeil comme tes joues,
Et que mes remords soient aussi légers que tes boucles !
غياث الدين ابو الفتح عمر بن ابراهيم خيام نيشابوري
L’aurore a comblé de roses la coupe du ciel.
Dans l’air de cristal s’égoutte le chant du dernier rossignol.
L’odeur du vin est plus légère. Dire qu’en ce moment des insensés rêvent de gloire, d’honneurs !
Que ta chevelure est soyeuse, ma bien-aimée!
غياث الدين ابو الفتح عمر بن ابراهيم خيام نيشابوري
Ce n’est pas de la monnaie de Judas, on n’est pas à quelques deniers près dans une trahison, c’est le geste qui compte, avec Judée s’amarrie et s’apparie la mer morte et la méditerranée.
Après le retour de captivité de Babylone qui enrichit la Bible de quelques chapitres
peut s’épanouir pleinement en territoire hierosolomitain une végétation pas en demi teint.
Doit on redouter d’un tel arbre un quelconque baiser,
pour sûr non puisqu’il fait éclater les limites
nous ouvre tout grand ses bras
au point d’avoir envie de l’embrasser
Luxuriance toute orientale
ce sont des milliers de pétales
un véritable festival
Sur la branche la fleur
de l’arbre de Judée
dépose son baiser
avant que la feuille échancrée
lui donne un cœur
où déposer
son fruit d’oblongue gousse
du vieux tronc tourmenté
égorgé
semble jaillir une pluie de roses vermeilles
en gouttes sans pareilles
dont l’été s’éclabousse
quand sous le vent léger
ses éclats d’améthyste ont volé
et sur l’herbe sont tombés
dans les bras l’un de l’autre
s’endorment
les amants fatigués
sur un lit de soie pourpre
sous un soleil de feu
s’en va heureux
sur son chemin
le bon samaritain
qui à son ombre se repose
la nuit venue
quand tout se tait sommeille
que l’angoisse s’éveille
c’est l’arbre des regrets
d’avoir trop avide
l’amour perdu
ses fleurs sont larmes de douleur
pleurs et sang mêlés
dans des mains vides
photographie d’ Atget représentant un arbre de judée conservée à la BNF
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b3100085d.planchecontact.r=arbre+de+jud%C3%A9e.f55.langFR
Clichy-la Garenne : Arbre de
… >>> Judée planté par St Vincent de Paul. N ° Atget : 6185. 1901. Photographie positive sur papier albuminé d’après négatif sur verre au gélatinobromure ; 21,7 x 17,2 cm (épr.). [Cote : BNF – Est. Eo 109b bte 28
Superbe claudie
théodore de banville mériterait qu’on parle plus souvent de lui
je ferme le ban mais en suis encore tout ébaubi
excusez moi, mais j’ai envie d’écrire que je commence ma lecture, et déjà, je me tressaute, comme c’est joli, Thierry, comme c’est joli Tonnelle, allez je continue à lire,
merci Christineeeeee, because ton image, en me garant ce soir devant le magnifique jardin du point de ramassage, je pense avoir vu un arbre de judée, de loin, because ses feuilles en coeurs,
à me garer depuis septembre, la dame aux mains vertes, m’a invitée ce jeudi pour un café, je lui demanderai si c’est bien un arbre de judée….
belle soirée!
Viens ,
soeur amie,
Ame soeur,
Viens t’assoir.
Avec moi ,
Avec elle ,
pas entre ,
Moi et elle.
Sous l’arbre.
Viens
Mon ame soeur
Avec moi ,
Tu t’es levée.
Ni clairon ,
Ni cor ,
Ni trompette.
Pour sonner,
La charge.
Juste nos ondes
Mon ame soeur,
Ma soeur d’ame.
Amazone ,
Rugissante,
Pour défendre
un danseur sur une corde
Pour défendre
L’idée de nos reves.
Ma soeur d’ame
Ma soeur d’ame,
Viens t’assoir
Te reposer
Sous cet arbre.
Je vais prendre,
Mon tour,
De guet…
c’est rigolo, amichel, en fin de journée, en partant en toto, me venaient des mots, mais l’écran pas encore sur le volant….sourire….et mes mots voyaient ceci…
L’arbre pleure belle élégance
Digne de lui il reste droit
Il sème ses pleurs avec des fleurs
A la ronde pour qui le regarde
Un chagrin c’est bien trop intime
Pour le confier à qui veux tu
Le vivre serrer dedans son vase
Rempli de pétales doux de soi
C’est bel de temps Ô tant de tant
Et fort joli de garder ses larmes
Penser donner le meilleur de soi
Dans des sourires des perles de joies
A pulvériser dans les airs
Il y a des détresses plus grandes que siennes
Et s’éclater de couleurs
En se gardant le noir en veines
C’est un bien bel tableau de vie
Que donner de la vie son précieux
En se balladant petites cueillettes
Dans ses paniers d’osiers à trous
Pour laisser un tapis magique
Se pousser après son passage
mmmhh, c’est beau Fauki,
mes mes cheveux en bigoudis de lire vos délices….
c’est beau la douceur de la vie…
mille flocons pourpre
le jardin est dans le ciel
ombrelle tendre
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Quelles plumes ! Toute mon admiration pour toutes les beautés que ces nuées de pétales « aux éclats d’améthyste » vous ont inspirées…
En Purpura,
en murmura
le vent dans les branchages,
du plus pur et plus dur des mûrs,
tandis qu’erre la rose
empourprée jusqu’au Caire.
Rosaire de la merci
et du contentement.
A peine voit on les feuilles
mais de cette folle prodigalité
sont ce là les seules armes
qui portent à l’effervescence… le charme
Des papotis des papotas
Jouent si bellement de l’harmonica
De mauves tendres
Des coeurs se fendre
S’enlacent en l’air
Ils ondent un joli courant d’air
Une fleur syncope
Le gazon écope
Et l’escargot parti fort tôt
Arrive bientôt
Dans ces soleils violets
Qui le laissent tout déboussolé
Sa coquille grimpe le tronc de dur
S’envole le ciel il fait le mur
Sous les jeunes cyprès que les oiseaux peuplaient
D’une musique ailée la violette inscrivait
Son message au gazon du domaine
En ce jardin dessiné pareil à l’Éden
S’énamourait la nature et ses merveilles
Un rossignol chantait sur l’arbre de Judée
La grâce d’une belle au rire de miel
A l’œil plus aigu que la flèche acérée
Qui éveille l’amour et quand il nous surprend
S’éteint la raison sous les charmes du printemps
Générosité
L’arbre déborde de fleurs
Flamboiement de couleurs
Offrande de vie
Les feuilles viendront aprés
La raison attendra
Une pluie de roses impalpables et mystérieuses
A ,ce matin envahie mon âme en chagrin
Merveille!! les gouttes de miel au frais soleil
Ont illuminé mon être tout entier
Douces pensées des retrouvailles Ossiane notre Muse , Amis et Amies
Au fil des jours au gré du temps …..images -imagine
AA
Des teintes qui reposent
De jolis brilles de vie
Le temps bel suspendu
Remue sa balançoire
Ses jambes s’allongent jolies
Fléchissent bel l’équilibre
La douceur fait du bien
L’oeil gâté vit encore
La légèreté en ailes
Embrasse cette saison
Couleurs de bel printemps
Qui tourbillonne ô temps
…et si…(suivre le lien)
Que cet arbre me pardonne si je n’ai pas su le dire comme je le devais dans les mots d’un poème. Ce qui m’était si proche, si familier, je pensais pouvoir m’en emparer sans pudeur, le modeler à ma guise, le délaisser dès lors que j’en aurais épuisé la substance, délimité les contours. J’avais des yeux, mais je n’avais nul besoin de voir, je savais déjà. J’avais pour moi les noms, les verbes, une grammaire. Cette langue qui m’avait donné tant de mal pour que je la possède, c’était elle, à la fin, qui me permettait de posséder tout, de surprendre un insecte dans l’inviolable de la terre, de figer le vol d’un oiseau. Je m’étonnais que d’autres tâtonnent, se trompent, balbutient devant les spectacles du monde. J’écrivais que j’étais au centre, que j’étais, moi seul, le sujet. J’avais mes ruses toutefois. Si quelque chose me résistait, je me faisais plus modeste, j’affichais une humilité de façade, je me prosternais devant l’immense ou l’inconnu. Le mensonge est le recours des consciences obscures, celles qui prétendent ne douter jamais. Qu’ai-je à craindre maintenant que la nuit tombe ? Mes livres sont achevés, peut-être dureront-ils un peu, mais les signes vieillissent déjà sur la page et cet arbre qui se perd dans le noir, il est plus neuf que moi, plus généreux dans la surabondance de la sève et je voudrais seulement qu’il protège, de tout le poids de ses branches, celui qui l’a dénudé dans les mots.
Claude Esteban, La mort à distance , p80
Bonjour à tous
>Thierry…je partage ton point de vue..Théodore de Banville mériterait d’être remis à l’honneur…Beaucoup de charme également dans tes vers!..
>un petit coucou à Arlette!..et bises à tous,
Belle journée à toi Claudie
De judée pas de jubé, pourtant la galerie est très ornée, un trésor né n’est ce pas ?
Comment séparer le coeur de la néfle ? Et imaginer plus belle parure pour les contours de la nef qui en son fief est fière et richement dotée.
Pas de jujube non plus, pourtant ce serait un atout, et avec tout ce trèfle, pardon cette extase de densité et d’harmonie, où rien n’est surchargé mais ou l’abondance régne.
Alors le jus des jus est il si léger que son ascension en est facilitée comme une scansion de la beauté ?
Trop de questions tuent le plaisir de seulement observer sans plus de mots sans prévention et sans alarme la merveille que voilà.
des cœurs tendres à tes larmes
un peu d’acide qui s’y cotoient
subtil amalgame
dans la douceur de tes bras
Bisou à ma Lou préférée. Bises à tous avec une pensée particulière pour le capitaine
cet arbre est une de mes faiblesses… tu dois comprendre ça, toi qui aime le midi et la camargue… Emma
L’étape était longue et il n’était pas encore rendu.
Le soleil avait passé son zénith et bien qu’il fût haut dans le ciel, il ne se faisait pas ardent. Le pays ne souffrait pas encore de manque d’eau. Les guerres passaient par là et, entre les guerres, les coquins ne manquaient pas. IL fallait donc un peu de chance pour éviter celles-là et ne point rencontrer ceux-ci.
Il avait posé son bagage. Avisant, tout près, le tronc accueillant d’un arbre du Judée, il se dit qu’un petit repos à l’ombre de ses fleurs lui ferait le plus grand bien. Il se plaça donc là, oublieux de tout, ses sandales délaissées, sa chemise ouverte et l’esprit en paix.
Alors le sommeil le gagna.
Il faut croire que la contrée fut épargnée et que les détrousseurs de voyageurs, oublieux comme lui, étaient partis pour d’autres rapines en quelque lieu plus avantageux car bien que les jours, les ans et puis quelques siècles ont défilé, lui est toujours là. Toujours dormant d’un sommeil enfantin, son visage replet affichant un sourire d’ange, il ne voit rien du temps qui passe.
L’arbre s’est épaissi, le tronc s’est fait chapelle, les fleurs, à chaque saison nouvelle, emplissent le ciel et Yacoub dort. Ses hôtes ne l’attendent plus depuis longtemps. On a raconté que, voyageur égaré, il aurait fini dans un ventre d’un leu.
Ha ! Oui ! Il n’est pas donné à tous de le voir mollement étendu, la tête soutenue par une racine, les sandales flottant à trois toises de haut accrochées à une branche mutine. Qui le verrait ne voudrait pas le réveiller, surtout pas. Comment expliquer que sa robe du bure serait bien dépassée… Quoi que ! Quoi que… !
Laissons-le sortir tout seul de son repos disent les sages observateurs. Quant il sera temps, ce qui doit être sera.
c’est beau Phil
http://www.visoterra.com/images/original/arbre-de-vie-detail-visoterra-15772.jpg
http://www.futura-sciences.com/galerie_photos/data/503/arbre.jpg
http://www.e-voyageur.com/forum/album_pic.php?pic_id=1258&full=true
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/aa/Manipura.png
Merci Arbor Perindex, hello Rachel et Phil. It’s so good to see you )
Bonne soirée capitaine, belle nuit à tous.
La lumière est la feuille
sur laquelle se déroule la vie
de chaque côté
L’arbre de judée prend racine dans la nuit
Ses grains tombent un à un
pour l’enfanter encore
Phil a le secret
de ces récits elliptiques
qui sucitent la curiosité,
un vrai conteur
pour notre bonheur
merci
quelle horreur !
celui qui sue cite sans doute
mais de la à susciter pareillement !
.
Juste un petit bonsoir pour vous remercier de vos derniers écrits si beaux, si doux ou si forts;-)
Ce lien qui expliquera un peu mieux le sens de mon haïku mais Christine la vive l’a déjà trouvé;-)
http://leroux01.club.fr/arbre_de_judee_1_10_04_2001.jpg
Bienvenue et merci à vous Ladoux pour cette anecdote émouvante. Oui c’est vraiment un beau spectacle au printemps. Il faut savoir que cet arbre ne supporte pas une température inférieure à 5°C; il est donc cultivé dans le midi.
Merci pour de Banville Claudie, tu connais bien tes classiques;-)
Merci Olivier;-)
Jacline, la nature m’a tendu les bras;-)
Coucou à arletteart de retour de campagne;-)
Magnifique Esteban, merci mathilde!
Pensée à rachel
Décidément Emma, tu as toi aussi beaucoup de faiblesses provençales, je te découvre un peu plus chaque jour;-)
Bravo phil, tu te fais beau conteur toi aussi;-)
Déguisements en tous genres, cher pâtre grec;-) C’est bien parce que c’est toi;-)
Sans jujuber, je vous salue bien bas, n’est-ce pas thierry;-)
Allez, je file, la bise à demain!
Ossiane
.
Où s’en va donc le printemps?
Printemps
T’es pas sitôt venu que passé
Je me demande si à l’été
Je me souviendrai de tes bourgeons
Dans les feuilles vertes et cassées
Chassées par le vent dans les ronces
Printemps
Tu m’appelles et puis je t’entends
Tel le murmure des fleurs aux abeilles
Dans les arbres où tant de merveilles
S’apprêtent à naître dans le temps
Printemps
Dis-moi où je peux voir
L’orange mûr à l’aurore
Aide-moi à trouver le temps
Pour te montrer le ventre dedans
Tout s’efface, je sais
À l’ombre des plaies
Écorces éclatées
Au pied de l’allée
Des troncs rongés par la sueur
Céline Poirier
>Merci céline pour ce beau poème, au plaisir de te revoir ici;-)
l’homme dit de sa vie qu’elle est semblable aux quatre saisons…
or, je ne connais pas l’été…
je suis des saisons de transition…
Entre le printemps et l’infortune, n’y a-t-il pas le passage clair des mots?