Lecture du Haïku Calligramme: de la gauche vers la droite
Sauvage et féline
en lassos de lumière
la rive enlacée
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de la gauche vers la droite
Sauvage et féline
en lassos de lumière
la rive enlacée
Monstres qui serpentent sur les plages mouillées sous les vagues feignant les cordages égarés en volutes, en ondulations et courbes enlacées.
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Je sens cette envie
De partir à la dérive
Au grè des humeurs
Sentir l’odeur de la mer
Sur les plages ensoleillées.
____
En attendant je vous souhaite à tous une bonne nuit , merci Ossiane pour cette belle note et bonne semaine.
inlassable succession,
elles arrivent,
semblables mais diverses,
s’enflant et se déformant,
se parant de petites crêtes
mouvantes,
explosant,
et elles embrassent
le sable,
s’y frottent, le liment et s’en vont
en une noria sans fin –
elles, fausses individualités,
mer qui se détaille
en de douces ambassadrices
http://www.imeem.com/people/i3bLlk/music/oao470Ro/tchaikovsky-barcarolle/
Hume l’heure de sable et d’eau
auxquels le vent s’allie pour habiller la plage
prends ces notes de piano que des larmes ont joué
à cacher dans les flots
abandonne tes pas à la soie des reflets
et emporte la lumière qui s’y accroche
comme un présent des dieux
dans ton cœur écrin
Eaux boueuses de nos humeurs sauvages
se lient et de délient au creux de ton bleu
Marches vers un ailleurs de lumière
des petites vagues, des petites vagues encore des petites vagues….
Le poinçonneur des Lilas – 1959
Serge Gainsbourg
Je suis le poinçonneur des Lilas
Le gars qu’on croise et qu’on ne regarde pas
Y a pas de soleil sous la terre
Drôle de croisière
Pour tuer l’ennui j’ai dans ma veste
Les extraits du Reader Digest
Et dans ce bouquin y a écrit
Que des gars se la coulent douce à Miami
Pendant ce temps que je fais le zouave
Au fond de la cave
Paraît qu’y a pas de sot métier
Moi je fais des trous dans des billets
Je fais des trous, des petits trous, encore des petits trous
Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Des trous de seconde classe
Des trous de première classe
Je fais des trous, des petits trous, encore des petits trous
Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Des petits trous, des petits trous, des petits trous, des petits trous
Je suis le poinçonneur des Lilas
Pour Invalides changer à Opéra
Je vis au cœur de la planète
J’ai dans la tête
Un carnaval de confettis
J’en amène jusque dans mon lit
Et sous mon ciel de faïence
Je ne vois briller que les correspondances
Parfois je rêve je divague
Je vois des vagues
Et dans la brume au bout du quai
Je vois un bateau qui vient me chercher
Pour me sortir de ce trou où je fais des trous
Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Mais le bateau se taille
Et je vois que je déraille
Et je reste dans mon trou à faire des petits trous
Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Des petits trous, des petits trous, des petits trous, des petits trous
Je suis le poinçonneur des Lilas
Arts-et-Métiers direct par Levallois
J’en ai marre j’en ai ma claque
De ce cloaque
Je voudrais jouer la fille de l’air
Laisser ma casquette au vestiaire
Un jour viendra j’en suis sûr
Où je pourrais m’évader dans la nature
Je partirai sur la grand’route
Et coûte que coûte
Et si pour moi il n’est plus temps
Je partirai les pieds devant
Je fais des trous, des petits trous, encore des petits trous
Des petits trous, des petits trous, toujours des petits trous
Y a de quoi devenir dingue
De quoi prendre un flingue
Se faire un trou, un petit trou, un dernier petit trou
Un petit trou, un petit trou, un dernier petit trou
Et on me mettra dans un grand trou
Où je n’entendrai plus parler de trou, plus jamais de trou
De petits trous de petits trous de petits trous
Merci Lou, quel beau prélude en ce lundi matin
Quelques notes de musique
Pour une humeur vagabonde
Et sur mon coeur glissent
Des vagues au doux murmure
La plage est déserte
Et sur l’eau résonnent
Quelques notes tintinnabulantes
Les sons se faufilent
Entre les méandres de vagues
Et portent au loin
Une beauté douce et cristalline
l’étale.
des signes d’embruns
où la houle frise
alphabet marin
—
des flots vagabonds
lumière sémaphore
humeur marine
Très très très belles photos Ossiane… et la dernière a ma préférence… quel TALENT tu as… je ne trouve plus les mots pour dire … mais je prends sans mots cette beauté que tu sais offrir… merci
Je t’embrasse
Les vagues
Leurs ondulis
Laissent une trace
Sur le sable
Cela remue
C’est très beau!
Par pitié pour nos vieillesses,
Pour nos êtres de sang et de vies,
La mer immortelle se veine.
J’ai protégé mon corps derrière de lourds remparts
Dans le donjon mon cœur scintillait comme un phare
Le soleil et le vent ont buriné mon fort
De reflets arabesques de mica et d’or
Château de sable déserté sur la rive
Au temps se délitait, partait à la dérive
Alors tu es venue à l’influx de la lune
Tes approches lentes ont parcouru la dune
Sur un air de tango tu t’avances à pas sûr
Une vaguelette blanche dépose sa mousse
Au pied du fort comme une invite douce
La danse d’un grain vient refaire le mur.
Puis tu t’enhardis et m’enlaces d’une vague
L’onde humide me foisonne en frissons
Et déjà sur les brèches se posent tes algues
Les grains de mes pores salés à ta boisson
En va-et-vient bercent et croule l’édifice
Au sein de la mer je tète en nouveau fils
Coquillage
Ses sons qui coulent à flot ne donnent pas de chaleur
Ses vagues collantes comme la guimauve vous portent au cœur
ses farces habituelles ses lubies perpétuelles
ses sautes d’humeurs qui vous emportent au ciel
vous percent le tympan elle est pire qu’un vampire
et ces baisers sont des suçons qui vous aspirent
Alain
Le souffle, ce sculpteur
de frissons impalpables,
murmures sur la peau du sable
En écho aux « lassos de lumière », ces lignes magnifiques d’Albert Camus :
« (…) Les vagues viennent de l’Est invisible, une à une, patiemment ; elles arrivent jusqu’à nous et, patiemment, repartent vers l’Ouest inconnu, une à une. Long cheminement, jamais commencé, jamais achevé… La rivière et le fleuve passent, la mer passe et demeure. C’est ainsi qu’il faudrait aimer, fidèle et fugitif. J’épouse la mer. »
(Extrait « La mer au plus près » dans Noces suivi de L’été, Folio Poche).
Un grand merci pour leur accueil à Marc et à Annick, et encore à Ossiane. Le tutoiement ne m’était pas naturel au premier contact, mais, désormais adoubée dans le « cercle des poètes apparus »… il devient bien sûr de mise dans l’esprit de partage de ce blog.
Ce n’était qu’un agrégat de sable, Face à la beauté et la puissance de la mer !
Elle s’est approchée ondulante, Vêtu de sa jupe plissée d’ombre et de lumière
Elle le frôla de si prêt qu’il entendit le bruissement de l’onde sur son corps !
Ce courant sensuel l’entraîna inexorablement sous le drapé de soie bleu et or !
Clair était son regard ! Trouble était l’attirance ! Faible était sa résistance !
lorsqu’elle déposa un baiser sur la commissure de ces lèvres une faille s’ouvrit
Et il disparut emporté par une vague vers les profondeurs inconnues !
Au petit matin seul le souffle du vent était perceptible ! Elle l’avait rejeté comme une volute sans vie ; puis, elle s’était dissoute dans la nuit ; ne laissant de son passage qu’une empreinte sur son cœur froissé !
merci Jacline pour cette belle citation de Camus illustrant parfaitement cette note, merci également pour tes commentaires que j’apprécie beaucoup et bienvenue parmi nous.
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La mer a sculpté le sable
De ses remous incessants
Et l’œuvre s’est faite douce
Sous les caresses de l’eau.
Dans la lumière argentée,
Le drapé ondule sous la vague.
Sous les reflets d’un soleil rasants,
C’est une sculpture en devenir.
La mer essaiera d’apprivoiser la terre
Par sa force, autant que par sa grâce,
Dans une coexistence aux lendemains incertains.
Les lignes se dessinent et se colorent,
Grandes œuvres inachevées et félines
Oscillantes entre peintures et sculptures
En proies aux éléments naturels,
En prises aux humeurs du temps.
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Ma plume apprécie de vous lire, et se muette, car c’est fort beau, ce que vous offrez….ahlalala….
La poésie des mots
Elle ondule son âme
Qui se tangue ses dous roulis
Elle ferme les yeux
Les ouvre
Comme c’est joli
Ses douces ondulations
De sa bouche à la mer
Qui laisse le sable ému
Si bellement caressé
Par ses tendres vertiges
Bonsoir à l’équipage !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Le magicien des ondes, de fort mauvaise humeur,
Jeta un sort étrange sur la Belle de nuit,
Egarée au crépuscule sur la plage,
A guetter la Lune qui jamais ne venait
De sa voix de tonnerre, il fit jaillir un éclair,
Et lança sur la Belle sa formule magique…
« HUMEURATIMUS SABLATUM LUNUM !!?,, ! »
« Tous les jours, au gré des marées,
Tu seras transformée…
En sable fin dispersé sur le rivage »
Tu pourras capter la lumière céleste
Et la dompter au fil de ton lasso
Tu feras frissonner la surface de l’eau
Sans jamais pouvoir l’attraper…
Tous les jours, au gré des marées…
Tu pourras néanmoins,
Lors des nuits de pleine Lune
Prendre forme humaine
Et là, ton lasso d’or entre les mains
Tu auras le pouvoir de piéger les humains ! »
Depuis ce jour, au gré de la Lune…
On peut apercevoir parfois dans le lointain
Une étrange femme enlaçant de ses mains
Un lasso lumineux,
Cherchant celui qui fera tomber enfin
Le sort jeté par le terrible magicien !
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http://screenrant.com/wp-content/uploads/wonderwoman-golden-lasso.jpg
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Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeee
La sable brassé
se suivent mes pensées
la mer en émoi
Voir la mer dans son acharnement
Quand ses eaux se retirent et dénudent le sable
Où les traces de ses mouvements ondulatoires
Restent les cicatrices du temps qui passe
Sans ordre et grande démesure
Elle dessine de bien curieuses arabesques
Ecriture élégante mais non encore décryptée
Qui raconte peut-être le va et vient des marées
Où l’histoire du « magicien des ondes »*
Mais qu’une tempête survienne
Et « la mer, la mer, toujours recommencée »**
Devra reprendre l’histoire du flux et du reflux
Combien d’années encore
Avant que le soleil ne meure
Devra -t-elle tenter de vouloir expliquer
Ses humeurs, sa grandeur son infinie beauté.
* le magicien sorti de l’imaginaire de Christineeeeeeeee
* *emprunté à Paul Valéry
que le soleil ne « meurt » merci de corriger
La marée est basse
Les bras d’un poulpe géant
Surgissent à la fleur de l’eau
Pour emprisionner
Les amoureux de la mer
Quelle histoire enchanteresse Christineeeeeeeee; on s’attend si peu à la vision de ta dame au lasso, que l’éclat de rire est assuré ;))
Bisou au capitaine, à Monique, Neyde et à l’équipage dont les écrits sont toujours aussi plaisants à lire. Bienvenue Jacline!
—- —- —-
« De l’autre côté du rêve, on
aborde une plage où battent à
l’envers les marées de la vie.
Avec le décalage horaire,
impossible de s’y baigner »
Francis Ramirez
La vie remue ses boues
Et la veine se gonfle
Pour ne pas s’enliser
Dans le courant de la vie
Si forte d’émotions
Qui charrient en tout bas
Et vers le haut de haut
Mouvance de son être
Dans les humeurs du tant
Ô temps tu es si fort
Et l’Humain si petit
Fragile dedans sa vie
Qu’il tente de belle force
Avec ses petits pieds
Et ses mains à ressentir
Le grain de peau si tendre
Quand la vie fleure de peau
Et offre ses beautés
En bontés de bel être
les caprices du ciel
la mauvaise humeur du vent
la mer en colère
bonne journée à chacun
Coquillage
Je ne nais pas du marbre dur sous le ciseau
D’un nouveau Michel Ange non à ma connaissance
Je dois mes lignes courbes et souples comme l’eau
A la mer océane qui m’a donné naissance
Alain
Coquillage
Dans des poses alanguies près des flots cadencés
apaisées par le rythme qui les pousse à danser
les filles d’humeur fragile se sentent bien dans leur peau
sans être bousculées comme dans un jeu de quilles
Alain
Vagues de sable et d’eau errent sur la plage
J’ai perdu mon chemin dans l’immensité de la vie
Je vais de ci de là sans bien comprendre
Poussée par des vents souvent contraires
Veines de la mer grossies par les marées
Coule en moi le sang du mystère de la vie
Flux incessant nourri de mes espoirs
De la volonté de vivre et d’aimer
Les frissons de l’eau sur le sable mouillé
J’avance nourrie de mes angoisses et de mes humeurs
Tremblante de peur mais toujours convaincue
D’un demain prometteur et bien plus beau
Ce soir, une vague viendra recouvrir la plage
Emportant avec elle, les traces d’errance
C’est dans l’ordre du courant de la vie
Un jour, la mort engloutira toutes mes espérances.
Embryon mâle
En vie prénatale,
Voile serrée sur sa vergue
Mouillé d’écume de vagues
Androgyne pelotonné
Dans l’infime non né
Foc enroulé en artimon
Tourmentin de goëmon
Si y’a moi
Il y’a toi
Ma siamoise
Au cacatois
Au spi remplit de ris
A la grand voile affalée
Les boulines hâlées
En misaine
En carène
Beau flottis
Fort blottit
Au ventre de la mer
Au sexe faible, au sexe fort
J’hume haut à la poupe
J’hume elle à la proue
Monoïque fœtus
Ballotté comme fétu
Roule,
S’enroule dans la houle
Tangue,
S’assemble dans la gangue
Utérine,
Métacentre
De la danse
Violine
Aux oreilles
A l’écoute,
Sans écoutilles
On se veille
On se vrille
Se réveille
D’un doux somme
Tu te glisses
Je me hisse
Femme homme
A ma sœur jumelle
Légèreté des vagues
la mer verticale
saisie de frissons
Coquillage
Une plage de sable fin où le vent tire des lignes
Par place des coquillages des images qui défilent
c’est comme un jardin zen où l’esprit suit les ondes
des messages vous parviennent venues du bout du monde
Alain
Roulés, roulés, les grains de sable emportés par la vague
brassée longtemps, longtemps l’eau claire colorée d’ambre
creusées, les lignes ondulantes et changeantes à l’infini
bousculée, la tranquilité
murmurée, la caresse
étrange mimétisme
de ces deux corps si différents
qu’une force invisible unis
—
entre deux silences
pareil à la rigueur d’un métronome
les vagues s’échouent sur le rivage
je ferme les yeux et libère mes autres sens
je me laisse porter par ce rytme entêtant
et des notes d’espoir surgissent de ma pensée!
bonne fin d’après midi
monique rare cette forme là de ta part
l’humeur te touche particulièrement
et cela ce ressent…
Lou cette musique et tes mots sied merveilleusement à cette note
Je l’aime la mer
Pourtant elle me fait peur
Elle est imprévisible
Un jour languissante
Mélancolique, douce
Belle, attirante
Caressante, calme
Elle me parle à voix basse
En caressant ma peau
J’écoute ses murmures
Elle me charme et me séduit
Me berce et me transporte
Elle s’attarde, se faufile
M’apprivoise, me rassure
Ses gestes sont lents et gracieux
Sa robe est merveilleuse
Ses couleurs idylliques
Mais il suffit d’un changement de lune
Pour qu’elle devienne fureur
Perverse, méchante, brutale
Rugissante et dangereuse
Coléreuse, effrayante
Sa force meurtrière
Fait d’elle un monstre féroce
Sauvage et indomptable
Elle hurle, gronde, rugit
Dans ses entrailles terrifiantes
Pourtant c’est la mer
Qu’importe ses humeurs
Elle est belle, elle est vivante
Elle est la mer
Et je l’aime
Je vais vous raconter une petite anecdote pour vous dire combien j’aime la mer, lorsque j’étais jeune étudiante, mes amis voulant me faire un cadeau pour mon anniversaire, m’avaient demandé ce qui me ferait plaisir. Je leur avais dit j’ aimerais aller voir le lever du soleil sur la mer, le matin de mon anniverssaire. Si extravagant au mois de février, j’étais à cent lieues d’y croire Bien qu’étant à 4OO kilomètres et nom pas à cent lieues, avec des moyens qui ne sont pas ceux d’aujourd’hui, mon vœu fut exhaussé. Ce fut mon plus beau cadeau d’anniversaire.
Que cela est splendide
à très vite
Pierre
De souples évocations serpentines et chryséléphantines, il y a bien une inspiration d’Ossiane dans ces vaguelettes où l’on se risquerait bien volontiers à perdre pieds, n’était la saison enocre fraîche. Alors on pense aux dunes et à tous les déserts, pour que l’eau, un jour les recouvre et tisse leur surface.
Amitiés de passage, JPierre
–
Marre des tracés !!!
M’extraire de la gangue…
… claironner … ‘Je vis ! »
–
Punaise … kèsk’il pleut chez moi.
J’ai tant envie d’un brin de soleil
pour tenir jusqu Ȉ demain.
–
Biz à tous.
–
je te tends un rayon, Bourrache, il est fort généreux ici même trop chaud,
en matin en orage, en après midi en soleil brûlant, taux d’humidité 90%…sourire..
Un autre rayon pour toi Bourrache !
Quand tu en auras plusieurs, tu pourras les assembler,
Ca te fera :
Soit une roue de vélo, bien rayonnée !
Soit un gros soleil, à son lever !
(je t’en prépare un beau pour demain sur l’Ardoise !)
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeee
–
‘rci, les Filles.
Demain, vais pédaler à l’énergie solaire …
… le pied, quoi !
–
et allez Bourrache, je t’en ai ceuilli une brassée de rayons de soleil et je te les expédie, ils ne sont pas très virulents mais ils ont une odeur d’herbes de provence et un goût de fraises, quand on aime on ne compte pas en espérant qu’ils ne fondent pas pendant le voyage, je surveillerai leur arrivée à la météo, sinon je fais des réclamations auprès du bon Dieu, en échange envoie les escargots, en sauce piquante c’est extra !
« cueilli » c’est mieux non ? mauvaise habitude de relire après l’envoi quand les corrections ne sont plus possibles, enfin que cela n’entrave pas l’expédition des rayons de soleil pour Bourrache
Je t’enverrai bien un rayon de soleil ma petite Bourrache mais je ne sais où le trouver.
Snif ! Fais le même temps chez moi.
–
Z’êtes géniales !!!
Merci d’être là …
(hein, Ossiane !)
–
^_ ^
–
Après un mois en Annam je retrouve ma Bretagne.
Mon jardin est en friche, j’ai désherbé ma serre.
La pelouze est en jachère, ici l’herbe est trop riche
et c’est vraiment dingue elle atteint mon fil à linge.
J’ai sorti la faucille ,il faut vous dire les filles
je suis vraiment marteau je crains le lumbago.
Alors demain j’irai sur la route de la mer
je traverserai la forêt direction la Brière.
J’arrêterai à Savenay au marché y’a des oies
elles brouteront pour moi. J’acheterais des nems
la bouffe viet j’aime, le marchand est d’Hanoï
des nouvelles du pays je lui en donnerais
des fêtes du 31 avril* et de celles du 7 mai**
Puis vers midi j’irai bien boire une blonde…
Pour trinquer avec moi serez-vous là la blonde ?
* prise de Saïgon, victoire sur les américains (impérialistes)
**Dien Bien Phu, victoire sur les français (colonialistes)
la lame brisée renvoie des reflets d’écumes enrubannées de grands larges …
* 1 – Michel Desjoyeaux – Foncia
* 2 – Armel Le Cléac’h – Brit Air
* 3 – Marc Guillemot – Safran
http://www.vendeeglobe.org/fr/mediatheque/photos/
–
Il nous est revenu
Jean
Du pays du
Soleil levant
Ni blonde
Ni brune
Ni oie …
(enfin, je crois …)
Lui offre
Pour son midi
Une bière
De par chez moi…
http://anheuser-busch.com/images/Leffe%20Blonde%20bottle%20with%20glass.JPG
« Nem » … qui veut !
–
Va, bientôt, falloir m’enfermer …
–
Miam ! slurp ! merci Bourrache, les bières belges sont les meilleures du monde.
J’attendais une réponse de la chtite Annick, mais Savenay pas …
Salut Bourrache !!!!
Aller, on s’arrache
On va partir à dache
(Au loin, dans mon argot d’apache)
J’ai fini mon ménach’
Plus une tache
Largons les attaches
Et partons en voyach’
Le capitaine est vers Pen Marc’h
(Rien ne dit que je le sache)
Vroom vroom, on s’lache
Ah ! oui, aussi,
Au bout de la jetée
Comme un rêve de voyage
Ephémère
Je suis mûr
Je me mire
Dans la mare
Des humeurs
Partons dessus la mer
Babord, tribord amure
Tiens toi droite et admire
Vite vite on démarre
‘Avant que je ne meure)
Du vent dans la mature
En rompant les amares
Je deviendrai émir
Au pays des semeurs
Amitié Bourrache !
Et… salut la compagnie !
–
Jean : bon !!!
–
Et, tant que tu y es, mets donc deux « r » à amarres, ce sera mieux comme ça !!!
–
Oh, Phil, me fais pas le coup de la poire blette.
Reste attaché, amarré, même mûr, au-dessus de la mare dans laquelle tu te mires.
C’est encore que le printemps !
Au bout de ma perche, y’a un fil, Phil …
–
Pimpon … l’ambulance arrive devant chez moi …
–
Naviguer à la mode de Pen Marc’h : le plus saoûl à la barre !
Dicton véridique car y’a tellement d’écueils par là-bas qu’il faut aller en zigzag.
–
oufti !
j’ai mis deux « r » à
je m’a marrée …
(belgicisme)
–
Une Bourrache
Qui finit par se « lâcher »
ça met de bonne HUMEUR
Pour la fin de la journée !
biseeeeeeeeeees et dodo !
Je ne sais pas si demain tu auras du soleil Bourrache mais ce soir c’est toi notre rayon de soleil et Christine a raison cela met de bonne humeur. Bonne fin de soirée à tous et bonne nuit.
y’a encore du monde
pour le soleil Bourrache , raté il fait nuit!!!!
je crois que les effluves viennent jusqu’a moi HIC—
J’aime cette grande dame
Quelque soit son humeur
Parfois impassible et calme
Malgré la fuite des heures
J’ai pour elle la même attirance
Malgré ces caprices et ces rides
Car Même sur la plage vide,
Seul ,elle saute et elle danse !
Certains jours elle est agitée,
Et De son ventre noir et gonflé
Elle tance les plus grandes falaises
Et s’évanouit au bord du malaise !
Elle déchaine toutes les passions
Par sa singulière beauté fantasque
Changeant chaque fois de masque
Au gré des jours, des saisons !
Elle est si mystérieuse !
À l’été, elle s’étend rieuse
Elle masse les corps dénudée
Sans vraiment se dévoiler
À l’automne l’âme atrabilaire
Elle déchire le ciel et la terre
De ses lames blanches et acérée
Que le vent ne cesse d’affûter!
À l’hiver, froide et colérique
Elle en devient maléfique !
Et, rien n’entrave son ire ;
Elle dévore marins et navires !
Au printemps, le ciel soyeux
Se reflète sur sa peau satin
L’éclat de sa robe bleue
Flotte comme un parfum !
Alors je lui pardonne ses humeurs
Enjôlé par ces douces rumeurs
bonne nuit au veilleurs
Dans les yeux de la mer
Se roule la colère,
Dans ses larmes de rage
Se déverse la plage.
Et le ciel a beau faire,
S’habiller de lumière,
Se fondre en sérénade,
Caresser chaque vague
De soleil mordoré,
Son amour n’en peut mais.
La mer est de mauvaise
Humeur, rien ne l’apaise.
Elle charrie en son ire
Les rêves, les plaisirs
Que ce soir elle ne peut
Embrasser, ni ne veut:
La douceur de l’étale,
Repos de ses entrailles,
Le frisson du jusant
Ou le flux stimulant.
Ses sourcils sont froncés,
Ses cils ébouriffés,
Ses yeux d’aigue-marine
Aux reflets d’opaline
Lancent milliers d’éclairs,
La mer est en colère!
–
Aux veilleurs
douce nuit
de velours
à venir
Aux endormis
main-caresse
sur rêves
à finir
…
–
.
Bonjour fidèles et nouveaux amis de L’Oeil;-)
Je remonte peu à peu à la surface pour respirer l’air de vos poèmes;-)
Je commence à me sentir un peu plus libérée… ouf! Toujours beaucoup de travail mais un peu moins de pression sur mes épaules.
Humeurs de toutes sortes essaimées sur cette page… et toujours en beauté
Vous êtes venus en nombre honorer cette note et je vous remercie pour votre générosité. J’aime toute cette série océane;-)
Je vois également de petits nouveaux; c’est sympa!
C’est bien parti, Jacline;-) Le « tu » n »est pas obligatoire mais il m’arrive de me tromper et de revenir au « tu » alos qu’on avait dit que c’était « vous »:-)
Bienvenue à Maud, clin d’oeil à voirdit;-)
Et puis je vois que Bourrache a déchaîné l’auditoire hier soir;-)
Autres humeurs, rires et détente, je me suis bien amusée à vous lire;-)
Allez, je vais faire un petit tour du côté de « fulgurances »
Un grand merci à vous!
Ossiane.
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Humeurs, rumeurs, tumeurs
hum, disons pas de bile ni bien méchantes, elles manifestent tout du moins un mouvement d’impatience qui tendrait à rendre noir bien des regards, leur écoulement soulage autant qu’il agace, dans un principe de vase communicant qui trouve à établir entre flux et reflux cet équilibre ténu.
Sont elles bonnes qu’elles annoncent le partage de l’énergie en vagues ciselées et raménent le sourire sur les visages effrayés de quelques manifestations intempestives autant que surprenantes
aussi l’humour n’est il pas loin qui lui aussi est bien subtil dans son expression
mais si on ne meurt qu’une fois il faut prendre garde à la tumeur, comme disent certains totalement lucides « plus con que moi tu meurs »