Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, horizontale
Gardien des cimes
les aiguilles des cyprès noirs
la neige en écho
◊ Tout là-haut à Saignon … cette note est pour toi, Candide … pure coincidence de ces images … mes pensées chaleureuses vont vers toi …
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Je te redis mon amitié et mon affection, Candide. Très touchée par les mots que tu as laissés sur la note précédente. Très émue aussi que tu viennes écrire et partager ici ta peine avec nous. Je t’embrasse.
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Et puis dans tout autre registre, je vous diffuse une information intéressante que le sid m’a communiquée. Pour ceux que ça intéresse, il s’agit d’écriture de haïkus.
» 2e CONCOURS Haïku & Calligraphie
Organisation : Jef Crevon (www.calligraphe.net) et le Forum Internet
Encre & lumière (www.encre-et-lumiere.com) – Règlement complet sur le site
Prix : leur haïku calligraphié pour les haïkistes, livres de haïku
pour les calligraphes
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Premier temps : Concours de haïku francophone : lancement le 15 mars 2009
Les haïkus proposés seront inédits, écrits en langue française et en tercet,
(3 haïku maximum par participant)
Catégories :
1) Adultes et mineurs de 16 ans ou plus : date limite d’envoi : 21 mai 2009
2) Enfants/ados de moins de 16 ans : date limite d’envoi : 31 octobre 2009
L’envoi des haïkus se fera par courriel, à l’adresse suivante :
(Attention : remplacez (at) par le signe @ correspondant)
Catégorie adultes : jefcalli-web(at)yahoo.fr
Catégorie enfants : cecile.calli(at)orange.fr ou ecrilire(at)neuf.fr
Jury : Jean Antonini, Serge Tomé, Abigail Friedman, Hélène Leclerc,
Joëlle Delers,
Jean-Claude Cesar, Philippe Quinta, Marie Paturle (7 haijins, 1 calligraphe)
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2e temps : Concours de Calligraphie : lancement le 15 janvier 2010
Créer une composition originale, qui mettra en ambiance l’un des 6
haïkus primés en 2009
Les modalités seront précisées à la fin du concours de haïku
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Amitiés et bonne nuit à tous !
.
Une pensée d’espérance pour Candide…
http://pagesperso-orange.fr/Leila/images/Mort.jpg
http://www.youtube.com/watch?v=sjq0ZjFNZFY
silhouettes
de deux gardiens
affrontés
à l’immensité
Spectacle grandiose sur ces images d’une grande splendeur, appel à la méditation.
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Mes pensées s’enfuient
Où le regard n’a plus prise
Où dans la brume au loin
Se confondent vie et mort
Quand il ne reste que l’amour
Et le silence en partage
Le froid et la beauté
Le temporel caresse l’intemporel
____
Bonne journée à tous et que la beauté aie en nous les plus chaudes résonnances.
Correction….la beauté ait en nous…..
Quelques doigts frangés de vert,
Seuls caressent le ciel épais.
Plus vivants que les phalanges sèches,
Dont la chair s’est oubliée à mort.
si près des cimes terres.
neiges Ventoux, Lure et Viso.
Croix de la Mourre Nègre.
La brume en rideaux.
au passage du col
comme deux arbres de nuit voilée
vision de nous deux
sur les pierre tombales
au bleu nuit de l’horizon
la vie sur les cimes
Au plus près du ciel
le cimetière perché
le village en bas
La vie ,debout, comme ses beaux arbres
l’après, couché, quand vient le temps du repos éternel
Tombé sous les assauts des ans
avec des vibrations subtiles
qui accordent nos souvenirs
Je viens de découvrir votre blog et je voudrais vous remercier pour les émotions ressenties grâce à vos photos…elles sont juste sublimes…
Quand le temps s’abrége
Le noir gardien décime
Bien des aiguilles vives
Dans son linceul de neige
Au cyprès qui se berce
L’écho lointain transperce
Le cœur d’aiguilles vives
Déjà loin ils revivent
Par delà les cimes glacées
Sonne l’écho des trépassés
Aussi loin qu’il nous perce
Aussi près qu’il nous berce
Dans l’aura du soir
D’une inhabituelle clarté
Les pensées frôlent les cimes
Là haut où voguent les âmes
Dans leur parcours
Entre la terre et le ciel
Quant le jour s’engloutit dans l’ombre
Où plus rien n’est palpable
Où tout devient mystère et sensation
Beauté et émotion
C’est alors que dans de lointaines résonances
Qui donnent corps au silence
Je crois sentir dans un état d’osmose
La plénitude de la joie.
Un peu de chaleur
Une douce lueur
Pour éclairer votre chemin, Candide.
Nous marchons et nous nous accompagnons
tour à tour sur ces chemins de vie
qui parfois nous font mal.
Un instant nous nous arrêtons
pour nous rapprocher un peu.
Pour vous, ces quelques mots.
………………………………………..
un arbre est planté
sur les lieux de ton passage
les saisons succombent
la repos à l’ombre du tronc
où s’entend la vie nouvelle
…………………………………………
andrée wizem
merci à tous de vos gentils mots qui me touchent, Ossiane, Christine, Rachel, Annick, Arlettart,Thierry, Marc, Monique, Léila, Phil Alba….
C’est une étape pour tout le monde, chacun y passe mais ça bouscule et c’est heure de bilan…
Vivre en justesse de vie, essayer d’être meilleur…
Je vous embrasse
« Sur la tombe d’un ami »
000
Sur cette tombe comme un abîme
Abîmée par les intempéries
Lieu là où enfin il repose
Cet ami qui brutalement a péri
Dans ce trou de terre brute
Surmonté d’une touffe d’herbe
Signes à peine entre- aperçus
Ce panneau de bois brut
Et cette plaque sobre
Où figure son nom
Et enfin ce collier exotique
Rappelle quelque voyage lointain
Il a vécu trop peu et puis s’en est allé
Et sur cette allée disjointe de galets
Derrière ce gros cyprès touffu
Il est si près et si loin
Que son souvenir remonte
Comme senteur florale
Lui dont le grand corps
Inspirait la pleine vie
000
« Deuil doublement en noir »
000
Un arc volcanique qui défraie la chronique
Un charter qui finit par manquer d’air
Une douleur irradiante, une foule balbutiante
Des images de désolation, une déflagration
Comment masquer l’annonce du départ
Qui, définitif, a pris un tour apocalyptique
Des visages décomposés, larmes qui coulent
Incrédules et déjà trop sûrs d’avoir compris
Le grand malheur qui s’abat d’un seul coup
Une trop petite île pour noyer ce chagrin
Qui peut se dire épargné dans cette tourmente
Une cérémonie d’importance digne et sobre
De si loin dire un furtif mais nécessaire adieu
Regarder cette terrible vérité dans les yeux
Et bien sûr se rappeler des moments heureux
000
« Chasser la mort de la citadelle »
000
Faire reculer la dame blanche toute d’hermine vêtue
Juge, témoin ou encore bourreau de ce qui a été vécu
S’avance avec sa traîne, sans hâte, sûre du moment
Qui confine à penser que encore tout chancelant
On sent venir l’instant ou s’exerce le maléfice
Qui va d’un seul coup déconstruire tout l’édifice.
Alors que pourtant on estimait encore pouvoir durer
Et ne pas encore, les champs élyséens, devoir labourer.
Défendre chèrement du haut de ce donjon pas imprenable
La vue panoramique sur une vision d’ensemble soutenable
Et repousser les vagues d’assaut sans plus tressaillir
Car à trop vouloir ne plus vivre on risque de s’assagir
Et c’est emporté par l’élan vital qui entraîne et apporte
Que l’on va à cette étrange visiteuse du soir fermer la porte
Dusse t’on passer pour un hôte des plus inhospitalier
Pour le bouquet final on n’a pas un rêve de festivalier.
Barricader les issues évidentes et reculer l’étreinte fatale
Ou prendre ses jambes à son cou comme le lapin qui détale.
00
d’ou vient cette attirance?
quand deux âmes entrent en résonances!
est ce le magnétisme des corps?
ou l’envoutement d’un charme!
et suffit il de regarder dans la même direction
pour prendre le même chemin ;
comment percer ce voile opaque
qui couvre cette montagne magique
d’une quête ancestrale et éternelle ;
je pose les mots les uns après les autres
l’âme sceller de silence !
architecte sans plan, ni dessein
qui érige une cathédrale imaginaire
pour toucher du cœur un indicible rêve !
bonne soirée à chacun
Sur un mur de pierre
un arbre planté,à ta mémoire
il grandira en ton absence
comme ton absence grandira en moi
Espace temps, rompu
Neiges pour l’éternité
Cyprès noirs, ombres du vide
que tu laisses autours de toi
Vagues de brumes
pour une âme en déchirure
Espace temps, rompu
Neiges pour l’éternité
Il faut cultiver son jardin
en ramasser les pierres
et construire un pagodon
Candide
Le temps peut passer,
mais la tristesse de cette perte reste dans nos coeurs,
pour toujours. mais la lumière de son passage reste dans notre vie.
je t’embrasse fort.
Le concours….
Et bien, j’espère que tu vas y participer,
A ce concours de haïkus calligrammes !
Le plus difficile dans l’histoire,
Sera certainement d’en choisir 3 !
Mais il est vrai que « coup de coeur »
Pourrait t’aider à choisir le « meilleur » !
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeees du matin !
Il nous reste
de ceux qu’on a aimés
quand ils sont partis
de très doux souvenirs
sourires dans la détresse
Amitiés Candide.
Hello Christineeeeeeeee
et bises du matin
Effectivement le choix ne sera pas aisé. Il y en a de si beaux! Bon courage Ossiane !
dis, pourquoi la terre est bleue ?
de si près on voit
tant de petites croix
qu’on dirait des cases
biffées
pour cause de non-recevabilité
au grand jeu de la vie et de la mort
il a l’amour,
la sexualité, le désespoir, la solitude, la sagesse
………………………………………………………….
de quoi charpenter sa maison
en invitatipon
de soi
et des autres
qui voudront bien franchir le pas
J’aime tes mots, Lou.
Bonne journée pour chacun’e’.
Et je te lis, regard, fort émue…
rendre hommage
là où les vieux manteaux sont tombés
il y a la pureté
du son en image
un tout autre langage
entre en résonance
de si près
neige éternelle
repose l’âme
Mélancolie
Depuis hier , un étrange et douloureux sentiment d’impuissance devant la vie qui va , sans que nous puissions en être maître !!! …. résonance bel espoir
Emue à la lecture de vos mots , surtout par texte de Marc qui va très loin dans la réflexion
Belles images Ossiane
Quand l’être de lumière
S’en part un jour de vie
Il laisse derrière lui
Des pleurs en bels silences
Comment confier à d’autres
D’aussi vives douleurs
Et la vie elle décide
Depuis la nuit des temps
De séparer des êtres
En corps qui s’aiment tant
Et laissent à l’âme triste
Ses vagues de nostalgie
Qui embrasent tout l’être
Et le remuent de tant
La vie c’est beau belle joie
Un deuil c’est fort cruel
On marche fort longtemps
Dans le profond de son âme
Et en haut de son côteau
Une tombe là posée là
Moment sacré et fort
Que cette rencontre là
Au plus près de son âme
Quand la mort accompagne
Et voyage dans le temps
Pélerine nue et lasse
De marcher tellement
Bisou Annick
Ca fait exactement un an que j’ai rejoint l’équipage de l’oeil ouvert: je le réalise aujourd’hui et ça me fait tout drôle.
Un grand merci alors !
Merci à toi Ossiane pour ce merveilleux espace que tu nous offres, merci pour ta douceur
Merci à l’équipage, merci d’avoir été là …Je suis contente d’être parmi vous…
Allez je m’en vais laver le pont 😉
Bises
Un an ! Quel bonheurr de t’avoir parmi nous Lou, dans la transparence de tes mots, J’y vois tant de sensibilité et de plaisir à manier notre langue avec art. Sur ce quai de la poésie, l’équipage t’apprécie, j’en suis sûre et malgré ce décalage horaire parvient avec toi à des échanges bien sympathiques.
___
Sur le toit du monde
Dans le grand Silence Bleu
Froides résonances
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Demain le printemps quittera-t-il son manteau de froidure pour laisser les bourgeons éclater sans craindre la mort. Ces saints de glace seront-ils assez cléments pour transformer le chapeau de neige du Ventoux en son chapeau de pierres blanches.
A Lou…
Je te souhaite
Bon vent et bon souffle
Pour tes 1 an (avec ou sans s ?)
d’Oeil Ouvert !
Il s’en est passé des choses
Pendant cette année écoulée :
Beaucoup de bons mots,
Des rires à pleurer de rire !
Des joutes verbales et poétiques,
Des houles houleuses,
Des ponts à frotter,
Des noeuds à faire et à défaire
Des dents… qui tombent ou qui repoussent,
Que d’histoires, en vérité !
Et que diraient ceux…
Qui ont vu naître cet espace ?
Longue vie donc à l’Oeil Ouvert,
Ce cri résonne en moi,
Bien au-delà des tombes,
Et monte vers le ciel,
En ondes excentriques
Et magiques !
Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees du jour !!
Là-haut sur Saignon, au pied de ces tombes, l’atmosphère y est étrange et nous incite à un recueillement presque religieux, une contemplation silencieuse et respectueuse.
____
La lumière bleutée
Dans le crépuscule d’hiver
Le palais des glaces
____
Ces cyprès noirs ne font qu’accroitre ce sentiment de tristesse, ils symbolisent la mort depuis l’antiquité et l’immortalité de l’âme; pourtant dans les mas de Provence ils sont considérés comme faisant partie d’une harmonie et n’ayant rien à voir avec cette idée sombre des cyprès des cimetières. On a son cyprès, comme on a sa treille et son Olivier près de son mas ou de son maset pour en être que plus acceuillants.
Merci Ossiane
superbe texte jean, si riche et beau
Bravo au moussaillon Lou qui toujours nous enchante
par ses lointains mots qui pourtant nous rapprochent
et font paraître la distance si insignifiante.
A véronique, oui il est des hommages qu’il faut rendre
car c’est soulagement de pourvoir dire enfin et souvent bien trop tard
ce qui s’est calé au coin du coeur , pesant mais sacré.
Merci Marc car il vrai que des cordes étranges nous rassemblent par delà le temps et l’espace qui font vibrer en nous l’amour de notre prochain à la seule évocation de son souvenir et monter du plus profond de notre être une chaleur
hors du commun
Alors en souvenir, in memoriam comme on dit, parce que c’était lui et que je suis encore moi
« L’ami disparu …et tous les autres »
000
Oui il y dans ce calme étrange du matin mille tourments intérieurs qui ne demandent qu’à s’épancher car comment étancher la soif d’amitié quand la gorge sèche depuis si longtemps on racle vainement.
Vingt ans et pas une seconde je n’ai cessé de penser à toi et ton sourire à tes yeux bleu au travers de ces lunettes cerclées de métal !
Vingt ans et tout à l’avenant, ma vie s’est déployé, ma famille agrandie, ma position sinon confortée du moins évoluée et ton souvenir comme en suspens !
Vingt ans de manque et de pleurs rentrés, pour un ami qui n’est plus, parce qu’il lui a plus un jour de s’exonérer dans la douleur de notre présence !
Vingt ans à imaginer ce que seraient devenus nos fous rires et nos conversations sérieuses, nos échanges et nos envies, nos photographies et notre vie !
Vingt ans comme un cri terrifiant qui t’a vu partir la trentaine naissante, la vie justement devant toi, mais avec quel effroi j’ai reçu ce fait part de désespoir et de mort !
Vingt ans et tant et plus que je guette dans l’ombre, en proie aux doutes, les souvenirs les plus doux, les mots les plus touchants qui peuvent me rappeler quel être distingué d’émotion tu as été !
Vingt ans de solitude et d’hébétude par delà le silence et ses vertus que je m’évertue à garder la tête froide face au drame de ta mort !
Alors Dominique tu es resté dans mes yeux le plus pur et le plus naïf dans tes intentions et de nos jeunes années qui s’en sont allés il reste tant.
C’est pour toi que j’écrit, et il n’y a pas un jour ou plume en main je ne pense à toi.
000
Les cyprès si loin
et les lointains si près dans
l’écho des absents
Je pense qu’il t’entend Thierry.Ton amitié pour lui est belle et touchante.
cyprès si prés
arrondissements et sacré coeur
l’écho résonne
Je partage tes mots et les cite, Thierry,
« C’est pour toi que j’écrit, et il n’y a pas un jour ou plume en main je ne pense à toi. »
ohlala, quelle page nostalgique, mais y’a des jours comme ça, où tout remonte bien plus encore, et un désir si fort d’être au plus près, plus près encore, tout contre, la chaleur de l’être, et se rire et se pleurer, et se vivre tout simplement la grâce du temps car on est bien à deux, ensemble….
Je viens de relire la page du 19 Mars 2008, merci Lou de ta présence depuis un an.
Thierry
tes mots me touchent particulièrement
car j’ai moi même perdu un ami
auquel j’ai dédié quelques mots sur l’oeil ouvert
et qui s’appelait aussi Dominique
que de remous à lire ton texte
mon ami lui s’est battu
presque jusqu’au bout
gardant son humour intact
et une dignité remarquable
face à la souffrance
—
il à fini par accepter d’être
au bout de ses ressources…
Il est mort d’un cancer qui était surtout lié
à sa séropositivité…
je vous rejoins pour remercier Ossiane
de cet espace si particulier
si vivant, si différent aussi parfois
d’un jour à l’autre au gré des visiteurs
au gré des humeurs des vies et des évènements
—-
merci aussi à tous les fidèles
non pas au sens présent chaque jours
mais attaché a cet espace
et qui ponctuent de temps à autres
de leurs mots et que l’on espère relire de temps à autres
des mots qui nous donnent à réfléchir
à rêver;
merci pour ce que j’y découvre
pour ce que j’y redécouvre
je vous souhaite une douce soirée
bises vers toi Lou
MERCI Marc.
Nous sommes tous un jour ou l’autre confrontés à la mort, c’est difficile et douloureux, et plus nous aimons et plus c’est dur, et vos commentaires ce jour entre autres jours sont boulversants
___
Réouvrir un livre fermé dans la souffrance
Relire les pages du souvenir
Sentir ses yeux gonflés de larmes
Et se savoir submergé d’une profonde douleur
Accepter que la vie porte en elle la mort
La sienne et celle des autres
Dans la plus grande inégalité
C’est regarder en face notre pauvre condition de mortels
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Anses de la raison …que ne puis je vous empoigner …pour calmer mes angoisses…qui veille sur les murets de pierre… là où la solitude et le chagrin… encore poissent…aiguilles douloureuses…qui ravivent le souvenir…et monts opiniatres…qui étouffent les soupirs
Ce soir je vous raconte- à ma façon- un récit de sable, loin des hauteurs de Saignon.Les cyprès s’élèvent à la porte du désert,Laghouat.
Laghouat est une ville située à 400 km au sud d’Alger entre les monts de l’Atlas saharien et le Sahara.Y est né entre autres, le poète Ben Keriou, émule de Lamartine.
A Ain Madhi, un hameau du coin, fief de la confrérie soufi des Tidjani, repose un couple célèbre pour les habitants de la ville.
Le palais de Kourdane orné de céramiques, est la maison d’Aurélie Picard et de son époux le prince Sidi Ahmed Tidjani.Ce lieu baigne dans le silence, de hauts cyprès , des palmiers,un grand verger et un jardin à la française dont ne subsiste que vague nom, veillent encore sur l’âme de ces amoureux.
Sid Ahmed a rejoint les cieux avant sa belle.La Koubba ou coupole de son tombeau se dresse dans le jardin de Kourdane autour du pied du Betoum.
Le betoum est un arbre.C’est le pistachier de l’Atlas (entre parenthèse un écosystème à protéger).Alors ce fameux pistachier a à ce jour le tronc qui sort par le toit du mausolée.Lalla Yamina alias Aurélie Picard aurait demandé la construction du tombeau de son mari autour du pistachier de leur bonheur.A sa mort, la princesse du désert a été enterrée près du tombeau de son mari.
Je vous invite à visionner la vidéo suivante qui explique peut être mieux que moi l’histoire de ces personnages qui ont réellement existés.
http://www.dailymotion.com/video/x5bx74_aureliepicardprincessedessables_creation
J’ai écrit une poésie autour de leur histoire: c’est quand m^me mieux mon rayon la poésie…)
L’Amour sur un tapis volant
A suivi le vol des colombes
Dans le ciel bleu de ton regard
Glissait l’or chaud sous tes pieds fins
Le Désert proche de la volière.
Je sais traduire tous les murmures
Au jardin, le chant des oiseaux
Parole des anges dit le prophète
Ce roucoulement voyageur.
Sahara, ton sable brûlant
Sera l’empire de mon amour
Deux cultures sont prêtes à tenir
Conversation de destinées.
Ainsi la fille d’une lavandière
Sera l’épouse, la dame de cœur
D’un prince arabe dans le désert.
Ce Tidjani dont la fortune
En chèvres, chamelles et or massif
Égale si peu l’aube dans tes yeux
Fera de toi sa Sarrasine
L’émeraude étalée à tes pieds.
J’ai nommé le djebel Amour
Dont la cime salue ta beauté
L’eau coule dans les ruisseaux fragiles
Fleurissent les oasis fertiles
De barrages et de saguiya (fontaines)
A Alger la mer parle aux ruelles
Cernées des murs blancs des Casbahs
Tu y as goûté au miel
Des après-midi dans la ville
Dans le désert, après les noces
La caravane mène à Kourdane
Le vent raconte l’air au silence
La danse du sable dans le désert
Au bivouac tout surgit de rien
Les chameliers y restent à peine
Pour ne pas déranger l’endroit.
Enfin le fief d’un nouveau monde
Ces bruits qui courent dans la vallée
C’est la fantasia d’une reine
El Ghazal est gracieux pur-sang
Ses rênes aux mains de l’amazone.
Les tentes se dressent dans la vallée
Dont la terre préserve l’eau des puits
Les troupeaux sont aux pâturages
La nuit, belle heure de la journée
S’illumine d’étoiles scintillantes
L’Amour est émerveillement,
Ensoleillement des désirs
Dans la tente des tapis de laine
Et des théières pour nos baisers
Effervescentes bulles à la menthe.
Le soir la voilà parfumée
Ma reine flâneuse de roseraie
Robes passionnées ou saumonées
Blanches telles des vapeurs de hammam
Les roses dansent dans la palmeraie
Ici et là des orangers fleuris
Comme un espoir de vie
Sous les rameaux planent des secrets
L’oasis berceau des poèmes
Et des laves glissant sur la dune.
Aujourd’hui la pierre brave le ciel
Sous le soleil le mausolée
Où trône le prince des Tidjani
M’a révélé un bout d’ histoire.
Qu’est la voie de l’Amour
Pourquoi des cieux si bleus
Et des terres si austères?
Sur chaque grain du désert
Éparpillée ta foi,
Ton courage porté par le vent
Père Foucault l’ermite du Hoggar,
Attiré par le bleu des yeux
Ce sont les jardins de vos âmes
Que vos cœurs purs ont éclairés.
Ô Lalla Yamina !
Le rameau est brisé à cœur
Mais plutôt que de le jeter
Tu le déposeras à mes pieds
Car tu sais que je parle aux fleurs.
Bonne soirée à vous tous.
Il suffit de vous lire pour que les émotions se laissent couler. De la tristesse au sourire puis entre un rire et un sourire, il fait bon vous avoir au bout du clavier, sacré équipage.
Désolée pour vos amis Thierry et Marc, leurs cœurs battent un peu dans les vôtres… et vos paroles sont là pour en témoigner.
Quant à moi , tous ces nœuds dans lesquels je m’empêtrais sans cesse !! toutes ces soirées passées sur le pont à rire et à pleurer 😉 toute ma folie … ça a été une année up and down qui m’aura bien secouée ! Mais je vous aurais aussi rencontré et le cœur plein de gratitude je vous dis merci d’être là , c’est bon de se vivre en humains comme dirait Annick 😉
Joli poème Leila. Bonne nuit aux passagers
Merci Lou, vraiment merci
« en humains nous nous vivons, en humains nous nous comprenons »
Alors si le pont n’est pas toujours briqué et si parfois on part dans de franche glissade, pas grave, il y a les chandeliers et puis le bastinguage !
Je me pouffe de tes mots, Thierry,
bises, Lou….
alors ce soir c’est repas aux chandelles sur le pont….mmmhhhh…
.
Des textes so généreux et courageux sur cette page…. J’en suis toute émue (marc, thierry etc…) …. merci à tous d’avoir fait vivre cette page blanche avec votre vécu parfois douloureux .
Bienvenue et merci à So… 😉
Bon anniversaire à toi lou pour cette belle année de présence sur le blog 😉
J’espère que cette année à venir te sera plus sereine, merci d’être là.
Je suis touchée à chaque fois quand vous arrivez à retrouver vos premiers pas sur cet espace. C’est un peu la preuve que vous y tenez 😉
.
Merci encore Ossiane et merci à toi Thierry 😉
Hello à ma bonne Rachel que j’embrasse dans un gros bisou qui RESONNE !
By the way Rachel, il faudra qu’on fasse un décompte de dents un de ces jours ;))
LOVE et beau week-end à tous !