Résonance

Résonance

Résonance

Résonance

Gardien des cimes, les aiguilles des cyprès noirs, la neige en écho

Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, horizontale

Gardien des cimes
les aiguilles des cyprès noirs
la neige en écho

Tout là-haut à Saignon … cette note est pour toi, Candide … pure coincidence de ces images … mes pensées chaleureuses vont vers toi …

54 réflexions sur « Résonance »

  1. * * * * *  * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

    Je te redis mon amitié et mon affection, Candide. Très touchée par les mots que tu as laissés sur la note précédente. Très émue aussi que tu viennes écrire et partager ici ta peine avec nous. Je t’embrasse.

    * * * * *  * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

    Et puis dans tout autre registre, je vous diffuse une information intéressante que le sid m’a communiquée. Pour ceux que ça intéresse, il s’agit d’écriture de haïkus.

     » 2e CONCOURS Haïku & Calligraphie

    Organisation : Jef Crevon (www.calligraphe.net) et le Forum Internet

    Encre & lumière (www.encre-et-lumiere.com) – Règlement complet sur le site

    Prix : leur haïku calligraphié pour les haïkistes, livres de haïku
    pour les calligraphes

    ————————————————————————————————–

    Premier temps : Concours de haïku francophone : lancement le 15 mars 2009

    Les haïkus proposés seront inédits, écrits en langue française et en tercet,

    (3 haïku maximum par participant)

    Catégories :

    1) Adultes et mineurs de 16 ans ou plus : date limite d’envoi : 21 mai 2009

    2) Enfants/ados de moins de 16 ans : date limite d’envoi : 31 octobre 2009

    L’envoi des haïkus se fera par courriel, à l’adresse suivante :

    (Attention : remplacez (at) par le signe @ correspondant)

    Catégorie adultes : jefcalli-web(at)yahoo.fr

    Catégorie enfants : cecile.calli(at)orange.fr ou ecrilire(at)neuf.fr

    Jury : Jean Antonini, Serge Tomé, Abigail Friedman, Hélène Leclerc,
    Joëlle Delers,

    Jean-Claude Cesar, Philippe Quinta, Marie Paturle (7 haijins, 1 calligraphe)

    ————————————————————————————————

    2e temps : Concours de Calligraphie : lancement le 15 janvier 2010

    Créer une composition originale, qui mettra en ambiance l’un des 6
    haïkus primés en 2009

    Les modalités seront précisées à la fin du concours de haïku

    * * * * *  * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

    Amitiés et bonne nuit à tous !
    .

  2. Spectacle grandiose sur ces images d’une grande splendeur, appel à la méditation.
    ____

    Mes pensées s’enfuient
    Où le regard n’a plus prise
    Où dans la brume au loin
    Se confondent vie et mort
    Quand il ne reste que l’amour
    Et le silence en partage
    Le froid et la beauté
    Le temporel caresse l’intemporel
    ____

    Bonne journée à tous et que la beauté aie en nous les plus chaudes résonnances.

  3. Quelques doigts frangés de vert,
    Seuls caressent le ciel épais.
    Plus vivants que les phalanges sèches,
    Dont la chair s’est oubliée à mort.

  4. si près des cimes terres.
    neiges Ventoux, Lure et Viso.
    Croix de la Mourre Nègre.
    La brume en rideaux.

  5. au passage du col
    comme deux arbres de nuit voilée
    vision de nous deux

    sur les pierre tombales
    au bleu nuit de l’horizon
    la vie sur les cimes

  6. La vie ,debout, comme ses beaux arbres
    l’après, couché, quand vient le temps du repos éternel
    Tombé sous les assauts des ans
    avec des vibrations subtiles
    qui accordent nos souvenirs

  7. Je viens de découvrir votre blog et je voudrais vous remercier pour les émotions ressenties grâce à vos photos…elles sont juste sublimes…

  8. Quand le temps s’abrége
    Le noir gardien décime
    Bien des aiguilles vives
    Dans son linceul de neige

    Au cyprès qui se berce
    L’écho lointain transperce
    Le cœur d’aiguilles vives
    Déjà loin ils revivent

    Par delà les cimes glacées
    Sonne l’écho des trépassés
    Aussi loin qu’il nous perce
    Aussi près qu’il nous berce

  9. Dans l’aura du soir
    D’une inhabituelle clarté
    Les pensées frôlent les cimes
    Là haut où voguent les âmes
    Dans leur parcours
    Entre la terre et le ciel
    Quant le jour s’engloutit dans l’ombre
    Où plus rien n’est palpable
    Où tout devient mystère et sensation
    Beauté et émotion
    C’est alors que dans de lointaines résonances
    Qui donnent corps au silence
    Je crois sentir dans un état d’osmose
    La plénitude de la joie.

  10. Un peu de chaleur
    Une douce lueur
    Pour éclairer votre chemin, Candide.
    Nous marchons et nous nous accompagnons
    tour à tour sur ces chemins de vie
    qui parfois nous font mal.
    Un instant nous nous arrêtons
    pour nous rapprocher un peu.
    Pour vous, ces quelques mots.

  11. ………………………………………..

    un arbre est planté
    sur les lieux de ton passage
    les saisons succombent

    la repos à l’ombre du tronc
    où s’entend la vie nouvelle

    …………………………………………

    andrée wizem

  12. merci à tous de vos gentils mots qui me touchent, Ossiane, Christine, Rachel, Annick, Arlettart,Thierry, Marc, Monique, Léila, Phil Alba….
    C’est une étape pour tout le monde, chacun y passe mais ça bouscule et c’est heure de bilan…
    Vivre en justesse de vie, essayer d’être meilleur…
    Je vous embrasse

  13. « Sur la tombe d’un ami »

    000

    Sur cette tombe comme un abîme
    Abîmée par les intempéries

    Lieu là où enfin il repose
    Cet ami qui brutalement a péri

    Dans ce trou de terre brute
    Surmonté d’une touffe d’herbe

    Signes à peine entre- aperçus
    Ce panneau de bois brut

    Et cette plaque sobre
    Où figure son nom

    Et enfin ce collier exotique
    Rappelle quelque voyage lointain

    Il a vécu trop peu et puis s’en est allé
    Et sur cette allée disjointe de galets

    Derrière ce gros cyprès touffu
    Il est si près et si loin

    Que son souvenir remonte
    Comme senteur florale

    Lui dont le grand corps
    Inspirait la pleine vie

    000

  14. « Deuil doublement en noir »

    000

    Un arc volcanique qui défraie la chronique
    Un charter qui finit par manquer d’air

    Une douleur irradiante, une foule balbutiante
    Des images de désolation, une déflagration

    Comment masquer l’annonce du départ
    Qui, définitif, a pris un tour apocalyptique

    Des visages décomposés, larmes qui coulent
    Incrédules et déjà trop sûrs d’avoir compris

    Le grand malheur qui s’abat d’un seul coup
    Une trop petite île pour noyer ce chagrin

    Qui peut se dire épargné dans cette tourmente
    Une cérémonie d’importance digne et sobre

    De si loin dire un furtif mais nécessaire adieu
    Regarder cette terrible vérité dans les yeux

    Et bien sûr se rappeler des moments heureux

    000

  15. « Chasser la mort de la citadelle »

    000

    Faire reculer la dame blanche toute d’hermine vêtue
    Juge, témoin ou encore bourreau de ce qui a été vécu

    S’avance avec sa traîne, sans hâte, sûre du moment
    Qui confine à penser que encore tout chancelant

    On sent venir l’instant ou s’exerce le maléfice
    Qui va d’un seul coup déconstruire tout l’édifice.

    Alors que pourtant on estimait encore pouvoir durer
    Et ne pas encore, les champs élyséens, devoir labourer.

    Défendre chèrement du haut de ce donjon pas imprenable
    La vue panoramique sur une vision d’ensemble soutenable

    Et repousser les vagues d’assaut sans plus tressaillir
    Car à trop vouloir ne plus vivre on risque de s’assagir

    Et c’est emporté par l’élan vital qui entraîne et apporte
    Que l’on va à cette étrange visiteuse du soir fermer la porte

    Dusse t’on passer pour un hôte des plus inhospitalier
    Pour le bouquet final on n’a pas un rêve de festivalier.

    Barricader les issues évidentes et reculer l’étreinte fatale
    Ou prendre ses jambes à son cou comme le lapin qui détale.

    00

  16. d’ou vient cette attirance?
    quand deux âmes entrent en résonances!
    est ce le magnétisme des corps?
    ou l’envoutement d’un charme!
    et suffit il de regarder dans la même direction
    pour prendre le même chemin ;
    comment percer ce voile opaque
    qui couvre cette montagne magique
    d’une quête ancestrale et éternelle ;
    je pose les mots les uns après les autres
    l’âme sceller de silence !
    architecte sans plan, ni dessein
    qui érige une cathédrale imaginaire
    pour toucher du cœur un indicible rêve !

    bonne soirée à chacun

  17. Sur un mur de pierre
    un arbre planté,à ta mémoire
    il grandira en ton absence
    comme ton absence grandira en moi

    Espace temps, rompu
    Neiges pour l’éternité

    Cyprès noirs, ombres du vide
    que tu laisses autours de toi
    Vagues de brumes
    pour une âme en déchirure

    Espace temps, rompu
    Neiges pour l’éternité

  18. Candide
    Le temps peut passer,
    mais la tristesse de cette perte reste dans nos coeurs,
    pour toujours. mais la lumière de son passage reste dans notre vie.
    je t’embrasse fort.

  19. Le concours….

    Et bien, j’espère que tu vas y participer,
    A ce concours de haïkus calligrammes !

    Le plus difficile dans l’histoire,
    Sera certainement d’en choisir 3 !

    Mais il est vrai que « coup de coeur »
    Pourrait t’aider à choisir le « meilleur » !

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeees du matin !

  20. Il nous reste
    de ceux qu’on a aimés
    quand ils sont partis
    de très doux souvenirs
    sourires dans la détresse

    Amitiés Candide.

  21. Hello Christineeeeeeeee
    et bises du matin
    Effectivement le choix ne sera pas aisé. Il y en a de si beaux! Bon courage Ossiane !

  22. dis, pourquoi la terre est bleue ?

    de si près on voit
    tant de petites croix
    qu’on dirait des cases
    biffées
    pour cause de non-recevabilité

    au grand jeu de la vie et de la mort
    il a l’amour,
    la sexualité, le désespoir, la solitude, la sagesse
    ………………………………………………………….
    de quoi charpenter sa maison
    en invitatipon
    de soi
    et des autres
    qui voudront bien franchir le pas

  23. rendre hommage
    là où les vieux manteaux sont tombés
    il y a la pureté

    du son en image
    un tout autre langage
    entre en résonance

    de si près
    neige éternelle
    repose l’âme

  24. Mélancolie
    Depuis hier , un étrange et douloureux sentiment d’impuissance devant la vie qui va , sans que nous puissions en être maître !!! …. résonance bel espoir
    Emue à la lecture de vos mots , surtout par texte de Marc qui va très loin dans la réflexion
    Belles images Ossiane

  25. Quand l’être de lumière
    S’en part un jour de vie
    Il laisse derrière lui
    Des pleurs en bels silences
    Comment confier à d’autres
    D’aussi vives douleurs
    Et la vie elle décide
    Depuis la nuit des temps
    De séparer des êtres
    En corps qui s’aiment tant
    Et laissent à l’âme triste
    Ses vagues de nostalgie
    Qui embrasent tout l’être
    Et le remuent de tant
    La vie c’est beau belle joie
    Un deuil c’est fort cruel

  26. On marche fort longtemps
    Dans le profond de son âme
    Et en haut de son côteau
    Une tombe là posée là
    Moment sacré et fort
    Que cette rencontre là
    Au plus près de son âme
    Quand la mort accompagne
    Et voyage dans le temps
    Pélerine nue et lasse
    De marcher tellement

  27. Bisou Annick
    Ca fait exactement un an que j’ai rejoint l’équipage de l’oeil ouvert: je le réalise aujourd’hui et ça me fait tout drôle.
    Un grand merci alors !
    Merci à toi Ossiane pour ce merveilleux espace que tu nous offres, merci pour ta douceur
    Merci à l’équipage, merci d’avoir été là …Je suis contente d’être parmi vous…

    Allez je m’en vais laver le pont 😉
    Bises

  28. Un an ! Quel bonheurr de t’avoir parmi nous Lou, dans la transparence de tes mots, J’y vois tant de sensibilité et de plaisir à manier notre langue avec art. Sur ce quai de la poésie, l’équipage t’apprécie, j’en suis sûre et malgré ce décalage horaire parvient avec toi à des échanges bien sympathiques.

    ___

    Sur le toit du monde
    Dans le grand Silence Bleu
    Froides résonances

    ___

    Demain le printemps quittera-t-il son manteau de froidure pour laisser les bourgeons éclater sans craindre la mort. Ces saints de glace seront-ils assez cléments pour transformer le chapeau de neige du Ventoux en son chapeau de pierres blanches.

  29. A Lou…

    Je te souhaite
    Bon vent et bon souffle
    Pour tes 1 an (avec ou sans s ?)
    d’Oeil Ouvert !

    Il s’en est passé des choses
    Pendant cette année écoulée :
    Beaucoup de bons mots,
    Des rires à pleurer de rire !
    Des joutes verbales et poétiques,
    Des houles houleuses,
    Des ponts à frotter,
    Des noeuds à faire et à défaire
    Des dents… qui tombent ou qui repoussent,
    Que d’histoires, en vérité !
    Et que diraient ceux…
    Qui ont vu naître cet espace ?

    Longue vie donc à l’Oeil Ouvert,
    Ce cri résonne en moi,
    Bien au-delà des tombes,
    Et monte vers le ciel,
    En ondes excentriques
    Et magiques !

    Biseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees du jour !!

  30. Là-haut sur Saignon, au pied de ces tombes, l’atmosphère y est étrange et nous incite à un recueillement presque religieux, une contemplation silencieuse et respectueuse.
    ____

    La lumière bleutée
    Dans le crépuscule d’hiver
    Le palais des glaces
    ____

    Ces cyprès noirs ne font qu’accroitre ce sentiment de tristesse, ils symbolisent la mort depuis l’antiquité et l’immortalité de l’âme; pourtant dans les mas de Provence ils sont considérés comme faisant partie d’une harmonie et n’ayant rien à voir avec cette idée sombre des cyprès des cimetières. On a son cyprès, comme on a sa treille et son Olivier près de son mas ou de son maset pour en être que plus acceuillants.

  31. Merci Ossiane

    superbe texte jean, si riche et beau

    Bravo au moussaillon Lou qui toujours nous enchante
    par ses lointains mots qui pourtant nous rapprochent
    et font paraître la distance si insignifiante.

    A véronique, oui il est des hommages qu’il faut rendre
    car c’est soulagement de pourvoir dire enfin et souvent bien trop tard
    ce qui s’est calé au coin du coeur , pesant mais sacré.

    Merci Marc car il vrai que des cordes étranges nous rassemblent par delà le temps et l’espace qui font vibrer en nous l’amour de notre prochain à la seule évocation de son souvenir et monter du plus profond de notre être une chaleur
    hors du commun

    Alors en souvenir, in memoriam comme on dit, parce que c’était lui et que je suis encore moi

    « L’ami disparu …et tous les autres »

    000
    Oui il y dans ce calme étrange du matin mille tourments intérieurs qui ne demandent qu’à s’épancher car comment étancher la soif d’amitié quand la gorge sèche depuis si longtemps on racle vainement.

    Vingt ans et pas une seconde je n’ai cessé de penser à toi et ton sourire à tes yeux bleu au travers de ces lunettes cerclées de métal !

    Vingt ans et tout à l’avenant, ma vie s’est déployé, ma famille agrandie, ma position sinon confortée du moins évoluée et ton souvenir comme en suspens !

    Vingt ans de manque et de pleurs rentrés, pour un ami qui n’est plus, parce qu’il lui a plus un jour de s’exonérer dans la douleur de notre présence !

    Vingt ans à imaginer ce que seraient devenus nos fous rires et nos conversations sérieuses, nos échanges et nos envies, nos photographies et notre vie !

    Vingt ans comme un cri terrifiant qui t’a vu partir la trentaine naissante, la vie justement devant toi, mais avec quel effroi j’ai reçu ce fait part de désespoir et de mort !

    Vingt ans et tant et plus que je guette dans l’ombre, en proie aux doutes, les souvenirs les plus doux, les mots les plus touchants qui peuvent me rappeler quel être distingué d’émotion tu as été !

    Vingt ans de solitude et d’hébétude par delà le silence et ses vertus que je m’évertue à garder la tête froide face au drame de ta mort !

    Alors Dominique tu es resté dans mes yeux le plus pur et le plus naïf dans tes intentions et de nos jeunes années qui s’en sont allés il reste tant.

    C’est pour toi que j’écrit, et il n’y a pas un jour ou plume en main je ne pense à toi.

    000

  32. Je partage tes mots et les cite, Thierry,
    « C’est pour toi que j’écrit, et il n’y a pas un jour ou plume en main je ne pense à toi. »

    ohlala, quelle page nostalgique, mais y’a des jours comme ça, où tout remonte bien plus encore, et un désir si fort d’être au plus près, plus près encore, tout contre, la chaleur de l’être, et se rire et se pleurer, et se vivre tout simplement la grâce du temps car on est bien à deux, ensemble….

  33. Thierry
    tes mots me touchent particulièrement
    car j’ai moi même perdu un ami
    auquel j’ai dédié quelques mots sur l’oeil ouvert
    et qui s’appelait aussi Dominique
    que de remous à lire ton texte
    mon ami lui s’est battu
    presque jusqu’au bout
    gardant son humour intact
    et une dignité remarquable
    face à la souffrance

    il à fini par accepter d’être
    au bout de ses ressources…
    Il est mort d’un cancer qui était surtout lié
    à sa séropositivité…

    je vous rejoins pour remercier Ossiane
    de cet espace si particulier
    si vivant, si différent aussi parfois
    d’un jour à l’autre au gré des visiteurs
    au gré des humeurs des vies et des évènements
    —-
    merci aussi à tous les fidèles
    non pas au sens présent chaque jours
    mais attaché a cet espace
    et qui ponctuent de temps à autres
    de leurs mots et que l’on espère relire de temps à autres
    des mots qui nous donnent à réfléchir
    à rêver;
    merci pour ce que j’y découvre
    pour ce que j’y redécouvre

    je vous souhaite une douce soirée
    bises vers toi Lou

  34. Nous sommes tous un jour ou l’autre confrontés à la mort, c’est difficile et douloureux, et plus nous aimons et plus c’est dur, et vos commentaires ce jour entre autres jours sont boulversants
    ___

    Réouvrir un livre fermé dans la souffrance
    Relire les pages du souvenir
    Sentir ses yeux gonflés de larmes
    Et se savoir submergé d’une profonde douleur
    Accepter que la vie porte en elle la mort
    La sienne et celle des autres
    Dans la plus grande inégalité
    C’est regarder en face notre pauvre condition de mortels
    ___

  35. Anses de la raison …que ne puis je vous empoigner …pour calmer mes angoisses…qui veille sur les murets de pierre… là où la solitude et le chagrin… encore poissent…aiguilles douloureuses…qui ravivent le souvenir…et monts opiniatres…qui étouffent les soupirs

  36. Ce soir je vous raconte- à ma façon- un récit de sable, loin des hauteurs de Saignon.Les cyprès s’élèvent à la porte du désert,Laghouat.
    Laghouat est une ville située à 400 km au sud d’Alger entre les monts de l’Atlas saharien et le Sahara.Y est né entre autres, le poète Ben Keriou, émule de Lamartine.
    A Ain Madhi, un hameau du coin, fief de la confrérie soufi des Tidjani, repose un couple célèbre pour les habitants de la ville.
    Le palais de Kourdane orné de céramiques, est la maison d’Aurélie Picard et de son époux le prince Sidi Ahmed Tidjani.Ce lieu baigne dans le silence, de hauts cyprès , des palmiers,un grand verger et un jardin à la française dont ne subsiste que vague nom, veillent encore sur l’âme de ces amoureux.
    Sid Ahmed a rejoint les cieux avant sa belle.La Koubba ou coupole de son tombeau se dresse dans le jardin de Kourdane autour du pied du Betoum.
    Le betoum est un arbre.C’est le pistachier de l’Atlas (entre parenthèse un écosystème à protéger).Alors ce fameux pistachier a à ce jour le tronc qui sort par le toit du mausolée.Lalla Yamina alias Aurélie Picard aurait demandé la construction du tombeau de son mari autour du pistachier de leur bonheur.A sa mort, la princesse du désert a été enterrée près du tombeau de son mari.

    Je vous invite à visionner la vidéo suivante qui explique peut être mieux que moi l’histoire de ces personnages qui ont réellement existés.

    http://www.dailymotion.com/video/x5bx74_aureliepicardprincessedessables_creation

    J’ai écrit une poésie autour de leur histoire: c’est quand m^me mieux mon rayon la poésie…)

    L’Amour sur un tapis volant
    A suivi le vol des colombes
    Dans le ciel bleu de ton regard
    Glissait l’or chaud sous tes pieds fins
    Le Désert proche de la volière.

    Je sais traduire tous les murmures
    Au jardin, le chant des oiseaux
    Parole des anges dit le prophète
    Ce roucoulement voyageur.

    Sahara, ton sable brûlant
    Sera l’empire de mon amour
    Deux cultures sont prêtes à tenir
    Conversation de destinées.

    Ainsi la fille d’une lavandière
    Sera l’épouse, la dame de cœur
    D’un prince arabe dans le désert.

    Ce Tidjani dont la fortune
    En chèvres, chamelles et or massif
    Égale si peu l’aube dans tes yeux
    Fera de toi sa Sarrasine
    L’émeraude étalée à tes pieds.

    J’ai nommé le djebel Amour
    Dont la cime salue ta beauté
    L’eau coule dans les ruisseaux fragiles
    Fleurissent les oasis fertiles
    De barrages et de saguiya (fontaines)

    A Alger la mer parle aux ruelles
    Cernées des murs blancs des Casbahs
    Tu y as goûté au miel
    Des après-midi dans la ville

    Dans le désert, après les noces
    La caravane mène à Kourdane
    Le vent raconte l’air au silence
    La danse du sable dans le désert
    Au bivouac tout surgit de rien
    Les chameliers y restent à peine
    Pour ne pas déranger l’endroit.

    Enfin le fief d’un nouveau monde
    Ces bruits qui courent dans la vallée
    C’est la fantasia d’une reine
    El Ghazal est gracieux pur-sang
    Ses rênes aux mains de l’amazone.

    Les tentes se dressent dans la vallée
    Dont la terre préserve l’eau des puits
    Les troupeaux sont aux pâturages
    La nuit, belle heure de la journée
    S’illumine d’étoiles scintillantes
    L’Amour est émerveillement,
    Ensoleillement des désirs
    Dans la tente des tapis de laine
    Et des théières pour nos baisers
    Effervescentes bulles à la menthe.

    Le soir la voilà parfumée
    Ma reine flâneuse de roseraie
    Robes passionnées ou saumonées
    Blanches telles des vapeurs de hammam
    Les roses dansent dans la palmeraie
    Ici et là des orangers fleuris
    Comme un espoir de vie
    Sous les rameaux planent des secrets
    L’oasis berceau des poèmes
    Et des laves glissant sur la dune.

    Aujourd’hui la pierre brave le ciel
    Sous le soleil le mausolée
    Où trône le prince des Tidjani
    M’a révélé un bout d’ histoire.

    Qu’est la voie de l’Amour
    Pourquoi des cieux si bleus
    Et des terres si austères?

    Sur chaque grain du désert
    Éparpillée ta foi,
    Ton courage porté par le vent
    Père Foucault l’ermite du Hoggar,
    Attiré par le bleu des yeux
    Ce sont les jardins de vos âmes
    Que vos cœurs purs ont éclairés.

    Ô Lalla Yamina !
    Le rameau est brisé à cœur
    Mais plutôt que de le jeter
    Tu le déposeras à mes pieds
    Car tu sais que je parle aux fleurs.

    Bonne soirée à vous tous.

  37. Il suffit de vous lire pour que les émotions se laissent couler. De la tristesse au sourire puis entre un rire et un sourire, il fait bon vous avoir au bout du clavier, sacré équipage.
    Désolée pour vos amis Thierry et Marc, leurs cœurs battent un peu dans les vôtres… et vos paroles sont là pour en témoigner.
    Quant à moi , tous ces nœuds dans lesquels je m’empêtrais sans cesse !! toutes ces soirées passées sur le pont à rire et à pleurer 😉 toute ma folie … ça a été une année up and down qui m’aura bien secouée ! Mais je vous aurais aussi rencontré et le cœur plein de gratitude je vous dis merci d’être là , c’est bon de se vivre en humains comme dirait Annick 😉

  38. Merci Lou, vraiment merci
    « en humains nous nous vivons, en humains nous nous comprenons »

    Alors si le pont n’est pas toujours briqué et si parfois on part dans de franche glissade, pas grave, il y a les chandeliers et puis le bastinguage !

  39. Je me pouffe de tes mots, Thierry,
    bises, Lou….

    alors ce soir c’est repas aux chandelles sur le pont….mmmhhhh…

  40. .
    Des textes so généreux et courageux sur cette page…. J’en suis toute émue (marc, thierry etc…) …. merci à tous d’avoir fait vivre cette page blanche avec votre vécu parfois douloureux .

    Bienvenue et merci à So… 😉

    Bon anniversaire à toi lou pour cette belle année de présence sur le blog 😉
    J’espère que cette année à venir te sera plus sereine, merci d’être là.
    Je suis touchée à chaque fois quand vous arrivez à retrouver vos premiers pas sur cet espace. C’est un peu la preuve que vous y tenez 😉
    .

  41. Merci encore Ossiane et merci à toi Thierry 😉
    Hello à ma bonne Rachel que j’embrasse dans un gros bisou qui RESONNE !
    By the way Rachel, il faudra qu’on fasse un décompte de dents un de ces jours ;))
    LOVE et beau week-end à tous !

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