Lecture du Haïku Calligramme: de haut en bas
Au-dessus des nuées
village sentinelle
une mer d’olive
◊ Gordes
Si triste d’apprendre la disparition d’Alain Bashung …
Et toujours Osez Joséphine dont je ne me lasse pas … à écouter, voir et revoir en plein écran … ici les paroles…
Coucou ! C’est Irnerius qui passe un p’tit message de Bari ! Elles sont encore superbes ces photos.
profondeur du vert de nuit
au bleu qui s’évanouit-
au milieu,
blotti et marquant,
un doux chapelet
de pierres roses,
ancrage,
en preuve de vie
Impact de la brèche, choc soudain et absolu, même Roland n’y aurait pas cru
on a beau être dur en dalle, il y a tant de thalles , oppidum formidable, escarpement redoutable, tour de contrôle alentour, guet imparable, et la trouée magnifique qui laisse entrevoir le lointain, une vallée avalée dans ce désir certain, vigilance de tous les instants, remparts inébranlable, point inexpugnable, seules les olives nous secouent
Crèche ..du village reconstitué , carton pâte
Brèche au coeur de mon coeur
Les nuages glissent , indifférents
Il y aura des olives
du mamelon
il dénoyaute deux olives
aux brèches de ses lèvres
Ils se sont blottis là
Pour savourer le temps
C’est si bon de s’aimer
En baiser déposé
Sur sa bouche gourmande
Qui se chauffe son rayon
Son arc en ciel de vie
Avec l’aimé du coeur
Qu’on serre contre son coeur
Gordes la lumière
la Provence en mitaines
ciel de lavande
Partir à l’abordage du ciel
Suer ses calades et les cigales
L’été, sur les oliviers.
Et de là haut laisser
Venir l’éternel Pain de sucre venté
Les collines et les villages escarpés
L’ombre et le vent qui nous a plaqués
Contre un mur abrité.
Laisser Gordes se trémousser
Dans la fureur touristique
Et rechercher le calme et les senteurs
De lavande . Sénanques…Un peu de fraîcheur
Recueillement sous les arcades du passé.
distanciation cubiste
Bonjour sous le ciel bleu !!!
On pourrait presque confondre….
A une lettre près…..
GORDES
Et
CORDES (sur-Ciel)
Deux villages hauts perchés
Tout de pierres élevés,
Sentinelles médiévales
Au dessus des campagnes
Mer d’olives pour l’un,
Mer de champs pour l’autre
Il faut bonnes jambes
Et bon souffle
Pour y grimper à pieds
Et admirer,
Du haut de ce piédestal
La vue dégagée,
Et le cadre admirable
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Cordes-sur-Ciel
______
Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeee
au cimetière de Gordes
repose un homme remarquable
qui nous a quitté il ya a dix ans
Yvan Amar
puissions-nous
comme lui
être convoqué
à la relation consciente
dans chacune de nos rencontres
Dans la brèche de son coeur
L’amour s’est infiltré
Un jour un fort bel jour
Et la fissure colmatée
De belles cousailles précieuses
Garde en tout dedans
Son coeur battant qui attend
Les serrailles des retrouvailles
L’amour c’est bel se vivre
Et se rouler serrer dessous les oliviers
Regard en l’espace
Contemplation d’un sourire
Le savoir offrande.
La pente a un sens
Y poussent toutes les peines du Monde
La côte à gravir.
L’olivier se tord
Tous ses rameaux sont poèmes
Que fleurisse la vie.
O yez, oyez mes je t’aime
L e cœur chute sur toile de vie
I l y a feuillage vert argent
V ers sans rimes, amphore du temps
E mergée la terre d’asile
S uis la colombe, béni est le rameau… de paix.
Y a t il un noeud gordien à dénouer,
faut il trancher dans une ivresse des cimes
et avec le nirvana enfin renouer
mmmmmmmmmmmmmmhhhhhhhhhhhh, vos mots,
il a fait chaud ici aujourd hui, et le soleil m’a tapéE fort…SOURIRE!
A flan de rocher
Vitrine du Luberon
Brèche incontournable
Fière sur son piton
Au travers des oliviers
Gorgée de soleil
Plutôt assaillie
La sentinelle en faction
A la saison chaude !
Faste du Vaucluse
Un apparat de Provence
Au son des cigales
Petite merveille
Si belle, si douce en hiver
Si calme, si tranquille
L’air est transparent
Parfums de lavande
Autour de l’église
Des parfums de rose
Au sein du château
La falaise est ocre,
La colline calcaire
Et partout le vert
Terroir d’oliviers.
L’abbaye près du hameau
Tous les regards y font retraite
Dans la garrigue, un promeneur
Rafraîchi par la sénancole
Rejoint le carré des prières
Un moine traverse le prieuré.
Le silence, inscrit sur les murs
Dont la pierre loge l’ombre de mon cœur
Renferme les réponses de l’esprit
Au sein de l’être un potager
La rose, l’épine et le berger
Le miel l’abeille et le rucher
Le pain, la source, l’élan du cœur
Tous les pleurs sont pour arroser
La rosace des vitraux de feu
Tous les tombeaux ont des autels
La mort n’y passe qu’en dernière heure
Et la tarasque n’est que chimère
Les fleurs de lys éclosent encore
La lumière qui éclaire les murs reflète l’écriture en mon sein
En attendant prie toi mon frère, mon compagnon, toi mon ami
Au fond de la nef va t’asseoir, du lavandin que j’ai cueilli
Bouquet de joie, bouquet de peine entre deux pages de mon passé
Je t’offre les sourires du matin et l’avenir en clé de cœur.
ascension vers toi
effluve et tronc d’olivier
brulent ma peau huilée
Densité… peuplement… le moindre espace est occupé…on imagine un siége …pas le temps de s’asseoir… c’est aux remparts
qu’il faut courir… pas de champarts dans ces terribles périodes… à l’ombre du chateau on va se réfugier… habitat groupé pour conjurer la pénurie… s’agit il « d’encastellamentum » … en tout cas le travail des hommes… se lit à chaque pas… adossés les uns aux autres… les logis ne sont qu’un longue suite… qui chemine et serpente, s’entortille…et disparaît de l’autre côté
A la lisière des écritures
Regard de vie
Regard de coeur
Regard des âmes au seuil des pleurs
Regard de la pierre qui s’effrite
De l’eau qui roule et catapulte
A travers les brèches de ta vie.
Un baiser posé sur ta peau
Comme un muguet sans mois de mai
Parfum humé les yeux fermés
Dans ton cou ma terre de lavande
Mon oranger de sable chaud
Le vent me dit que vibre l’air
De l’Amour gravé mercredi
Mon chêne aimé de l’olivier
L’olivier gravé un jeudi
Du temps qui passe
Du vent qui passe
Adieu passant mon inconnu
A l’atrium, bois l’eau de pluie
Adieu collines et doux printemps
Adieu mes anges, douce est parole
Vos ailes me frôlent sous l’olivier
Tous les rameaux sont à la messe
Le saint chrême a oint son visage
De la douceur d’un coeur qui aime
L’essence de rose est un poème
Écrit sur les ailes d’une colombe
Il pleut des étoiles sous la lune
Deux ombres passent,
Des roues qui crissent
Des rires d’enfants qui s’aiment heureux
Et dans l’espace s’éteint la NUIT.
Gordes
village perché
son château Vasarely
son campanile frêle
sa fraîcheur
le matin
au printemps
…………………..
de ces pas qui résonnent
sur les pavés
de la rue qui s’éveille
……………………
puis tendre l’oeil
vers cette maison-tour-carrée
pour ficher le regard
là
contre ce mur défait
dont chaque pierre enlevée
s’élève
et crisse
douce parole
poème
étoile de lune
et croix orangère
………………….
que même le rire des enfants
embrase l’olivier de la placette
et lance la journée
vers son chant
de prière
d’amour
et d’attention portée
à ce qui est
je monte le long d’un chemin sinueux
entouré de mur rèches et anguleux;
la progression est lente et difficile!
par endroit les ciprès longs et graciles
lancent leurs silhouette à l’assaut des nuages!
par moment j’entrapercois un fragment de paysage
au travers de petites brèches découpées par le vent
,qui souffle par sacade, sur les remparts d’antans;
arrivé en haut de ce village cathédrale
je domine la vallée et son vide abyssal!
mon regard embrasse cette étendue!
intangible, la beauté, pourtant s’offre nue
et se grave à l’encre éclatante de lumière;
je respire une dernière fois les vielles pierres
avant de redescendre le corps léger
bonne journée à vous
par la brèche …
de Gordes peut-on s’échapper?
Du château, tout là-haut
Vasareli amusait les petits
de ces cubes de couleurs
et plus loin
redescendant
vers les Bories
en cette âpre nature
les pierres sèches des jours anciens
et plus loin encore
le silence de Sénanque
en ces champs de lavande
la pierre si belle…
Retournerai-je à Gordes?
Juste pour vous dire bonsoir dans l’odeur des essences de lanvandula angustifolia
____
A perte de vue
Vignes, Oliviers, lavande
La malle aux trésors
_____
il pleut à Gordes
mes pensée s’engouffrent par cette brèche
aux viols des ravines
l’apiculteur plane
habite nos airs d’ici
laisse ses essaims
du rempart s’effritent
l’optique du peintre géomètre
au nu érodé
Des odeurs de thym
La sentuer des roses
Des lavandes devant les portes
Ce pic est une saveur
Où s’être est un savon
Qui sent le bon
La vie dans son essence
un séisme inaudible
une brèche qui s’ouvre
la vie ébranlée
—
une brèche qui s’ouvre
un cri venant de l’intérieur
la vie qui commence
—–
la terre se dérobe
le corps s’envole
le coeur s’arrête
—–
Oui Marc et pourtant on peut reconstruire des merveilles sur une brèche, il suffit simplement d’être plus attentif au terrain endommagé et faire en sorte de le ménager pour l’aménager.
Bon dimanche à tous sous le soleil printanier.
Toujours sur la brèche,
jamais découragés,
prêts à partager
souvent le savon a suivi la sueur,
celle des bâtisseurs
au delà des meurtrières
quand les charpentes dressent
encore des arbalétriers
on se dit sans mettre le pied à l’étrier
que les assaillants souvent devaient être étrillés,
et que seuls les poissons devaient frétiller
dans le val
l’encorbellement et la voute
comme autant de parures aux piliers
n’ont pas laissé ses trésors piller
entre rapines et butins
il y avait bien la place pour le tocsin
mais quand on embouchait le buccin
c’était pour déclarer
ses intentions de loin
alors du castrum
pouvait on chercher à donner l’assaut
et de cette brèche
traquer le moindre ressaut
qui trahirait la faiblesse
et emporterait d’allégresse
dévastant tout sur son passage
dans un envahissant présage
avant que de refermer
ce chapître odieux
tendant les bras aux cieux
en guise de remerciement
Gout de Provence mon cœur chavire et dans la brèche s’engouffre mon amitié …
j’aime ben tes mots, Monique,
Sur la brèche de ma vie
Elle se penche délicate
Elle aime h comme elle aime
Et elle contempls son amour
Sur son parcours de vie
Et sur la brèche elle se sait
Attentive désirante aimante
De respecter les maux
D’être plus sensible encore
Pour aimer fort de fort
B rève
R encontre ;
E coute le
C lic qui
H ésite…
E t qui finalement se déclenche.
et je vous confie ma retouche,
mais pssss, je m aime en mes brouillons à partager,
au plus près…
Sur la brèche de sa vie
Elle se penche délicate
Elle aime oh comme elle aime
Et elle contemple son amour
Sur son parcours de vie
Et sur la brèche elle se sait
Attentive désirante aimante
De respecter les maux
D’être plus sensible encore
Pour aimer fort de fort
Brèche ouverte comme une manifestation de faiblesse, une ligne qui se déroule
un point de moindre force
Brèche à combler comme la reconnaissance visible et tangible et cette possibilité de modifier et de consolider
Brèche ouverte par le temps qui toujours sait trouver le moins inaltérable
pour creuser et sonder
Je ne sais plus si je vous ai déjà fait partager une réflexion autour de la faiblesse
alors voilà
000
« Songs of truth and depth »
Quand léonard Cohen a écrit dixit « Il y a une faille dans toute chose, c’est par là qu’entre la lumière » j’ai été interloqué comme chaque fois que l’on rencontre une expression symbolique qui rassemble en peu le vrai et le caché, le trouble et l’instantané et qui vous révèle une autre part de vous-même ou que l’application de la formule nous agite et que comme une crème on se plait à détailler sous le superficiel les ramifications.
Ce qui dans notre conscience donnerait relief et substance aux choses serait donc ce qui permettrait de faire pénétrer dans le soubassement , dans l’intime pour lui faire toucher en l’éclairant ces aspérités de chacun qui sont sa marque de fabrique et qui l’identifie trop bien.
Oui nous sommes faits de morceaux agrégés et ces jointures, ces macles, ces stries, ces plans, ces espaces sinuent en nous pendant que s’insinue le doute sur notre nature réelle.
Que ces matériaux divers soient assemblés confine parfois au miracle, nous dépasse et comme une abîme insondable nous ne pouvons profondément creuser et contempler à partir de la surface que lentement, progressivement et couches à couches.
Pas stratigraphes dans cet enchevêtrement compliqué et tellement inextricable, nous voudrions en voir le semblant d’unité mais pour cela il en faut du recul comme face à la mosaïque pour trouver sens aux motifs de ces éclats difformes et de cette palette de couleurs si diverse.
Des failles ce sont des anfractuosités, des lignes qui ouvrent des champs d’exploration et des replis sur soi qui occultent des vérités à peine perceptibles, cachant à la vue ce qui ne peut être exposé de manière permanente.
Des failles c’est susceptible de nous faire défaillir mais ce n’est pas le signe d’une faillite car la structuration des êtres ne répond à aucune logique absolue mais laisse seulement des goûts de regret et des sentiments d’inachevé par le fait de ne pas être allé au bout de soi même, au fond des choses.
De failles en faïences il n’y faut voir de défiance mais seulement une confiance progressive qui rejette loin les marques du doute quand la connaissance donne à voir et à comprendre.
000
Ses brèches
Elle se serre
Ses failles
Elle se plonge
Et laisse ses interrogations
Se brasser
S’embrasser
Se perdre
Sans rien trouver
Juste l’envie de remonter
Des seaux de vies
Si bels présents
Que de s’aimer
Traverser le temps
Et quand ému
Son regard se miroire
Il est ému si tant d’ému
Devant ses failles
Qui lui donnent vie
Tellement d’envies
Elle se syncope
Si belle fragile
De toutes ses forces
De vie dedans
–
De Bashung, c’est celle-là qui m’a marquée :
http://www.youtube.com/watch?v=pQi9CADG_is
Quel retour en arrière !
Quelle brèche…
Biz, clin d’oeil, Ossiane
et vous autres.
La vie est devant nous
mais que ça fait du bien les souvenirs…
–
« Il semblait n’envisager l’avenir que comme un moyen de combler le passé, tant il est vrai qu’une vie sans avenir est souvent une vie sans souvenir ».
« Le bureau des mariages » – Hervé Bazin
–
–
… p’têt que j’aurais dû écrire …
« certains » souvenirs…
–
.
Bonjour à vous avec ce petit coucou ensoleillé du dimanche 😉
Cette note sur un Gordes dans la grisaille n’est pas très en phase avec le grand soleil qui règne un peu partout aujourd’hui 😉 mais je ne regrette pas cette visite car elle permet de sortir de la carte postale habituelle sur la Provence 😉 Et puis cette brèche est pour moi une échappée vers l’inconnu 😉 Vraiment de beaux textes à rêver, à penser sur la vie, vous avez déposés. Une brèche vivante et aimante qui récèle des trésors.
>Amitiés vers toi et Bari Imérius 😉
>pierre, je vois que tu connais bien cet endroit. Je suis allée voir les bories 😉 Bravo pour ton beau poème !
>monique, déjà les essences de lavande ? Tu le connais bien aussi ce village et en toutes saisons apparemment 😉
>brigitte, c’est superbe, j’ai aimé comme toi ces couleurs 😉
>Sacré problème ce nœud gordien, thierry 😉 Belle réflexion autour de cette faille qui peut être source de lumière.
>arletteart, beaucoup de sensations évoquées dans ton texte. Les olives, c’est sûr il y en aura à foison 😉
>annick, le printemps des amours est dans ta poésie 😉
>leila, la guarrigue revit sous ta plume, bravo encore une fois 😉
>maïté, un beau souffle d’écriture tu as 😉 Pas le moindre touriste ce jour-là, Gordes tout à moi 😉
>salade, et pourquoi pas 😉
>Et oui Christine, ton parallèle avec ce beau village du Tarn est judicieux. De très belles choses du côté de chez toi et dans ton poème 😉
>merci regard pour la découverte, tu sembles bien connaître cette région. Ta poésie s’envole de plus en plus légère et imagée 😉
>marc, bravo pour ton évocation si sensible et si belle! J’ai été également interpellée par tous ces cyprès qui donnent un air de Toscane au paysage 😉
>le sid, un haîku original, je n’avais pas pensé à ces abeilles 😉
>bruno, mon amitié s’engouffre également vers la brèche du nord même si je me fais moins présente en ce moment 😉 Je t’embrasse chaleureusement et ne t’oublie pas.
>francis, un joli clic qui ouvre de nouveaux possibles, merci pour ta belle acrostiche 😉
>coucou bourrache, je t’envoie celle-ci en retour 😉
http://www.dailymotion.com/search/vertiges+de+l%27amour/video/x2pvdn_alain-bashung-vertige-de-lamour
Une citation profonde ! Une ‘tite fleur de jonquille dans les tuyaux du réseau rine que pour toi 😉
A découvrir, les beaux poèmes de Véronique et Jos, la mignonne histoire de Cœur d’artichaut écrite par rachel ici
https://blog.ossiane.photo/2009/03/11/porte-bonheur/#comments
Et un lien de nath ici
http://www.fulgures.com/content/view/3029/42/
Bonne après-midi à tous ! @+
Ossiane
.
Un coin de terre, des oliviers,
quelques pierres délaissées …
Au loin, une averse d’été murmure :
« Pélerin, tu as assez marché, arrête-toi, repose-toi… »
mmmhhh, comme c’est joli, abeille,
et je continue si vous le voulez bien,
Délace tes bottines
Pélerin de mon coeur
Viens donc tous près de moi
Asseois toi serre toi
Conte moi ton voyage
Pour venir près de moi
Je t’ai attendu tant
Tant de temps tous des ans
Et en ce jour de grâce
Vois mes pieds nus aussi
Ils ont marché de tant
Sur le fil des mes jours
En te serrant de tant
Toi que j’aime pour toi
Tel que tu es, pélerin
Tu me vis
Allonge toi
Regardons bel ensemble
Ce ciel qui fut marché
A pieds en cervelle tit’Humain
Donne moi donc ta main
Mon coeur palpite mes nuits
Pour toi mon doux pélerin
Croque mon baiser pour toi
Il contient tant de moi
Des failles pour défaillir… Thierry ton texte me plait beaucoup je le lis et relis
Merci pour ton humour léger -profond au terme d’une journée difficile tel un rayon de soleil bienfaisant
AA
Sur la brèche tout le jour
Envie de faire le mur
Et l’amour toujours
merci Annick !
je crois que le pélerin ferme ses yeux …
Un petit tanka pour venir clore ce beau week-end ensoleillé et vous souhaiter à tous une bonne semaine avec l’arrivée du printemps
____
S’écoulent les jours
Dans la jeunesse insouciante
Jusqu’à la fissure
Brèche au tableau de la vie
Du temps pour cicatriser
____
dolce vita
une montagne à gravir
des brèches à colmater
—-
un regard doux
ouvre une brèche
sur un coeur de pierre
—–
bonsoir à chacun
bonsoir Ossiane
Princesse du Luberon
Toute enveloppée de bleu,
Pose ta tête sur la roche
Et laisse les rêves t’envahir.
Plonge au loin ton regard
Dans la brume du matin,
Retient entre tes murs
La fraicheur de la nuit
Et laisse couler l’eau
Dans le lit du torrent ;
Hume l’odeur de la terre
Qui monte sur tes remparts.
Retient tout ça Princesse,
Et souvient toi, l’été venu,
De ces moments de douceur
Dans ce bain de lumière bleutée
Dans l’immense silence de l’hiver
Osez osez Joséphine
Vous qui êtes par lui
Avancez votre pas
Courez doucement
Pour vous serrer
Dedans ses bras
Qui vous vibrent de vie
Vous osez osez Joséphine
Alors que sa main toute de lui
Arrive et en galante
S’offre votre paradis
Pour que la brèche de vos deux coeurs
D’un arc en ciel sensible sel
Raccomode en bels couleurs
Le fort joli de vos deux coeurs
Superbes clichés ! On reconnait très bien la Provence.