FécOnde

Féconde

Féconde

Féconde

Féconde

Brossée et soyeuse, peignée, caressée, vivante, la terre aimée

Lecture du Haïku Calligramme: de bas en haut

Brossée et soyeuse
peignée caressée vivante
la terre aimée

Terres de Champagne.

139 réflexions sur « FécOnde »

  1. Sublime… j’ai d’abord craqué pour la photo juste au-dessus du calligramme… mais après un second regard … elles me fascinent toutes…

    Couleur et matière
    Etoffe de la terre
    Un tapis fécond

  2. Le châtain et le vert
    Entraînent un doux ballet
    Couleurs d’aquarelle

    Ossiane
    tes photos sont très, très belles!
    Elles révélent le soin de la terre,
    elles transmitent la paix.
    J’aime beaucoup.
    je me sens bien en les regardant.
    Bonne nuit Ossiane

    Clin d’oeil et bonne nuit à Maria-D

  3. Il rêvait
    D’un étal gigantesque
    Entre ciel et mer
    Aux parfums du soleil
    De vanille et de menthe
    De pêches et de chocolat
    Dans l’opulence de l’été
    D’une terre d’abondance
    Il rêvait, le petit pâtissier.

  4. Que Tu dessines ou que Tu peignes
    à force de roche et de vert,
    de tresses blondes et mèches rouvres…
    Ce qui t’inspire t’appartiens;
    réveille en Toi le bon vouloir,
    te prends d’orage et bleu noir,
    de forêt sombre et de nuages.
    Au bord du lit, il y a l’arbre,
    à la frontière une autre terre.
    Le foyer brille…
    Qui donc l’éclaire?

  5. Il faut une sacrée faconde pour faire des paysages comme ceux ci
    quand à voir la joconde s’y pavaner, il faudrait en paver les accès
    Mais la copulation du soc quand charrue dans les brancarts
    insémine les terres qui se mettent à ne plus avoir des mines austéres
    alors il faut aller « in vivo » au grand air avant que de déguster « in vitro »
    que c’est poli la culture quand ça laisse des arrière plans aussi prodigieux
    on croit parfois, même en étant gueux, approcher des cieux

  6. En vagues croisées
    le paysage travaillé
    au matin peigné

    Rien que du beau, Ossiane.
    La Terre humanisée
    tant désirée, si nécessaire
    par les temps qui courent.

  7. Féconde la terre et cela tombe bien , on a célébré Thanksgiving aujourd’hui .
    Merci à vous tous amis du blog et merci à toi douce Ossiane pour tout ce que tu nous offres 😉

    Dans les terrains elle cueille ces vagues géométriques
    aérien paysage que son puzzle domine
    ô voyage silencieux ô couleurs de l’automne
    Diebenkorn jette l’ancre sa palette atterrit
    dans des champs où se verse la lumière rapiécée

  8. MAGIQUE MAGIQUE MAGIQUE

    joie des collines
    d’air pur d’ombres vertes
    sur la terre ronde
    comme une bon pain
    lignes creuses ondulantes
    à la cime bleue
    des arbres
    joie des pas
    sautillant
    dans les sillons fertiles
    de demain

    MAGIQUE MAGIQUE MAGIQUE
    L’oeil sur la nature tant changée dans les mains des hommes de la terre..

  9. Oh, Ossiane, que c’est beau. Ton calligramme est à couper le souffle.

    « L’Oeil Ouvert » porte son nom en toute splendeur.
    _

    Belle et bonne journée à tous.

    J’aime beaucoup ta « lumière rapiécée », Lou.
    Maria, Vincent, Monique, Bernard, Thierry, Bonbonze, Jeandler
    vous annoncez que cette page s’écrira belle.
    _

  10. elle est jolie cette image, j’aime beaucoup la profondeur en champs, qui parcellent la terre, de pelin de vie dedans,
    je te souhaite une belle journée, Ossiane, et,
    je vais vous lire, chacun, merci d’avance pour vos mots.

  11. et de vous lire, chacun, je suis tout chose, vos mpots sont des délices,
    je dois sortir en obligation RV, je vous relis dès mon retour.
    JE VOUS SOUHAITE UN BEL JOUR!

    Ah ma terre d’amour
    Tu es mon ventre
    Le plus grand
    Tu portes tant et temps
    Devant mon regard délicat
    Tu es magique belle terre
    Serre moi
    Plus fort encore
    Ma vie je la remets
    Dans tes bras
    Ma terre nourricière
    D’un pur élan si bel
    Donne moi vie
    Encore longtemps
    Je suis si bien contre toi
    Je t’aime

  12. Belle parure riche et féconde
    Peignée ,entrelacée de somptuosité
    Tel un chat qui ronronne
    Sous la main aimée
    BEL très Bel jour à tous et en particulier
    Selon son coeur
    AA

  13. La terre est un ciel d’aurore,
    Fugitive et merveilleuse;
    sur son écorce évanescente et fragile
    La lumière tresse des lambeaux de couleurs;
    Au loin des dentelles de nuages
    Ornes ses flans de gerbes d’ombre;
    pourtant en son ventre fécond
    le poison de la domination rampe invisible !
    Il coule dans l’eau de la vie
    vers le crépuscule fatidique !

    fatiguée vieillit , Elle revêt sa robe moniale,
    et sa beauté se voile derrière la soie de tristesse

    Sommes-nous ces reîtres insensibles;
    Ces soudards ivres de guerre;
    ou bien les gardiens éphémères
    De cette oeuvre d’art inestimable et infinie!!

    prenons garde que cette « Joconde  »
    Ne finisse muséïfiée,
    offert au yeux éberlués des mutants,
    enfantés par l’avidité et le fanatisme ;
    qui viendront devant son images déifié
    se presser et rêver !

  14. Connais-tu le peintre contemporain Louttre (fils de Bissière) qui a fait de si beaux tableaux de ces paysages de champs ? Tes photos portent le même esprit et m’y font penser…

  15. Maria, comme c’est beau l’étoffe de la terre, hein?
    Vincent, quand les dominos se donnent la main su terre, c’est beau!
    Neyde, j’aime aussi ses aquarelles de Paix, à Ossiane…
    Monique, tes gourmandises sont si tendres.
    Bernard, tes mots m’emmènent…
    Thierry, j’aime le bel des semailles de vie…
    Bonbonze me sourit…
    Jeandler, je le vois ronmatin peigné tendre!
    Lou, ta jolie lumière est plus belle encore rapiécée de tes mains.
    Aspe, je suis un Homme qui aime la Nature aussi.
    Bourrache, je m’émerveille de ton regard, et remercie chacun de lui en un tous de chacun.
    Annick, et oui c’est ailes…
    Salade en écolière de vie.
    Arletteart, BEL de bel jour et en particulier…mmmmhhh..
    Marc, c’est tout simpelment superbe.
    Trottoir, la belle idée d’aller dans ton site et de regarder des orchidées.

    Que dire de plus quand rien n ‘est dit avec mes mots, c’est bel de vous,
    tous mes merciS! belle journée légère de grâce!

  16. Dans tous ces verts
    Un champ de miel
    Un chant d’amour
    M’accorde mon là
    En de tant Là
    Si parfois las
    Reste tout vert
    Ouvert de vie
    De tendres baisers
    Bonbons sucrés
    Lèvres pulpées
    Son champ de blé
    Enrubanné de belle paille

  17. In vivo veritas !!!!!!!!!!!!!!

    Arrière! Gueux…
    C’est accès de faconde!

    Que la charrue copule
    Les brancards inséminent
    Ou que le soc pavane
    Est affaire de goût

    Paysage sacré
    La joconde est aux cieux

    A y croire par foi
    Même mine de rien
    A donné de grands airs
    Vitraux cultes prodigieux

    Pavé qu’il faut se terre?

  18. Coucou la compagnie !

    Aujourd’hui, un beau ciel bleu, et du soleil !

    C’est une journée très particulière,
    Je vais donc commencer par…

    Le HORS-SUJET du jour :

    Il y a UN AN
    Exactement,
    Le mercredi 28 novembre 2007
    A 13 h 39
    J’envoyais,
    D’un doigt tremblant
    Et le cœur battant,
    Mon premier commentaire
    Dans l’œil Ouvert !

    Quel trac j’ai eu ce jour là !

    C’était dans
    TRAJECTOIRE
    Nom prédestiné ?

    J’ignorais alors que ce chemin
    Si joliment tracé,
    Allait me conduire
    Vers des mondes et des contrées
    A faire rêver, et jusque là, bien ignorées !

    Petite « Deb’ » timide,
    Je me suis laissée emportée
    Par le courant limpide
    Accompagnée chaleureusement
    Par l’hôtesse de ces lieux
    Et supportées par tous les visiteurs
    Formant un Equipage très uni,
    Où chacun est libre de s’exprimer,
    Et où l’on trouve, à chaque page,
    Sensibilité, Tendresse et Amitié.

    Ce fut pour moi une sacrée gageure
    D’écrire un petit texte quotidiennement
    Trouver un mot, une vidéo ou une image
    Illustrant au mieux le sujet du jour !

    Pas très facile parfois,
    Difficile souvent (surtout au début)
    Plus rigolo d’autres fois,
    Voire même certains jours
    Un parfait délire, et des fous rires !
    Que j’en ris encore !

    Je suis donc prête à continuer :
    La trajectoire,
    Le chemin,
    L’itinéraire,
    A me creuser encore un peu la tête,
    Et à vous envoyer des tas de
    Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
    Puisque c’est devenu la coutume

    Biseeeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeeeee

    PS / ci-joint, mon clin-d’œil, bises et sourire du jour !

    ____

    http://1.bp.blogspot.com/_30E2V-5E6Nc/SS_r8SmCkpI/AAAAAAAACH0/17RGJXf0Fp0/s1600-h/trajectoire.jpg
    ____

  19. Je suis admirative, vraiment, devant ceux qui de leurs mains d’Homme, font vivre le sol et la planète d’Humains dedans, par tous les temps, et surtout par les temps qui courent, et quand le monde se met à genoux à courbettes devant ceux qui dans leurs mains ont de la puissance, de l’argent souvent gagné honteusement, je m’insurge….
    car, celui qui dans ses mains d’Homme, donne à manger au monde, lui, et lui tellement, mérite des merci, des bravo, des encore, des à je nous si humbles….

  20. Au tout départ
    La terre était pour tous
    Du temps d’Adam et Eve
    Et puis chacun eut son morceau
    Son petit bout
    Une parcelle
    Et des forts prirent plus
    Quand d’autres n’ont plus rien
    Le destin de ce monde
    Sur ce grain de terre acquis
    Dans le berceau de la naissance
    Posé sur une rocaille
    Ou un puits de pétrole

  21. et je te lis christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee, heu? je t’embrassE….et vais te relire l’an passé.

  22. C’est beau ici
    Et cela sent bon
    Chacun y met de ses semences
    Et offre son petit champ tout de lui
    Ses fleurs en mots
    Ou en épis se laissent lire par d’autres
    Dont le regard est ébloui
    C’est bel un monde
    Où les parcelles de terres différentes
    Se donnent la main
    Pour la vivre s’aimer
    Sa vie

  23. Bon, aujourd’hui, c’est décidé, je me lance !

    Trace
    d’une Route
    Au dessin
    Juste
    Evoqué,
    Curieuse
    Trajectoire
    Oubliée
    d’un Itinéraire
    Rarement
    Emprunté

    je t’ai repêchée dans ton 07, christineeee,
    et c’est rigolo, car cette page je l’ai regardée hier, en sommaire avec le beau texte de Neyde, merci Neyde, j’aime me retourner et regarder le bel d’hier et regarder le bel dans le présent d’Aujourd’hui…

    j ai bien envie de me taire et de vous écouter silence,
    vos écrits sont si beaux, sur toutes ces pages de cet album immense…
    MON PETIT COEUR PALPITE!

  24. Christine c’est avec plaisir que que sur chaque note je découvre tes textes
    pleins d’entrain, d’humour …
    merci

  25. J’ai le tournis
    Mon coeur
    Devant tes paysages
    D’amour
    Que tu me peints
    Si bel
    Le poil de ton pinceau m’ennivre
    Et le cil de ta vue me caresse
    Délicieuse
    Si fort de bel
    Que je m’évanouis
    Mon coeur
    Dans mes alcôves
    Au plus profond
    De mon être vivant
    De s’être
    Dans tes parfums adorés

  26. Des images superbes qui vous donnent l’envie de jouer avec les couleurs
    ___

    Ô douce lumière
    Caressant la toile
    Structure soignée
    Des lignes qui s’entrecroisent
    Dans une beauté plastique
    Inépuisable de formes et de teintes
    Langage pictural de la nature
    Perfection graphique linéaire
    Espace lumineux
    De plans superposés
    Des forces créatrices de la terre
    Tableau de formes inattendues
    Artistement cadré
    Sous le pinceau mécanique
    Et non moins coloré
    De cette impressionnante mosaïque.

    ___

    Chacun son tour, aujourd’hui, pluie, froid tout est gris sauf sur l’écran de l’Oeil Ouvert où tout est beau et lumineux.

  27. et je suis ravie d’être repassée avant de partir ma toto, cette fois tranquille, pour éviter l excès de vitesse de vendredi dernier…

    je m en vais avec ta toile si jolie, Monique,
    ici c’est ciel de brume aussi, cette fois, le froid est là, les doigts gelés, et puis une grosse averse, on arrive à la fin de l automne, c’est une belle fin d’automne qui se vit,

    en belles couleurs ici,

    je vous embrasse. Bonne soirée, à demain.

  28. Brochée et joyeuse
    teinte, peinte, pressée et vivifiante
    terra amata, terra adorata, terra materna

    Que ces vallons nous plongent
    dans les plus précieux des délices !
    que cette vision nous ote des soucis
    et rejette loin de nous les supplices.

    Humus qui donne à notre humanité
    loin de toute urbanité feinte
    une palette sans égale
    tandis que s’étale
    à perte de vue et nous met en haleine
    devant cette super-juxtaposition
    des niveaux dégradés,
    des escaliers bistrés

    qui nous suffoquent de beauté
    qui respirent nos aspirations secrétes
    qui assemblent nos puzzles enfantins

    quel tableau ossiane, c’est vraiment superbe

    bises à tous

  29. Bonsoir tous et encore bravo Ossiane pour cette réalisation extraordinaire, l’appréciation semble générale et l’inspiration de tous s’en trouve émoustillée, quel plaisir en « palette sans égale » en « vitrail rehaussé » en « regard ébloui »en »coeur battant »en « MAGIQUE MAGIQUE MAGIQUE »en « doux ballet couleur d’aquarelle »en « sublime »en « tresses blondes et mèches rouvres »en « belles parures riches et fécondes »en…. mots tous aussi beaux les uns que les autres, quelle jolie fenaison, quelle jolie vendange, quelle jolie moisson et quel joli tableau Oui soyons Marc les jardiniers éphémères et plus encore les protecteurs et les passeurs d’amour.

  30. Bravo Annick et merci de reprendre chaque mots de nos intentions cela est vraiment un lien fidèle et un sourire .Tu es adorable d’attention
    Re bravo pour Christineeee et son zoom arrière !!!
    Encore un petit truc pour les belles images d’Ossiane sur cette lueur qui surgit au loin et qui équilibre tout l’ensemble … un peu comme ds la vie!!!!

    Eclair de lumière
    Lumière balayée
    Signe indéniable de toute beauté
    Rayon fécond sur cette chair aimée

  31. .
    Bonsoir l’équipage et aux arpenteurs de la terre qui m’entourent;-)
    .
    Et bien merci d’apprécier autant ces photos de Champagne;-) La terre rebondie est pleine de promesses. Jugée sur un promontoire, on a l’impression que les hommes prennent soin de cette terre offerte. Je ne garantis rien sur la non toxicité des sols qui doivent être sans doute tous pleins de produits chimiques. Culture intensive oblige;-) Mais on a le droit de rêver là haut;-) Ce n’est pas une destination très exotique mais j’aime la simplicité de ces lieux souvent méconnus ou écartés par les circuits touristiques.

    La lumière était avec moi ce jour-là;-) Le soleil entre les nuages jouait à cache cache. Mais il est néanmoins vrai qu’il y a de très jolis coins de campagne là-bas. La vigne se mêle aux blés non loin de la Marne. Ces carrés de terre sont rehaussés par la couleur de la craie qui affleure et quand le soleil frôle cette enveloppe satinée, c’est magique;-)

    Vos beaux écrits reflètent votre enthousiasme et je vous remercie de laisser passer vos émotions visuelles et intérieures en si grande beauté.

    >Emma, je connais Bissière et je découvre Louttre grâce à toi;-) C’est superbe!
    Voici quelques liens intéressants vers lui
    http://www.tv19.fr/Exposition-Louttre-B-a-la-chapelle-Saint-Liberal_a54.html
    http://www.amorosart.com/estampes-louttre-1622-1-fr.html
    http://www.kutter.lu/Galerie/Nos_artistes/Louttre/louttre.html

    Et au passage, j’en profite pour vous signaler le Blog d’Emma et Raphaëlle « Trottoir bleu ». Vous ne serez pas déçus; elles font preuve d’une étonnante créativité et en plus elles sont très sympas;-)
    http://in-errances.blog.lemonde.fr/

    >Merci Annick d’avoir endossé le costume de la commentatrice. C’est tout toi;-)

    > Un an déjà et tu ne faiblis pas;-) Un bon anniversaire à toi Christineeeeee qui a déjà revêtu ton costume de Dame Noël avec ta hotte de petits « e ». Ta présence nous est désormais indispensable;-) Touchée par ton petit mot et ton montage photo;-)
    https://blog.ossiane.photo/wp-admin/post.php?action=edit&post=6049

    Voilà, c’est tout ce que j’ai à dire pour l’instant;-)

    Bel de bel soir à vous !
    Bises chaleureuses!

    Ossiane.
    .

  32. annick merci à toi aussi pour ton enthousiame sanscesse renouvelé
    et pour tes petits mots à chacun

    c’et vrai que ces photo de paysage sont de toutes beauté et ton caligramme est paré de couleur et mouvement merveilleux merci à toi

    je crois que tu as des problèmes avec tes commentaires !!!!

    bon week end à chacun

    la terre nous acceuille
    sans papier ni passeport
    clandestin telle est notre destinée
    exilé entre la mort et la mort
    nous cherchons à pénétrer les frontières du présent
    mais les barbelés du passé nous en empêche
    et l’eldorado du futur n’est qu’une étoile filante
    sur laquelle nous accrochons notre pensée !
    qui laisse dans son sillage une traine de lumière
    Mais cela suffit parfois à éclairer notre regard !!!

  33. C’est une lumière tendre qui caresse nos coeurs…on y trouve des courbes et des rides de couleur…c’est une terre douce griffée par la chaleur…qui accueille les pensées des rêveurs…C’est un éclat de vert sur la peau d’une brune…on y cueille des ombres et des pierres de lune….c’est une vague douce qui emporte l’écume…d’un désir que le temps consume…C’est une fleur sauvage et soyeuse…qui se perd dans les voyages…un chemin de ronde pour des lèvres amoureuses…et le murmure des lettres volages…

  34. Souvenirs….
    Merci Annick de m’avoir repêchée !
    Tu as bien travaillé !

    Une fois n’est pas coutume, je vais vous citer un extrait d’un livre que je n’ai pas encore lu,
    Mais heureux hasard, suis tombée sur ceci :

    « Il fallait la faire la Terre, la sortir de sa lèpre, de sa misère, de son abandon… ça, c’était la grande aventure, celle de la foi, celle du courage, celle de l’opiniâtreté, celle de l’espérance… Maintenant, c’était ma Terre, propre, vivante, partagée en lots bien cultivés, une Terre qui vivait, chaude sous le soleil brûlant de l’été après avoir reverdi sous le vent doux du printemps, comme elle s’endormirait, bientôt au souffle triste du vent d’automne ou sous la bise rude d’hiver pour s’éveiller encore au chant des coucous…. »

    « Trois sillons de terre rouge » de Jean-Louis Quereillahc – page 318

    Biseeeeeeees du soir à tous les visiteurs !

  35. Bon anniversaire ma petite Christineeeeeeeeeeeeeeee. Te lire nous fait très souvent sourire. Je remercie également le gai luron Marc « exilé entre la mort et la mort ». Je m’en vais de ce pas allumer le gaz (sourire).
    Enfin je n’aurai qu’un souhait : Fé con dorme bien

  36. * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
    .
    >Pourquoi des problèmes, marc ???
    Il est vrai que depuis plus d’un mois, je n’arrive pas à rentrer mes commentaires de la même façon que vous; ils disparaissent comme par enchantement.
    Marc, je te sens un peu morose…

    >Hello monsieur le poseur de mots, te revoilou parmi nous; on t’a cherché partout l’autre jour;-) Je crois que tout le monde sera content de te lire à nouveau. Ces photos sont faites pour toi; bravo;-)

    >eh bien Christineeee, tu es tombée sur une perle avec ce livre. C’est très bien senti.

    >coucou à rachel entre gaz et dodo;-)

    .

    * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

    Petite demande, je suis en train de créer le sommaire de novembre.
    Est-ce que Neyde, marc, nath ou d’autres ont envie de participer?
    Discutez entre vous sur le blog ou ailleurs et envoyez moi-ce que vous aurez choisi mais ce n’est pas obligatoire du tout si vous ne le sentez pas.

    Voilà, c’est tout ce que j’ai à dire, je retourne à mes activités;-)

    Ossiane

    * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *
    .

  37. Quelques lettres sur une page…ou des larmes sur un visage…c’est la même écriture…c’est la tendresse qui s’installe…c’est la même aventure….On garde dans le creux de sa main..son coeur…les yeux fermés….pour ne pas laisser s’envoler les souvenirs…On pose ses mots sur un banc..sur un toit…sur un bord de mer….On laisse les oiseaux picorer les voyelles et les pointillés….on invite le soleil à vous dévorer…on penses à des Blogs aux volets fermés…on imagine la Belgique à la lisière d’un nuage doré…on embrasse un fils pour toujours adoré..Quelques mots sur une page..Alix..Johal..Bourrache..Annick..Ossiane…ou un sourire sur un visage…c’est la vie dans la vigne…c’est l’amour dans nos âmes…c’est un sol dans un champ…Quelques notes sur une image…un murmure dans le cou…un baiser qui s’installe..c’est une tendre aventure..c’est une mélancolie…

  38. Il y a ce soir autour de cette page un je ne sais quoi de doux, de tendre, de paisible entre mots et musique, beaucoup de chaleur qui font du bien.

  39. .
    Que c’est beau et intense tous ces éclats de musique choisis par chacun !
    N’est-ce pas Bernard, pierre, Johal, Monique et Bourrache ?
    Moi je dis Champagne et musique en même temps; il n’y a pas de raison !
    Et si chacun mettait un lien vers son morceau préféré…
    .

  40. Soies, satins et velours
    De l’aube au soir des jours
    La terre patiemment
    Assemble et coud le temps
    D’ors et verts mordorés
    De lumières rapiécées
    En un quilt de sillons
    Patchwork de cent saisons

  41. Fait qu’onde soit et se déploie dans toute son originalité
    fait qu’ondoiement des reliefs soit rythme et pensées
    fait qu’ondine puissent se lever dès matine pour cueillir la rosée
    fait qu’on devrait parcourir à pieds toutes ces étendues nacrées
    fait qu’on soit en accord avec ses instants magiques de beauté
    fait qu’on croit à la vie et à ses miracles de pays étagés

  42. Merci, une agréable soirée, merci Ossiane, Bourache, (j’écoute souvent Suzanne par Graeme Allwright) et Bernard, il est pour moi temps d’aller dormir non sans dire à Annemarie comme son petit poème est joli. Bonsoir et Très bonne nuit à tous en musique.
    Je vous embrasse.

  43. Mère,
    De toutes les choses qui ont passées
    J’aime ta précieuse beauté
    Sourire de vie, vie de ton rire
    Gai à faire pleurer d’émotion.

    Terre
    Enfantement dans les vallons
    Plats pays enchevêtrement
    De trame et chaîne
    Métier à aimer, Vert de miel.

    Terre féconde
    Glisse en poudreuse au creux des mains
    Mon corps agenouillé.

    http://www.youtube.com/watch?v=duSL3y2LASI

  44. Broderies terrestres qui nous font suivre le fil du temps
    La nature a noué court ce pacte d’amour qui nous lie
    loin des longs discours s’est enraciné dans la glébe
    le savoir gaulois, les outils et les usages
    pour que vive les terroirs rehaussés de tant d’espoir
    heureux sont les hommes qui façonnent et festoient
    festonnent et emploient des matériaux si nobles
    dans un improbable arrangement de couleurs
    que ne me dis tu terre combien je te dois
    et que fils de la plèbe ou bien de roi
    je te suis des plus redevables
    absorbé dans ta contemplation
    j’en perd la notion du temps
    je veux tant te parcourir
    de mes yeux te couvrir
    de ce regard enamouré
    te voila bien entourée
    pas de vigie aujourd’hui
    pour crier terre
    l’argile agile et filante comme étoile
    peut bien s’associer avec la marne et la craie
    il en ressort de telles compositions
    mais toujours dans mon coeur
    c’est plus qu’une répétition
    je hoquéte de bonheur
    tant de splendeur
    j’hume et j’étreint
    alors que contraint
    il ne faut douter de rien
    la terre notre plus précieux bien
    nous restitue travail et transpiration
    elle institue ce pacte millénaire
    et si d’aventure les guerres ou le climat
    viennent jeter un trouble provisoire
    c’est au long court des pages d’histoire
    qui s’écrivent dans les paysages déboisés
    témoignage d’ordre et de passion
    de pugnacité et d’investissement
    mais ce côté charnel
    d’une peau pas éternelle
    mérite qu’on s’attache pas superficiellement
    à la biodiversité qui en est la condition
    alors on peut retourner à la charrue ou pas
    et travailler chacun à sa manière
    cet épiderme délicat
    sans le blesser mais toujours le respecter
    car nous n’en tirons pas que ressources
    qui remplit de certains les bourses
    nous en tirons satisfaction et joie
    dans un tableau planté bien droit

  45. Sublime chassé-croisé des champs, des lanières et des teintes qui viennent clore en beauté cette série de paysages sur la Champagne. Ces paysages, je les ai croisé pendant un an alors que j’étais nommé malgré moi à Epernay. J’ai habité une année scolaire à Ambonnay non loin de Bouzy là où se croisent les deux Champagne la viticole et l’agricole…
    C’est ici dans ces finages que se comprend la notion de terroir chère aux géographes.
    Encore bravo pour cette série.
    SG

  46. Merci Bernard
    vraiment ça me touche
    mais je ne serais pas capable de produire du récit
    comme celà sans votre précieuse aide
    sources d’inspiration vous êtes et pour rappeler des muses
    les attributs et épithètes voici un texte en votre honneur à tous
    inspirateurs sublimes que vous êtes.

    000

    « Muses, pour favoriser cette petite musique intérieure »

    Ah muses, quelles sources d’inspiration êtes vous donc, qui me donnez des ailes et faites virevolter ma plume sur une feuille en damier.

    Qui pourrait décliner dans un autre genre, et sur le thème de la grâce et de la beauté tant de perfection achevée.

    Sources et résurgences de ce flot intérieur, canalisant une énergie créatrice, rappel de la mémoire, incitatrices et tentatrices, de fait actrices dans l’acte de révélation au monde d’une certaine pensée.

    Certains qui ont des prétentions (pourquoi pas des pré tensions) s’érigent en prétendants et courtisent la muse, en fait souvent il s’en amusent et à la ressasser ils l’usent.

    Mais pour la recension il faut plus de patience et moins de génie, dans l’art de collecter, compiler et valoriser.

    Les plus courageux, agriculteurs de leur état, labourent des champs notionnels, sèment à tout va des mots sur un canevas serré et récoltent parfois de ce semis quelques rares amis.

    Suis-je inconsidérément lié à cette muse au point d’abuser de ses bontés coupables et ne plus rester trop longtemps affable, devenant alors affabulateur à mes heures, je perds de ma grandeur.

    Quand dans l’allée du temps je musarde gentiment c’est que la table de travail me rebute trop hardiment et repousse mes assauts plus tardivement.

    Comment expliquer cette addiction autrement que maladivement quand revenant des Maldives on se jette sur la feuille pour noircir des pages convulsivement.

    A toute chose muse est bonne, a toute muse une respiration qui détonne, enfin elles comptent tant, ne décomptent pas le temps et amènes, amènent parfois doublement au contentement.

    Généreuses et protectrices elles entretiennent la verve, fourbissent le harnachement, soignent le panache mais taillent à la hache quand la prose s’égare en chemin de traverse.

    Les muses sont consubstantielles de cette présence qu’on n’ose appeler du ciel, circonstancielles elles assemblent voyelles et consones qu’on sonne à la première occasion.

    En cas de trou d’air, invocation, on les convie à la récréation pour retrouver un souffle, une longueur de phrase et cette mise en phase superbe et à propos.
    Indispensables elles nous flattent par leur présence légère, immanentes mais aussi passagères, on les voudrait plus assidues quand la transe vient.

    Telles sont les muses en leur fonction première qui jamais ne nous coupent de notre propos en cours de croisière, elles ont été les premières à nous aider à couper les aussières.

    Attentives et aidantes, patientes et revigorantes, ce sont de notre génération pas spontanée les co facteurs obligés, leur absence peut tant nous affliger qu’à leur retour nous sentons les alizés.

    000

  47. Tu fais partie des muses Thierry!

    Musique intérieure
    Au violoncelle désaccordé
    Des facteurs d’instrument mouvants
    Avec des mots doux dentelle
    Et mes écrits agressent et aiment
    Des Pinocchio sans Gepeto
    Des cavalières,des chevaliers sans heaume avec un oeil ouvert
    Et des fées plus légères que moi avec des baguettes fluo.

    Au jeu de dames n’ai rien joué à part l’écriture en étoiles
    Avec des balles en ricochet sur des feuilles d’un passé pressé
    Avec une moulinette à encre
    Pour faire goutter des taches soleil.

    La plume virevolte en tapant
    Tu me tutoies? un vouvoiement,
    Que ne t’aspire une vie nouvelle
    Que ne te tue mon coeur rebelle
    Jument en course sur terres fertiles
    Avec des champs mansuétude
    Pour tous les enfants même grands.

    Au violon d’Ingres, un corps mouvant
    Sur des musiques de l’air du temps
    Des Beethoven, Bach ou Malher.
    Malheur à qui touche à ma terre
    Tresse de sillons et de moissons
    En pain d’abondance pour l’enfant sublimé.

    Alors la maîtresse lui apprend à aligner des écritures
    A soigner certaines blessures à coup de caresse et de chant
    A toute chose oui, muse est bonne
    Mais toute chose n’est pas musée
    Avec dans la tête des poupées de cire, de chiffons et de pluie.

    Trou d’air…l’oiseau pique à vue vers la terre
    Il part en vrille, lévitation musicale pour l’oubli
    Papier coupé en miettes, brûlé puis sorti des cendres
    En dessous des terres Ossiane pour écrire et sourire m^me

    A la mémoire renouvelée
    De la danseuse affalée
    De la diseuse à tuer
    L’enfant a des yeux miroir

    L’enfant efface tout ce blanc qui bulle, salit la crèche de son coeur
    L’enfant qui ne dit, qui ne ment, qui n’écrit que dessins..couleurs
    L’enfant qui regarde sans mot dire, photocopie cet univers
    Dans son cartable, au fond du noir, des feuilles froissées.

    Coucou…c’est moi!

  48. Oui c’est toi et c’est très bien ainsi
    tes mots me laissent muet, oh pas pétrifié
    juste interpellé et en attente d’un déclic
    mais que voilà du rythme et du sens

  49. C’est le sens de mes histoires et chacun emprunte ces écrits pour mettre des mots sur sa propre histoire; c’est en cela que j’aime vous lire tous, muses à vos heures à piquer, caresser, rire et que sais-je encore.
    Je ne suis pas d’accord avec toi Thierry quand tu parles d’addiction.Mon point de vue est le suivant: tu croises des gens avec qui tu te sens des affinités dans tel ou tel domaine artistique -attention aux ornières toutefois- et tu te plais en leur compagnie or ce genre d’échange tu ne peux l’avoir dans ta vie réelle avec le voisin d’à-côté, ton épicier habituel, la mémé que tu croises souvent à tel endroit et j’en passe, on te prendrait pour un fou de les aborder en poésie non?
    je parlerai plus de plaisir que d’addiction. Moi ya na me suis fait comprendre?))

  50. Une pierre heurtée sur le chemin
    clair et sonore
    Illusoire reprise des terres
    la rencontre dérange l’ordre des lieux.

    Merci Ossiane pour tes mots ( finalement le tu est possible )
    Bravo à Leila et Thierry pour ce pas de deux.

    Excellent week end à tous

  51. Et j’ouvre la page d’Ossiane où des mots sublîmes nous attendent, muses au rendez-vous diraient Thierry et Leïla dont les dernières remarques sont justes, mais la poésie transparaît bien souvent sans qu’elle dise son nom où que nous soyons.
    « Broderies terrestre qui nous font suivre le fil du temps….. » Je reprends l’ensemble du texte de Thierry qui coule clair de vérité et de simplicité, si beau, si vrai, si nature, une écriture qui coule si pure comme je l’aime, superbe Thierry et Bernard tu as raison à dire et à redire.

  52. bonjour à vous

    Ossiane c’était par rapport a un commentaire qui n’apparaissait pas
    pour ce mois ci je ne me sens pas d’ecrire le poeme retracant le mois

    ton endroit est merveilleux car il vers ce qu’il y a de plus beau
    dans le monde et en chacun …..

    bonne journée à tous

    avec un peu de retard voici ma participation a la douce soirée

    http://www.youtube.com/watch?v=w8LL1x6J2rU

  53. .
    Une soirée très musicale hier soir;-) Ca fait beaucoup de bien;-)

    Tiens il y a une deuxième Bourrache sur le blog;-) Une Bourrache déguisée en Suzanne;-)

    >Quel beau costume poétique tu as taillé pour cette terre, Annemarie!

    >bravo thierry, ce thème semble inépuisable pour toi. Je ne te savais pas si accro à L’Oeil et à ses muses;-)

    >François le géographe admiratif, merci d’apprécier mais je n’ai pas encore tout à fait fini;-) Je connais bien les villages que tu cites;-) Qu’appelles-tu « finages » ?

    >leila, super te revoilà en plume alerte et mouvante;-)

    >il y a sans doute un peu de tout ça dans votre fidélité à L’Oeil. Mais comme Leila, je pense beaucoup aux affinités artistiques qui se retrouvent au même endroit et qu’il n’est pas toujours facile de partager avec son entourage, ses voisins ou amis. On apprend plein de choses sur l’art et la vie dans ces échanges.

    >Perline, effectivement, on se laisse très vite emporter par le « tu » sur L’Oeil 😉 Tout le monde est très gentil et respectueux de autres ici, il n’y a pas de problème. Merci pour ce très beau poème original. Amitiés à toi;-)

    >monique, ce patchwork de champs assemblés me fait aussi penser à la mosaïque de L’Oeil dans laquelle chacun exprime un peu de lui à sa manière.

    >Ok marc, pas grave pour le poème du mois; il ne faut pas que ce soit une obligation mais que ça parte d’une réelle envie de jouer avec les notes. Merci d’avoir joué le jeu avec le beau concerto;-)

    >Merci aussi feu roméo; voici le lien vers ton morceau
    http://fr.youtube.com/watch?v=vnRqYMTpXHc

    Allez je file … travailler un peu;-)

    Bises à la compagnie !

    Ossiane
    .

  54. Oui, oui c’est ça bourrache! il dit que l’école ça sert à rien, il sait tout, on lui raconte toujours la m^me chose, les devoirs c’est bâclé pour s’en débarasser, il revit saufquand c’est pour fabriquer des circuits intégrés et de fabriquer des ordinateurs en boîte de chaussure.Sérieux! c’est mon fils!)

  55. Allez soyons fous!Méa Culpa Ossiane, chui pas toujours wonderwoman))

    Trois m’épuisent
    Quatre me grisent
    Cinq bêtises
    Six valises
    Une pour toi détends-toi
    Une pour moi demain soir
    Deux pour un traîneau en gare
    Vers les cheminées… de hasard
    Voilà dit, voilà dix.

  56. Quelle page féconde dans tous ces jolis mots que vous nous donnez à lire. Que d’enchantements et que de sourires à votre contact dans un plaisir sans cesse renouvelé. Merci muse et musique.
    Bisou Bourrache et Annick
    Love l’équipage et merveilleux week-end à tous.

  57. Les femmes ont pour Muse ….. un ange avec un arc un Eros bien sûr , Marc
    Et l’ amour inspire chaqu’un de nous ? cela se ressent dans tous vos mots chers amis d’OSSIANE
    « Bel » dimanche AA

  58. Le moine copie toutes ses prières
    J’épie au dessus de lui, les dorures de sa plume pieuse
    Pour lui voler l’éclat des cœurs et d’Eros-ion mon avalanche
    Sur champs fertiles d’humanité.

    -En soi tous les mots sont des « Je t’aime » en soi tous les mots sont des poèmes
    En soi la raison qui mène sur de longs chemins sans buissons, épines laser
    Lumière, bonheur d’un chant pleureur.

    -Moi l’artisan au mode d’emploi qui vous regarde sans dire maux
    Les mains croisées en guise de voie,
    J’ai un regard sur son regard, sa neige en poudreuse dentelle

    Quand de la laideur elle fait belle comme des couleurs en aquarelle
    La ride en branches sur ses feuilles de jeunesse, arbre en deuil
    L’oeil en soleil, l’iris en lune de sel
    Oiseau sur branche dépouillée d’abri vert.

    -Je suis ma foi un grand pantin de rouge et de morceaux de bois
    Mon nez recule quand je te vois avec des écritures rebelles
    Qui suis-je?

  59. Une page fort émouvante, qui m’émeut beaucoup, en silence, PierreB, Christinee, Bourrache, Lou, Marc…merci, cela me fait beaucoup de bien, mon jour…je vous relirai ce soir paisible…

    Sa vie se marche son jour
    Jour après jour
    Et elle file son étoffe
    Qui l’envole le ciel
    Vers la lumière
    De son chaque jour
    Elle aime
    D’amour
    Et elle sème
    Son champ de vie
    De semailles si tendres
    Douces et jolies

  60. Hello du soir !
    Suite à Fred : un autre aspect du problème :

    Engrais, désherbants…
    cultures raisonnées
    Rendements améliorés

    La Terre se meure-t-elle vraiment ?

    Il paraît que la Champagne est une région qui bat tous les records en matière de rendements des céréales. Elle batterait même la Beauce ! Et le Lauragais est loin derrière…

    (dixit mon époux, spécialiste en maladies des céréales !)

    Champagne
    Grenier à blé et cave à vin
    Bon programme

    Biseeeeeeeeeees du fond de la caveeeeeeeeeeeeee
    (de champagne, c’est le seul vin que j’aime bien !)

  61. coucou, Leila, je rêve de monastère en cet instant…contente que tu reviennes…
    Et où se trouvent Lily, Noisette??!!!

  62. alors je m’invite dans ta cave, et bulle une coupe deOoOo avec toi, Christineeee, ma dernière coupe remonte à loin, depuis que j’ai découvert le crémant de Loire….

  63. hé! moi aussi pas mal de mes comments sautent leurs bouchons, Ossiane, et comme je suis incapable de me rappeler mes mots ou juste l’idée, ils partent aux oubliettes…BELLE SOIREE!

  64. Allez pour Annick

    Heureux
    Heureux, celui qui s’est lassé
    De baller vers les ors du monde
    Sur les chemins disséminés
    Sur les berges de sa rivière.

    Aucun Livre ni aucun psaume
    Aucun proverbe, aucune louange
    N’aura un pouvoir sur ses peurs
    Ni le pouvoir de lui donner
    Une plénitude dans les tourments
    Si dans son coeur, si dans ses pleurs
    Aucune issue, ni aucun sens
    Il ne trouvera de lui-même.

    Toi mon chemin de lune, toi mon chemin de croix
    Dans une prière muette, une confession bavarde
    Je te tends mes écrits, le fond de mon regard…regard.

  65. Le PIGEONNIER
    tout au fond de la CLAIRIERE
    vit son SIECLE DES LUMIERES,
    les CHAISES font le GUé
    pour s’oser les PISTES,
    le CHAMP ivre sur sa PENTE d’Oo Oo
    au dessus de sa CLOTURE
    fait de l’oeil au VIGNERON,
    c’est une miraculeuse COURSE
    en PIROUETTE dans le miracle de la vie FECONDE.

    Bon, j’ai tenté, juste pour le plaisir, mais j’ai bien plus hâte encore par pur plaisir de découvrir lire ton sommaire de Novembre, et celui d’une jolie plume qui se froufroute délice sur tes jolies pages. Belle soirée.

  66. Annick bonsoir, j’ai proposé un texte cet après midi à Ossiane pour le sommaire de Novembre, elle en dispose à son grè, elle te dira ce qu’elle fait. Bonne soirée à toi et à Leïla
    ___

    Est-ce que les mots délivrent ?
    Est-ce que les mots consolent ?
    Ont-ils ce doux pouvoir d’occuper l’esprit,
    De le distraire momentanément
    Des mailles de la souffrance ?
    D’alléger un instant la tension trop forte ?
    Les mots semblent être
    Les soupapes de la douleur,
    Jusqu’au jour peut-être
    Où le filet trop tendu
    Laisse échapper l’âme en souffrance
    Vers de nouveaux horizons
    Ils deviennent alors
    une poésie féconde
    Compagnon d’exil
    Pour un nouveau voyage
    __

  67. Attention Monique, je me suis faufilée dans les sillons de ta poésie pour te répondre, c’est mon repaire quand m^me)):

    Est-ce que les mots délivrent ?
    § Ils hurlent quand tu te livres §

    Est-ce que les mots consolent ?
    § Ils pleurent quand meure en vol…l’amour §

    Ont-ils ce doux pouvoir d’occuper l’esprit,
    De le distraire momentanément
    Des mailles de la souffrance ?
    § Ils sèment berceuses d’oubli en plume de poète §

    D’alléger un instant la tension trop forte ?
    § ça respire un esprit! cocotte-minute en fête §
    § Chant de soupape tordue §

    Les mots semblent être
    Les soupapes de la douleur,
    § Les mots sont l’empreinte nos coeurs §

    Jusqu’au jour peut-être
    Où le filet trop tendu
    Laisse échapper l’âme en souffrance
    § Trop de poissons dans les filets §
    §Les maux en cavale fuient la maille §

    Vers de nouveaux horizons
    § Geôlier, vois ma prison §

    Ils deviennent alors
    une poésie féconde
    § Trop claire pour être sombre §
    § Trop sombre pour être vraie §

    Compagnon d’exil
    Pour un nouveau voyage
    § Mon île, mon village §
    § Avec de beaux rivages §
    § Et mon radeau otage §
    § Des naufrages sauvé.§

    http://www.youtube.com/watch?v=A8azUVAeGTc

  68. Comment dois-je le prendre, comme quelqu’un qui a compris depuis longtemps qu’elle était en présence de quelqu’un qui souffre et qu’alors toutes les réactions sont possibles et c’est bien ainsi. J’aimerai franchement pouvoir t’aider Leïla, mais chacun est libre de réagir comme il l’entend. Bonne nuit à toi et à tous.

  69. C’est avec beaucoup de sourires que j’ai écrit des petits vers pourtant)). C’est curieux et étrange les lectures qu’on peut faire d’un texte!)
    Les souffrances.. qui n’en a pas? J’ai p’tête plus la facilité de les coucher en mots mais surtout je n’ai aucune gêne à les décrire.Mais c’est récent.
    Les mots sont une force mais une force à double tranchant.Bisou et bonne nuit à tous.Coooooooool monique))Tout va bien.

  70. La craie dans l’argile comme joyau en son écrin
    qui ne craint pas que l’épreuve du temps
    pour traverser en travertin extraverti
    les strates géologiques du côté de Cézanne
    histoire d’y voir plus clair on creuse encore
    mais de ces habitats anciens et troglodytes
    tempérés et protégés restent bien des traces
    chauler la terre pour que du décalque qui erre
    amender, enrichir et alléger en profondeur
    et repasser les plats de terre qui cuite et émaillée
    donne aux mets cuisson et saveur incomparables

  71. Déesse en sa fécondité qui ne cache pas sa nudité
    mais fuit de loin les absurdités dont la crudité
    lui semble plus que vanité et dans le granité
    s’entoure d’une gangue pour mettre à distance
    les insanités, les stupidités, avec gravité.

    Que semailles sont donc avec sonnailles
    des fermoirs de camails qui tiennent lieu de chandail
    et couvrent d’habits divers un corps robuste
    qui moule des épaules et dénude des dos
    mais ne donne point au verseau de vices ni versa
    dans une démesure, une impudeur totale
    un penchant déraisonnable et fatal

    Trouver la terre basse c’est manquer de souplesse d’âme
    c’est mépriser le ras du sol et ne pas considérer
    qu’il s’y passe des choses importantes, pourtant
    c’est là que s’élabore le goût mais si comme ellébore
    on ne peut point chasser de l’homme la folie destructrice
    celle qui nivelle et pénéplanise qui tyranise et épelle
    quand on voit les dégâts d’une uniformité conquérante
    on ne crie plus au loup mais on hurle à l’agonie

    l’orogenése n’est donc là que pour l’or des blés murs
    et pourtant avec la surpopulation les terres arrables
    n’auront plus de tares mais seront comptables
    de nourrir ce surcroît d’humains
    mais si la crise de l’énergie transforme le doré en vert
    va t on adorer ce nouveau veau d’or qui fait monter le niveau
    des enchères et conquérir de nouveaux espaces
    comme à Madagascar et ailleurs encore

    Tristes Tropiques qui pas trop nous piquent
    les yeux et le nez mais voient dans le déboisement forcené
    un désir d’araser et de ne plus se laisser dominer
    par ces hautes frondaisons trop primaires
    de la canopée qu’on retrouve en canapés

    que dire du flot dévastateur de l’anthropisme
    comme ces pennons de Sarawak qui voient
    la forêt primaire qu’on broie sous leurs yeux
    adieu les sagoutiers il y a de quoi vous dégouter
    que pour l’exotisme d’un bois rare on détruise
    plus qu’un biotope les derniers chasseurs cueilleurs

  72. Féconde ma petite plume
    Comme tu peux me saoûler souvent
    Ensemaillée de par ta vie
    Tu m’émeus si fort de tellement
    Ma petite plume
    De mon tête en tête qui se mordille
    Son tendre bout de crayon
    Et puis se lance
    A la conquête de la page
    Pour écrire son instant tout vivant

  73. (…) Ecrire en marchant l’obscur de la fleur , de la terre , de l’herbe foulée
    comme l’aube qui se cache dans le songe qui précède l’aube
    et toute musique sur les fragments calcinés du monde ouvert (…)

    Traces pour simplement les deviner , les flairer , les transcrire et les suivre du plus loin , mais une trace alors , seule , qui s’éclaire, et subjugue (…)

    André du Bouchet

  74. Ces photos sur la campagne me rappellent mon enfance lorsque nous allions retrouver mes grands-parents en haute-marne.
    Les retrouvailles à la toussaint m’apparaissaient comme une corvée. Non pas que je n’aimais pas mes grands-parents mais cette atmosphère grise et froide et la floraison des tombes me plongeaient dans une profonde mélancolie.
    L’été était naturellement une période beaucoup plus gai. Le village, situé dans une cuvette, souffrait parfois de chaleur étouffante. Le climat continental se faisait douloureusement sentir. A la fin de ses journées ma grand mère répétait qu’il en « avait encore fait un plat ». Mes cousines et moi nous amusions à provoquer ces expressions qui nous faisaient rire à gogo.
    Aller chercher le lait était un petit plaisir quotidien. Nous partions dans les chemins déserts agrémentés de crottin. Parfois un tracteur nous doublait et l’odeur de la terre emplissait nos narines.
    La cueillette des fruits dans le verger familial était également un grand moment de bonheur. Nous dévorions goulûment les délicieuses reines claude.
    Pourtant nous nous sentions différents des enfants du village. Nos jeux divergeaient et nous prenions, je pense, un malin plaisir à leur faire sentir que nous étions des enfants supérieurs car de la ville.
    J’ai souvent pensé à la chance que j’avais de regagner la vie urbaine car l’ennui était palpable pour ces adolescents à qui ces villages ne proposaient guère d’activités.
    Que ne donnerais-je aujourd’hui pour entrevoir mon grand-père descendre l’escalier et sentir le doux fumé du café le matin. J’aimerai tant retrouver ma grand-mère cueillant des fraises accoutrée de son tablier défraichi.
    Je chéris ces souvenirs car je sais que ce temps est révolu à jamais.
    Quel soulagement éprouverions-nous si nous savions avec certitude que nous retrouverons nos disparus. Mais la vie est ainsi faite, insupportable parfois, si gai à d’autres moments et nous nous retrouvons à notre tour prisonnier du grand sablier.

  75. Rachel : j’aime bien quand tu ressors de ton lit de ce dimanche gris et que tu racontes…

    Cela me fait rouvrir quelques tiroirs de souvenirs.

    Mais, zut ! … va encore falloir que je gère leurs poussières …
    _

    J’essaie un … sourire.

  76. .
    >Annick, c’est un bon début pour le poème du mois;-) Si l’aventure te tente pour une prochaine fois, fais-moi signe:è) Merci d’avoir essayé; j’avais reçu la proposition de monique juste avant toi;-)
    .

  77. .
    Cette terre continue d’être fécondée par vos beaux écrits!

    >Que de sensibilité dans vos mots ou extraits choisis, Alice et perline! Bravo!

    Thierry ne se débrouille pas mal non plus;-)

    >rachel, j’aime tes évocations de l’enfance si fraîches, précises, touchantes et vraies.

    Bises à tous!
    .

  78. Enfance
    C’est l’enfant innocent, à ses jeux, à ses larmes
    C’est le cadeau pressé qu’on voudrait à l’instant
    Le bonbon trop amer, pas de la bonne couleur
    Le jouet plus petit que celui de la soeur
    Le baiser qu’a donné maman à mon p’tit frère
    Suscitant jalousie dans mon coeur exclusif

    Enfance
    C’est l’ire de l’ouragan, la bourrasque de vent
    C’est l’art sage ou fantasque, de doux rêves aussi grands
    Que l’immense océan, la chaleur du désert
    Qui brûle comme une chandelle d’où volent des étincelles
    La mèche encore nouvelle et les paroles rebelles.

    Enfance, adolescence
    C’est la larme romantique, la balade bucolique
    C’est le corps qui renonce, muré dans le silence
    Celui qui joue et fonce, vous aime et vous offense.

    Enfance, jeunes années
    Ce sont les liens faciles, les cadeaux inutiles
    Ce sont les bourgeons verts, qui se dorent au soleil
    Le bonheur insouciant les yeux qui s’émerveillent
    C’est le rire chenapan l’irisée roue du paon
    La lave d’un volcan adossée à la pente
    Bleu ou rose univers, arc-en-ciel de printemps
    Enfance, moments heureux
    Secrets et douces caresses, Jeunesse.

    A mes vingts ans.

  79. joli Rachel ces petits moments de vie, à eux tous ils forment notre histoire ; il est par exemple important de souligner en effet la distance qu’il y avait entre un enfant de la campagne et un enfant de la ville, nous avons retrouvé cette différence dans les lycées entre les pensionnaires et les externes, les pensionnaires étant pour la plupart des enfants de la campagne, rarement de la ville sauf cas exceptionnel et souvent social. Ce sont toutes ces petites anecdotes qui sont si précieuses pour comprendre comment et pourquoi il y avait (ou il y a) de tels agissements, on retrouve maintenant le fossé entre les enfants de la ville et les enfants des banlieues, mais c’est là un tout autre débat et complexe, car d’un côté comme de l’autre il n’y a pas les bons et les méchants, les riches et les pauvres, c’est plus compliqué que cela.

  80. Une onde de fée, une onde de fait, qui coure sur la plaine
    pas chiche de ses efforts et qui n’a pas de bas de laine
    terre sans rancoeur, pas sans mémoire, qui n’exhale pas la haine
    et qui dépasse l’aridité pour souvent, de surprises, être pleine
    pour autant faut il se courber et savoir se donner de la peine
    même si on se passerait de certains effets pour ne pas être à la traine

  81. Fred : c’est d’une limpidité absolue …
    _

     » …et de mieux comprendre les processus de
    migration au sein de la craie. En effet, l’évolution de la
    qualité des eaux souterraines vis-à-vis du paramètre ni-
    trate va dépendre des pratiques actuelles qui conditionnent
    les fl ux actuels de nitrates mais surtout des stocks de nitra-
    tes existants dans la zone non saturée qui résultent eux des
    pratiques anciennes. La vitesse de migration de l’eau et des
    solutés dans la zone non saturée est un paramètre clé dans
    le temps de réponse de l’aquifère à d’éventuels change-
    ments de pratiques agricoles… »
    _

    Quelle eau nous reste-t-il à boire ???

  82. Mon ventre fécond
    Vit le jour
    Un jour
    Sur cette terre féconde
    Enfanté par le mystère
    De la vie
    Et bien des années après
    Deux fois vingt deux
    Et une fois vingt cinq
    Il m’est magique
    Mon ventre fécond
    Qui donna trois vies
    Sur la terre
    C’est immense le miracle
    De la vie

  83. Bonsoir à chacun. Merci à tous pour vos gentils commentaires. Je me permettrai peut être de persévérer en vous racontant prochainement les aventure de « cousine Simone » qui je l’espère en feront sourire plus d’un.
    Bisou à toi aussi Lou. L’équipage et le capitaine sont toujours fidèles au rendez-vous.
    Vous lire est un réel plaisir et un véritable enrichissement personnel. Je vous salue tous du fond du coeur.

  84. Je refais un petit tour d’horizon sur les images de cette note et comme Neyde je les trouve apaisantes et non seulement elles sont aussi rassurantes, un désert de dunes devenues fructueuses, un mirage en quelque sorte, ce doit être un effet des processus de migration…..compte tenu du flux des nitrates…et des pratiques agricoles…..enfin presque, comme dit Bourrache d’après les dire de Fred.
    Quand à Rachel, j’attends les histoires de « cousine Simone » mais avant tout le damier d’Ossiane avec impatience.
    Bonne fin de soirée à tous.

  85. Onde pas concentrique qui adoucit les reliefs
    laisse à voir, des interférences, de belles franges
    là où on cherche en vain des traces de granges
    la plaine souple coule au loin cherchant un bief

  86. Matrice qui m’attriste
    et qui pourtant résiste
    à ces assauts violents
    de toutes ces semences
    elle a un puissant relent
    signe ainsi l’abondance
    et puis oublie le redent
    tentatrice qui tend subtile
    de ses bras couleurs de babil
    fait naître en son sein
    le plus trouble destin
    enfante plus que des rentes
    et domestique ses pentes

  87. Invasion

    1 Tes yeux clairons , fanfarons , 9 Tes yeux suintent les prisons,
    2 S’abattent du haut martien. 10 Mettent menottes aux mains,
    3 Tes yeux, pour quelles raisons 11 Livrent coupes de poison,
    4 Ne se contentent de rien ? 12 Et précipitent la fin.

    5 Ce grand disque de l’espace : 13 Voilà Samson que tracasse
    6 Phare du temps qui se lève, 14 Dalila, l’éternelle Ève ;
    7 Toi, en œil lourd de rapace, 15 Et moi poète bonasse,
    8 Tu le fonds et tu l’achèves. 16 Tu me cloues et tu me crèves.

  88. Mille ans n’ont pas suffit pour changer complétement ces paysages
    il aura fallu les routes et les aménagements pour entailler ces collines
    au départ tout n’était que puissant vallonnement qui sans provoquer ballonnement
    poussait les saigneurs en leur meute à parcourir en tout sens ce paysage
    souvent ils ne se souciaient pas des gueux, qu’ils soient serfs ou laboureurs
    pour retourner les mottes et chasser le renard sans prendre garde aux couleurs
    ils hissaient leurs armes et festoyaient ensuite, banquetant sans répit
    ils avaient le sens de la réparti mais des labours aux semences
    ils couraient la campagne exerçant leur droit de cuissage sans vergogne
    la terre est fertile et féconde pour peu qu’on l’amende et la travaille sans relâche
    ils étaient bien courageux ces hommes qui du matin au soir y allaient à la tâche

  89. Mon pouls s’accélère devant le parcellaire
    le remembrement n’a pu réduire et affadir complétement
    la variété des paysages et cette mosaïque de couleurs
    saisissante de splendeur
    et la polyculture extensive sans être un modèle du genre
    reste bien pratiquée

  90. C’est le cri humain de l’expulsion hors de la patrie et du foyer, le dechirement d’un peuple.
    Joseph Chreim
    A travers une plume surrealiste trempee dans la modernite, Pierre Srour, en visionnaire concis, en psychologue averti, passe un message…
    Faten Murr
    Une revolution dans la conception prosodique et la musicalite du vers francais
    Sr Mariam achkar
    « Olibans d’exode » n’est pas un lamento sur les décombres. Il n’est, non plus, une jérémiade où se laisse entendre la vieille chanson-simagrée de l’inquiétude, de l’angoisse de l’expatrié et de son désespoir ; une certaine façon de se vautrer dans le malheur tout en tendant la main de l’aumône à la paix des autres.
    NON ! Ce recueil traite un problème de l’ici plutôt qu’il ne détourne le regard vers les souffrances de l’ailleurs à une époque d’évolution telle, que le bouleversement géopolitique stressant place l’homme d’aujourd’hui sur un carrefour de son sort et devant un dilemme de son rôle spirituel et de cette identité faute de laquelle, tout éclate et se transforme en une poignée d’Olibans qui se centrifugent ou se «centripètent» mais toujours s’ «exodent» dans le monde. Comme moi, comme vous, comme nous tous. Étrangers, et sans identité, tous, nous le sommes, que nous le voulions ou non : dans la mesure où notre rôle spirituel nous identifie à l’autre, C’est le problème, encore une fois, de l’ETRANGER et du perpétuel Autre. Mais, c’est aussi l’identité d’une langue à laquelle fait allusion ce recueil.
    Destinée à véhiculer l’héritage ancestral affectif, de le communiquer par une certaine façon d’être, de penser et de s’exprimer par un tout : historique, moral et physique, cette langue se voit désarticulée, impuissante, esclave à une grammaire impossible, incapable d’exprimer sa vérité intérieure, sentimentale par la raison d’une langue étrangère : l’aliénation est donc double.
    La communication devient donc un kaléidoscope d’interprétations et de «parler» pour ne rien dire. La langue d’adoption, elle, un espéranto bon à tout dire, à tout véhiculer, faisant des concessions syntaxiques, académiques au niveau même de l’essence du verbe. Un néologisme et un verbalisme s’y installent.
    « Olibans d’exode » exprime plus par le ton, le système métrique et les figures de style françaises que par le dire. Car la parole est réduite au degré zéro de la signification :
    «La prosodie n’est plus valide, Elle parodie l’homme apatride»
    Et le Liban, à travers tout cela, n’est qu’un fond terne qu’émoussent les couleurs catholiques du décor bleu-pétrole.
    « Olibans d’exode » c’est aussi la quête d’une langue qui se veut opératrice.
    Dr Nadim Mourad

  91. Je n’ai pas compris pourquoi
    la vie m’a sculpté un regard de marbre;
    Pourquoi les flots de mon cœur, mes chers sanglots qui retentissent
    jamais
    ne se déverseront sur quelque amour complice.

    Dans ma tête immobile
    j’aurais voulu pourtant un printemps éternel
    et des rires de ruisseaux sur les galets-porcelaines;
    Hélas.
    La route fut pavée de questions sans réponse,
    de souffrances d’humains,
    inhumaines.
    Derrière la beauté de mes traits
    se terre un palais en ruine, qui s’entasse et s’encombre
    Regardez le vide de mon âme,
    ne voyez que cela !
    Je ne me donnerai plus
    à la laideur des ombres.
    Je garderai l’impassible
    fixité des pupilles
    sur le désir des mondes, des voyages vers des au-delàs.
    Aimez-moi !
    Solal

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