Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, centre
Petit cheval blanc
tes crins dans la lumière
ton regard si sombre
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, centre
Petit cheval blanc
tes crins dans la lumière
ton regard si sombre
Petit cheval dans
Les rais de ma clairière
L’oeil au quartier des ombres.
A l’ombre de tes yeux
je me pose un instant
Pour faire voler au vent
Un brin de liberté
Et quand dans tes cavales
En gaucho inspiré
Je me vois invité
Ma mélancolie fond
Je me laisse emporter
Cheval dire à ta mère que tu t’es teinte en blonde…
Ô triste, triste était mon âme…
Ô triste, triste était mon âme
A cause, à cause d’une femme.
Je ne me suis pas consolé
Bien que mon coeur s’en soit allé,
Bien que mon coeur, bien que mon âme
Eussent fui loin de cette femme.
Je ne me suis pas consolé
Bien que mon coeur s’en soit allé.
Et mon coeur, mon coeur trop sensible
Dit à mon âme : Est-il possible,
Est-il possible, – le fût-il –
Ce fier exil, ce triste exil ?
Mon âme dit à mon coeur: Sais-je
Moi-même que nous veut ce piège
D’être présents bien qu’ exilés,
Encore que loin en allés ?
P. Verlaine
Un regard pensif
une longue cavale
le soir enfin
Très belles images, Ossiane.
De la tristesse, vraiment?
Le flamme s’est éteinte
Pour un souffle de vie
Une toison de rouille à caresser sans fin
Elle aimait la lumière
Peignée de longues mèches
A la frange du jour
Le point de non-retour
Laisse-moi le silence
Ton visage dans l’ombre
La nuit bleue de nos rêves
Eclaire encore un peu
Le bonheur sous ma main
L’endroit où je me pose
Sentir que tu es là
Et puis je te respire
Ce que tu ne dis pas
Je me souviens si loin
Quand nous n’existions pas
Que t’importe la danse
Valse triste
Il y’a dans tes yeux noirs
Le chant du désespoir
http://www.youtube.com/watch?v=9t0FBQ3xeVA
Очи чёрные
http://slava.kazykin.free.fr/MP3/CD%20SKE%20Paul%20Fort%20Les%20yeux%20noirs%20extr.mp3
L’arbre de la tristesse, ne le plante pas dans ton coeur. Relis chaque matin le livre de la joie.[Omar Khayyâm] Extrait de Rubâ’iyyât
La tristesse est un mur élevé entre deux jardins.[Khalil Gibran]
J’ai trouvé plus de joie dans la tristesse Que vous pourriez en trouver dans la joie.
[Sara Teasdale] Extrait de La Réponse
L’optimisme c’est aussi de dire qu’il y a de la tristesse dans la vie, du malheur. Dire que tout va bien, que tout va bien se passer, ce n’est pas de l’optimisme, c’est de la bêtise.[Cédric Klapisch]
Quand on s’abandonne, on ne souffre pas. Quand on s’abandonne même à la tristesse, on ne souffre plus.[Antoine de Saint-Exupéry]
Souvenons-nous que la tristesse seule est féconde en grandes choses.
[Ernest Renan] Extrait de La réforme intellectuelle et morale de la France
La seule vraie tristesse est dans l’absence de désir.
[Charles-Ferdinand Ramuz] Extrait de Journal
Sur les ailes du Temps, la tristesse s’envole.
[Jean de La Fontaine] Extrait de La Jeune Veuve
Triste
Est-ce
Une larme en deux-venir
Vers des joies
Avenir ?
Rien n’est jamais acquis à l’homme Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d’une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n’y a pas d’amour heureux
Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu’on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de se lever matin
Eux qu’on retrouve au soir désoeuvrés incertains
Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes
Il n’y a pas d’amour heureux
Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
Répétant après moi les mots que j’ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
Il n’y a pas d’amour heureux
Le temps d’apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l’unisson
Ce qu’il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu’il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu’il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n’y a pas d’amour heureux
Il n’y a pas d’amour qui ne soit à douleur
Il n’y a pas d’amour dont on ne soit meurtri
Il n’y a pas d’amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l’amour de la patrie
Il n’y a pas d’amour qui ne vive de pleurs
Il n’y a pas d’amour heureux
Mais c’est notre amour à tous les deux
Louis Aragon (La Diane Francaise, Seghers 1946)
Tu rêve belle cavale blonde
Aux grandx espaces dans la lumière du soir ??? ou
Au bel étalon infidèle ?
Je reviendrai te voir
Et nous ramasserons des fleurs à rendre jaloux les papillons
Braves gens écoutez ma complainte
Écoutez l’histoire de ma vie
C’est un orphelin qui vous parle
Qui vous raconte ses petits ennuis
Hue donc…
Un jour un général
Ou bien c’était une nuit
Un général eu donc
Deux chevaux tués sous lui.
Ces deux chevaux c’étaient
Hue donc…
Que la vie est amère
C’étaient mon pauvre père
Et puis ma pauvre mère
Qui c’étaient cachés sous le lit
Sous le lit du général qui
Qui s’était caché à l’arrière
Dans une petite ville du Midi.
Le général parlait
Parlait tout seul la nuit
Parlait en général de ses petits ennuis
Et c’est comme ça que mon père
Et c’est comme ça que ma mère
Hue donc…
Une nuit donc morts d’ennui.
Pour moi la vie de famille était déjà finie
Sortant de la table de nuit
Au grand galop je m’enfuis
Je m’enfuis vers la grande ville
Où tout brille et tout luit
En moto j’arrive à Sabi en Paro
Excusez moi je parle cheval
Un matin j’arrive à Paris en sabots
Je demande à voir le lion
Le roi des animaux
Je reçois un coup de brancard
Sur le coin du naseau
Car il y avait la guerre
La guerre qui continuait
On me colle des oeillères
Me v’là mobilisé
Et comme il y avait la guerre
La guerre qui continuait
La vie devenait chère
Les vivres diminuaient
Et plus il diminuaient
Plus les gens me regardaient
Avec un drôle de regard
Et les dents qui claquaient.
Ils m’appelaient beefsteak
Je croyais que c’était de l’anglais
Hue donc…
Tous ceux qu’étaient vivants
Et qui me caressaient
Attendaient que j’sois mort
Pour pouvoir me bouffer.
Une nuit dans l’écurie
Une nuit où je dormais
J’entends un drôle de bruit
Une voix que je connais
C’était le vieux général
Le vieux général qui revenait
Qui revenait comme un revenant
Avec un vieux commandant
Et ils croyaient que je dormais
Et ils parlaient très doucement.
Assez assez de riz à l’eau
Nous voulons manger de l’animau
Y’a qu’à lui mettre dans son avoine
Des aiguilles de phono.
Alors mon sang ne fit qu’un tour
Comme un tour de chevaux de bois
Et sortant de l’écurie
Je m’enfuis dans les bois.
Maintenant la guerre est finie
Et le vieux général est mort
Est mort dans son lit
Mort de sa belle mort
Mais moi je suis vivant et c’est le principal
Bonsoir
Bonne nuit
Bon appétit mon général.
Jacques PREVERT
Le cheval est il un facteur de tristesse, que nenni !
il se brosse de tant de choses qui lui passent par dessus l’encolure
il piaffe et parfois héberge des oiseaux
mais ses yeux expressifs recélent rarement l’ennui
alors un brin de mélancolie
quand celui qui se pique au teint
semble bien pâle mais pas froid (pour palefroi)
vite un long frisson langoureux
une tressaillement d’échine
Eprouvant à tout crin ces méches folles qui voltigent dans sa course
epoustouflant de vitalité qui va en tout sens comme vif argent
étonnant de tendresse et de calme quand vient le moment
___
« Ceci est une histoire belge »
(poésie primaire)
Un petit mot
Pour chacun, pour chacune :
Ai bien trop de lacunes.
(Juste une petite aptitude,
L’échoooooo de ma météo :
Brumeuse, aujourd’hui).
Mais, en vrac, je puis.
Joli tout ce que vous avez écrit
Et un peu triste aussi…
Comme cette valse
Et les yeux noirs
De la russe chanson.
Dommage…
J’ai un problème d’ordi :
Me retrouve sans son.
Signé : Dahlia.
(la cousine de Bégonia,
de Marguerite,
de Marinette
et de … Georgette).
Nom d’une pipe !
J’aurais apprécié
Qu’elles soient domiciliées,
De la rue d’Esseghem,
Au 133.
La rime aurait été plus belle.
Dans quelle grotte me suis-je encore fourrée ?
Heureusement, Stanislas m’a rassurée :
l’assassin habite au 21 !!!
___
_
J’ai oublié :
http://www.magrittemuseum.be/code/fr/index1.htm
_
Bonjour Ossiane,
Je profite de ton blog pour souhaite à ce talentueux poète AMichel une bonne FETE !
En plus, ton superbe cheval et sa tristesse me touchent ! Car je traverse un chemin douloureux depuis quelques temps…
Mon élan stoppé net,
La tête trop pleine,
Le coeur vide.
Je t’embrasse,
OLIVIER
Redresse la tête
Ne pleure pas
Petit cheval
Je suis là
Viens
Mes bras
Pour toi
Je me niche ta crinière
Ton souffle chaud ma nuque
bises de réconfort pour se donner du courage, coucou Olivier.
Bonjour du lundi !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Petit cheval blanc
Qui me regarde,
Vision troublante…
Je n’y vois pas de
TristeSSe… !
Bien au contraire !
Que du bonheur !
De se retrouver,
Tous les deux,
Au milieu du pré !
Je me plonge avec ivresse
Dans la profondeur de ton œil Tendresse
Et j’imagine ce que tu ressens,
En me voyant approcher tout doucement !
« Voici donc le dessert,
Une belle pomme rouge,
Qui vaut bien de délaisser un instant
Ce brin d’herbe qui attendra demain » !
D’un pas confiant,
Tu t’avances calmement,
Crinière ébouriffée,
Sous le soleil matinal,
Et d’un coup de nez,
En deux ou trois bouchées
Tu croques avec plaisir
La chair juteuse…
Aujourd’hui, c’est repos !
Pas de travail,
Je te laisse au pré
Et te retrouverai demain
Pour un bon pansage
Qui te fera du bien !
Une caresse douce
Sur l’encolure
Un p’tit calin
Sur le chanfrein,
A demain !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
et bien sûr…
Biseeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee
C’est tendre, Christineeeeeee, je suis séduiteeeee, biseeeeee, de soleilleeeeee, Annickeeee…..sourireeeeeee.
Viens
Ton oreille toute proche
Que je te dise
Dans un murmure
Mes douces folies
La gourmandise
Et déjà une caresse
Belle si tendre
Si douce jolie
Bel champ si lisse
C’est bon de t’aimer
Complainte du petit cheval blanc
Le petit cheval dans le mauvais temps, qu’il avait donc du courage !
C’était un petit cheval blanc, tous derrière et lui devant.
Il n’y avait jamais de beau temps dans ce pauvre paysage.
Il n’y avait jamais de printemps, ni derrière ni devant.
Mais toujours il était content, menant les gars du village,
à travers la pluie noire des champs, tous derrière et lui devant.
Sa voiture allait poursuivant sa belle petite queue sauvage.
C’est alors qu’il était content, eux derrière et lui devant.
Mais un jour, dans le mauvais temps, un jour qu’il était si sage,
il est mort par un éclair blanc, tous derrière et lui devant.
Il est mort sans voir le beau temps, qu’il avait donc du courage !
Il est mort sans voir le printemps ni derrière ni devant.
Paul Fort
Entre l’ombre et la lumière,
quand sombrent les idées claires,
garde l’Oeil ouvert.
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222222222222222222222222222222222222222222222222222222
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Nouveaux commentaires sur:
https://blog.ossiane.photo/2008/09/24/marguerite/#comments
https://blog.ossiane.photo/2008/09/26/chorus/#comments
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Hé, c’est complètement magique !!!
De tristeSSe,
A tendreSSe,
Ossiane a oSé
Relier les deux !
Et c’est beaucoup mieux !
eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Bon, maintenant,
Séquence : sortez vous mouchoirs…..
Bruno…
La complainte du petit cheval blanc… me fait toujours pleurer….
et me fait penser…
A deux chevaux de mes amis
Disparus un soir d’été
… un seul éclair a suffit…
Ils étaient sous le seul arbre du pré…
Snif…
TristeSSe auSSi :
Au cheval noir
de CeSS
Echappé…..
Disparu un petit matin
Au détour du chemin….
Snif…..
Et oui, il y a des jours où, moi auSSi, je pleure comme une madeleine…
Mais heureusement, il y a toujours un cheval pour nous aider à remonter
la pente glissante… et ça aussi, c’est MAGIQUE, et ça fait partie de la VIE !
Rebiseeeeees
.
Coucou,
Jolis partages autour des écrivains et des citations, de la musique et bien sûr de vos poèmes empreints de douceur ! Mon petit cheval blanc va trouver du réconfort auprès de vous;-)
TristeSSe car ce regard solitaire m’émeut et puis je voulais jouer entre ce qui est clair et sombre.
Magique Christineeeee! Vous voyez que je vous écoute;-)
TendreSSe est sans doute plus approprié mais aussi pensif comme l’a suggéré Pierre.
135 Bourrache et non 133 😉
Olivier, désolée que tu aies si mauvais moral; j’espère que ta santé s’améliore malgré tout. Il ne faut pas t’isoler si tu veux retrouver un peu d’enthousiasme et d’énergie dans tout ce que tu aimes faire. Mes meilleures pensées vers toi.
.
Bon je retourne au travail;-) Bises à tous et à toutes!
.
Ossiane
.
Bonjour à tous
La tristesse à l’unisson de ton haïku, Ossiane, avec cette magnifique chanson de notre Georges Brassens!
Le petit cheval dans le mauvais temps
Qu’il avait donc du courage !
C’était un petit cheval blanc
Tous derrière, tous derrière !
C’était un petit cheval blanc
Tous derrière et lui devant
Il n’y avait jamais de beau temps
Dans ce pauvre paysage
Il n’y avait jamais de printemps
Ni derrière, ni derrière !
Il n’y avait jamais de printemps
Ni derrière ni devant
Mais toujours il était content
Menant les gars du village
A travers la pluie noire des champs
Tous derrière, tous derrière !
A travers la pluie noire des champs
Tous derrière et lui devant
Sa voiture allait poursuivant
Sa belle petite queue sauvage
C’est alors qu’il était content
Eux derrière, eux derrière !
C’est alors qu’il était content
Eux derrière et lui devant
Mais un jour, dans le mauvais temps
Un jour qu’il était si sage
Il est mort par un éclair blanc
Tous derrière, tous derrière !
Il est mort par un éclair blanc
Tous derrière et lui devant
Il est mort sans voir le beau temps
Qu’il avait donc du courage !
Il est mort sans voir le printemps
Ni derrière, ni derrière !
Il est mort sans voir le printemps
Ni derrière ni devant
>OLIVIER Je suis de tout coeur avec toi, adieu tristesse, bonjour la joie! Courage!Crois en toi et en toutes tes ressources!!
Petit cheval blanc aux yeux si doux
Oublie tes craintes, ta plainte a un écho en nous!
Viens te nicher au creux de l’espoir
Tu sortiras plus fort du noir!
Crinière au vent,
Tu fouleras, coeur haletant, les feuilles mortes
De l’automne si flamboyant!
Avec ton galop poussif
Tu rueras dans les brancards de l’indifférence
Ton fol hennissement si expressif
Retentira dans la verte prairie,
Fier de toutes tes exigences
Ta plainte alors résonnera,
Tel un héraut au magistral éclat
De l’ombre douce-amère,
Jaillira alors un halo de lumière!
Un beau jour à tous!
ne me demandé pas pourquoi cette chanson m’est venu à l’esprit
je ne saurais vous répondre
http://www.dailymotion.com/video/x26qo8_fernandel-felicie-aussi_fun
Marc : moi, je sais. C’est dû à ton éternel printemps … et à sa sève qui monte.
(Clin d’oeil, hein !)
_
Christineeeeee : au bord des larmes, tu me proustes comme une madeleine avec tes souvenirs tendressestristesses…
_
Ossiane : je l’ai fait exprès … 133 rimant mieux avec Dahlia et Bégonia … que 135…
_
Biz à tous.
Brrrrrr … pluie … vent … gris … l’automne surgit.
_
Petit cheval dans
Les rais de ma clairière
L’oeil au quartier des ombres
Tu trottes aux herbes contant
La tristesse des solitudes.
Le souffle léger des matins dans la brume
L’angoisse partagée d’un brouillard dans l’exil
Dans ta tristesse, viendrais-je
Puiser de la tendresse
De ta robe, soubresauts, j’irais ôter autant
Que pourrais dans mon coeur
Y tenir un galop.
J’aurais beau me pencher
A embrasser la terre
L’encre des eaux de peine
N’aura de transparent
Que l’amour qui s’assèche
Dans les sourires prairies
Des cavales amoureuses.
Enfin dans ta retraite
Sous un soleil naissant
Le silence est présent au fond de ton regard
Ta peine y est tendresse et ta tristesse, poète
Des récits aux absents dont les yeux sont ouverts.
Je frôlerais crinière
Et robe teintée de blanc
Je dirais des colères mues en prison de vers
Je crierais ton galop
Dès que tu t’en iras
Fuite du grillage en fer
Sur lequel tes naseaux
Soufflent un soupir secret
Message encre citron
Pour les âmes des poètes.
Entre moustaches et naseaux
il renacle près de poteaux
entre deux oreilles bien dressées
il gigote un peu pressé
mais entre quatre yeux
il aime bien mieux
car le gave la solitude
l’émeut la sollicitude
il n’est pas si petit que celà
mais si on parle du petit cheval blanc
alors ça me rappelle Pétain
oui le maréchal, qui avait
un pur sang élevé au haras de Tarbes
et qui le regrettait tant.
Je préfère ce nouveau titre, tout en « esse », avec adresse!
Il faut Le Petit Cheval de Brassens pour être tout triste.
Au fond de la tendresse, un soupçon de tristesse. Peut-être. Causée par la solitude.
Un pré si vaste
un parfum de Camargue
crinière au vent
Bonjour Tendresse
……….Adieu Tristesse
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;Bonsoir Paresse
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Adieu Détresse
,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,Bonjour Caresse
Triste Tendresse… …Tendre Tristesse
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;Adieu Jeunesse
Bonsoir Sagesse
Salut les poteaux comme dirait Phil;-)
Je voulais dire à Pierre que c »était de la tristeSSe en lieSSe sans détreSSe et Maria la funambule est arrivée avec son poème;-)
Leila, je compatis à propos de ton ordinateur, j’espère que tout est rentré dans l’ordre.
Les mots galopent fort dans notre pré ce soir!
Bonne soirée!
J’adore Ossiane ce titre qui change et qui passe de la tristesse à la plus joyeuse gaieté 😉 Super formid.
Ben oui, c’est une note quasi-christinienne qui se devait de correspondre à de la belle humeur
Bisou à tous
Et que jamais ne cessent ces prouesses qui me laissent…pantois
Etais-ce ma destinée
De finir découpé
Dans l’étal du boucher !
Moi qui courait fringant
Crinière, naseaux aux vents
Dans les prés et les champs
Cela me plait…
Tout en finesse … délicatesse …
… de douces promesses
…………………………….pleines de richesse
viennent et se tressent
…………………………………avec souplesse
autour du cou … de ma déesse
bonsoir, vraiment j’ai l’honneur de visiter ce agréable blog , un grand bravo pour ces articles .
je vous souhaite une bonne continuation .
Est-ce ainsi que ne cesse de jouer notre hôtesse
Serait-ce donc des tresses d’une crinière charmeresse
qu’elle fait avec ces mots où paissent les promesses
l’adresse et la souplesse dont il faut qu’on s’engraisse
Bon j’enfourche l’anesse, le cheval est sans s
J’ai l’air d’une clownesse mais il fallait bien avancer
Pardon il fallait bien que je progresse
( Ca faisait un moment que je cherchais un nom de cheval en S
et comme je suis aussi douée en chevaux qu’en fleurs … )
Allez je laisse là mes prouesses, il faut que je disparaisse
J’aime le photographe quand en vagues, dansant
Ses bras m’enlacent pour tournoyer
J’aime le photographe qui feuillette ma vie
Ses traces sont un miroir où se reflètent mes cris
Ses empreintes de draps, froissées par le matin
Ses clichés nostalgie, déraison d’ une saison.
J’aime le photographe car il se fait amant au creux des rêveries
Quand vivent les yeux éteints dans mon coeur chaleureux
Les barreaux sont ses mots, honnêtement surpris
Par mon jour et ma nuit.
J’aime le photographe pour avoir un jour choisi
De suspendre un instant le cours de mon ruisseau
Par caresses, par accrocs
Par à-coups sur ma peau
Enfin glisse le tronc barrant l’amour-prison
De l’aval vers l’amont des rivages crépuscule
Où glissent les eaux calmes, s’endormir en photos.
J’aime le photographe à l’orée de ma nuit
J’ai chevauché son coeur, il était à l’arrêt.
Mon hamac est perché au dessus de ma vie
Balance entre deux roseaux qui se courbent sans casser.
Nos regards sont absents, le mien noyé de vent,
Le sien couleur de plomb avec des rires d’enfant
Mon hamac tangue de frissons, de chagrin ou de liesse
Y courent, chevaux au vent dans un fracas de vie
Album, traces éphémères, gémissement au coeur
Au pré du bonheur, auprès de ton coeur
Je te hais parce que je t’aime.
http://fr.youtube.com/watch?v=gtmdpZkFxk4
quand je vis de loin l’appeau…. était ce… un beau morceau,
la poétesse…la bougresse m’avait attiré…. avec ses tresses…. et n’avait eu de cesse….comme une tendre maîtresse…de dresser mes instincts…et d’assouvir ma faim….abbesse…. de mon destin….elle pouvait sonner le tocsin…dans mon coeur en fusion….point de détresse….juste une part du festin….et si en vengeresse…. elle s’était transformé….c’était pour conjurer….sa détresse….ainsi nuitament sur mes fesses….je dévalai la pente, pourchasssé pour un délit de grivélerie et mon hôtesse…..s’était transformé en sorcière
il faut que cela cesse, la trêve aidant, mais plus rien ne presse !
Ze ne sait pas ce qui se passe avec cette çampouineusse!
Alors ça ne suffit pas d’avoir un çeveu sur la langue, il faut encore que Ze recommence à me triturer la cervelle… Si tu sanze tout le temps de suzet, ah ça c’est sûr, Ze sanze de çeval. Ou plutôt de zument! Ze vais retrouver mon Arzentine.
Esse-que tu sais d’ailleurs ce que çussoter signifie?
http://www.youtube.com/watch?v=MmXKHyY_2D0&feature=related
Tom image traitée est magnifique. Sous le charme.
Qu’est ce qu’elle est jolie cette image, je t’embrasse, Ossiane. Me vient ce flash, en ouvrant l’écran, et puis, je vais vous lire chacun, car en méforme cet après midi, mais cela va mieux, déjà, oufdepouf!
elle est incroyable cette vidéo offerte par caballo, quelle confiance, en douce tendresse, émotions, partages, murmures…
et puis me semblait bien que le titre enrichie de tendresse, et puis le vois là puis tendre encore, merci Ossiane….
Belle nuit.
enrichi…i…youpssss…
sorcière hôtesse
soupe à l’oseille
En pare-soleil
cubes de glaçons pour mon chaudron
Soupe aux crapauds pour un gaucho
amouraché d’une vipère!
Cheval de Troie pour coeur en bois
Doux cheval blanc pour coeur aimant
Fier cheval noir pour une romance
Pur sang pour Tristan
S’empart de Iseult
Un amour heureux.
Ecris Roméo des vers Babylone
Grimpe dans mes virages
aux abords sans fin
Du haut de la tour
Crie « AAAAAAAAAAAAAmour éteint
Juliette, ma sorcière
J’ai changé de nom
Mon corps est balai et le tien chaudron. »
(un texte sens dessus deça!)
Je voudrais murmurer au creux de vos oreilles
Je voudrais me mirer dans vos profondes prunelles
Voulez-vous écouter une âme à vôtre pareille
Voulez-vous refleter une image rebelle
Je vois vos yeux immenses et je ne vois plus qu’eux
J’y lis la compassion et l’amour vertueux
J’entends la loyauté et la bonté mêlées
J’écoute vos silences et vos attentes liées
Voulez-vous, je vous prie, faire un bout de chemin
Avec pour tout viatique un peu de picotin
Le reste est si futile tant il suffit de rien
A côté d’un l’ami s’il doit n’en rester qu’un
Ami vous savez l’être car il est tout votre être
Fidèle jusqu’à mourir sous les pires coups des reîtres
Je vous ai vu aveugle donnant votre confiance
En tout point généreux, toujours avec prestance
Il y a tant à dire, d’histoires à raconter
A tout prendre préférer des leçons d’amitié
Pourtant il est des fins pour certains d’entre-vous
Qui ne font pas la gloire de ceux qui marchent debout
Je vois vos yeux immenses et je ne vois plus qu’eux
Qui parle de conquête et qui a conquis l’autre ?
Et lorsque l’un et l’autre
Ne font plus qu’UN…..
En harmonie Totale…
SOIREE SPECTACLE !
A l’heure où la nuit est tombée,
Je vous propose un voyage
Entre le rêve et la tendreSSe
Où poéSie et fineSSe
S’allient et communient !
Voici donc une vidéo
De Jean Marc Imbert
Dans son célèbre numéro :
L’INDIEN !!!
J’ai eu la très grande chance
De l’avoir découvert et admiré
A Avignon,
Puis à Réquista…
A chaque fois,
Une salle complètement subjuguée,
Je dirai même plus, envoûtée !
Instants MAGIQUES !
On aimerait qu’ils durent Eternellement !
En écrivant ces mots,
J’écoute une nouvelle fois la vidéo,
Et ma gorge se serre….
Toujours la même émotion !
Mais place au spectacle……
______
http://www.youtube.com/watch?v=yLjXRdPkTeE&feature=related
_____
Christineeeeeeeeeeeeeeeee
une petit histoire
Je devais avoir vingt ans. Un physique plutôt flatteur. Un mètre quatre vingt dix soixante dix kilogrammes. Les cheveux longs. Des muscles fermes et bien taillés. J’allais entamer ma troisième année de psychologie. Pour me payer mes études Je m’étalais dans de nombreux magasines ; des vacances tout frais payés et en plus bien rémunérées. Je posais Bronzé, tenant une planche de surf ; entouré de femmes plus belles les unes que les autres. L’argent coulait à flot.
Les fêtes se succédaient les une aux autres. …
Un soir nous fûmes invités dans une demeure de rêve. Accrochée à la falaise, elle semblait suspendu dans le vide et offrait une vue extraordinaire sur le Lavandou. La piscine semblait prolongé la mer turquoise.
La façade tout en verre laissait pénétrer la lumière. Les objets d’art parsemaient chaque pièce de leur beauté. Sur les murs blancs les tableaux de Picasso, Manet, Magritte…Et tant d’autres semblaient boire la lumière des lieux. Nous étions ce soir là plus de quarante….
Le soleil à l’horizon se couchait dans le lit de sa belle qui pour l’occasion avait revêtu une tenue aux couleurs sensuelles. Nous descendîmes chercher des bouteilles dans la cave de notre hôte. Il nous avait dit de sortir quelques bourgognes qu’il avait entreposés en bas de l’escalier. Nous ramenâmes quelques Clos Vougeot 1993 . La fête battait son plein. Les lumières éclairaient le jardin. Nous avions l’impression d’être dans un palais de conte de fée. La nourriture amenée par un traiteur locale s’étalait sur une table de dix mètres de long.
Avec mes amis nous dansions. Le champagne coulait à flot. Les jeunes femmes commençaient à rire aux éclats. Et se laissait approcher. La tête me tournait ; la vie m’offrait ses plus beaux cadeaux. J’étais étourdi par toute cette débauche de luxe et de luxure.La fête continua tard dans la nuit….
Au matin j’avais la tête lourde. Je sentis dans mon coup les longs cheveux d’une femme. Je gardais les yeux fermés. J’essayais de l’imaginé car j’étais bien incapable de me souvenir de ce que j’avais fait en fin de soirée. quelle était l’heureuse élue qui avait partagé ma couche. Je sentais sa chaleur et son souffle chaud dans ma nuque. Le lit ne me semblait pas confortable. Impatient je me retounais et ouvrit les yeux. Je sursautais ; en face de moi une pouliche se hissa sur ses pattes en hennissant. Attiré par le vacarme une foule compacte se rua dans l’écurie et me trouva dans mon plus simple élément. A mes coté non pas une pouliche mais un étalon au nom prédestiné. Ma carrière de mannequin s’arrêta nette. Depuis j’ai arrêté mes études de psychologie et je fais une analyse…..
Et notre hôtesse
…………pleine d’allégresse
,,,,,,,,,,,la table dresse
…………………….plus rien ne presse
adieu le stress
bonjour ivresse
………………………….avec souplesse
……………………………………et grande hardiesse
je suis drôlesse
non poétesse
……………….et je m’amuse … je le confesse
:O)))
Sur une ânesse
………..passe une abbesse
…………………….va à la messe
…………………….à grande vitesse
………..chez son altesse
la grande prêtresse
………………….de la kermesse
***
Bonne nuit Ossiane
LE SPECTACLE CONTINUE !
A l’époque des spectacles de Réquista
Se produisait un tout jeune cavalier,
Debout sur son cheval,
Il évoluait…
En liberté….
Après des années de travail acharné
Il atteint désormais….
LE SUMMUMMMMMMM !
Laissez vous emporter au gré du vent et des vagues
Ce qu’il réalise est inimaginable, et pourtant,
C’est vrai !!!
Combien d’heures de travail ?
Combien d’heures de complicité ?
Combien d’heures de patience ?
Combien d’heures de ténacité ?
Impossible de compter,
Car quand on aime,
On ne compte pas !
Pour tous les amoureux des chevaux,
Cette vidéo de LORENZO !
___
http://www.youtube.com/watch?v=HcMIzU45yzA
___
Trop fort non ?
Bonneeeee nuit !
Faiteeees de beaux rêveeeees
Sans tristeSSe,
Sans StreSS
Plein de TendreSSe
Avec dans le coeur…
QUE DU BONHEUR !
Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Et vous avez vu ?
Mon dernier commentaire :
00h00 !
Et pour le titre, vous avez vu :
Plus ça va, plus c’est long : il ne rentre même plus dans sa ligne !!!!
.
Bonne nuit Poètes et PoéteSSeS, quelS délireS inattenduS et beaux SpectacleS vouS nouS avez offertS ce Soir !
SympaS ceS hommageS à la photo et à Cartier-BreSSon !
Incroyable la vidéo du caballero Bernardo !
Dame ChriStine, comment fait-ton pour amadouer un cheval comme ça?
Splendide auSSi la vidéo de Lorenzo!
BelleS, inventiveS et amuSanteS Sont les ivreSSeS de Maria, Claudie, perline, Lou, Leila, Anne, Rachel, Thierry, Phil, Marc, Caballero Bernardo; j’ai bien ri aux éclatS par momentS; ça déstreSSe, je le confeSSe ;-))
Bienvenue à NAWAL !
Merci les ZZZ’amiS, à demain !
OSSiane
.
2222222222222222222222222222222222222222222222222222
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Nouveau commentaire sur:
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https://blog.ossiane.photo/2008/09/24/marguerite/#comments
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9999999999999999999999999999999999999999999999999999
En SSilence il y a beaucoup de jours
je vous embraSSe fort.
En ivreSSe après lire vos SSSS:
Les poètes et poèteSSes,
en lieSSe,
sans pareSSe,
ont balayé la tristeSSe,
sous la tapiSSerie
Et vite la detreSSe,
en viteSSe,
s’est tranformée
en promeSSe
d’une douce tendreSSe.
Bises du Brésil pour tous mes amis et amies du Blog.
Oui Ossiane la bonne humeur et l’ivresse des poètes et des poétesses déride vraiment !
Neyde, quel bon plaisir de te retrouver, tu nous manquais !
Olivier reviens souvent à l’oeil ouvert, on s’y amuse pas mal 😉
Maria D, il me semble avoir aperçu l’abbesse qui passait sur l’ânesse comme dans un train express, ce devait être une murmureuse d’ânesse à coup sûr, a donkey whisperer 😉 bravo le palmares! car moi, la mienne d’ânesse, elle ne faisait pas de prouesse, elle s’arrêtait sans cesse, empestait le xeres ( c’était une ivrognesse)… J’ai dû prendre ma caisse pour finir mon chemin !
Bonjour à tous
super ce travail avec les chevaux
pour moi qui arrive à peine à monter dessus
pourtant c’est plaisant de voir une cavalcade de chevaux sur la plage
il faudra que je réessaye un jour
bonne journée d’ivresse (lexicale)
TENDRESSE……………je coche
TRISTESSE……………….je coche
En LIESSE………………je coche
DÉTRESSE………………je coche
CARESSE……………….je coche
Ma PRINCESSE……….ma fille
M’a fait la promesse de m’aimer toujours,des milliards de fois
PROMESSE d’enfant flèche d’amour au coeur Ma déesse
FINESSE des mots bienveillant du temps
VITESSE de la jeunesse en liesse
SOUPLESSE du roseau qui se courbe
ALLÉGRESSE d’un coeur qui redécouvre
L’IVRESSE cheveux au vent
LA POÉTESSE,musique au coeur calligraphie d’or et d’argent les arcs-en-ciel de l’horizon.
Un « S » égaré, vite! Rejoins ton mot!
dans cet écrin d’argent
deux perles noires
et une mèche alezan
allons y les enfants
autour du bel animal
entamons en courant
cette folle fête des mots
qui volétent en tête
pour marquer les joie des ados
quand aux adultes qui errent
ils ne connaissent pas de tréves
grisés par de nouvelles frontiéres
sarabande endiablée qui remue
les souvenirs des piéces montées
au plus profond de nos individus
Ouah!
j’arrive en retard au galop! il s’en passe des choses chez Ossiane un délire de déèSSEs
et pour les garçons comment dit -on ???
Chistineeeeeeeeeeeeee bien sùr en grande prêtreSSe
mais chut ! confidence les chevaux me font un peu peur !!!il me faut peut-être une analyse comme Marc ,trop drôle son histoire …………. et la chute!! …de cheval!!
Bravo Amis, Je vais relire pour le plaisir , suis étourdie de cavalcades
AA
Ton cheveu blond
Aussi de miel
En oeil tendresse
Baiser humide
Ombre et lumière
Tu es amour
quels galops de mots de vous, belle journée…
Merci Ossiane
………..ta gentillesse
……………………à mon adresse
……………….touche mon coeur avec noblesse
le jeu fut drôle et sans mollesse
il a fait naître quelques prouesses
….
Bises à toi y un abrazo para el caballero Bernardo…
–
Superflu, me regardant dans les miroirs
avec un goût de semaines, de biographies, de papiers,
j’arrache de mon cœur le capitaine de l’enfer,
j’établis des clauses indéfiniment tristes.
J’erre d’un point à l’autre, j’absorbe des illusions
Je bavarde avec les oiseaux dans leurs nids :
et eux, souvent, d’une voix fatale et froide
chantent et font fuir les maléfices.
Il y a un vaste pays dans le ciel
avec les superstitieux tapis de l’arc-en-ciel
et les végétations vespérales :
c’est vers lui que je vais et grande est ma fatigue,
foulant une terre retournée de tombes encore fraîches,
je rêve entre ces plantes aux fruits indécis.
Je passe entre les enseignements possédés, entre les sources
vêtu comme un être original et abattu :
j’aime le miel usé du respect,
le doux catéchisme entre les feuilles duquel
dorment des violettes vieillies, évanouies,
et les balais, aux secours émouvants,
dans leur apparence il y a sans doute, cauchemar et certitude.
Je détruis la rose qui siffle et la ravisseuse anxiété :
je brise les extrêmes aimés et plus encore,
je guette le temps uniforme , sans mesures :
une saveur que j’ai dans l’âme me déprime.
Quelle aurore a surgi ! Quelle épaisse lumière de lait,
compacte, digitale, me protège !
J’ai entendu hennir son cheval rouge
nu, sans fers et radieux.
Je survole avec lui les églises,
Je galope à travers les casernes désertes de soldats
et une armée impure me poursuit.
Ses yeux d’eucalyptus volent l’ombre,
son corps de cloche galope et frappe.
J’ai besoin d’un éclair de splendeur persistante,
d’une parenté joyeuse qui assume mes héritages.
–
NOM d’auteur Inconnu ( Code OO7 )
–
> Bien la vidéo de Lorenzo , Christine , je l’avais mise sur mon blog « La partition des mots « , il y a quelques mois et je l’ai vu au Printemps des écuyers du Cadre Noir .
Un lien d’un lieu qui m’a longtemps nourri:
http://fr.youtube.com/watch?v=jYe49mlBDXU
Le ciel, ici, se couvre et, dans la nuit, chez OSSiane, une pluie d’ SSSS, sans ceSSe, sur le décor, S’est déverSé et le titre, en crue, comme une careSSe qui ne bleSSe, apaise la SéchereSSe.
nous nous regardons,
je ne sais ce que tu vois,
le contre jour m’est bienveillant
et ma crinière brune dialogue avec ta blondeur –
moi, mes petits yeux
descendent, en caressant,
tactilement,
le long de cette lisière
que met l’ombre
entre ton tendre velours pale
et la profondeur riche comme du miel,
et glissent, tendrement émerveillés
jusqu’à la vie de tes naseaux –
je les éfleure,
tu éternues
j’aime le cheval, même s’il m’impressionne
un animal qui ne nous laisse sans émotions
quand je le regarde en moi des mots résonnent
des mots tout en contrastes en oppositions:
une force tendre…
une nochalence énergique…
une liberté docile…
une étroite distance…
une libre fusion
une humanité animal….
mais d’autres sur ce site parlent si bien de cet animal
qu’il me vaux mieux à ma description mettre un point final
bonne journée à chacun
equus comme équilibre et grâce
équins comme taquins
équidés comme belles idées
Et spécialement pout toi, OSSIANE :
http://www.emmanuelmichel.com/
Belle journée 🙂
Christeeeeeee : il ne fallait pas pleurer ;-)) Amitié
Dans tes yeux petit cheval blanc, l’évasion loin des bêtises humaines…
Mr Grazinski s’était acheté un motor-home Winnebago tout neuf. En
rentrant chez lui après un match de football, il prit l’autoroute, mit
le véhicule en vitesse automatique à 100 km/h et quitta tranquillement
le volant pour aller se faire un café dans la cabine arrière. Chose peu
étonnante, le véhicule dévia de sa course, quitta la chaussée et fit un
tonneau. Mr Grazinski fit un procès à Winnebago au motif que rien, dans
le manuel du propriétaire, n’indiquait qu’il était dangereux de quitter
le volant. Le jury lui a accordé 1.750.000 $ (un million sept cent
cinquante mille dollars !!!) et un Winnebago tout neuf. La compagnie a
depuis modifié les manuels de ses véhicules, au cas où un autre de leurs
clients serait un abruti du même genre !))
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祝你生日快乐 Rachel !
祝你生日快乐
祝你幸福祝你健康
祝你前途光明
祝你幸福祝你健康
zhù nǐ shēngrìkuàilè
zhù nǐ shēngrìkuàilè
zhù nǐ xìngfú zhù nǐ jiànkāng
zhù nǐ qiántú guāngmíng
zhù nǐ shēngrìkuàilè
zhù nǐ xìngfú zhù nǐ jiànkāng
yǒu gè wēnnuǎn jiātíng
Happy birthday to you !
Happy birthday to you !
Happy birthday, Happy birthday !
Happy birthday to you !
Joyeux anniverSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSaire Rachel !!!!
http://www.chine-informations.com/guide/chanson-joyeux-anniversaire-en-chinois_1973.html
oSSiane
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cavalier
léger
dans la crinière des vent
poney tacheté d’étranges fleurs
galope nos coeurs…
(ma fille a pratiqué l’équitation plus de 5 ans, a passé ses galops, mais a été obligé d’arrêter en raison d’un problème au dos, quels regrets, connaissez vous les haras de POMPADOUR à côté de chez moi??? et ce merveilleux photographe qu’est Gérard BUTHAUD ? http://www.geraldbuthaud.fr/
C’est fort joli, briguetoun, délicieux…
Quand il me regarde ainsi
Je fonds de moi que voulez vous
Il me voit toute nue
Et c’est ainsi que j’aime
Qu’il me voit
Celui que j’aime
yeSSyeSS
en corps
encore
Alors si c’est l’anniversaire de Rachel ,
je te souhaites un feliz cumpleanos
plein de bonnes choses avec tes proches
une grande fête ou un petit repas intime
un moment agréable où l’on met en sourdine
les bruits et les fureurs de la vie ordinaire
pour ne penser qu’à ce qui à l’heure de nous plaire.
salut à l’équipage
capitaine mon capitaine te voilà revenue cette fois
et c’est du sérieux, parés à la manoeuvre
Tu joues contre ma joue
Ne crains pas de me perdre
A l’archet de mon bras
Tu prêtes tes élans
Tes refus tes douceurs
Tes ruades sauvages et tes caresses folles
Tu fais vibrer ma corde
Et viole mes souffrances
Toi le petit cheval
Avec son chevalet
Je t’accroche à mon coeur
Comme au pin sa résine
Tu parfumes d’envies le regard des enfants
Fais chanter les amours
Eprises d’émotions
De tristesse et de joie
Tu galopes sans cesse
Sautilles ou bien martèles
Et même délié tout juste détaché
Tu trépignes te cabres
Me touche jusqu’à l’âme
Car nous sommes de mèche
Entre nous que d’accords
D’arpèges chuchotés de notes échangées
Harmonies envolées
Offertes aux passants
Double jeu serpentine
Et voltes et volute
Tu me laisses
Nous dire
Le chant des sycomores
Ebène palissandre
Et si je te conduits
Nous nous haussons tout deux
Je te sens dans mes veines où le son se promène
Sang pur des grands espaces
Tu fais briller de joie les éclisses d’érable
Mon « Alezan brulé couleur de tes cheveux »
….« G. Apollinaire me pardonnerait-il? »
Rachel… bon anniversaire
Michel Berger
Splendide hasard
Paroles et Musique: Michel Berger 1985 « Différences »
© Apache
——————————————————————————–
Splendide hasard,
Splendide nuit,
Y a des regards
Qui donnent la vie.
Splendide amour,
Passions déchues,
Doit-on mourir
D’avoir vécu ?
Les souvenirs volent
Comme des nuages
Et s’évaporent
Les paysages,
J’appelle la vie
Un splendide hasard.
Splendide hasard,
Splendide étoile,
Eveillez la passion en moi,
Splendide amour,
Vertiges bizarrres,
Envoyez mon coeur au combat.
Et toutes les flammes de mon corps,
Voudraient brûler bien plus fort,
J’appelle la vie
Un splendide hasard
je lis je lis, et je me dis , qjui as écris si joli, c’est G. Apollinaire, merci Bernard, mais des chacun écrivent si bien, que le délice c’est de vous lire…
je suis désolée, je ne boude pas, Ossiane, mais ma vie au max depuis dimanche soir, plus de temps va revenir, mais je vous lis chacun et je dis oh et ah et mmmhhh, en fort, en tendre, en chacun….merci.
Si belle tendresse
La main caresse
En oeil si doux
Je t’aime nous
deux à trois soirs par semaine, je serai privée d internet, mais mon regard lira le lendemain, en temps qui revient….mais même muette le soir je reste Là….
L’anniversaire de Rachel, un très joli jour!
Elle a éte saluée, en Français,
en Anglais, en Chinois,
en Espagnol,
pourquoi pas en Portugais?
Rachel,
Eu te desejo um Feliz aniversário.
Do Brasil eu te abraço com carinho
Beijos.
Neyde
Bien doux rappel, neyde…
alors,
Rachel, je te souhaite un bel anniversaire tout tendre.
Ton seul regard suffit
A aprivoiser mes peurs
Et enfourcher l’avenir
JOYEUX ANNIF pour RACHEL !
J’ai mis à cuire les gâteaux….
Il y en aura pour tout le monde !!
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee !
ombre maléfique mais pas hongre mirifique
personne ne va dire « coupez » pour un tournage sans rodage
tu fixes mais pas animalement un destin qui se précise
il y en a qu’avalent difficilement les obstacles
et puis qui calent quand obscurément
les mêmes difficultés se présentent
sous leurs sabots
Cà beau, tout doux, bien calme !
aujourd’hui , hoy dia, pas hu ni a dia
c’est l’anniversaire de rachel
alors pas de crise
écoute la brise
et frémit
Rachel, il y a des sourires sur mes ailes…éparpille-les autour de toi pour allumer de poésie….les bougies :))
http://fr.youtube.com/watch?v=UeypOvsY91Q
Pour Alix :
Ah, ces vidéos, on ne s’en lassera jamais !!
Bruno :
T’inquiète pas, j’pleure plus !
Annick :
Privée d’internet…. c’est comme privée de dessert ?!!!? Pauvre de toi !!! Mais tu te rattraperas !
Aspe :
Merci pour le lien !
Marc :
De plus en plus optimiste ! Super !
Biseeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee
Thanks to all for your kindness
Danke in allen für ihre freundlichkeit
Gracias a ellos todos para su gentileza
Merci à tous pour votre gentillesse.
Rachel : Christineeee s’occupe des gâteaux, je prends en charge thé et café.
Et pour continuer le tour du monde, dans les trois langues de mon pays,
« gelukkige verjaardag », « Alles Gute zum Gerburtstag » et « merveilleux anniversaire ».
Ni trot (ni trop peu), ni galop aujourd’hui. Décompresse…
.
_______________________________________________________________
Un petit cadeau de la part de Christineeeeeee pour Rachel !
http://www.ossiane.eu/diaporama/incroyables-gateaux.pps
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.
ha!! on vous refait pas!!!
toujours une occasion de faire la fête
sourire et bonne soirée
Bon ! Et ben …
Bon anniversaire Rachel !
Plein de joliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiies choses.
Que la lumière des bougiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiies illumine ton regard et ton âme de poètesse.
Me permettras-tu une biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiise ?
Et comme on dit en Suisse pour trinquer : Eeeeeet… Santé !
Les Amazones
On voit errer au loin les yeux d’or des lionnes…
L’Artémis, à qui plait l’orgueil des célibats,
Qui sourit aux fronts purs sous les pures couronnes,
Contemple cependant sans colère, là-bas,
S’accomplir dans la nuit l’hymen des Amazones,
Fier, et semblable au choc souverain des combats.
Leur regard de dégoût enveloppe les mâles
Engloutis sous les flots nocturnes du sommeil.
L’ombre est lourdes d’échos, de tièdeurs et de râles…
Elles semblent attendre un frisson de réveil.
La clarté se rapproche, et leurs prunelles pâles
Victorieusement reflètent le soleil.
Elles gardent une âme éclatante et sonore
Où le rêve s’émousse, où l’amour s’abolit,
Et ressentent, dans l’air affranchi de l’aurore,
Le mépris du baiser et le dédain du lit.
Leur chasteté tragique et sans faiblesse abhorre
Les époux de hasard que le rut avilit.
« Nous ne souffrirons pas que nos baisers sublimes
Et l’éblouissement de nos bras glorieux
Soient oubliés demain dans les lâches abîmes
Où tombent les vaincus et les luxurieux.
Nous vous immolerons ainsi que des victimes
Des autels d’Artémis au geste impérieux.
« Parmi les rayons morts et les cendres éteintes,
Vos lèvres et vos yeux ne profaneront pas
L’immortel souvenir d’héroïques étreintes.
Loin de la couche obscène et de l’impur repas,
Vous garderez au coeur nos tenaces empreintes
Et nos soupirs mêlés aux soupirs du trépas ! »
Le texte d’Annick de 13 h 18 me fait rire. Si on le prend au premier degré on peut penser « Quelle coquine cette Annick ». Si on le prend sur un autre sens on se dit que c’est mignon tout plein.
Vous me touchez vraiment tous par vos attentions. Merci spécial à notre capitaine. (je vois qu’une personne n’a pu tenir sa langue – il est mignon tout plein).
C’est vrai qu’à l’oeil ouvert on trouve toujours une occasion de faire la fête. Je suis ravie que cela se fasse sur cette note car je l’aime beaucoup même si je ne suis guère inspirée. Cela doit être l’age (sourire)
Bonne soirée à tous
Hello
J’arrive toujours en retard ………..pour souhaiter pleins de belles et bonnes choses à Rachel
Que les cieux te soient favorables en ce jour de fête
Si j’étais une fleur j’enivrerais l’espace de mes senteurs en ton honneur
Si j’étais un oiseau mon chant monterait jus’quau ciel pour te chanter bon anniversaire
AA
Un peu de retard pour moi aussi !!
Joyeeeeux anniversaireeee Rachel.
Arletteart, vérifie donc qu’on nous a laissé un bout de gateau. Il me reste une demie-dent pour en manger un morceau 😉 et toi Rachel comment se porte la tienne, surtout prends en soin !
Parfois à vouloir trop lire entre les lignes, on lit bien des choses de travers; J’espère que tu ne m’en veux plus, il devait sans doute me manquer un grain ce jour là ou même pendant cette période là ( en plus des dents ça fait beaucoup !! mais que veux-tu 😉 !!
Allez je t’embrasse et viva la fiesta !
Bisou l’équipage.
moi aussi je t’embrasse Lou et t’inquiètes pas trop. Je n’ai jamais eu de dents contre toi car je tiens trop à la mienne. (sourire édenté). Et je voudrais redire à arletteart que j’aime beaucoup ce qu’elle fait sur son blog. Elle m’épate.
Message personnel pour Bourrache : Dès qu’on presse je me fatigue maintenant.
Désolée Christineeeeeee mais impossible de lire ton lien envoyé par le capitaine.
Pour Rachel :
Il semble que maintenant tu peux goûter à tes gâteaux ! (Merci Ossiane d’avoir fait, une nouvelle fois, le relai !)
Dis moi lequel tu préfères !
Biseeeeeeeeeeeeees
je vous emmène autour du monde à la manière de prévert
En sortant de l’école
En sortant de l’école
Nous avons rencontré
Un grand chemin de fer
Qui nous a emmené
Tout autour de la terre
Dans un wagon doré
Tout autour de la terre
Nous avons rencontré
La mer qui se promenait
Avec tous ses coquillages
Ses îles parfumées
Et puis ses beaux naufrages
Et ses saumons fumés
Au-dessus de la mer
Nous avons rencontré
La lune et les étoiles
Sur un bateau à voiles
Partant pour le Japon
Et les trois mousquetaires
Des cinq doigts de la main
Tournant la manivelle
D’un petit sous-marin
Plongeant au fond des mers
Pour chercher des oursins
Revenant sur la terre
Nous avons rencontré
Sur la voie de chemin d’fer
Une maison qui fuyait
Fuyait tout autour de la terre
Fuyait tout autour de la mer
Fuyait devant l’hiver
Qui voulait l’attraper
Et nous sur notre chemin d’fer
On s’est mis à rouler
Rouler derrière l’hiver
Et on l’a écrasé
Et la maison s’est arrêté
Et le printemps nous a salué
C’était lui le garde barrière
Il nous a bien remercié
Et toutes les fleurs
De toute la terre
Soudain se sont mises à pousser
Pousser à tord et à travers
Sur la voie de chemin d’fer
Qui ne voulait plus avancer
De peur de les abîmer
Alors on est revenu à pied
A pied tout autour de la terre
A pied tout autour de la mer
Tout autour du soleil
De la lune et des étoiles
A pied à cheval en voiture
Et en bateau à voile
Jacques PREVERT
merci à anne pour ce poeme de rené vivien
Lou La liberté a-t-elle à ta mélancolie tendu brin de folie et chatouilles de printemps? Oui?! Alors bon vent je n’ai plus de lasso ! Offre-nous encore ta jolie poésie et ta bonne humeur.
Bonbonze
« Cheval dire à ta mère que tu t’es teinte en blonde… »
-Jument vais au galop rattraper terres brunes et rousseurs du soleil. »
Maria-D
Que je t’aime Verlaine
De trop déteindre, ton MOI a coulé sur nos pas et nos larmes transparentes se sont teintées garance de passion et azur aux fontaines de nos maux.
Prenez tous mes bonjours et avec mes bonsoirs racontez des histoires au peuple des prairies, jument d’automne je tresserais le titre en « esse ».
Jeandler
Au regard le soir la tristesse a tracé des lignes de lumière par delà l’enclos de Camargue.
Le titre s’affole des sssssssssss s’animent à n’en plus finir.Crue de vers en prose.
Очи чёрные
A la frange de tes rêves, à contre-jour, le regard te parle muet, sa mélancolie s’efface à l’aube de ta volonté, valse triste dans l’écran de tes yeux.
Nath
Maître Fontaine sur un plumeau perché, dit à nos MOI que tristesse est amante des coeurs en liessse quand ceux-ci posent sur le sentier de la vie de petites miettes de gaieté que le corbeau va emporter
Maître corbeau c’est avec un lasso qu’il tente non sans vive adresse de suspendre à la branche vos baisers, jaloux de votre gaieté….alors gardez l’oeil ouvert et vos coeurs sans larmes bien abrités:))
Marc
Il est encore trop tôt pour que je me mesure à l’adresse de tes mots Aragon, mon amour!
L’amour en moulinette, un trois quatre, il n’y a pas de DEUX heureux.
Ivre de mots, saoûl à cavaler sur la plage…
« Doit-on mourir
D’avoir vécu ? » Quel sens?
La prose en haleine me tint jusqu’à la fin quand soudain dénudé le marc ouvrit les yeux.
Il avait offusqué jolies dames et passants dans l’écurie des rêves au seuil de ses vingts ans.Envolée la luxure, emporté au galop le rêve de magasines… enfin repos bien mérité… palabres sur un divan.))
Arletteart
Les papillons se posent sur les cils de la jument rêveuse qui secoue son chanfrein amusée, tristesse d’étalon, passée.
Parlez cheval, parlez chevaux
C’est idéal , c’est au lasso
Que je cueillerais vos rêves enfuis
Enfoui sous vos années de guerres, suspendu aux rideaux
Je me tapis dans vos armoires et quand viennent à manquer bol de riz et viande grillée pour vos midis, je n’ai plus qu’à me faire tout petit entre deux taies d’oreillers, je hennirais à nouveau quand en foule vous flânerez comme un troupeau dans la ville…
Signé le cheval Prévert
Thierry
Les oiseaux dansent sur la robe blanche
Epousailles.Lampions de lune et toiles, c’est leste une araignée dans l’herbe près des sabots qui tressaillent.
A mon regretté cheval blanc
Haras du soleil, pur sang.
Prouesses de mots, quand il fait froid
Agresse les maux quand pleure la lune sur nos divans.
Rien ne presse, l’aube aura tôt fait d’éclore! Alors des pièces montées nous goûterons le sucré du sel.
Bourrache
Au pays des fleurs, il y a ma prison, mon clair horizon et mes doux baisers.La rime envolée se fait course folle et depuis longtemps, j’entends un galop dans la poésie de tous vos non-dits.
Olivier
Au coeur qui se vide, je tends l’espérance car tous les silences derrière ton écran sont un don de soie pour tes maux écrits.Vis.
Annick
Heureux qui comme Annick tendit les bras tendresse à celui qui eut froid au fond de son regard, à la lisière des pleurs.
Courage si « blouse » y ‘a , je me fais petite fée et somme ta méforme de disparaître…abracadabra cabrioles au pré
Abracadabri Annick nous sourit! Galops dans sa vie, coquine Annichka,mignonnes tes prouesses verbales.))
Christeeeeeeeennnnnnnneeeeeeeeeeeeeee alias zéro heure pile!
Ils étaient Mille échos dans ses voyelles en liesse
Ils étaient un seul homme sans selle sur sa jument
Ils étaient mille consonnes se coursant dans le pré
Bel équipage heureux, belle et belle écriture..chevaux…madeleines de Proust.
Et qui dit bel consent à ce que bel se dise
De tout pré , bel champ pour t’aimer ma jument! N’est-ce pas Annick!!
Bruno
Et Paul se mit à dire des mots pour m’attrister…
Je lui récite des vers au maître qui dit « Assez!
Trop de rêves dans vos yeux petit cheval des champs
Avez-vous mérité que s’éteigne la vie eux derrière, cheval devant!
Pierre Gagné
J’ai mis des aiguilles d’acupuncteur pour fixer mes paupières de l’aube à la nuit…Je garde l’oeil ouvert comme tu dis… les idées sombres ont besoin de lumière pour nous quitter!
Ossiane
De la tristesse à la tendresse un pas de trot…un cheval au galop!
Lien, lien quand tu nous tiens!! BLOG!!!, un lien dans la mare…cliquez!
Claudie
Dans la plaine des échos, il y avait des oiseaux, je mis mes pas dessus les traces de tes sabots et tes hennissement mêlés à ceux du vent ont hurlé des détresses puis….enfin après l’ivresse de trop de chants et de voiEs sombres il y eut caresses et regards tendres pour toi, jument.
Rachel
A la beauté, la cruauté affront.
A la mort notre humanité
Pour tous les animaux alors…pas de demie-mesure!
Souris t’es plus jeune!
Bienvenue Nawal, même pas une tite poésie pour le goûter?? Reviens, on va vivre de rimes et de rien !! ))
Caballo
Les çevaux ont des « ze t’aime » d’amoureux pour zardiner nos coeurs sans zengré!
Anne ssssssssous le charme des images, il y a des murmures dans l’oreille des chevaux et tous les poètes de cet Oeil les entendent.
Phil alba
Ah! mon alter poème! A l’aveugle , un borgne et demi!
Il est des vers cristal où résonne tout mon être
Il est des arbres debout quand prie l’homme à genoux,
Après avoir cueilli la pomme et le venin.
Neyde
Je pensais à un moment donné que Neyde, c’était un garçon.
Brésil…la jument a pris l’avion en première classe, sa tristesse a boudé les repas plateaux préférant se nourrir au vers des poésies écrites en son honneur le temps d’un voyage,pour retrouver les « esses », rimes de joie et de liberté.
Alix, qui est l’auteur de ce joli texte que tu as publié? Merci pour ton goût des jolis mots, collectionne-en encore et toujours…c’est précieux..remède gratuit contre la tristesse.
Brigtoun, du brun pour dessiner des contours
La main effleurant, le regard
Aveuglé par un soleil d’automne
Cachant la mélancolie
Et la blondeur d’une jument tressaillant sous la main câline.Si tu te noies dans ses yeux elle te lira, tactile.
Aspe
Dans tous les coeurs tendres un poney fleurit les contours écorchés pour effacer les aspérités de la vie.Très belles les photos de Gérard Burthaud.
Bernard
Les fleurs cheval d’Apollinaire? Caresses d’étalon, sensualité d’écrivain.Sang pur anti-ruades.
Louise
L’hymen des amazones dans le bruit des combats
Leur regard bouillonnant, trépinement de pas
Hennissement d’effroi, avilissement d’être
Des âmes pures au combat des luxures, des ébats
Multiples hasards bruyants et caresses sans tendresse
Des poétesses aux rois des couches ordonnées
A l’amour pardonné d’être mort dans leurs bras
Les vers ont dans la couche étalé leur litière
En signe de liesse impure et de soupirs d’éveil…
Voilà, Louise, mes mots embrassent les tiens.
Il y a des années que je cherche un antibiotique anti-rime…pas moyen de mettre les strophes dessus…
Bonne nuit à tout poète et poétesse, tout écrivain.
renée avec un « e » c est mieux
Bonsoir/ bonjour tout le monde ! Je suis très en retard.
Grand plaisir de te voir ici neyde ; chaSSées la TristeSSe et la DétreSSe. J’espère que tout va mieux de ton côté. Bises.
Non pas de point final, marc, il faut essayer 😉 Moi non plus je n’arrive pas à monter dessus, un de mes plus grands regrets 😉
Leila, quel punch ! Ca coule et ça roule en toute fluidité ! Un vrai roman de poésie ; ça existe ça ? Beaux commentaires ! Clic !
Merci princesse maria 😉
Belle vidéo Alix, tu travaillais à Chantilly ? Merci pour le lien sur Emmanuel Michel. De belles choses à découvrir.
Pierre, je vois que tu finis par aimer les SS sans TriSteSSe;-)
Brigetoun, bravo !
Thierry, merci pour l’accueil, c’est du sérieux pas sérieux et du triste tendre 😉
Bruno, coucou !
Aspe, merci pour le beau lien. Je te sens moins présent qu’avant, c’est dommage ; je crois que tu t’ennuies un peu 😉
Un lien vers un autre photographe des chevaux, Robert Vavra.
http://www.robertvavra.com/stock.html
Pour Bernardo, le caballero qui ZoZote 😉
http://video.google.fr/videoplay?docid=-1336671421606198505&ei=bLLiSIXHFYKg2gLh_aGqCw&q=zorro&vt=lf&hl=fr
Annick, j’espère que ce qui te soucie n’est pas trop grave ? Pensées chaleureuses vers toi.
Quelle plume Louise, je suis très impressionnée !
Rachel, c’est vrai quelqu’un a vendu la mèche 😉
Christine, pas facile à amener à bon port les gâteaux, beaucoup d’embouteillages 😉
Et MERCI LEILA pour tes commentaires et de filer ce coup de main à Ossiane !
J’admire toujours ce travail d’écoute, de réponse personnalisée ! (en plus du reste bien sûr !)
Bises à tous et bonne journée
….Avec un peu de retard « JOYEUX ANNIVERSAIRE », RACHEL
> A LEILA, merci pour ton envolée d’oiseaux..et tes jolis pas..au trot, mêlés de chants d’ivresse…qui, je l’espère, redonnera à tous les affamés de tendresse, de la chaleur et de l’allégresse… pour continuer leur chemin plus sereins..
Merci pour tes passages pleins de poésie et tes mots à chacun…
Bises à notre hôtesse et à tous ses passagers de l’Oeil Ouvert!
rachel, tendre et coquine, l’Annick…
t’en fais pas Ossiane, vous êtes là chacun, j’ai des soutiens du nord, alors cela va, c’est bon de voir clair et de s’extraire pour se vivre…
merci Claudie. On est de tout coeur avec toi Annick si tu traverses une période de turbulences ou une période ou on est moins bien.
Quelle chute…Touché au coeur…balayé par la douceur….j’imaginais son visage..je le dessinais…J’enroulais mes rêves et mes projets dans ses longs cheveux…j’attirais vers moi la tendresse..la clarté..le mystère…Et je me retrouve devant l’oeil pensif..interrogateur d’un petit cheval blanc..Quelle relation…pour quel message…Est ce une idée de voyage…
Hier soir j’ai vu danser la nuit..contre le temps je me suis laissé glisser…volets clos et escalier de lumière rencontrés…j’ai gravi les marches…les ombres sur les étagères…les murs et ses figures…un plafond …ses creux..ses incertitudes…un filament doré…Pas vraiment difficile de s’évader…une pile de livres..puis une autre…passer de mot en mot…franchir les jours et les rivières …écouter…Et les souvenirs qui craquent…le parquet qui chante…l’écran de lumière de votre portable qui vous attend…On écrit avec son coeur…les lettres sont de sang et de couleur… »Voulez vous envoyer.. »… »Voulez vous envoyer et enregistrer.. »..et le message est enregistré…dans…. »brouillon »…C’est un joli support…pas de sens..pas de destinataire..juste un joli moment d’égarement…Pas très envie de recopier la vie…pas très envie de préparer l’avenir…Le brouillon est un original…il y a les ratures..les larmes..les sourires ..éclatants..froissés..les coups de griffes…les renvois ou les annotations..les résolutions…bonnes..avenir…dépassées..Tendresse…tristesse…caresse…finesse…Est ce une idée de voyage..
Bravo pierre
inimitable et insondable
le style c’est l’homme disait Buffon
Gageons qu’avec le tour du péristyle
l’édifice qui se construit à toujours
la couleur de la diversité
même dans l’adversité
Merci Pierreb ,de cette douce folie de mots…en mode suspensif…
c’est fort joli pierreb, et parfois si la clarté mystère tendresse dans un bel pan de vie, il reste aussi un pan pensif, dans des jours qui ne laissent pas tranquilles…
En soi naît la beauté
Dans le plus profond
En belle claire vérité
Toute tendresse jolie
Délicate en amour
En intérieur c’est simple
Si bel de magie de vie
Et la vie met des bâtons
Elle crève les pneus
Pour se pédaler sa vie
S’extraire pour se vivre
Des certains en irrespect
Se moquent bien de couper
Les ailes à l’autre
Et l’enferment détruisent
Ce sont des poisons de vie
Mais la force du vivre
Reste bien la plus forte
Et permet l’extraction
Un jour
Annick,
Ton style..tes « bel » me donnent l’impression de cheminer sur un pont suspendu qui tangue mais sur lequel l’équilibre est certain…va savoir pourquoi?! ))
juste parce que c’est toi
juste parce que c’est moi,
sourire,
l’équilibre est certain! bel sourire!
Juste une pensée à Thierry, Alix et Annick…Juste un merci…pour vos mots…ici et..ailleurs…sur les autres « pages »…j’aime vous lire..aussi..
Je viens tout à l’instant
Gentille Leïla
de lire tes mots charmants.
Je te dis : « chapeau bas »
Et t’envoie un sourire
Car tu m’as fait sourire
Et s’ouvrir mon âme !
Poétesse OK, mais aussi grande dame !
et je te relis plus au calme, semaine trop speed à mon goût, et je te dis merci leila…
Petit cheval dompté et docile
Ta tête d’aurore sombre et lumineuse
Entraine le mouvement des astres
Au delà de tes courses folles
Et de tes bonds prodigieux
>Nighton :
Tout à fait le genre de poème que ce petit cheval aime entendre 😉 C’est très beau, merci.
Chanson extraite de Crin-Blanc, film culte de la génération d’après-guerre (1952), tourné à Cacharel par Albert Lamorisse, sur un scénario adapté par Denys Colomb, et avec ses chevaux.
C’est un beau cheval sauvage
Il s’appelle Crin-Blanc
Il ne craint pas les orages
Redoute les méchants,
Il ne veut pas des richesses
Des hommes tout puissants
Et n’accepte les caresses
Que du soleil et du vent.
{Refrain:}
Crin-Blanc, ton galop,
Ton galop est plus beau
Que celui des chevaux
Qui se sont laissé prendre
Qui se sont laissé vendre
Ton galop va plus loin, Crin-Blanc
Il va très loin.
Un jour un enfant sauvage
Simple comme le vent
Voulut donner en partage
Tout son cœur à Crin-Blanc;
Ils ont bien su se comprendre
Ils étaient du même sang
Ils ont bien su se défendre
Du mensonge des grands.
{au Refrain}
Ils étaient tellement amoureux
De la vraie liberté,
Que les jaloux et les envieux
Voulaient la leur capturer;
Il a fallu pour la sauver
Qu’ils l’emmènent au galop
Et qu’ils aillent la cacher
Au fond, tout au fond des flots.
Oui monique et avec une photo de Hans Silvester aux rencontres d’Arles d’un fier destrier camarguais c’est encore plus beau 😉
c’est tendre d’émotions, Monique.
http://www.dailymotion.com/video/xamlkk_la-douceur-delivree-aux-vents_creation
Merci Nath de me faire relire cette page,
une belle page d’amour,
c’est grand la liberté,
leurs crinières au vent,
le galop fin son temps,
belle délicatesse.
Fidèle compagnon
Je t’aime de tes vues
Nos galops se croquinent
Du goût de la liberté
merci Nath de faire vivre des pages de passé si grand de beautés…
MERCI,
TELLEMENT!
La place de la tristesse
Peut-être que pour qu’elle nous quitte
Faut-il qu’elle nous embrasse
Il faut se laisser faire l’accueillir
Lui laisser de la place
La cueillir et la laisser glisser
Celle qu’on a laissé enfouie
Au fond de soi trop longtemps
Quand l’attente d’un regard d’une voix
Signait l’absence de soi
Elle se cachait souvent,
Dans des colères amères
Sur des chemins solitaires
Et bien trop de tourments
C’est madame tristesse
Qui m’enlace en ce moment
Ma fragilité se dresse
Mais me dit c’était avant
Faut-il encore que la tristesse me blesse
Je redis, je répète c’était avant
Avant de rencontrer des traces d’artistes
Et avant que je m’y mette, m’y enrobe, m’y plisse
Enfin, j’étais en chemin et je le suis tout le temps
J’ai trouvé des conquêtes, des amis,
J’ai retrouvé des complices, du vivant
J’ai même croisé Ulysse il n’y a pas si longtemps.
Cool, soit cool, douce voix s’insinue
Coulent les larmes me coulent, me découvrent si nue
A force d’habitudes peut-être que je ne la voyais plus
Là elle est revenue peut-être plus présente
Car les larmes coulent et s’écoulent encore doucement
Oui, peut-être faut-il lui laisser de l’espace
Pour vraiment ramener en soi
Le son de la quiétude, le son de quelque-chose
En abandonnant la main de celle que j’étais
Pour accueillir en soi les sons
Du croquant, du brillant
De la beauté, de la grâce
Des désirs, des sourires
Et des éclats de rire
Du respect que j’embrasse
Tout cela
Qui résonne dans l’autre
Qui résonne dans soi
Qui a le gout de la douceur, du plaisir
Pour conquérir le coeur
Et devenir tendresse ou je pleure
C’était long mais j’y suis arrivée à combattre madame tristesse
En me croyant plus forte je ne voulais pas la voir
Oui elle se dessine certainement d’une voix de l’enfance
Restée trop longtemps présente
Je ne voulais pas la voir, l’avoir
Je pleurais en silence car
Derrière des sourires il y avait l’absence
Mais j’y suis arrivée et je me dis bravo du chemin accompli
Je suis celle que j’ai envie d’être
Et tant pis si je pleure encore des phares d’eaux
Oui, je suis celle que j’ai envie d’Etre à l’orée des fontaines
Elle s’écoule, ailes c’est cool. même si elle revient.
Quelle plume Nath.