TendreSSeTristeSSe en LieSSesansDétreSSe CareSSemaPrinceSSe PromeSSemaDéeSSe FineSSeViteSSeSoupleSSeAlléGreSSe IvreSSeSdePoéteSSeS

Tristesse

Tristesse

Tristesse

Petit cheval blanc, tes crins dans la lumière, ton regard si sombre

Lecture du Haïku Calligramme: droite, gauche, centre

Petit cheval blanc
tes crins dans la lumière
ton regard si sombre

131 réflexions sur « TendreSSeTristeSSe en LieSSesansDétreSSe CareSSemaPrinceSSe PromeSSemaDéeSSe FineSSeViteSSeSoupleSSeAlléGreSSe IvreSSeSdePoéteSSeS »

  1. A l’ombre de tes yeux
    je me pose un instant
    Pour faire voler au vent
    Un brin de liberté
    Et quand dans tes cavales
    En gaucho inspiré
    Je me vois invité
    Ma mélancolie fond
    Je me laisse emporter

  2. Ô triste, triste était mon âme…

    Ô triste, triste était mon âme
    A cause, à cause d’une femme.

    Je ne me suis pas consolé
    Bien que mon coeur s’en soit allé,

    Bien que mon coeur, bien que mon âme
    Eussent fui loin de cette femme.

    Je ne me suis pas consolé
    Bien que mon coeur s’en soit allé.

    Et mon coeur, mon coeur trop sensible
    Dit à mon âme : Est-il possible,

    Est-il possible, – le fût-il –
    Ce fier exil, ce triste exil ?

    Mon âme dit à mon coeur: Sais-je
    Moi-même que nous veut ce piège

    D’être présents bien qu’ exilés,
    Encore que loin en allés ?

    P. Verlaine

  3. Le flamme s’est éteinte
    Pour un souffle de vie
    Une toison de rouille à caresser sans fin

    Elle aimait la lumière
    Peignée de longues mèches

    A la frange du jour
    Le point de non-retour

    Laisse-moi le silence
    Ton visage dans l’ombre
    La nuit bleue de nos rêves

    Eclaire encore un peu
    Le bonheur sous ma main
    L’endroit où je me pose
    Sentir que tu es là

    Et puis je te respire
    Ce que tu ne dis pas
    Je me souviens si loin
    Quand nous n’existions pas

    Que t’importe la danse
    Valse triste
    Il y’a dans tes yeux noirs
    Le chant du désespoir

    http://www.youtube.com/watch?v=9t0FBQ3xeVA

  4. L’arbre de la tristesse, ne le plante pas dans ton coeur. Relis chaque matin le livre de la joie.[Omar Khayyâm] Extrait de Rubâ’iyyât

    La tristesse est un mur élevé entre deux jardins.[Khalil Gibran]
    J’ai trouvé plus de joie dans la tristesse Que vous pourriez en trouver dans la joie.
    [Sara Teasdale] Extrait de La Réponse

    L’optimisme c’est aussi de dire qu’il y a de la tristesse dans la vie, du malheur. Dire que tout va bien, que tout va bien se passer, ce n’est pas de l’optimisme, c’est de la bêtise.[Cédric Klapisch]

    Quand on s’abandonne, on ne souffre pas. Quand on s’abandonne même à la tristesse, on ne souffre plus.[Antoine de Saint-Exupéry]

    Souvenons-nous que la tristesse seule est féconde en grandes choses.
    [Ernest Renan] Extrait de La réforme intellectuelle et morale de la France

    La seule vraie tristesse est dans l’absence de désir.
    [Charles-Ferdinand Ramuz] Extrait de Journal

    Sur les ailes du Temps, la tristesse s’envole.
    [Jean de La Fontaine] Extrait de La Jeune Veuve

  5. Rien n’est jamais acquis à l’homme Ni sa force
    Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
    Ouvrir ses bras son ombre est celle d’une croix
    Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
    Sa vie est un étrange et douloureux divorce
    Il n’y a pas d’amour heureux

    Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes
    Qu’on avait habillés pour un autre destin
    A quoi peut leur servir de se lever matin
    Eux qu’on retrouve au soir désoeuvrés incertains
    Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes
    Il n’y a pas d’amour heureux

    Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
    Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
    Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
    Répétant après moi les mots que j’ai tressés
    Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
    Il n’y a pas d’amour heureux

    Le temps d’apprendre à vivre il est déjà trop tard
    Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l’unisson
    Ce qu’il faut de malheur pour la moindre chanson
    Ce qu’il faut de regrets pour payer un frisson
    Ce qu’il faut de sanglots pour un air de guitare
    Il n’y a pas d’amour heureux

    Il n’y a pas d’amour qui ne soit à douleur
    Il n’y a pas d’amour dont on ne soit meurtri
    Il n’y a pas d’amour dont on ne soit flétri
    Et pas plus que de toi l’amour de la patrie
    Il n’y a pas d’amour qui ne vive de pleurs
    Il n’y a pas d’amour heureux
    Mais c’est notre amour à tous les deux

    Louis Aragon (La Diane Francaise, Seghers 1946)

  6. Tu rêve belle cavale blonde
    Aux grandx espaces dans la lumière du soir ??? ou
    Au bel étalon infidèle ?
    Je reviendrai te voir
    Et nous ramasserons des fleurs à rendre jaloux les papillons

  7. Braves gens écoutez ma complainte
    Écoutez l’histoire de ma vie
    C’est un orphelin qui vous parle
    Qui vous raconte ses petits ennuis
    Hue donc…

    Un jour un général
    Ou bien c’était une nuit
    Un général eu donc
    Deux chevaux tués sous lui.
    Ces deux chevaux c’étaient
    Hue donc…

    Que la vie est amère
    C’étaient mon pauvre père
    Et puis ma pauvre mère
    Qui c’étaient cachés sous le lit
    Sous le lit du général qui
    Qui s’était caché à l’arrière
    Dans une petite ville du Midi.
    Le général parlait
    Parlait tout seul la nuit
    Parlait en général de ses petits ennuis
    Et c’est comme ça que mon père
    Et c’est comme ça que ma mère
    Hue donc…

    Une nuit donc morts d’ennui.
    Pour moi la vie de famille était déjà finie
    Sortant de la table de nuit
    Au grand galop je m’enfuis
    Je m’enfuis vers la grande ville
    Où tout brille et tout luit
    En moto j’arrive à Sabi en Paro
    Excusez moi je parle cheval
    Un matin j’arrive à Paris en sabots
    Je demande à voir le lion
    Le roi des animaux
    Je reçois un coup de brancard
    Sur le coin du naseau
    Car il y avait la guerre
    La guerre qui continuait
    On me colle des oeillères
    Me v’là mobilisé
    Et comme il y avait la guerre
    La guerre qui continuait
    La vie devenait chère
    Les vivres diminuaient
    Et plus il diminuaient
    Plus les gens me regardaient
    Avec un drôle de regard
    Et les dents qui claquaient.
    Ils m’appelaient beefsteak
    Je croyais que c’était de l’anglais
    Hue donc…

    Tous ceux qu’étaient vivants
    Et qui me caressaient
    Attendaient que j’sois mort
    Pour pouvoir me bouffer.
    Une nuit dans l’écurie
    Une nuit où je dormais
    J’entends un drôle de bruit
    Une voix que je connais
    C’était le vieux général
    Le vieux général qui revenait
    Qui revenait comme un revenant
    Avec un vieux commandant
    Et ils croyaient que je dormais
    Et ils parlaient très doucement.
    Assez assez de riz à l’eau
    Nous voulons manger de l’animau
    Y’a qu’à lui mettre dans son avoine
    Des aiguilles de phono.
    Alors mon sang ne fit qu’un tour
    Comme un tour de chevaux de bois
    Et sortant de l’écurie
    Je m’enfuis dans les bois.

    Maintenant la guerre est finie
    Et le vieux général est mort
    Est mort dans son lit
    Mort de sa belle mort
    Mais moi je suis vivant et c’est le principal
    Bonsoir
    Bonne nuit
    Bon appétit mon général.

    Jacques PREVERT

  8. Le cheval est il un facteur de tristesse, que nenni !
    il se brosse de tant de choses qui lui passent par dessus l’encolure
    il piaffe et parfois héberge des oiseaux
    mais ses yeux expressifs recélent rarement l’ennui
    alors un brin de mélancolie
    quand celui qui se pique au teint
    semble bien pâle mais pas froid (pour palefroi)
    vite un long frisson langoureux
    une tressaillement d’échine

  9. Eprouvant à tout crin ces méches folles qui voltigent dans sa course
    epoustouflant de vitalité qui va en tout sens comme vif argent
    étonnant de tendresse et de calme quand vient le moment

  10. ___

    « Ceci est une histoire belge »
    (poésie primaire)

    Un petit mot
    Pour chacun, pour chacune :
    Ai bien trop de lacunes.

    (Juste une petite aptitude,
    L’échoooooo de ma météo :
    Brumeuse, aujourd’hui).

    Mais, en vrac, je puis.
    Joli tout ce que vous avez écrit
    Et un peu triste aussi…

    Comme cette valse
    Et les yeux noirs
    De la russe chanson.

    Dommage…
    J’ai un problème d’ordi :
    Me retrouve sans son.

    Signé : Dahlia.

    (la cousine de Bégonia,
    de Marguerite,
    de Marinette
    et de … Georgette).

    Nom d’une pipe !
    J’aurais apprécié
    Qu’elles soient domiciliées,
    De la rue d’Esseghem,
    Au 133.
    La rime aurait été plus belle.

    Dans quelle grotte me suis-je encore fourrée ?

    Heureusement, Stanislas m’a rassurée :
    l’assassin habite au 21 !!!
    ___

  11. Bonjour Ossiane,

    Je profite de ton blog pour souhaite à ce talentueux poète AMichel une bonne FETE !
    En plus, ton superbe cheval et sa tristesse me touchent ! Car je traverse un chemin douloureux depuis quelques temps…

    Mon élan stoppé net,
    La tête trop pleine,
    Le coeur vide.

    Je t’embrasse,
    OLIVIER

  12. Redresse la tête
    Ne pleure pas
    Petit cheval
    Je suis là
    Viens
    Mes bras
    Pour toi
    Je me niche ta crinière
    Ton souffle chaud ma nuque

    bises de réconfort pour se donner du courage, coucou Olivier.

  13. Bonjour du lundi !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Petit cheval blanc
    Qui me regarde,
    Vision troublante…
    Je n’y vois pas de
    TristeSSe… !

    Bien au contraire !
    Que du bonheur !
    De se retrouver,
    Tous les deux,
    Au milieu du pré !

    Je me plonge avec ivresse
    Dans la profondeur de ton œil Tendresse
    Et j’imagine ce que tu ressens,
    En me voyant approcher tout doucement !

    « Voici donc le dessert,
    Une belle pomme rouge,
    Qui vaut bien de délaisser un instant
    Ce brin d’herbe qui attendra demain » !

    D’un pas confiant,
    Tu t’avances calmement,
    Crinière ébouriffée,
    Sous le soleil matinal,
    Et d’un coup de nez,
    En deux ou trois bouchées
    Tu croques avec plaisir
    La chair juteuse…

    Aujourd’hui, c’est repos !
    Pas de travail,
    Je te laisse au pré
    Et te retrouverai demain
    Pour un bon pansage
    Qui te fera du bien !

    Une caresse douce
    Sur l’encolure
    Un p’tit calin
    Sur le chanfrein,

    A demain !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    et bien sûr…

    Biseeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee

  14. C’est tendre, Christineeeeeee, je suis séduiteeeee, biseeeeee, de soleilleeeeee, Annickeeee…..sourireeeeeee.

    Viens
    Ton oreille toute proche
    Que je te dise
    Dans un murmure
    Mes douces folies
    La gourmandise
    Et déjà une caresse
    Belle si tendre
    Si douce jolie
    Bel champ si lisse
    C’est bon de t’aimer

  15. Complainte du petit cheval blanc

    Le petit cheval dans le mauvais temps, qu’il avait donc du courage !
    C’était un petit cheval blanc, tous derrière et lui devant.

    Il n’y avait jamais de beau temps dans ce pauvre paysage.
    Il n’y avait jamais de printemps, ni derrière ni devant.

    Mais toujours il était content, menant les gars du village,
    à travers la pluie noire des champs, tous derrière et lui devant.

    Sa voiture allait poursuivant sa belle petite queue sauvage.
    C’est alors qu’il était content, eux derrière et lui devant.

    Mais un jour, dans le mauvais temps, un jour qu’il était si sage,
    il est mort par un éclair blanc, tous derrière et lui devant.

    Il est mort sans voir le beau temps, qu’il avait donc du courage !
    Il est mort sans voir le printemps ni derrière ni devant.

    Paul Fort

  16. Hé, c’est complètement magique !!!

    De tristeSSe,
    A tendreSSe,
    Ossiane a oSé
    Relier les deux !
    Et c’est beaucoup mieux !

    eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

    Bon, maintenant,
    Séquence : sortez vous mouchoirs…..

    Bruno…
    La complainte du petit cheval blanc… me fait toujours pleurer….
    et me fait penser…
    A deux chevaux de mes amis
    Disparus un soir d’été
    … un seul éclair a suffit…
    Ils étaient sous le seul arbre du pré…
    Snif…

    TristeSSe auSSi :
    Au cheval noir
    de CeSS
    Echappé…..
    Disparu un petit matin
    Au détour du chemin….
    Snif…..

    Et oui, il y a des jours où, moi auSSi, je pleure comme une madeleine…
    Mais heureusement, il y a toujours un cheval pour nous aider à remonter
    la pente glissante… et ça aussi, c’est MAGIQUE, et ça fait partie de la VIE !

    Rebiseeeeees

  17. .
    Coucou,

    Jolis partages autour des écrivains et des citations, de la musique et bien sûr de vos poèmes empreints de douceur ! Mon petit cheval blanc va trouver du réconfort auprès de vous;-)

    TristeSSe car ce regard solitaire m’émeut et puis je voulais jouer entre ce qui est clair et sombre.

    Magique Christineeeee! Vous voyez que je vous écoute;-)
    TendreSSe est sans doute plus approprié mais aussi pensif comme l’a suggéré Pierre.

    135 Bourrache et non 133 😉

    Olivier, désolée que tu aies si mauvais moral; j’espère que ta santé s’améliore malgré tout. Il ne faut pas t’isoler si tu veux retrouver un peu d’enthousiasme et d’énergie dans tout ce que tu aimes faire. Mes meilleures pensées vers toi.
    .
    Bon je retourne au travail;-) Bises à tous et à toutes!
    .
    Ossiane
    .

  18. Bonjour à tous

    La tristesse à l’unisson de ton haïku, Ossiane, avec cette magnifique chanson de notre Georges Brassens!

    Le petit cheval dans le mauvais temps
    Qu’il avait donc du courage !
    C’était un petit cheval blanc
    Tous derrière, tous derrière !
    C’était un petit cheval blanc
    Tous derrière et lui devant

    Il n’y avait jamais de beau temps
    Dans ce pauvre paysage
    Il n’y avait jamais de printemps
    Ni derrière, ni derrière !
    Il n’y avait jamais de printemps
    Ni derrière ni devant

    Mais toujours il était content
    Menant les gars du village
    A travers la pluie noire des champs
    Tous derrière, tous derrière !
    A travers la pluie noire des champs
    Tous derrière et lui devant

    Sa voiture allait poursuivant
    Sa belle petite queue sauvage
    C’est alors qu’il était content
    Eux derrière, eux derrière !
    C’est alors qu’il était content
    Eux derrière et lui devant

    Mais un jour, dans le mauvais temps
    Un jour qu’il était si sage
    Il est mort par un éclair blanc
    Tous derrière, tous derrière !
    Il est mort par un éclair blanc
    Tous derrière et lui devant

    Il est mort sans voir le beau temps
    Qu’il avait donc du courage !
    Il est mort sans voir le printemps
    Ni derrière, ni derrière !
    Il est mort sans voir le printemps
    Ni derrière ni devant

    >OLIVIER Je suis de tout coeur avec toi, adieu tristesse, bonjour la joie! Courage!Crois en toi et en toutes tes ressources!!

    Petit cheval blanc aux yeux si doux
    Oublie tes craintes, ta plainte a un écho en nous!

    Viens te nicher au creux de l’espoir
    Tu sortiras plus fort du noir!

    Crinière au vent,
    Tu fouleras, coeur haletant, les feuilles mortes
    De l’automne si flamboyant!

    Avec ton galop poussif
    Tu rueras dans les brancards de l’indifférence
    Ton fol hennissement si expressif
    Retentira dans la verte prairie,
    Fier de toutes tes exigences
    Ta plainte alors résonnera,
    Tel un héraut au magistral éclat
    De l’ombre douce-amère,
    Jaillira alors un halo de lumière!

    Un beau jour à tous!

  19. Marc : moi, je sais. C’est dû à ton éternel printemps … et à sa sève qui monte.

    (Clin d’oeil, hein !)
    _

    Christineeeeee : au bord des larmes, tu me proustes comme une madeleine avec tes souvenirs tendressestristesses…
    _

    Ossiane : je l’ai fait exprès … 133 rimant mieux avec Dahlia et Bégonia … que 135…
    _

    Biz à tous.

    Brrrrrr … pluie … vent … gris … l’automne surgit.
    _

  20. Petit cheval dans
    Les rais de ma clairière
    L’oeil au quartier des ombres
    Tu trottes aux herbes contant
    La tristesse des solitudes.

    Le souffle léger des matins dans la brume
    L’angoisse partagée d’un brouillard dans l’exil
    Dans ta tristesse, viendrais-je
    Puiser de la tendresse
    De ta robe, soubresauts, j’irais ôter autant
    Que pourrais dans mon coeur
    Y tenir un galop.

    J’aurais beau me pencher
    A embrasser la terre
    L’encre des eaux de peine
    N’aura de transparent
    Que l’amour qui s’assèche
    Dans les sourires prairies
    Des cavales amoureuses.

    Enfin dans ta retraite
    Sous un soleil naissant
    Le silence est présent au fond de ton regard
    Ta peine y est tendresse et ta tristesse, poète
    Des récits aux absents dont les yeux sont ouverts.

    Je frôlerais crinière
    Et robe teintée de blanc
    Je dirais des colères mues en prison de vers
    Je crierais ton galop
    Dès que tu t’en iras
    Fuite du grillage en fer
    Sur lequel tes naseaux
    Soufflent un soupir secret
    Message encre citron
    Pour les âmes des poètes.

  21. Entre moustaches et naseaux
    il renacle près de poteaux
    entre deux oreilles bien dressées
    il gigote un peu pressé
    mais entre quatre yeux
    il aime bien mieux
    car le gave la solitude
    l’émeut la sollicitude
    il n’est pas si petit que celà

    mais si on parle du petit cheval blanc
    alors ça me rappelle Pétain
    oui le maréchal, qui avait
    un pur sang élevé au haras de Tarbes
    et qui le regrettait tant.

  22. Je préfère ce nouveau titre, tout en « esse », avec adresse!
    Il faut Le Petit Cheval de Brassens pour être tout triste.
    Au fond de la tendresse, un soupçon de tristesse. Peut-être. Causée par la solitude.

    Un pré si vaste
    un parfum de Camargue
    crinière au vent

  23. Bonjour Tendresse
    ……….Adieu Tristesse
    ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;Bonsoir Paresse
    !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Adieu Détresse
    ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,Bonjour Caresse
    Triste Tendresse… …Tendre Tristesse
    ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;Adieu Jeunesse
    Bonsoir Sagesse

  24. Salut les poteaux comme dirait Phil;-)

    Je voulais dire à Pierre que c »était de la tristeSSe en lieSSe sans détreSSe et Maria la funambule est arrivée avec son poème;-)

    Leila, je compatis à propos de ton ordinateur, j’espère que tout est rentré dans l’ordre.

    Les mots galopent fort dans notre pré ce soir!

    Bonne soirée!

  25. J’adore Ossiane ce titre qui change et qui passe de la tristesse à la plus joyeuse gaieté 😉 Super formid.
    Ben oui, c’est une note quasi-christinienne qui se devait de correspondre à de la belle humeur
    Bisou à tous

  26. Etais-ce ma destinée
    De finir découpé
    Dans l’étal du boucher !

    Moi qui courait fringant
    Crinière, naseaux aux vents
    Dans les prés et les champs

  27. Cela me plait…

    Tout en finesse … délicatesse …
    … de douces promesses
    …………………………….pleines de richesse
    viennent et se tressent
    …………………………………avec souplesse
    autour du cou … de ma déesse

  28. bonsoir, vraiment j’ai l’honneur de visiter ce agréable blog , un grand bravo pour ces articles .
    je vous souhaite une bonne continuation .

  29. Est-ce ainsi que ne cesse de jouer notre hôtesse
    Serait-ce donc des tresses d’une crinière charmeresse
    qu’elle fait avec ces mots où paissent les promesses
    l’adresse et la souplesse dont il faut qu’on s’engraisse
    Bon j’enfourche l’anesse, le cheval est sans s
    J’ai l’air d’une clownesse mais il fallait bien avancer
    Pardon il fallait bien que je progresse
    ( Ca faisait un moment que je cherchais un nom de cheval en S
    et comme je suis aussi douée en chevaux qu’en fleurs … )
    Allez je laisse là mes prouesses, il faut que je disparaisse

  30. J’aime le photographe quand en vagues, dansant
    Ses bras m’enlacent pour tournoyer

    J’aime le photographe qui feuillette ma vie
    Ses traces sont un miroir où se reflètent mes cris
    Ses empreintes de draps, froissées par le matin
    Ses clichés nostalgie, déraison d’ une saison.

    J’aime le photographe car il se fait amant au creux des rêveries
    Quand vivent les yeux éteints dans mon coeur chaleureux
    Les barreaux sont ses mots, honnêtement surpris
    Par mon jour et ma nuit.

    J’aime le photographe pour avoir un jour choisi
    De suspendre un instant le cours de mon ruisseau
    Par caresses, par accrocs
    Par à-coups sur ma peau
    Enfin glisse le tronc barrant l’amour-prison
    De l’aval vers l’amont des rivages crépuscule
    Où glissent les eaux calmes, s’endormir en photos.

    J’aime le photographe à l’orée de ma nuit
    J’ai chevauché son coeur, il était à l’arrêt.

    Mon hamac est perché au dessus de ma vie
    Balance entre deux roseaux qui se courbent sans casser.

    Nos regards sont absents, le mien noyé de vent,
    Le sien couleur de plomb avec des rires d’enfant
    Mon hamac tangue de frissons, de chagrin ou de liesse
    Y courent, chevaux au vent dans un fracas de vie
    Album, traces éphémères, gémissement au coeur
    Au pré du bonheur, auprès de ton coeur
    Je te hais parce que je t’aime.

    http://fr.youtube.com/watch?v=gtmdpZkFxk4

  31. quand je vis de loin l’appeau…. était ce… un beau morceau,
    la poétesse…la bougresse m’avait attiré…. avec ses tresses…. et n’avait eu de cesse….comme une tendre maîtresse…de dresser mes instincts…et d’assouvir ma faim….abbesse…. de mon destin….elle pouvait sonner le tocsin…dans mon coeur en fusion….point de détresse….juste une part du festin….et si en vengeresse…. elle s’était transformé….c’était pour conjurer….sa détresse….ainsi nuitament sur mes fesses….je dévalai la pente, pourchasssé pour un délit de grivélerie et mon hôtesse…..s’était transformé en sorcière

    il faut que cela cesse, la trêve aidant, mais plus rien ne presse !

  32. Ze ne sait pas ce qui se passe avec cette çampouineusse!
    Alors ça ne suffit pas d’avoir un çeveu sur la langue, il faut encore que Ze recommence à me triturer la cervelle… Si tu sanze tout le temps de suzet, ah ça c’est sûr, Ze sanze de çeval. Ou plutôt de zument! Ze vais retrouver mon Arzentine.
    Esse-que tu sais d’ailleurs ce que çussoter signifie?

    http://www.youtube.com/watch?v=MmXKHyY_2D0&feature=related

  33. Qu’est ce qu’elle est jolie cette image, je t’embrasse, Ossiane. Me vient ce flash, en ouvrant l’écran, et puis, je vais vous lire chacun, car en méforme cet après midi, mais cela va mieux, déjà, oufdepouf!

  34. elle est incroyable cette vidéo offerte par caballo, quelle confiance, en douce tendresse, émotions, partages, murmures…

    et puis me semblait bien que le titre enrichie de tendresse, et puis le vois là puis tendre encore, merci Ossiane….
    Belle nuit.

  35. sorcière hôtesse
    soupe à l’oseille
    En pare-soleil
    cubes de glaçons pour mon chaudron
    Soupe aux crapauds pour un gaucho
    amouraché d’une vipère!
    Cheval de Troie pour coeur en bois

    Doux cheval blanc pour coeur aimant
    Fier cheval noir pour une romance
    Pur sang pour Tristan
    S’empart de Iseult
    Un amour heureux.

    Ecris Roméo des vers Babylone
    Grimpe dans mes virages
    aux abords sans fin
    Du haut de la tour
    Crie « AAAAAAAAAAAAAmour éteint
    Juliette, ma sorcière
    J’ai changé de nom
    Mon corps est balai et le tien chaudron. »

    (un texte sens dessus deça!)

  36. Je voudrais murmurer au creux de vos oreilles
    Je voudrais me mirer dans vos profondes prunelles
    Voulez-vous écouter une âme à vôtre pareille
    Voulez-vous refleter une image rebelle

    Je vois vos yeux immenses et je ne vois plus qu’eux
    J’y lis la compassion et l’amour vertueux
    J’entends la loyauté et la bonté mêlées
    J’écoute vos silences et vos attentes liées

    Voulez-vous, je vous prie, faire un bout de chemin
    Avec pour tout viatique un peu de picotin
    Le reste est si futile tant il suffit de rien
    A côté d’un l’ami s’il doit n’en rester qu’un

    Ami vous savez l’être car il est tout votre être
    Fidèle jusqu’à mourir sous les pires coups des reîtres
    Je vous ai vu aveugle donnant votre confiance
    En tout point généreux, toujours avec prestance

    Il y a tant à dire, d’histoires à raconter
    A tout prendre préférer des leçons d’amitié
    Pourtant il est des fins pour certains d’entre-vous
    Qui ne font pas la gloire de ceux qui marchent debout

    Je vois vos yeux immenses et je ne vois plus qu’eux
    Qui parle de conquête et qui a conquis l’autre ?

  37. Et lorsque l’un et l’autre
    Ne font plus qu’UN…..
    En harmonie Totale…

    SOIREE SPECTACLE !

    A l’heure où la nuit est tombée,
    Je vous propose un voyage
    Entre le rêve et la tendreSSe
    Où poéSie et fineSSe
    S’allient et communient !

    Voici donc une vidéo
    De Jean Marc Imbert
    Dans son célèbre numéro :

    L’INDIEN !!!

    J’ai eu la très grande chance
    De l’avoir découvert et admiré
    A Avignon,
    Puis à Réquista…

    A chaque fois,
    Une salle complètement subjuguée,
    Je dirai même plus, envoûtée !

    Instants MAGIQUES !
    On aimerait qu’ils durent Eternellement !

    En écrivant ces mots,
    J’écoute une nouvelle fois la vidéo,
    Et ma gorge se serre….
    Toujours la même émotion !

    Mais place au spectacle……

    ______

    http://www.youtube.com/watch?v=yLjXRdPkTeE&feature=related
    _____

    Christineeeeeeeeeeeeeeeee

  38. une petit histoire

    Je devais avoir vingt ans. Un physique plutôt flatteur. Un mètre quatre vingt dix soixante dix kilogrammes. Les cheveux longs. Des muscles fermes et bien taillés. J’allais entamer ma troisième année de psychologie. Pour me payer mes études Je m’étalais dans de nombreux magasines ; des vacances tout frais payés et en plus bien rémunérées. Je posais Bronzé, tenant une planche de surf ; entouré de femmes plus belles les unes que les autres. L’argent coulait à flot.
    Les fêtes se succédaient les une aux autres. …
    Un soir nous fûmes invités dans une demeure de rêve. Accrochée à la falaise, elle semblait suspendu dans le vide et offrait une vue extraordinaire sur le Lavandou. La piscine semblait prolongé la mer turquoise.
    La façade tout en verre laissait pénétrer la lumière. Les objets d’art parsemaient chaque pièce de leur beauté. Sur les murs blancs les tableaux de Picasso, Manet, Magritte…Et tant d’autres semblaient boire la lumière des lieux. Nous étions ce soir là plus de quarante….
    Le soleil à l’horizon se couchait dans le lit de sa belle qui pour l’occasion avait revêtu une tenue aux couleurs sensuelles. Nous descendîmes chercher des bouteilles dans la cave de notre hôte. Il nous avait dit de sortir quelques bourgognes qu’il avait entreposés en bas de l’escalier. Nous ramenâmes quelques Clos Vougeot 1993 . La fête battait son plein. Les lumières éclairaient le jardin. Nous avions l’impression d’être dans un palais de conte de fée. La nourriture amenée par un traiteur locale s’étalait sur une table de dix mètres de long.
    Avec mes amis nous dansions. Le champagne coulait à flot. Les jeunes femmes commençaient à rire aux éclats. Et se laissait approcher. La tête me tournait ; la vie m’offrait ses plus beaux cadeaux. J’étais étourdi par toute cette débauche de luxe et de luxure.La fête continua tard dans la nuit….

    Au matin j’avais la tête lourde. Je sentis dans mon coup les longs cheveux d’une femme. Je gardais les yeux fermés. J’essayais de l’imaginé car j’étais bien incapable de me souvenir de ce que j’avais fait en fin de soirée. quelle était l’heureuse élue qui avait partagé ma couche. Je sentais sa chaleur et son souffle chaud dans ma nuque. Le lit ne me semblait pas confortable. Impatient je me retounais et ouvrit les yeux. Je sursautais ; en face de moi une pouliche se hissa sur ses pattes en hennissant. Attiré par le vacarme une foule compacte se rua dans l’écurie et me trouva dans mon plus simple élément. A mes coté non pas une pouliche mais un étalon au nom prédestiné. Ma carrière de mannequin s’arrêta nette. Depuis j’ai arrêté mes études de psychologie et je fais une analyse…..

  39. Et notre hôtesse
    …………pleine d’allégresse
    ,,,,,,,,,,,la table dresse
    …………………….plus rien ne presse
    adieu le stress
    bonjour ivresse
    ………………………….avec souplesse
    ……………………………………et grande hardiesse
    je suis drôlesse
    non poétesse
    ……………….et je m’amuse … je le confesse

  40. Sur une ânesse
    ………..passe une abbesse
    …………………….va à la messe
    …………………….à grande vitesse
    ………..chez son altesse
    la grande prêtresse
    ………………….de la kermesse

    ***

    Bonne nuit Ossiane

  41. LE SPECTACLE CONTINUE !

    A l’époque des spectacles de Réquista
    Se produisait un tout jeune cavalier,
    Debout sur son cheval,
    Il évoluait…
    En liberté….

    Après des années de travail acharné
    Il atteint désormais….

    LE SUMMUMMMMMMM !

    Laissez vous emporter au gré du vent et des vagues
    Ce qu’il réalise est inimaginable, et pourtant,
    C’est vrai !!!

    Combien d’heures de travail ?
    Combien d’heures de complicité ?
    Combien d’heures de patience ?
    Combien d’heures de ténacité ?

    Impossible de compter,
    Car quand on aime,
    On ne compte pas !

    Pour tous les amoureux des chevaux,
    Cette vidéo de LORENZO !

    ___

    http://www.youtube.com/watch?v=HcMIzU45yzA
    ___

    Trop fort non ?

    Bonneeeee nuit !
    Faiteeees de beaux rêveeeees
    Sans tristeSSe,
    Sans StreSS
    Plein de TendreSSe
    Avec dans le coeur…

    QUE DU BONHEUR !

    Christineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

  42. .
    Bonne nuit Poètes et PoéteSSeS, quelS délireS inattenduS et beaux SpectacleS vouS nouS avez offertS ce Soir !

    SympaS ceS hommageS à la photo et à Cartier-BreSSon !

    Incroyable la vidéo du caballero Bernardo !

    Dame ChriStine, comment fait-ton pour amadouer un cheval comme ça?

    Splendide auSSi la vidéo de Lorenzo!

    BelleS, inventiveS et amuSanteS Sont les ivreSSeS de Maria, Claudie, perline, Lou, Leila, Anne, Rachel, Thierry, Phil, Marc, Caballero Bernardo; j’ai bien ri aux éclatS par momentS; ça déstreSSe, je le confeSSe ;-))

    Bienvenue à NAWAL !

    Merci les ZZZ’amiS, à demain !

    OSSiane
    .

  43. En SSilence il y a beaucoup de jours
    je vous embraSSe fort.

    En ivreSSe après lire vos SSSS:

    Les poètes et poèteSSes,
    en lieSSe,
    sans pareSSe,
    ont balayé la tristeSSe,
    sous la tapiSSerie
    Et vite la detreSSe,
    en viteSSe,
    s’est tranformée
    en promeSSe
    d’une douce tendreSSe.

    Bises du Brésil pour tous mes amis et amies du Blog.

  44. Oui Ossiane la bonne humeur et l’ivresse des poètes et des poétesses déride vraiment !
    Neyde, quel bon plaisir de te retrouver, tu nous manquais !
    Olivier reviens souvent à l’oeil ouvert, on s’y amuse pas mal 😉
    Maria D, il me semble avoir aperçu l’abbesse qui passait sur l’ânesse comme dans un train express, ce devait être une murmureuse d’ânesse à coup sûr, a donkey whisperer 😉 bravo le palmares! car moi, la mienne d’ânesse, elle ne faisait pas de prouesse, elle s’arrêtait sans cesse, empestait le xeres ( c’était une ivrognesse)… J’ai dû prendre ma caisse pour finir mon chemin !

  45. Bonjour à tous

    super ce travail avec les chevaux
    pour moi qui arrive à peine à monter dessus
    pourtant c’est plaisant de voir une cavalcade de chevaux sur la plage
    il faudra que je réessaye un jour

    bonne journée d’ivresse (lexicale)

  46. TENDRESSE……………je coche
    TRISTESSE……………….je coche
    En LIESSE………………je coche
    DÉTRESSE………………je coche
    CARESSE……………….je coche

    Ma PRINCESSE……….ma fille
    M’a fait la promesse de m’aimer toujours,des milliards de fois
    PROMESSE d’enfant flèche d’amour au coeur Ma déesse
    FINESSE des mots bienveillant du temps
    VITESSE de la jeunesse en liesse
    SOUPLESSE du roseau qui se courbe
    ALLÉGRESSE d’un coeur qui redécouvre
    L’IVRESSE cheveux au vent
    LA POÉTESSE,musique au coeur calligraphie d’or et d’argent les arcs-en-ciel de l’horizon.

  47. dans cet écrin d’argent
    deux perles noires
    et une mèche alezan

    allons y les enfants
    autour du bel animal
    entamons en courant

    cette folle fête des mots
    qui volétent en tête
    pour marquer les joie des ados

    quand aux adultes qui errent
    ils ne connaissent pas de tréves
    grisés par de nouvelles frontiéres

    sarabande endiablée qui remue
    les souvenirs des piéces montées
    au plus profond de nos individus

  48. Ouah!
    j’arrive en retard au galop! il s’en passe des choses chez Ossiane un délire de déèSSEs
    et pour les garçons comment dit -on ???
    Chistineeeeeeeeeeeeee bien sùr en grande prêtreSSe
    mais chut ! confidence les chevaux me font un peu peur !!!il me faut peut-être une analyse comme Marc ,trop drôle son histoire …………. et la chute!! …de cheval!!
    Bravo Amis, Je vais relire pour le plaisir , suis étourdie de cavalcades
    AA

  49. Ton cheveu blond
    Aussi de miel
    En oeil tendresse
    Baiser humide
    Ombre et lumière
    Tu es amour

    quels galops de mots de vous, belle journée…

  50. Merci Ossiane
    ………..ta gentillesse
    ……………………à mon adresse
    ……………….touche mon coeur avec noblesse
    le jeu fut drôle et sans mollesse
    il a fait naître quelques prouesses
    ….
    Bises à toi y un abrazo para el caballero Bernardo…


  51. Superflu, me regardant dans les miroirs
    avec un goût de semaines, de biographies, de papiers,
    j’arrache de mon cœur le capitaine de l’enfer,
    j’établis des clauses indéfiniment tristes.

    J’erre d’un point à l’autre, j’absorbe des illusions
    Je bavarde avec les oiseaux dans leurs nids :
    et eux, souvent, d’une voix fatale et froide
    chantent et font fuir les maléfices.

    Il y a un vaste pays dans le ciel
    avec les superstitieux tapis de l’arc-en-ciel
    et les végétations vespérales :
    c’est vers lui que je vais et grande est ma fatigue,
    foulant une terre retournée de tombes encore fraîches,
    je rêve entre ces plantes aux fruits indécis.

    Je passe entre les enseignements possédés, entre les sources
    vêtu comme un être original et abattu :
    j’aime le miel usé du respect,
    le doux catéchisme entre les feuilles duquel
    dorment des violettes vieillies, évanouies,
    et les balais, aux secours émouvants,
    dans leur apparence il y a sans doute, cauchemar et certitude.

    Je détruis la rose qui siffle et la ravisseuse anxiété :
    je brise les extrêmes aimés et plus encore,
    je guette le temps uniforme , sans mesures :
    une saveur que j’ai dans l’âme me déprime.

    Quelle aurore a surgi ! Quelle épaisse lumière de lait,
    compacte, digitale, me protège !
    J’ai entendu hennir son cheval rouge
    nu, sans fers et radieux.
    Je survole avec lui les églises,
    Je galope à travers les casernes désertes de soldats
    et une armée impure me poursuit.
    Ses yeux d’eucalyptus volent l’ombre,
    son corps de cloche galope et frappe.

    J’ai besoin d’un éclair de splendeur persistante,
    d’une parenté joyeuse qui assume mes héritages.

    NOM d’auteur Inconnu ( Code OO7 )

    > Bien la vidéo de Lorenzo , Christine , je l’avais mise sur mon blog « La partition des mots « , il y a quelques mois et je l’ai vu au Printemps des écuyers du Cadre Noir .

    Un lien d’un lieu qui m’a longtemps nourri:

    http://fr.youtube.com/watch?v=jYe49mlBDXU

  52. Le ciel, ici, se couvre et, dans la nuit, chez OSSiane, une pluie d’ SSSS, sans ceSSe, sur le décor, S’est déverSé et le titre, en crue, comme une careSSe qui ne bleSSe, apaise la SéchereSSe.

  53. nous nous regardons,
    je ne sais ce que tu vois,
    le contre jour m’est bienveillant
    et ma crinière brune dialogue avec ta blondeur –
    moi, mes petits yeux
    descendent, en caressant,
    tactilement,
    le long de cette lisière
    que met l’ombre
    entre ton tendre velours pale
    et la profondeur riche comme du miel,
    et glissent, tendrement émerveillés
    jusqu’à la vie de tes naseaux –
    je les éfleure,
    tu éternues

  54. j’aime le cheval, même s’il m’impressionne
    un animal qui ne nous laisse sans émotions
    quand je le regarde en moi des mots résonnent
    des mots tout en contrastes en oppositions:

    une force tendre…
    une nochalence énergique…
    une liberté docile…
    une étroite distance…
    une libre fusion
    une humanité animal….

    mais d’autres sur ce site parlent si bien de cet animal
    qu’il me vaux mieux à ma description mettre un point final

    bonne journée à chacun

  55. Dans tes yeux petit cheval blanc, l’évasion loin des bêtises humaines…

    Mr Grazinski s’était acheté un motor-home Winnebago tout neuf. En
    rentrant chez lui après un match de football, il prit l’autoroute, mit
    le véhicule en vitesse automatique à 100 km/h et quitta tranquillement
    le volant pour aller se faire un café dans la cabine arrière. Chose peu
    étonnante, le véhicule dévia de sa course, quitta la chaussée et fit un
    tonneau. Mr Grazinski fit un procès à Winnebago au motif que rien, dans
    le manuel du propriétaire, n’indiquait qu’il était dangereux de quitter
    le volant. Le jury lui a accordé 1.750.000 $ (un million sept cent
    cinquante mille dollars !!!) et un Winnebago tout neuf. La compagnie a
    depuis modifié les manuels de ses véhicules, au cas où un autre de leurs
    clients serait un abruti du même genre !))

  56. .

    …………………………………………….. 40

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    .

    祝你生日快乐 Rachel !
    祝你生日快乐
    祝你幸福祝你健康
    祝你前途光明
    祝你幸福祝你健康

    zhù nǐ shēngrìkuàilè
    zhù nǐ shēngrìkuàilè
    zhù nǐ xìngfú zhù nǐ jiànkāng
    zhù nǐ qiántú guāngmíng
    zhù nǐ shēngrìkuàilè
    zhù nǐ xìngfú zhù nǐ jiànkāng
    yǒu gè wēnnuǎn jiātíng

    Happy birthday to you !
    Happy birthday to you !
    Happy birthday, Happy birthday !
    Happy birthday to you !

    Joyeux anniverSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSaire Rachel !!!!

    http://www.chine-informations.com/guide/chanson-joyeux-anniversaire-en-chinois_1973.html

    oSSiane

    .

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    .

  57. cavalier
    léger
    dans la crinière des vent
    poney tacheté d’étranges fleurs
    galope nos coeurs…

    (ma fille a pratiqué l’équitation plus de 5 ans, a passé ses galops, mais a été obligé d’arrêter en raison d’un problème au dos, quels regrets, connaissez vous les haras de POMPADOUR à côté de chez moi??? et ce merveilleux photographe qu’est Gérard BUTHAUD ? http://www.geraldbuthaud.fr/

  58. C’est fort joli, briguetoun, délicieux…

    Quand il me regarde ainsi
    Je fonds de moi que voulez vous
    Il me voit toute nue
    Et c’est ainsi que j’aime
    Qu’il me voit
    Celui que j’aime

  59. Alors si c’est l’anniversaire de Rachel ,
    je te souhaites un feliz cumpleanos
    plein de bonnes choses avec tes proches
    une grande fête ou un petit repas intime
    un moment agréable où l’on met en sourdine
    les bruits et les fureurs de la vie ordinaire
    pour ne penser qu’à ce qui à l’heure de nous plaire.

    salut à l’équipage

    capitaine mon capitaine te voilà revenue cette fois
    et c’est du sérieux, parés à la manoeuvre

  60. Tu joues contre ma joue
    Ne crains pas de me perdre

    A l’archet de mon bras
    Tu prêtes tes élans
    Tes refus tes douceurs
    Tes ruades sauvages et tes caresses folles

    Tu fais vibrer ma corde
    Et viole mes souffrances
    Toi le petit cheval
    Avec son chevalet

    Je t’accroche à mon coeur
    Comme au pin sa résine

    Tu parfumes d’envies le regard des enfants
    Fais chanter les amours
    Eprises d’émotions
    De tristesse et de joie
    Tu galopes sans cesse
    Sautilles ou bien martèles
    Et même délié tout juste détaché
    Tu trépignes te cabres
    Me touche jusqu’à l’âme

    Car nous sommes de mèche
    Entre nous que d’accords
    D’arpèges chuchotés de notes échangées
    Harmonies envolées
    Offertes aux passants
    Double jeu serpentine
    Et voltes et volute

    Tu me laisses
    Nous dire
    Le chant des sycomores
    Ebène palissandre

    Et si je te conduits
    Nous nous haussons tout deux

    Je te sens dans mes veines où le son se promène
    Sang pur des grands espaces
    Tu fais briller de joie les éclisses d’érable

    Mon « Alezan brulé couleur de tes cheveux »

    ….« G. Apollinaire me pardonnerait-il? »

  61. Rachel… bon anniversaire

    Michel Berger
    Splendide hasard

    Paroles et Musique: Michel Berger 1985 « Différences »
    © Apache

    ——————————————————————————–

    Splendide hasard,
    Splendide nuit,
    Y a des regards
    Qui donnent la vie.
    Splendide amour,
    Passions déchues,
    Doit-on mourir
    D’avoir vécu ?
    Les souvenirs volent
    Comme des nuages
    Et s’évaporent
    Les paysages,
    J’appelle la vie
    Un splendide hasard.

    Splendide hasard,
    Splendide étoile,
    Eveillez la passion en moi,
    Splendide amour,
    Vertiges bizarrres,
    Envoyez mon coeur au combat.
    Et toutes les flammes de mon corps,
    Voudraient brûler bien plus fort,
    J’appelle la vie
    Un splendide hasard

  62. je lis je lis, et je me dis , qjui as écris si joli, c’est G. Apollinaire, merci Bernard, mais des chacun écrivent si bien, que le délice c’est de vous lire…
    je suis désolée, je ne boude pas, Ossiane, mais ma vie au max depuis dimanche soir, plus de temps va revenir, mais je vous lis chacun et je dis oh et ah et mmmhhh, en fort, en tendre, en chacun….merci.

    Si belle tendresse
    La main caresse
    En oeil si doux
    Je t’aime nous

  63. deux à trois soirs par semaine, je serai privée d internet, mais mon regard lira le lendemain, en temps qui revient….mais même muette le soir je reste Là….

  64. L’anniversaire de Rachel, un très joli jour!
    Elle a éte saluée, en Français,
    en Anglais, en Chinois,
    en Espagnol,
    pourquoi pas en Portugais?
    Rachel,
    Eu te desejo um Feliz aniversário.
    Do Brasil eu te abraço com carinho
    Beijos.
    Neyde

  65. ombre maléfique mais pas hongre mirifique
    personne ne va dire « coupez » pour un tournage sans rodage
    tu fixes mais pas animalement un destin qui se précise
    il y en a qu’avalent difficilement les obstacles
    et puis qui calent quand obscurément
    les mêmes difficultés se présentent
    sous leurs sabots
    Cà beau, tout doux, bien calme !
    aujourd’hui , hoy dia, pas hu ni a dia
    c’est l’anniversaire de rachel
    alors pas de crise
    écoute la brise
    et frémit

  66. Pour Alix :
    Ah, ces vidéos, on ne s’en lassera jamais !!

    Bruno :
    T’inquiète pas, j’pleure plus !

    Annick :
    Privée d’internet…. c’est comme privée de dessert ?!!!? Pauvre de toi !!! Mais tu te rattraperas !

    Aspe :
    Merci pour le lien !

    Marc :
    De plus en plus optimiste ! Super !

    Biseeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeee

  67. Thanks to all for your kindness

    Danke in allen für ihre freundlichkeit

    Gracias a ellos todos para su gentileza

    Merci à tous pour votre gentillesse.

  68. Rachel : Christineeee s’occupe des gâteaux, je prends en charge thé et café.

    Et pour continuer le tour du monde, dans les trois langues de mon pays,

    « gelukkige verjaardag », « Alles Gute zum Gerburtstag » et « merveilleux anniversaire ».

    Ni trot (ni trop peu), ni galop aujourd’hui. Décompresse…

  69. Bon ! Et ben …
    Bon anniversaire Rachel !
    Plein de joliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiies choses.
    Que la lumière des bougiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiies illumine ton regard et ton âme de poètesse.
    Me permettras-tu une biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiise ?
    Et comme on dit en Suisse pour trinquer : Eeeeeet… Santé !

  70. Les Amazones

    On voit errer au loin les yeux d’or des lionnes…
    L’Artémis, à qui plait l’orgueil des célibats,
    Qui sourit aux fronts purs sous les pures couronnes,
    Contemple cependant sans colère, là-bas,
    S’accomplir dans la nuit l’hymen des Amazones,
    Fier, et semblable au choc souverain des combats.

    Leur regard de dégoût enveloppe les mâles
    Engloutis sous les flots nocturnes du sommeil.
    L’ombre est lourdes d’échos, de tièdeurs et de râles…
    Elles semblent attendre un frisson de réveil.
    La clarté se rapproche, et leurs prunelles pâles
    Victorieusement reflètent le soleil.

    Elles gardent une âme éclatante et sonore
    Où le rêve s’émousse, où l’amour s’abolit,
    Et ressentent, dans l’air affranchi de l’aurore,
    Le mépris du baiser et le dédain du lit.
    Leur chasteté tragique et sans faiblesse abhorre
    Les époux de hasard que le rut avilit.

    « Nous ne souffrirons pas que nos baisers sublimes
    Et l’éblouissement de nos bras glorieux
    Soient oubliés demain dans les lâches abîmes
    Où tombent les vaincus et les luxurieux.
    Nous vous immolerons ainsi que des victimes
    Des autels d’Artémis au geste impérieux.

    « Parmi les rayons morts et les cendres éteintes,
    Vos lèvres et vos yeux ne profaneront pas
    L’immortel souvenir d’héroïques étreintes.
    Loin de la couche obscène et de l’impur repas,
    Vous garderez au coeur nos tenaces empreintes
    Et nos soupirs mêlés aux soupirs du trépas ! »

  71. Le texte d’Annick de 13 h 18 me fait rire. Si on le prend au premier degré on peut penser « Quelle coquine cette Annick ». Si on le prend sur un autre sens on se dit que c’est mignon tout plein.
    Vous me touchez vraiment tous par vos attentions. Merci spécial à notre capitaine. (je vois qu’une personne n’a pu tenir sa langue – il est mignon tout plein).
    C’est vrai qu’à l’oeil ouvert on trouve toujours une occasion de faire la fête. Je suis ravie que cela se fasse sur cette note car je l’aime beaucoup même si je ne suis guère inspirée. Cela doit être l’age (sourire)
    Bonne soirée à tous

  72. Hello
    J’arrive toujours en retard ………..pour souhaiter pleins de belles et bonnes choses à Rachel
    Que les cieux te soient favorables en ce jour de fête
    Si j’étais une fleur j’enivrerais l’espace de mes senteurs en ton honneur
    Si j’étais un oiseau mon chant monterait jus’quau ciel pour te chanter bon anniversaire
    AA

  73. Un peu de retard pour moi aussi !!
    Joyeeeeux anniversaireeee Rachel.
    Arletteart, vérifie donc qu’on nous a laissé un bout de gateau. Il me reste une demie-dent pour en manger un morceau 😉 et toi Rachel comment se porte la tienne, surtout prends en soin !
    Parfois à vouloir trop lire entre les lignes, on lit bien des choses de travers; J’espère que tu ne m’en veux plus, il devait sans doute me manquer un grain ce jour là ou même pendant cette période là ( en plus des dents ça fait beaucoup !! mais que veux-tu 😉 !!
    Allez je t’embrasse et viva la fiesta !
    Bisou l’équipage.

  74. moi aussi je t’embrasse Lou et t’inquiètes pas trop. Je n’ai jamais eu de dents contre toi car je tiens trop à la mienne. (sourire édenté). Et je voudrais redire à arletteart que j’aime beaucoup ce qu’elle fait sur son blog. Elle m’épate.
    Message personnel pour Bourrache : Dès qu’on presse je me fatigue maintenant.
    Désolée Christineeeeeee mais impossible de lire ton lien envoyé par le capitaine.

  75. Pour Rachel :

    Il semble que maintenant tu peux goûter à tes gâteaux ! (Merci Ossiane d’avoir fait, une nouvelle fois, le relai !)

    Dis moi lequel tu préfères !

    Biseeeeeeeeeeeeees

  76. je vous emmène autour du monde à la manière de prévert

    En sortant de l’école

    En sortant de l’école
    Nous avons rencontré
    Un grand chemin de fer
    Qui nous a emmené
    Tout autour de la terre
    Dans un wagon doré
    Tout autour de la terre
    Nous avons rencontré
    La mer qui se promenait
    Avec tous ses coquillages
    Ses îles parfumées
    Et puis ses beaux naufrages
    Et ses saumons fumés
    Au-dessus de la mer
    Nous avons rencontré
    La lune et les étoiles
    Sur un bateau à voiles
    Partant pour le Japon
    Et les trois mousquetaires
    Des cinq doigts de la main
    Tournant la manivelle
    D’un petit sous-marin
    Plongeant au fond des mers
    Pour chercher des oursins
    Revenant sur la terre
    Nous avons rencontré
    Sur la voie de chemin d’fer
    Une maison qui fuyait
    Fuyait tout autour de la terre
    Fuyait tout autour de la mer
    Fuyait devant l’hiver
    Qui voulait l’attraper
    Et nous sur notre chemin d’fer
    On s’est mis à rouler
    Rouler derrière l’hiver
    Et on l’a écrasé
    Et la maison s’est arrêté
    Et le printemps nous a salué
    C’était lui le garde barrière
    Il nous a bien remercié
    Et toutes les fleurs
    De toute la terre
    Soudain se sont mises à pousser
    Pousser à tord et à travers
    Sur la voie de chemin d’fer
    Qui ne voulait plus avancer
    De peur de les abîmer
    Alors on est revenu à pied
    A pied tout autour de la terre
    A pied tout autour de la mer
    Tout autour du soleil
    De la lune et des étoiles
    A pied à cheval en voiture
    Et en bateau à voile

    Jacques PREVERT

    merci à anne pour ce poeme de rené vivien

  77. Lou La liberté a-t-elle à ta mélancolie tendu brin de folie et chatouilles de printemps? Oui?! Alors bon vent je n’ai plus de lasso ! Offre-nous encore ta jolie poésie et ta bonne humeur.

    Bonbonze

    « Cheval dire à ta mère que tu t’es teinte en blonde… »

    -Jument vais au galop rattraper terres brunes et rousseurs du soleil. »

    Maria-D
    Que je t’aime Verlaine
    De trop déteindre, ton MOI a coulé sur nos pas et nos larmes transparentes se sont teintées garance de passion et azur aux fontaines de nos maux.

    Prenez tous mes bonjours et avec mes bonsoirs racontez des histoires au peuple des prairies, jument d’automne je tresserais le titre en « esse ».

    Jeandler
    Au regard le soir la tristesse a tracé des lignes de lumière par delà l’enclos de Camargue.

    Le titre s’affole des sssssssssss s’animent à n’en plus finir.Crue de vers en prose.

    Очи чёрные

    A la frange de tes rêves, à contre-jour, le regard te parle muet, sa mélancolie s’efface à l’aube de ta volonté, valse triste dans l’écran de tes yeux.

    Nath

    Maître Fontaine sur un plumeau perché, dit à nos MOI que tristesse est amante des coeurs en liessse quand ceux-ci posent sur le sentier de la vie de petites miettes de gaieté que le corbeau va emporter
    Maître corbeau c’est avec un lasso qu’il tente non sans vive adresse de suspendre à la branche vos baisers, jaloux de votre gaieté….alors gardez l’oeil ouvert et vos coeurs sans larmes bien abrités:))

    Marc

    Il est encore trop tôt pour que je me mesure à l’adresse de tes mots Aragon, mon amour!
    L’amour en moulinette, un trois quatre, il n’y a pas de DEUX heureux.
    Ivre de mots, saoûl à cavaler sur la plage…

    « Doit-on mourir
    D’avoir vécu ? » Quel sens?

    La prose en haleine me tint jusqu’à la fin quand soudain dénudé le marc ouvrit les yeux.
    Il avait offusqué jolies dames et passants dans l’écurie des rêves au seuil de ses vingts ans.Envolée la luxure, emporté au galop le rêve de magasines… enfin repos bien mérité… palabres sur un divan.))

    Arletteart

    Les papillons se posent sur les cils de la jument rêveuse qui secoue son chanfrein amusée, tristesse d’étalon, passée.

    Parlez cheval, parlez chevaux
    C’est idéal , c’est au lasso
    Que je cueillerais vos rêves enfuis
    Enfoui sous vos années de guerres, suspendu aux rideaux
    Je me tapis dans vos armoires et quand viennent à manquer bol de riz et viande grillée pour vos midis, je n’ai plus qu’à me faire tout petit entre deux taies d’oreillers, je hennirais à nouveau quand en foule vous flânerez comme un troupeau dans la ville…
    Signé le cheval Prévert

    Thierry

    Les oiseaux dansent sur la robe blanche
    Epousailles.Lampions de lune et toiles, c’est leste une araignée dans l’herbe près des sabots qui tressaillent.

    A mon regretté cheval blanc
    Haras du soleil, pur sang.

    Prouesses de mots, quand il fait froid
    Agresse les maux quand pleure la lune sur nos divans.
    Rien ne presse, l’aube aura tôt fait d’éclore! Alors des pièces montées nous goûterons le sucré du sel.

    Bourrache

    Au pays des fleurs, il y a ma prison, mon clair horizon et mes doux baisers.La rime envolée se fait course folle et depuis longtemps, j’entends un galop dans la poésie de tous vos non-dits.

    Olivier

    Au coeur qui se vide, je tends l’espérance car tous les silences derrière ton écran sont un don de soie pour tes maux écrits.Vis.

    Annick

    Heureux qui comme Annick tendit les bras tendresse à celui qui eut froid au fond de son regard, à la lisière des pleurs.

    Courage si « blouse » y ‘a , je me fais petite fée et somme ta méforme de disparaître…abracadabra cabrioles au pré
    Abracadabri Annick nous sourit! Galops dans sa vie, coquine Annichka,mignonnes tes prouesses verbales.))

    Christeeeeeeeennnnnnnneeeeeeeeeeeeeee alias zéro heure pile!

    Ils étaient Mille échos dans ses voyelles en liesse
    Ils étaient un seul homme sans selle sur sa jument
    Ils étaient mille consonnes se coursant dans le pré
    Bel équipage heureux, belle et belle écriture..chevaux…madeleines de Proust.

    Et qui dit bel consent à ce que bel se dise
    De tout pré , bel champ pour t’aimer ma jument! N’est-ce pas Annick!!

    Bruno
    Et Paul se mit à dire des mots pour m’attrister…

    Je lui récite des vers au maître qui dit « Assez!
    Trop de rêves dans vos yeux petit cheval des champs
    Avez-vous mérité que s’éteigne la vie eux derrière, cheval devant!

    Pierre Gagné
    J’ai mis des aiguilles d’acupuncteur pour fixer mes paupières de l’aube à la nuit…Je garde l’oeil ouvert comme tu dis… les idées sombres ont besoin de lumière pour nous quitter!

    Ossiane

    De la tristesse à la tendresse un pas de trot…un cheval au galop!
    Lien, lien quand tu nous tiens!! BLOG!!!, un lien dans la mare…cliquez!

    Claudie

    Dans la plaine des échos, il y avait des oiseaux, je mis mes pas dessus les traces de tes sabots et tes hennissement mêlés à ceux du vent ont hurlé des détresses puis….enfin après l’ivresse de trop de chants et de voiEs sombres il y eut caresses et regards tendres pour toi, jument.

    Rachel

    A la beauté, la cruauté affront.
    A la mort notre humanité
    Pour tous les animaux alors…pas de demie-mesure!
    Souris t’es plus jeune!

    Bienvenue Nawal, même pas une tite poésie pour le goûter?? Reviens, on va vivre de rimes et de rien !! ))

    Caballo
    Les çevaux ont des « ze t’aime » d’amoureux pour zardiner nos coeurs sans zengré!

    Anne ssssssssous le charme des images, il y a des murmures dans l’oreille des chevaux et tous les poètes de cet Oeil les entendent.

    Phil alba

    Ah! mon alter poème! A l’aveugle , un borgne et demi!
    Il est des vers cristal où résonne tout mon être
    Il est des arbres debout quand prie l’homme à genoux,
    Après avoir cueilli la pomme et le venin.

    Neyde
    Je pensais à un moment donné que Neyde, c’était un garçon.

    Brésil…la jument a pris l’avion en première classe, sa tristesse a boudé les repas plateaux préférant se nourrir au vers des poésies écrites en son honneur le temps d’un voyage,pour retrouver les « esses », rimes de joie et de liberté.

    Alix, qui est l’auteur de ce joli texte que tu as publié? Merci pour ton goût des jolis mots, collectionne-en encore et toujours…c’est précieux..remède gratuit contre la tristesse.

    Brigtoun, du brun pour dessiner des contours
    La main effleurant, le regard
    Aveuglé par un soleil d’automne
    Cachant la mélancolie
    Et la blondeur d’une jument tressaillant sous la main câline.Si tu te noies dans ses yeux elle te lira, tactile.

    Aspe

    Dans tous les coeurs tendres un poney fleurit les contours écorchés pour effacer les aspérités de la vie.Très belles les photos de Gérard Burthaud.

    Bernard
    Les fleurs cheval d’Apollinaire? Caresses d’étalon, sensualité d’écrivain.Sang pur anti-ruades.

    Louise
    L’hymen des amazones dans le bruit des combats
    Leur regard bouillonnant, trépinement de pas
    Hennissement d’effroi, avilissement d’être
    Des âmes pures au combat des luxures, des ébats
    Multiples hasards bruyants et caresses sans tendresse
    Des poétesses aux rois des couches ordonnées
    A l’amour pardonné d’être mort dans leurs bras
    Les vers ont dans la couche étalé leur litière
    En signe de liesse impure et de soupirs d’éveil…

    Voilà, Louise, mes mots embrassent les tiens.

    Il y a des années que je cherche un antibiotique anti-rime…pas moyen de mettre les strophes dessus…

    Bonne nuit à tout poète et poétesse, tout écrivain.

  78. Bonsoir/ bonjour tout le monde ! Je suis très en retard.

    Grand plaisir de te voir ici neyde ; chaSSées la TristeSSe et la DétreSSe. J’espère que tout va mieux de ton côté. Bises.

    Non pas de point final, marc, il faut essayer 😉 Moi non plus je n’arrive pas à monter dessus, un de mes plus grands regrets 😉

    Leila, quel punch ! Ca coule et ça roule en toute fluidité ! Un vrai roman de poésie ; ça existe ça ? Beaux commentaires ! Clic !

    Merci princesse maria 😉

    Belle vidéo Alix, tu travaillais à Chantilly ? Merci pour le lien sur Emmanuel Michel. De belles choses à découvrir.

    Pierre, je vois que tu finis par aimer les SS sans TriSteSSe;-)

    Brigetoun, bravo !

    Thierry, merci pour l’accueil, c’est du sérieux pas sérieux et du triste tendre 😉

    Bruno, coucou !

    Aspe, merci pour le beau lien. Je te sens moins présent qu’avant, c’est dommage ; je crois que tu t’ennuies un peu 😉
    Un lien vers un autre photographe des chevaux, Robert Vavra.
    http://www.robertvavra.com/stock.html

    Pour Bernardo, le caballero qui ZoZote 😉
    http://video.google.fr/videoplay?docid=-1336671421606198505&ei=bLLiSIXHFYKg2gLh_aGqCw&q=zorro&vt=lf&hl=fr

    Annick, j’espère que ce qui te soucie n’est pas trop grave ? Pensées chaleureuses vers toi.

    Quelle plume Louise, je suis très impressionnée !

    Rachel, c’est vrai quelqu’un a vendu la mèche 😉

    Christine, pas facile à amener à bon port les gâteaux, beaucoup d’embouteillages 😉

  79. Et MERCI LEILA pour tes commentaires et de filer ce coup de main à Ossiane !
    J’admire toujours ce travail d’écoute, de réponse personnalisée ! (en plus du reste bien sûr !)
    Bises à tous et bonne journée

  80. ….Avec un peu de retard « JOYEUX ANNIVERSAIRE », RACHEL

    > A LEILA, merci pour ton envolée d’oiseaux..et tes jolis pas..au trot, mêlés de chants d’ivresse…qui, je l’espère, redonnera à tous les affamés de tendresse, de la chaleur et de l’allégresse… pour continuer leur chemin plus sereins..

    Merci pour tes passages pleins de poésie et tes mots à chacun…

    Bises à notre hôtesse et à tous ses passagers de l’Oeil Ouvert!

  81. rachel, tendre et coquine, l’Annick…
    t’en fais pas Ossiane, vous êtes là chacun, j’ai des soutiens du nord, alors cela va, c’est bon de voir clair et de s’extraire pour se vivre…

  82. merci Claudie. On est de tout coeur avec toi Annick si tu traverses une période de turbulences ou une période ou on est moins bien.

  83. Quelle chute…Touché au coeur…balayé par la douceur….j’imaginais son visage..je le dessinais…J’enroulais mes rêves et mes projets dans ses longs cheveux…j’attirais vers moi la tendresse..la clarté..le mystère…Et je me retrouve devant l’oeil pensif..interrogateur d’un petit cheval blanc..Quelle relation…pour quel message…Est ce une idée de voyage…
    Hier soir j’ai vu danser la nuit..contre le temps je me suis laissé glisser…volets clos et escalier de lumière rencontrés…j’ai gravi les marches…les ombres sur les étagères…les murs et ses figures…un plafond …ses creux..ses incertitudes…un filament doré…Pas vraiment difficile de s’évader…une pile de livres..puis une autre…passer de mot en mot…franchir les jours et les rivières …écouter…Et les souvenirs qui craquent…le parquet qui chante…l’écran de lumière de votre portable qui vous attend…On écrit avec son coeur…les lettres sont de sang et de couleur… »Voulez vous envoyer.. »… »Voulez vous envoyer et enregistrer.. »..et le message est enregistré…dans…. »brouillon »…C’est un joli support…pas de sens..pas de destinataire..juste un joli moment d’égarement…Pas très envie de recopier la vie…pas très envie de préparer l’avenir…Le brouillon est un original…il y a les ratures..les larmes..les sourires ..éclatants..froissés..les coups de griffes…les renvois ou les annotations..les résolutions…bonnes..avenir…dépassées..Tendresse…tristesse…caresse…finesse…Est ce une idée de voyage..

  84. Bravo pierre
    inimitable et insondable
    le style c’est l’homme disait Buffon
    Gageons qu’avec le tour du péristyle
    l’édifice qui se construit à toujours
    la couleur de la diversité
    même dans l’adversité

  85. c’est fort joli pierreb, et parfois si la clarté mystère tendresse dans un bel pan de vie, il reste aussi un pan pensif, dans des jours qui ne laissent pas tranquilles…

  86. En soi naît la beauté
    Dans le plus profond
    En belle claire vérité
    Toute tendresse jolie
    Délicate en amour
    En intérieur c’est simple
    Si bel de magie de vie
    Et la vie met des bâtons
    Elle crève les pneus
    Pour se pédaler sa vie
    S’extraire pour se vivre
    Des certains en irrespect
    Se moquent bien de couper
    Les ailes à l’autre
    Et l’enferment détruisent
    Ce sont des poisons de vie
    Mais la force du vivre
    Reste bien la plus forte
    Et permet l’extraction
    Un jour

  87. Annick,
    Ton style..tes « bel » me donnent l’impression de cheminer sur un pont suspendu qui tangue mais sur lequel l’équilibre est certain…va savoir pourquoi?! ))

  88. juste parce que c’est toi
    juste parce que c’est moi,
    sourire,
    l’équilibre est certain! bel sourire!

  89. Juste une pensée à Thierry, Alix et Annick…Juste un merci…pour vos mots…ici et..ailleurs…sur les autres « pages »…j’aime vous lire..aussi..

  90. Je viens tout à l’instant
    Gentille Leïla
    de lire tes mots charmants.
    Je te dis : « chapeau bas »
    Et t’envoie un sourire
    Car tu m’as fait sourire
    Et s’ouvrir mon âme !
    Poétesse OK, mais aussi grande dame !

  91. Petit cheval dompté et docile
    Ta tête d’aurore sombre et lumineuse
    Entraine le mouvement des astres
    Au delà de tes courses folles
    Et de tes bonds prodigieux

  92. Chanson extraite de Crin-Blanc, film culte de la génération d’après-guerre (1952), tourné à Cacharel par Albert Lamorisse, sur un scénario adapté par Denys Colomb, et avec ses chevaux.

    C’est un beau cheval sauvage
    Il s’appelle Crin-Blanc
    Il ne craint pas les orages
    Redoute les méchants,
    Il ne veut pas des richesses
    Des hommes tout puissants
    Et n’accepte les caresses
    Que du soleil et du vent.

    {Refrain:}
    Crin-Blanc, ton galop,
    Ton galop est plus beau
    Que celui des chevaux
    Qui se sont laissé prendre
    Qui se sont laissé vendre
    Ton galop va plus loin, Crin-Blanc
    Il va très loin.

    Un jour un enfant sauvage
    Simple comme le vent
    Voulut donner en partage
    Tout son cœur à Crin-Blanc;
    Ils ont bien su se comprendre
    Ils étaient du même sang
    Ils ont bien su se défendre
    Du mensonge des grands.

    {au Refrain}

    Ils étaient tellement amoureux
    De la vraie liberté,
    Que les jaloux et les envieux
    Voulaient la leur capturer;
    Il a fallu pour la sauver
    Qu’ils l’emmènent au galop
    Et qu’ils aillent la cacher
    Au fond, tout au fond des flots.

  93. Oui monique et avec une photo de Hans Silvester aux rencontres d’Arles d’un fier destrier camarguais c’est encore plus beau 😉

  94. Merci Nath de me faire relire cette page,
    une belle page d’amour,
    c’est grand la liberté,

    leurs crinières au vent,
    le galop fin son temps,
    belle délicatesse.

  95. La place de la tristesse

    Peut-être que pour qu’elle nous quitte
    Faut-il qu’elle nous embrasse
    Il faut se laisser faire l’accueillir
    Lui laisser de la place
    La cueillir et la laisser glisser
    Celle qu’on a laissé enfouie
    Au fond de soi trop longtemps
    Quand l’attente d’un regard d’une voix
    Signait l’absence de soi

    Elle se cachait souvent,
    Dans des colères amères
    Sur des chemins solitaires
    Et bien trop de tourments
    C’est madame tristesse
    Qui m’enlace en ce moment
    Ma fragilité se dresse
    Mais me dit c’était avant

    Faut-il encore que la tristesse me blesse
    Je redis, je répète c’était avant
    Avant de rencontrer des traces d’artistes
    Et avant que je m’y mette, m’y enrobe, m’y plisse
    Enfin, j’étais en chemin et je le suis tout le temps
    J’ai trouvé des conquêtes, des amis,
    J’ai retrouvé des complices, du vivant
    J’ai même croisé Ulysse il n’y a pas si longtemps.

    Cool, soit cool, douce voix s’insinue
    Coulent les larmes me coulent, me découvrent si nue

    A force d’habitudes peut-être que je ne la voyais plus
    Là elle est revenue peut-être plus présente
    Car les larmes coulent et s’écoulent encore doucement

    Oui, peut-être faut-il lui laisser de l’espace
    Pour vraiment ramener en soi
    Le son de la quiétude, le son de quelque-chose
    En abandonnant la main de celle que j’étais
    Pour accueillir en soi les sons
    Du croquant, du brillant
    De la beauté, de la grâce
    Des désirs, des sourires
    Et des éclats de rire
    Du respect que j’embrasse
    Tout cela
    Qui résonne dans l’autre
    Qui résonne dans soi
    Qui a le gout de la douceur, du plaisir
    Pour conquérir le coeur
    Et devenir tendresse ou je pleure

    C’était long mais j’y suis arrivée à combattre madame tristesse
    En me croyant plus forte je ne voulais pas la voir
    Oui elle se dessine certainement d’une voix de l’enfance
    Restée trop longtemps présente
    Je ne voulais pas la voir, l’avoir
    Je pleurais en silence car
    Derrière des sourires il y avait l’absence

    Mais j’y suis arrivée et je me dis bravo du chemin accompli
    Je suis celle que j’ai envie d’être
    Et tant pis si je pleure encore des phares d’eaux
    Oui, je suis celle que j’ai envie d’Etre à l’orée des fontaines
    Elle s’écoule, ailes c’est cool. même si elle revient.

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