Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite puis de bas en haut
Danseuse gitane
arabesque de flammes
voltige sur le fil
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: de gauche à droite puis de bas en haut
Danseuse gitane
arabesque de flammes
voltige sur le fil
C’est superbe Ossiane!
Merci de publier malgré ta fatigue!
Reposes toi bien …
Bises
rien à ajouter
Je viens souvent me promener sur votre espace
Quel beau travail
Bravo….
je reviendrai
Passez un bon week-end
Sur le fil
La danseuse
Glisse
En un grand écart
La pointe en avant.
Une courbette
le silence en suspend
et tant de grâce
Rencontre
l’une s’incline
l’autre se dresse
une feuille en partage
Frivole
carambole
calligraphe
en paraphe
Chorégraphe
Cabriole
Envol de montgolfière
Saut dans l’inconnu…
La feuille s’épanche
La danseuse se déhanche
Voltige en cadence
Un coucou à Pierre…et bises, Ossiane
Un beau week-end à tous
A pas feutrés, j’ai entrebâillé la porte de notre chambre. Tu dormais si bien que je n’ai pas osé te réveiller. Je t’ai murmuré des mots d’amour, des mots qui, je l’espère, te tiendront chaud dans les jours à venir. J’ai respiré à plein poumons l’odeur de la maison, car je savais que je n’y reviendrais jamais plus. Je suis parvenu à retenir mes larmes dans un effort surhumain car c’était la dernière preuve d’amour que je pouvais te donner. Partir avant que mon corps ne me trahisse et ne révèle l’ampleur de la maladie. J’ai glissé une lettre sur la bibliothèque puis je suis sorti sans me retourner.
J’ai tiré ma révérence quelques semaines plus tard. Tu étais à mes côtés car tu avais remué ciel et terre pour me retrouver. Je crois que je t’ai fait beaucoup de mal ce jour là moi qui voulait au contraire te préserver. Mais notre amour est parfois égoïste. Peut être est-ce moi que je voulais protéger.
Je suis parti discrètement comme je l’aurais voulu. Tu es sortie quelques instants pour marcher dans les couloirs. Lorsque tu es revenue la vie m’avait quitté. Le reste ne m’appartient plus.
Rêve errance, comme fulgurance onirique
douce fragrance, côté organo leptique
talons plantés,
chignons hérissés
façon flamenco,
flamme en écho
réverbération
la tige du vol
se pousser du col
et avoir du bol
le carmin me monte aux joues
je tremble des genoux
comme le vertige…est doux
Maria se dressait,
Lumineuse, moqueuse,
Fière de sa beauté
De danseuse impétueuse.
L’onde de son fourreau
Rouge comme le diable
Rythmait le flamenco
Qu’elle dansait sur le sable.
Pedro son amoureux
Penché sur sa guitare
Jouait devant le feu,
La couvant du regard…
Comme le vertige est doux
Au bord des lèvres exquises
Sur lesquels goutte de miel
Les miennes viennent s’abreuver
Les yeux clos, funambule
Au bord du précipice.
Ton amour est abysses
De cerceaux de lumières
La nuit y glisse, étoiles
Et roulement de tonnerre
Mes arabesques de mots
Tracées à l’encre des yeux
Frémissement des lèvres
Respiration, vent frais.
Je penche vers tes abîmes
Mon coeur en révérence
Tu y mets la distance
Et la tendresse qu’il faut
Pour devenir amis.
.
Superbe Ossiane,
Thierry, je reprends tes mots, ils sont si jolis, joli aussi Annemarie !
La danseuse s’incline et la branche imagine
Qu’elle est fil du ciel rêve errance en chemin
Les couleurs se répondent du vert au rouge carmin
Et la feuille glisse encore sur une tige orpheline
Sur un air de musique que les clochettes émettent
elle donne au mouvement la grâce qui lui est dûe
Et son port souple imprime sur la tige suspendue
Le souvenir des temps où comme une allumette
Elle enflammait les coeurs au rythme de son corps
Leila
Ton texte est vraiment beau bravo ! On a posté en même temps !! A ta santé !
Le voilà fantaisie, mon amour andalou
Derrière ses yeux, merveille,
Les couleurs caracolent
Mes mains claquent amoureuses
De caresser ton cou, mon corps vibre
Et je chante au fond de ton regard
Quand tu danses Maria,
Claquent les castagnettes
Dans Triana je trace de mon corps, arabesques
Sur le sable de la place où la foule réunie
Met en effervescence, mon coeur épris de toi
Qui glisse à trébucher sur la corde céleste
De ton regard muet.
A ta santé aussi Lou! Parfois, il faut s’accrocher aux tiges pour suivre le fil de vos textes si touchants et beaux.Et ne pas perdre celui-ci pour tisser une suite ou un imaginaire dans le sens de la trame.
C’est si convivial ici, manque plus qu’un repas champêtre pour se croiser.Notre hôtesse est dans la cuisine, elle prépare à manger.Régulièrement, elle passe son visage jovial par la fenêtre fleurie et nous lance: « J’arrive! C’est bientôt prêt! »
Nous continuons nos palabres à propos de ses oeuvres, on lui fait signe que tout va bien, nous continuons notre manège poétique et de fil en révérence,de haïkus en proses nous tissons des sympathies, des sourires, des souvenirs assis sous la glycine, le soleil illumine les coeurs.Ossiane arrive avec une ENORME PAËLLA, Maria cesse sa danse elle vient se joindre à nous, tant pis pour la ligne! :)))
mmmmhhhhh….
Il faut regarder plus loin
derrière ce que l’on voit
vers l’infini caché
deviner le visage d’un homme
et les seins lourd d’une femme
et ces êtres obscurs
qui l’embrassent , qui l’enlacent
pendant que le soleil sanguin
éclaire la nature dragonne
sous le vent des ténèbres
image subliminale d’une révérence
ou folie de l’imaginaire.
bonne soirée à tous
Quand une image atteint un tel niveau de splendeur, Ossiane, j’applaudis et te félicite, tes mots dansent et embellissent notre quotidien, nous ne te remercierons jamais assez, je te souhaite du calme et du repos ce week-end.
__
Splendeur linéaire
Volupté et élégance
Le charme floral
__
La nature offre parfois aux regards avisés et aux photographes de talent des compositions architecturales splendides aux couleurs sublîmes, la feuille est d’or, les fleurs de rubis, la nature se fait joallière.
.
—————————————————————————————————–
.
Un petit bonsoir à vous;-)
Tout le monde sur le pont
à peine la note publiée;-)
jolis petits pas de danse
esquissés par vos plumes
petits poèmes au début
pour se mettre en jambe
puis rachel donne le « la »
les mots se gonflent
s’alignent, caracolent
en cascades généreuses
la note est partie
sur sa belle lancée
la chorégraphie
de L’Oeil Ouvert
a pris son envol
Bienvenue à MicheLLe à qui je dis à bientôt;-)
OK pour la paella Leila;-) Tu amèneras le dessert;-) Bien sucré de préférence;-)
Tu es gentille Monique.
J’ai bien aimé les lignes de cette fleur dont je ne connais pas le nom…
En ce moment, je suis très dubitative sur ma capacité à publier quelque chose d’intéressant tant je suis déconcentrée. Pas de repos prévu ce week-end! Et la semaine prochaine sera terrible;-)
Je vais partir en Champagne pour le travail toute la semaine.Je vais publier une note dimanche soir et rien d’autre ensuite. En revanche, je pourrai vous lire car je pourrai me connecter. J’essaierai de vous faire un peiti coucou dans la mesure de mes moyens. Je vous avais bien dit que septembre serait particulièrement difficile;-)
Bonne fin de soirée à tous !
Bises chaleureuses!
.
Ossiane
.
—————————————————————————————————
.
Que tu aies du temps ou pas, tu nous fais toujours de si jolies pages…
Merci chère Ossiane. Ne t’en fais pas pour le bateau, on ouvre l’oeil !!
Surtout prends le temps de respirer.
Love
Comptine du samedi matin à chanter sur l’air de « Il court, il court, le furet »
Elle court, elle court, Ossiane
De haïkus tendres en Champagne.
Elle caracole Ossiane
De voltige en caligrammes.
Elle est partie par ici
Elle repassera par là.
Elle court, elle court, Ossiane
A l’Oeil ouvert reviendra
Des bulles d’amour plein les bras!
Voilà!
Lorsque la fleur sera gitane
et que la flamme sera vague
en arabesque qui voltige et s’enroule
autour de la lune
qui tombera dans les plumes………!!
Alors seulement je t’oublirai
Mon aimé
AA
Grande Révérence
Devant cette belle et somptueuse image qui me donne envie de reprendre les pinceaux
abstraction colorée où l’âme s’exalte en sensations
infiniment
merci Belle Ossiane
AA
Lorsque le ciel aura bruni
La terre mis ses couleurs au ciel
Que le soleil aura jauni
Tous les barreaux des geôles sombres;
Lorsque la danseuse que je vois
Glisser sur la tige pieds nus
Et tournoyer sans se lasser,
Aura cessé d’être chimère;
Lorsque la plume qui me sied bien
Comme avatar, comme émotion
Aura des perles en barbillons
Des spirales de bulles dans son tube;
Lorsque les mots tendres alignés
Les mots d’amour désordonnés
Auront cessé d’être poèmes
Même écrits par l’homme sans culture,
Lorsque le jeune adolescent
N’aura plus de chagrins puissants
A croire que le monde s’arrê^te;
Lorsque les yeux seront rêveurs
Heureux d’un amour inconstant
D’un amour qui assèche les pleurs
Alors enfin, enfin peut être
Alors seulement,
Amour, je t’oublierai.
Bonjour Ossiane et bonne rentrée…
Heureux de retrouver tes splendides photos surtout celle ci…Je ne connais pas ce végétal si graphique.
bises
SG
Aspiré pas par des spirées,
foi de papillon
inspiré par un visage inusité,
pas de carillon
pas polarisé par les arabesques
volutes tourbillonnantes
pas derviche et pourtant pensant à Mahmoud
j’oscille au gré du vent
qui souffle le chaud et l’effroi
sur mon pédoncule étroit
je pense à la fragilité
qui m’ébranle
mais la fertilité
qui me courbe
fait courir un frisson
je m’échine à l’unisson
pour m’ancrer de certitudes
je manque encore d’amplitude
je devine la fortitude 😉
je ne vais pas me défiler
ni m’envoler…en fumée
qui suis je donc
avec ma feuille trilobée
profondément découpée
impatiente et frémissante
jamais cassante
car si souple
énigme je reste
votre sagacité je teste
Merci Ossiane
nous ne bullons pas avec toi 😉
bonne excursion dans le pays des grandes foires
plaines remplies d’histoire
champs catalauniques, pas cataleptiques
déjà les hongrois s’y illustrérent
là où ils passent l’herbes ne repousse pas
bonne journée grissonantes et frissonantes à tous
Comme un acte de soumission
au temps qui passe
je ploie mon corps à pamoison
Incendiaire et rebelle
aérienne et charnelle
l’ire me pousse à être belle
au bord du respect
avec quelque retenue
sans changer d’aspect
éviter la bévue
j’évoquais ma crainte
elle n’était pas feinte
éprouvant quelque inclination
sans donner dans la courbette
comme quelconque soubrette
choississant plutôt l’incarnation
cambrer sans fléchir
repousser le moment
ne pas baisser les yeux
ouverts tout en grand
désolé pour la rafale
aléas métorologiques obligent
il est des matins qui affligent
et trop encore en infligent
pas indigent dans l’indigo
j’ai choisi de ne pas favoriser le lumbago
les jeux de cour
sont à la récréation
de tels objets de délectation
quand serviles
se courbent
les plus fourbes
pouvoir immanent
qui s’appesanti sur les manants
ah vivre et mourir debout, pauvre Surcouf !
___
Oh, mon Capitaine !
Des mots-desserts parfumés
Coulis aux fraises
_
W.E.- parapluie en vue.
De plus, sortez lestés !
Biz à tous.
___
j ai le même ressenti, arletteart, pour moi l’envie de prendre les pinceaux par encore pris, ou des crayons d’aquarelles et regarder se poser un tracé tendre et doux, et le croiser velours avec son trait d’amour, deux bels traces d’aimés qui s’aiment volupté…
belle semaine, Ossiane, mmmmhh la champagne…
Coucou !
Sous la pluie aujourd’hui !
Tu vois Bourrache, t’es pas toute seule !
V v v v v v v v v v v v vv v v v v v v v v
L’équilibre sur un fil
Est toujours bien difficile
A atteindre…
Les danseuses sur le fil
En arabesque sur les pointes
Défient la loi des équilibres
Je vais pousser le « l » du f i l !!!!
Petites lettres, comme dominos,
En cascade bientôt voltigeront
Munie d’un filet mignon
Vous pourrez les rattraper
Avec pour mission…
DE TOUTES LES REPLACER !
V v v v v v v v v v v v vv v v v v v v v v
(On se croirait à Ford Boyard !)
Biseeeeeees de Christineeeeeee
Réponse à la question-clé :
mina lobata
http://farm2.static.flickr.com/1393/1238167724_04d2b5719c.jpg?v=0
Ai-je gagné le gros lot ?
Merci bourrache
on ne juge pas que sur la mine
mais les lobes sont bien visibles
nous voici enfin informés
Née de rien la danseuse de flamenco
marche sur la fêlure des sentiments
quand elle vient nimbée de fables
Comme une idole sans paroles
autour du cœur lentement
chercher le brasier d’une étreinte
Le temps nous rêve et nous construit
avec des rimes au bord de l’âme
des caresses attentives sur les lignes de la main
____________
Courage Ossiane , il faut tenir ( sourires )
on oublie jamais .. Leila c’est ça ta force de transcendance (aie un peu pompeux)
Même si Musset a dit « A défaut de pardon ,laisse venir l’oubli »
Bof !!
Tu sais Annick tes mots dessinent pour toi c’est tj beau ce que écris
J’adore » le végétal graphique » de François….
voilà une esquisse
Belle journée amis , ici soleil lourd vite un peu de pluie ; pluie d’amitié
AA
Mina lobata s’est dit dévoilée
Mais c’est un mystère que de dessiner
Maria sur ses vrilles, Pedro à vélo
Glissant sans tomber dans l’herbe de haut
Etamines offertes en câlin au coeur
Tourmenté hier, souriant autant
Qu’il peut le faire.
Bonjour à vous 😉
Lou, Leila, Arletteart, thierry, Bourrache, François, Annick Christine, Perline, merci pour vos petits mots gentils et vos encouragements 😉 Je cours beaucoup en ce moment, c’est vrai Leila 😉 J’aurai sans doute l’occasion de boire un peu de champagne à votre santé. Je m’en vais dans les vignobles au moment des vendanges pour prendre des photos pour des clients. J’espère que la météo ne sera pas trop défavorable….
Du vent, Bourrache, j’en ai plein dans les voiles du côté de chez moi, il faut bien s’accrocher 😉
Bravo pour ta trouvaille, Bourrache, tu as dû beaucoup chercher pour trouver le nom de cette fleur. Mina lobata, un joli nom pour notre gitane…. Serais-tu botaniste 😉 Même François le jardinier n’a pas trouvé et pourtant c’est un spécialiste 😉
Coucou François, bon retour dans la blogosphère 😉 Comment se porte le sud de la Corse ?
Et toujours vos plumes si légères et vagabondes qui arpentent la page du blog. Les beaux restes d’un été qui s’enfuit à toute vitesse sous la pluie.
Bon appétit à tous et bel après-midi !
.
Le sud Corse est toujours aussi beau, merci, tu le retrouveras dans les notes à venir publiées sur ahah, en attendant nous sommes en Suisse avec une série sur Vals découvert cet été.
bises et bonnes vendanges.
Dans quel secteur seras tu ?
SG
>François:
OK, je vais faire un petit saut chez toi pendant ma pause thé 😉
Je vais un peu partout, vallée de la Marne (secteur de Château-Thierry), Montagne de Reims (Merfy) et la Côte des blancs (Avize) Je commence à bien connaître ces endroits là 😉 Tous ces côteaux de vignes sont très beaux à cette sasion là. La Champagne ne manque pas de charme; je sais que tu la connais toi aussi;-) Bon week-enf SG, je t’embrasse.
Toute en délicatesse
En courbettes du temps
La volupté se fit déesse
Et dans un élan tout de bel
Il lui donne un baiser velours
La voilà qui frémit goût de miel
Chorégraphie du genre Humain
Tout innocent si bel désir
Le voilà qui saisit sa main
Mina Lobata, petite fille,
Détestait son nom de famille
Qui la mettait fort en colère.
Elle le trouvait commun, vulgaire,
Dédaignait les surnoms moqueurs,
Plumes d’indien ou Firecracker.
Elle rêvait d’autres patronymes
De plus exotique origine.
L’Amérique du Sud, pourquoi pas?
S’appeler Ipomoea
Versicolor, nom si joli
Que c’est celui qu’elle choisit.
Il se penche un bouquet
En se cambrant s’approche
Dans une jolie étreinte
Qui n’appartient qu’à eux
Leurs cils se lient si fort
Que la pénombre est belle
Si précieuse tamisée
Dans l’intime de leurs êtres
c’est gentil arletteart, merci.
Dans la vitre…c’est un air…pas de bruit…similaire….aucun titre….transparence…..Dans la glace….immobile….aucune ride…pas de deux…élégance….Une flamme….pas de fausse note…la rumeur….elle s’agite…tendre invite….pour une danse…Sur un fil….invisible….la couleur…pas ici…mais encore….pour toujours…elle s’enfuit…révérence….
Combien de pétales pour dire je t’aime ?
Peu importe, il suffit d’un.
T’offrir la fleur en son entier
C’est beaucoup mieux
Pour elle, pour toi, pour nous
Ensuite,
Comme elle, au vent, danser
La soirée bientôt se termine et je dépose trois mots doucement avant d’aller dormir en signe de bonsoir Je souhaite à Ossiane quelques rayons de soleil là où elle s’envole.
___
A peine vêtue d’une corolle légère
Aux couleurs d’or et Carmin
Mona Lobata
Tend aux vents ses longues ramures
D’étamines aux doigts de fée
Sa silhouette élégante
Ondule, se tord, glisse
Se courbe, et se penche
Lentement se vrille
Se faufile et s’avance
En une révérence ample et voluptueuse
Avant de s’effacer dans l’ombre
Comme un ange dans la nuit.
___
Bonne nuit e pourquoi pas, jolis rêves dans un ballet de nymphes aux noms de Mona Lobata, et cela grâce à Ossiane mais aussi à Bourrache.
« L’état poétique porte en lui la participation au mystère du monde, Il porte en lui l’expérience du sacré et de l’adoration non dans le culte d’un dieu, mais dans l’amour de l’éphémère beauté » Edgar Morin dans Ethique
Superbes sont tes deux dernières notes
Bises Ossiane et océanes
…
Chenille de l’aube
Funambule sur son fil
Au soir papillon
yaou, comme vous êtes jolis…bises de matin de dimanche…
Bonjour et petite révérence en passant, en allumeur de réverbère, au retour de promenade matinale
___
Dans le matin de fraîcheur
Mes pas sur l’herbe mouillée
Avancent dans l’éclat de l’humide
Tout est propre et luisant
Le ciel habillé de bleu
Reçoit les premiers rayons du jour
Et le silence qui m’entoure
M’enveloppe d’une aura de bien être
La journée s’annonce calme
Incitatrice de promenade
Propice aux rendez-vous champêtres
Les escargots sont de sortie
Les araignées retissent leur toile
Les lézards flegmatiques cherchent le soleil
Les oiseaux préparent leur concert
Les abeilles sont déjà à l’oeuvre
Les papillons voltigent avec grâce
Les couleurs se font précises
Et le lac tremble en surface
Quelques poissons sautent
A l’approche du moindre insecte
Et retombent en faisant des ronds dans l’eau
Les nénuphars jaunes s’ouvrent
En couronne d’or autour de l’étang
Avoisinent les joncs fleuris
Et se mirent dans le miroir de l’eau
C’est un beau départ de journée
Où la nature se repose
Des orages de la semaine
Et de la lumière grise des nuages
Mina lobata pourra reprendre son ballet
En toute sérénité.
“L’état poétique porte en lui la participation au mystère du monde, Il porte en lui l’expérience du sacré et de l’adoration non dans le culte d’un dieu, mais dans l’amour de l’éphémère beauté” Edgar Morin dans Ethique
Le poète est ailleurs, son corps se meut ici
Ses mots sont un présent, présents quand il les pense
La poésie défile, déjà dans son esprit
Avant m^me qu’il écrive, la trame se déroule
Avec des mots bizarres qu’il traduit sur l’écorce
Pour que l’autre les lise, qu’il se retrouve dedans
Ou voyage vers les terres du poète, chenille
Devenue papillon… éphémère.Leïla
Vos mots dans cette lumière renforcée du matin
me cueillent au saut du lit
m’accueillent si pleins de vie
me donnent encore tant d’envie
Merci à annemarie
de compléter si bien le tableau
et de nous donner de la belle
à travers ses attributs d’indiens
une description pleine de nuance
parée de tant de subtile élégance
prête à nous plonger dans la transe.
Sa tige si fine lui donnait il si mauvaise mine
qu’elle dompta le mouvement à coup d’étamine ? 😉
Quand commençons nous le poh woh ?
On pense aussi à Ipanema
et celà prend des airs de samba.
Coiffe ou collier, on lui trouve
tout de l’ornement, altière
elle est à la frontière
entre le végétal et l’animal
versatile et aussi gracile
ébauche t elle
l’arpentage
en procession
elle est la reine
de la cession.
Alors
Plus chenille,
pas encore papillon
il pleut à verse
des notes de couleur
pas le rythme des pleurs
juste
un enchaînement
Bonjour la Cie !
RéVérence…
Rêves d’errance….
Pour notre chère Ossiane évadée
Vers la très belle champagne
Et ses vignes bien alignées
Bonne semaine annoncée
A très bien travailler
Forme assurée
Pour retour
Tout plein
D’idées !
§
§
§
OOOOOOOOOOO
OOOOOOOOO
OOOOOOO
OOOOO
OOO
O
0
°
°
Grappeeeeee de biseeeeeeeees évadéeeeeeees
Il est vrai qu’en regardant cette image aux ligne si pures, il nous vient des envies de peindre ou de dessiner, mais il est agréable « …de peindre avec les mots et de donner le la couleur aux pensées… »
___
Harmonie, souplesse
Une allure de libellule
La belle ipomée
Dans son élégance
Drapées des couleurs de l’automne
Geste ondulatoire
Mouvements gracieux
De l’oiseau aux ailes d’or
le pinceau du maître
___
————-
Une allumette
végétale se consume
rougeoie s’enflamme
une gitane prend feu
dansant la sévillane
———————–
Elle s’habille de feuilles,
de fleurs et de branches.
La lumière a sur elle
les plus beaux des reflets
et au coeur de l’étant
resplendit sa nature.
Délicat son je t’aime
Le penche si bel tendre
Elle se cambre un peu
Ondule de se rosir
Et attend calmement
Qu’il la serre tous deux contre
Les voici frissonnant
Sur leurs tiges de vie
Qui les effeuillent doux
Le temps grand de l’amour
En parcourant les allées des cimetières, je me suis fréquemment arrêtée, sur les tombes d’inconnus.
Certains ont tiré leur révérence si jeune que leur corps repose seul. Nul ne sait si quelqu’un les rejoindra un jour?
Dans la multitude de tombes où les couples reposent, combien étaient encore un couple ?
Combien auraient véritablement souhaité être enseveli ensemble ! Que savons nous des amours, des pensées secrètes de tous ces gens qui nous ont quitté.
Rien.
Nous connaissons nos morts et encore les connaissons nous partiellement car chacun a sa part d’ombre et de secret.
Je me suis souvent surprise à imaginer des dialogues impossibles entre des amoureux que la mort a écarté.
S’ils n’avaient pas été connus qu’aurions nous su des amours de Sand avec Musset ou Chopin, d’Edith avec Marcel et bien d’autres encore !
Les morts emportent leurs secrets aux inconnus qui passent. Pour toujours.
l’abscence
quand l’autre tire sa réverence
et laisse nos rêves en déshérence
nos âmes sous les assauts des jours
cederont pour n’être plus que ruines.
pourtant la nature humaine résiste
et s’insinue dans les interstice du temps.
chaque nouvelle aurore effacera traces visibles
chaque crépuscule sèchera les larmes amères
et les rêves dans leurs cocons se feront chrysalides
puis dans le petit matin clair
s’envoleront comme des papillons.
alors une autres rencontre peut être se fera.
mais héritera de ce passé inquietant comme d’une manoir
ou rôde d’ invisibles et indestructibles fantômes.
belle soirée à vous
Le ciel est déjà noir, c’est l’heure où les belles histoires entraînent les enfants dans leur sommeil….
___
La demoiselle a fleuri sur une branche
Elle s’étire et se prélasse
Aux derniers flamboiements du jour
Les épaules nues sur son corps de déesse
Rougissent sous les flammes du soleil
Les yeux voilés du rose crépusculaire
Se fermeront dans la tiédeur du soir
Et son corps devenu émanation d’amour
Ne sera plus bientôt que l’ombre d’un souvenir.
__
Bonne soirée Marc et à vous tous , Courage à toi Ossiane pour la semaine qui vient.
Révérer ou réverbérer,
marquer le respect et vider les lieux
renvoyer la lumière et cligner des yeux
habiller de déférence une remarque
ne pas singer l’indifférence
quand la marque d’estime
au coeur intime
le doux balancier
talons claqués
mains en cornets
et ces mouvements de poignets
pas une mèche rebelle
un regard brûlant
un tempo haletant
castagnettes débridées
yeux exorbités
parquet enflammé
et ce chant qui monte
lancinant et pleurant
lamento désespérant
tenir la distance
jusqu’au final éclaboussant
un génial embrasement
coeurs à l’unisson
Coeurs à l’unisson
Pour un dernier frisson
Avant la révérence…
La rose de Provins
La rose thé de Chine
Et l’églantier sauvage
Enfantèrent des hybrides
Aux frêles pétales de soie
Flamboyantes ou timides
Parfumées, sublimées
Qu’admire le châtelain.
Roseraie du chagrin
Fleurs de la châtelaine
Morte en Aquitaine
Près de son souverain.
Le temps passe sur toute pierre
Où armoiries et fleurs
Gravées sur les façades
Restent immuables et fades.
Cependant tous les pleurs
Se figent en la demeure
L’amoureux en silence
Le mari triste pense.
Eloïse était assise
Tous les matins de fatigue
Dans sa chaise qui tranquillise
Les douleurs de la Marquise
Enveloppée de dentelles
Sur sa robe un châle douillet
Couleur d’opale.
Bleu d’opale
Azur des yeux
Au sourire délicieux
Même quand ton regard usé
Exprimait lassitude et maux
Tu discutais à demi-mots
Avec moi à ton chevet.
Bel ange ma châtelaine
Vous aurez chaud près des tisons
Je mettrai sur vos épaules une laine.
Voulez-vous que je vous promène?
Sir, mon retour n’est pas certain
Faut-il que la mort festoie
Qu’elle veuille s’amuser de moi?
De mes joues satinées, fera
Une peau de marbre qui pâlira.
Si mes yeux s’en vont déposer
Toute la lumière au tombeau
Mettez en ma destre la rose
En ma senestre du jasmin
ça embaumera mon linceul
Quand la parole devra se taire
Et qu’à jamais je serai seule.
Votre dame ne veut pas de pleurs
En cascade ou au coin de l’oeil
Je ne vous veux pas malheureux
Mais vous dois un baiser d’adieu
De mes lèvres frêles je le veux.
Coiffez-moi un peu les cheveux
Que je discoure à mon miroir
Avant mon heure de départ.
Avancez chevalier de coeur
Votre colombe va s’envoler
A la haine ne soyez pas soumis
Vos armes mettez-les à profit
Et chevauchez votre destrier
Pour sauver les hymnes à la paix.
Si vous m’aimez, je vous conjure
Prenez dame à marier
Sans jamais nos amours
Oublier.
Sniff:))
.
00000000000000000000000000000000000000000000000000000000
.
Petit coucou du dimanche soir avant de m’envoler demain matin 😉
Je tâcherai de faire de petits signes dans la semaine à venir mais je ne promets rien 😉
Je compte sur vous pour veiller au grain et accueillir les nouveaux venus.
Merci Monique, la météo ne s’annonce pas trop mauvaise en début de semaine 😉 Séance photo dans les vignes demain après-midi jusqu’à la tombée de la nuit 😉
Belle citation d’Edgar Morin, lui aussi à la recherche de la beauté comme François Cheng.
Et puis bien sûr tous vos beaux poèmes qui s’égrènent en sérénité, tranquilité, silence et grâce. Mina Lobata et Ipomea ont bien fait de passer par là. C’est absoument splendide ! Un grand bravo à vos plumes agiles et délicates. La nuit sera pleine de senteurs et de sonorités.
Je n’oublie pas non plus d’adresser un petit mot de bienvenue à Pierre Gagné et de lui dire merci pour ces jolis premiers mots de poésie.
Coucou à Maria qui revient de vacances en forme apparemment 😉
La bise à vous, tous, amis du blog ! A tout bientôt !
Ossiane
.
777777777777777777777777777777777777777777777777777777777777
.
Bonne semaine alors,
Et régale toi bien !
biseeeeeeeeeeees !
Christine, j’ai mangé toutes les belles grappes que tu m’as offertes;-)
La vigne s’endort;
Dans le moût, le vin s’ébauche
Dans le vignoble des coeurs
Dans le coeur du vignoble
En cépages différents.
Sur les grappes veille content
Monsieur Eiderbouchon
C’est mon épouvantail
Aux senteurs de raisin
De roses, de mie de pain!)))
Monsieur Eiderbouchon a trempé son bec jaune
Dans un nectar violet encore en formation
Sacrilège! mon canard, le premier verre se doit
D’être aimé de mes lèvres! à toi de l’huile d’olive
Dans une cuillère dorée!
ZOUOOOOOOOOOOOOOOOO au lit!
>leila:
Tes mots coulent aussi facilement que le vin du tonneau;-) Bravo pour la fluidité de tes mots;-) Bonne nuit!
Les raisins frétillent le cep
Ils savent qu’Ossiane vient
Alors ce soir ils se font beaux
En dormant de bels rêves
A se hicker bien à l’avance
De boire aux lèvres d’Ossiane
Au click de ses jolies photos
cela doit être chouette de photographier les vignes, belle semaine..BISES.
.
>A tous!
.
Je n’arrive pas à publier ce soir; la plateforme du Monde semble avoir un problème.
Je réessaierai demain matin. Allez zou au lit comme dirait leila;-) Bonne nuit à tous!
.
Ossiane
.
>Annick:
Ca hicke et ça frétille sévère, Annick;-) Pas encore couchée, y a plus rien à voir jusqu’à demain matin;-) Bises.
sisi;j’y vais, ahhhhprès car dans le noir de bel tout clair, les mots se trémoussent comme j’aime…BISES.
un texte ecrit voilà près de trois ans
en l’honneur de Dominique mon meilleur ami
L’amour et la mort
La mort s’est invitée dans ton lit
Prenant l’attrait soyeux de l’amour
Dans cette funeste union, sans retour
L’amour et la mort t’ont asservies
A l’instar d’un vil tortionnaire,
L’invisible dansait débonnaire ;
Dans les ténèbres elle t’emmenait
t’affaiblissait et te torturait
courageux, Tu résistais au complot
Mais le combat paraissait arrangé
Et la mort s’est mis à te dévorer
Ton corps réduit par ses Cros
encore et encore, Tu te battais
Ton âme et ta volonté si fortes
repoussaient cette vile cohorte
Qui de l’intérieur te dévorait
Nous étions sans cesse à cotés,
Mais Impuissants devant ce démon
Accompagné de l’amour nous luttions
Mais déjà l’heure dernière sonnait
Elles avaient bien trop de force;
Tu as lutté de ton âme, de ton corps
Dernier soupir, Dernier effort !
Elle est devenue si féroce ;
Ta gaieté, ton humour, ta force
N’ont rien pu contre l’atroce
La vie et la mort se sont unies
Et maintenant te laisse sans vie.
L’amour et la mort se sont unis
Toi mon cher et sincère ami
Je m’incline et te tire ma révérence
Tu accompagne toujours mon existence
Ossiane,
tu es une fabuleuse friandise au goût exquis dans tant tes images fondent sous nos coeurs…
Tout simplement sublime celui-ci, j’admire vos oeuvres en général mais celle-ci me touche plus que les autres, il y a une telle harmonie, une telle douceur… Magnifique !
Excellente semaine à vous