Tempête

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Creux de la vague, écharpes d'écume, coup de tabac

Lecture du Haïku Calligramme: droite gauche, haut

Creux de la vague
écharpes d’écume
coup de tabac

Force 7, quelque part en Méditerranée… Voir la Carte de Corse

82 réflexions sur « Tempête »

  1. « Ô Mort, vieux capitaine, il est temps! levons l’ancre!
    Ce pays nous ennuie, ô Mort! Appareillons!
    Si le ciel et la mer sont noirs comme de l’encre,
    Nos coeurs que tu connais sont remplis de rayons!

    Verse-nous ton poison pour qu’il nous réconforte!
    Nous voulons, tant ce feu qui nous brûle le cerveau,
    Plonger au fond du gouffre. Enfer ou Ciel, qu’importe?
    Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau! »

    Ch Baudelaire / Les fleurs du mal

  2. photos impressionnantes Ossiane
    et ce texte de Baudelaire qui met les larmes aux yeux …
    Merci Maria-D

  3. Dans ce café de mer où le calme régnait
    S’est introduit l’hiver crème blanche agitée
    Les songes entrebaillés des portes de l’été
    S’effacent dans la tempête d’une vue tourmentée
    Nuit blanche spectateurs Vos yeux ensommeillés
    S’écarquillent à mesure que tressaille le verre
    Que vos deux mains agrippent de peur d’être étrillées
    Effiloquant la nuit que sa mâchoire enserre
    Le requin blanc bondit dans un rapide éclair
    Et laisse dans votre tasse de son passage l’écume
    Un message de détresse réciproque s’imprime
    Le language exalté de votre café crème

  4. Le mois de mai débute ici sous de puissants contrastes ! Si près, si loin, la tempête… tandis que la goélette disparaît à l’horizon paisible. Doit-on deviner une question sous cette indéniable tension : vivre ici les remous du présent, ou s’évader là-bas dans l’apparente tranquillité d’un ailleurs ?
    Bises amicales

  5. Splendide! Ossiane

    La mer bouillonne
    Eperonne ses remous
    Moutons d’écume

    Magnifique, le poème de Baudelaire. Merci, MariaD.

    Belle journée

  6. « c’est une reprise… »

    lente saison des vagues
    prise entre les frissons de la crainte
    et le vent docile à la caresse
    toutes les algues de ton jardin
    invitent par leur formes
    aux rêves de partances
    j’entrouve mes yeux
    et dans les brumes
    j’y découvre la couleur de ton coeur
    arc-en-ciel
    dans la lente saison des vagues

  7. De ces barbillons laiteux
    qui montrent la voie actée
    vient un remugle comateux

    un petit creux, le regard vague
    pas de retard vers la hague
    ceints d’albâtre, prêts à tanguer
    allons y d’une forte bouffée

    dans ce lit blancheatre sans baldaquin
    ce n’est pas le bal des coquins
    l’écume épanche notre soif de pureté
    malgré des éléments la dureté
    vraie semonce qui soudain amoncelle
    comme surplis de vraie dentelle
    surpris par les bords tout effrangés
    il n’est plus temps de se ranger

  8. Et ce souvenir d’enfance … où à l’école on nous fit apprendre ceci… cette merveille de V. HUgo… belle note est la tienne… bravo

    Oceano Nox

    Ô combien de marins, combien de capitaines
    Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines
    Dans ce morne horizon se sont évanouis!
    Combien ont disparus, dure et triste fortune!
    Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,
    Dans l’aveugle océan à jamais enfouis!

    Combien de patrons morts avec leurs équipages!
    L’ouragan de leur vie a pris toutes les pages
    Et d’un souffle il a tout dispersé sur les flots!
    Nul ne saura leur fin dans l’abîme plongée.
    Chaque vague en passant d’un butin s’est chargée;
    L’une a saisi l’esquif, l’autre les matelots!

    Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues!
    Vous roulez à travers les sombres étendues,
    heurtant de vos fronts morts des écueils inconnus.
    Oh! Que de vieux parents qui n’avaient plus qu’un rêve,
    Sont morts en attendant tous les jours sur la grève,
    Ce qui ne sont pas revenus !

    On s’entretient de vous parfois dans les veillées.
    Maint joyeux cercle, assis sur des ancres rouillées,
    Mêle encor quelques temps vos noms d’ombre couverts
    Aux rires, aux refrains, aux récits d’aventures,
    Aux baisers qu’on dérobe à vos belles futures,
    Tandis que vous dormez dans les goémons verts!

    On demande:-Où sont-ils? Sont-ils roi dans quelque île?
    Nous ont-ils délaissés pour un bord plus fertile?-
    Puis votre souvenir même est enseveli.
    Le corps se perd dans l’eau, le nom dans la mémoire.
    Le temps, qui sur toute ombre en verse une plus noire,
    Sur le sombre océan jette le sombre oubli.

    Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue.
    L’un n’a-t-il pas sa barque et l’autre sa charrue?
    Seules, durant ces nuits où l’orage est vainqueur,
    Vos veuves aux fronts blancs, lasses de vous attendre,
    Parlent encor de vous en remuant la cendre
    De leur foyer et de leur coeur!

    Et quand la tombe enfin a fermé leurs paupières,
    Rien ne sait plus vos noms, pas même une humble pierre
    Dans l’étroit cimetière où l’écho nous répond,
    Pas même un saule vert qui s’effeuille à l’automne,
    Pas même la chanson naïve et monotone
    Que chante un mendiant à l’angle d’un vieux pont!

    Où sont-ils les marins sombrés dans les nuits noires?
    O flots! Que vous savez de lugubres histoires!
    Flots profonds redoutés des mères à genoux!
    Vous vous les racontez en montant les marées,
    Et c’est ce qui vous fait ces voix désespérées
    Que vous avez le soir quand vous venez vers nous!

    V.Hugo

    ***

    Peux-tu Ossiane s.t.p supprimer ce même texte de ta note précédente… la houle est si forte que je me suis laissée échouer…
    merci

  9. Et bien, ceux qui avaient le VAGUE à l’âme hier vont pouvoir se ressaisir aujourd’hui !

    Branle-bas de combat, tous sur le pont ! Ossiane, tiens bon la barre !

    Grand frais, force 7 annoncé,
    Vagues déferlantes bien formées,
    Et sur le blog, mer agitée !

    Ça va mousser !

    Creux et crêtes
    De bas en haut
    Finie la fête
    C’est pas du gâteau !

    Coup de tabac
    De haut en bas
    Tourbillons d’embruns
    Ça brasse un brin !

    Vent dans les voiles
    Gîte et tangage
    Moutons en pagaille
    Quelle bataille !

    Vent qui fouette
    L’écume en mousse
    Milliard de bulles
    Grand frais, force 7 !

    Tempêteeeeeeeee de Biseeeeeeeeeeeees Agitéeeeeeeeeeees !

  10. Clin d’œil MTO !
    Pour ceux qui n’ont pas le mal de mer :

    « Vous reprendriez bien un peu
    De cette mer fouettée,
    Admirablement montée,
    Assaisonnée de sel iodé
    Pour terminer votre déjeuner ? »

  11. Tressaille mon coeur!
    S’enchevêtrent les vagues
    Sur l’onde en fureur

    Dérive mon corps!
    Enlacé par l’ardeur des vagues
    L’écume de la mer a ses humeurs

    Coeur à corps délice
    Une voluptueuse hélice
    Qu’embrasse la mer, comme un calice
    La Méditerranée draîne dans sa fougue impétueuse
    Sa somptuosité,
    Brassée par le tumulte de ses flots, transfigurée

  12. tempête, mon coeur chavire…
    tu me manques…
    dans le creux de la vague, je t’attends…

  13. Mélancolie, vagues d’instant,
    des mots en grains et en tempêtes…
    La ligne étrange du couchant
    mêle ses questions à la houle ;
    Autour du mât, les cœurs s’enroulent,
    à tribord une larme a chu.

    Fi des hiers, à bas les têtes !

    Sur les lames et les pontons
    que les hommes lèvent leur verre
    au grand goulot de l’océan
    qu’ils boivent leur vie et leurs peines
    Et que tous les feux de Saint-Elme
    couronnent leur front de tanguants !

  14. Un poème pour dire qu’il ne faut pas mentir….

    ___

    Flot de paroles
    A la bave écumante
    Vagues folles
    Phrases infamantes
    Déferlante de mensonges et d’horreur
    Pendant qu’au fond du gouffre
    Les naufragés de la vie pleurent
    Se noient et souffrent

    Force 7 tendant vers force 8 DANGER!

    ___

  15. Pour apaiser les courants fous et en hommage au petit coeur blanc sur la première photo

    Dans les flots noirs d’une mer s’allume
    D’un jet blanc vers le ciel l’écume
    Et tout petit là se détache
    Des flocons frais l’ange qui passe
    Et dont le coeur seul apparait
    Un bref instant remplit l’espace

    Bises à tous.

  16. Tempête belle moussue
    Toute blanche et nue
    Le bâteau vogue calme
    Voile dans un ciel doux
    Tempête tu te calmes
    Main du ciel à genoux
    L’ horizon te salue
    De douce paix vécue

  17. Hey Annick, je suis heureuse de te voir, il semble qu’il n’y ait que toi de réveillée dans mon après-midi. Fais de beaux rêves tendres.

  18. l’orage hurle et appelle
    quand la vague rebelle
    charge et monte à l’assaut
    des malheureux vaisseaux

    les chiens de mer en rage
    mordent et saccagent
    les gréements les voilures
    le vent force les déchirures

    puis soudain tout s’arrête
    le ciel au dessus des têtes
    chasse ses lourds nuages noirs
    et le marin reprend espoir

    la vie est sauve du désastre
    le soleil offre sa clarté d’astre
    la houle se calme s’apaise
    les rugissants se taisent

    La mer devient caresse
    et de son corps nu tant le presse
    que Neptune qui d’amour se consume
    éjacule un puissant flot d’écume

  19. Lorsque l’océan
    Se soulève en tempête
    Comme des remparts,
    Ses murs d’eau
    Se dressent vers le ciel
    Et s’élancent à l’assaut
    Des fières sentinelles
    De nos côtes gardiennes

    Etranges instants
    Où tous les éléments
    Offrent à nos phares,
    Un bref instant,
    Un col de fourrure blanche,
    Un manteau d’écume,
    Une écharpe de mousse
    Vite abandonnés,
    Aussi vite renouvelés,
    Dans le fracas des vagues
    La lueur des sémaphores
    Guide les marins au port

    ___

    http://imagecache2.allposters.com/images/pic/ARG/20696~Phare-Dans-la-Tempete-la-Jument-II-Posters.jpg
    ___

    Biseeeeees du matin !

  20. la mer se hausse,
    et pour bien le faire voir
    se pare de chantilly –
    mais une goutte en haut s’étonne
    et en replongeant demande
    « que font là ces bateaux ? »

  21. Dans le creux de tes reins
    j’avais le regard vague
    dans tes courbes affolantes
    j’ai senti le trouble me prendre
    tout s’accélère,
    le coeur et le courant
    ça bat, ça vit,
    ça chahutte sec
    pourtant ce n’est pas la bave aux lèvres
    mais le regard soudain enfiévré
    que déferle en moi le grain
    pas de folie ni de génie
    mais de tension et d’énergie
    tandis que du moment
    je m’en vais recueillir
    l’amertume rebattue des flots
    là sur mon îlot de bonheur
    les vagues peuvent bien
    brutalement me submerger
    je cède au désir
    je glisse vers le plaisir

    >en remerciement à marc pour toutes ses belles poésies du sentiment amoureux

    >avec agitation un grand bonjour ensoleillé du Lauraguais à Ossiane qui a rendu possible ces mots dérisoires et moins que provisoires, notre maïeuticienne qui montre le voie, j’ai tendance à dire presque magicienne.

  22. Et alors Ossiane, tu veux me convaincre qu’il y a autant de vagues sur la Grande Mare que sur MON OCEAN ?

  23. « Et ils voguent vers de différents ports
    Sur la vaste mer de l’être , et chacun
    Porté par l’instinct qui lui a été donné  »

    DANTE / Paradis
    ..
    Merci pour votre accueil et l’excellente qualité de votre travail ; je connais votre blog pour m’y promener souvent , mais c’est toujours un peu délicat de prendre le train en marche !
    Bon week end.

  24. Bonjour hélène, je m accroche à votre wagon…

    Jolie bière pression
    Toute mousse les babines
    La mer se belle à boire
    En écumes de blanc
    Le bâteau si goulu
    Poursuit sa route au loin
    Comme elle est bonne la mer
    De se donner d’aimer

    merci pour chaque texte déposé cete nuit, bises.

  25. pas un brin de vent , le soleil brille, la méditerranée et calme, point de tempête à l’horizon, temps idéal pour prendre le large… mais pas de chance il faut bosser !!! mais demain…

  26. _____

    « que font là ces bateaux ? »
    se demande la chantilly…
    Ces bateaux,
    C’est juste pour la déco !
    _____

    A la tienne Annick !
    Mais comme je n’aime pas la bière,
    je ne garderai que la mousse !
    _____

  27. salée, sucrée, la mer, prend des goût exquis de sucre, et de douceur,avec toute cette créme chantilly…que du plaisir…dans le creux de la vague, je me précipite…

  28. L’horizon est au loin
    Vogue le petit bâteau
    Les pas courent le rivage
    Se lancent dans cette eau
    Dans des remous si bels
    Que le corps sucre d’orge
    Les mains s’envolent déjà
    Le pied lâche le sol
    L’écume tapote si tendre
    Le fleur de peau en nage
    Et la transpire du coeur
    Se fait douce et pas sage
    Doux moment suspendu
    Pour l’amant de passage
    Avec cette mer belle
    Qui s’offre bel voyage
    Délicate friandise
    Nappée de chantilly

  29. A la tienne, Christineeeee, de douce chantilly, ontueuse et belle bonne, une belle cuillère, plein de vie envie, à la tienne, Christineeeee,
    la pression attendra, cette fois, c’est sucré, l’envie de coulis blanc, de douceurs belles sucrées, le malt attendra un autre moment de vie…sourire.. bises.

  30. Vague tumultueuse
    à la crinière enchevétrée
    naseaux tremblants
    d’écume blanche
    tu caracoles
    tu te cabres
    contre vents
    et courants
    intrépide
    tu galopes
    sur le grand désert bleu

    (je remets: ici j’ai galopé tête baissée sur le commentaire précédent!…)

  31. Quelle idée pourquoi ne pas aimer la biére,
    Ce doux breuvage que nous trimballons un peu partout avec nous.
    Le vin qui rendit Noé notre ancétre célebre le mien et le votre
    C’ est pas de moi cette affirmation,mais nous devrions ne pas avoir la conscience à
    L » aise avec tous « nos SANS « mais nos fréres quand même.
    Quelques fois je me sens colére et pas un semblant ,qui est donc l’ AUTRE mon SEMBLABE mon frére ,mes amis que je ne peut accepter.LA hONTE FAIT SOUVENT MAL.Je préfere la revolte ça se gagne comme une épidémie.Va falloir se bouger les affamés ,les sans toit ,les sans tout je ne supporte plus et je le fais savoir.
    Mais ne défile pas dans les rues ,en écoutant la valses des tondeuses ,musique concréte des citées dortoirs installées ala campagne a milieu de rien Si vous ne metrouvez pas ,ne vous en faites pas je serais deja en Biére .Noisette.

  32. Alors je trinque avec vous, Noisette, j’adore une leffe bien fraiche, c’est une gourmandise…..OH SI….comme la chantilly…..OHSI…..comme le chocolat noisettes…OHSI…comme une mer d’écumes blanches…OHSI…bises…

  33. mer agitée, force 7, tempête, attention !!! une seule solution, mon écumoire en main, je m’en vais vous écumer tout ça,afin de pouvoir en toute sérénité écumaient les mers…

  34. un dernier coup d’oeil, de gauche à droite, de droite à gauche, de bâbord à tribord ,de tribord à bâbord, personne en vue. Aussi seule contre la tempête, à bout de force, l’oeil ouvert, je ne peux garder plus longtemps , alors je m’en vais faire dodo… Bonne nuit…

  35. >maria :
    Beau c’est vrai mais pas toujours rassurant 😉 Beaucoup d’écume, d’embruns en pleine figure et de très très gros creux avec un grand vent ern prime;-) Les restes d’une tempête encore plus grosse de la veille 😉 C’est bien aussi de regarder de loin comme tu le fais 😉 Baudelaire a tout compris et toi aussi 😉 Merci pour ces très beaux poèmes.

    Quant à mai 68, même s’il y a eu quelques ratés, je ne comprends pas que les médias et le pouvoir politique cherchent à brocarder cette période riche et inventive plutôt que de reconnaitre ce que ces évènements ont apporté d’important sur le plan culturel et social. Ces acquis nous paraissent tellement naturels aujourd’hui qu’on finit par les oublier et pourtant, il n’y a pas si longtemps…. bon j’arrête, je ne vais pas énumérer. Il en est de même pour toutes les grandes luttes sociales qui ont ponctué les siècles et ont fait progresser le bien-être commun. Je pense que je ne serai pas ce que je suis sans mai 68. J’essaie de rester vigilante et de garder la capacité de m’indigner et de me révolter quand la nécessité l’exige. Je dis merci à ceux qui se sont engagés et ont lutté à cette époque. Je pense que d’autres générations prendront la relève. Voilà c’est dit 😉

    >pierre :
    Superbe haïku ! Très beau cette écume fleurie 😉 Bises à toi.

    >lou :
    Merci Lou. Impressionnant aussi d’être sur le pont mais j’ai quand même réussi à faire quelques photos 😉 Comme tu écris bien ! Quelle belle tempête dans ta tasse de café et avec ton ange ! Merci pour ta plume vibrante.

    >fugitive :
    Hé oui fugitive, les apparences sont trompeuses 😉 Un grand ciel bleu c’est vrai mais un vent violent, un grand bruit et des énormes vagues à surmonter, même au loin, ce n’était pas paisible. J’avais hâte de revenir à quai 😉 Bises vers toi.

    >claudie :
    Oui Claudie, ça bouillonne de partout 😉 Ces ambiances te vont si bien 😉 Beaucoup de belle sensualité dans ton poème en tout cas 😉 Bises.

    >aspe :
    La reprise est belle 😉 Ca valait le coup de la mettre 😉 Ton poème est superbe, merci aspe.

    >thierry :
    Le blanc à l’honneur, en dentelle, en albâtre ou en écume… ce n’est pas souvent que tu t’aventures en poésie vers les chemins du sentiment amoureux 😉 Celui-là est plutôt brutal et libéré 😉
    Tu parles de marc, je commence à me demander pouquoi on ne le voit plus sur le blog. J’espère qu’il va bien au moins ?
    Pour ce qui est de la voie, je ne la montre pas, c’est vous qui la trouvez tout seuls;-)
    Bonne nuit et merci.
    >Christineeeeee :
    Je tiens bon la barre Christineeeeee ! Heureusement que tu es là pour m’épauler dans cette tâche 😉 Un bon point pour moi, je n’ai pas la mal de mer 😉 Je suis sûre que tu aurais un bon skipper 😉 Bravo pour tes poésies pleines d’écume, de vent et d’embruns, on s’y croirait 😉

    >Annick :
    Annick, tu planes en douceur alors qu’on est en pleine tempête 😉 Réveille-toi !

    >sabine :
    Pas trop dur le boulot aujourd’hui ? La vague t’a conquise 😉
    Tu me fais rire avec ton écumoire 😉 Bonne nuit sabine ; fais de beaux rêves sans roulis 😉

    >johal :
    Quand vas-tu te faire publier, petite fille de matelot 😉 Toujours beaucoup d’émotion et de beauté dans tes mots. Merci, je t’embrasse.

    >monique :
    Ton poème est déchirant. Tempête dans le cœur qui peut entraîner si loin parfois. Merci pour ta belle plume sensible et une petite bise en prime 😉

    >amichel :
    Superbe ! Tu passes de la noirceur la plus totale à la sérénité la plus absolue. Le pouvoir de tes mots et la richesse de tes images nous font partager avec intensité le déchaînement des éléments jusqu’au grand silence de l’extase 😉 Merci pour ta belle écriture ispirée, je t’embrasse.

    >pascal :
    Ta plume est déchaînée comme il se doit ;-)) Merci pour ton poème plein d’énergie écumante 😉 Bonne nuit à toi.

    >brigetoun :
    Tu es une petite gourmande, brigitte 😉 Merci pour ton poème plein d’humour. La bise.

    >Guess :
    Il est vrai que la mer peut se déchaîner très fort du côté de chez moi mais tu as mal lu, Tiago 😉 Ces photos ont été prises en méditerrannée au large de Bonifacio;-) Crois-moi, ça secoue aussi;-)

    >Hélène :
    Merci pour votre gentillesse. Pas d’inquiétude à avoir quant à prendre le train en marche si ça vous plait de rester avec nous;-) Je vois qu’Annick vous a déjà tendu la main 😉 Ambiance très relax ici sans intention de vouloir en mettre plein la vue avec les mots. Chacun dépose ses mots en toute simplicité et respect des autres. Merci pour ce bel extrait de Dante qui donne une belle leçon de vie et d’humilité. A bientôt donc 😉

    >Corinne :
    Comme c’est beau cette allégorie du cheval plein d’écume ! Bravo à toi ! Tu as bien fait de galoper tête baissée ;-)) Bises vers toi.

    >noisette :
    Allons allons, Noisette, pas d’idées noires par ce beau mois de mai 😉 Tu m’offres une petite bière ?

    >Seb :
    Bonsoir Seb, merci pour ton ressenti qui me touche 😉 J’essaie de faire valser les émotions au fil de l’O et de mon humeur 🙂 Amitié vers toi.

    >anna :
    La vague qui emporte au fond… terrible douleur… Merci pour votre plume sensible, bonne nuit à vous. 

  36. ___

    J’aime la mousse
    Des vagues. Comme une bière
    Bue. Instant. Moment.
    ___

  37. .
    000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000
    .
    >>>>>>>>>>>>Pour tous, de la part de Christine….
    .
    un très beau diaporama de mer déchaînée à regarder ici….
    http://ossiane.eu/diaporama/les-sentinelles-de-liroise.pps

    Un petit bémol cependant pour l’auteur du diaporama qui s’est approprié des photos qui ne sont sans doute pas à lui… vraiment dommage qu’il ait négligé de mentionner le nom des photographes car leurs photos sont sans doute diffusés à grande échelle sur la toile sans qu’ils le sachent. Je crois reconnaître les superbes photos de Philippe Plisson.
    .
    Petite nouveauté sur L’Oeil Ouvert quand vous avez une envie de faire partager aux autres visiteurs un diaporama ou des photos vers lesquels on ne peut pas mettre de lien sur le blog, il suffit de me les envoyer …

    Ce fut le cas une fois avec Christine. Je vous avais alors transmis son diaporama par courrrier électronique.

    Comme c’est assez long de retrouver toutes les adresses et commes ces diaporamas sont trop lourds en taille pour que je les réexpédie aux visiteurs par email, je me suis aménagée un petit espace sur une autre adresse pour pouvoir recevoir ces fichiers. Ainsi, il me suffit de vous communiquer le lien du diaporama pour que vous puissiez le visionner et l’enregistrer directement chez vous si vous voulez.

    Mettez-vous en plein les yeux maintenant ! Bonne nuit à vous!
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  38. Le jour où Monsieur Paul vînt demander ma main mon bonheur était à son comble. Quand celui-ci partît, après les salutations d’usage, je me précipitais sur la jetée. Mon cœur battait la chamade. La mer me ressemblait. Le vent soufflait en bourrasques et les vagues se brisaient sur les rochers. Je riais, courrais, escaladait la roche. Les quelques passants me regardaient d’un œil désapprobateur. Qu’importe. J’exultais. Bientôt les vagues me chahutèrent gaiement.
    Nous étions au mois d’avril et l’eau, à la Torche, était encore bien froide, mais j’aurais pu me baigner tant la chaleur inondait mon corps.
    Ce n’est que bien plus tard que je regagnais la demeure familiale. Ma mère, habituée à mes extravagances, poussa de grands cris en voyant dans quel état je me trouvais. Je lui sautais au cou et l’emmenant dans une danse improvisée je lui chantais « Il a demandé ma main, il a demandé ma main.. ». Tout à ma joie je ne remarquais pas son regard sceptique. Je regagnais ma chambre à grandes enjambées. J’ouvrais la fenêtre et respirait la mer, la vie. Paul m’avait dit qu’il n’aimait pas la mer, trop habitué qu’il était à la campagne, à la terre. J’avais ri. Comment pouvait t’on ne pas aimer la mer, cette compagne au caractère changeant et imprévisible . J’avais balayer cette remarque avec insouciance. Je dus m’endormir très tard cette nuit là. Quand le sommeil me gagna enfin un sourire irradiait mon visage.

    Mon mariage avec Paul dura deux ans. Deux longues années ou les jours se succédaient dans la plus parfaite monotonie. Je me fanais lentement. L’odeur des algues me manquaient cruellement. Paul n’avait aucune imagination et se moquait de moi lorsque je libérais ma fantaisie. Il me sermonnait durement « Griselda, enfin, un peu de tenue ». Je reprenais mon masque, imperturbable. Et puis un jour différent des autres je m’enfuis : retrouver ma liberté, ma liberté chérie.

    Aujourd’hui encore, lorsque le sable glisse sous mes pieds, je ne peux m’empêcher d’être heureuse. Un bonheur simple et serein. La mer est calme ce matin. C’est le début de l’été. Le soleil chauffe ma peau. Je passe ma langue sur mes lèvres et le sel envahit ma bouche. Je suis ici chez moi et rien ne pourra m’en éloigner. Jamais.

  39. Crêtes blanchies, obstacles franchis
    dans les moutonnements contrastés
    bien voir comment se nourrit la risée
    pas de murs d’un quelconque torchis
    tout est balayé, ravalé au rang modeste
    et de ces éclaboussures qui attestent
    de la confrontation des éléments
    nait un très profond sentiment
    tumulte intérieur et maelström

    >Ossiane : oui bonne remarque, mais la mer amniotique nous renvoie parfois aux tourments d’antan, agitée avant de servir elle n’offre pas aux sentiments de cadre confortable, quand démontée elle vous en remontre. C’est vrai que l’absence de marc ce fait sentir, et qu’incidemment en lui rendant un hommage appuyé je pensai le faire sortir de sa boîte 😉

    Bon dimanche à tous nos amis visiteurs et un bonjour particulier aux pyrénéens

    > merci à rachel pour ce texte éloquent

  40. Merci Ossiane pour ta longue réponse… elle me touche très fort… tes mots sont justes Ossiane…
    en mai 68 j’avais la moitié de l’âge de Cohn-Bendit… et j’étais déja très engagée et révoltée voulant jeter le pavé comme les grands… beau morceau d’histoire à ne pas jeter au caniveau…
    j’aime toujours cette insolence et l’enseigne à mes enfants … si aujourd’hui ils reprennent le pavé… je les suivrai… je les suivrai…
    Je t’embrasse
    un petit cadeau… une perle http://fr.youtube.com/watch?v=tuCDkkG4564

  41. Chez moi, la tempête souvent je la déclenche, car mes paroles je n’aime pas tempérer….

  42. bonjour à tous

    petite escapade en bretagne pour les vacances d’avril
    ou la mer par moment ressemblait à cette photo
    mais je n’ai pas pu la figer comme tu l’a fait Ossiane

    merci à thierry pour ses gentillesses
    je crois que je ne suis pas près de quitter ce blog
    même si j’écris moins il faut dire que j’ai un peu abusé pendant plusieurs mois

    j’aimerais figer certains moments de la vie
    un sourire, un baiser , une carresse
    la voix d’un enfant vous appelant papa
    et prenant doucement votre main.
    alors nous figeons nos souvenirs sur ces images
    et la vie perpétuel mouvement et continue son rytme infini

    belle journée

  43. matelot, hissons les voiles,un dispuru en mer, il y a, cap sur… je ne sais pas, tant pis, je m’en vais écumer la méditerranné,des volontaires ils me faut, pour écumer l’atlantique, êtes vous prêt ? à la recherche de marc nous allons voguer…

  44. Salut la belle équipe !
    Je vous souhaite en pleine forme…

    Et c’est parti pour la chanson

    Il n’y a plus de vêtements secs
    A peine moins les haricots
    Qui voient leur fin venir avec
    Les vagues traitresses et leurs trombes d’eau

    Refrain :
    Quand la mer se lasse
    Chahute et tabasse
    Secoue et puis brasse
    Ma doué ! On ramasse

    Dans la tempête, on cherche un gîte
    Dans le vent calme en cherche la gîte
    Au vilain temps se mettre en fuite
    Et par beau temps prendre la fuite

    Refrain

    Préparer au mieux le navire
    Ferler les voiles, mettre à la cape
    S’il doit advenir le pire
    Que tout soit fait pour qu’on s’échappe

    Refrain

    Si vient le vent, puis la tempête
    Se faire taiseux, baisser la tête
    Coup de tabac, vie ou trépas
    Qui sait ce que demain sera ?

    Refrain

    Si le grain vient, prendre des ris
    Réduire la voile, si ça suffit,
    A mer étale, on chante on rit
    Du ratafia, on s’ réjouit

    Refrain

    Sommet des vagues, voir l’horizon
    Au creux des vagues, toucher le fond
    Ainsi repartir sans cesse,
    Oublieux de tout ce qu’on laisse

    Refrain

    Trouver son île, se trouver soi,
    Poser son sac et ses blessures
    Dans la tempête comme dans l’azur
    Voir la vie belle quoi qu’il en soit.

    Quand la mer se lasse
    Chahute et tabasse
    Secoue et puis brasse
    Ma doué ! On ramasse

  45. Et si vous avez le temps, mettez donc pour moi un accent circonflexe sur gîte, c’est pas que cela change grand chose mais c’est quand même mieux.
    Et… Bon vent !

  46. je crois que je vais retourner faire dodo, repos pas suffisant, grosse fatique, faute impardonnable pour une fille de la côte d’azur, méditerranée, avec deux n. Bon d’ accord , c’est la faute à l’ordi, entre le n et le e mes doigts ont du s’embrouiller sur le clavier. Mais bonne nouvelle, plus besoin d’écumer la mer, et d’affronter les tempêtes, marc nous avons retrouvé…enfin moi je pouvais toujours le chercher longtemps sur la méditerranée !!!

  47. Tempête bouillonnante
    Vie en mille éclats
    Champagne naturel
    De ses splitchs éclabousse
    Doux embruns perles salées
    Brumisateur gouttes d’iode
    Mais faut pas plus remuer
    Le coeur tangue et chavire
    Dessus les flots en danses
    Qui remuent en dedans

  48. La vie tempête et saoûle
    Puis elle se calme douce
    Et puis se re bain mousse
    Comme si la paix de trop
    Pourtant vivre belle sérénité
    Est un régal des sens

  49. Je pensais bien qu’à l’horizon
    C’est ton voilier que je voyais
    De la sagesse à toute épreuve
    Tous les bons gestes de l’ initié

    L’île d’Ossiane j’avais trouvé
    Et dans sa beauté m’échappais
    Je cicatrisais mes blessures
    De sa douceur enveloppée

    Et quand parfois je m’improvise
    En matelot qui s’aventure
    Je me retrouve dans des tempêtes
    Que j’aurais mieux fait d’éviter

    Je ne fuis pas j’ai juste peur
    D’être dans un cyclône emportée
    Et dans ces cas l’ancre à la mer
    Prudence dit de s’arrêter

    Mes feux de détresse sont lancés
    Attend que tempête soit passée

    Bisou à l’équipage

  50. J’ai roulé ivre de fatigue
    Bercé par la douceur de l’air
    En délivrant toutes les digues
    Que je gardais depuis hier

    Et j’ai humé l’eau déchainé
    Je me suis couché sur le sable
    Attendant comme un possédé
    Que ma douleur soit plus tenable

    Et j’ai caressé l’océan
    Qui comprenait tant ma détresse
    Il m’a bercé comme un enfant
    Que l’on console de sa tristesse

    Pendant qu’ils déterrent la terre
    Ma mer à moi est déchaînée
    Je crie, je hurle à fendre l’air
    Ma mère à moi nous a quitté

  51. Quand s’installe la tourmente,
    une mer de survente
    quand vient la bourrasque,
    qui remplit plus que la vasque
    quand le temps du mauvais temps
    est venu incidemment
    il faut s’y résigner brutalement,
    ça secoue de toute part
    et la perturbation parcoure
    notre échine sans rechigner
    nous soulève et nous emporte
    dans des exaltations
    dans nos estomacs bien retournés
    nous donne du ludion
    Ah cyclone tourbillonant
    faut il que tu entraîne mon âme
    tu me fait voir le précipice
    là où je rêve le frontispice
    point d’haruspice à l’horizon
    ce coup de chien, ce coup de poing
    qui me fait essuyer plus qu’un grain
    et maintenant c’est sous mon crane
    que résonne ta violence
    celle qui m’élance

  52. Excuse-moi tu m’as fait peur, on est sûrement dans le haut la main poétique, (bercé, couché et possédé étant au masculin).

  53. Non Lou ma mère ne m’a pas quitté. J’ai pensé à la douleur d’un fils, qui était bien réelle malheureusement. La tempête au propre et au figuré m’ont fait sortir ses mots. Merci Lou de ta sollicitude.

  54. Rachel, il est d’une force magistrale ton poème. Il m’a complètement secouée.
    Bisou à toi.

  55. Je lis tous ces mots déposés et souvent émouvants et je te dis merci Ossiane et merci Maria D et merci Aspe ma tempête est la même que la vôtre, elle n’est pas seulement dans le coeur, il a bien fallu a un certain moment la traduire avec des mots, avec des gestes, il a bien fallu à un certain moment se faire entendre, dire tout haut et crier très fort, puisque c’est ainsi seulement que l’on pouvait se faire comprendre et les actes et les paroles ne sont pas restés vains heureusement, la seule chose qui n’a pas bougé et qui hélas ne bougera jamais c’est qu’il y aura toujours des C… et des menteurs mais il ne faut jamais baisser les bras.
    …. »des lambeaux de désirs qui rêvent » – Léo Ferré beau!

    Bonsoir à tous qui par vos mots mettez du soleil dans notre vie.

    Une petite pause dans ce monde agité.
    C’est le printemps, il fait beau
    Notre coeur est plein d’espoir.
    J’entends au loin
    Les remous de la tempête
    J’ai peur, j’ai raison d’avoir peur
    Le bateau en mer agitée force 7
    Peut faire naufrage
    Il serait dangereux de l’oublier
    C’est le printemps, il fait beau
    Les yeux ouverts, gardons espoir

  56. Je suis fort sensibilisée par tes mots, Monique,
    je partage tes mots, ce sujet de tempête si fort de vie, j en ai traversé des tempêtes en si petite juste humaine,
    bisous Monique.

  57. Marine

    L’Océan sonore
    Palpite sous l’œil
    De la lune en deuil
    Et palpite encore,

    Tandis qu’un éclair
    Brutal et sinistre
    Fend le ciel de bistre
    D’un long zigzag clair,

    Et que chaque lame,
    En bonds convulsifs,
    Le long des récifs
    Va, vient, luit et clame,

    Et qu’au firmament,
    Où l’ouragan erre,
    Rugit le tonnerre
    Formidablement.

    P.Verlaine

  58. Quand tu tempêtes mon fils autiste
    Le sol s’ouvre et je me plonge
    Si désarmée il faut tenir te tenir tête
    Pas perdre la barre garder le cap
    Sur tes progrès de chaque jour
    Quand tu tempêtes mon tendre aimé
    Le sol m’enfonce, et me ficelle
    Impossible de me remonter
    Je perds la voix, me camisole
    Dans un chagrin telle dimension

    Quand tu tempêtes la vie de vie
    Du mot je t’aime
    Le jette fracasse
    Tu fais si mal à en mourir
    Car c’est si bon une mer d’huite

  59. Le ciel était très bas, le ciel était très lourd,
    Et de gris se plombait l’horizon d’un bleu sourd.
    La mer se soulevait en vagues déferlantes,
    Et l’écume moussait, rugissait, menaçante.
    La décision fut prise, à bord du blanc voilier
    De remonter au vent, de ne point aborder…
    La rafale et les flots tout à coup s’apaisèrent,
    Et la mer indigo se teinta d’outremer,
    La vague se calma, se coucha, s’alanguit,
    La neige de l’écume soudain s’évanouit.
    Des embruns persistait une légère bruine
    Sous un rai de soleil, timide aigue-marine.
    La voile s’éloignait, et le ciel olympien
    Augurait à nouveau d’un périple serein…

  60. >rachel :
    Beaucoup d’écriture pour toi aujourd’hui 😉 Un beau ressenti dans ton poème, ton océan de mots et de sensations est touchant.
    Oh mer et liberté quand vous nous tenez 😉 Merci rachel pour ce beau texte en prose émouvant. Ce n’est pas souvent que ce style d’écriture s’invite à notre rendez-vous et c’est dommage 😉 Bonne nuit à toi.

    >thierry :
    Je ne comprends pas bien ce que tu veux me dire avec la mer amniotique 😉
    En tout cas, tu as fait revenir marc 😉
    A propos de l’origine du mot bisquine, voci ce que j’ai trouvé :
    « l’origine du nom de Bisquine viendrait de celui de la baie de Biscage »

    >maria :
    Tant mieux si tu penses la même chose, maria, je me sens moins seule 😉 Tu as de la chance si tes enfants t’écoutent, ce n’est pas le cas pour tout le monde 😉 Merci pour les deux beaux cadeaux.

    >Shaggoo :
    Bonjour et bienvenue 😉 Tu as sans doute raison quoiqu’une tête en pleine révolution à l’intérieur, ce n’est pas mal du tout non plus 😉 Au plaisir de te revoir ici.

    >sabine :
    Tu as toujours une grande facilité pour faire la relation entre le vécu et la photo. Je te découvre 😉

    >marc :
    Ah, enfin de retour, je commençais à me demander s’il ne t’était pas arrivé quelque chose 😉 Bretagne ! Je dresse une oreille 😉 Dans quelle partie si ce n’est pas trop indiscret 😉 Merci pour la belle douceur de ton évocation. La bise vers toi.

    >johal :
    Ah bon 😉 Il faut dire que ces monuments sont souvent placés dans des endroits somptueux 😉

    >phil :
    Salut, matelot, je t’embauche tout de suite pour redonner le moral à l’équipage 😉 Quelle chanson enlevée et revigorante! Et tous ces termes marins… mon petit doigt me dit que tu connais bien cet univers 😉 Bravo à toi !

    >Annick :
    Branle-bas de combat… ta poésie est plus vive au fil des heures 😉 Tes mots splitchent de partout 😉 C’est le grand bonheur sur l’eau pour les deux premiers poèmes mais un peu de douleur pointe dans ton tout dernier. Un grand merci et mes meilleures pensées vers toi.

    >lou :
    Amusant que tu évoques l’ïle … écriture prémonitoire 😉 L’île au soleil pour apaiser la tempête…. Merci beaucoup, je t’embrasse par-dessus l’Atlantique.

    >Sylvie :
    Tu es une sacrée gourmande 😉 Me fait envie cette meringue… Bises chaleureuses vers toi.

    >Monique :
    Oui beaucoup de belles choses à découvrir et sous des angles que je n’attendais pas comme souvent.

    Voilà Monique, bienvenue au club, c’est dit pour toi aussi ; ça soulage de le crier haut et fort et de ne pas courber l’échine;-) J’espère que tu te sens mieux maintenant 😉 Merci pour ton cri du cœur, je t’embrasse.

    >Annemarie :
    Coucou Annemarie, bienvenue en ma demeure 😉 Bravo pour la belle précision de ton évocation poétique. Je vois au fil de tes mots le paysage passer par toutes les couleurs de la tempête jusqu’au calme plat et serein. Ah ce qu’on est bien 😉 Merci beaucoup, bises d’après minuit.

  61. Bonjour à tous,

    Un texte démarré au slam …à croire que j’ai besoin de l’énergie d’un groupe pour écrire…
    Bises et bonne journée.

    Sur les pavés de la ville, j’erre
    Parfois, je la trouve tellement austère
    Que je cherche de beaux repères
    Histoire de dérouter un peu mes colères …

    Rien ne semble avoir de caractère
    Même les matières, le fer et la pierre
    N’opèrent vraiment aucun mystère
    Je me sens alors étrangère…

    Sur les pavés de la ville, j’erre
    Mes pieds heurtent quelques bouteilles de bière
    Puis pour passer mes nerfs,
    Je bute dans les bouteilles en verre

    Et le son du verre
    Rend ma solitude, ma quête moins sévères
    Je ne peux plus me taire
    Je lui hurle alors mes colères

    J’imagine alors une bouteille à la mer
    Elle porte en elle des messages divers
    Elle roule de rage dans l’écume l’hiver
    Et l’orage l’entraîne vers bien d’autres terres

    La bouteille se brise dans l’enfer
    Déversant mille mots doux en vers
    Insufflant des rêves en l’air
    Créant une atmosphère de lumière

    Sous la lumière des réverbères, j’erre
    Je rêve et me perds dans un monde imaginaire
    Une banlieue solidaire sans karcher et moins mercenaire
    Avec un peu moins de critères et de salaires de misère

    Avec moins d’idéologies publicitaires
    Moins de pillages des ressources planétaires
    Un peu plus ouvert et humanitaire
    Un peu moins cyber, un peu moins binaire

    Sous la lumière des réverbères,
    Je rêve d’un monde où je me sentirai plus légère
    Avec plus de valeurs libertaires et égalitaires
    Plus d’idéologies révolutionnaires

    Sur les rides de mes pensées, j’erre
    J’ai encore des rêves, là je persévère
    Dans ce monde où tout semble tourner à l’envers
    Et que brûle l’enfer et que meurent les guerres.

    13/05/08

  62. >Nath:
    Bonjour nath, tu t’es donc mise au slam? C’est peut-être la bonne manière d’associer ton amour du théâtre et des mots…. Toujours beaucoup de rage en toi avec tous ces « r ». Un beau travail d’écriture et de recherche. On sent un peu de légèreté et d’espoir naître en toi. Bonne route, chère nath et merci pour le partage.

  63. Le naufrage

    Le vent chargé de sel siffle dans les cordages
    La mer à chaque assaut fait trembler ma carène
    Je ballote et subis le roulis le tangage
    Et les hésitations de la main qui gouverne

    sans cesse aux creux des flots je m’élève et retombe
    ma fragile coque de bois encaisse tous les coups
    A chaque nouvelle vague je vois s’ouvrir ma tombe
    Et je craque et je geins tant la mer me secoue

    Des montagnes liquides, des tourbillons de neige
    dévalent des sommets dans un bruit d’avalanche
    Emportant à la mer le fringant équipage

    Je vogue à la dérive comme flotte une planche
    Des vagues criminelles me tiennent dans leur mâchoire
    Elles entament ma coque et me plongent dans le noir

    Alain

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