Lecture du Haïku Calligramme: droite gauche, haut
Creux de la vague
écharpes d’écume
coup de tabac
◊ Force 7, quelque part en Méditerranée… Voir la Carte de Corse
L'Oeil Ouvert : photo et poésie
Haïkus et calligrammes, rêverie sur le monde… le voyage imaginaire d'Ossiane
Lecture du Haïku Calligramme: droite gauche, haut
Creux de la vague
écharpes d’écume
coup de tabac
◊ Force 7, quelque part en Méditerranée… Voir la Carte de Corse
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La mer écume
S’agite et gronde
Ses enfants au loin
***
Beau… très beau
« Ô Mort, vieux capitaine, il est temps! levons l’ancre!
Ce pays nous ennuie, ô Mort! Appareillons!
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l’encre,
Nos coeurs que tu connais sont remplis de rayons!
Verse-nous ton poison pour qu’il nous réconforte!
Nous voulons, tant ce feu qui nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre. Enfer ou Ciel, qu’importe?
Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau! »
Ch Baudelaire / Les fleurs du mal
De rage en folie
au sommet de la vague
l’écume fleurie
photos impressionnantes Ossiane
et ce texte de Baudelaire qui met les larmes aux yeux …
Merci Maria-D
Dans ce café de mer où le calme régnait
S’est introduit l’hiver crème blanche agitée
Les songes entrebaillés des portes de l’été
S’effacent dans la tempête d’une vue tourmentée
Nuit blanche spectateurs Vos yeux ensommeillés
S’écarquillent à mesure que tressaille le verre
Que vos deux mains agrippent de peur d’être étrillées
Effiloquant la nuit que sa mâchoire enserre
Le requin blanc bondit dans un rapide éclair
Et laisse dans votre tasse de son passage l’écume
Un message de détresse réciproque s’imprime
Le language exalté de votre café crème
Le mois de mai débute ici sous de puissants contrastes ! Si près, si loin, la tempête… tandis que la goélette disparaît à l’horizon paisible. Doit-on deviner une question sous cette indéniable tension : vivre ici les remous du présent, ou s’évader là-bas dans l’apparente tranquillité d’un ailleurs ?
Bises amicales
Splendide! Ossiane
La mer bouillonne
Eperonne ses remous
Moutons d’écume
Magnifique, le poème de Baudelaire. Merci, MariaD.
Belle journée
« c’est une reprise… »
lente saison des vagues
prise entre les frissons de la crainte
et le vent docile à la caresse
toutes les algues de ton jardin
invitent par leur formes
aux rêves de partances
j’entrouve mes yeux
et dans les brumes
j’y découvre la couleur de ton coeur
arc-en-ciel
dans la lente saison des vagues
De ces barbillons laiteux
qui montrent la voie actée
vient un remugle comateux
un petit creux, le regard vague
pas de retard vers la hague
ceints d’albâtre, prêts à tanguer
allons y d’une forte bouffée
dans ce lit blancheatre sans baldaquin
ce n’est pas le bal des coquins
l’écume épanche notre soif de pureté
malgré des éléments la dureté
vraie semonce qui soudain amoncelle
comme surplis de vraie dentelle
surpris par les bords tout effrangés
il n’est plus temps de se ranger
Et ce souvenir d’enfance … où à l’école on nous fit apprendre ceci… cette merveille de V. HUgo… belle note est la tienne… bravo
Oceano Nox
Ô combien de marins, combien de capitaines
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines
Dans ce morne horizon se sont évanouis!
Combien ont disparus, dure et triste fortune!
Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,
Dans l’aveugle océan à jamais enfouis!
Combien de patrons morts avec leurs équipages!
L’ouragan de leur vie a pris toutes les pages
Et d’un souffle il a tout dispersé sur les flots!
Nul ne saura leur fin dans l’abîme plongée.
Chaque vague en passant d’un butin s’est chargée;
L’une a saisi l’esquif, l’autre les matelots!
Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues!
Vous roulez à travers les sombres étendues,
heurtant de vos fronts morts des écueils inconnus.
Oh! Que de vieux parents qui n’avaient plus qu’un rêve,
Sont morts en attendant tous les jours sur la grève,
Ce qui ne sont pas revenus !
On s’entretient de vous parfois dans les veillées.
Maint joyeux cercle, assis sur des ancres rouillées,
Mêle encor quelques temps vos noms d’ombre couverts
Aux rires, aux refrains, aux récits d’aventures,
Aux baisers qu’on dérobe à vos belles futures,
Tandis que vous dormez dans les goémons verts!
On demande:-Où sont-ils? Sont-ils roi dans quelque île?
Nous ont-ils délaissés pour un bord plus fertile?-
Puis votre souvenir même est enseveli.
Le corps se perd dans l’eau, le nom dans la mémoire.
Le temps, qui sur toute ombre en verse une plus noire,
Sur le sombre océan jette le sombre oubli.
Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue.
L’un n’a-t-il pas sa barque et l’autre sa charrue?
Seules, durant ces nuits où l’orage est vainqueur,
Vos veuves aux fronts blancs, lasses de vous attendre,
Parlent encor de vous en remuant la cendre
De leur foyer et de leur coeur!
Et quand la tombe enfin a fermé leurs paupières,
Rien ne sait plus vos noms, pas même une humble pierre
Dans l’étroit cimetière où l’écho nous répond,
Pas même un saule vert qui s’effeuille à l’automne,
Pas même la chanson naïve et monotone
Que chante un mendiant à l’angle d’un vieux pont!
Où sont-ils les marins sombrés dans les nuits noires?
O flots! Que vous savez de lugubres histoires!
Flots profonds redoutés des mères à genoux!
Vous vous les racontez en montant les marées,
Et c’est ce qui vous fait ces voix désespérées
Que vous avez le soir quand vous venez vers nous!
V.Hugo
***
Peux-tu Ossiane s.t.p supprimer ce même texte de ta note précédente… la houle est si forte que je me suis laissée échouer…
merci
Et bien, ceux qui avaient le VAGUE à l’âme hier vont pouvoir se ressaisir aujourd’hui !
Branle-bas de combat, tous sur le pont ! Ossiane, tiens bon la barre !
Grand frais, force 7 annoncé,
Vagues déferlantes bien formées,
Et sur le blog, mer agitée !
Ça va mousser !
Creux et crêtes
De bas en haut
Finie la fête
C’est pas du gâteau !
Coup de tabac
De haut en bas
Tourbillons d’embruns
Ça brasse un brin !
Vent dans les voiles
Gîte et tangage
Moutons en pagaille
Quelle bataille !
Vent qui fouette
L’écume en mousse
Milliard de bulles
Grand frais, force 7 !
Tempêteeeeeeeee de Biseeeeeeeeeeeees Agitéeeeeeeeeeees !
Clin d’œil MTO !
Pour ceux qui n’ont pas le mal de mer :
« Vous reprendriez bien un peu
De cette mer fouettée,
Admirablement montée,
Assaisonnée de sel iodé
Pour terminer votre déjeuner ? »
Tressaille mon coeur!
S’enchevêtrent les vagues
Sur l’onde en fureur
Dérive mon corps!
Enlacé par l’ardeur des vagues
L’écume de la mer a ses humeurs
Coeur à corps délice
Une voluptueuse hélice
Qu’embrasse la mer, comme un calice
La Méditerranée draîne dans sa fougue impétueuse
Sa somptuosité,
Brassée par le tumulte de ses flots, transfigurée
Mousse d’écume
Crème d’azur
Bâteau flottant
et pourquoi pas une petite mousse, moussaillons….
vague, vague à l’âme, dans le creux de la vague tu es, il est …
tempête, mon coeur chavire…
tu me manques…
dans le creux de la vague, je t’attends…
Mélancolie, vagues d’instant,
des mots en grains et en tempêtes…
La ligne étrange du couchant
mêle ses questions à la houle ;
Autour du mât, les cœurs s’enroulent,
à tribord une larme a chu.
Fi des hiers, à bas les têtes !
Sur les lames et les pontons
que les hommes lèvent leur verre
au grand goulot de l’océan
qu’ils boivent leur vie et leurs peines
Et que tous les feux de Saint-Elme
couronnent leur front de tanguants !
oups… « Et que tous les feux de Saint-Elme »
(pour le 8 😉
Un poème pour dire qu’il ne faut pas mentir….
___
Flot de paroles
A la bave écumante
Vagues folles
Phrases infamantes
Déferlante de mensonges et d’horreur
Pendant qu’au fond du gouffre
Les naufragés de la vie pleurent
Se noient et souffrent
Force 7 tendant vers force 8 DANGER!
___
Pour apaiser les courants fous et en hommage au petit coeur blanc sur la première photo
Dans les flots noirs d’une mer s’allume
D’un jet blanc vers le ciel l’écume
Et tout petit là se détache
Des flocons frais l’ange qui passe
Et dont le coeur seul apparait
Un bref instant remplit l’espace
Bises à tous.
Tempête belle moussue
Toute blanche et nue
Le bâteau vogue calme
Voile dans un ciel doux
Tempête tu te calmes
Main du ciel à genoux
L’ horizon te salue
De douce paix vécue
Hey Annick, je suis heureuse de te voir, il semble qu’il n’y ait que toi de réveillée dans mon après-midi. Fais de beaux rêves tendres.
l’orage hurle et appelle
quand la vague rebelle
charge et monte à l’assaut
des malheureux vaisseaux
les chiens de mer en rage
mordent et saccagent
les gréements les voilures
le vent force les déchirures
puis soudain tout s’arrête
le ciel au dessus des têtes
chasse ses lourds nuages noirs
et le marin reprend espoir
la vie est sauve du désastre
le soleil offre sa clarté d’astre
la houle se calme s’apaise
les rugissants se taisent
La mer devient caresse
et de son corps nu tant le presse
que Neptune qui d’amour se consume
éjacule un puissant flot d’écume
j enrage j écume
Jahit de ma plume
plus qu un brûlot brûlant
un océan sous l ouragan
Lorsque l’océan
Se soulève en tempête
Comme des remparts,
Ses murs d’eau
Se dressent vers le ciel
Et s’élancent à l’assaut
Des fières sentinelles
De nos côtes gardiennes
Etranges instants
Où tous les éléments
Offrent à nos phares,
Un bref instant,
Un col de fourrure blanche,
Un manteau d’écume,
Une écharpe de mousse
Vite abandonnés,
Aussi vite renouvelés,
Dans le fracas des vagues
La lueur des sémaphores
Guide les marins au port
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http://imagecache2.allposters.com/images/pic/ARG/20696~Phare-Dans-la-Tempete-la-Jument-II-Posters.jpg
___
Biseeeeees du matin !
la mer se hausse,
et pour bien le faire voir
se pare de chantilly –
mais une goutte en haut s’étonne
et en replongeant demande
« que font là ces bateaux ? »
Dans le creux de tes reins
j’avais le regard vague
dans tes courbes affolantes
j’ai senti le trouble me prendre
tout s’accélère,
le coeur et le courant
ça bat, ça vit,
ça chahutte sec
pourtant ce n’est pas la bave aux lèvres
mais le regard soudain enfiévré
que déferle en moi le grain
pas de folie ni de génie
mais de tension et d’énergie
tandis que du moment
je m’en vais recueillir
l’amertume rebattue des flots
là sur mon îlot de bonheur
les vagues peuvent bien
brutalement me submerger
je cède au désir
je glisse vers le plaisir
>en remerciement à marc pour toutes ses belles poésies du sentiment amoureux
>avec agitation un grand bonjour ensoleillé du Lauraguais à Ossiane qui a rendu possible ces mots dérisoires et moins que provisoires, notre maïeuticienne qui montre le voie, j’ai tendance à dire presque magicienne.
Et alors Ossiane, tu veux me convaincre qu’il y a autant de vagues sur la Grande Mare que sur MON OCEAN ?
« Et ils voguent vers de différents ports
Sur la vaste mer de l’être , et chacun
Porté par l’instinct qui lui a été donné »
DANTE / Paradis
..
Merci pour votre accueil et l’excellente qualité de votre travail ; je connais votre blog pour m’y promener souvent , mais c’est toujours un peu délicat de prendre le train en marche !
Bon week end.
Bonjour hélène, je m accroche à votre wagon…
Jolie bière pression
Toute mousse les babines
La mer se belle à boire
En écumes de blanc
Le bâteau si goulu
Poursuit sa route au loin
Comme elle est bonne la mer
De se donner d’aimer
merci pour chaque texte déposé cete nuit, bises.
pas un brin de vent , le soleil brille, la méditerranée et calme, point de tempête à l’horizon, temps idéal pour prendre le large… mais pas de chance il faut bosser !!! mais demain…
_____
« que font là ces bateaux ? »
se demande la chantilly…
Ces bateaux,
C’est juste pour la déco !
_____
A la tienne Annick !
Mais comme je n’aime pas la bière,
je ne garderai que la mousse !
_____
salée, sucrée, la mer, prend des goût exquis de sucre, et de douceur,avec toute cette créme chantilly…que du plaisir…dans le creux de la vague, je me précipite…
L’horizon est au loin
Vogue le petit bâteau
Les pas courent le rivage
Se lancent dans cette eau
Dans des remous si bels
Que le corps sucre d’orge
Les mains s’envolent déjà
Le pied lâche le sol
L’écume tapote si tendre
Le fleur de peau en nage
Et la transpire du coeur
Se fait douce et pas sage
Doux moment suspendu
Pour l’amant de passage
Avec cette mer belle
Qui s’offre bel voyage
Délicate friandise
Nappée de chantilly
A la tienne, Christineeeee, de douce chantilly, ontueuse et belle bonne, une belle cuillère, plein de vie envie, à la tienne, Christineeeee,
la pression attendra, cette fois, c’est sucré, l’envie de coulis blanc, de douceurs belles sucrées, le malt attendra un autre moment de vie…sourire.. bises.
Vague tumultueuse
à la crinière enchevétrée
naseaux tremblants
d’écume blanche
tu caracoles
tu te cabres
contre vents
et courants
intrépide
tu galopes
sur le grand désert bleu
(je remets: ici j’ai galopé tête baissée sur le commentaire précédent!…)
Quelle idée pourquoi ne pas aimer la biére,
Ce doux breuvage que nous trimballons un peu partout avec nous.
Le vin qui rendit Noé notre ancétre célebre le mien et le votre
C’ est pas de moi cette affirmation,mais nous devrions ne pas avoir la conscience à
L » aise avec tous « nos SANS « mais nos fréres quand même.
Quelques fois je me sens colére et pas un semblant ,qui est donc l’ AUTRE mon SEMBLABE mon frére ,mes amis que je ne peut accepter.LA hONTE FAIT SOUVENT MAL.Je préfere la revolte ça se gagne comme une épidémie.Va falloir se bouger les affamés ,les sans toit ,les sans tout je ne supporte plus et je le fais savoir.
Mais ne défile pas dans les rues ,en écoutant la valses des tondeuses ,musique concréte des citées dortoirs installées ala campagne a milieu de rien Si vous ne metrouvez pas ,ne vous en faites pas je serais deja en Biére .Noisette.
Alors je trinque avec vous, Noisette, j’adore une leffe bien fraiche, c’est une gourmandise…..OH SI….comme la chantilly…..OHSI…..comme le chocolat noisettes…OHSI…comme une mer d’écumes blanches…OHSI…bises…
Qu’il est bon de se laisser porter sur ton blog… même par tempête 😉
mer agitée, force 7, tempête, attention !!! une seule solution, mon écumoire en main, je m’en vais vous écumer tout ça,afin de pouvoir en toute sérénité écumaient les mers…
un dernier coup d’oeil, de gauche à droite, de droite à gauche, de bâbord à tribord ,de tribord à bâbord, personne en vue. Aussi seule contre la tempête, à bout de force, l’oeil ouvert, je ne peux garder plus longtemps , alors je m’en vais faire dodo… Bonne nuit…
Tempête dehors,
Dépression dedans
Viens, prends ma main
Mon tendre noyé
>maria :
Beau c’est vrai mais pas toujours rassurant 😉 Beaucoup d’écume, d’embruns en pleine figure et de très très gros creux avec un grand vent ern prime;-) Les restes d’une tempête encore plus grosse de la veille 😉 C’est bien aussi de regarder de loin comme tu le fais 😉 Baudelaire a tout compris et toi aussi 😉 Merci pour ces très beaux poèmes.
Quant à mai 68, même s’il y a eu quelques ratés, je ne comprends pas que les médias et le pouvoir politique cherchent à brocarder cette période riche et inventive plutôt que de reconnaitre ce que ces évènements ont apporté d’important sur le plan culturel et social. Ces acquis nous paraissent tellement naturels aujourd’hui qu’on finit par les oublier et pourtant, il n’y a pas si longtemps…. bon j’arrête, je ne vais pas énumérer. Il en est de même pour toutes les grandes luttes sociales qui ont ponctué les siècles et ont fait progresser le bien-être commun. Je pense que je ne serai pas ce que je suis sans mai 68. J’essaie de rester vigilante et de garder la capacité de m’indigner et de me révolter quand la nécessité l’exige. Je dis merci à ceux qui se sont engagés et ont lutté à cette époque. Je pense que d’autres générations prendront la relève. Voilà c’est dit 😉
>pierre :
Superbe haïku ! Très beau cette écume fleurie 😉 Bises à toi.
>lou :
Merci Lou. Impressionnant aussi d’être sur le pont mais j’ai quand même réussi à faire quelques photos 😉 Comme tu écris bien ! Quelle belle tempête dans ta tasse de café et avec ton ange ! Merci pour ta plume vibrante.
>fugitive :
Hé oui fugitive, les apparences sont trompeuses 😉 Un grand ciel bleu c’est vrai mais un vent violent, un grand bruit et des énormes vagues à surmonter, même au loin, ce n’était pas paisible. J’avais hâte de revenir à quai 😉 Bises vers toi.
>claudie :
Oui Claudie, ça bouillonne de partout 😉 Ces ambiances te vont si bien 😉 Beaucoup de belle sensualité dans ton poème en tout cas 😉 Bises.
>aspe :
La reprise est belle 😉 Ca valait le coup de la mettre 😉 Ton poème est superbe, merci aspe.
>thierry :
Le blanc à l’honneur, en dentelle, en albâtre ou en écume… ce n’est pas souvent que tu t’aventures en poésie vers les chemins du sentiment amoureux 😉 Celui-là est plutôt brutal et libéré 😉
Tu parles de marc, je commence à me demander pouquoi on ne le voit plus sur le blog. J’espère qu’il va bien au moins ?
Pour ce qui est de la voie, je ne la montre pas, c’est vous qui la trouvez tout seuls;-)
Bonne nuit et merci.
>Christineeeeee :
Je tiens bon la barre Christineeeeee ! Heureusement que tu es là pour m’épauler dans cette tâche 😉 Un bon point pour moi, je n’ai pas la mal de mer 😉 Je suis sûre que tu aurais un bon skipper 😉 Bravo pour tes poésies pleines d’écume, de vent et d’embruns, on s’y croirait 😉
>Annick :
Annick, tu planes en douceur alors qu’on est en pleine tempête 😉 Réveille-toi !
>sabine :
Pas trop dur le boulot aujourd’hui ? La vague t’a conquise 😉
Tu me fais rire avec ton écumoire 😉 Bonne nuit sabine ; fais de beaux rêves sans roulis 😉
>johal :
Quand vas-tu te faire publier, petite fille de matelot 😉 Toujours beaucoup d’émotion et de beauté dans tes mots. Merci, je t’embrasse.
>monique :
Ton poème est déchirant. Tempête dans le cœur qui peut entraîner si loin parfois. Merci pour ta belle plume sensible et une petite bise en prime 😉
>amichel :
Superbe ! Tu passes de la noirceur la plus totale à la sérénité la plus absolue. Le pouvoir de tes mots et la richesse de tes images nous font partager avec intensité le déchaînement des éléments jusqu’au grand silence de l’extase 😉 Merci pour ta belle écriture ispirée, je t’embrasse.
>pascal :
Ta plume est déchaînée comme il se doit ;-)) Merci pour ton poème plein d’énergie écumante 😉 Bonne nuit à toi.
>brigetoun :
Tu es une petite gourmande, brigitte 😉 Merci pour ton poème plein d’humour. La bise.
>Guess :
Il est vrai que la mer peut se déchaîner très fort du côté de chez moi mais tu as mal lu, Tiago 😉 Ces photos ont été prises en méditerrannée au large de Bonifacio;-) Crois-moi, ça secoue aussi;-)
>Hélène :
Merci pour votre gentillesse. Pas d’inquiétude à avoir quant à prendre le train en marche si ça vous plait de rester avec nous;-) Je vois qu’Annick vous a déjà tendu la main 😉 Ambiance très relax ici sans intention de vouloir en mettre plein la vue avec les mots. Chacun dépose ses mots en toute simplicité et respect des autres. Merci pour ce bel extrait de Dante qui donne une belle leçon de vie et d’humilité. A bientôt donc 😉
>Corinne :
Comme c’est beau cette allégorie du cheval plein d’écume ! Bravo à toi ! Tu as bien fait de galoper tête baissée ;-)) Bises vers toi.
>noisette :
Allons allons, Noisette, pas d’idées noires par ce beau mois de mai 😉 Tu m’offres une petite bière ?
>Seb :
Bonsoir Seb, merci pour ton ressenti qui me touche 😉 J’essaie de faire valser les émotions au fil de l’O et de mon humeur 🙂 Amitié vers toi.
>anna :
La vague qui emporte au fond… terrible douleur… Merci pour votre plume sensible, bonne nuit à vous.
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J’aime la mousse
Des vagues. Comme une bière
Bue. Instant. Moment.
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>>>>>>>>>>>>Pour tous, de la part de Christine….
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un très beau diaporama de mer déchaînée à regarder ici….
http://ossiane.eu/diaporama/les-sentinelles-de-liroise.pps
Un petit bémol cependant pour l’auteur du diaporama qui s’est approprié des photos qui ne sont sans doute pas à lui… vraiment dommage qu’il ait négligé de mentionner le nom des photographes car leurs photos sont sans doute diffusés à grande échelle sur la toile sans qu’ils le sachent. Je crois reconnaître les superbes photos de Philippe Plisson.
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Petite nouveauté sur L’Oeil Ouvert quand vous avez une envie de faire partager aux autres visiteurs un diaporama ou des photos vers lesquels on ne peut pas mettre de lien sur le blog, il suffit de me les envoyer …
Ce fut le cas une fois avec Christine. Je vous avais alors transmis son diaporama par courrrier électronique.
Comme c’est assez long de retrouver toutes les adresses et commes ces diaporamas sont trop lourds en taille pour que je les réexpédie aux visiteurs par email, je me suis aménagée un petit espace sur une autre adresse pour pouvoir recevoir ces fichiers. Ainsi, il me suffit de vous communiquer le lien du diaporama pour que vous puissiez le visionner et l’enregistrer directement chez vous si vous voulez.
Mettez-vous en plein les yeux maintenant ! Bonne nuit à vous!
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Le jour où Monsieur Paul vînt demander ma main mon bonheur était à son comble. Quand celui-ci partît, après les salutations d’usage, je me précipitais sur la jetée. Mon cœur battait la chamade. La mer me ressemblait. Le vent soufflait en bourrasques et les vagues se brisaient sur les rochers. Je riais, courrais, escaladait la roche. Les quelques passants me regardaient d’un œil désapprobateur. Qu’importe. J’exultais. Bientôt les vagues me chahutèrent gaiement.
Nous étions au mois d’avril et l’eau, à la Torche, était encore bien froide, mais j’aurais pu me baigner tant la chaleur inondait mon corps.
Ce n’est que bien plus tard que je regagnais la demeure familiale. Ma mère, habituée à mes extravagances, poussa de grands cris en voyant dans quel état je me trouvais. Je lui sautais au cou et l’emmenant dans une danse improvisée je lui chantais « Il a demandé ma main, il a demandé ma main.. ». Tout à ma joie je ne remarquais pas son regard sceptique. Je regagnais ma chambre à grandes enjambées. J’ouvrais la fenêtre et respirait la mer, la vie. Paul m’avait dit qu’il n’aimait pas la mer, trop habitué qu’il était à la campagne, à la terre. J’avais ri. Comment pouvait t’on ne pas aimer la mer, cette compagne au caractère changeant et imprévisible . J’avais balayer cette remarque avec insouciance. Je dus m’endormir très tard cette nuit là. Quand le sommeil me gagna enfin un sourire irradiait mon visage.
Mon mariage avec Paul dura deux ans. Deux longues années ou les jours se succédaient dans la plus parfaite monotonie. Je me fanais lentement. L’odeur des algues me manquaient cruellement. Paul n’avait aucune imagination et se moquait de moi lorsque je libérais ma fantaisie. Il me sermonnait durement « Griselda, enfin, un peu de tenue ». Je reprenais mon masque, imperturbable. Et puis un jour différent des autres je m’enfuis : retrouver ma liberté, ma liberté chérie.
Aujourd’hui encore, lorsque le sable glisse sous mes pieds, je ne peux m’empêcher d’être heureuse. Un bonheur simple et serein. La mer est calme ce matin. C’est le début de l’été. Le soleil chauffe ma peau. Je passe ma langue sur mes lèvres et le sel envahit ma bouche. Je suis ici chez moi et rien ne pourra m’en éloigner. Jamais.
Crêtes blanchies, obstacles franchis
dans les moutonnements contrastés
bien voir comment se nourrit la risée
pas de murs d’un quelconque torchis
tout est balayé, ravalé au rang modeste
et de ces éclaboussures qui attestent
de la confrontation des éléments
nait un très profond sentiment
tumulte intérieur et maelström
>Ossiane : oui bonne remarque, mais la mer amniotique nous renvoie parfois aux tourments d’antan, agitée avant de servir elle n’offre pas aux sentiments de cadre confortable, quand démontée elle vous en remontre. C’est vrai que l’absence de marc ce fait sentir, et qu’incidemment en lui rendant un hommage appuyé je pensai le faire sortir de sa boîte 😉
Bon dimanche à tous nos amis visiteurs et un bonjour particulier aux pyrénéens
> merci à rachel pour ce texte éloquent
Merci Ossiane pour ta longue réponse… elle me touche très fort… tes mots sont justes Ossiane…
en mai 68 j’avais la moitié de l’âge de Cohn-Bendit… et j’étais déja très engagée et révoltée voulant jeter le pavé comme les grands… beau morceau d’histoire à ne pas jeter au caniveau…
j’aime toujours cette insolence et l’enseigne à mes enfants … si aujourd’hui ils reprennent le pavé… je les suivrai… je les suivrai…
Je t’embrasse
un petit cadeau… une perle http://fr.youtube.com/watch?v=tuCDkkG4564
Les tempêtes ne sont belles que de l’extérieur.
Chez moi, la tempête souvent je la déclenche, car mes paroles je n’aime pas tempérer….
bonjour à tous
petite escapade en bretagne pour les vacances d’avril
ou la mer par moment ressemblait à cette photo
mais je n’ai pas pu la figer comme tu l’a fait Ossiane
merci à thierry pour ses gentillesses
je crois que je ne suis pas près de quitter ce blog
même si j’écris moins il faut dire que j’ai un peu abusé pendant plusieurs mois
j’aimerais figer certains moments de la vie
un sourire, un baiser , une carresse
la voix d’un enfant vous appelant papa
et prenant doucement votre main.
alors nous figeons nos souvenirs sur ces images
et la vie perpétuel mouvement et continue son rytme infini
belle journée
Merci Christine, merci Ossiane, une vraie passion pour les phares 🙂
matelot, hissons les voiles,un dispuru en mer, il y a, cap sur… je ne sais pas, tant pis, je m’en vais écumer la méditerranné,des volontaires ils me faut, pour écumer l’atlantique, êtes vous prêt ? à la recherche de marc nous allons voguer…
Salut la belle équipe !
Je vous souhaite en pleine forme…
Et c’est parti pour la chanson
—
Il n’y a plus de vêtements secs
A peine moins les haricots
Qui voient leur fin venir avec
Les vagues traitresses et leurs trombes d’eau
Refrain :
Quand la mer se lasse
Chahute et tabasse
Secoue et puis brasse
Ma doué ! On ramasse
Dans la tempête, on cherche un gîte
Dans le vent calme en cherche la gîte
Au vilain temps se mettre en fuite
Et par beau temps prendre la fuite
Refrain
Préparer au mieux le navire
Ferler les voiles, mettre à la cape
S’il doit advenir le pire
Que tout soit fait pour qu’on s’échappe
Refrain
Si vient le vent, puis la tempête
Se faire taiseux, baisser la tête
Coup de tabac, vie ou trépas
Qui sait ce que demain sera ?
Refrain
Si le grain vient, prendre des ris
Réduire la voile, si ça suffit,
A mer étale, on chante on rit
Du ratafia, on s’ réjouit
Refrain
Sommet des vagues, voir l’horizon
Au creux des vagues, toucher le fond
Ainsi repartir sans cesse,
Oublieux de tout ce qu’on laisse
Refrain
Trouver son île, se trouver soi,
Poser son sac et ses blessures
Dans la tempête comme dans l’azur
Voir la vie belle quoi qu’il en soit.
Quand la mer se lasse
Chahute et tabasse
Secoue et puis brasse
Ma doué ! On ramasse
Et si vous avez le temps, mettez donc pour moi un accent circonflexe sur gîte, c’est pas que cela change grand chose mais c’est quand même mieux.
Et… Bon vent !
je crois que je vais retourner faire dodo, repos pas suffisant, grosse fatique, faute impardonnable pour une fille de la côte d’azur, méditerranée, avec deux n. Bon d’ accord , c’est la faute à l’ordi, entre le n et le e mes doigts ont du s’embrouiller sur le clavier. Mais bonne nouvelle, plus besoin d’écumer la mer, et d’affronter les tempêtes, marc nous avons retrouvé…enfin moi je pouvais toujours le chercher longtemps sur la méditerranée !!!
Tempête bouillonnante
Vie en mille éclats
Champagne naturel
De ses splitchs éclabousse
Doux embruns perles salées
Brumisateur gouttes d’iode
Mais faut pas plus remuer
Le coeur tangue et chavire
Dessus les flots en danses
Qui remuent en dedans
La vie tempête et saoûle
Puis elle se calme douce
Et puis se re bain mousse
Comme si la paix de trop
Pourtant vivre belle sérénité
Est un régal des sens
Je pensais bien qu’à l’horizon
C’est ton voilier que je voyais
De la sagesse à toute épreuve
Tous les bons gestes de l’ initié
L’île d’Ossiane j’avais trouvé
Et dans sa beauté m’échappais
Je cicatrisais mes blessures
De sa douceur enveloppée
Et quand parfois je m’improvise
En matelot qui s’aventure
Je me retrouve dans des tempêtes
Que j’aurais mieux fait d’éviter
Je ne fuis pas j’ai juste peur
D’être dans un cyclône emportée
Et dans ces cas l’ancre à la mer
Prudence dit de s’arrêter
Mes feux de détresse sont lancés
Attend que tempête soit passée
Bisou à l’équipage
J’ai roulé ivre de fatigue
Bercé par la douceur de l’air
En délivrant toutes les digues
Que je gardais depuis hier
Et j’ai humé l’eau déchainé
Je me suis couché sur le sable
Attendant comme un possédé
Que ma douleur soit plus tenable
Et j’ai caressé l’océan
Qui comprenait tant ma détresse
Il m’a bercé comme un enfant
Que l’on console de sa tristesse
Pendant qu’ils déterrent la terre
Ma mer à moi est déchaînée
Je crie, je hurle à fendre l’air
Ma mère à moi nous a quitté
Mon dieu Rachel c’est vrai ?
Quand s’installe la tourmente,
une mer de survente
quand vient la bourrasque,
qui remplit plus que la vasque
quand le temps du mauvais temps
est venu incidemment
il faut s’y résigner brutalement,
ça secoue de toute part
et la perturbation parcoure
notre échine sans rechigner
nous soulève et nous emporte
dans des exaltations
dans nos estomacs bien retournés
nous donne du ludion
Ah cyclone tourbillonant
faut il que tu entraîne mon âme
tu me fait voir le précipice
là où je rêve le frontispice
point d’haruspice à l’horizon
ce coup de chien, ce coup de poing
qui me fait essuyer plus qu’un grain
et maintenant c’est sous mon crane
que résonne ta violence
celle qui m’élance
Excuse-moi tu m’as fait peur, on est sûrement dans le haut la main poétique, (bercé, couché et possédé étant au masculin).
Pardon Thierry, on s’est croisé. Je m’adressais à Rachel.
Non Lou ma mère ne m’a pas quitté. J’ai pensé à la douleur d’un fils, qui était bien réelle malheureusement. La tempête au propre et au figuré m’ont fait sortir ses mots. Merci Lou de ta sollicitude.
Rachel, il est d’une force magistrale ton poème. Il m’a complètement secouée.
Bisou à toi.
…
blanc comme meringue
l’écume m’éclabousse
image gourmande
…
Je lis tous ces mots déposés et souvent émouvants et je te dis merci Ossiane et merci Maria D et merci Aspe ma tempête est la même que la vôtre, elle n’est pas seulement dans le coeur, il a bien fallu a un certain moment la traduire avec des mots, avec des gestes, il a bien fallu à un certain moment se faire entendre, dire tout haut et crier très fort, puisque c’est ainsi seulement que l’on pouvait se faire comprendre et les actes et les paroles ne sont pas restés vains heureusement, la seule chose qui n’a pas bougé et qui hélas ne bougera jamais c’est qu’il y aura toujours des C… et des menteurs mais il ne faut jamais baisser les bras.
…. »des lambeaux de désirs qui rêvent » – Léo Ferré beau!
Bonsoir à tous qui par vos mots mettez du soleil dans notre vie.
Une petite pause dans ce monde agité.
C’est le printemps, il fait beau
Notre coeur est plein d’espoir.
J’entends au loin
Les remous de la tempête
J’ai peur, j’ai raison d’avoir peur
Le bateau en mer agitée force 7
Peut faire naufrage
Il serait dangereux de l’oublier
C’est le printemps, il fait beau
Les yeux ouverts, gardons espoir
Je suis fort sensibilisée par tes mots, Monique,
je partage tes mots, ce sujet de tempête si fort de vie, j en ai traversé des tempêtes en si petite juste humaine,
bisous Monique.
Marine
L’Océan sonore
Palpite sous l’œil
De la lune en deuil
Et palpite encore,
Tandis qu’un éclair
Brutal et sinistre
Fend le ciel de bistre
D’un long zigzag clair,
Et que chaque lame,
En bonds convulsifs,
Le long des récifs
Va, vient, luit et clame,
Et qu’au firmament,
Où l’ouragan erre,
Rugit le tonnerre
Formidablement.
P.Verlaine
Quand tu tempêtes mon fils autiste
Le sol s’ouvre et je me plonge
Si désarmée il faut tenir te tenir tête
Pas perdre la barre garder le cap
Sur tes progrès de chaque jour
Quand tu tempêtes mon tendre aimé
Le sol m’enfonce, et me ficelle
Impossible de me remonter
Je perds la voix, me camisole
Dans un chagrin telle dimension
Quand tu tempêtes la vie de vie
Du mot je t’aime
Le jette fracasse
Tu fais si mal à en mourir
Car c’est si bon une mer d’huite
Bonsoir Annick et je crois avoir senti l’intensité de tes paroles. Bisous
Le ciel était très bas, le ciel était très lourd,
Et de gris se plombait l’horizon d’un bleu sourd.
La mer se soulevait en vagues déferlantes,
Et l’écume moussait, rugissait, menaçante.
La décision fut prise, à bord du blanc voilier
De remonter au vent, de ne point aborder…
La rafale et les flots tout à coup s’apaisèrent,
Et la mer indigo se teinta d’outremer,
La vague se calma, se coucha, s’alanguit,
La neige de l’écume soudain s’évanouit.
Des embruns persistait une légère bruine
Sous un rai de soleil, timide aigue-marine.
La voile s’éloignait, et le ciel olympien
Augurait à nouveau d’un périple serein…
J’aime la beauté de tes vers Annemarie et ce retour à la sérénité.
>rachel :
Beaucoup d’écriture pour toi aujourd’hui 😉 Un beau ressenti dans ton poème, ton océan de mots et de sensations est touchant.
Oh mer et liberté quand vous nous tenez 😉 Merci rachel pour ce beau texte en prose émouvant. Ce n’est pas souvent que ce style d’écriture s’invite à notre rendez-vous et c’est dommage 😉 Bonne nuit à toi.
>thierry :
Je ne comprends pas bien ce que tu veux me dire avec la mer amniotique 😉
En tout cas, tu as fait revenir marc 😉
A propos de l’origine du mot bisquine, voci ce que j’ai trouvé :
« l’origine du nom de Bisquine viendrait de celui de la baie de Biscage »
>maria :
Tant mieux si tu penses la même chose, maria, je me sens moins seule 😉 Tu as de la chance si tes enfants t’écoutent, ce n’est pas le cas pour tout le monde 😉 Merci pour les deux beaux cadeaux.
>Shaggoo :
Bonjour et bienvenue 😉 Tu as sans doute raison quoiqu’une tête en pleine révolution à l’intérieur, ce n’est pas mal du tout non plus 😉 Au plaisir de te revoir ici.
>sabine :
Tu as toujours une grande facilité pour faire la relation entre le vécu et la photo. Je te découvre 😉
>marc :
Ah, enfin de retour, je commençais à me demander s’il ne t’était pas arrivé quelque chose 😉 Bretagne ! Je dresse une oreille 😉 Dans quelle partie si ce n’est pas trop indiscret 😉 Merci pour la belle douceur de ton évocation. La bise vers toi.
>johal :
Ah bon 😉 Il faut dire que ces monuments sont souvent placés dans des endroits somptueux 😉
>phil :
Salut, matelot, je t’embauche tout de suite pour redonner le moral à l’équipage 😉 Quelle chanson enlevée et revigorante! Et tous ces termes marins… mon petit doigt me dit que tu connais bien cet univers 😉 Bravo à toi !
>Annick :
Branle-bas de combat… ta poésie est plus vive au fil des heures 😉 Tes mots splitchent de partout 😉 C’est le grand bonheur sur l’eau pour les deux premiers poèmes mais un peu de douleur pointe dans ton tout dernier. Un grand merci et mes meilleures pensées vers toi.
>lou :
Amusant que tu évoques l’ïle … écriture prémonitoire 😉 L’île au soleil pour apaiser la tempête…. Merci beaucoup, je t’embrasse par-dessus l’Atlantique.
>Sylvie :
Tu es une sacrée gourmande 😉 Me fait envie cette meringue… Bises chaleureuses vers toi.
>Monique :
Oui beaucoup de belles choses à découvrir et sous des angles que je n’attendais pas comme souvent.
Voilà Monique, bienvenue au club, c’est dit pour toi aussi ; ça soulage de le crier haut et fort et de ne pas courber l’échine;-) J’espère que tu te sens mieux maintenant 😉 Merci pour ton cri du cœur, je t’embrasse.
>Annemarie :
Coucou Annemarie, bienvenue en ma demeure 😉 Bravo pour la belle précision de ton évocation poétique. Je vois au fil de tes mots le paysage passer par toutes les couleurs de la tempête jusqu’au calme plat et serein. Ah ce qu’on est bien 😉 Merci beaucoup, bises d’après minuit.
savez vous que l’écume des vagues vient de la barbe de Neptune qu’il se taille tous les jours !
>Ulysse:
Non je ne savais pas ;-)) Merci de me l’apprendre;-) Bien à vous, bonne fin de soirée!
Bonjour à tous,
Un texte démarré au slam …à croire que j’ai besoin de l’énergie d’un groupe pour écrire…
Bises et bonne journée.
Sur les pavés de la ville, j’erre
Parfois, je la trouve tellement austère
Que je cherche de beaux repères
Histoire de dérouter un peu mes colères …
Rien ne semble avoir de caractère
Même les matières, le fer et la pierre
N’opèrent vraiment aucun mystère
Je me sens alors étrangère…
Sur les pavés de la ville, j’erre
Mes pieds heurtent quelques bouteilles de bière
Puis pour passer mes nerfs,
Je bute dans les bouteilles en verre
Et le son du verre
Rend ma solitude, ma quête moins sévères
Je ne peux plus me taire
Je lui hurle alors mes colères
J’imagine alors une bouteille à la mer
Elle porte en elle des messages divers
Elle roule de rage dans l’écume l’hiver
Et l’orage l’entraîne vers bien d’autres terres
La bouteille se brise dans l’enfer
Déversant mille mots doux en vers
Insufflant des rêves en l’air
Créant une atmosphère de lumière
Sous la lumière des réverbères, j’erre
Je rêve et me perds dans un monde imaginaire
Une banlieue solidaire sans karcher et moins mercenaire
Avec un peu moins de critères et de salaires de misère
Avec moins d’idéologies publicitaires
Moins de pillages des ressources planétaires
Un peu plus ouvert et humanitaire
Un peu moins cyber, un peu moins binaire
Sous la lumière des réverbères,
Je rêve d’un monde où je me sentirai plus légère
Avec plus de valeurs libertaires et égalitaires
Plus d’idéologies révolutionnaires
Sur les rides de mes pensées, j’erre
J’ai encore des rêves, là je persévère
Dans ce monde où tout semble tourner à l’envers
Et que brûle l’enfer et que meurent les guerres.
13/05/08
>Nath:
Bonjour nath, tu t’es donc mise au slam? C’est peut-être la bonne manière d’associer ton amour du théâtre et des mots…. Toujours beaucoup de rage en toi avec tous ces « r ». Un beau travail d’écriture et de recherche. On sent un peu de légèreté et d’espoir naître en toi. Bonne route, chère nath et merci pour le partage.
Le naufrage
Le vent chargé de sel siffle dans les cordages
La mer à chaque assaut fait trembler ma carène
Je ballote et subis le roulis le tangage
Et les hésitations de la main qui gouverne
sans cesse aux creux des flots je m’élève et retombe
ma fragile coque de bois encaisse tous les coups
A chaque nouvelle vague je vois s’ouvrir ma tombe
Et je craque et je geins tant la mer me secoue
Des montagnes liquides, des tourbillons de neige
dévalent des sommets dans un bruit d’avalanche
Emportant à la mer le fringant équipage
Je vogue à la dérive comme flotte une planche
Des vagues criminelles me tiennent dans leur mâchoire
Elles entament ma coque et me plongent dans le noir
Alain