Lecture du Haïku Calligramme: centre, bas, haut
Perle du fleuve
de la craie au pastel
souflleur de nuages
◊ La Touraine et le château d’Amboise au bord de la Loire. Edifié aux XV et XVI ème siècles sur les ordres de Charles VIII, Louis XII et François 1er, le château d’Amboise fut la première résidence royale de la Renaissance française. Pour en savoir plus …
◊ Renaissance… un titre que j’ai choisi sans savoir ce que serait le lendemain… un pur hasard et pourtant, aujourd’hui j’ai envie de vous faire partager la renaissance de deux personnes très chères… après bien des frayeurs, le retour dans le fleuve de la vie de Neyde, notre amie poétesse à la fois si proche et lointaine du Brésil… je lui souhaite un bon rétablissement et lui envoie mes plus chaleureuses pensées… et puis la renaissance d’une autre poétesse artiste que j’aime beaucoup et que j’attendais depuis si longtemps… Aurélie de la Selle que l’on connait aussi sous le nom de Lilly, Oreillette… elle vient d’ouvrir son tout nouveau site que je vous invite à aller visiter promptement… je vous renvoie également à un article que je lui avais consacré lors de la sortie de son dernier livre ainsi qu’à la note que François vient tout juste de lui dédier… deux joyeux petits signes annonciateurs du printemps et de la vie qu’il faut mordre à pleines dents.
Bonsoir Ossiane… J’aime beaucoup le château d’Amboise et ton souffleur de nuages… que la nuit te soit belle… et la fièvre soufflée par ce même souffleur…
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Carte postale
Une ville délavée
En rénovation
Grand merci pour le lien … fort intéressant
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>>>>>A tous:
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… cette nuit… 1h 47mn… cling… un petit mail du Brésil tombe dans ma boîte à lettres… devinez de qui…. de NEYDE !!! Neyde qui envoie de ses nouvelles pour dire que son opération a été un franc succès. Elle n’a plus qu’un rein maintenant mais le mal est parti avec. Le fleuve de sa vie continue!!! Youpi !!! Bien sûr, Neyde est très fatiguée mais elle va reprendre petit à petit le cours de la vie en nous lisant dès demain. Je lui laisse le soin de vous en dire plus si elle le juge nécessaire et quand elle se sentira assez forte. Il faut toujours croire en ce que la vie peut donner de meilleur. Rien n’est impossible. Bonne journée à vous tous, le coeur en joie et les pensées tournées vers le Brésil !
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Nadar, Neyde
à cheias braças,
rio de vida
uma nova ponte
entre duas margens
que je t’Amboise
perfume de manga e de madressilva
un artisan florentin,
dans son atelier derrière Santa Croce,
se redresse et regarde, satifait,
le panneau qu’il vient de terminer.
Sior Marco va payer
cette mosaïque de pierres dures,
table reflétant parfaitement
ses descriptions.
Partir comme lui à la cour de France ?
je n’avais pas lu. En viva pour Neyde,et bon courage à elle pour la rééducation
Grandes pensées amicales pour Neyde !
Après le chaos
Espérer et renaître
Couleurs de la vie
Amboise ! Amboise ! Il serait pas plutôt en pierre ce chateau ?
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des murs à la tempera
peinture à l’ oeuf sur bois
renaissance du bleu
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andrée wizem
Le feu d’hier
Enfin s’est apaisé
Les malades vont regagner
Quelques eeeee d’Energie
Sommeil Réparateur
RENAISSANCE du réveil
Bonne semaine !
Biseeees matinaleeeees
Il est si beau encore ton haiku, Ossiane, belle journée.
Neyde, je pense à ton père qui en ces lieux passa si je me souviens bien.
Des bises pour ton rétablissement, prompt et serein.
Une perle Amboise!
Et le fleuve alangui
Marque une pose à son pied.
Les nuages s’y mirent
Et la lumière souveraine
Fait chanter ses atours.
Léonard y porta
Un parfum d’Italie
Et trouva ici
Sa consolation da Vinci.
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Renaissance … titre prémonitoire, Ossiane ?
… je suis tellement ravie des bonnes nouvelles que tu nous apportes en ce qui concerne l’état de santé de Neyde !
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Neyde : Reviens-nous vite. L’hôpital de l’Oeil Ouvert est en pleine effervescence. Ici : sus aux états grippaux et les fumets d’amitié de la potion magique font un bien fou ! Je t’embrasse très fort.
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Belle journée à tous.
(Me sens encore un peu flageollante sur mes guibolles…)
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Je t’embrasse amie Neyde… à toi je pense
J’admire l’aquarelle en callligramme d’Ossiane aux teintes qui bercent mon oeil, et déjà des bisous s’envolent vers chacun, deux fois plus qu’un pour chaque petit malade, et bien plus encore pour Neyde. L’Homme a fait de si grands progrès dans le domaine de la médecine, qu’il est bon sur ce point là, d’être en 2008, et je salue et remercie les chercheurs et les médecins, et ceux qui souhaitent l’Humain en santé. Pas d’imprudence, Neyde, respire à ton souffle et récupère doucement. Bises.
Petite goutte de vie
A souhaité vivre un jour
Là, sur les berges
D’un petit paradis
De bord de Loire
Et cette perle vivante
Scintille entre
L’eau et le ciel
Et doucement les nuages
La caressent si tendre
DE PERLE EN ECHO
Des torrents de nuages
Se mélangent au fleuve jaune
Qui berce de son rythme
Les glycines des réacteurs
Turbocompressés
En amont des sources
Les courants ascendants
Assis en équilibre sur un cil
Clignotent un murmure vert
Aux échos cristallins
Neyde
Je suis contente d’avoir de tes nouvelles par Ossiane en attendant de pouvoir bientôt te lire sur le blog de l’Oeil Ouvert.
Annick a raison lorsqu’elle parle des progrès de la médecine ; ce qui est aujourd’hui du domaine de la chirurgie classique était il y a peu, à peine imaginable.
Il te reste maintenant à te remettre doucement de cette opération, nous avons beaucoup pensé à toi pendant tous ces jours et à travers nos échanges de mots et de poésie, nous t’aiderons à retrouver toute ton énergie et tes talents de poétesse. Bon courage et à bientôt Neyde. Je t’embrasse.
petite correction peut-être possible
…. à travers nos échanges de mots et de poésie, nous t’aiderons à retrouver….
J’ai tout d’abord envie de dire mon admiration pour ton Haïku Ossiane, Il est à la couleur de tes images tout en douceur et harmonie, chacun de tes mots viennent en touches légères compléter le tableau de cette note. Il est l’expression même de toute cette délicatesse que l’on retrouve en ta personne.Félicitation.
Au vu de cette image, chacun peut comprendre pourquoi l’Ecole italienne est tombée sous le joug de tant de beauté.
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On ne peut trouver Image plus harmonieuse en couleur.
Amboise est un petit joyau de la Renaissance
Qu’un savant éclairage du soleil finissant
Illumine dans son écrin satiné.
La pierre et l’ardoise,
La Loire et le sable,
Le ciel pour palette.
Image parfaite de la douceur angevine
Dans la discrétion de ces tons pastels.
Renaissance..pour Neyde…bonne nouvelle..l’hirondelle va rebattre des ailes!!
Ossiane
Ton thème est vraiment adapté à la situation…Coïncidence…
Perle brésilienne
Hirondelle du bout du monde
Oiseau aux plumes bariolées
Les nuages sombres
Ont quitté le royaume des ombres
Une aube ensoleillée
S’est fait passeur de lumière
En de doux rayons ruissellant de perles
Renaître à la vie!
La vie qui nous émerveille
Un soleil vermeil
De nouvelles envies
Le carnaval en frénésie
Pour ton retour à l’Oeil Ouvert
Fêtons donc cet évènement
Au château d’Amboise
Longeant avec majesté, le fleuve
Qui se complait dans cette sérénité
Avec faste et générosité
Les peintres de la Renaissance
Ont marqué avec magnificence
Sur leur palette le doux pastel
De leur empreinte
Suivons le cours
De ses eaux galvanisées
Par la joie décuplée
De ce nouvel ordre agencé
Cette renaissance
Un bel augure
Neyde
De ta convalescence
Pensées très amicales, NEYDE….rejoins nous vite…les ami(e)s de l’Oeil Ouvert suivent tes pas…Bonne convalescence….au Château d’Amboise, symbole de « ta renaissance »
Belle journée à tous et bises
L’orage plane
les conjurés s’assemblent
la Paix lointaine
Merci Claudie pour un si beau langage. Je trouve ton poème plein de vie et de lumière, quel plaisir de te lire.
Pensées pour NEYDE
rejoins nous bien vite
cette note est de circonstance une belle renaissance à toi ….
Petite histoire inventée
Cet été mon ancienne voisine m’a invité à passer les vacances en touraine. Ses parents possèdent un petit manoir au bord de la Loire. Cela faisait longtemps que je ne l’avais pas vue. Lorsque je la revis cela fût pour moi un choc. Nous avions tous les deux le même âge. Dix sept ans. La dernière fois que je l’avais vu, nous devions avoir douze ans. Aujourd’hui c’était une belle et grande jeune fille. Des cheveux d’un blond doré descendant comme une crinière jusque la lisière de son dos. Des yeux d’un bleu saphir. Des jambes interminables semblant porter le ciel. Un sourire que les anges lui envient. Nous passions notre temps à nous promener dans les bois, à visiter les châteaux de la région. Le premier fût Azay Le Rideau. Nous avions déjeuné dans le parc. C’était un soir d été ou l’on sent le ciel se chargé d’une force magnétique.. Les nuages clairs dans l’après midi prenaient une teinte ardoise. Se reflétant dans l’Indre aux couleurs sombres. Le vent commençait à souffler par rafale. Elise ce jour là avait mis une robe légère qui se soulevait. Et qu’elle ramenait à sa place avec ses mains. Un sourire gêné. Car elle voyait bien que je regardais discrètement ses jambes effilées. Mais je n’osais déclarer ma flamme. Car j’étais assez timide. Pourtant à chaque instant je rêvais de lui prendre la main, de l’embrasser. Ce qui se passa lors de ma visite au château d’Amboise d’une manière fort imprévue. En effet, cet après midi là elle nous avions décidé d’aller visiter un château sur les bords de la loire. Nous nous sommes garés en face du château. La vielle ville s’étendait de tout son long. Languissante. Offerte à nos yeux éblouis. Figée dans le temps Comme une carte postale. Elise me parlait de l’histoire du château mais je n’entendais que la musique de sa voix. Hyptoptisé. Elle me dit : le château que nous allons visiter s’appelle Amboise. Sous le charme d’Elise je n’entendis que le dernier mot. Je la regardais et enhardi. je lui pris la main et l’embrassait.
Notre baiser dura une éternité. Ses lèvres si douce ressemblait à une sucrerie. Je fermais les yeux et semblais être emporté dans un tourbillon. Mes sens sans dessus dessous. Mon cœur semblait vouloir sortir de ma poitrine et vivre sa propre vie. Il nous fallut un long moment pour s’échouer sur le bord du fleuve. Enfin remis de nos émotions. Elle me dit maintenant on va visiter le château d’Amboise. Je me mis à rougir car je compris à cet instant qu’elle ne m’avait pas dit. Embrasse mais Amboise. Heureusement elle ne su jamais rien de cette mégarde.
remors d’Anne.
le jour s Ȏteint
les yeux clos du génie Soleil.
Bonne nouvelle en même temps que le pont est passé
derrière les incertitudes comme autant de nuages dépassées
et cette renaissance qui fleure si fort l’humanisme
a ses chantres qui dépassent les isthmes.
Avec Amboise nous voici parés pour affronter la modernité, le progrès
la superposition des styles et leur complexe cohabitation sous un même toit
l’escalier extérieur illustre si bien ce point de vue dans la remembrance
des membrures apparentes.
Amboise est l’ambroisie, cette nourriture qui nous rapproche des cieux
mais qui nous nourrit amplement la vue et les sens dans un solide dédale
et cette douceur se mire dans le fleuve et s’admire tout court.
Charles VIII premier époux d’Anne de Bretagne y déposa son dernier souffle quand revenant de son jeu de paume favori il se cogna la tête contre un linteau surbaissé.
Amboise, C’est une invitation au voyage
C’est un de ces merveilleux villages
Accosté à la Loire, sur les bords du rivage.
L’homme a modifié savamment le paysage
Comme un chirurgien aux mains sages
Il sculpte et respect ce doux visage.
La nature reconnaissante lui rend hommage
Elle traverse élégante et rayonnante les ages.
Le temps se retourne étonné sur son passage.
Puis, Etourdi, il s’incline comme un mage
Ecartant de sa belle tous les nuages
Erigeant sa beauté en un authentique adage.
…Oh le pôvre pas de bol (me fait penser à une bd du petit Spirou…son grand père le tient sur ses épaules pour l’empêcher de descendre les escaliers à quatre pattes…et il oublie ..l’encadrement de la porte!)
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Ossiane merci de nous avoir donné des nouvelles de Neyde…Il va lui falloir un peu de temps pour se remettre et j’espère que nous lire lui fera du bien..
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Pas trop d’inspiration ce jour…J’espère que les enrhumés fièvreux sont en voix de guérison…:) Juste un petit coucou en passant…
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Bonne après-midi à tous
Tendresse de la craie
Douceur du pastel
Finesse de la perle
Les nuées s’étirent
Insaisissables….
Poussées par Eole,
Le Joufflu Souffleur
S’époumone,
Et de sa bouche en
{oOo}
Croque dans le ciel
Ce délicat tableau
Aux nuances si subtiles,
Aux tons si raffinés,
Qu’on aimerait l’exposer
Pour toujours l’admirer !
Merci Ossiane
D’avoir su l’immortaliser
Pour nous l’offrir aujourd’hui
A nos yeux émerveillés !
Biseeeeees tendreeeeeeees
Ma chère Ossiane,
deux beaux retours, ma Brésilienne adorée Neyde et la charmante Aurélie !
Ravissements,
Etourdissements,
Tendrement,
Optimistement,
Unanimement,
Radieusement.
Bonne semaine à toutes et à tous,
Ossiane je t’embrasse ainsi que Neyde et Lily,
OLIVIER
La vue de cette magnifique photo du Château d’Amboise me rappelle que je rêve d’aller voir celui de Chenonceaux depuis des mois….. Merci Ossianede me redynamiser cette envie….
d’un petit peu de renaissance
A Neyde, courage et beaucoup de patience.
* Christine…un courrier est en route:)
OssY
oOh je ne m’attendais pas à cette belle surprise
venais juste faire chaque jour ma promenade quotidienne à travers tes bulles
et Hop la cerise sur le gâteau de me présenter comme le Seigneur d’Amboise
oh Oh OH là là quel merveilleux cadeau
bises bullées rougies
Bises, Aurélie….si heureuse, I am,
et pendant que j’y suis,
juste avant d’aller chercher Jean Sébastien,
bises à chacun!.
cette photographie est une merveille
C’est au château d’Amboise
que polie et courtoise
j’ai rencontré Benoît
qui m’dit venir de Blois
Il m’a dit viens on sort
faire un tour à Chambord
Il était si gentil
que moi je l’ai suivi
J’étais bien jeune alors
Car du château d’Chambord
je n’ai vu du décor
Que l’herbe du dehors
Or depuis ce jour là
je n’ai plus vu Benoît
Il m’a dit « bien l’bonsoir »
J’suis pas féru d’histoire
j’irai à Chenonceau
Il paraît qu’ cest bien beau
Où bien à Cheverny
c’est p’têt pas mal aussi
La Loire coule sous le pont
Et le sable la regarde
Puis ils regardent tous deux
Ce château est si beau
suite et fin des aventures
Et c’est à cheverny
Qu’jai rencontré denis
Il était si gentil
Que moi je l’ai suivi
Que j’aime la touraine
Ah vraiment quelle aubaine
Moi qui est pour passion
L’histoire et sa région
Elle cherche les mots de ses voyages
éteints dans l’éclair d’un orage
ils ont perdu toute essence
et même le sens de ses absences.
Des fleuves mauves d’encre de pluie
mêlent les roses et les bleus depuis
teintent et parfument son écriture
lettres ondulantes, douces ratures.
Des lilas mauves, des bleuets roses
poussent au fond du jardin
de gouttes d’encre elle les arrose
pour qu’ils fleurissent dans tes mains.
Elisa HUTTIN
C’est au bord de la Loire que pour la première fois tu as posé tes lèvres sur les miennes. J’avais le cœur tout en émoi. Tu m’as pris la main et nous avons continué notre promenade.
Nous avions ce bonheur béat qu’on connu tous les amoureux je crois.
Depuis, 15 ans ont passé. Beaucoup de choses ont changé. Je t’ai parfois fait du mal sans le vouloir, sans le savoir ou quelquefois par colère qui n’ait jamais bonne conseillère.Il y a eu aussi beaucoup d’amour. Je t’en ai donné et j’en ai reçu beaucoup.
Ce que nous avons construit est si solide et si fragile à la fois.
Pourtant, lorsque tu me tiens la main mon cœur bat encore la chamade.
Souffleur de nuages ….encore un métier en voie de disparition…c’est bien dommage….j’imagine encore les coeurs en fusion…Assis sur un coin de ciel…joues gonflées et âme rêveuse…..il expire….par petites bouffées ….doucement…C’est sa manière à lui de dire…d’écrire…de ressentir….Souffleur de nuages…de génération en respiration…de respiration en passion…..de passion en abandon…il offre quelques boules de coton en suspension….des boules creuses…délicieusement creuses…légères et soyeuses….qui effleurent le ciel et tes pensées d’un coup d’aile…De la craie sur tes lèvres couleur pastel….souvenir d’un voyage ….d’un baiser…d’une invitation…
pour Aurélie de la Selle, j’avais vu ça chez Olivier – et son nouveau site est encore plus beau
>Maria :
Oui maria, ce coin de Loire est splendide et majestueux. Le calligramme est un peu pâlichon comme moi 😉 Pas facile de décoller en peinture à partir d’une image aussi réaliste…
>brigetoun :
Evocation très originale, Brigitte. Tu t’es plongé en pliene histoire !
>Annie-Claude :
Et voilà Annie-Claude, tu avais tout deviné 😉 Merci à toi !
>bonbonze :
😉 Beaucoup de falaises de craie dans ce coin là. De la belle pierre blanche qui resplendit au couchant.
>andrée :
Un bel haïku pictural, merci andrée !
>Christineeeeee :
Grapillé quelques « e » seulement, pas tout récupéré 😉 Un superbe poème aux textures très douces tu as écrit. Bravo à toi. Bises.
>Annick :
Merci pour ta gentillesse et ta belle humeur.
>Pierre :
Un très beau poème historique ! Et bien sûr la lumière si particulière de la Loire. Bises vers toi.
>Bourrache :
Pas du tout fait exprès pour le titre 😉 Je t’embrasse et te souhaite de retrouver la bonne forme.
>gmc :
Beau poème mais il n’y avait pas de réacteurs turbocompressés 😉
>Monique :
Merci pour tes vœux de rétablissement mais le mal est plutôt coriace cette année 😉 Oui, j’ai voulu mettre l’accent sur la lumière et les couleurs pastel qu’elle suscite. C’est la continuation des notes précédentes. Et je pense aussi aux belles toiles aquarellées qu’Olivier Debré a faites à propos de la Loire. Tu sais bien retranscrire cette douceur angevine en mots 😉
>Claudie :
Heureuse coincidence, je pense que Neyde a réussi à nous lire aujourd’hui mais elle est encore trop faible pour pouvoir rester longtemps devant l’ordinateur. Quel beau poème chaleureux tu lui as écrit !
>marc :
Ton premier texte est délicieux et charmant. Délicatesse, timidité, amour. Grande doucuer du passage de tes mots dans le deuxième 😉 Belle plume sensible pour toi !
>salade :
Merci pour ton joli poème du couchant. Bises.
>Alix :
Oui Alix, notre présence est très importante pour Neyde et son rétablissement. Ce blog compte beaucoup dans sa vie. Petit coucou gentil quand même, chère amie de rhume ;-)) Tu sembles en meilleure forme que moi 😉
>Olivier :
Et oui, tu les connais toutes les deux 😉 Ton poème est radieux à la lumière de ce grand soleil qui nous irradie depuis quelques jours. Je t’embrasse.
>MTO :
Je l’ai visité aussi Chenonceaux. Un lieu splendide. Il n’y a pas à hésiter, organise-toi une visite renaissance de quelques jours là-bas aux premiers beaux jours. Bises.
>lilly :
Et voilà lillY qui vient à notre rencontre de vive voix ;-)) Rien de plus normal que de signaler ton beau retour sur la toile ; tu nous as tant manqué. Ton site est très beau et donne une bonne idée de ce que tu fais et de ce que tu es. Bises bullées rosies vers Assas.
>Bruno :
Trop gentil Bruno ;-))
>rachel :
Touraine et émois amoureux ;-)) Un pour chaque château 😉 Ton dernier texte est émouvant. Merci beucoup.
>Salomé :
Splendide poème que je découvre ! Toutes ces couleurs subtiles sont bien à l’image des ambiances liguériennes. Merci à toi.
>Pierre b :
Toujours beaucoup de baisers dans tes tendres évocations 😉 Une jolie rêverie autour de ces nuages en voyage avec les pointes d’humour dont tu ne manques pas. On rêve au fil de tes mots. Un grand merci cotonneux 😉
Nous prenons nos distances pour entrer dans le bleu et l’or d’une ville mythique… Le rêve nous invite à pas mesurés.
Un petit mot pour remercier Ossiane et son « Oeil ouvert ». J’y suis venu car une personne qui m’est proche y vient régulièrement. Je crois que j’en prenais un peu ombrage. Je fus longue avant de me lancer. A petit pas, par petites touches je vous ai retrouvé. Vous lire tous est un vrai plaisir, un amusement par moment et puis parfois très émouvant.
Bonne soirée à chacun et à chacune.
« Toute connaisance commence par des sentiments »
disait Léonard de Vinci, invité honorable de François 1er au Clos Lucé à Amboise où il mourut. Il repose au Château d’Amboise dans la chapelle Saint-Hubert. Ca c’est pour le côté histoire de ce grand penseur humaniste peintre, écrivain mathématicien, ingénieur…
Songez que le grand Léonard contemplait comme nous cette petite merveille du bord de Loire et l’on peut aisément penser que face à ce spectacle d’Amboise au coucher du soleil, ses sentiments, comme les nôtres étaient des sentiments d’admiration et de contemplation, lui qui aimait les couleurs, les lignes, l’ombre et la lumière.
Je pense à Léonard de Vinci en regardant cette photo, d’une part parce qu’il y a vécu mais d’autre part à cause de cette lumière toute particulière que tu as su saisir Ossiane, sur la ville elle-même qui en resserant le chant autour d’elle se trouve sur un fond sombre de verdure, comme pour en faire ressortir davantage son éclat. Et c’est ce qui me ramène à Léonard de Vinci qui procédait ainsi, plus largement, pour ses portraits afin d’en faire ressortir toute la beauté.
Beaucoup de baisers…vraiment Ossiane ? étrange….troublant je n’avais pas remarqué…sourire..Mais peut être est ce seulement de la sensualité…et l’envie de voyager…Sais tu que c’est grisant de déposer un baiser sur une nuque tout juste découverte…de laisser glisser ses lèvres sur une joue offerte…d’effleurer des lèvres entre ouvertes…Tout ceci avec délicatesse…faux détachement…et….beaucoup d’émotion…Dans mes pointillés…outre des envies de respiration…j’y trouve rêves…réalités…et inventions…Mais je peux abandonner baisers et passion…
AERODYNAMIQUE DES FLUIDES
Des réacteurs turbocompressés
Hantent les reflets de voix
Du chant des glycines
Propulsant le vent des cantiques
Sur des larsens hendrixiens
L’aura du rock’n’roll
Plane sur des chapelles brûlées
Irradiant l’arôme du napalm
Et la saveur des pigments
Qui pimentent la virginité
Des espaces farouches
Et des floraisons froides
Bonsoir et bonne nuit à tous
___
Sur le banc de sable
Promenade en solitaire
Regard sur la ville
Passent les nuages
Eteindre le soleil
D’un souffle léger
Le bleu et le rose
De pastels deviendront
Fusains de la nuit
__
Je vous lis avec ravissement…
tendrement serre….essuie délicat….pose sa nuance….un autre pinceau….autre couleur….la toile gémit…bientôt finie…il se recule…comme elle est belle…elle palpite de tous ses feux….le peintre la pose sur ses genoux….admire encore …pose son huile….se lève tendre…lui avec elle…eux deux précieux…respirent bel….osmose en âme…..intimité…le jour se couche…le peintre respire…il l’a trouvée…sa beauté d’elle…
Amboise
en juillet dernier
nous l’avons traversée en canoë
lentement
lentement
en canoë, l’avons traversée
une pensée pour Léonard.
Amboise
Alain d’A
Contraste du ciel et de la terre
joute des nuages de l’eau
Osmose du passé et du présent
Aquarelle du temps
le fleuve
même les eaux
de la mer et du ciel
à la couleur des jours…
Pensées pleine d’énergie et de joie vers Neyde et Aurélie!
Je pars découvrir le site d’Aurélie dés que possible!!! (Là, je dois filer!…)
Ma chère Ossiane,
Je suis un peu vexé, j’ai moi aussi consacré hier une note au retour d’Aurélie et mon poème, ici, est le premier destiné à Neyde et Lily. « A nos actes manqués » comme chante Goldman ou l’aurait dit Freud.
Je ne t’en veux pas… La vie est ainsi !
Renaître j’ai connu,
18 ans déjà,
Carpe Diem
Bisous,
OLIVIER
PASTEL
Au Moyen-Âge
Les couleurs rimaient avec
Gaude, Kermes ou Garance
Des verts, des jaunes,
Des rouges intenses…
Les maîtres teinturiers
Cherchaient…
Le Bleu Parfait
Symbole de sagesse
Piété, bonheur, virginité.
Ils trouvèrent
Isatis Tinctoria…
L’or bleu de la Renaissance
Né quelque part
Entre Albigeois et Lauragais
Jolie plante
Aux fleurs jaunes et légères
Elle devint rapidement,
La magicienne
Des bleus pastel
Simples feuilles séchées,
Broyées, fermentées,
En pâte modelées,
Coques bien rondes
Pour un transport plus aisé,
Six mois de travail
Et une extraordinaire
Transformation
Après pulvérisation…
Miracle de cette teinture
Fantastique
Pour un Bleu…
D’un Bleu…
Si Bleu…
Couleur royale,
Royal Pastel
En pays de Cocagne,
Tu en as fait rêver plus d’un,
Tu nous fais rêver encore…
D’un Bleu…
Plus Bleu…
Que le Bleu…
De tous les Bleus….
Biseeeeeees Bleutéeeeeeees
Cithare ornée, pur hasard, avec cinquante cordes
Une à une résonnant de tant d’années fleuries
Lettré Chuang au réveil rêve encore papillon
Empereur Wang au printemps renaît en tourterelle
René SENS
pardon, je ne le connais pas…
aspe
Il était fâché avec Maude ERN
Christineeeeee : … un petit … lien … bleu ?
http://www.dailymotion.com/relevance/search/piaf%2Bplus%2Bbleu%2Bque%2Ble%2Bbleu%2Bde%2Btes%2Byeux/video/xbhqz_aznavour-piaf-plus-bleu-que-tes-yeu_music
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Biz à tous.
Merci Bourrache, pour cette superbe chanson,
j’espère que le virus a pris une bonne suée sous vos couettes, et que la température a baissé, et vous laisse en forme….
ëtre là
regarder le courant
le suivre
tout en restant là
à ëtre
tout simplement
son ëtre
c’est beau et bon de vie
quand le tapis doux déroule
toute sa tendresse
de bel amour
à l’ëtre délicat
rester là éternellement
de bien ëtre
Rassure toi Amboise
Je ne peux te quitter
Jamais
Tu me fais vivre
Ma pleine essence
Je t’aime Amboise
Au goût de bel
Ainsi des soirs d’hiver et des jours finissants,
Nous allions boire ensemble
le long des grèves rousses,
les images du ciel et les lumières douces.
Nos coeurs étaient de paix et de mélancolie,
Les pierres se doraient de soleils attiédis.
Toujours pris de voyages,
Nos regards s’éloignaient
Portés par les nuages
Vers des royaumes clairs,
Des lendemains d’azur.
Et sous la voute sombre,
Souvenir de la pluie,
Un beau livre d’histoire alors se dépliait.
Le pont sur la rivière
Etait notre passage
Vers le château si fier
Où des noms d’un autre âge
Encore y raisonnaient.
J’ai peint dans ma mémoire
Ces heures ravissantes.
J’entends sur le pavé,
Tout le long de la rampe,
La chanson de tes pas;
Ici, sous la glycine,
Il fait bon autrefois.
quand je l’ai vue je l’ai aimée
elle était belle, noble et j’étais chevalier
dans les jardins fleuris
du beau château d’amboise
j’ai baisé ébloui attendri
ses lèvres au goût framboise
hélas le Roi à la guerre m’envoie
jaloux de mon amour novice
tant il voudrait qu’on ne la voit
céder qu’à son brutal caprice
adieu château de mes amours
pierres ocres et douces au soleil
dans la chanson d’un troubadour
pour elle mon coeur battra toujours
quand je mourrai que l’on me couche
dans l’herbe verte et si douce
où j’ai connu le bonheur de sa bouche
sur champs de fleurs et verte mousse
quand je l’ai vue je l’ai aimée
elle était belle, noble et j’étais chevalier
M’étendre sur l’onde
et regarder vers l’antan
Je vois des anges
et le ciel se brise
Je suis loin du temps
J’écarte les murs
Je m’accroche au temps
et creuse, et brise et sème
dans les sillons des ans
dans le regard des autres
et faire des peintures
éviter la fusion
et le vertige du temps
>Fugitive :
Merci pour ton joli passage poétique.
>rachel :
Tu es vraiment la bienvenue, rachel 😉 Tu t’es coulée coulée en toute simplicité et douceur dans notre petite tribu 😉 C’est sympa tous ces croisements d’amis. Bien à toi.
>Monique :
Merci pour tes mots et ton poème en tendres pastels. Un beau spectacle pour Léonard !
>Pierre b :
Mais pourquoi donc ? Non non, pas d’abandon 😉 Continue à écrire à ta façon, avec ces petites respirations subtiles qui enchantent nos lectures.
>Annick :
La preuve Annick craque pour le style de Pierre b 😉 Merci pour tes mots.
>Alain d’A :
Bonjour Alain, bienvenue sur le blog et merci de partager votre expérience aquatique. J’imagine que la balade en canoë doit être belle. Au plaisir de vous croiser à nouveau.
>Marc :
Belle rencontre entre les éléments !
>Corinne :
Un joli lavis de mots et de sensations. Merci !
>Olivier :
Bonjour Olivier, tu es dur avec moi ; qu’ai-je fait ou dit qui ne t’a pas plu ? Je suis malade et je n’ai pas les idées très claires ; je ne vois pas ce qui a pu te vexer. Lilly m’a envoyé un mail comme à toi pour me prévenir de l’ouverture de son site. Où est le mal ? Ne fallait-il pas que je le mentionne sur ma note ??? Voulais-tu que je mette un lien vers ta note ? Dans ce cas, il fallait me prévenir comme l’a fait François en privé car je me suis très peu baladée sur la toile hier. Vraiment, je ne comprends pas ta susceptibilité. Explique-moi.
>Christineeeee :
Un grand bravo pour la beauté de ton poème, toutes ces recherches de couleurs et la fabrication du pastel. Il faut absolument que tu lises le roman d’Olivier Bleys intitulé « Pastel ». je suis sûre que ça te plairait. Bises azurées.
>MioModus :
Que ces images sont belles ! Elles me font un peu penser à l’univers poétique de Frédéric Clément qui est en lien sur mon blog. Merci MioModus pour ta plume ailée.
>aspe :
Moi non plus 😉
>Bernard :
Magnifico !!! Ta poésie n’est que douceur, souvenirs tendres, émotions vibrantes. Un grand merci !
>amichel :
Une belle histoire d’amour chevaleresque ! Amours tendres qui marquen toute la vie. Beaucoup de douceur également dans ton évocation. Je t’embrasse.
>Maria :
C’est ce qui s’appelle un rêve le poème que tu as écrit. Une superbe façon de décoller de la réalité du fleuve pour devenir un ange comme toi 😉 Merci beaucoup.
>gmc :
Une version bien particulière de la Renaissance;-) Très rock ‘n roll, très Apocalypse now.
le temps de faire quelques courses ettrois beaux poèmes encore de bernard, amichel et mariad, merci à chacun..
ET OUI, Ossiane, cela ne t a pas échappé,
j ai souvent écrire sans phrases et points, mais des points de suspension..pour reprendre mon souffle,
et je ne suis pas insensible aux mots de pierreb, que j’apprécie beaucoup pour l émotion délicate qui s’en dégage, je souhaitais le lui dire, et j’ai pris ce moyen pour le remercier de ses mots, non pas pr l’imiter, mais tout simplement car des mots me viennent aussi souvent, comme cela, en bulles d inspiraton et de respiration..et puis je n ai pas son talent sans chercher à comparer, son talent est une petite merveille…
J’espère que tu vas un peu mieux,
mes pensées vers Neyde, ce n est jamais rigolo de se faire opérer…
Te souviens tu
Mon pur, mon mien
Mon tendre aimé
Nous étions partis
Doucement
Le long de La Loire
Nous promener
Et puis une cheville froissé
Que tu as doucement massée
Et comme j’avais mal
Délicatement
Tes lèvres ont déposé
Sur mon poignet
Un délicieux baiser
Tu te souviens
La Loire au premier rang
Regarde ce doux château
Et elle sait Ô Dame secrète
Les murmures des tendres
Loin des bals coincés
Et déguisés, c’est Elle
La grande Dame qui écouta
Les coeurs se donner
Et depuis des siècles
Et des siècles
Elle ne se lasse pas
De les écouter
Se murmurer
Des clapotis
Des bulles d’oOOoOOo
Des brumes d’anges
Ô Loire Ô belle Loire
Si un jour tu écrivais
Tu nous raconterais
Nos plus belles pages
De nous deux
Dans ton sillage
Peux tu avoir la gentillesse de corriger cheville froisséE,MERCI oSSIANE!
la fatigue un peu tassée, sans doûte, multiplie les fautes d inattention, je tente d être plus attentive.
en souvenirde l’oncle de thoma
Dernier clignement d’oeil
tu as franchi l’ultime seuil
Si peu de temps est passé
Le monde à jamais c’est figé
Dernière carte postale
La mort t’a emporté, brutale!
En souvenir de Fred
l’oncle de mon fils thomas
enterré aujourd’hui
Dernier clignement d’oeil
tu as franchi l’ultime seuil
Si peu de temps est passé
Le monde à jamais s’est figé
Dernière carte postale
La mort t’a emporté, brutale!
_
Une musique se cache
Derrière elle se fait pierre
lovée déjà d’éternité
_
Il faut quelques nuages
Et prendre dans tes mains
Le tourbillon du monde
_
Lorsqu’enfant tu vais peur de t’endormir tu te relevais pour que je te raconte des histoires.
Nombre d’entre elles commençaient par « Il était une fois dans un pays très lointain, une jolie princesse, qu’une méchante sorcière avait enfermée dans un donjon, était prisonnière. Jusque là, l’histoire peut sembler banale mais il y avait de nombreuses variantes. Quelquefois de gentils fantômes venaient délivrer la princesse, d’autrefois la jeune fille devenait sportive et acrobate. Elle réussissait à quitter le donjon par les toits du château. Certains jours elle combattait la sorcière à coup de prise de judo ou de karaté car il faut bien le dire c’était une princesse « branchée », dynamique.
Parfois le prince était le véritable héros et il délivrait sa belle d’un tendre baiser avant de reprendre sa voiture, un coupé 4 X 4 dernier modèle. Et oui ce qu’il y a de bien dans les histoires c’est que l’on peut raconter n’importe quoi du moment qu’on y croit.
Petit à petit tes paupières devenaient lourdes. Tu t’endormais un sourire sur les lèvres en imaginant la suite de ces aventures.
Aujourd’hui, toi qui es déjà grand, tu n’as plus besoin d’histoires. Pourtant , certains soirs, j’aimerai me blottir dans des bras et que l’on me raconte « Il était une fois… ». Je retrouverai un monde merveilleux.
Par petites touches
Par petits mots
Vers vous je couche
Mon humeur du moment
Sans vous connaître
Et sans paraître
Nous pouvons être
Nous même bien souvent
Vos petits mots
Nous tiennent chaud
Et ça émeut
Mon petit cœur…………………………………………………………………………………………………..d’artichaud
Bourrache !
Grand MERCI à toi
J’ai beaucoup aimé le lien que tu as laissé, bleu, bleu, bleu… Je ne connaissais pas.
Petit jeu entre nous : Si tu vois d’autres liens intéressants pour illustrer mes poèmes, n’hésite surtout pas, c’est sympa !
Signé : la pauvre qui a très peur des liens !!! et des prisons !!!!
En parlant de prison :
Vous savez quoi ! Je suis allée musarder l’autre jour sur le blog de Bonb’11, j’ai voulu laisser un petit commentaire, et bien chez lui, c’est prison d’entrée !!! Peut-être j’avais pas la bonne clé ? Faudrait que je lui demande.
Mais je deviens zennnnn au fil du temps, et j’ai attendu l’ouverture automatique des portes !
Allez, je n’en veux plus à personne…
Bonne soirée à tous
Christineeeeeeeeeeeeee
Effectivement Ossiane, le peintre Olivier Debre a admirablement fait ressortir la richesse des couleurs dans le val de Loire et le mot « mouvance » dans » Les Mouvances de Loire » représente bien déjà dans son terme cet aspect changeant des teintes en cette région, selon le temps et les heures du jour. C’est le ciel qui est le responsable de tant de beauté, tout comme en Bretagne . Beaucoup de peintres et de poètes ont été attirés par la splendeur de ces ciels.
Ce petit poème de Paul Verlaine
Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme!
Un arbre, par-dessus le toit
Berce sa palme.
La cloche dans le ciel qu’on voit
Doucement tinte.
Un oiseau sur l’arbre qu’on voit
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.
– Qu’as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse?
En ce qui me concerne, tous les ciels sont beaux, et quand ils sont bas et d’un gris uniforme un ciel mort, il suffit d’un oiseau de passage pour lui redonner vie.
Je dépose un baiser sur la LOire si délicat.
tu fais rêver avec tes beaux ciels de lOIRE, Monique, j aime beaucoup regarder le ciel, et l’eau quand le ciel se regarde dedans, je pourrai rester des heures sans bouger, c’est tant de vie.
… Connais-tu ce temps d’hier, puisé dans nos mémoires et qui nous parle de demain …
Renaissance
pierre
des pierres
arrachées aux calices
des terres
innocence fragile
roulant dans le ventre
des torrents
pour ne jamais
finir oubliées
Renaissance…
« La sua ombra tras l’altre »
son ombre parmi les autres
__ où va ton ombre
la mêleras-tu à mon ombre
y plongeras-tu ton regard
ta vision
y plongeras tu tes mots
Sienne – mois de mai 1976
Isabelle ma belle juive italienne
brune dans les palais
Michelangelo
passe devant nos fenêtres
rêves de France
et ton rire
dans Florence
sous une traille
dans le jardin
de ton grand-père
tu me donnes le goût
de tes baisers…
Renaissance…
Pour une petite ville en bord de Loire, et une autre « dame »…
______
…, Je ne connais rien à ta ville,
Ni les rues secrètes, ni les places éclairées de lumières,
Quand juin joue avec le soleil
À l’ombre des murs de pierres
Je ne connais rien de ses enfants rieurs au bord du fleuve
Qui courent dans l’eau et le vent
Et vont pêcher des goujons sur les bancs de sable
Je ne connais rien à ses femmes besogneuses,
Affairées à monter leur étales de fruits frais
Venus des vergers voisins, et des vignes inondées de soleil,
Elles parlent entre elles des bénéfices à réaliser, et de leurs projets, de leurs rêves de caresses
Et leurs espoirs d’amour
Je ne connais rien à cette ville
Où les hommes fiers ont bâti des tours et des cathédrales
Des remparts et des caves voûtées
Des hommes loyaux et courageux
Face à la hargne des hypocrites et des jaloux
Des mesquins et des lâches
Je ne connais rien à ta ville
Si ce n’est l’odeur de ton parfum
Quand tu me serres contre toi
Quand tu presses ton coeur contre ma poitrine
Ta ville si secrète
Où tu caches tes mots
Et tes pensées
Où tu te bâtis dans ce temps
Qui passe
Et où tu te construis » …: « femme « …
pour le « Renaissance »…
un tendre et amical salut complice à Neyde, que nous ne connaissons qu’à travers Ossianne et son magnifique-magique « Oeil ouvert »…Pour qu’elle guérisse très vite…
Aspe et Annick vous nous comblez de vos écrits chaleureux et qui me transportent sur ces bords de Loire qui m’ont vus grandir.
A propos des toiles d’Olivier Debré il est dit
« Il est impossible d’en éteindre la lumière car il s’agit de la lumière de la nature »
Je vous dis encore merci pour ces poèmes admirables et vous souhaitent une bonne nuit à tous et un bisou de réconfort et des souhaits de bon rétablissement pour notre amie et poétesse Neyde,
>Aspe:
Que de beaux poèmes inspirés et pleins de délicatesse, aspe! je suis heureuse que toutes ces notes t’inspirent autant. Un grand merci pour ta belle plume.
>Monique et Annick:
Une grosse bise à toutes les deux, merci pour la douceur de vos mots et contributions. Bonne nuit.
lune ronde du matin
dans nos souvenirs d’enfants
lune rose
dans un ciel de vignes et de châtaigniers
dans une terre ocre
d’argile lourde
quand l’orage roule ses torrents
de tendresse
sur la pente douce
des tonnerres
je zigzague dans la paresse
et j’écoute un vieux Memphis Slim
toi tu t’endors apaisée par les caresses
les seins tendus de ton désir
passent dans mon regard
et je te peins passion
aurore des vagabonds
mon train file
et emporte
avec lui
le jour
>Aspe:
Magnifique évocation pleine de sensualité et d’amour! Les dimache t’inspirent en beauté et Memphis Slim aussi;-)
Oui, oui, la renaissance …
Le fleuve de ma vie continue!!!
Et sur moi une pluie
de beaux mots:
sont vos vers,
sont vos voeux
Je peut dire que le monde est heureux
D’avoir des gens
Si gentis, si amoureux,
Comme vous.
Et moi, je suis heureuse
d’avoir tels amis
et telles amies!
Vive l’amitié!
Ossiane,t on blog c’est un océan d’amitié, d’amour, de rêves, de poésie.
Bernard – vou nadar a cheias braças, em um rio perfumado de manga e madressilva.
A madressilva deve ser a que cobre o muro de meu quintal. Está cheia de flores que perfumam o ar!
Brigetown – merci pour ton Viva! Et ton encouragement.
Annie-Claude, tes pensées amicales vont m’aider à renaître.
Jeandler – je reste émue en lisant tes mots.
Tu penses à mon père dans ces lieux. Mon coeur sourit, merci de tes voeux de rétablissement.
Bourrache – Je reviens, les fumets d’amitié m’ont fait du bien.
Marie-D – tu penses à moi, tu m’as embrassé.
Annick- c’est vrai. Il faut saluer et remercier les médecins. Oui, oui, pas d’imprudence.
Monique, tu m’aides à retrouver mon énergie. Je vais me remettre doucement.ton bisou et tes voeux sont ici, chez moi.
Claudie – merci de tes vers, de tes pensées amicales- l’hirondelle va rebattre les ailes.
Marc – merci de tes pensées, tes voeux de belle renaissance.
Olivier, mon petit Prince, merci, tu m’embrasses,
MTO – ton encouragement va me Donner la patience.
Corinne – tes pensées pleines d’énergie et de joie sont à mon coeur
Annick – c’est vrai! Pas rigolo de se faire opérer, mais j’ai gagné la vie.
OUI, Neyde, se faire opérer pour gagner la vie est tellement bon; toutes mes ensées de belle convalescence.
>Neyde:
Quel gros travail d’écriture tu as fourni pour remonter le fleuve des dernières notes. Et toute cela dans un excellent français! beaucoup de générosité dans ton coeur, douce amie du Brésil.
« le long du fleuve » le long fleuve
né au bord de la rivière…un matin d’hiver…
entre les calcaires qui annoncent les terres arides et chaudes du « sud », et les derniers terrains « schisteux » du massif central…
j’ai glissé non enfance sur ses galets…
mon grand-père avec ses barques à fond plat, ses éperviers, ses nasses, ses filets,…
….à suivre…
http://boguy.over-blog.com/categorie-356252.html
‘il dormit comme un bienheureux, laissant l’objectif faire son œuvre, ou s’il veilla jusqu’au petit matin, nul ne le saura jamais. Ce qui est sûr, c’est que, une nuit d’avril 1957, Robert Doisneau captura la marche des étoiles dans le ciel du Lot. Jamais le héraut de la banlieue en noir et blanc ne se lassa de photographier le Quercy. C’est en 1937 qu’il le découvre, aux premiers temps de son mariage et des congés payés. Une tente, un canoë sur la Dordogne, sa jeune épouse et une dizaine de copains: Doisneau flirte avec le paradis deux étés de suite. Viré de chez Renault pour retards récurrents en 1939, le photographe malin propose à l’agence Rapho un reportage… sur la Dordogne en canoë. Vendu! Cette année-là, les bruits de bottes écourteront les réjouissances, mais Doisneau le sait déjà: le Lot deviendra son port d’attache. Une commande de la revue Le Point l’y ramènera après guerre pour photographier le tapissier Jean Lurçat, et, l’amitié tissant sa toile, Doisneau reviendra pendant des décennies entre Saint-Céré et Loubressac. Pourquoi? Parce qu’il y est heureux, d’abord. Parce qu’il y travaille, ensuite. Pour la maison Rougié, productrice de foie gras, il immortalise le marché aux oies de Souillac. Pour le syndicat d’initiative de Souillac, il enfile les cartes postales. Pour le plaisir, il flâne. Braconne au Rolleiflex la «vaillante population des Causses». Ni le berger ni le vétérinaire n’échappent à l’objectif du photographe humaniste. Portraits à la sauvette ou posés, clichés de mariage, instantanés des baignades en famille… «Robert aimait les rivières et les gens vrais. Il trouvait sans doute cela ici, supposent Andrée et Pierre Delbos, amis intimes du photographe et propriétaires du Casino de Saint-Céré. En tout cas, on le voyait rarement sans son appareil pendu au cou!» S’il lui arrivait de poser l’engin, c’était le temps d’une partie de pêche ou d’une virée virile. «Va voir le château de Montal, conseillait Doisneau, alors coincé en Espagne, à son complice Maurice Baquet. Il y a un guide qui s’appelle, je crois, Arnis, il explique ce petit bijou Renaissance comme s’il le découvrait pour la première fois. Il y a encore Jean Lurçat dans son nid féodal, le tympan de l’église de Carennac et tant et tant que je me demande bien ce que je fous ici. J’espère que tu aimes ce pays-là…» Lui l’aimait. Plus que tout, il goûtait les maisons du village d’Autoire et leurs toits qui «accrochent merveilleusement la lumière». Les manoirs perchés et les chemins sinueux des crêtes, il les photographia aussi, et sous toutes leurs coutures. Mais certains paysages, parfois, furent têtus. «C’est en arrivant de Rocamadour, au confluent de la Dordogne et de l’Ouysse. Les peupliers, les méandres, le château sur la falaise, je ne connais pas un paysage qui m’aille mieux, dit un jour Doisneau. Malheureusement, je n’arrive pas, là, à faire des photos […]. A chaque fois, j’arrive trop tôt ou trop tard; mais je crois en fait que, le plus important, ce n’est pas de faire une image, c’est d’être là, dans ce paysage.» Robert Doisneau vint dans le Lot jusqu’à sa mort en 1994. Dix ans plus tard, le Casino de Saint-Céré accueillit ses clichés quercinois… et 18 000 curieux venus les voir. Dès qu’ils le peuvent, Andrée et Pierre Delbos exposent les œuvres de leur «cher Robert». Un hommage à leur ami, un pied de nez à la légende. «On associe sans nuances Doisneau à la capitale», soupirent les Delbos. Eux le savent mieux que personne: le Doisneau des villes aimait aussi prendre la clef des champs.
Le Casino, galerie d’art, présente notamment cet été des céramiques et des tapisseries méconnues de Jean Lurçat. Saint-Céré (Lot),
>aspe:
Merci aspe, quelle belle contribution pour ton pays natal! Tu es très attaché au Lot, à la Dordogne. Merci pour le lien.
J’ai beaucoup aimé l’extrait sur Robert Doisneau. Je ne savais pas qu’il était allé là-bas faire de la photo et qu’il y était mort. BIses.
Merci aspe, un regard différent sur Doisneau interessant mais pas du tout surprenant, car la photo est un excellent et grand moyen d’expression , les images en disent autant que les mots sur le moi intime de l’auteur .