Lecture du Haïku Calligramme: gauche, droite, centre.
De chêne en vigne
de muret en bastide
le chemin des chaumes
◊ Quittons l’Ile Rousse pour nous aventurer par la RN197 dans la Balagne aux villages haut perchés. Balagne signifie « Oliveraie » en grec. Elle est délimitée au sud par des montagnes de 1000 à 2000 mètres et au nord par le Désert des Agriates. Ce chemin (photo 4) est en fait la ligne de chemin de fer qui va de Calvi à Ponte Leccia. Le réseau ferroviaire de la Corse compte deux lignes dont celle de Bastia-Corte-Ajaccio et 232 km de voies. Voir la Carte de Corse …
◊ Ligne de vie, chemin de faire sinueux, trame de ressentis dans le train train quotidien, tissage de couleurs et de textures, métissage au son du tchouchou du petit train de Balagne sans oublier bien sûr la journée mondiale du refus de la misère en ce 17 octobre. Je vous invite à découvrir les poèmes sensibles de Daniel, Jo, CéliaK et Sven.
Ligne de vie,
Chemin de faire,
Serpente, serpente
A l’infini.
En ahanant
Petit train grimpe
sur la colline au romarin.
Cahin-caha
Ses épaules de vieil acier
Grincent d’effort dans la montée;
Doux temps anciens,
Passé béni où main dans main,
Les amoureux bouches en miel
Prenaient sa route vers le ciel.
Léger trajet,
Comme un baiser
Mais aujourd’hui,
Petit train pleure,
Le chef de gare a décidé :
Moins d’amoureux, plus de profits,
Plus de vitesse, pas de bonheur.
Petit train pleure !
Adieu lapins de la colline,
Adieu crincrin des cigalons,
Adieu l’herbe qui s’acoquine
Avec les rails.
Plus de travail…
En ahanant
Petit train grimpe
Sur la colline au romarin.
Les cœurs gravés sur les banquettes
Se sentent un peu orphelins.
Les différences tissent
Envers et contre tout
A l’envers de nous
des chemins étonnants
Libres du jour d’avant
Les chemins tissés de ciel bleu…
Vous croiserez des pêcheurs et des enfants
évadés vers le ciel avec leurs cerfs volants
la chaleur est africaine et les vents brûlants
laissent sur le sable des flaques de lumière…
Lui, il habite dans une baraque éphémère
avec pour tous vêtements ceux qu’il porte
parle une langue pleine de voyelles fruitées
de notes soyeuses sorties d’une flûte boisée…
Il sourit de tout, ne reproche rien à personne
s’assoit tout près des voitures qui klaxonnent
devant un rideau de fer, réduit en poussière,
un grain de sable porté par les vents du désert…
Il prend sa tête entre ses mains et vous sourit
sa patience et sa tolérance semblent infinies…
Toi, le mendiant, je t’emmènerai là où glissent
de frêles barques, agiles, silencieuses et fêlines,
Là, où dansent les flammes des temps oubliés,
où joie et transe protègent du reste du monde,
et parlent de l’origine de la vie avec légèreté
sur des chemins tachetés de soleil et d’ombres…
Juste au rythme des pas de l’homme, et rien,
rien que celui des battements de son coeur
cadencés par le vrai rythme du temps, et rien,
qu’avec des enfants qui font signe de la main,
Des fumées d’encens où les secrets se devinent,
des palmiers qui se rejoignent dans les étoiles,
des larmes de joie traçant dans le miroir des yeux
silencieusement des chemins tissés de ciel bleu…
*
* *
Les chemins tissés de ciel bleu…
Vous croiserez des pêcheurs et des enfants
évadés vers le ciel avec leurs cerfs volants
la chaleur est africaine et les vents brûlants
laissent sur le sable des flaques de lumière…
Lui, il habite dans une baraque éphémère
avec pour tous vêtements ceux qu’il porte
parle une langue pleine de voyelles fruitées
de notes soyeuses sorties d’une flûte boisée…
Il sourit de tout, ne reproche rien à personne
s’assoit tout près des voitures qui klaxonnent
devant un rideau de fer, réduit en poussière,
un grain de sable porté par les vents du désert…
Il prend sa tête entre ses mains et vous sourit
sa patience et sa tolérance semblent infinies…
Toi, le mendiant, je t’emmènerai là où glissent
de frêles barques, agiles, silencieuses et fêlines,
Là, où dansent les flammes des temps oubliés,
où joie et transe protègent du reste du monde,
et parlent de l’origine de la vie avec légèreté
sur des chemins tachetés de soleil et d’ombres…
Juste au rythme des pas de l’homme, et rien,
rien que celui des battements de son coeur
cadencés par le vrai rythme du temps, et rien,
qu’avec des enfants qui font signe de la main,
Des fumées d’encens où les secrets se devinent,
des palmiers qui se rejoignent dans les étoiles,
des larmes de joie traçant dans le miroir des yeux
silencieusement des chemins tissés de ciel bleu…
*
* *
(17 octobre, journée mondiale du refus de la misère)
Bonsoir Ossiane, J’aime ce défilement moi qui vit aussi dans les trains quand je ne dors pas, je vois cet entremêlement de couleur et de terre qui est familier et rare en même temps. bravo.
Le chêne et l’olivier
Et le sang de la vigne
Au soleil se font signe
Et saluent les bouviers
Les lézards endormis
Sur les murets de pierre
Rêvent dans la lumière
D’un festin de fourmis
La terre rocailleuse
Entoure les bastides
Agrestes thébaïdes
Pauvres et orgueilleuses
Une cicatrice de fer
Traverse le paysage
Et marque son visage
Aride et pourtant fier
L’éteule dans les champs
Cache la caille et la perdrix
Un berger garde ses cabris
Et va le vent vers le couchant
Quand faiblissent les bruits
Tendrement enlacés
On regarde sans se lasser
Les fleurs étoilées de la nuit
Ouaip ! ça donne envie de tisser… 🙂
bonjour
sven et amichel
train du quotidien
tissu éclatant de mots
sublime la lumière
Bonjour Ossiane et vous tous
Beau ton calligramme… j’aime ces mots en promenade dans ce lit de verdure
Les mots défilent
Sur le chemin de la vie
Dans un champ d’espoir
L’espoir se tisse
La vie file et se trame
Dans le chant des mots
Bise à toi
Belle journée à tous
—
J’aime tes clins d’oeil Bon Bonze
Garrigue et maquis
Voie ferrée sinueuse
Epouse relief
De l’herbe sur le ballast
Petit train d’un autre âge
Kirikino (http://www.kirikino.biz)
Coucou, Ossiane
Tes photos invitent au voyage…..et ton calligramme est très subtil
Le train de la vie
Se faufile dans les champs
L’étoffe du temps
J’aime le texte d’Amichel
Excellente journée aux fans de l’Oeil Ouvert et bise à toi, Ossiane
Bonjour Marc,
merci pour tes petits mots posés pour nous, toujours plein de délicatesse et d’attention comme un beaume sur le coeur pour cette journée un peu spéciale aujourd’hui. Bien à toi. sven
Bonjour Ossiane, bonjour les beaux poètes,
Balagne, vignes,
Côte à côte,
Les senteurs corses.
Belle journée à toutes et à tous,
OLIVIER
entre haies et chemins
la trame des oliviers
enserre les voix
les champs frémissent brûlant
fraîche elle tisse en silence
Sven,
un beau et noble souhait que de rêver pouvoir un jour rendre leurs rêves aux peuples déracinés, de très belles images poétiques qui l’évoque aved force en tous cas, merci.
Taffetas moussus
Vignes à perte de vue
Féérie en vert
Les lignes croisées
tissage métissage
dans le paysage
Ma chère Ossiane,
Joubliais le plus important !
FELICITATIONS ! N°1 des blogs du MONDE !
Amplement mérité, comme quoi mon clin d’oeil d’hier était prémonitoire.
Alors de gros tendres bisous,
OLIVIER
il y a de jolies passerelles sur le GR20…
» Rien ne va de soi.
Rien n’est donné.
Tout est construit. »
Gaston Bachelard
lili
888888888888888888888888888888888888888888888888888888888
le » S » du chemin de fer
imaginé par les poétes
calculé dans la tête
construit par les mains des femmes et des hommes
le petit chemin de fer
traverse les collines
les balagnes
les forêts
longe les crêtes des sommets
aligne son chemin en
S age puis,
I mpressionne les voyageurs,
N ul autre chemin,
U tilisé sur ses sommets
E ternel aller et retour
U tilisant la force mécanique
X ylophone au terminus
jane
8888888888888888888888888888888888888888888888888888888
bravo Ossiane pour ta nomination
je crois que tu le mérites vraiment
bises
jane
Les liens se tissent
Sur les voies de traverse
Ancrage du temps
Ossiane
» Les mots pour le dire » : Félicitations pour ton ascension n°1 au blog du monde
Le temps s’égrène
En fils dorés de chaume
Espoir de la vie
protéger
Sous la lumière, une terrible vérité
Le hasard parsème misère et fertilité
Offrant aux uns, nourritures, abondance
Aux autres, Sécheresse désespérance
L’Homme riche dans son cours passage
Dissous inlassable le temps sans le regarder
S’offre dans la solitude luxe et futilité
Suit la danse macabre des tristes images.
Sur L’incomparable toile universelle
L’armure fragile se déchire, se fissure,
Laissant apparaître à nue les blessures
Déshabillant inlassablement la belle.
oh! Impérieuse nécessité d’intervenir!
De tissé les liens essentiels de l’amour!
Accompagné de ces mots pour couvrir
Ces laides plaies qui s’ouvrent toujours.
Et léguer aux fruits de nos entrailles
Une mère généreuse qui ses mailles
Couvrira les honteuses turpitudes !
Protégeant de La misère et de la solitude
Ossiane une mise en lumière
de ton talent qui sait par ton sens artistique
et ta chaleur, ton humanité , faire émerger des poèmes sublimes des textes merveilleux et des commentaires sensibles
bien sûr je parle des autres et non de moi
qui n’arrive pas à poser un regard objectif
sur ce que j’écris.
En ahanant
Petit train grimpe
sur la colline au romarin.
Cahin-caha
Ses épaules de vieil acier
Grincent d’effort dans la montée ;
Doux temps anciens,
Passé béni où main dans main,
Les amoureux bouches en miel
Prenaient sa route vers le ciel.
Léger trajet,
Comme un baiser
Mais aujourd’hui,
Petit train pleure,
Le chef de gare a décidé :
Moins d’amoureux, plus de profits,
Plus de vitesse, pas de bonheur.
Petit train pleure !
Adieu lapins de la colline,
Adieu crincrin des cigalons,
Adieu l’herbe qui s’acoquine
Avec les rails.
Plus de travail…
En ahanant
Petit train grimpe
Sur la colline au romarin.
Les cœurs gravés sur les banquettes
Se sentent un peu orphelins.
(et bravo Ossiane :))
Morne brouillard en dérive des sens
Si belle est la lueur que l’angoisse se déchaîne
Paralysie trompeuse en sentence génie
Doute absent que l’art est folie
J’émerge des sens, les tabous se gémissent
Car la nature est maître de l’esthétique
Ligne de vie,
Chemin de faire,
Serpente, serpente
A l’infini.
Les fils,
internet, si je pouvais…
Je laisserais s’envoler nos mains
comme des cerfs volants de papier
bien au-dessus des maux et des mots…
Je vous emmènerais dans le secret
des nuits et des ombres à l’ombre des jours
là où dansent les poètes dans le champ des étoiles…
Je vous emmènerais chanter près des pierres tiédies
autour d’un feu avec des petites théières en fer blanc
posées sur des braises qui seraient prêtes à chanter aussi…
Alors le désert s’emplirait de musique
l’oasis de chants où il serait question d’amour
et le désert peu à peu se mettrait à danser aussi…
Une danse vivante gardée par des flammes
qui mettraient en joie et permettraient d’oublier
qui protègeraient du froid et de la férocité…
A la fin on se lirait des poèmes
chacun celui qu’il a composé
les étoiles allumeraient nos yeux…
On inventerait des images et des rimes,
avec la même légèreté qu’on parlerait au vent
là un sourire, là une caresse bleutée…
Assis près d’un miroir où se reflèterait le ciel,
on laisserait des fleurs déposées
flotter dans une coupelle…
On évoquerait les villages embaumés,
parmi les fumées d’encens,
leurs ombres et leurs secrets qu’on devine…
les palmiers tremblant sous les vents,
les enfants qui vous font des signes
et leurs mains qui s’envolent comme des cerfs volants
avec leurs longs rubans d’or
qui reflètent dans nos yeux éblouis
tout ce que le monde a perdu…
« Chemin de faire »..que c’est beau.Je reste aussi avec les mots d’ Alix d’hier..
« Les mots les plus ouverts en quoi s’inscrit pour moi durablement
le plus en profondeur la pente des songes
les mots les plus habitables où du temps circule », et le texte cité de Khalil Gibran…
Merci à toi Ossiane pour « ton chemin de faire » 😉
Bises à tous
Les différences tissent
Envers et contre tout
A l’envers de nous
des chemins étonnants
Libres du jour d’avant
… Pardon Ossiane, j’ai fait une erreur, c’est parti trop vite pour la rattraper…
voilà c’est à la fin du texte,
… qui reflètent dans leurs yeux éblouis
tout ce que le monde a perdu.
un grand merci à toi, si tu peux corriger. A la semaine prochaine car je n’aurais pas le temps de repasser sur le blog avant, je pense. Bonne continuation à tous.
Profondément touchée émue par tous vos écrits si profonds. Depuis ce matin, je ne trouve que le silence pour tchoutchouter ce train de vos si jolis mots.
Tissage
Tissage des fils du passé pour remodeler les contours écorchés, la vie déroule son parchemin comme pierres qui roulent sur le chemin, blessures entr’ouvertes en pans de vie fragmentés où se mêlent fils d’argent et fils d’or cousus de dentelle, joyeux répits, ricochets infinis lumineux dans la nuit et les plis et replis de la vie peints en noir, peints en gris s’effilochent comme un ourlet défait sur un habit à jamais ôté.
C’est de saison…
Se laisser guider par le train-rivière…
Attention au mal de terre des méandres…
Alors tous mes souhaits pour que le 17 Octobre soit le jour d’un chaque jour qui refuse la misère. Chaque être né, sans son souhait, mérite l’essentiel pour vivre! Et que le luxe disparaisse, la plus belle beauté est celle dans le plus simple!
Le petit train
Serpente
Il souffle
Fatigué
Eprouvé
Par la vie
Qui lui donne l’envie
De monter
C’est si triste en bas
Il y a ces fois où j envoie très très vite, car si je me relis un peu, juste une seul de fois, je peux effacer, alors, merci de supprimer le premier texte envoyé trop vite dans l’instant de penser. Merci Ossiane.
Magnifiques mots Claudie.
J aime beaucoup aussi ceux de sven et jo, sous les fort belles photos.
Bonne semaine bourrache!
Grand merci Ossiane…
toujours émue d’être à côté de si beaux écrits.
Mais, je crois qu’au passage (à niveau) l’aiguillage s’est un (tout petit) peu mélangé les rails. Le début (très joli ainsi) n’est hélas pas de moi (envers et contre tout, à l’envers de nous, on nous a mélangées Céliak !!!)… Ou bien est-ce de l’écriture automatique (mais le pilotage manuel c’est bien aussi) :))) 😉
Merci Annick 🙂
Beau quatuor bien métissé
Bravo à Daniel, Jo, Céliak et Sven
Et, merci à Annick pour ses mots.
Bonne soirée
en echo à Ossiane
http://www.reseau.org/atd/oct172006LI/ATD%20Lettre_17oct_LR_0610_1_html_65ad772a.jpg
J’embrasse le quatuor et la chef d’orchestre
« le quatuor » bien sûr … vois-tu Annick tu n’es pas la seule à déraper sur le clavier… bises tendres vers toi
Bonsoir Ossiane
merci pour cette mise en lumière sur ce , chemin de faire, cet attendrissant petit train, ce respect de nos différences et de ce rêve d’ailleurs…ces tissages de mots qui font le tissu de nos émotions, Annick, Jo, mich,Marc sous l’armure fragile, merci pour vos mots déposés. Le deuxième texte, c’était un peu pour toi, Claudie…
Félicitations encore à Ossiane pour tout le travail accompli, ses magnifiques photos et les textes tout en délicatesse qui les accompagnent si bien, merci encore d’avoir permis de nous exprimer dans ce chaleureux espace d’échanges.
Tchou, tchou, tchou… Pas très en avance aujourd’hui 😉 Je peine comme Annick aujourd’hui;-)
Beaucoup de beaux écrits parmi tous ceux déposés. J’ai une nouvelle fois eu du mal à faire un choix 😉
>Sven, Daniel, CéliaK et Jo :
De chemin, en tissage et de tissage en métissage, merci pour vos quatre beaux poèmes qui m’ont permis à mon tour de tisser une trame humaine pour cette mise en lumière. Bravo à vous !
>jo :
Tu as fait une si jolie description de ce petit train que je vous propose ce lien :
http://corsicanostra.free.fr/lescheminsdefercorse.htm
Désolée, c’est corrigé, Jo 😉 Tu fais bien de signaler quand je fais des erreurs, c’est si gentiment dit 😉 Non le pilotage n’est pas automatique mais il faut savoir que la mise en page sur un éditeur de blog est toujours délicate à mettre en œuvre car je vais bricoler dans le code html. Beaucoup moins intuitif à faire que sur un traitement de texte. Mea culpa, j’aurais dû relire.
>CéliaK :
Je n’avais pas prévu le « chemin de faire au programme » tu sais 😉 Belle surprise inattendue qui vient de Daniel 😉
>Sven :
Merci également pour ton tout dernier poème sur les fils qui m’a fait hésiter également. Tu nous quittes déjà ? Je t’embrasse.
>emc :
Bonjour Eric-Maria, jolie surprise que ta visite sur cette terre de Balagne 😉 Tu as bien senti ce que je voulais faire passer à travers ce voyage tramé et enchaînements successifs de matières et de couleurs. Ce défilement de paysages différents t’est bien sûr très familier vu ton métier de musicien nomade; il repose et fait rêver également. Bonne continuation ; au plaisir de te lire à nouveau chez James ou ici.
>amichel :
Beau, beau aussi ton poème ! Tu t’es immergé dans la terre de Balagne comme ce berger ! Bravo, tu réussis à mêler subtilement les thèmes du tissage, du paysage et du train. Belle image cette cicatrice de fer. Merci Michel, je t’embrasse.
>bonbonze :
Que veux-tu que je rajoute ;-)) Merci pour ce ton décalé 😉
>Marc :
Tant mieux Marc si toutes ces notes vous inspirent 😉 J’avance au jour le jour sans trop savoir comment ma note sera reçue et sans me poser trop de questions; c’est toujours un coup de poker mais j’aime l’inattendu;-)
Ne t’occupe pas de ton regard pour l’instant sur ce que tu écris. Ecris tout simplement ce qui vient de l’intérieur de toi. Pour le moment, ça marche bien comme ça.
J’aime bien cette idée du train train quotidien. Merci également pour ton poème généreux sur la misère et la solitude. Je t’embrasse.
>Claudie :
Comme souvent, tu explores par belles petites touches sensibles les différentes facettes d’un thème, train de la vie, tissu, liens, fils du temps. Petites touches qui donnent de beaux éclats de vie sur cette page. Merci à toi pour tout, belle tisseuse !
>Maria-D :
Que de fils tissés Maria dans ta poésie ! Non seulement, tu es funambule mais tu es aussi une fileuse généreuse et positive. Merci pour la beauté de tes mots.
>Kirikino :
Joli tanka plein de nostalgie d’une époque ! Tu as vu , je l’ai reconnu cette fois 😉 Il est vrai que cette voie ferrée et étonnante car elle domine le paysage et passe par des endroits périlleux. Bien à toi.
>Olivier :
Merci Olivier, ton clin d’œil s’est bien trouvé 😉 Succès à relativiser toutefois puisque chaque mois, il y a de nouveaux élus 😉 La Balagne inspire, Olivier 😉 J’ai beaucoup aimé cette partie de la Corse. Merci pour ton poème parfumé. Bises à toi !
>le sid/Yves :
Héhé, tu te mets au tanka toi aussi 😉 Superbe ! C’est une forme de poésie qui me plait. Tu as fait partie de mes hésitations. Bises vers la Suisse !
>Mich :
Bonjour Mich, contente de te revoir par ici 😉
>Pierre (2) :
Merci pour ton beau poème filé tissé; j’espère que tu vas mieux cette fois !
>Salade :
J’ai bien sûr entendu parler du célèbre GR20 mais je n’ai pas eu le temps de m’y balader. Ce ne fut pas le cas pour toi apparemment 😉 Ce doit être très beau. Bien à toi !
>Jane :
Bonjour Jane, voilà une belle phrase de Bachelard qui interpelle car elle sonne très vrai. Il dit beaucoup de choses bien Bachelard. Demande à Pierre (2) et à Bruno 😉
Beau poème en acrostiche bien SSSSenti !! Tu le connais sans doute très bien ce petit train de Balagne vu la façon dont tu en parles. Tu as fait partie de mes hésitations; la page n’étant pas extensible, il faut bien choisir;-) Je t’embrasse chaleureusement.
>Bruno :
Que t’arrive-t-il Bruno, je te sens tout triste devant ces paysages 😉 Angoisse de l’homme devant une nature trop parfaite ? La nature crée des choses magnifiques sans s’en rendre compte ; cette beauté et complexité du monde végétal et animal m’émerveille toujours autant 😉 Merci pour ton poème un peu déchiré 😉 Bises.
>Annick :
Tchou, tchou, Annick ! Ton petit train semble un peu fatigué aujourd’hui, ne pas le bousculer. Peut-être trop d’émotions hier soir… Je t’embrasse chaleureusement.
>Red Shift :
Bonjour, merci pour ces jolis mots déposés 😉 Tu as raison, trop de S nuisent à l’équilibre. Belle image insolite ce « train-rivière » dans lequel on peut se laisser emporter. Bien à toi.
>Maria-D :
Merci Maria pour ton écho à cette journée. C’est une belle idée de Sven qui a bien fait de rappeler que la misère est criante et qu’elle existe toujours au cas où on l’aurait oublié par les drôles de temps qui courent. Bises complices.
Avant d’écrire ce que j allais écrire, je lis chacun, c’est selon mon envie, parfois j écris sans lire et lis ensuite…
et je lis combien Ossiane peut lire dans la distance, j’allais écrire ceci ou un truc ressemblant…
Tellement d’émotions fortes et belles, que mon écrire reste suspendu aujourd’hui, ou noyé, il est sonné ce jour par cette haute soirée d’hier.
J’allais écrire que c’est mercredi et mon temps moins à moi, et que fort fatiguée ce matin, dormir plus me fatigue finalement, m’endors, m’alourdit.
Je relirai chaque poème d hier et d’aujourd’hui, chacun y a mis une telle force! yaouhhhhh, magique!
je suis fort émue encore aujourd’hui, une larme à l oeil est restée dans le coin de l’oeil, parfois, parfois pas, aujourd’hui, une journée douloureuse, des rappels, des trop,
ce sera mieux demain!
et puis ce petit train est si mélancolique, et ce désert autour, cette solitude pleine si aride et si forte. Quand je suis muette, je ne vous boude pas, mais juste fort touchée.
Votre quatuor est superbe, des petits poèmes, de courts écrits, le tout se régale à les lire. Merci!
A SVEN
J’ai parcouru ton message et j’ai été très sensible à tes mots. Merci pour ta délicate attention.
J’ai beaucoup aimé ce poème, les fils, Internet, si je pouvais. Il est tout imprégné de douceur, de chaleur, de légèreté et de tendresse….ainsi que de musicalité.Il te ressemble si bien….
C’était personnellement mon préféré. Tu es vraiment doué pour l’écriture
Je t’embrasse très fort
Claudie
oui Claudie, moi aussi j ai tellemnt été émue devant les mots de sven, ils m’ont secouée tant..il n y a pas de mots pour exprimer, c’est tellement!
Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh,
si les fils d’internet,
si je pouvais..
et je laisserais s’envoler nos mains……
et je cite sven….
ET la rocaille elle souffle
ET la vie cela monte
ET le petit caillou glisse
ET la vie cela coule
ET le petit train avance
ET la vie cela chemine
ET le petit train tchoutchoute
ET la vie c’est la vie
>Sven:
Bonsoir Sven, oui tout ceci est un beau tissage plein de chaleur avec le petit train pour mascotte. J’ai bien aimé tes deux poèmes et j’ai hésité. J’ai choisi le premier pour le relier à cette journée mondiale contre le refus de la misère. Bonne soirée à toi et merci.
>Annick:
Tu as tout de même le droit de te reposer un peu et de profiter en silence;-) Je te promets que ce paysage n’est pas mélancolique. Il me fait penser à des parties de Toscane sans les cyprès. Bises du soir.
Sven
Si je pouvais…..
Moi aussi,
Je danserais dans la nuit éternelle
« là où les poètes dansent
dans le champ des étoiles »
Tout autour de nous,
Vacillerait la lampe d’Aladin
Ce serait le temps retrouvé
Et, dans une ronde effrénée
Tout autour de nous,
La vie tambourinerait
Le désert serait alors peuplé
D’oiseaux ivres de liberté
La fraternité brillerait
De mille étincelles
Dans nos yeux
Et, dans un élan universel
Nous tendrions nos mains
Vers la tribu de poètes
Qui se joindrait à la fête
Ah! moi aussi
Si je pouvais…..
L’écriture est un lien entre soi et soi, entre soi et les autres…
Nos mots tissent des univers étonnants.
Et, Ossiane, merci pour le lien, très joli petit train. Puis-je te présenter le « mien » 😉
http://www.rhune.com/
Bonne soirée à tous !
>Jo:
Joli site sonorisé et beau voyage en pays basque ! Je ne connais pas du tout ce petit train à crémaillère. Merci pour le tuyau! Et connais-tu le train jaune, oui sans doute?
http://grizzli.beat.free.fr/fer/trains/trjaune/index.htm
Bises à toi!
Chere Ossiane
Felicitations!
Tu le merites!
Ou peux-je lire sur ta nomination?
Pardon Ossiane mon clavier maintenant ne veux pas mettre les accents.
Les hirondelles voltigent sur ma maison et mon petit jardin, c’est l’ete.
Mais une petite hirondelle encore ne voltige pas …
>Neyde:
Douce Neyde du Brésil, comme je suis heureuse de te lire! Je pense souvent à toi et quand je ne te vois pas, je m’inquiète…
Ca me fait tout bizarre d’apprendre que pour toi c’est l’été alors qu’on s’enfonce chez nous vers la sombre saison. Je voudrais que la petite hirondelle que tu es reprenne de l’énergie et se remette à voler en belle poésie. Tu nous manques beaucoup, tu sais. S’il y a quelque chose que je peux faire pour t’aider, fais-moi signe. Tout plein de bises vers toi; continue à te manifester de temps en temps pour que tu puisses mieux t’envoler ensuite. Je t’embrasse très fort.
Merci Neyde, mais ce n’est pas vraiment une nomination:-) Le journal Le Monde a choisi simplement de mettre en avant ce mois-ci deux blogs dont le mien dans sa lettre aux abonnés. Voici un lien à cliquer: http://www.ossiane.net/images/blogdumois.gif
>A Bernard et à Noisette:
Puisque j’évoque l’absence de Neyde en ce moment, je me permets de vous faire un petit coucou car je pense également souvent à vous deux. Je ne vous vois plus et je m’inquiète un peu aussi. Vous nous manquez; faites-nous un petit signe pour nous donner de vos nouvelles. Je vous embrasse.
Le tissage du temps sur son métier à tisser, est fort impressionnant, quand il choisit des fils d’or et d’argent, des noeuds de pureté, et que la main va et vient la navette qui file ses mailles, en fils de vie. Et de ses fils des ans, filés, travaillés, cousus en étoffe précieuse, jaillit l’être de lumière qui s’étonne de son bout de vie.
bonjour à tous
jusqu’a l’origine
je suis le fil du passé
changer le destin
si je pouvais…. me plait beaucoup merci sven merci claudie
Sven:
Ton texte est superbe
Tissage de ma vie
De mes beaux liens serrés
Je t’aime ma petite vie
Je t’aime à l’inifini
a Neyde
petite hirondelle de printemps, prend ton envol…
ecoute au fond de toi ces douces paroles
qu’importe, en français ou en espagnol
ce chant aussi doux que c’est un rossignol
il te donne » nul besoin » de boussole
le début d’une belle farandole
en suivant le mouvement du tournesol
jaune…rouge…ou vert comme une belle scarole
petite hirondelle chacun ici t’apporte
de douces phrases qui réconfortent
c’est ici que l’on donne main-forte
quelques mots et l’ on se sent plus forte
jane
88888888888888888888888888888888888888888888888
» En allant au fond de nous mêmes, nous
découvrons que nous avons exactement ce
que nous désirons . »
Simone Weil
lili
88888888888888888888888888888888888888888888888888
a Neyde
» L’espoir est le pilier du monde »
Proverbe africain
lili
Message d’erreur type … .. .-.. . -. -.-. .
L’application Bernard-poêt-poêt a quitté inopinément le système. Pour une nouvelle mise à jour:
http://www.l'oeildeverre.pas.net/collyre/larmesartificielles/18.10.2007/notfound.html
qu’il est dur d’écrire après sven
mais comme claudie
j’avais envie de continuer
Si je pouvais
Je réduirais les programmes d’école.
Pour qu’enfin les enfants prennent leurs envols,
En un chant de poèmes savoureux
Rimant avec l’espoir la vie.
J’organiserais chaque jour des ballais
féerique de notes musicales,
Dans un décor de couleurs, sur un tapis de saveur
Je confectionnerais avec le fil du temps
De doux et chauds habits de l’amitié
Pour écouter ces voix silencieuses
Regarder ces yeux immobiles et aveugles
Poser notre chaleur sur ces corps gelés
Sentir le parfum des souvenirs
Toucher ces peaux tannées par le temps
Et nous danserions l’espace d’une l’éternité
Sur les rythmes endiablés de l’amour.
Je décrocherais les étoiles du passé
Pour illuminer tendrement le présent
Je réchaufferais des cœurs de pierre
En une braise ardente et lumineuse
J’animerais les objets vieux et inutiles
En de merveilleux musiciens du futur
bonne journée à tous
C’est mon plus beau cadeau de la journée… Claudie, Marc…
tous nos espoirs tissés sur la toile, comme un doux châle de laine bleu sur nos épaules dénudées…
Si j’osais…
je vous le demanderai à toutes et tous… faites nous partager encore et encore tous vos mots d’espoir, nous qui sommes si frileux !
A bientôt.
Si je pouvais,
je vous inviterais, pour mon pot au feu qui sent bon,
et on rirait, et on pleurerait,
et on danserait de nos bêtises,
et on ferait silence,
pour savourer le temps,
un grand silence fumant, qui sent bon notre ambiance,
et on regarderait le soleil, on monterait sur les petits nuages
puis on regarderait les fleurs, et on s’en ferait un bouquet,
on chanterait avec les arbres, on courait à perdre haleine,
on sauterait sur un pied, et puis….
on s’éclaterait de rires,
surtout de voir les visages graves de nous voir si vivants,
et puis on se mettrait devant un feu de bois
pour roucouler de nos pots ‘aime’,
et on aurait les yeux vivants, si vivants,
qu’on y passerait cent ans
à se faire du bien
pour le meilleur….
mais pour le moment, je m en vais manger mon pot au feu toute seule, et de l’écrire, me fait toute rire,
car mon matin , est bien plus sous le signe de ..
« »Je peux
je peux et comme je peux.. et cela c’est juste mon histoire.. sourire! « »
Histoire tissée
la terre travaillée
territoire des hommes
Bonjour à tous, je ne vous oublie pas mais je passe vite car j’ai des petits soucis techniques informatiques aujourd’hui 😉
>Annick :
Tu vois d’un tout autre œil cette étoffe végétale aujourd’hui 😉 Belle trame de mots tissés serrés tout comme ton « Si je pouvais ». Merci à toi.
>Marc :
Bonjour Marc, et le fil du présent ? Un « si je pouvais » fédérateur et chaleureux! Belle idée de Sven ! Bises à toi.
>Jane :
Belle petite plume qui devrait réconforter Neyde par-dessus l’océan. Que le petite hirondelle voltige de nouveau. Bises vers ta belle Corse.
>Bernard :
C’est très très gentil à toi d’avori réagi à mon petit signe d’hier soir et toujours avec le bel humour qu’on te connaît 😉 Il ne me reste plus qu’à décrypter ton message codé 😉 J’espère que tu vas bien au moins ? Je t’embrasse bien fort et espère que tu reviennes parmi nous. Je ne suis pas la seule à t’attendre, tu sais 😉
>Sven :
Bonne idée ton « si je pouvais » ! Malheureusement, je n’ai pas beaucoup de temps disponible pour sortir quelque chose dans l’instant mais j’y pense 😉
>Pierre :
Bonjour Pierre, voilà un beau poème qui traduit bien les liens indissociables de l’homme avec la nature depuis des millénaires. Bises à toi sans thym citron cette fois 😉
Dur, dur avec vous, de déposer quelques mots lorsque je n’ai pas participé au voyage « en train de faire » (beau,ça, Daniel !)… vous (j’aime pas faire une énumération … de peur d’oublier l’un d’entre vous) êtes tous très … et tant …
Juste en écho à la journée du refus de la misère, un petit poème, aperçu dans le métro parisien, il y a quelques années :
« J »allais oublier
L’éphémère beauté
De compter jusqu’à UN
Pour celui qui n’a rien »
(nous qui pouvons compter … jusqu’à nous emmêler les pinceaux …)
Annick : merci pour ton souhait de bonne semaine …
Sven (message de 13 H 40′) : j’suis du voyage si tu l’organises. Pourquoi pas le 31.12 ? Te reste un peu de temps pour tout mettre en route…
Ossiane : tûtûtûûût … même si ce n’est que pour un mois … ta médaille, tu l’as méritée ! … (et moi, je suis fière d’en faire partie … et tous, je parie !).
Merci au blog et à tous les bloggeurs pour ces moments de Vie partagée.
Oui, Red shift, y’a de quoi avoir le mal de terre »…après un tel voyage.
Jo je veux bien voyager souvent à coté de tes cœurs gravés dans le cuir des banquettes..
Ossiane, C’est bien à toi que je m’adressais en parlant de chemin de faire, même si la formule n’était pas de toi 😉
Bises à tous et toutes
La musique du désert
A sa propre musique
Au cœur même
Intensément
De toutes les musiques.
Au plus profond
Du désert
De ton cœur
Elle chante
Elle chante
Infiniment
Rien
Que pour toi
Depuis la nuit
Des temps
Jusqu’à la fin des temps
Exotique cadeau du soir, bonsoir ! 🙂
Locomotive d’or
Paroles: Claude Nougaro. Musique: Y.Fodé & J.Campbell 1973
© Edition du Chiffre Neuf
Locomotive d’or,
Aussi riche en pistons,
Aussi chargée d’essieux
Que de siècles un sépulcre,
Locomotive d’or,
Croqueuse d’un charbon
Plus fruité, plus juteux
Que l’est la canne à sucre,
Locomotive d’or,
Tchi ki kou tchi ki kou
Sans un soupçon de suie,
Sans une ombre de lucre,
Tu me fis visiter
Tes Congo, tes Gabon
Tes Oubangui-Chari,
Et tes Côte-d’Ivoire,
Où de blancs éléphants
M’aspergeaient de mémoire,
Locomotive d’or
Tchi ki kou tchi ki kou
Locomotive d’or,
Ka kan ka kan ka kan
Je reluquais le rail,
Assis sur ma valoche
Et l’horloge vaquait
Dans l’espace vaquant
Le silence avouait
Quelque chose qui cloche
Quand soudain retentit
La clameur de Tarzan
Quand soudain j’entendis
Un autre son de cloche,
Tu arrivais enfin
Du fond du cœur du temps,
Tes plumes de vapeur
Sur ta face de tigre,
Tes faisceaux de sagaies,
Tes boucliers de cuivre
Locomotive d’or
Ka kan ka kan ka kan
Locomotive d’or,
De bondir à ton bord
Me donna même joie
Qu’au sexe de la femme
Mon corps ne m’aidait plus
Qu’à survoler mon corps,
Ma chair devint esprit
Et mon âme tam-tam
Oui, oui, tam-tam d’âme,
Partout dedans! Dehors!
Et de toutes ses dents,
Succulente banane,
Kenny Clarke riait
Comme un enfant s’endort
Comme un enfant s’endort
Ayant vu un miracle,
Comme un enfant s’endort
Dans l’œuf ailé de Pâques
Dans l’amour tournoyant,
Locomotive d’or…
Tout le monde va descendre
Dans la gare divine,
Dans la gare divine
Le chef de gare est aimé,
Dans la gare divine
La locomotive d’or
Va souffler
Comme un enfant s’endort
La locomotive d’or
Comme un enfant s’endort
La locomotive d’or…
coucou Bourrache,
un secret.. j allais l écrire hier, moi je suis pas fière d’être lue because le génie d’Ossiane, je suis foooooooooooooooort émue d’être lue par plus…….cela me fait bizare…
je me dis, j’écris et je suis lue, par d’autres que des amis…. c’est bizare!
vous en faites pas c’était la pensée de ce soir.. sourire!
mais, Ossiane, toi, tu peux être fière, tu fais un tel travail,
moi je viens chercher beaucoup de plaisir délicat et fort sensible ici, car vous êtes tous et chacun, génial! Merci, je vous dois beaucoup!
Oh, Jo ! … je ne m’étais jamais vraiment attardée sur les paroles de cette chanson…
Me souviens surtout de « Locomo … locomo … locomotive d’or ».
J’aurais dû…
Bourrache 😉
Destination inconnue,
gare inhabitée ;
les Dieux se penchent-ils
sur cette place ?
L’écho d’une voix
au lointain :
Ange ? Approche d’un nouveau train ?
Quelques pigeons
au vol de fer narguent les voyageurs….
Eux savent, eux ne craignent pas leurs ailes.
Le passant aux rails décousus
cherche son départ, aucune certitude ici ;
quelques boulons s’enfuient des lignes…
Soudain,
loco surgie de nulle part,
brouillard de début des temps ;
le voyageur hésite :
un pied à quai
un pied en marche,
reflet de sourire dans le wagon,
azur inattendu au cieux d’acier.
Le doute s’est perdu
dans l’éphémère tourbillon de l’Autre.
Bon voyage !
Et bonne soirée à toutes et tous (Ossiane, que de beaux voyages grâce à toi :))
Heu … Jo … c’est de toi, ce texte-là ?
L’ai lu trois fois …
« ..Le passant aux rails décousus… » (= une perle !)
(le reste aussi d’ailleurs…)
M’en vais le relire … encore une fois !
On est tous à la recherche du bon train, non ? (surtout aujourd’hui :))
Bonne soirée Bourrache 😉
Tu sais, quand on rate le train, on peut toujours compter sur le bistro de l’Oeil Ouvert…
Ossiane y sert un de ses « expresso », j’te dis pas !
Bonne soirée à toi aussi, Jo (et à tous).
Un petit coucou du soir avant de terminer mon calligramme 😉
>Bourrache :
tûtûtûûût… en général, tu as une forme d’enfer le soir 😉
Un petit expresso vite fait avec vous avant de retourner au labeur 😉
Terriblement émouvant ce petit poème sur la misère.
La médaille virtuelle, elle est pour tout le monde 😉 A tout à l’heure !
Tûtûtûûût…..
>CéliaK :
Merci pour ta gentille pensée et la belle musique de tes mots;-) Je t’embrasse.
>Jo :
Le train t’a vraiment conquise ! Quel beau texte rythmé de Nougaro tout comme le dernier que tu as écrit pour Bourrache! Je te vois bien en chef de gare, tu sais 😉 Imagination fertile. Tu tiens une sacrée forme toi aussi ! Vous êtes tous vraiment A-DO-RA-BLES de vous prendre si bien au jeu de mes fantaisies 😉 Plaisirs partagés entre nous tous. Je t’embrasse fort.
>Annick :
Non, non Annick, ne pense pas à tous ceux qui te lisent sinon tu vas te bloquer 😉 Continue à avancer au gré de tes journées et de ton humeur comme tu le fais depuis le début. Imagine un peu que je commence à me dire que je vais être vue et lue à cette heure-ci alors que je n’ai même pas fini de réaliser la note de ce soir ! Je fonce droit dans le mur et arrête tout 😉 Alors, prends ton temps et garde ta fraîche spontanéité. Quant à moi, j’ai grand plaisir à vivre tout ça avec vous 😉 La bise et à tout à l’heure !
Désert
Tisser les mailles
De son désert
Avec son train de vie
Qu’il faut glisser
Dans ses rails
Aura merveilleux
Parfum sensible
Eblouissant éclat
Dans sa robe
Teintée de bleu
De bruns et de vert
Patchwork finement cousu
La montagne respire.
Bonsoir à tous . Monique
Je dois avoir les neurones un peu las, ce soir … je n’avais pas compris que le poème de Jo m’était « destiné ».
Merci, Jo, pour ton collier de perles … il m’a infiniment interpellé.
Allez, je m’en vais.
Comme il se doit, je laisse la porte du Bistro entr’ouverte.
Douce et tendre nuit à tous.
>Annick et Bourrache:
Bonne nuit à toutes les deux!
>Monique:
Joli tissu vivant, Monique! Tu sais que j’ai failli appeler cette note Patchwork car le mot reflète bien ce que tu décris;-) Merci et douce nuit à toi.
Merci, Ossiane, de m’aider à ne pas penser que je suis lue, car dans l instant de mon écrire je l oublie complètement, c’est juste un papotage d’âmes, qui donne et puis reçoit,
mais dans l instant d’avant me lancer, je pourrais y penser, ce qui fut le cas, en passé, et puis, je suis si bien chez toi, que je suis comme en moi, alors je peux écrire et partager mes mots. Merci. Je t’embrasse tendrement.
Mon spontané d’écrire est revenu au fil des mois qui passent, des ans, resortie de moi en le tentant si fort, et c ‘est juste ainsi qu’il m’est possible d’écrire, penser à écrire m’est impossible.
bonjour Ossiane
j’ai été touchée par la même photo que toi
mais les sensations semblent différentes 😉
Balafre ouverte
Dans la chair de la pierre
Intrusion humaine
Bonne semaine
>Annick:
Sois TOI et continues à faire comme tu le sens. Bel après-midi!
>Martine:
Bel haïku sensible et vrai aussi! Cette multiplicté de regards fait la richesse de nos échanges. Bon week-end à toi.
Tissage mais pas métissage sans mets de choix ni mets de rois.
Tissage qui écarte le sage et lui fait remettre sur le métier l’ouvrage
à toute heure…
Entres chaîne et trame se trame et se pame comme la palme un réseau
de fines nervures, nerveuses et cambrées qui se cabres sous les assauts du vent.
Et tandis que s’agite la navette qui sans cesse repasse et ressasse le mouvement permanent, perpétuel se construit le chemin et s’affine le dessin.
Alors dans cet entrecroisement qui signe et unit les signes se dénoue
et se renoue le fil de l’intrigue qui imbrique et assemble en linéaire
cursif ou impulsif les sursauts du cadre et délimite en somme une
juxtaposition de points sans pointer une vraie position, car l’exposition n’est pas l’introspection.